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 Sujet: Dahlia † Death is the Mother of Beauty Ven 25 Jan - 18:59 | | |
| Spring-Nymphe Dahlia Sprite ❝ Now's when my life begins ! ❞
La vie de Dahlia est cyclique. Elle nait, elle vit, elle meurt, elle ressuscite. Un rien est capable de la faire naître. Une goutte d'eau, un rayon de soleil, une perce-neige qui pointe le bout de son nez. C'en était ainsi chaque année, aux alentours de mars. Durant cette période, elle était quasi immortelle. S'affaiblir, oui, mais elle persistait quoiqu'il arrive, attendant de se revitaliser. Le printemps est inexorable, après tout. Néanmoins, quand il était venu à l'été de se réveiller, elle, retombait en léthargie jusqu'à l'année prochaine. Elle se recroquevillait, et mourrait lentement, bien qu'elle continuait de parcourir monts et vallées pour chasser les potentiels derniers flocons d'un hiver tardif. Mais quand c'était à elle d'agir, elle reprenait très vite du poil de la bête. Partout sur son passage, la neige fondait subitement, révélant de nouveau une herbe verdoyante qui était dissimulée sous ces flocons blancs. Elle réveillait la nature, encourageant les fleurs à pousser, les eaux à se réchauffer. Elle y prenait un plaisir fou. Comprenez, elle vivait enfin. Cela faisait 3 saisons qu'elle se terrait, attendant l'heure où elle pourrait enfin laisser libre cours à ses folies printanières. Chaque fois, c'était comme une nouvelle naissance. Elle revenait, toute petite et timorée à l'origine, puis s'épanouissait à une vitesse étonnante, reprenant ses repères. Néanmoins, cela ne l'empêchait pas de redécouvrir ce monde avec une curiosité sans cesse renouvelée...ce qui, un 20 mars en particulier, faillit avoir de funestes conséquences, ceci malgré le fait qu'elle ne pouvait être vraiment tuée. Il y avait bien une chose qui était potentiellement capable de la mettre à mal: le feu. Le feu brûlait les arbres, rendait âcre l'air des forêts, calcinait les fleurs et les zones d'herbes, réduisant ainsi presque à néant son pouvoir, son travail, sa vitalité. Spring vivait en fonction de la quantité et la qualité de la nature directement environnante. Si elle baignait dans un lac, et bien soit, elle serait eau. Si par contre elle explorait les forêts, elle devenait verdure et ramenait à la lumière du jours les étendues herbeuses. Par conséquent, si la nature était détruite, elle-même en souffrait. Elle ne redevenait qu'une légère brise, douloureuse et attristée.
Ce sombre printemps commença sous la forme d'un cerf, peinant à marcher dans la neige. Sans doute guidé par un instinct de survie grégaire -l'hiver s'accompagnant d'un manque de nourriture et d'une température désagréablement basse-, il entra dans une caverne. Ce cervidé était un des innombrables alliés de Spring. Il savait quoi faire pour la réveiller, comment l'aider et l'accompagner dans sa tâche qu'est le changement de saison. Il dirigea la tête vers une stalactite, dans laquelle inconsciemment, il s'avait que le Printemps sommeillait. Le souffle chaud qui jaillit de ses naseaux entama la couche de glace, la fit fondre et une goutte d'eau pure glacée ne tarda pas à poindre. Bientôt alourdie, elle chuta et atterrit dans un mince filet d'eau. Au milieu des ridules, apparut bientôt le visage de Spring, souriant. Enfin, son tour était venu d'entrer dans la danse et de réveiller avec elle la nature assoupie.
Elle voguait donc, en flottant dans l'air brumeux qui se réchauffait peu à peu, au fur et à mesure de son affairement à embellir le monde. Elle grandissait de plus en plus et la verdure composant son être chevelu croissait, s'épanouissait. Mais cette fois-ci plutôt qu'une autre, elle fut attirée vers un point qu'elle n'avait jamais exploré, et pour cause ! La nature n'y poussait point -elle n'avait donc pas grand-chose a y est faire, et elle savait par instinct que l'endroit était potentiellement dangereux. Mais, sans doute éprise par un élan de spontanéité dû à sa renaissance nouvelle, elle escalada donc les pentes tantôt douces tantôt abruptes du volcan, enhardie par la nouveauté tout en étant à la fois hésitante, pour une des rares fois de sa vie. La preuve: elle ne voletait plus, elle marchait, légèrement vacillante. Enfin, elle arriva au bord du cratère.
Boum boum. Boum boum.
Elle ignorait s'il s'agissait des battements de son coeur ou d'une force en latence qui sommeillait au fond du volcan, en sourdine.
