Kovu l’enfant roi. Kovu le futur roi, successeur de Scar. Ces mots, il les a entendus dès son plus jeune âge, pas seulement venant de sa mère, Zira, c’est toute la tribu qui les prononçait. Toute sa tribu, la tribu des bannis, des exilés de la Terre des Lions par le Roi Simba. Kovu a vite appris cette histoire, Zira s’est efforcée de la lui répéter : Simba avait tué Scar, lui avait pris le pouvoir et avait demandé à toutes ses lionnes de quitter son territoire. Le lionceau écoutait toujours cette histoire avec beaucoup d’attention, tentant d’imaginer les scènes de lutte, et le visage de Scar, ce père adoptif qu’il avait presque oublié. Pourtant, il semblait si fort, si courageux, quand sa mère le décrivait, lui précisant qu’il lui ressemblait énormément, Kovu trépignait, il voulait que Scar soit fier de lui. Zira lui expliquait toujours que pour cela, il allait devoir tuer Simba, lui prendre sa place. Un jeu d’enfant se disait-il, et pourtant il n’y pensait que peu. L’âme aventurière, il préférait partir à l’aventure seul ou avec son demi-frère Nukka et sa demi-sœur Vittani. Il ne pensait qu’à s’amuser, ce qu’il aimait par-dessus tout : se mettre en danger, pour sentir l’adrénaline prendre possession de son corps et de son esprit, lui donner une puissance et une force inégalables. Il se sentait pousser des ailes dans ses instants à et Simba était bien loin de son esprit. Son seul rêve, un rêve d’enfant, était de fouler l’herbe verte qui séparait les territoires des deux clans de lion. Tout avait l’air plus beau, plus coloré, plus vivant de l’autre côté. Il remarquait les animaux se poursuivant, ils semblaient si forts. Chez lui, il était dur d’en trouver ne serait-ce que pour manger, il le savait, sa mère s’en plaignait sans cesse. Vivre dans un désert, parmi les ossements et la sécheresse n’était pas drôle tous les jours mais il n’avait pas le droit de franchir la frontière alors il se contentait de ses aventures sur la Terre des Bannis.

C’est par un matin ensoleillé que sa vie prit un tournant. Haut dans le ciel, la boule de feu assommait presque les lionnes. Toutes, à part Zira. Sa mère, sa tendre mère, qui prenait soin de lui. Cette chasseuse formidable, cette prédatrice incroyable. Elle, était toujours d’attaque  et elle le poussait à avoir le même dynamisme. Ce jour-là, elle l’envoya en promenade avec Nukka pour qu’il se dégourdisse. Pourtant Kovu parvint rapidement à fausser compagnie à son frère, il s’amusait bien plus sans lui. Il l’aimait mais pourtant il sentait l’hostilité du lion à son égard. Fier de lui, il se mit à déambuler près de l’étang aux crocodiles, cherchant une occupation palpitante, quand tout à coup une boule de poil déboula sur lui et le renversa au sol, lui rentrant littéralement dedans. Il sentit la colère parcourir son corps et se redressa d’instinct pour découvrir une petite lionne. Immédiatement il fut subjugué elle était si belle comparée à celles de sa tribu, si gracieuse et elle l’amusait beaucoup avec son petit air supérieur. Mais il se devait de faire face c’était une inconnue elle n’avait rien à faire ici, et ce fut lui qui se mit à grogner  le premier « Quesque tu fais ici étrangère ? » Il s’approchait d’elle, grognant, quand elle se mit à sautiller dans tous les sens, lui faisant toujours face. Cette attitude perturba le lionceau, il se demandait ce qu’elle faisait là, pourquoi elle agissait ainsi, sa colère s’évapora aussi vite qu’elle était apparue, et ni une ni deux il lui demanda ce qu’elle fabriquait. La demoiselle avec son petit air enragé rétorqua  « Mon Père m’a dit de ne jamais tourner le dos aux hors-la loi. » Cela l’amusa beaucoup, elle sautillait donc ainsi pour ne pas lui tourner le dos. Moqueur, Kovu lui demanda si elle écoutait toujours ce que son père lui ordonnait, c’était un jeu pour lui, un jeu qui venait de débuter entre eux deux et auquel il prenait déjà goût. Pourtant la lionne elle, avait l’air plutôt vexée de sa remarque, très vexée. Il ressentit alors un besoin de l’impressionner, encore et encore, de la taquiner, de la titiller, d’éveiller sa curiosité et il déclara avec assurance « Un hors la loi comme tu dis ne dépend de personne. Je fais ce que je veux, quand je veux. » . Son plan fonctionnait à merveille, encore mieux que ce à quoi il s’attendait, elle se mit à le suivre. La fierté le gagna une fois de plus et il était prêt à se donner encore en spectacle quand un crocodile tenta de les dévorer. Il se mit à courir avec la lionne, côte à côte, ils fuyaient, et malgré le danger il ne s’était jamais senti si vivant qu’avec elle. Il y avait comme un courant électrique qui les reliaient, il ne parvenait pas à se l’expliquer et s’en moquait tant qu’il pouvait continuer à s’amuser avec elle.  