Un bruit me réveille. Je me lève de mauvaise humeur. Comment ose-t-on réveiller le grand Scar ? C’est une hérésie. Et, c’est quoi déjà ce bruit ? Un bruit de rangement. Je fais quelques pas dans ma chambre. Je souris. Je sais qui range ici dans ma belle villa. C’est Ivy, la douce Ivy. J’ai proposé un accord avec elle, celui-ci est de vivre chez moi. Je suis ravi qu’elle ait accepté mon marché. Surtout que ce dernier n’avait pas de condition. Quoique … Peut-être que oui. Mais, je ne dirais rien. Je continue de marcher dans ma chambre. Il manque quelque chose. Une présence. Celle d’une femme dans mon lit, celle d’une femme en particulière, Zira. Or, ma femme n’est pas là. Je la cherche mais je ne peux l’avoir … Je m’assois sur le fauteuil et j’entends un bruit de la salle de bain. Je me lève avec une aisance particulière. Je marche avec une démarche gracieuse et sauvage. Je suis à la porte de la salle de bain, je touche la poignée de celle-ci et j’essaye de l’ouvrir. Erreur … Celle-ci est fermée. Quelqu’un doit se laver. Qui ? Ivy, bien entendu ! Je l’imagine nue. Rien qu’en y pensant, j’ai une envie de casser la porte et de découvrir la beauté d’Ève de ma petite souris ainsi que la chevaucher. Un sourire nait sur mes lèvres, je fais demi-tour et je vais à la cuisine. Je me sers du café. Puis, je la vois, la délicieuse Ivy. Mon visage s’illumine d’un sourire charmeur. Elle dépose un baiser sur ma joue. J’aurais préféré qu’elle m’embrasse ! Je lui souris. Nous mangions sans rien dire, puis, elle continue son rangement, tandis que moi, je réfléchis. Oui, à des stratégies, à des complots. Je dois les retrouver. Ceux qui m’ont détruit, ceux qui m’ont aimé et ceux qui m’ont soutenu. Compliqué, n’est-ce pas ? Oh oui ! Je dois me venger de la famille de Simba, je dois retrouver ma femme à tout prix ainsi que nos enfants et je dois revoir mes petites hyènes favorites ! Oui, il le faut. C’est ma mission. Je dois l’accomplir. Je n’ai pas réellement réussis à rester roi mais je dois réussir celle-là. Détruire, se venger, l’aimer et la désirer, les réconforter et ordonner des ordres sont les tâches que je dois faire. Je décide ensuite d’aller voir Ivy, histoire de m’assurer si elle allait bien. Je dois prendre soin d’elle, c’est important pour moi. Elle est ma petite prunelle et ma petite souris. Qui dit souris, dis propriété. Et, celle-ci est à moi. Point. Je la regarde, un rire s’échappe en la regardant faire. Si lumineuse, si belle et si désirable.

Ivy ▬ Ne rigole pas je te préviens ou ... ou ... ou je t'attaque avec mon oreiller.
Scar ▬ Attaques moi Ivy et je te garderais prisonnière de mes câlins. # Lui dis-je d’un regard charmeur et d’une voix tendre #

Je me préparais à l’éventualité que la jeune femme me lance un coussin. Allait-t-elle le faire ? Si oui, je sors la chantilly et je lui balance sur la figure pour mieux la nettoyer avec ma langue.

Ivy ▬ Et si on grignotait un peu avant de s'y remettre ? Je me charge de préparer le repas, si tu es d'accord.

Je n’ai pas le temps de répondre que la jeune fille file. Et merde ! Où va-t-elle encore ? L’ai-je fait fuir ? Je ne l’espère pas ! Elle marche, je la suis, à pas de loup. Elle va dans la cuisine, la nôtre. Puis, elle revient sur ces pas. Je la regarde avec un sourire.

Ivy ▬ La cuisine est de l'autre côté ... .

