L’aube pointe son nez, je me réveille de mauvaise grâce. J’aurais tant aimé qu’il fasse encore nuit, j’aurais pu continuer à préparer mes plans sadiques dans ma tête mais hélas le monde a besoin d’avoir ce stupide soleil pour vivre ! Enfin bref, il faut bien que je me lève de mon lit. Et, je m’approche à pas de loup à la douche. Je me lave avec soin. Un minou doit bien se laver. Il faut qu’il soit propre à toutes les épreuves. Moi, soigné ? Bah et alors, c’est le principale. Et puis, entre nous, c’est mieux de sentir la rose que le poisson. Je continue de me laver, je sors de la douche. Je mets une serviette pour me couvrir. Maintenant, il est temps pour moi de m’habiller. Qu’est-ce que je peux mettre ? Hum, j’ai bien envie de mettre un déguisement, oui, je n’ai pas envie d’avoir mon vêtement d’interpole. Mais, plutôt, quelque chose qui me change. Quoi donc ? Une tenue de policier. Je trouve cela chic de porter ceci. Et, aussi, viril. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais pas vous répondre. Que faire maintenant ? Peut-être déjeuner. Je ne veux pas partir sans avoir dévorer quelque chose. J’en ai besoin. C’est vital. Je déjeune, des mets simples. Il est loin, le temps où je pouvais manger mes souris, mais, cette heure viendra ou je pourrais en dévorer plus d’une. Ensuite, il est temps pour moi de faire de l’exercice. Je dois muscler mon corps ainsi qu’être sain dans mon corps. Je vais au sport, je cours, je cours sans cesse. Puis, je m’arrête, un instant au parc. Histoire de me poser et de pouvoir laisser mes pattes tranquilles, un petit moment. Je réfléchis, je m’assois pour mieux réfléchir. Je pense qu’à un seul être, un seul être qui est capable d’allumer le feu qui peut me consumer à tout instant. Ce feu n’est qu’un feu follet, mais, c’est l’amour que je ressens pour elle. Enfin, il faut que je cesse de l’aimer ou ça sera ma perte. Je ne dois me laisser aller par cet amour qui est peut-être oublié, peut-être qu’elle est encore là et qu’elle a trouvé l’amour ailleurs. Oui, c’est cela. Elle doit en aimer d’autres, plus puissant que moi. M’a-t-elle aimé un jour ? Peut-être, enfin, sans doute, vu qu’on a eu des enfants ensemble. Enfin, elle me torture. Sans cesse, sans relâche. Dois-je m’interdire de la retrouver ? Je ne peux pas. Elle est à moi, à moi, seul. Enfin bref … Et si je veux réchauffer mon lit, j’ai des maîtresses. Je suis le vice et non la vertu. J’aime me faire plaisir avec des femmes, n’importes lesquelles, blondes, brunes ou rousses ou même roses ! Je pense que je dois parler à cette tendre Eerin. Celle-ci mon cher est ma meilleure amie, celle sur qui je peux compter, celle que j’aime et celle que je protégerais. Ah ma belle Eerin, ma douce Eerin. Je l’aime fort. Je l’aime comme une sœur, comme une amante. Peut-être, je vais la trouver sur notre lieu de rendez-vous qui sait. Je me lève du banc et je décide d’aller dévorer quelque chose au restaurant. J’irais sur le lieu de rendez-vous plus tard. Je mange tranquillement avec le cigare à la main. La belle vie ! Je me sens bien dans ce monde, je suis bien content d’être ici. Surtout que je peux enfin me venger de ceux qui m’ont détruit. Oh oui, je vais me venger. Je lécherais le sang sur leurs corps détruits. Ils souffriront, comme, ils l’ont fait sur moi. Je paye ensuite et je les laisse. Ah ces humains, qu’est-ce qu’ils sont faibles et naïfs … C’est désespèrent. Bref, je me rends à lieu qui peut effayrer les petites filles qui a une cape rouge ! Quel lieu ? Bande de nigot, je parle du manoir hanté ! Vous êtes idiots, vous ne méritez pas mon amitié. Je vais là-bas. Ma petite voyante sera-t-elle là ? Hum, peut-être. J’arrive quelques minutes plus, je me cache dans les buissons et je l’attends avec joie. J’ai trop envie de la voir, de lui parler.