Mais d’abord il devait la sauver. Il tenta donc de faire diversion pour attirer les crocodiles à lui, une tentative vite avortée… Il se retrouva la tête dans l’eau, assommé par une queue de crocodile et c’est la lionne qui vint le sauver. Une fois tirés d’affaires, tout excités, ils se mirent à revivre l’aventure et il sentait chez cette inconnue un entrain et une joie de vivre qui lui plaisait. Il eut même droit à un compliment « Tu t’es montré très brave » . Ces quelques mots eurent le don de le mettre en joie, il se sentait fort, très fort, presque invincible en cet instant. Il était prêt à tout pour que la lionne le complimente encore, pour qu’elle le regarde à nouveau avec ses yeux emplis d’admiration. Une lionne dont il apprit enfin le prénom : Kiara. Avant qu’il ne puisse méditer à ce sujet, savourer ce doux prénom, Kiara se remit à faire quelque chose d’étrange. Elle le touchait avec sa patte en disant « Chat c’est toi qui l’est » puis elle s’éloignait. Elle était vraiment très bizzare, il ne la comprenait pas mais elle le fascinait. Voyant qu’il ne réagissait pas, elle lui expliqua que c’était un jeu et il était fin prêt à se lancer quand un immense lion surgit devant lui. Avant même qu’il ne comprenne ce qu’il se passait, sa mère, Zira surgit elle aussi à ses côtés, pour le protéger. Une vague d’admiration le parcourut, elle faisait face à un lion, elle était si courageuse. Lui, ne pouvait bouger, il était bien trop impressionné… C’est alors qu’il entendit son nom « Simba ». Ses souvenirs affluèrent, Simba, c’était donc lui, celui qu’il devrait tuer un jour. Le découragement et la peur le submergèrent, c’était impossible il n’y arriverait pas ce lion était bien trop puissant. Des tremblements s’emparèrent de son corps alors que Zira discutait avec Simba, lui révélant que Kovu serait le successeur de Scar. Puis elle l’attrapa et s’éloigna. Il lança un dernier regard à Kiara pour lui dire au revoir et la tristesse lui fit ressentir un pincement au cœur. En quelques minutes, il avait déjà l’impression qu’il ne pourrait plus jamais se séparer d’elle.

En rentrant sa mère était en colère et elle lui fit comprendre en lui grognant dessus. Le problème n’était pas qu’il ait joué avec Kiara, mais il avait eu peur. Il avait tremblé. La peur était un mot à bannir du vocabulaire et du cœur de Kovu. « Qui fait de nous des hors la loi ? » articula-t-elle penchée au-dessus de lui. Il murmura effrayé par la colère qu’il lisait dans ses yeux « Simba ». Et elle enchaina « Qui as tué Scar ? » Une fois de plus il connaissait la réponse « Simba ». Sa troisième question fut prononcée sur le ton le plus froid qu’il lui connaissait «  Combien de fois va-t-il falloir que je me répète ?  ». Le lionceau voulait se défendre, il ne pouvait pas la laisser avoir une mauvaise image de lui, sa mère devait être fière de lui. Mais il voulait aussi qu’elle comprenne ce qu’il ressentait, il voulait qu’elle le laisse voir Kiara. Il lui dit donc que la lionne n’était pas méchante, et qu’il voulait juste être son ami, il tentait le tout pour le tout. C’est à cet instant que Zira eut une idée qui fit frissonner le petit lion, même s’il ne comprenait pas toutes les conséquences qui allaient en découler. Sa mère décida qu’il devait s’entrainer, puis devenir avec la fille du roi pour se rapprocher de lui, et le tuer. Ainsi il pourrait reconquérir le pouvoir. Kovu n’en avait aucune envie, il voulait juste s’amuser avec sa nouvelle amie, il ne désirait pas de violence, de meurtre et encore moins de pouvoir. Pourtant cette journée avait marqué un tournant dans sa vie et s’en était fini de l’insouciance et de l’enfance.
