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All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim Vide
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 All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim

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MessageSujet: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyVen 21 Déc - 19:28

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Noël…
Dans mon ancienne vie je ne connaissais pas cette coutume, je n’ai jamais entendu vent d’un gros bonhomme aux vêtements rouge et blanc, au chapeau assez fluffy. Mais je ne sais pas, j’aime à croire en cette magie, j’aime à voir l’éclat dans les yeux des enfants qui n’attendent qu’une seule chose, le matin du 25 décembre. Bon sang je suis sûr que j’aurais adoré ça étant gosse, une légende de plus pour me faire rêver chaque année… Mais non, on ne connait pas ça sur Mandragore, tout comme on ne connait pas Jésus Christ alors pourquoi aurions-nous célébré Noël. Mais il n’est jamais trop tard pour rêver non ? Jamais trop tard pour apprendre encore et encore et de toute façon, nous ne cessons d’apprendre, cela ne s’arrêtera jamais tout simplement. Et je dois avouer que j’aime tout en n’aimant pas cela. J’aime à me dire que j’ai encore beaucoup à découvrir, mais je ne supporte pas de savoir que je ne saurais jamais tout.
Mais bon, pour le moment je profite de découvrir cette fête, en commençant par offrir à Tara un magnifique calendrier de l’avant, cette sorte de calendrier qui ne marche qu’en décembre et où on doit manger des chocolats jusqu’au 25 décembre… Et pourquoi je suis presque sûre que le calendrier n’a pas tenu un jour… Il faudrait que je vérifie cela tient.
Et puis encore une fois avec elle, j’ai découvert les décorations de Noël ainsi que les sapins. Il est clair qu’elle est plus douée que moi, plus sensible et créative. Moi je crée des choses un peu plus barbare on va dire mais elle, elle décore le sapin avec un tel raffinement… Ouais je sais je parle de déco de Noël et de sapin, les choses que les enfants font habituellement mais avec Tara on est de vrai gosses en ce moment et cela fait un bien fou de pouvoir un peu oublier notre situation. Oui je m’amuse bien et j’aime émerveiller la jeune créature qui ne cesse d’éclore d’autant plus depuis qu’elle est humaine. Comment rester insensible à cette bouille, à cette blonde sublime qui vous regarde avec ses grand yeux toujours brillant, qui ne cesse de réclamer des câlins et qui veux me protéger. Certaines personnes la trouverait trop collante, moi je me suis habitué à sa présence et… C’est ma Treasure alors personne critique sous peine que je m’énerve et que je lui foute un poing dans la figure ! Et puis, elle ne sait pas trop ce qu’est d’être humain et je connais sa nostalgie quant au fait qu’elle ne puisse se transformer si ce n’est avec ses déguisements. Alors je fais tout pour que la transition se passe pour le mieux et je dois dire qu’elle s’en sort plutôt bien. Elle arrive parfaitement à me rendre fou avec son sourire, son petit rire taquin, sa façon de jouer avec ses cheveux ou le son de sa voix… Bon sang je suis foutu moi avec tout ça…

Ce soir j’ai une idée qui me trotté dans la tête, surtout depuis qu’une femme, alors que je réparais sa voiture, m’a parlé de ce qu’il fallait absolument faire en ces périodes de fête. Ce fut une conversation très enrichissante et une fois qu’elle fut sortie je n’ai cessé de me dire "il faut absolument que je rentre pour voir Tara !"
C’est presque en courant que je rentre à l’appartement, le temps est idéal et même s’il fait un peu froid, le ciel sans nuages est tout simplement magnifique. Les nuages roses colore le ciel qui est en train de s’assombrir et moi, la nuit reste un moment d’inspiration intense pour moi, les étoiles restent de bonnes copines quant à l’hiver, n’est-ce pas la meilleure saison de l’année franchement, je découvre avec plus d’intensité ce qu’est cette saison. Cela fait trop longtemps que je n’ai pas eu de Noël et j’adore cette période, tout semble si féerique et magique, et je sais que ce Tara a besoin de cette magie et ce soir je vais lui offrir.
Je rentre, et je ne retire même pas mon manteau que je pars à la recherche deTara.
- Tara ?!
Je vais directement dans sa chambre car je sais qu’elle y traine souvent en ce moment, j’ouvre la porte doucement, personne. Alors je vais dans le salon regardant sur le canapé, rien non plus. Et là, je remarque la porte fenêtre légèrement ouverte et là je la vois.
J’avance doucement vers la porte fenêtre et je me manifeste un peu en faisant un petit raclement de gorge qu’elle ne prenne pas peur. Puis je m’avance vers elle alors qu’elle me tourne le dos et je passe mes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre moi.
Mes lèvres viennent se poser doucement dans son cou alors que je murmure à son oreille :
- Bonsoir
Et puis je reporte mon regard sur la vue et je suis fasciné.
- C’est magnfique.
Je reste un petit moment comme ça alors que je regarde avec attention les étoiles, la nuit, la ville qui brille comme pour montrer encore plus sa présence, et je finis par reporter mon regard sur Tara.
- Aller, vas te préparer, ce soir on sort !
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptySam 22 Déc - 0:22

J’ai beau m’appliquer, je n’arrive pas à peindre les étoiles plus petites
Vincent van Gogh

« Tara, tu es en train de déplier la boîte à l’envers. »
La jeune femme baissa le nez vers le paquet cartonné qu’elle ouvrait effectivement dans le mauvais sens. Elle en était à quarante-trois boîtes cadeau et commençait à fait les choses machinalement en laissant son esprit divaguer.
« Est-ce que tu ne trouves pas cela profondément excitant ? Je veux dire… Tout ce monde dans les magasins, dans la rue, les sapins, l’odeur des clémentines… »
« C’est sûr que cela apporte beaucoup de clients, la période des fêtes. C’est bien pour les affaires. »
Notre demoiselle fait la moue et frise un morceau de ruban à l’aide d’une paire de ciseaux. Sa collègue semblait tellement habituée à toute cette effervescence qu’elle n’arrivait même plus à s’en réjouir. Comment cette fête pouvait sembler banale à qui que ce soit ? Tara se croyait plongée dans un monde nouveau, rouge, blanc et doré, et n’avait de cesse de s’émerveiller en traversant la ville qui se paraît de décorations de toute sorte. Cela avait commencé au premier décembre, quand Jim lui avait offert un Calendrier de l’Avant, objet de curiosité qui devait aider à patienter jusqu’au Réveillon. Elle avait tourné et retourné la boîte plate ornée de numéros et de petites fenêtres découpées en pointillés, intriguée par ce cadeau que le jeune homme lui offrait (comme s’il ne lui avait pas déjà fait assez de cadeaux depuis qu’il l’avait retrouvée !). Au mot « chocolats », elle avait ouvert de grands yeux et s’était mise à contempler l’objet comme la huitième merveille du monde. Elle avait fait mine de ne pas entendre, quand Jim lui avait expliqué qu’il faut en manger un par jour. Aussi en avait-elle mangé six le premier jour, et, au 5 décembre, le Calendrier était terminé. La jeune femme fit le tour du comptoir-caisse et alla au devant des clients qui venaient de passer la porte du salon, parée d’un sourire radieux en souvenir des chocolats si vite avalés.

Depuis qu’elle travaillait comme maquilleuse, il ne s’était pas passé un jour sans qu’elle ne rentre à la maison les doigts couverts de paillettes. Elle se lavait les mains et faisait mine de frotter fort, mais, sans en avoir vraiment conscience, elle n’y passait jamais assez de temps pour que tous les brillants s’en aillent, parce qu’au fond, elle aimait trop les paillettes pour vouloir toutes les enlever. Elle procéda donc à son petit rituel d’auto-persuasion du côté de la salle de bains avant de chercher Jim dans l’appartement. Ne le trouvant nulle part, elle supposa qu’il travaillait encore, et, comme la plupart du temps il rentrait après elle le soir, elle ne s’en inquiéta pas, et profita de son absence pour prendre une douche un peu trop longue. En repassant dans le salon, son regard croisa celui du crépuscule, à travers la fenêtre. Elle se sentit comme hypnotisée par sa sombre beauté, et sortit sur le balcon sans songer à mettre son manteau. Le ciel était abricot, violet, rouge et doré, et toutes ces couleurs s’intensifiaient de minute en minute, s’assombrissaient, tirant vers un bleu serein et énigmatique parsemé de cristaux en éclats. Elle demeura subjuguée un nombre de minutes qu’elle ne chercha pas à compter, s’interdisant presque de respirer par crainte de fragiliser par son souffle l’air l’immobile. L’autre firmament en contrebas, celui de la ville, s’éclairait en même temps que s’allumaient les étoiles du ciel. Toutes ces métamorphoses l’enchantaient, et comme elle aurait souhaité en faire partie !
« Bonsoir »
Nul tressaillement, nulle expression de surprise ne vint troubler sa contemplation, car c’était comme si Jim regardait avec elle depuis le début, si bien qu’elle ne s’étonna pas ni ne s’interrogea pour savoir depuis combien de temps il était rentré. Il fit glisser ses bras autour d’elle, et elle recula d’un centimètre pour se lover contre lui, ayant soudainement pris conscience qu’elle avait un peu froid, debout sur ce balcon en figure de proue.
« Bonsoir mon chou ! J’espère que tu as passé une bonne journée », chuchota-t-elle d’un ton affectueux, parlant doucement, comme si elle craignait que le paysage ne se réveille brutalement si elle haussait la voix.

Elle sentit ses lèvres chaudes sur son cou, et se mordit à demi la lèvre inférieure pour retenir un rire de jeune femme chatouilleuse, sous ce contact que l’ancienne polymorphe était incapable de clairement définir. Elle savait qu’elle n’était toujours pas réellement humaine, et tout ce qui était du domaine des sensations était pour elle source de joie, d’amusement, et de « comme c’est étrange cette accélération du cœur, on dirait un manège ». Jim releva les yeux pour observer le panorama scintillant. Elle en profita pour tourner la tête et l’embrasser sur la joue en guise de salutation.
« C’est magnifique. »
Elle acquiesça silencieusement, se sentant apaisée par la vue et par les bras qui l’entouraient. L’entendre respirer régulièrement près de son oreille, le savoir vivant, cela arrivait presque à effacer l’angoisse des visions affreuses qui la réveillaient parfois la nuit, lorsqu’elle le revoyait tomber dans le néant et qu’elle ne pouvait pas l’aider.
« Aller, va te préparer, on sort ce soir. »
Cette fois elle se tourna vers le jeune homme, scrutant son regard pour voir s’il ne mentait pas. Elle se pencha sur le côté, regardant derrière Jim, pour scanner le salon. Et puis de l’autre côté, plissant les yeux en s’intéressant à la cuisine. Personne. Nulle part. Pas de blonde lascive, pas de brunette impertinente, aucune rousse aux airs provocateurs. Juste Jim et elle. Elle se redressa et passa ses bras autour du cou de son colocataire.
« On sort toi et moi en amoureux, alors ! », lança-t-elle avec quelque chose de brillant et d’enthousiaste dans le regard.
Elle n’avait pas encore bien compris ce que « amoureux » signifiait. Pour elle, deux personnes se promenant ensemble dans la rue étaient des « amoureux », obligatoirement, de la même manière qu’un « couple » voulait tout simplement dire « une paire », dans son esprit. Aussi toutes ses chaussures étaient-elles des amoureuses très semblables qui mettaient un pas devant l’autre, et elle ne voyait pas en quoi un homme et une femme qui s’aimaient étaient très différents d’une paire de lunettes. Toutes ces notions spécialement humaines lui semblaient farfelues et compliquées, et elle ne cherchait pas à s’embarrasser des nuances.