Elle s'approchait de plus en plus, certes conscience qu'elle encourait des risques toujours plus grands. Elle était à l'extrême limite du cratère profond et sombre, lorsqu'elle le vit. Un relief étrange, au fond du cratère. Cette découverte lui fit oublier sa prudence et elle s'approcha avec célérité. La bute était grande, beaucoup plus qu'elle, mais si fascinante. Lorsqu'elle y posa la main cependant, deux grands yeux rouges, qui s'écarquillèrent subitement, et dans un amas de fumée, apparut l'Oiseau de Feu.
L'éruption fut tellement rapide, lorsque le monstre déploya ses ailes ardentes, que c'est à peine si elle eut le temps de voir la lave jaillir de la cheminée rocheuse. Heureusement pour elle, Spring avait toujours été très réactive. Il ne lui fallut que quelques secondes de stupeur avant de prendre la fuite. L'Oiseau de Feu la poursuivait, jusque dans sa forêt où il dévora les arbres, les plantes qu'elle avait fait grandir. Elle en pleurait de frustration. L'Oiseau ne se réveillait que très rarement, et il fallait que ça tombe le jour de son réveil. En d'autres saisons, cela n'aurait pas été de son ressort et elle se serait sentie plus rassurée, moins concernée.
Elle volait comme jamais elle n'avait jamais volé, tentant d'esquiver les jets enflammés que projetait l'Oiseau, mais n'avait guère l'impression que c'était suffisant pour lui échapper. Et c'était bien plus que des suppositions. Spring avait presque été atteinte par un projectile de flammes, et en était tombé de surprise, et, voyant cette faiblesse soudaine, le monstre se résorba pour devenir de la lave pure, et s'écoula sur les versantdu volcan à sa poursuite, déterminé à tuer... Le maigre arbe sur lequel elle s'appuyait ne put la protéger et fut bientôt la proie des flammes.
Partout où elle allait, l'Oiseau arriva à la prendre de vitesse, pouvant se subdiviser autant qu'il le voulait, mais grâce à son agilité aérienne, elle réussissait, souvent de justesse, de s'en tirer saine et sauve. Epuisée par sa course, elle se tenait sur un rocher, contemplant avec dépit la nature brûlée et la mer de feu qui la recouvrit désormais. Ce répit ne dura qu'une poignée de brèves et douloureuses secondes, car l'Oiseau revint à la charge, toujours plus gros et puissant. Il semblait être l'opposé de Spring. Il se développait en détruisant, alors qu'elle ne pouvait croitre qu'en donnant vie.
Pensant trouver une issue, Spring escalada un des plus grands arbres de la forêt, mais l'Oiseau, qui la dominait par sa hauteur, n'eut qu'à se redresser pour renouveler sa mortelle menace. Sping, jadis de nature optimiste, se sentait gagnée par la résignation. Jamais elle ne s'en sortirait.
L'Oiseau fondit sur elle.
Brûlures.
Douleur.
Mort.
Pourtant, on ne peut tuer le printemps...
Dans cette nature ravagée, elle n'était que débris, un amas insignifiant de poussières. Mais son cerf la trouva et, comme il le fit à l'origine, souffla sur le sol. Elle se reforma donc avec une extrême lenteur, affaiblie, presque morte. Tout son corps, presque foetal, la lançait, et c'est avec un effort infini qu'elle s'accrocha aux bois de velours de son ami cervidé. Si la souffrance corporelle était présente, la douleur psychologique était bien pire. Tout était perdu. Ou, du moins, elle ne se sentait pas la force de tout ramener à la vie. Pas pour le moment. Le cerf la tracta sur son dos pendant quelques centaines de mètres. Elle, elle noyait ses larmes dans la fourrure brune de son ami. Elle se demanda comment il avait pu éviter l'Oiseau, lui. Dans quel refuge s'était-il donc niché pour échapper aux coulées de lave ? Au fond, et c'était peut-être égoïste, mais Spring s'en moquait un peu. Certes, elle étant immensément heureuse de compter sur cet allié dans une telle situation, mais elle avait perdu sa raison de vivre dans l'éruption et plus rien ne semblait avoir d'importance à ses yeux, mis à part son malêtre.
Mais celui-ci finit par se dissiper peu à peu, pour une raison inexplicable. Peut-être était-ce le coeur si vif du cerf qui battait dans son poitrail et qui lui insufflait cette impression nouvelle de vie ? Ou simplement parce qu'ils atteignaient la limite de la zone dévastée ? Toujours est-il que le bleu gris qu'elle revêtait se muait peu à peu en vert émeraude, plein de vie. Bientôt, elle n'eut plus besoin de s'accrocher avec désespoir au cerf, et vola de nouveau, comme si c'était la première fois. Elle ressentait de l'énergie partout dans son corps. Elle fit jaillir les arbres du sol, tomber des cascades de feuilles, des mers de lianes et de branches pleines de fruits. Dans un royaume de couleurs, la mort venait de donner la vie à la beauté.