Haine. Vengeance. Colère. Des mots récurrents pour Kovu. Les années défilèrent après cette rencontre avec Kiara et il les passa toutes à s’entrainer sans relâche pour atteindre son objectif : tuer Simba. Courir. Griffer. Mordre. Courir. Griffer. Mordre. Il se consacrait corps et âmes à son entrainement. Dans son cœur, sa mère, Zira avait distillé un poison, celui de la vengeance. Le roi des lions avait tué son père adoptif, Scar, alors lui devait tuer ce roi. Il ne pensait qu’à cela, ne vivait que pour cela. Insensible. Il devait être insensible, refouler ses sentiments, n'être fidèle qu'a sa tribu. Devant sa mère, Kovu tenait ce rôle à la perfection mais au fond de lui, une sensibilité à fleur a toujours était tapie, cachée dans les recoins de son cœur, dans l'attente, un jour, de pouvoir s'épanouir.

Arriva enfin le jour tant attendu. Il avait grandi, vieillit, et il était devenu fort, extrêmement fort. Il se sentait fin prêt à exécuter le plan machiavélique de Zira. Tout avait été mis au point dans les moindres détails, ils allaient allumer un feu dans la savane pour prendre Kiara au piège lors de sa première chasse seule. Puis Kovu arriverait en sauveur et la sortirait des flammes. Dans l’esprit du lion flottait l’image de la Princesse telle qu’il l’avait vue la dernière fois, chaque jour depuis il avait pensé à elle et il avait hâte de la revoir malgré ce qu’il se passerait. Alors que les flammes grimpaient de plus en plus haut, il l’aperçu enfin. Dans un premier temps, il ne fit pas attention à son apparence, il était concentré sur son objectif : la sortir des flammes vivantes pour gagner la confiance de Simba. Et c’est ce qu’il fit. Il brava le feu, l’emporta sur son dos et ramena en sécurité, sur la Terre des Lions. A peine déposée au sol, elle se redressa et leurs regards se croisèrent. Elle n’avait pas changé, elle avait juste grandit mais était devenue encore plus belle. Elle était aussi, toujours aussi têtue et elle plutôt que de le remercier de l’avoir sauvée, elle lui rabâcha les oreilles en lui disant qu’elle aurait pu s’en sortir seule. Kiara ne l’avait pas reconnu, il le savait et il s’en amusait encore plus. Ils revécurent alors la scène de leur enfance, et cette fois encore elle ne lui tournait pas le dos, elle sautillait. Il sourit et lui demande ce qu’elle faisait. C’est à cet instant qu’elle le reconnu. Mais avant même que la lionne ne puisse laisser sa joie exploser son père arriva. Simba. Toute la haine de Kovu déferla en lui, prenant possession de la moindre de ses pensées. Il était prêt à se battre, mais ce n’était pas le moment, il masqua donc ce sentiment destructeur pour faire bonne figure. En apprenant que le lion avait sauvé sa fille, le roi la questionna, il voulait savoir pourquoi il avait agi ainsi. Kovu déclara qu’il voulait revenir sur la Terre des Lions, qu’il avait quitté les hors-la-loi, cela faisait partie du plan. Simba ne masquait pas sa colère mais il n’eut d’autre choix que d’accepter son retour.