Elle fit un bisou esquimau à son camarade, puis sauta la petite marche qui séparait le balcon du salon, filant en direction de sa chambre d’un pas virevoltant. Elle chercha son sac à main (objet très divertissant dans lequel elle avait bien compris que les femmes mettaient tout et n’importe quoi, pour que ce soit lourd et encombrant et qu’elles puissent le faire porter à leurs camarades masculins au bout d’un quart d’heure de marche), et se passa un peigne dans les cheveux tout en enfilant ses chaussures et en cherchant du regard une petite balle en mousse pour la mettre dans son sac. En traversant le salon, elle croisa leur sapin de Noël et un sourire de fierté étira ses lèvres (elle avait pris exemple sur une très belle photo de magazine pour le décorer). Elle passa chercher un paquet de gâteaux dans la cuisine (sait-on jamais !), s’empara des clefs de l’appartement et, après un coup d’œil au miroir (pour s’apercevoir que le peigne était resté joliment coincé dans ses cheveux), elle se dirigea vers le seuil de la porte en s’écriant :
« Je suis prête, Capitaine ! En avant ! »
Elle se mit à rire en songeant un instant au navire du Capitaine Amélia, mais elle ne laissa pas ses pensées s’envoler assez loin pour que l’image de John Silver lui revienne en mémoire. Cela l’aurait rendue nostalgique, elle n’y tenait pas. Elle tourna les clefs dans la serrure, ouvrit la porte, et, seulement avant de passer le seuil, elle se figea une seconde puis se tourna vers Jim qui n’avait pas beaucoup bougé.
« Mais… dis-moi… Où allons-nous ? »
Puisque, tout compte fait, elle n’était pas certaine qu’il y ait tant d’urgence, elle prit un air d’enfant sage et sortit le peigne de son sac, pour finir de se coiffer correctement. Pendant qu’elle finissait son chignon, elle sourit à Jim tout doucement, essayant de ne pas montrer qu’elle était encore essoufflée par ses préparations hâtives. Elle avait vaguement conscience qu’elle devait être fatigante, difficile à suivre, passionnée en tout, excessive, bruyante, possessive, désorganisée, mais ce qu’elle devinait aussi, c’est que, si elle aimait très fort son entourage et qu’elle inclinait la tête de cette façon, oui, comme ceci, on pouvait facilement lui pardonner, surtout en cette période festive… N’est-ce pas ?



Dernière édition par Tara M-T. Chopin le Sam 29 Déc - 16:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyMer 26 Déc - 2:08

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Notre premier Noël à tous les deux et on ressemble à des gosses, c’est aussi simple que ça. On est toujours plus ou moins comme cela lorsqu’on découvre quelque chose de nouveau. Enfin on est d’accord ça dépend des circonstances mais là, c’est assez magique. Cette légende sur un homme qui aurait la capacité en une nuit me fascine totalement. Je dois avouer que, lorsqu’on m’a raconté cela, j’y ai cru. Ba quoi, il ne faut pas rigoler, je suis quelqu’un qui aime rêver et qui croit toujours en tout. Cela m’a bien servit pour trouver le trésor de la planète au trésor. Il y avait ceux qui n’y croyaient pas, et des personnes aussi folles que moi qui voulaient croire en sa magie, et bien ça a payé. Alors oui, lorsqu’on me parle d’un homme aussi magique, j’y crois, mais je compris vite aux blagues de mes collègues que ceci est vraiment qu’une légende. Ainsi, ce monde est non seulement lent au niveau technologique, mais il n’a aucune envie de croire en la magie, sauf pour les enfants… Décidément, ce sont eux les plus rationnels en cette ère étrange. Bref, je me dis encore heureux qu’ils ne se soient pas rendu compte de mon moment de fébrilité, sinon il est clair que j’aurais été foutu… Bon sang je n’ose imaginer le nombre de conneries, d’âneries et de moqueries que j’aurais subit. Je me dis encore que cela aurait été avec Kath ou Tara, je n’aurais pas eu honte car on est au final tous les trois plutôt naïf, et la tête dans les étoiles (c’est le cas de le dire).
Enfin bon, je dois avouer que je ne peux m’empêcher d’être un véritable gosse et je suis heureux de pouvoir faire ça avec Tara, vraiment. La retrouver me fait tellement plaisir, j’ai eu tellement peur de la perdre dans ce nouveau monde. D’ailleurs, j’étais persuadé à la base que j’étais ici seul, pour je ne sais quel mauvaise action de mon passé, mais c’était assez égoïste de penser que j’étais la cause de tout cela, en fait je n’étais pas seul du tout… Et Morphy est avec moi maintenant alors, une nouvelle fois égoïstement je suis heureux qu’elle soit là…

C’est limite si je dépasserais la limitation de vitesse pour rentrer à la maison, j’ai tout simplement hâte mais j’arrive à me contrôler… Oui je vais un peu plus vite, mais ça c’est une habitude pour moi je n’arrive pas à respecter la loi et cela ne date pas d’aujourd’hui… Enfin je ne peux me plaindre, j’arrive assez vite à la maison et en général, il n’y a pas d’embouteillage sur mon chemin, que demander de plus franchement.
Une fois à l’appartement, je ne me déshabille même pas, je cherche directement Tara et il faut l’avouer… Je crains un peu, j’ai toujours été nul à cache-cache… Être fils unique ça n’aide pas vraiment pour ce qui est de jeu en groupe, bref, il n’en est pas moins que j’arrive à la trouver. Elle semble si rêveuse et moi je la trouve magnifique. Même de dos je peux imaginer son visage paisible, son regard doux et son sourire calme.
Et lorsque je viens à elle, elle ne réagit pas. Enfin, elle ne prend pas peur, et je ne peux m’empêcher de sourire en me disant qu’elle sait que c’est moi, qu’elle sait qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur car je ne lui ferait jamais de mal.
Alors que j’enroule mes bras autour de son ventre, je la sens se reculer pour se coller un peu plus à moi et je pose mon menton contre son épaule, heureux tout simplement.
- Bonsoir mon chou ! J’espère que tu as passé une bonne journée.
Je lâche un petit rire. Mon chou, j’adore ce surnom. Pour certain cela semble ambigu, même lorsque je parle d’elle en tant que mon trésor, on ne comprend pas notre relation, mais je m’en moque. Ils n’ont pas à comprendre, c’est nous, tout simplement nous. Tant que nous nous comprenons ce qu’il se passe c’est le plus important.
- Oui, elle fut très fructueuse, je réponds tout aussi doucement qu’elle.
A croire qu’hausser la voix ne serait-ce qu’un peu serait un affront envers ce moment magnifique.
Je lui embrasse le cou naturellement et j’entends son petit rire. Oh oui, elle est chatouilleuse, mais ce fut plus fort que moi. Je ne pouvais me permettre ce genre de geste envers elle lorsqu’elle n’était pas humaine, et puis… J’ai toujours pensé qu’avant elle faisait partit du sexe masculin de son espèce. Ce fut une surprise de la trouver ainsi, et qu’elle bonne surprise.
Et elle me tire de ma rêverie en m’embrassant sur la joue. Je frissonne doucement, cela fait tellement de bien un peu de tendresse, vraiment. Je crois que j’ai toujours manqué de cela, et avec Tara, et bien, je rattrape tout le temps perdu.
Et puis on profite tous les deux de la vue. Je connais peu de personne qui peut profiter d’un instant comme ça en silence. L’expression "le silence est d’or" n’est pas anodine. Le silence est quelque chose de rare et de précieux, et j’aime offrir ce genre de moment à Tara tout simplement.
Lorsque je lui annonce enfin qu’on sort, elle se tourne vers moi comme si elle voulait me tester. Moi je reste sérieux… Oui oui oui on va sortir ma petite Treasure. Je la regarde faire alors qu’elle semble chercher s’il y a quelqu’un d’autre à qui je pourrais proposer cela… Non ce soir, pas de fille, juste elle. Et puis, les filles je ne leurs propose pas de se balader avec moi en général… Bref, je ne vais pas m’éterniser sur cela…
Alors qu’elle passe ses bras autour de mon cou, je pose mes mains sur ses hanches dans un réflexe (encore ses réflexes…)
- On sort toi et moi en amoureux, alors !
Je rigole doucement, je sais qu’elle se trompe parfois dans la définition des mots mais lorsque je vois son regard pétiller ainsi, bon sang je suis totalement comblé.
- On sort toi et moi oui, juste toi et moi.
Je ne veux rien dire sur le terme amoureux, je ne veux pas me lancer la dedans, je veux simplement la rendre heureuse.
Elle me fait un bisou esquimau et je rigole alors que je la suis du regard et qu’elle rentre à l’appartement. Et lorsqu’elle disparait de ma vue je me retourne pour profiter de nouveau de la vue. Je m’appuis contre le balcon et je regarde partout ne cessant de me dire que nombre d’aventure doivent m’attendre dehors. Même si cela semble anodin, ce soir risque d’être une belle aventure.
- Je suis prête, Capitaine ! En avant !
Je me retourne et me dirige vers elle en souriant.
- Mmmmmh, j’aurais adoré devenir Capitaine.
Oui, je peux me permettre de dire cela car elle sait que j’aurais aimé ça dans notre monde.
- Mais… dis-moi… Où allons-nous ?
Je lui souris grandement voyant qu’elle semble si curieuse.
- Tu me fais confiance ?
Ma main se glisse dans la sienne alors que je l’embarque dans le couloir. Je me retourne pour fermer la porte. Je reprends sa main et nous voilà enfin à l’extérieur.
Et alors qu’on marche dans la rue je lui lance quelque regard, je caresse doucement sa main avec mon pouce et je reste auprès d’elle. Non elle n’a rien à craindre.
- Tu vas voir, d’après ce qu’on m’a dit c’est très beau, je suis tout simplement sûre que tu vas adorer.
Je souris comme un enfant. La période de Noël m’a manqué je ne peux le nier, et revoir tout ça me rend tout simplement euphorique, et j’espère que Tara appréciera tout autant que moi cela et qu’elle se moquera pas de mon côté très enfantin qui ressort en ce moment.
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Dernière édition par Jim Hawkins le Sam 16 Mar - 4:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyMer 26 Déc - 15:49

