Je venais de finir le lycée. La journée avait été longue entre les heures de maths et les amis. J'étais fatiguée, mais je n'avais pas fini mon travail pour autant. Il me fallait encore passer à la pâtisserie pour le travail. C'est vrai que cela pouvait paraitre excessive avec mon emploi du temps, mais je préférais travailler plutôt que de ne rien faire chez Stefan. Il était bien gentil de me loger, même lorsque je revenais tard le soir. Il était content en plus de me loger, et ça me faisait plaisir. Enfin je croyais qu'il m'aimait bien. Enfin autrement, il ne m'aurait accepté non ?
J'arrivais à la boutique et entrais. Je retrouvais mon chef adoré en arrière boutique, et je lui dis bonjour avant de passer à l'avant de la boutique. Il n'y avait pas beaucoup de travail à faire derrière les fourneaux et je préférais m'occuper des clients. J'aimais ce contact avec les clients, surtout les vieilles personnes, elles étaient si gentilles, drôles et puis douces ! Mais très vite je fus appelé à l'arrière pour faire cuire les petits pains. En même temps, j'entendis la sonnette de la boutique, mais j'étais trop occupé à mettre les petits pains au four aussi et mon chef était lui aussi occupé. Et bien, tant pis le client attendra un peu ! Les pains eux n'attendaient pas et je devais m'occuper de ses petites gourmandises.
Lorsque je fus sûre de tout avoir bien mis, j'enlevais mon tablier et reparti pour m'occuper des clients. Ce fut alors avec surprise que je découvris un jeune homme entrait de manger un gâteau.
«Hummm ché chi bon ! » Il se mit alors un peu de sucre autour de la bouche ce qui me fit sourire. Malheureusement, je ne pouvais pas fermer les yeux la-dessus. Je devais lui demander de payer.
« Hé ! Je peux vous aider ? » Je lui souris sachant que le sourire était très important pour les clients, j'espérais tout de même qu'il pourrait payé !
« Il est bon ? » en lui montrant du bout du doigt le gâteau. Je passais une main dans mes cheveux et lui sourit.
J'entendis alors mon chef m'apellait, mais je n'avais pas envie de partir. Le jeune homme semblait gentil, malgré ce regard quelque peu espiègle et peut-être un peu voleur.
« Dois-je vous faire un crédit pour le gâteau ? » Je rigolais, me moquant légèrement de lui. Je lui tendis la main, et sourit.
« Clémence. Clémence Bennet-Darcy. , dis je tout en lui tendant une serviette pour qu'il s'essuie la bouche.
© Chieuze