Le soir venu il foulait enfin la pierre du rocher aux lions et une joie intense le transcendait, il était proche de la réussite il le sentait. C’était sans compter sur Kiara qui n’était pas prête de lui laisser un instant de répit…. Elle lui posa rendez-vous pour le lendemain, elle voulait qu’il lui apprenne à chasser lui qui venait de se vanter d’être le meilleur. Il accepta, amusé par le défi et plutôt satisfait de pouvoir passer du temps avec elle. Elle lui faisait toujours le même effet, face à elle il voulait briller. Au matin, il la retrouva, elle et son dynamisme légendaire. Kovu n’avait pas prévu de s’attacher à elle, pourtant au cours de la leçon qu’il lui donna, le sentiment étrange qui l’habitait depuis leurs retrouvailles s’intensifia encore. Il ne pouvait résister à sa maladresse, sa joie de vivre… Il ne pensait plus à tuer Simba il ne pensait qu’à elle, Kiara, sa douce Kiara, sa tempétueuse Kiara. Cette journée fut d’ailleurs la meilleure de toute sa vie. Avec elle, il s’amusa. S’amuser… Ce mot, il avait oublié depuis bien longtemps ce qu’il signifiait. Se laisser aller, se lâcher, rire… Jamais il n’en avait eu l’occasion depuis son enfance et il savoura chaque instant délectable de ce bonheur qui l’habitait. Jamais il ne s’était senti si vivant. Son bonheur atteignit son paroxysme le soir, alors qu’ils regardaient ensemble les étoiles, y cherchant des formes. Puis la Princesse lui dit une phrase que jamais il n’oublierait : « On dit que ce sont les grands rois du passé qui nous protègent » Kovu ne put s’empêcher de lui demander si elle pensait que Scar en faisait partie, de ces rois qui les protégeaient. Elle parut si étonnée qu’une grande tristesse s’empara de lui. C’est alors que pour la première fois sa langue se délia et il raconta à la lionne toute l’admiration qu’il ressentait pour son père adoptif. Il lui révéla aussi qu’il avait pourtant peur d’avoir lui aussi cette part de méchanceté que Scar avait. Pour toute réponse, Kiara frotta sa tête contre lui et il eut l’impression que son cœur allait exploser. Ses sentiments pour elle devenaient bien trop fort. Il se refusait à la rendre triste en tuant son père, et il ne voulait plus lui mentir alors il était prêt à fuir, pour ne pas la décevoir. C’est alors qu’un singe étrange intervint et leur fit passer un moment magique qui força Kovu à renoncer à quitter la Princesse. Ce soir-là en il se rendit compte que ce sentiment qui l’habitait était de l’amour. Jamais il ne s’était senti si bien. Simba le remarqua lui aussi, et il l’invita à venir dormir avec les autres lions dans la grotte. Une vague de reconnaissance afflua en Kovu et il le suivit renonçant à tous ses plans de meurtre.

Au matin il était prêt. Prêt à dire toute la vérité sur ce plan à Kiara. Prêt à lui dévoiler son amour. Mais à l’instant où il allait se lancer, Simba s’interposa, il voulait lui parler. Kovu été lu se retrouvèrent seuls, c’était dans un tel moment qu’il était censé le tuer mais ce n’était plus envisageable. Au cours de la discussion, le lion apprit la vérité sur Scar. Scar et sa haine dévorante. Jamais il n’avait entendu la véritable version et il tombait de haut, très haut. Il ne voulait plus lui ressembler, il ne le considérait plus comme un héros. Son admiration allait maintenant à Simba… Simba qui était prêt à lui laisser une chance. Pourtant rien ne se passa comme prévu, le clan des hors-la-loi apparut, et les encercla. Le cœur de Kovu se mit à tambouriner dans sa poitrine alors que la panique s’emparait de lui. «  Bien joué Kovu tu as réussi une main de maitre » s’exclama Zira. Il sut en cet instant que Simba allait le considérer comme un traitre. Le lion tenta de se défendre mais il fut mis à terre rapidement. Dans l’attaque, son frère Nukka fut tué et le roi parvint à fuir. Pour le punir, sa mère laissa éclater sa colère et le griffa à l’œil. Il portait maintenant la même cicatrice que Scar et lui ressemblait plus que jamais alors que la seule chose qu’il désirait c’était le contraire. Maintenant qu’il connaissait la vérité il était hors de question qu’il se laisse faire. Kovu grogna et s’enfuit pour retrouver ceux qu’ils considéraient maintenant comme son clan : Simba, Nala et Kiara. Pourtant en arrivant au rocher il dû faire face au roi qui le prenait maintenant pour un traite. Il refusa d’accorder sa clémence et son pardon à Kovu, et l’exilait. Toute sa peine s’abattit sur lui et il s’éloigna, plus malheureux que jamais. Il était désormais seul au monde et jamais il ne reverrait celle qui faisait battre son cœur, sa Kiara, sa lumière, sa joie de vivre.