Quel être doué d’intelligence n’aime pas avant tout la lumière ?
Novalis

L’expression « juste toi et moi » fit naître un sourire malicieux sur les lèvres de notre Tara. Il y avait deux raisons à ce sourire. D’une part, elle était trop heureuse d’avoir la certitude que, ce soir, elle ne resterait pas dans sa chambre à maugréer en entendant les rires niais d’une fille ramassée par Jim dans un bar. Ce genre de fille qui, le lendemain matin, pose sur lui un regard de possession sous prétexte qu’elle aura passé une nuit avec, et qui s’adresse à Tara comme à une pauvre petite fille qui a passé la nuit toute seule… Le genre de fille que notre Morphy se faisait un plaisir de mettre à la porte dès le départ de Jim pour le travail, régnant en maîtresse de maison sur leur petit appartement. Cependant ne parlons pas plus longuement de ceci, pour ne pas gâter la bonne humeur de la jeune femme. D’autre part, donc, son sourire venait du fait qu’elle avait précisément pris sa douche en chantant à tue-tête la chanson Just the two of us, plus ou moins en yaourt, se servant du pommeau de douche comme d’un micro (et envoyant donc de l’eau partout par la même occasion). Elle fit descendre ses mains le long des bras du jeune homme, toujours souriante, jusqu’à les poser sur les siennes, qui avaient trouvé ancrage sur ses hanches, et puis se défit doucement de cette étreinte pour se hâter de faire ses préparatifs (tout en fredonnant inconsciemment la chanson évoquée ci-dessus). Elle n’avait pas conscience que, pour des regards extérieurs, Jim et elle se comportaient de façon trop fusionnelle, peut-être un peu ambiguë. Tara se comportait exactement de la façon qui la rendait heureuse, réclamant des bisous comme les enfants quémandent des bonbons, offrant des câlins avec enthousiasme à qui voulait bien la cajoler quelques instants.
« Mmmmmh, j’aurais adoré devenir Capitaine », déclara Jim en la rejoignant sur le seuil de la porte.
Morphy acquiesça en se souvenant du garçon intrépide et téméraire qu’il était, lorsqu’ils voguaient sur les nuages à bord du vaisseau du Capitaine Amélia.
« Tu es le ‘’Capitaine de ton âme’’, c’est tout ce qui importe aujourd’hui, mon chou ! », répondit-elle gaiement en l’embrassant de nouveau sur la joue en signe de soutien moral.
Elle connaissait en effet le poème préféré de Jim, comme elle connaissait de lui tant de choses que d’autres ignoraient. Et, réciproquement, il la connaissait si bien qu’il pouvait anticiper ses émotions. Cela se vérifia lorsqu’ils arrivèrent dans la rue. Elle avait répondu qu’elle avait une entière confiance en lui, et il l’avait alors entrainée dans les escaliers de l’immeuble jusqu’à ce qu’ils se retrouvent sur le trottoir. Tara n’était pas toujours très à l’aise, dans la rue, surtout le soir. Cela lui rappelait les mois qu’elle y avait passés, n’ayant nulle part où aller. Cette époque, durant laquelle il valait mieux ne dormir que d’un œil, pour ne pas se faire agresser ou dépouiller pendant la nuit, constituait d’assez pénibles souvenirs dont elle ne parlait presque jamais, pas même à Jim. Mais le jeune homme devait deviner qu’elle avait vécu quelques expériences désagréables à cette époque. Cela se sentait, rien que dans la façon dont il caressait sa main dans la sienne, comme pour lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’il la protégeait. Elle eut un pincement de cœur en se souvenant qu’elle, elle n’avait pas réussi à le protéger de cette manière.
« Tu vas voir, d’après ce qu’on m’a dit c’est très beau, je suis tout simplement sûr que tu vas adorer. »
Et quelque chose de sincère et d’affectueux dans sa voix la réchauffa et finit de la convaincre de ne pas avoir peur. Elle trouva son sourire dans celui du jeune homme, et c’était là tout ce dont elle avait besoin pour respirer et chasser de son esprit les ombres des noirs souvenirs. Ils marchèrent dans les lumières de la nuit, main dans la main. Tara avait ce pas sautillant qui voulait inciter son « amoureux » à marcher plus vite, pressée de découvrir cette surprise. Le froid posa sur ses joues la couleur d’un baiser, l’enthousiasme donnait à ses yeux un éclat mouvementé qui témoignait du fait qu’elle était ravie. Elle lançait à Jim des regards en coin, et se mettait à rire lorsque leurs regards se croisaient. Elle le trouvait si beau, ce soir, tellement séduisant alors qu’il empruntait le pas de la promenade mais qu’elle voyait bien qu’il avait envie de courir tout autant qu’elle. Elle revoyait le garçon, par moments, comme maintenant, lorsque quelque chose l’intriguait ou le passionnait et qu’il avait hâte de s’en emparer. Elle avait envie de jouer avec lui, d’embêter cet homme pour voir ressurgir son jeune ami survolté qu’elle connaissait depuis si longtemps et qu’elle aimait si fort. Le problème, c’est que, maintenant qu’elle était humaine, elle devait généralement subir les représailles, lorsqu’elle taquinait Jim, tandis que quand elle était un polymorphe, elle pouvait simplement s’envoler ou se transformer en objet pour se fondre dans le paysage, après lui avoir joué un tour.
« J’ai décidé que je ne vais plus être chatouilleuse, à partir de maintenant, déclara-t-elle pour faire la conversation tout en répondant à ses propres pensées. Ainsi tu n’auras plus aucun moyen de pression sur moi et je gagnerai à tous les coups ! »
Elle hocha la tête, trouvant son plan machiavélique spécialement ingénieux, souriant à Jim avec un air angélique. Et puis elle regarda de nouveau devant elle, alors qu’ils tournaient à gauche pour se retrouver sur la rue principale de Skyline Square. Elle arrêta un instant de marcher. On se croyait en plein jour. Il y avait des lumières et du monde partout. Elle regarda par-dessus son épaule, mais la nuit était déjà presque invisible, car l’or incandescent de la grande rue occupait tout l’espace, éclairait les visages souriants des passants, allumait dans les cœurs des joies phosphorescentes.
« Oh ! articula-t-elle quand elle fut de nouveau capable d’émettre un son. Que font tous ces gens ? Pourquoi… que se passe-t-il ici ? »
Elle tourna la tête vers Jim, incapable de s’empêcher de sourire comme une enfant. Il avait l’air assez content de lui quoique peut-être aussi émerveillé qu’elle. Elle suivit du regard une longue file de gens qui s’engouffraient dans la rue en passant sous un large portique rouge et blanc dont les poteaux latéraux ressemblaient à deux cannes en sucre géantes. Elle se serra un peu plus contre Jim, intimidée par la foule, mais en même temps elle avait très envie de se mêler à tous ces gens qui avançaient, heureux et insouciants.
« Est-ce que… Est-ce qu’on y va ? »
Elle venait de voir, accroché au portique, des branches de gui, et cela lui fit un drôle d’effet, parce qu’elle se souvint d’une conversation qu’elle avait entendue à ce sujet. Deux jeunes stagiaires, au salon où elle travaillait, discutaient entre elles et parlaient de « gui », et Tara leur avait demandé de quoi il s’agissait. Or, les deux jeunes filles s’étaient exclamées qu’il était impossible de ne pas connaître cette tradition, et qu’un baiser sur la bouche sous une branche de gui était probablement la chose la plus passionnante qu’il pouvait arriver à Noël. Tara, sceptique (parce qu’elle avait pris tant de plaisir à décorer le sapin de Noël qu’elle imaginait difficilement de joie plus grande), avait demandé plus amples informations, et les petites écervelées lui avaient dit : « C’est un truc d’amoureux ».
« Nous ne sommes pas obligés… de… les trucs d’amoureux… »
Et comme elle sentit qu’elle allait encore plus s’emberlificoter si elle poursuivait sa phrase, elle se contenta de ne pas parler à Jim de ce que les stagiaires avaient dit (après tout, peut-être que lui non plus n’était pas au courant de cette tradition bizarre, avec un peu de chance ?). Alors elle lui sourit simplement et lui fit un câlin pour le remercier.
« Je suis contente que tu m’aies proposé de sortir, ce soir, et que tu m’aies emmenée ici. C’est très beau, n’est-ce pas ? »
Et puis elle se tourna de nouveau vers les lumières de Noël, les yeux grands ouverts.

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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptySam 29 Déc - 4:58

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


La solitude n’est pas si désagréable en un sens. J’ai l’impression de ne jamais avoir une minute à moi, entre mes collègues de garage toujours sur mon dos ou en train de me demander conseil, les filles que je ramène le soir ou Tara, je ne suis presque jamais seul. Je ne m’en plains pas attention, c’est simplement une constatation, mais il est vrai que ces quelques minutes lorsque j’attends Tara, je les savoure grandement. J’offre mon visage au vent qui le caresse délicatement, jouant avec mes cheveux et mon humeur. Je ne peux mentir, ses moments son rare mais c’est parce que je le veux bien. Je n’aime pas spécialement dormir seul, c’est pour cela qu’il est rare que je renvois les filles juste après notre affaire. Disons que la solitude m’a tellement pesé durant mon enfance, je pense que j’ai assez accumulé de solitude comme cela non ? Et puis, j’ai l’impression ainsi d’être en quelque sorte indispensable, de valoir quelque chose. J’ai tout simplement l’impression qu’on n’a pas envie de m’abandonner comme mon père l’a fait. Oui certaine personne ne me pense sans cœur, et au final elles ont presque raison. Je n’ai plus de cœur car on me l’a volé, c’est comme si j’étais plus incapable de rien ressentir. Risquer sa vie n’est rien, lorsqu’on n’a rien à perdre, et puis cela fait tellement souffrir… Sauf qu’au final je souffre sans vraiment m’en rendre compte, je me voile la face et c’est souvent dans les moments de solitude que je m’en rends compte, c’est pour ça que je les apprécie, mais qu’en même temps, il ne dure pas plus de quelques heures.
Et puis je suis tiré de mes rêveries et je me dirige tout sourire vers la porte alors qu’elle me parle de Capitaine. Impossible de ne pas tomber dans ma mélancolie habituelle lorsqu’elle me parle de cela. Impossible de ne pas repenser à ma vie d’avant, à l’aventure et tout ce qui va avec.
- Tu es le "Capitaine de ton âme", c’est tout ce qui importe mon chou !
Je souris à l’évocation de ce poème, au simple fait qu’elle doit être la seule à me connaitre aussi bien, et c’est mieux ainsi je trouve. Elle m’embrasse doucement sur la joue, comme pour que je cesse cette mélancolie qui a vite fait de me plonger dans de bien tristes pensées.
- "Je suis le maître de mon destin… Le Capitaine de mon âme…"
Mon sourire ne me quitte pas. Ce poète à vraiment tout compris et voilà qu’en un poème, voire en deux vers il arrive à tout résumer à la perfection.
Une fois dehors, c’est naturellement que je lui prends la main, je ne veux pas qu’elle ait peur, au contraire je veux qu’elle savoure et si le fait de lui tenir la main l’aide, et bien soit, je suis là pour elle. Je sais qu’elle n’aime pas particulièrement sortir, je n’ose imaginer ce qu’elle a vécu lorsqu’elle vivait dehors. Il est vrai que j’ai eu beaucoup de chance, je n’ai jamais connu sa situation et je me dis qu’au final c’est injuste. J’aurais dû vivre dans la rue pendant qu’elle elle est dans un appartement douillée… Mais c’est ainsi et je ne peux plus rien changer. Je sais bien qu’elle évite le sujet, c’est assez facile de s’en rendre compte. Je me dis que cela a dû être affreux et il est vrai que j’aimerais qu’elle m’en parle un peu plus pour que je puisse faire de mon mieux afin qu’elle oublie cette période, mais je n’ose pas lui demander, j’ai peur qu’elle se vexe, qu’elle parte dans sa chambre, qu’elle boude un moment pour finalement revenir comme si de rien n’était. Je veux qu’elle le fasse naturellement et non sous ma demande.
Et en pensant à cela, en imaginant son calvaire je caresse doucement sa main avec mon pouce. Je suis là, elle n’a plus rien à craindre, je l’ai retrouvé.
On marche un petit moment comme ça, encore ne silence mais ce n’est pas gênant. Voilà comment je sais que je ne pourrais jamais la haïr, pas besoin de se parler pour se comprendre, pour s’apprécier et apprécier le moment présent. Je ne supporte tellement pas ses personnes qui ne cessent de parler… Quoi que, il suffit d’hocher la tête et il ne pose pas de question… Oui un mal pour un bien. Je sens même l’empressement de Tara et je souris, me disant que j’avais réussi mon coup, elle n’a pas peur, elle a hâte. Elle me regarde, et lorsque je fais de même on rigole bêtement comme pour se moquer de l’autre alors qu’en fait, on s’est fait prendre la main dans le sac.
- J’ai décidé que je ne vais plus être chatouilleuse, à partir de maintenant. Ainsi tu n’auras plus aucun moyen de pression sur moi et je gagnerai à tous les coups.
Je lâche un rire, mais pas ceux qui vexe, pour montrer que je trouve cela amusant tout simplement. Elle semble tellement sûre d’elle alors que je sais qu’elle est chatouilleuse, et ça, ça ne se supprime pas du jour au lendemain, malgré toute la volonté du monde…
- Très bien, mais… je m’approche d’elle, murmurant doucement à son oreille, je trouverais d’autre moyens de pressions…
Puis je me recule, ne la lâchant pas des yeux et souriant malicieusement.
On tourne une dernière fois, et voilà Skyline Square.
Je souris comme si je savais ce qu’elle allait voir mais c’est faux, je découvre en même temps qu’elle.
Lumière.
C’est partout, éclairant la rue si bien qu’on se demande s’il fait vraiment nuit. Mais lorsqu’on regarde le ciel sombre, on ne doute plus. Au final, ce sont des milliers de nouvelles étoiles qui me sont offertes, des paillettes qui brillent sans cesse sur ce fond nocturne.
Je regarde la scène avec… Et bien on peut le dire, des étoiles plein les yeux. Je n’ai jamais vu rien de tel. Comme quoi l’Homme est finalement capable de chose magnifique. Tout brille, tout est beauté, tout est lumière tout simplement.
- Oh. Que font tous ces gens ? Pourquoi… que se passe t-il ici ?
Je lui souris doucement, passant en un réflexe ma main dans ses cheveux.
- C’est personne sont comme toi et moi, il admire la beauté. Ils appellent cela les lumières de Noël. Apparemment pendant cette période de fête, il illumine les rues, rendent tout plus féerique et je m’en serais voulu si tu avais raté cela.
Et puis, avouons-le je ne voulais pas rater cela aussi, car c’est trop beau pour être ignoré. Et alors qu’on marche doucement, j’ai tout simplement l’impression de marcher sous une pluie d’étoiles. Cela l’éclaire d’une lumière magnifique qui ne la rend que plus belle et je souris alors qu’elle a l’air aussi émerveillé que moi.
Et puis alors que j’ai encore la tête en l’air je la sens se rapprocher plus de moi, comme si elle avait peur. Mon regard se pose directement sur elle et je suis son regard pour voir le stand qui n’est pas sans rappeler les gravures de Noël que j’ai pu voir dans les magazines ou encore livres.
- Est-ce que… Est-ce qu’on y va ?
Je regarde le stand sans trop savoir quoi faire, je ne saurais même pas dire exactement à quoi cela correspond, on a l’air bien tous les deux, mais je m’en moque, je sais qu’elle ne se moquera pas de moi, jamais.
- Nous ne sommes pas obligés… de… les trucs d’amoureux…
Je la regarde de nouveau alors que je ne comprends pas ce qu’elle demande. Je peux voir qu’elle semble gênée, elle a du mal à parler et ne veux pas, apparemment, s’emberlifiquoter d’avantage, mais je ne saurais absolument pas dire pourquoi.
- Le truc d’amoureux, je répète perplexe. De quoi parles-tu ?
Ba voilà, certaines se serait certainement moqué de moi, mais avec elle, en lui avouant mon ignorance, je lui prouve que j’ai confiance en son jugement.
- Je suis contente que tu m’aies proposé de sortir, ce soir, et que tu m’aies emmenée ici. C’est très beau, n’est-ce pas ?
Je souris en ne la quittant pas des yeux. Elle regarde de nouveaux les lumières de Noël, et moi je me noie dans les étoiles de ses yeux. Elle est tellement belle et adorable dans ce genre de moment que je peux facilement sentir que mon cœur à de léger raté.
- C’est magnifique, je murmure alors que je ne l’ai pas lâché des yeux.
Oui je ne parle pas seulement de l’endroit, mais de la personne qui m’accompagne aussi car c’est ainsi, si je ramène des filles à la maison c’est pour ne pas être seul, alors qu’au final j’ai la meilleure des colocataires. Que je suis stupide…
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Dernière édition par Jim Hawkins le Mar 1 Jan - 22:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyDim 30 Déc - 17:58