Elle plongea en riant dans un lit profond de mousse et de lichen, mais quand elle se redressa, elle leva un sourcil. Alors qu'elle venait de se donner tant de mal pour guérir sa forêt de ce mal ardent, elle voyait désormais des bâtiments s'élever à la place des arbres et une nature apprivoisée, aux antipodes de la forêt vierge qu'elle avait créée peu avant. Elle tapa furieusement du point sur cette herbe tondue à ras, se releva prestement, ravala des larmes de frustration (de toute façon, pour ce qu'elle avait pleuré aujourd'hui, ses glandes lacrymales étaient sèches) et...resta debout, comme une idiote, ne sachant que faire. Elle n'était pas idiote, elle savait pertinemment bien qu'il s'était passé quelque chose d'anormal. Dans sa tournée (oui, comme le Père Noël, elle fait le tour du monde pour réveiller la nature, mais tout le monde s'en fout), elle était souvent passée dans des villes semblables à celle-ci, où il n'y avait pas vraiment grand-chose de naturel à réveiller cependant. Elle jeta des regards affolés partout. Dans un moment pareil, elle n'attendait qu'une personne, qui semblait toujours savoir quoi faire en toutes situations. Spring résista à l'envie de s'allonger à terre pour tenter de revenir là d'où elle venait, en se faisant manger par la terre peut-être. Elle avait conscience que cela ne serait pas constructif. Elle resta donc debout et se mit en marche, sans vraiment avoir de but. Elle irait là où le destin l'emmènera, avec toujours la même question en tête.
Mais où était donc son Cerf ?
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Dahlia a un grand sens de l'esthétique. Elle aime les choses belles et s'arrange pour que les choses moches s'embellissent. Non pas qu'elle soit dégoûtée par la laideur ou quoi que ce soit d'autre. C'est un réflexe, une pulsion.  Dahlia possède un amour inexorable pour la nature. Elle se sent en haronine avec. De ce fait, elle se sent triste dans les milieux extrêmement industrialisés. D'ailleurs, les endroits qu'elle côtoient fréquemment sont souvent emplis de fleurs. Dahlia a comme défaut d'accorder une confiance trop aveugle aux gens. Elle a toujours du mal à penser que les gens peuvent la trahir et n'en prends conscience que devant le fait accompli, sans pour autant apprendre de ses erreurs. En fait, le problème c'est que Dahlia aime trop les gens pour leur prêter de mauvaises intentions. Elle n'aime pas la solitude et préfère souvent être accompagnée qu'être seule. Elle n'a pas peur de faire des choses seules, mais aime avoir un appui extérieur, prêt à l'aider. Elle est parfois très paradoxale. Elle souhaite quelque chose puis son contraire, et parfois les 2 en même temps. Dahlia est végétarienne et ne consomme que du bio...et tant pis si ça coûte plus cher... Elle se sert la ceinture. Dahlia est parfois prête à sacrifier beaucoup pour les gens et les choses qu'elle aime et songe aux autres avant de penser à elle-même. C'est quelqu'un sur qui on peut compter et qui a un grand sens de l'amitié. Dahlia est une fille hyperactive au printemps. Juste au printemps. Le reste de l'année elle a souvent un coup de mou passager au début de la nouvelle saison mais cela passe assez vite. De ce fait, elle se tient souvent occupée pour pas être envahie par la fatigue. Elle fait beaucoup de jogging, mais aime aussi énormément les balades tranquilles dans la forêt au fil des saisons. Elle aime les histoires mais ne supporte pas les livres. Cela lui fait trop penser aux arbres coupés. Il y a plusieurs choses qu'elle ne supporte pas: les trophées de chasse, les manteaux de fourrure, les feux de cheminée, etc. Tout ce qui se rapporte à une nature morte en somme. De ce fait, elle s'invente ses propres histoires et les écrit sur un blog, pour éviter la version papier, qu'elle tient à jour régulièrement.
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Tu veux un lien, oh yeah o/
Tu n'as pas d'idées, ooooh o_
L'amour a déjà frappé à ma porte donc si vous voulez de moi, faites demi-tour :DD
Je recherche quelqu'un qui verrait le don littéraire de Dahlia et qui voudrait la publier o/
Des coupains, des coupines et des gens qui me cherchent des poux 
Guère original, je sais ._. (de toute façon, pour le nombre de gens qui vont lire cette case  )
Après, on peut toujours réfléchir au cas par cas ^_^
Les personnes a ajouter prochainement sont :
(Liste à venir)
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Cette case devait servir à mettre des icônes, pour vous macher le travail. Mais, vu que je suis une grosse feignasse, j'ai la flemme d'en chercher donc...j'ai l'honneur de vous annoncer que vous devrez vous en procurer par vos propres moyens  Que cela ne vous refroidisse pas pour me quémander des liens 
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