Alors qu’il trainait sa peine, se maudissant d’avoir été si faible il la vit. Elle était là, elle l’avait retrouvé, elle était venu le chercher. Elle avait parcouru la savane et bravé sa famille pour lui. Extrêmement touché, soudain heureux, il croisa son regard et tout l’amour qu’il ressentait explosa, prenant possession de son être entier. Pour toujours et à jamais il ne voulait plus qu’elle. Elle et elle seule. Ses problèmes étaient devenus insignifiants. Kovu et Kiara. Kiara et Kovu. Il n’avait plus que cela en tête. Ils étaient un et le resterait. Il voulait simplement fuir maintenant, partir avec elles pour qu’ils vivent ensemble, heureux, loin de tout et de tous. Pourtant elle le ramena à la réalité. La lionne le convainquit qu’ils devaient retourner chez eux, repartir vers la Terre des Lions, pour empêcher leurs deux clans de s’entre-tuer. Et c’est ce qu’ils firent.

C’est une scène de désolation qui leur apparut. Les hors la loi affrontaient l’autre clan de lions et lionnes. Leurs familles allaient se détruire, se déchirer. Zira voulait récupérer les terres autrefois sous l’égide de Scar. Elle voulait que Simba meurt. Et pour cela elle était prête à tout. Kovu et Kiara n’avaient plus qu’un but  arrêter ce massacre, surtout le combat entre Simba et Zira qui venait de débuter. Le lion fit face à sa mère, et Kiara à son père. « Tu ne toucheras pas Kiara. Ni Simba. Tant que je serais là. » articula-t-il tandis que sa lionne disait à son père « Un jour un roi m’a dit nous sommes un. Je n’étais pas apte à comprendre. Maintenant je le suis. Ils. Nous. Regarde-les. Nous sommes pareils. Tu les trouve différents toi ? » Elle avait trouvé les mots justes, les mots parfaits. Tous étaient convaincus. Les combats étaient terminés, plus personne ne voulait de violence, même Vittani qui s’opposait à sa mère, la seule à vouloir continuer. Zira folle de rage se jeta sur Kiara et l’entraina dans le vide. Kovu désemparé, eut l’impression que son cœur allait exploser, il était inquiet, plus inquiet que jamais. Il voulait les sauver, toutes les deux. Pourtant il ne pouvait rien faire. Les quelques instants durant lesquels il ne savait ce qu’il se passait, il envisagea tous les pires scénarios, se disant que jamais il ne pourrait vivre sans Kiara. Puis après un moment qui lui avait paru une éternité, elle remonta, seule. Zira n’était plus. Mais celle qu’il aimait de tout son cœur était là, bel et bien là, face à lui et enfin ils étaient réunis. Enfin ils allaient pouvoir vivre leur amour.
Ils étaient enfin heureux, ils ne formaient qu’un, étaient prêt à s’engager, ensemble, à se construire.

Pourtant un matin une lumière emporta tout sur son passage. Tout et tous. Ils se retrouvèrent propulsés dans un monde inconnu, dans des corps étranges. Kovu avait du mal à s’y faire mais le plus important à ses yeux étaient qu’il avait rapidement retrouvé sa famille. Kiara, Simba et Nala. Tant que celle qu’il aimait était à ses côtés, peu lui importait d’avoir changé de monde, même si son corps puissant et rapide lui manquait. Mais les choses se compliquèrent... La curiosité de Kiara la poussa à vouloir découvrir sans cesse de nouvelles choses et de nouvelles personnes. S’en était terminé de leur amour fusionnel. Peu après, elle le quitta, pour son plus grand désespoir. Depuis, Kovu tente de la reconquérir, malheureux comme jamais de l’avoir perdue, inconsolable.