La parole, Ronsard, est la seule magie, car toujours la parole est maîtresse du coeur
Pierre de Ronsard

Elle n’avait pas vécu que des choses affligeantes, à l’époque où elle était à la rue. La plupart du temps, elle n’était pas même triste de sa situation, puisqu’elle ne connaissait rien d’autre. Ce qui la hantait, c’était l’idée de Jim tombant des nuages et voué à s’écraser quelque part, là où elle ne pourrait pas lui venir en aide. Elle-même s’était échouée quelque part, dans une marée d’éclats de verre en fracas. Les personnes qu’elle avait rencontrées ne lui semblaient ni bonnes ni mauvaises. Elles se contentaient de survivre, et pendant un temps, elle les avait imitées. Le problème de la rue, c’est qu’il s’agissait du monde du silence. Elle n’avait réellement prononcé qu’une vingtaine de mots en plusieurs mois, car quelque chose l’oppressait et l’empêchait de parler. Jusqu’à ce qu’elle retrouve Jim, ou plutôt qu’il la retrouve. Si elle se montrait tellement exubérante et pétillante aujourd’hui, c’était comme pour rattraper les mots perdus qu’elle n’avait pas su articuler jadis. Et puis, c’était aussi parce qu’elle se sentait redevable et qu’il fallait qu’elle rende l’existence de Jim plus légère, parce qu’elle se sentait honteusement coupable de leur situation actuelle. Elle était intimement convaincue que c’était de sa faute s’ils s’étaient retrouvés dans ce monde nouveau où Jim ne pouvait plus voler ni vivre en aventurier. Parce qu’elle n’avait pas pu l’empêcher de tomber. Elle fit un signe de la tête lorsque Jim murmura les derniers vers de son poème préféré. Elle ne voulait plus rien dire à ce sujet pour qu’il ne soit pas frappé de mélancolie. Elle ne se sentait pas comme sa colocataire, ni comme une humaine à part entière. Quelque part, elle était et serait toujours le polymorphe malicieux qui suivait Jim partout et s’employait à le faire rire. Même si un jour il décidait de ne plus l’aimer, il faudrait qu’il l’abandonne volontairement dans une forêt pour qu’elle cesse de le suivre et d’agir comme un super doudou consolateur à son égard. Ainsi décida-t-elle d’entamer la conversation sur un ton rieur, alors qu’ils avançaient en direction de la grande rue de Skyline Square.
« Très bien, lança-t-il après qu’elle a déclaré qu’elle ne serait plus chatouilleuse à compté de ce jour, mais… »
Il se rapprocha d’elle de sorte à parler tout près de son oreille. Des frissons partirent de sa nuque et descendirent le long de son dos alors qu’il souffla quelques mots.
« Je trouverai d’autres moyens de pression… »
Elle se mit à rire face à cette déclaration menaçante, et plongea son regard dans le sien, arborant un petit air de défi.
« Je n’ai pas peur de toi, tu sais ? C’est toi qui devrais trembler, plutôt ! »
Malgré ses efforts, elle fut incapable de se donner une mine menaçante, et elle se remit à rire, par autodérision cette fois. De toute manière, elle était trop joyeuse pour pouvoir jouer la méchante. Alors, elle reprit sa marche guillerette, et, bientôt, ils entrèrent dans la rue principale du quartier. Après avoir regardé autour d’eux, Tara regarda plus précisément les personnes qui les entouraient. C’est dans leurs yeux que les lumières étaient les plus brillantes. Qu’est-ce que c’était ? Quelque chose les animait tous de la même manière. Ils n’avaient rien en commun si ce n’est cet exact sourire qui se réfléchissait sur les visages. Elle demanda son avis à Jim, et celui-ci lui expliqua qu’il s’agissait des « lumières de Noël ». Une idée la saisit, et elle ne sut pas quoi en penser. On ne fait pas un sapin de Noël pour que ce soit joli dans les salons. Ces personnes ne viennent pas voir les lumières parce qu’ils manquent d’ampoules chez eux. C’était plutôt une manière de repousser la solitude par-delà les frontières du cœur, c’était se dresser tous ensemble dans le froid enneigé et déclarer que l’hiver aussi a sa chaleur. Et la branche de gui prenait tout son sens, semblait-il. Pour être ensemble.
« Le truc d’amoureux. De quoi parles-tu ? »
La voix de Jim la sortit de ses pensées comme on s’extirpe d’un rêve. Il avait passé sa main dans ses cheveux, doucement, comme il le faisait souvent, avec ce geste spontané de protection qui donnait à Tara l’impression d’avoir un abri. Elle lui sourit d’une drôle de manière et puis s’éloigna à grands pas en direction d’un monsieur qui décorait les stands avec des branches de gui dorées. Elle revint en sautillant auprès de Jim, après que ledit monsieur lui en ait donnée une petite. Elle la montra à Jim en la secouant sous son nez, et puis la cacha dans son dos en prenant un air mystérieux et fier d’elle.
« C’est surtout un truc d’humains bizarres, en fait. Si tu es sage, je te montrerai comment on s’en sert, un peu plus tard… »
En même temps qu’elle disait cela, son cœur s’employa à jouer dans sa poitrine un charmant air de tamtam qu’elle ne lui avait encore jamais entendu. Elle ne prêta pas attention au fait que le rouge lui était monté au joues, et se contenta de reprendre la main de Jim dans la sienne. Elle lui demanda ce qu’il pensait de ce décors de féérie, et, pour la deuxième fois de la soirée, il déclara que c’était magnifique. Mais cette fois il y avait quelque chose de différent. Qu’est-ce que c’était ? Quelque chose les animait tous les deux de la même manière, mais elle aurait été incapable de dire quoi. Et puis elle sentit son regard accroché à elle. Elle inclina la tête et l’observa à son tour. Il avait l’air heureux et sérieux à la fois. Elle ne lui avait jamais vraiment vu ce regard.
« Il faut me le dire si j’ai quelque chose sur le visage, ce ne serait pas gentil de me laisser avec… »
Elle se tourna vers une vitrine pour voir si elle n’avait pas de chocolat autour de la bouche ou quelque chose comme cela. Il y avait toujours une demi-seconde où elle s’attendait à ce que son reflet lui montre son apparence de polymorphe. Mais finalement, cette fille blonde n’était pas trop mal. Elle avait des yeux un peu démesurés et une peau trop blanche (pourquoi les humains n’était-ils par rose fluo, comme tout le monde, enfin ?), mais Tara estimait qu’elle pouvait se satisfaire assez bien de cette étrange et dernière métamorphose, après tout. Elle se tourna de nouveau vers Jim et imita son petit air bizarre.
« Toi tu as quelque chose sur le nez, ne bouge pas… »
Elle s’approcha de lui et se mit sur la pointe des pieds pour poser un bisou sur le bout de son nez.
« Oh, voilà, c’est parti ! »
Elle émit un petit rire qui monta à ses yeux et puis décida vaillamment qu’il était temps de remonter cette grande rue toute scintillante. Ils marchèrent le long du trottoir, lentement, et Tara regardait partout, comme elle voulait tout voir à la fois. Elle apprécia particulièrement les lutins automates qui s’animaient dans les vitrines sous les yeux ébahis des enfants, et les guirlandes rouge et or qui clignotaient gaiement dans les arbres.
« Je voudrais que ce soit tous les soirs comme cela. »
Or, cette fois, elle n’eut pas besoin d’imiter l’expression qu’elle avait vue sur le visage de Jim quelques minutes auparavant. Parce qu’elle ne parlait pas que des lumières enchanteresses de la rue. Elle songeait surtout à leur promenade, au fait qu’ils se tenaient la main et partageaient le même sourire face aux décorations nocturnes. C’était bien autre chose que de lire dans sa chambre pendant que Jim s’employait à une toute autre activité dans la sienne, en compagnie d’elle ne savait quelle bécasse. Mais elle ne voulait pas entrer dans ce genre de considération ce soir, parce que l’instant était trop beau pour qu’elle veuille faire des reproches à Jim. D’ailleurs, elle serait bien ingrate de lui en faire. Après tout, elle était à lui et non l’inverse. C’est comme cela que les choses fonctionnent, n’est-ce pas ? John Silver l’avait donnée à lui, avant de… oh, ne pas songer à son vieil ami, non, surtout pas ! Quoiqu’il en soit, ce soir, elle se demanda si, pour une fois, elle ne pourrait pas se laisser aller à imaginer qu’ils étaient tous deux seuls au monde, et que rien d’autre que sa main dans la sienne n’avait de sens. C’était magique.

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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyMar 1 Jan - 22:38

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


J’aime à me faire pardonner, à croire que cette période et celle des cadeaux, mais aussi des pardons.
Ô je sais que Tara ne veux pas que je m’excuse, ou que je m’apitoie sur mon sort, mais c’est ainsi. Je m’excuse dès que je le peux, la chouchoutant un peu plus, lui offrant des câlins, des bisous, des soirées justes entre nous. Je l’autorise à dormir avec moi pour qu’elle n’ait pas peur, la serrant dans mes bras comme le plus grand des trésors, mon trésor. Mais pourtant je me sens coupable de l’avoir perdu aussi facilement, et le pire, de l’avoir retrouvé aussi difficilement. Comment j’ai pu la laisser ainsi, comment ai-je pu me convaincre aussi rapidement du fait qu’elle était encore sur notre planète, à me chercher aussi… Mais non c’était bien pire que cela, elle était là, seule, à errer dans ses rues si sombre et obscur, à côtoyer des personnes si étroites d’esprit en ces années-là… Je sais qu’elle est une battante, mais je me souviens avoir retrouvé un petit bout de femme effrayé par ce nouveau monde et parlant si peu. Elle s’est vite rattraper et ce n’est pas pour me déplaire. On a jamais pu vraiment communiquer ensemble jusque-là, je veux dire avec des mots, mais nous arrivions pourtant si bien à ce comprendre. Je me souviens encore de nos soirées où je parlais, on pourrait presque croire que je parlais seul mais ce n’était pas le cas, je parlais à Morphy, et elle m’écoutait patiemment. Elle ne faisait rien, sauf pour me faire rire ou encore approuver, ou désapprouver car même si elle était toute petite et polymorphe, elle avait déjà son petit caractère.
Cela fut tellement étrange lorsque je me suis retrouvé ici seul, plus personne pour m’écouter, pour me faire rire ou me faire sentir tout simplement aimer… J’ai l’impression d’être tellement égoïste en pensant cela, mais c’est la vérité, j’avais besoin d’elle, elle avait besoin de moi et je n’ai pas su la protéger, maintenant je me rattrape du mieux que je peux. Je ne sais pas ce qu’il y a dans sa tête, je sais que parfois elle se sent coupable et cela me rend tout simplement malade. Ce n’est aucunement sa faute si nous sommes ici, et même si cela avait été le cas, qu’importe puisqu’on est ensemble. Oui, je me plains souvent de ce nouveau monde, je me moque de leurs technologies, je suis mélancolique mais ça je crois que c’est de nature… Bref, elle n’a rien à se reprocher, rien du tout si ce n’est d’être collante avec moi, et moi, je ne me plains pas de cela car c’est tout elle, et moi je la veux telle qu’elle est, ni plus, ni moins.