Je me rapproche dangereusement d’elle. Je me place derrière elle. Je dépose mes mains sur ses hanches. Et, je lui chuchote dans l’oreille avec une voix plein de malice : « Oui. Mais laisses moi t’aider à faire la cuisine, veux-tu ? Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur »

L’ange range des objets. Elle me tire de mon sommeil idyllique. Comment elle a pu faire ça à moi ? Au grand Scar ! Puis, cet ange prend sa douche. Quand pourrais-je la voir et la câliner ? Ainsi que savourer son doux parfum qui ensorcelé mon âme. Amoureux ? Perdu ? Pas du tout. Ce n’est qu’une amie ! Et puis, non. Enfin, et merde. Vous n’avez rien à dire petits mortels sans importante. Je suis le seul qui choisit ma voie, pas vous, misérables gueux sans cervelles ! Je la retrouve par la suite à la cuisine, nous échangions quelques mots avant que la belle s’envole pour d’autres aventures. Puis, je vais la voir. Elle était en train de danser dans sa chambre, un sourire s’éclaire sur mon visage de marbre et d’Apollon. Je ris. Un rire qui ne finit pas. Elle me conseille de ne pas rire, sinon, je risquais de recevoir un coussin. Je lui réponds par la suite qu’elle m’attaque mais qu’elle sera prisonnière de mes câlins. Moi, gentil ? Et, alors, ça te dérange ? Elle répondit qu’elle aimerait voir ça. Je m’approche d’elle avec une démarche féline. Je suis près d’elle, je la prends dans mes bras doucement et je la serre. Je plante mon regard océan vers elle. Puis, avec une de mes mains, je lui caresse le visage avec un caresser doux et agréable. Je ne dis rien. Je reste silencieux. Aussi silencieux que les pas de la Mort. Je la regarde encore et encore, ne sachant pas quoi faire. Je n’ai jamais été aussi différent … Elle me permettait de l’être. La belle cherche la cuisine, je la suis, en la regardant. Je m’approche près d’elle. Je dépose mes mains sur ces hanches, des hanches parfaites. Je souris. Un sourire ravi. Puis, je lui chuchote avec plein de malice dans ma voix que je voulais l’aider car j’avais peur qu’elle se fasse mal. Imaginez que ce bel cygne se fasse mal, il faudrait nettoyer son sang …. Peur du sang ? Au contraire, j’aime le sang ! J’aime la guerre ! Je ne suis pas si lâche, même si certains d’entre vous doivent penser le contraire. C’est vous les lâches, et non moi. Je suis le grand et unique Scar. J’ai règne sur Terre mais on m’a enlevé mon pouvoir ! Je maudis ce petit lionceau, lui et sa pathétique famille. Je me vengerais ! Tôt ou tard, ils se rangeront de mon côté et verront que je suis et le seul unique Roi dans notre conte. D’ailleurs avais-je revu des gens de ma famille ? Non … Je n’ai vu personne, en même temps, je ne cherche pas tellement à les revoir … Sauf …. Elle. Cette femme qui a pris mon cœur … Cette femme que je recherche sans arrêt. Cette femme qui est mienne. Ma femme. Mon amour, ma Zira. La seule et unique personne que j’aime … Et qui ne mérite pas que je me venge sur elle. Elle est tout pour moi.

Ivy ▬ Et bien pourquoi pas, on m'a toujours dit que les hommes ne savaient pas cuisiner. Je veux bien que tu me prouves que j'ai tort. Aurais-tu peur que je me blesse ?
Judas ▬ Je sais faire des tas de choses que tu ignores ma chère. Des choses que tu n’as pas idées et qu’il ne faut pas que je te le dise. Je vais te le prouver, qu’est-ce que je suis censé faire pour le moment ? Oh et bien, bien sûr, je ne veux pas que mon petit oiseau a quelques blessures. Et puis, je suis garant de te sécurité petit oiseau.

Je lui offre un grand sourire. Un sourire normal. J’ouvre le frigo puis je regarde les aliments. Il en reste pas mal pour faire un bon menu. Je me tourne vers elle et j’offre un regard coquin.

Judas ▬ Mademoiselle a envie d’une salade composée avec du chèvre chaud et des tomates cerise avec une viande avec des patates grillés comme plat et enfin une tarte au citron ?

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