De lion à homme, des événements ont changé ma vie. Je suis né, j’ai grandi, je me suis marié et eu des enfants. Je suis mort. Je suis revenu à la vie grâce à ce sort, je remercie du fond du cœur la personne ou les personnes de m’avoir délivré de l’Enfer. Errer dans les flammes de l’Enfer est la pire chose qu’on devrait rêver. Oh oui, mes mignons, ne croyez pas que la vie là-bas est comme la vie dans un club med. Hélas non, tout serait plus beau. Est-ce que je regrette d’avoir tué Mufasa ? Je n’ai ni remord ni regret de l’avoir tué. Il le méritait ! Il n’avait pas qu’à voler mon trône ! Je suis un véritable Roi pas comme lui et toute sa clique. Avais-je revu les membres de ma famille ? Non, pas un. Je ne préfère pas les voir, en même temps. Je ne veux plus les revoir. Ils sont morts pour moi. Ils ne sont plus dans mon âme … Pourtant, ils sont de ma chair et de mon sang. Quoique … Je vais les revoir pour mieux les détruits, comme, ils m’ont détruit … Trêve de bavardage. Je veux plus parler d’eux. Je suis en train de manger, perdu dans mes pensées. Une pensée vient à moi, celle de mes enfants, ceux que j’ai eu avec Zira ou Sérafina … Deux fils et une fille. Deux princes et une princesse. Un fils que j’ai assassiné à cause de plusieurs choses, ce dernier est Mheetu, ou encore mon autre fils que je n’ai jamais regardé, que j’ai ignoré, ce dernier est Nuka. Et, ma fille ? Vitani, petite princesse, je l’aime … Je fume mon cigare. J’aime cette sensation délicieuse. Je paye l’addition. Dois-je donner un pourboire ? Pourquoi j’en donnerais à ces humains ? Ils ne sont rien pour moi, seulement des grains de sable. Et puis, je paye, c’est déjà pas mal. Il ne faut jamais demander la lune avec moi, on récoltera que la moitié de la lune et encore … Je ne sais pas. Je marche dans les rues de cette ville. Ou dois-je aller ? Dans mon lieu favori, le manoir hanté. C’est un lieu que j’affectionne beaucoup surtout la nuit … Et, avec une certaine personne. Qui ? Eerin. Ma petite Eerin. Cette femme qui a le corps d’une déesse est ma meilleure amie, ma sœur. Je me cache dans les buissons. Je l’attends. Je veux la voir, lui parler. Mais sera-t-elle là ? Peut-être ou pas. Puis, j’entends des bruits, ah ah ! C’est peut-être elle ou des petits curieux. Je ne bouge pas de là. Puis, le bruit cesse. Je ne bouge pas, toujours de dos. Soudain, je ressens quelque chose sur mes épaules, puis, sur mon torse. Je me tourne et je la regarde avec un sourire.

Eerin ▬ Qu'est ce que le pacha des gros chats fait-il là ?
Judas ▬ Et bien, le pacha avait une seule envie. * Lui dis-je d’une voix mielleuse * Celle-ci est de voir sa meilleure amie, je ne savais pas que tu allais me rejoindre ici, mais, je suis ravi de te voir beauté. Et, il se trouve que c’est toi ! Et, toi, beauté, qu’est-ce que tu fais là ?

Je la regarde avec un regard rempli de tendresse. Je lui souris, même. Eerin est une beauté, une beauté extraordinaire. Une beauté céleste. Moi, amoureux ? Voyons, chaton, c’est ma meilleure amie. Et, on ne tombe pas amoureux de sa meilleure amie. Quoique … Les règles peuvent être brisé, n’est-ce pas ? Ou pas. Mais, je sais qu’une chose, je ne suis pas amoureux de ma meilleure amie … Elle s’approche de mon oreille, je la regarde avec un sourire coquin. Elle susurre dans mes oreilles qui ne sont pas chastes …

Eerin ▬ Et si je te prend dans mes griffes ? *Dit-elle en riant et en me taquinant. Puis, la créature de rêve pose un baiser aux creux de mes lèvres.*
Judas ▬ Tu sais très bien que je serais ravi d’être le jouet de tes mains, ma chère … # Lui dis-je avec un sourire et en lui faisant un clin d’œil pervers* Oh, tu sais quoi, allons dans la maison hanté, si tu es cap bien entendu # Lui dis-je embrassant ces lèvres d’un baiser ardent et fougueux #