Dehors, nous sommes proche l’un de l’autre, se serrant la main, prouvant une fois de plus que nous sommes là l’un pour l’autre et que rien, pas même un foutu sort, ne pourra nous séparer. Et je ne peux m’empêcher de rire ainsi que de la taquiner lorsqu’elle dit qu’elle oserait ne plus être chatouilleuse. Je ne peux m’en empêcher, je compte lui prouver que cela ne risque pas d’être de la tarte, jouant avec elle, m’approchant et murmurant à son oreille que de toute façon je trouverais bien d’autre moyen. Et je souris alors que je la sens frissonner légèrement, me disant que rien qu’en cela, j’ai un moyen de pression.
Entendre son rire argentin fait battre mon cœur plus vite, sait-elle que rien qu’avec cela, elle aussi à un moyen de pression sur moi ? Non je ne pense pas, et c’est beaucoup mieux ainsi.
- Je n’ai pas peur de toi, tu sais ? C’est toi qui devrais trembler, plutôt !
Je souris grandement, oui je peux trembler, mais je ne lui montrerais jamais car je dois la protéger avant tout. Oui je sais qu’elle parle pour jouer, mais je pense aussi de façon plus sérieuse. Je ne tremblerais pas, jamais en face d’elle et ce n’est pas par machisme, mais simplement que je dois me montrer fort pour elle.
Pfff, mais ce n’est pas lorsqu’elle rigole encore que je peux faire quoi que ce soit… Bon sang !
Et puis nous nous retrouvons sous cette pluie d’étoile artificielle. C’est tellement beau que j’en deviendrais presque de nouveau mélancolique, mais non je dois vite me ressaisir. Mais rien que de la voir aussi pétillante auprès de moi me fait passer cette nouvelle envie, c’est la nouveauté aujourd’hui, une nouvelle découverte que je pourrais raconter dans mon journal et que je pourrais raconter à tous si un jour on revient.
Mais soudain elle pique ma curiosité à vif… Le truc d’amoureux ? Bon sang, je sais que sa notion d’amoureux est faussée mais qu’est-ce que c’est que cela ? Ou a-t-elle entendu parler de cela ? Je m’étais empêcher de caresser doucement ses cheveux, peut-être inconsciemment une arme que j’utilise afin d’avoir la réponse à ma question. Elle me sourit et… Me plante là. Je reste ainsi, sur place totalement incapable de bouger. Je ne la lâche pas des yeux, de plus en plus curieux alors qu’elle revient vite avec une branche de je ne sais qu’elle plante. Ce n’est pas un sapin, mais c’est vert. Ce n’est pas une rose et pourtant cela à l’air de piquer, je ne comprends rien. Je la regarde totalement perdu alors qu’elle revient à ma hauteur.
- C’est surtout un truc d’humains bizarres, en fait. Si tu es sage, je te montrerai comment on s’en sert, un peu plus tard…
Je penche la tête ne la lâchant pas des yeux… Bon sang, elle sait utiliser la carte du mystère quand elle le veut.
- Je suppose que je n’ai pas le choix… J’attendrais donc…
Je ne veux pas me battre avec elle, je lui laisse le choix de me montrer ou non… Enfin je lui laisse surtout le choix et c’est principalement parce qu’elle me laisse entrapercevoir la réponse à ce « truc d’amoureux » que je veux bien lui laisser un peu de temps… Je remarque quand même le rouge sur ses yeux et je ne cesse de me demander ce que cela peut être…
Elle reprend ma main, et je range ce détail dans un coin de ma tête, mais je lui ressortirais ça c’est sûre, elle ne s’en sortira pas comme ça.
- Il faut me le dire si j’ai quelque chose sur le visage, ce ne serait pas gentil de me laisser avec…
Je souris, il est vrai que je la dévisage mais s’est-elle rendu compte que c’est d’elle aussi que je parlais lorsque j’ai employé le mot magnifique… Je ne crois pas.
Je pose passe doucement mon doigt sur son nez en souriant, fronçant le mien doucement.
- Tu as un nez et c’est assez perturbant avoue.
Oui elle n’a jamais eu de nez avant, ô je suis sûre qu’elle se moque de cela, mais je tente de m’en sortir comme je le peux.
Elle se dirige vers une vitrine de chocolat et j’éclate de rire. Evidemment, on ne pouvait passer à côté de cela voyons.
- Toi, tu as quelque chose sur le nez, ne bouge pas… elle m’embrasse le nez et je rigole bêtement. Oh, voilà, c’est parti !
Je plonge mon regard dans le sien.
- Que ferais-je sans toi Tara dis donc ! Attend moi ici deux minutes.
C’est à mon tour de partir. Je rentre dans la boutique de chocolat et prend un petit assortiment de chocolat ainsi que de macarons. Je ressors tout sourire, lui tendant, prenant un macaron au passage et le mangeant.
- Bon sang ! Je crois que les pâtisseries de ce monde sont les meilleures découvertes que l’on ait pu faire !!!
On reprend notre marche sous le ciel plus qu’étoilé, flânant tranquillement au grès de nos pensées ainsi que parole. J’adore la voir ainsi, savourant tout alors que les autres femmes semble si blasées. Elle a les yeux qui brillent, ne cesse de me pointer du doigt tel ou tel chose comme une enfant, appréciant la mécanique des lutins ou simplement les décorations magnifique. Je me demande pourquoi les magasins ne se donnent pas autant de mal toute l’année et qu’ils ne font cela qu’en période de fête.
- Je voudrais que ce soit tous les soirs comme cela.
Je souris serrant un peu plus sa main. Oui je sais que je peux me montrer parfois irresponsable, m’amusant plus qu’autre chose alors qu’elle ne fait je ne sais quoi dans sa chambre. Parfois je m’en veux d’agir ainsi, et puis je me fais avoir par je ne sais qu’elle nouvelle fille… Pfff au final je suis trop influençable.
Mais ce soir oui, je suis totalement à elle, elle peut faire ce qu’elle veut de moi car je suis décidé à lui consacrer toute la nuit.
- Je ne peux te promettre que ce sera tous les soirs ainsi, parce que, déjà, Noël n’est qu’une courte période et cela n’est qu’une fois par an… Pff je souris bêtement comme si je venais de dire une blague… Pathétique…
Je caresse de nouveau ses cheveux, me penchant pour murmurer à son oreille :
- Mais je vais essayer de tout faire pour que tu sois heureuse Tara.
J’embrasse sa joue doucement puis recule mon visage, plongeant mon regard dans le sien. Oui je veux qu’elle soit heureuse, cela est l’une de mes plus grandes priorités. Ce que je veux par-dessus tout, c’est son bonheur, celui-là même passe avant le mien, ça c’est une certitude…
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyJeu 3 Jan - 17:26

Un baiser peut être une virgule, un point d’interrogation ou d’exclamation
Jeanne Bourgeois

Tout en marchant, elle faisait tourner la branche de gui entre ses doigts. Il s’en échappait des paillettes dorées qui scintillaient un instant dans l’air cristallisé de la nuit avant de s’évanouir entre ses bras affectueux. Certes, cela veut dire qu’elles tombaient seulement par terre un point c’est tout. Mais Tara avait une capacité fantaisiste et finalement poétique à transcender le réel et à voir de la magie là où quelqu’un de sérieux et de protocolaire répondrait « C’est simplement physique, je vais t’expliquer le mécanisme… ». Non, puisse-t-on ne jamais lui expliquer quoique ce soit et qu’elle continue de rêver. Qu’elle continue de penser que les paillettes sont les larmes de joie des étoiles tombées sur Terre. A propos de joie, ils s’arrêtèrent un instant près d’une vitrine d’un chocolatier. C’était une boutique à l’ancienne avec un comptoir en bois et des friandises de toutes sortes contenues dans des bonbonnes en verre. Elle devina qu’il devait y faire bon et que les embruns du chocolat devaient parfumer toute la pièce, et que le vendeur lui-même, en rentrant chez lui, devait sentir le chocolat. Jim s’approcha d’elle et posa son doigt sur son nez, ce qui lui fit ouvrir de grands yeux surpris.
« Tu as un nez, c’est assez perturbant avoue. »
Elle fut incapable de s’empêcher de rire, avant de secouer la tête en souriant et de poser sa main sur son nez, pour le cacher.
« Il ne faut pas se moquer de mon nez, c’est une partie troublante de mon visage… »
Et puis elle se remit à rire joyeusement et embrassa le nez de Jim, soi-disant pour lui enlever une tâche. Cela fit rire aussi le jeune homme. Comme elle aimait le faire rire ! Cela la reportait à des souvenirs heureux qui appartenaient à leur passé.
« Que ferais-je sans toi Tara dis donc ! Attends moi ici deux minutes. »
Il disait cela d’un ton taquin et légèrement ironique, comme il se doutait qu’il n’avait rien du tout sur le nez et que la jeune femme avait seulement usé d’un prétexte pour l’embrasser. Pourtant, elle sentait qu’il était plus sérieux que cela, au fond, et elle songea que c’était peut-être une façon détournée de lui dire qu’il était content d’être avec elle. Alors elle conserva elle aussi son air de plaisanter mais à l’intérieur elle sentait une chaleur de satisfaction réelle, comme une certitude qu’elle avait sa place auprès de lui. Mais Jim l’abandonna quelques instants et il entra dans la boutique. Elle aurait voulu l’accompagner, mais il était parti trop vite, et maintenant trop de pas le séparaient d’elle et elle n’osait plus bouger. Immédiatement elle se sentit désarmée, et même la gaieté de la rue lui parut hostile. Les vieux réflexes revenaient au galop, elle se colla dos à un mur car elle craignait toujours que quelqu’un arrive par derrière et s’empare d’elle. Elle essaya de garder un visage relativement normal, car Jim ne devait pas voir qu’elle avait peur de rester ne serait-ce que trois minutes toute seule dans la rue. Enfin il réapparut et elle crut qu’elle n’avait pas du tout respiré jusqu’à ce qu’il soit de nouveau auprès d’elle. Il lui mit une boîte devant les yeux, et elle dut attendre quelques secondes que son cœur se calme pour analyser son contenu. La vue des gourmandises chocolatées la consola, et elle retrouva son sourire assez naturellement en regardant Jim croquer dans un macaron.
« Bon sang ! Je crois que les pâtisseries de ce monde sont les meilleures découvertes que l’on ait pu faire ! »
Elle adorait quand il était ainsi, quand il ne pouvait pas s’empêcher de s’exclamer lorsque quelque chose lui plaisait et qu’il ne gardait pas son enthousiasme pour lui, qu’il le partageait avec elle. Elle le remercia de son excellente idée d’achat avant de se servir en piochant un peu au hasard dans la boîte. L’heureux gagnant fut un chocolat en forme d’étoile dont l’intérieur était rempli de caramel. Elle en croqua la moitié et acquiesça.
« Oh oui c’est très bon ! Je pourrais me nourrir seulement de chocolat, avoua-t-elle en souriant. Goûte celui-ci, il est délicieux. »
Elle lui mit dans la bouche l’autre moitié du chocolat au caramel et puis ils reprirent leur marche et leur découverte des étoiles humaines. Elle avait oublié sa frayeur passagère, n’ayant plus peur de la rue tant qu’elle n’y était pas seule. Même pour aller travailler elle ne pouvait pas encore se résoudre à faire le chemin à pied en solitaire jusqu’au salon de cosmétique. Parfois, c’était Jim qui la déposait en voiture, et d’autres fois, une de ses collègues de travail passait la chercher et elles en profitaient pour boire un café ensemble. Personne ne soupçonnait qu’elle avait si peur de la rue, peur de retomber dans l’effroi et le silence. Elle avait surtout peur que Jim la perde et l’oublie, ou l’abandonne ici volontairement, parce qu’il lui faudrait alors recommencer à survivre. Quand elle confia à Jim le fait qu’elle voudrait que les choses soient tous les soirs comme maintenant, il fit d’abord mine de ne pas comprendre, répondant que la période des fêtes étaient de courte durée. Elle hocha la tête et regarda par terre, n’osant pas lui dire qu’elle parlait plutôt du fait qu’ils mangeaient des chocolats tous les deux en se tenant la main. Alors il se pencha vers elle, laissant une caresse sur ses cheveux et un frisson sur son cou.
« Mais je vais essayer de tout faire pour que tu sois heureuse Tara. »
Elle tourna la tête vers lui et le regarda très sérieusement.
« Mais je suis heureuse ! Je n’ai besoin de rien d’autre que… toi… et je… »
Elle fut coupée dans son début explication parce que quelque chose derrière Jim attira son attention. C’était un couple (enfin des amoureux), une fille et un garçon, qui s’embrassaient à la lumière d’une guirlande lumineuse. Tara les trouva beaux. Heureux. Alors elle reporta son attention sur Jim.
« Viens avec moi. », dit-elle doucement.
Elle lui tint la main et l’entraîna à sa suite un peu en-dehors du passage, au coin d’une rue, pour qu’ils ne soient pas au milieu de la foule mais que les lumières rouge et or les éclairent toujours. Elle se sentait frémissante et enthousiaste, pleine d’appréhension et bouleversée, mais elle savait qu’il fallait faire quelque chose, maintenant, parce qu’après la période de fête, peut-être qu’elle n’oserait plus jamais se lancer. Elle monta sur une petite marche, pour être presque aussi grande que Jim, et lui adressa un sourire de mystère et de joie profonde.
« Tu vois, quand tu m’embrasses comme cela… »
Elle s’approcha de lui, posant une main sur son torse, et l’embrassa tout doucement au coin des lèvres, de la même manière que Jim le faisait parfois, lorsqu’il était d’humeur spécialement câline ou qu’elle lui avait dit quelque chose de vraiment très mignon. Elle se redressa ensuite en souriant, et reprit son explication :
« Quand tu m’embrasses comme cela, c’est comme… comme un chocolat en papillote ! C’est très amusant de l’ouvrir et de jouer avec le papier brillant qui l’entoure, et puis le papier a l’odeur du chocolat et c’est vraiment délicieux… mais… à moins que tu ne croques le chocolat lui-même, le papier ne peut pas en avoir le goût… tu comprends ? »
Elle n’était pas sûre d’avoir choisi l’exemple le plus probant, mais elle supposa que Jim voyait à peu près où elle voulait en venir. Elle leva au-dessus de leurs têtes la branche de gui qu’elle tenait toujours à la main, et regarda Jim dans les yeux, toujours souriante, mais comme soudainement intimidée.
« Ceci est une branche de gui magique. Elle est là pour t’inciter à manger du chocolat. »
Oh, son cœur palpitait si fort dans sa poitrine, à présent, qu’elle était persuadée que Jim pouvait l’entendre. L’émotion lui fit monter le rouge aux joues et elle s’en voulut de ne pas être assez sûre d’elle, de ne pas connaître très bien les coutumes humaines. Mais elle songea qu’elle n’aurait pas supporté d’avoir laissé s’échapper l’occasion, que les regrets l’auraient dévorée, et que, maintenant, de toute manière, elle ne pouvait pas reculer. Alors elle attendit la réponse de Jim sans bouger, alors que quelques paillettes tombaient de la branche de gui et venaient scintiller sur leurs visages.


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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyJeu 3 Jan - 23:08

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


Il est vrai que parfois il faut garder une part de mystère, cela rend les choses plus excitantes… Mais je dois avouer ne pas être super connu pour ma patience. Je veux tout savoir et je sais qu’une seule vie ne suffira même pas à tout connaitre. Cela me désole de me dire que je vais rater tant de chose, je sais que j’en rate déjà beaucoup. Je pense par exemple au fait que je ne vis pas tout ce que peux vivre ma Tara, j’aimerais parfois être toujours là pour elle, et je lui pose souvent des questions d’ailleurs sur ce qu’elle a fait de sa journée, sur son travail. J’aime beaucoup l’entendre parler, maintenant qu’elle peut me répondre, surtout lorsqu’elle me dit sa façon de penser. Certains pourraient se moquer, moi je trouve ça fabuleux de la voir ainsi, rêveuse et avec une grande imagination. Lorsque je l’entends, je sais que je ne dois pas faire semblant, bien sûre elle connait mon passé, nous avons vécu tant de chose ensemble, mais ce n’est même pas cela qui nous rapproche tant, c’est la passion et notre regard finalement naïf sur les choses. C’est sûrement pour cela que l’Homme de ce monde semble si triste et terne… Ils n’ont presque plus aucune imagination, ou alors ils sont tellement peu nombreux que cela en devient effrayant.
Mais voilà, en cette soirée, nous voulons tout simplement rêver. Même en voyant cette belle boutique de chocolat je peux voir les étoiles dans ses yeux, plus brillante que les guirlandes ou les étoiles elles-mêmes.
Je la taquine sur sa nouvelle morphologie, mais j’en oublie que parfois elle me prend un peu trop au sérieux. Enfin je suis sûr que mon sourire doit lui montrer que je ne me moque pas, loin de là. Elle est humaine et je la trouve très belle ainsi, mais oui cela doit être bien perturbant pour elle. Je dois avouer que je me pose souvent la question sans trop oser lui demander ce qu’elle pense de ce changement de situation. J’ai toujours peur de la faire pleurer, ou sombrer dans une grande déprime, plus grande que la mienne. Moi après tout j’ai perdu des biens matériels. Elle a perdu en quelque sorte une part de son identité, être polymorphe c’était tout pour elle. Maintenant elle est coincée dans un corps charnel, ne pouvant le modifier si ce n’est les vêtements, les coiffures etc… Oui j’ai toujours peur qu’elle perde sa bonne humeur ne serait que quelques minutes. Oui je ne supporte pas de voir son regard effrayé, son sourire se faner ou encore lorsqu’elle évite mon regard pour ne pas trop me blesser.
Mais la voir sourire ainsi en cachant son nez malicieusement me plait, non je ne l’ai pas vexé et c’est tant mieux.
- Il ne faut pas se moquer de mon nez, c’est une partie troublante de mon visage…
Son rire envahit l’espace ambiant et je ne peux que me joindre à elle.
- Une partie peut être troublante, mais très mignonne sur ton petit visage.
Et puis elle embrasse mon nez. Ô je suis presque sûr que je n’avais pas de poussière mais qu’importe, je suis trop bien pour dire quoi que ce soit, si ce n’est de profiter grandement.
Mais moi aussi je veux lui faire plaisir à ma manière si bien que je l’abandonne deux petites minutes afin d’acheter un assortiment de chocolats et macarons.
Lorsque je ressors, je remarque sa posture, de la défense sans nul doute, mais contre quoi ? A-t-elle vu quelque chose qui ne lui plait pas ? Une personne peut-être ? Je regarde furtivement autour de nous, prêt à protéger mon trésor contre quiconque ose lui faire peur, ou lui faire du mal. Mais rien ne semble la menacer alors je la regarde sans comprendre, car même si elle me sourit, elle ne peut me mentir la dessus. Je sais ce que c’est de vouloir se faire tout petit, disparaitre à tout prix, se recroqueviller et prier pour que cela marche.
Pour détendre l’atmosphère, alors que je croque un macaron, je ne peux m’empêcher de m’exclamer. Dire que je ne cesse de me plaindre parce nous n’avons pas la technologie, mais à mon époque nous n’avons pas non plus les pâtisseries et autre viennoiseries… Mince si on revient un jour je me demande comment je vais pouvoir me passer de ce si fin plaisir.
Je remarque que son regard s’illumine alors qu’elle pioche un chocolat.
- Oh oui, c’est très bon ! Je pourrais me nourrir seulement de chocolat.
Je rigole doucement avant de répondre :
- Il faut faire attention, trop de chocolat ne permet pas de se délecter de se met si rare à nos papilles.
- Goûte celui-ci, il est délicieux.
J’ouvre la bouche puis croque le chocolat. Le caramel envahit ma bouche et je ferme les yeux, ne pouvant m’empêcher d’approuver avec un "mmmh" appréciateur.
Nous reprenons notre marche tranquillement alors qu’elle m’avoue avoir peur que je la perde. Franchement, qui peux lui mettre de telles idées dans la tête, comment peut-elle seulement croire que je l’abandonnerais de nouveau, alors que je l’ai retrouvé après tant de mois dans ce monde.
Je ne peux que m’approcher d’elle, lui disant le plus fermement possible que je ferais tout pour la rendre heureuse. Cela sonne presque comme une promesse à mes oreilles, et je me demande si elle s’en rend compte. Oui c’est une promesse, et au final, je ne pensais pas qu’un jour je devrais la faire car cela va de soi pour moi.
- Mais je suis heureuse ! Je n’ai besoin de rien d’autre que… toi… et je…
Je la regarde alors qu’elle semble si distraite, attendant de savoir ce qu’elle veut dire en plus, mais rien ne lui vient. Je remarque même son regard fuyard, mais je ne veux pas la lâcher d’une seule seconde.
- Viens avec moi.
Encore un regard d’incompréhension mais je me laisse faire, la suivant docilement. Je lui souris lorsqu’elle monte sur le rebord d’une petite marche, lui permettant ainsi d’être presque à ma hauteur… Presque…
Mon regard dans le sien je me demande, comme toujours, ce qu’il peut bien se passer dans sa tête, et je crois que je ne comprendrais jamais au final…
- Tu vois, quand tu m’embrasses comme cela…
Alors qu’elle pose sa main sur mon torse et qu’elle dépose un baiser sur la commissure de mes lèvres, je ferme les yeux, frissonnant à son contact. Ma main vient se poser sur la sienne ne lui permettant ainsi aucune échappatoire. C’est tellement étrange de la voir agir ainsi alors que c’est moi qui suis d’habitude ainsi.
- Quand tu m’embrasses comme cela, c’est comme… comme un chocolat en papillote ! C’est très amusant de l’ouvrir et de jouer avec le papier brillant qui l’entoure, et puis le papier a l’odeur du chocolat et c’est vraiment délicieux… mais… à moins que tu ne croques le chocolat lui-même, le papier ne peut pas en avoir le goût… tu comprends ?
Plus elle parle, plus j’ouvre les yeux doucement afin de replonger dans son regard, tentant de comprendre ce qu’elle dit. Elle utilise des métaphores lui ressemblant tellement c’est très étrange.
Elle ressortit la fameuse branche de gui qu’elle met au-dessus de nos têtes, je jette un léger coup d’œil… Bon sang, je ne comprends toujours pas ce que cela veut dire…
- Ceci est une branche de gui magique. Elle est là pour t’inciter à manger du chocolat.
Mon regard descend de nouveau sur son visage que je vois rougir.
La commissure des lèvres est donc le papier de chocolat, alors le chocolat est…
Ma respiration s’emballe alors que je me sens moi-même rougir… Bon sang c’est elle qui fait le premier pas, et quel pas.
J’ouvre la bouche mais aucun son n’en sors, je suis comme tétanisé alors que je sens la branche de gui au-dessus de nos têtes. Les paillettes tombent doucement, apportant sa poussières d’étoiles à ce moment si étrange, et en même temps si parfait à la fois. C’est donc cela le "truc d’amoureux", lorsque des personnes se retrouvent sous le gui elle s’embrasse.
Il ne se passe que quelque seconde alors que pour moi j’ai l’impression que cela fait des minutes, une éternité alors que je n’arrive pas à me concentrer.
Ma main caresse doucement la sienne alors que j’approche mon visage près du sien. Mon nez caresse doucement le sien alors que je ferme les yeux, soufflant doucement :
- Je crois comprendre…
Je m’approche encore d’elle et mes lèvres se posent sur les siennes tendrement. Puis je recule mon visage et repose les yeux sur elle, attendant sa réaction. C’est dingue, cela a duré que quelque seconde et pourtant je sens mon cœur battre plus vite, une douce chaleur envahit mon corps et mon souffle se fait un peu plus saccadé. Et bien, je ne pensais pas qu’une branche de gui pouvait provoquer autant de chose en moi… Bon ok ce n’est pas la branche de gui, mais ce qu’elle a entrainé… Oui, c’est fou ce que cette simple branche, plus une tradition humaine étrange, peux provoquer.
fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyDim 6 Jan - 16:34