Vivre, vivre c’est magnifique. Gouter aux plaisirs de la vie encore plus. Je ne regrette pas une seule seconde de revenir dans ce monde. Même sous l’apparence d’un homme. Je suis heureux. La seule tâche à ce tableau idyllique est que je traque encore et encore ma femme. Je la cherche. Je dois la retrouver. C’est ma mission. Tant de questions et de problèmes sont dans ma tête, mais, sans réelle réponse. Peut-être je verrais clair bientôt ? Qu’est-ce que je fais ? J’attends ma meilleure amie. J’ignore si elle viendra. Peut-être ne viendra-t-elle pas. Nous verrons cela très bientôt. Des bruits de pas se font. Quelque chose me touche et je me retourne. La sublime créature Eerin est là. Ma meilleure amie. Celle qui compte beaucoup pour moi. Je souris. La jeune femme engage la conversation. Je l’écoute et je lui réponds avec honnêteté. Qu’est-ce que je lui dis ? Vous êtes bien curieux, pour des simples humains. Je lui fais de mon envie de la voir ce soir. Et, je lui retourne la question. Que va-t-elle dire ? Patience idiot. La patience est parfois très utile dans les missions. J’attends sa réponse avec une attente sans fin. Enfin, elle n’est pas si longue cette attente. Mais, j’ai hâte de connaitre ces plans. Elle reste dans mes bras. Je sens son parfum. Des odeurs qui atteignent mon nez. Anciennement mon museau. Autrefois, j’avais un bon odorat. Maintenant, mon odorat est limité. Je souris et je la regarde en plantant mon regard vers elle.

Eerin ▬ C'est une belle soirée pour prendre l'air tu ne trouves pas ?
Judas ▬ Il est vrai en effet, bien plus belle, quand une demoiselle est en bonne compagnie ? Enfin, si, je ne me trompe pas.

Je la regarde sans rien dire. Eerin fait partie de ces femmes qui ont quelque chose de plus. Elle vous ensorcèle avec qu’un regard. J’esquisse un sourire joyeux. Puis, la belle créature de rêve s’approche de moi et me murmure à l’oreille. Je l’écoute. Que veut-t-elle ? La belle diablesse désire me prendre dans ces griffes. Elle embrasse le creux de mes lèvres. Je lui réponds en lui disant que je serais heureux d’être le jouet de ces mains. Des petites mains dont j’ai envie qu’elles se posent sur mon corps musclés. D’ailleurs, je lui fais une œillade perverse. J’ai faim. Faim de caresses et de baiser, d’une femme. N’importe laquelle … Celle-ci peut concerner ma meilleure amie, mais ce n’est qu’un jeu entre nous. Pas de sentiments amoureux. Elle est comme une sœur. Donnerais-je ma vie pour elle ? Bien, déjà, je suis déjà mort. Je ne pense pas donner ma vie pour quelqu’un … Sauf, peut-être pour Elle. Ma femme. Mon épouse, ma bien-aimée. Ma faiblesse et ma force. Ma douceur de ma vie. Hum, je dois arrêter de penser à elle, ça devient une torture. Bref, je propose à la douce Eerin un cap. Celui-ci est devenir avec moi dans la maison hanté. Après avoir fait ma demande, je l’embrasse. Un baiser fougueux et ardent.

Eerin ▬ Me connais-tu vraiment ?
Elle m’attrape les mains. Nous sommes sortis des buissons. Je la regarde dans les yeux avec un sourire angélique et mielleux. J’enlève l’herbe sur sa joue et je la caresse. Je ne lui réponds pas encore. Patience, ténébreuse.

Judas ▬ Je ne prétends pas de connaître super bien. Mais, je te connais pas mal pour dire que tu as envie d’essayer des nouvelles choses. Ai-je tord Beauté ?

Je continue de la regarder. J’observe la nuit. Une nuit étoilée. Il parait qu’on peut voir des images dans le ciel. Hum, hum. Ouais, faut qu’un jour, je fasse ça. Regarder le ciel et imaginer mais mon emplois du temps, ne me le permet pas.

Eerin ▬ Et ta femme ? Tu l'oublies pour la nuit ?

Je la regarde et je lui fais un sourire. Je passe mes mains sur son visage. Que vais-je faire ? Lui dire que je n’ai pas retrouvé celle qui a été ma femme ? Ou, lui mentir. Eerin est douée pour devenir le mensonge. Je continue de sourire.

Judas ▬ Ne parle pas de ma femme. Cela ne sert à rien. Amusons nous ma chère.

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