Un voyage de mille lieues commence toujours par un pas
Lao-Tseu

Humaine, elle se sentait en constant décalage avec son entourage et était certaine que des choses lui échappaient. Et puis tout était en excès : trop de sentiments, trop de choix, trop d’aléas. C’était insupportable d’être toujours la même personne et de ne pas pouvoir fuir sa propre apparence. Et puis les humains avaient une conscience, une morale, faisaient la distinction entre le bien et le mal. En tant que polymorphe, Morphy ignorait ces notions, pauvre créature unicellulaire n’éprouvant à la fois qu’un seul sentiment et prenant le parti de l’amoralité, comme n’importe quel animal. C’est la domestication qui donne l’illusion d’une morale vertueuse alors qu’elle se contente de faire redouter la punition. C’est cela : les humains sont des animaux domestiqués qui ne veulent surtout pas être pris en flagrant délit de mauvaise action. En somme, être polymorphe était plus simple. A tous les niveaux. Etrangement, depuis quelques temps, malgré cela, Tara se demandait ce qu’elle éprouverait si jamais le sortilège cessait de faire effet et que Jim et elle retournaient sur Mandragore avec leurs anciennes apparences. Elle serait de nouveau cette créature translucide capable de prendre n’importe quelle forme. Mais le seul sentiment qu’elle éprouverait serait le désespoir, elle en était sûre.
« Une partie peut-être troublante, mais très mignonne sur ton petit visage », déclara Jim à propos de son nez en souriant.
Voilà autre chose : Jim, depuis qu’elle était humaine, la traitait moins souvent de créature insupportable et plus souvent de « mignonne », par exemple, et ce n’était pas pour lui déplaire quoique cela la faisait souvent rougir. Elle ne pouvait rien lui cacher, elle avait un visage transparent où chacune de ses émotions défilait comme un film de son âme en haute définition. Aussi le jeune homme devina-t-il au premier coup d’œil que son amie avait eu peur d’être toute seule dans la rue, alors même qu’elle s’efforçait de lui sourire pour lui montrer que tout allait bien. Il regarda autour d’eux, visiblement prêt à la défendre contre n’importe quelle menace extérieure, et cette simple assurance de protection la soulagea et lui redonna du courage. Les voici repartis en mangeant des gâteaux. Elle en était à son troisième chocolat lorsqu’elle lui avoua qu’elle pourrait ne manger que cela pour le reste de son existence.
« Il faut faire attention, trop de chocolat ne permet pas de se délecter de ce met si rare à nos papilles. »
Elle le regarda en faisant la moue et se dépêcha de mettre dans sa bouche le chocolat qu’elle tenait à la main, de peur qu’il le lui prenne en jugeant qu’elle en avait assez mangé pour aujourd’hui.
« Depuis quand me sermonnez-vous avec de si raisonnables propos, monsieur ? demanda-t-elle d’un ton taquin. Tu te prends pour Jiminy Cricket, maintenant ? »
Elle se mit à rire et prit discrètement un macaron dans la boîte, en lui faisant les yeux doux pour qu’il ne la gronde pas. D’ailleurs elle avait rencontré assez récemment ledit Jiminy, le vrai, et c’était une des plus merveilleuses rencontres qu’elle avait faites depuis qu’elle était humaine, avec celle de Yoëv et Meeko bien sûr, ses deux plus fidèles camarades de jeu. Il a de drôles de manières, ce Jiminy, et il dit qu’elle est une fée (alors qu’elle lui a expliqué une dizaine de fois qu’elle était à l’origine un polymorphe, mais ce mot le fait rire et c’est comme s’il ne l’entendait pas, alors après tout peu importe), mais elle ne pourrait pas se passer de ses visites régulières et s’est mise à l’aimer affectueusement, tournant volontiers en dérision charmante ses leçons de morale et lui donnant le change en bisous sur le nez lorsqu’elle veut qu’il ne commente pas ses excès en tout genre. Elle avait remarqué que les bisous sont généralement une bonne manière de clore gentiment une conversation (c’est Yoëv qui lui avait appris cela) et elle ne se privait pas d’en user, surtout avec Jim, parce qu’en plus elle aimait spécialement l’embrasser et l’écouter se taire. C’est en souriant aux images de ses amis qu’elle finit son macaron au chocolat et prit la main de Jim dans la sienne pour l’entrainer un peu plus loin. Ils avaient tous raison. Vivre en tant qu’humains c’est parfois pénible, parce qu’il faut s’efforcer d’être juste et raisonnable, mais c’est aussi une belle aventure. Et après tout, qui mieux que Jim et elle s’y connaissait en périlleuses et captivantes aventures ? Alors… alors, cette branche de gui serait leur vaisseau et pour une fois c’était Tara la capitaine. Ou peut-être… Comme elle regarda la main de Jim se poser sur la sienne et qu’elle sentait son cœur battre sous ses doigts, elle songea que, peut-être, ils tenaient le gouvernail ensemble et venaient de lever l’ancre vers un rivage dont elle-même ignorait le nom. Elle maintint le cap, de toute manière incapable de bouger alors qu’elle le vit s’approcher d’elle. La vie sombra autour, ne ressemblant qu’à un océan de lumières chavirées, tandis qu’elle ne voyait que ses yeux, que sa bouche. Leurs nez de frôlèrent, il y avait quelque chose de caressant et de vivifiant dans le son de sa voix.
« Je crois comprendre… »
Ces mots soufflèrent sur les lèvres de la jeune femme un goût de nuage et d’immensité, que Jim vint recueillir et partager. Son cœur voguait à mille nœuds, elle n’y survivrait pas. Le jeune homme était souvent affectueux mais elle l’avait rarement connu aussi tendre. Elle se sentit faiblir, et ramena son bras le long de son corps, incapable de tenir la branche au-dessus de leurs têtes plus longtemps. Le monde causait un brouhaha inaudible qui mimait la rumeur des flots, ils étaient déjà si loin ! Mais Jim finit par se détacher d’elle et par la regarder dans les yeux, comme s’il attendait qu’elle parle. Elle battit des cils, se rappela les lumières, elle avait chaud et froid, elle était joyeuse et frémissante. Pendant un temps infini ou indéfini ils se regardèrent. Il ne voulait tout de même pas qu’elle trouve quelque chose à dire dans un moment pareil ? Oh, ne pouvait-il pas la garder enlacée et lui permettre de ne rien dire, pour une fois ? Ou alors, peut-être qu’il était d’usage de se remercier mutuellement, après un baiser ? Elle aurait aimé que quelqu’un lui enseigne ces choses avant aujourd’hui, pour qu’elle ne soit pas aussi surprise et pétrifiée en cet instant. Elle ferma les yeux, essayant de se rappeler le doux alizé qui avait bercé ce voyage, mais le baiser fugitif s’en était allé aux quatre vents et elle ne se souvenait déjà plus de sa saveur. Plongeant de nouveau son regard dans celui de Jim, elle descendit de la petite marche et se retrouva tout contre lui, les yeux levés vers les siens. Elle glissa la branche de gui dans la poche du manteau du jeune homme, car c’était à lui d’en faire ce qu’il voudrait à présent. Elle avait la sensation d’avoir été assez explicite et suffisamment courageuse pour ce soir, elle n’oserait plus le refaire jusqu’à ce qu’il vienne lui-même vers elle, à présent.
« J’espère que tu comprends. »
Elle dit cela simplement, d’une petite voix pleine d’espoirs, avant de retrouver son sourire malicieux, et de faire glisser sa main qui était toujours posée sur son torse, pour finalement s’éloigner de quelques pas. Elle le regarda quelques secondes, indécise. Elle ne savait pas si elle voulait continuer de marcher ou si elle voulait retourner se planter sur cette marche jusqu’à ce qu’il l’embrasse encore. Mais après tout elle n’allait pas le contraindre à quoique ce soit. Alors, elle sautilla pour retourner près de lui et regarder le contenu de leur boîte. Ils étaient arrivés presque au bout.
« Oh, dit-elle en sortant une des dernières friandise, un chocolat en papillote ! »
Les ailes du chocolat scintillantes de rouge crissèrent gaiement lorsqu’elle tira dessus pour défaire l’emballage. La coïncidence la fit rire, et elle tâcha de défroisser le papier entre ses doigts avant de sortir le chocolat de ce cocon.
« On partage, mon chou ? »
Elle lui souriait comme d’habitude, éternellement affectueuse et enthousiaste. C’était une façon de lui faire comprendre qu’elle serait toujours la même, et qu’il pouvait oublier en paix, s’il éprouvait des remords ou seulement le besoin de faire marche arrière. Humaine, c’est bien ce qu’elle était.

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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyDim 6 Jan - 21:34

Tara Ҩ Jim
« La vaste nuit allume ses étoiles »


La magie.
Moi qui pensais qu’elle n’existait pas en ce monde, je me trompe lourdement.
Au final, je découvre qu’il y a plusieurs sorte de magie, mais il y a un grand point commun, on ne comprend pas vraiment d’où ça vient, on sait seulement que ça en est voilà tout. Oui c’est assez simple de dire cela comme ça, mais qui saurait expliquer comment cela marche ? On ne sait pas, on a cela en nous. Tout le monde peut avoir de la magie… Et en ce monde, cela est tellement rare qu’on ne peut rater cette magie.
C’est étrange comment notre relation à évolué. Oui nous étions toujours ensemble lorsqu’elle a eu pour mission de veiller sur moi, je pense que le principal changement est qu’elle est moins souvent avec moi, si on n’oublie aussi qu’elle est devenue humaine. Je veux dire, lorsqu’elle était polymorphe, je n’avais pas une seconde à moi et je m’en plaignais souvent… Maintenant, je ne peux nier qu’elle me manque par exemple lorsque je travail, ou lorsque je dors seul ou avec une de ses filles écervelées…
Mais ça, j’ai trop peur de lui dire, macho on pourrait croire, je n’en sais rien moi-même, mais c’est ainsi. Je ne me vois vraiment pas lui dire qu’elle me manque parfois terriblement, j’ai peur qu’elle se sente responsable de je ne sais quoi. Elle se trompe lourdement, car si elle me manque parfois, je me souviens parfaitement du vide qu’il y a eu lorsque j’étais seul, lorsque je ne l’avais pas encore retrouvé. Bon sang, je ne m’en rendais pas totalement compte, bien sûre qu’elle me manquait, mais ce n’est que lorsque je l’ai totalement retrouvé que je me suis vraiment rendu compte du vide qu’elle avait laissé…
Bon sang, j’étais si seul et maintenant je pense que je ne pourrais me passer de sa présence.
Et c’est pour cela que je ne supporterais pas qu’on lui fasse du mal et que je ferais tout pour la défendre. La voir effrayé dans la rue me fait mal au cœur car je me dis que c’est ma faute, je ne l’ai pas assez cherché, j’aurais dû la trouver beaucoup plus tôt… Je me console en me disant que je l’ai tout de même retrouvé mais cela ne me console pas plus que cela. Je n’aime pas savoir qu’elle puisse avoir peur. Oui j’aurais dû me montrer plus vigilant, je ne pensais pas que ma courte absence la laisserais ainsi désemparé.
Je rigole en la voyant si joyeuse avec ses chocolat, et parle du fait que, plus c’est rare, meilleur c’est. Je souris à sa petite moue, je ne voulais pas la sermonner loin de là, je disais juste ce que j’avais en tête, et je la vois s’empresser de manger ce chocolat, comme si j’allais la priver de son plaisir, non mais je ne suis pas si cruel que cela, surtout envers ma précieuse Tara.
- Depuis quand me sermonnez-vous avec de si raisonnables propos monsieurs.
- Depuis quand me tutoyé vous jeune demoiselle ?
- Tu te prends pour Jiminy Cricket, maintenant ?
Mon sourire se fane en entendant ce nom. Jiminy Cricket, l’homme qui tourne de trop près de ma Tara… Oui j’utilise un peu trop la possession mais, je n’aime pas du tout le voir agir ainsi avec elle. Je ne supporte pas, avec son sourire et ses yeux qui brille en la voyant, le savoir si proche d’elle et.. Oui je suis jaloux, je l’admets ! Mais je l’admets à ma conscience là, ce n’est pas comme si des regards indiscret allait lire le fond de ma pensée…
Je la regarde rire doucement en mangeant un macaron et je me dis que ce serait stupide de faire retomber l’ambiance à cause de ma fierté et de ma trop grande jalousie… Et puis, lorsqu’elle me regarde comme ça franchement je ne peux pas lui dire non et cesser de lui sourire.
Elle me prend la main, monte sur une marche lui permettant d’être plus grande et c’est bon, l’incident est oublié et je souris comme un idiot.
Elle sort la branche de gui et commence, de façon métaphorique, à m’expliquer en quoi consiste alors cette tradition humaine, ce "truc d’amoureux".
Je la sens proche de moi, plongeant dans ses yeux, ou plutôt dans un océan de bleu. Je m’y noierais sans problème, et d’ailleurs, ceux-ci me laisse sans voix. Bon sang, elle ne se rend vraiment pas compte du pouvoir qu’elle a sur moi, surtout en cet instant. A moins que si, à moins qu’enfin elle comprend la place qu’elle a dans mon cœur, même si tout cela reste très flou pour moi encore.
Nos nez se frôlent doucement alors que j’approche mon visage. Un petit baiser esquimaux avant l’heure, mais ce n’est pas cela que j’ai en tête, non, je veux faire cette tradition humaine, on ne peut dire non lorsque la branche de gui est là… Ok je dis quelque chose de stupide ! On ne peut dire non lorsqu’elle nous regarde ainsi.
Alors je l’embrasse, tout simplement et cela me semble presque naturel.
Je sens mon cœur battre plus vite, la chaleur me monter au visage. J’aimerais l’embrasser plus longtemps, faire durer se plaisir si divin, continuer de sentir ses lèvres si douces et chaude contre les miennes. J’aimerais que ses secondes dure plus longtemps, mais c’est trop demandé, cela défile trop vite, si bien que j’ai l’impression que les secondes sont des micro secondes.
Mais j’ai peur de voir sa réaction, et si j’avais mal compris cette tradition humaine ? Et si je m’étais emballé ? Je veux voir comment elle réagit face à mon baiser, je veux lui laisser le temps de voir ce qu’elle en pense, peut-être va-t-elle vouloir m’embrasser à nouveau ? Mais non, on reste silencieux, se regardant encore et toujours et je ne sais pas si j’aime ça ou non. Après tout, le silence est parfois une bonne chose, mais lorsque je vois ses yeux doux, je me dis que non, je ne me suis pas trompé. Le silence devient alors une belle chose, pas besoin de mot en cet instant, juste un regard, porte de l’âme. J’espère qu’elle voit en moi en ce moment comme je vois en elle si souvent (du moins je crois.)
Le silence, encore et toujours lui mais en ce moment il apporte encore plus de magie en cet instant. Pourquoi vouloir toujours gâcher un moment en parlant. J’en connais tellement qui ne peuvent se passer de blablabla et c’est insupportable. De ce point de vue-là Tara et moi sommes sur la même longueur d’onde.
Je la sens proche de moi et j’aimerais la garder près de mon cœur ainsi, j’aimerais la tenir dans mes bras…
Moi qui crois savoir comment faire avec les femmes, en fait je n’y connais rien. Je m’y connais pour ce qui est de draguer les filles qui ne resteront qu’un soir dans mon cœur, ou encore pour le séduire mais dès qu’il s’agit de sentiment, je suis véritablement un minable. Je suis comme un enfant qui apprend ce qui est bien et ce qui est mal, comme un enfant qui commence à comprendre que oui, il aime les filles. Je la vois fermer les yeux, elle est magnifique, elle semble si apaiser, son visage et doux et cela me conforte dans ma décision.
Elle replonge son regard dans le mien, descendant et se retrouvant encore plus petite. Mon petit trésor.
Sa main glisse dans ma poche et je baisse à peine le regard pour voir la branche de gui dépasser de celle-ci. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’attend-t-elle de moi ? Est-ce qu’elle attend quelque chose de moi à la base ?
- J’espère que tu comprends.
Sa petite voix est fluette et je me rends compte qu’elle attend plus, mais moi je reste bloqué. Je n’arrive à rien, je suis incapable du moindre mouvement, de la moindre parole, du moindre geste.
Elle s’éloigne de moi, et j’aimerais lui dire « non », j’aimerais lui retenir le bras pour la serrer de nouveaux dans mes bras, plus fort, plus longtemps. Je crois que j’aimerais l’embrasser encore plus longtemps... Voilà que je crois seulement, je ne sais même pas moi-même car je suis perdu. Je n’ai jamais été aussi décontenancé qu’en cet instant.
Elle sautille de nouveau vers moi, moi… Je n’ai pas bougé d’un pouce, seul mon regard bouge pour ne pas la lâcher un seul instant.
- Oh, un chocolat en papillote !
Le rouge vivifiant me tire un peu de ma rêverie, brillant mélancoliquement dans la nuit alors que la lumière tombe toujours sur nous. Oui, nous étions là pour voir les décorations de Noël et je ne m’étais pas imaginé une seule seconde que nous aurions pu arriver en cet instant.
Son rire argentin me parvint aux oreilles et mon sourire s’élargit comme un enfant.
- On partage, mon chou ?
Pourquoi agit-elle comme si elle regrettait ce que j’ai fait, elle agit comme si rien ne s’était passé alors que moi je suis si chamboulé. Pourquoi fait-elle comme si elle voulait tout boulier… Ma fierté en est toute chamboulé mais pas seulement.
- Pour… Pourquoi tu agis comme ça ?
Je demande en fronçant les sourcils.
- Tu n’as rien ressentit ? Lorsque je te touche ainsi, l’une de mes mains se pose sur sa hanche, la rapprochant de moi permettant à nos corps d’être plus collés que jamais. Lorsque mes doigts frôlent ta peau, les doigts de ma main libre viennent caresser avec douceur sa joue. Ne ressens-tu pas ce crépitement… Ce… Feu ? Et lorsque je sors cette branche de gui, je m’exécute, la plaçant au-dessus de nos tête comme elle l’a fait auparavant, tu n’as pas envie de m’embrasser alors que c’est un appel, que je te le demande, n’as-tu pas envie de sentir mes lèvres contre les tiennes ?... Moi… Moi je ressens cet appel, j’ai… Je n’ai pas envie d’oublier… Tara…
Ma voix ressemble presque à celle d’un enfant lorsque je dis son prénom, la suppliant afin d'enfin comprendre alors que sans prévenir mes lèvres viennent emprisonner les siennes.
Sauf que cette fois c’est différent, le baiser n’est pas aussi tendre et indécis. Non je sais ce que je fais, il est plus fiévreux, on remarque aussi la colère, l’envie, la nécessité dont j’ai tant besoin alors que je doute en cet instant, beaucoup plus qu’auparavant. Je reste beaucoup plus longtemps auprès d’elle, bougeant légèrement mes lèvres au rythme des siennes et le feu reprend de plus belle. Zut, moi qui pensait avoir tout compris, non je n’ai toujours rien compris. Ce baiser est meilleur, mais beaucoup plus destructeur aussi. Mon cœur explose pas seulement d’envie, mais de bonheur… Est-ce qu’elle ressent cela alors, ou bien fera-t-elle encore comme si de rien n’était, me laissant encore plus perplexe et perdu que jamais. Me laissant totalement abasourdi alors que je crois que je ne me suis jamais autant ouvert à elle, jamais…
fiche par century sex.
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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyLun 7 Jan - 19:08

Le coeur devrait immortaliser ce qu'il aime
Eugénie de Guérin

Du feu sur les lèvres. Avec un goût incandescent. Elle n’entendit que le bruit léger du chocolat en rebond sur le sol irisé, à l’instant où Jim la saisit pour la coller contre lui. Son cœur battait de l’aile, comme ce papier vermeille qui palpitait entre ses doigts sous l’effet d’une petite brise. Les passants passaient sans trêve, leurs rires assourdissants. Elle n’entendait que sa voix qui grondait et qui faisait courir dans ses veines un feu que tout avait attisé. Cet instant où tout était flammes dans la nuit. Ses yeux presque irréels, elle n’y voyait rien, n’y distinguait que cette façade qui se brise. Plus il parlait, plus il semblait prendre de l’assurance, moins elle avait de courage. Il avait eu l’air malheureux une seconde, alors qu’il l’interrogeait sur son étrange réaction. Et puis l’incompréhension avait invité la colère à éclairer son regard pourtant si doux une minute auparavant.
« Tu n’as rien ressenti ? » Si, mille fois, si fort ! Pourquoi ne comprends-tu pas ? « Lorsque je te touche ainsi » Ne le fais pas ! « Lorsque mes doigts frôle ta peau » A-t-on jamais vu plus sûr moyen de torturer un cœur ? « Ne ressens-tu pas ce crépitement… Ce… Feu ? »
Elle voulait qu’il arrête. Ou qu’il n’arrête jamais. Elle ne lui disait rien parce qu’il lui semblait que tout son être criait déjà. Elle ne lui répondait pas parce que Jim occupait tout l’espace et qu’il n’en avait pas fini. Elle avait resserré les doigts sur le papier brillant et tâchait vainement de s’écarter du jeune homme en appuyant trop faiblement sur son torse. Elle n’arrêtait pas de gigoter lamentablement, ne sachant que faire, n’étant pas certaine d’avoir le droit de l’écouter alors qu’il lui parlait avec tant de sincérité et qu’elle voulait lui répondre les trois mots les plus sincères mais les plus incompréhensibles qui affluaient à ses lèvres.
« Et lorsque je sors cette branche de gui, tu n’as pas envie de m’embrasser alors que c’est un appel, que je te le demande, n’as-tu pas envie de sentir mes lèvres contre les tiennes ?... Moi… Moi je ressens cet appel, j’ai… Je n’ai pas envie d’oublier… »
Elle cessa enfin de se tortiller, sentant la branche de gui au-dessus d’eux. Elle s’était rarement sentie aussi bouleversée. La seule fois où elle avait éprouvé un bonheur semblable remontait au jour où Jim l’avait enfin retrouvée, et qu’il lui avait promis qu’il ne la laisserait plus jamais se perdre et être aussi seule. Elle lui devait la vie, elle lui devait sa gaieté retrouvée. Chaque jour, elle lui devait son sourire, qu’il trouvait si joli sans soupçonner qu’il émanait directement de lui-même.
« Tara… »
Sa voix se brisa sur une note qu’elle ne connaissait pas mais qui resta suspendue dans l’air longtemps après qu’elle fut jouée. Tara. Son nom d’humaine. Il devait donc s’adresser… à la femme, aussi mal adaptée soit-elle pour ce rôle, aussi peu sûre d’elle. Il ne voyait pas en elle qu’une éternelle métamorphose du polymorphe qu’elle était jadis. Elle fut étonnée de redécouvrir ce prénom, tout ce qu’il comportait de sens, sortant de la bouche de Jim. Tout ce qu’il la faisait devenir, tout cette assurance qu’il lui apportait pour la soutenir. Il faisait d’elle un être à part entière. Elle aurait pu verser des larmes pour se décharger d’un trop plein d’émotions, mais Jim ne lui en laissa pas le temps.

A un moment elle était dans ses bras, le corps ployé vers l’arrière comme si elle voulait prendre la fuite, et l’instant d’après elle lui cédait son souffle, ses lèvres, ses battements de cœur. Elle eut une sensation de vertige et se retint aux épaules de Jim, voulant être sûre de leur étreinte, craignant qu’il la relâche encore trop vite. Mais il ne semblait pas vouloir l’abandonner, elle se demanda même si ce n’était pas seulement lui qui la faisait tenir debout, car elle se sentait comme une poupée de chiffons entre ses bras et n’était plus sûre que ses jambes étaient capables de la porter. Ses lèvres se faisaient insistantes contre celles de Tara, qui répondait à chaque baiser avec un naturel époustouflant, comme si elle avait l’habitude qu’il l’embrasse ainsi, comme si leurs lèvres s’étaient toujours apprivoisées aussi farouchement. En réalité elle ne contrôlait rien, elle était seulement mûe par un désir qui l’électrisait et par la certitude qu’elle était en cet instant exactement à sa place, précisément à l’endroit où elle voulait être. Elle se laissa emporter par cette vague de chaleur et l’effet de surprise s’estompa. Ce qui l’avait rendue raide et passive s’effaça lorsqu’elle prit pleinement conscience de ce qu’ils étaient en train de faire. Cela lui sembla l’évidence la plus flagrante, et, loin d’en rougir ou de se sentir coupable, elle prolongea ses baisers avec ce qu’il faut de douceur et d’assurance pour que Jim comprenne qu’elle prenait part à ce moment autant que lui et qu’elle aussi l’avait voulu très fort. Elle fit remonter une de ses mains jusqu’à sa nuque, où elle laissa quelques caresses, pour que la colère du jeune homme retombe et qu’il puisse profiter de leur étreinte sans avoir l’impression qu’il devait lui prouver quelque chose ou réparer l’affront qu’elle avait peut-être infligé sans le vouloir à sa fierté. Et les sons joyeux de la rue lui parvinrent de nouveau seulement à l’instant où elle détacha ses lèvres des siennes, parce qu’elle sentit qu’elle pourrait perdre la tête s’ils continuaient. Elle ne dit rien tout d’abord, clôturant leur baiser par un nouveau bisou esquimau, avant de poser tout doucement sa joue contre lui, le visage près de son cou. C’était un endroit où elle aimait se reposer, respirer son odeur. Elle aimait surtout sentir ses bras se refermer sur elle et l’entourer avec tendresse. Elle resta dans cette position de câlin silencieux et passa ses doigts sur ses lèvres où le baiser de Jim était resté accroché. Maintenant elle se souvenait de son goût, du chavirement qu’il avait causé, et du profond bonheur qu’il lui avait fait éprouver. Alors elle se souvint de ses paroles, de son ton de supplication où perçait également la colère.
« Je ne veux pas oublier non plus, murmura-t-elle en le regardant au fond des yeux. Je n’oublierai rien. Ni la couleur de la nuit qui se reflète dans tes yeux, ni la chaleur de tes bras, ni le doux ravage de ta bouche sur la mienne… ni même le fait que ton visage est couvert de paillettes ! »
Elle émit un petit rire malicieux et passa ses doigts sur les joues de Jim pour caresser les éclats dorés qui étaient tombés de la branche de gui pour parsemer le visage de son amoureux, avant d’incliner la tête et de le regarder avec plus de sérieux.
« Mais je ne t’emprisonnerai jamais. Alors, si tu me l’avais demandé, j’aurais pu faire semblant de ne rien vouloir et d’avoir tout oublié… tu comprends ? »
Il avait besoin d’espace et de liberté, de n’obéir qu’à ses propres règles, elle le savait. C’est pourquoi elle lui avait laissé l’occasion de faire machine arrière. Parce qu’il était plus important qu’elle. Parce qu’elle n’avait qu’un cœur mais elle se l’arracherait volontiers pour le lui donner, s’il en avait besoin. Quelle femme réelle pouvait en dire autant ? Mais il avait choisi de ne pas oublier cet instant, lui non plus, alors Tara choisit de ne pas même évoquer le fait qu’elle n’était certainement pas seule dans son cœur et qu’il passait ses soirées avec des filles insipides photocopiées qui ne lui apportaient que des faux-semblants. Elle passa les bras autour de son cou et lui adressa un sourire, alors qu’elle se mettait sur la pointe des pieds pour se grandir.
« Je pourrais me nourrir seulement de chocolat, souffla-t-elle. Goûte celui-ci, il est délicieux. »
Et elle fit de nouveau se rejoindre leurs lèvres, et elle se sentait vivante et pleine de curiosité. A n’en pas douter, son baiser avait un goût d’éclat de rire mélangé à une tendresse éternelle.

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Madame Pixie Dust

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MessageSujet: Re: All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim All I want for Christmas is you Ҩ Tara&Jim EmptyDim 24 Mar - 13:45

Pas de réponse depuis le 7 janv, j'archive I love you
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