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 Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are

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MessageSujet: Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are EmptyDim 27 Oct - 22:45





I CAN'T BE AS STRONG AS YOU ARE.



« I'm still lovin' youuuuuu[...]ouuuuu !! I'm stille lovin... »

Si Lee aimait bien une chose, c'était assurément la radio. Elle avait découvert ce drôle d'engin lors de son arrivée et, après quelques temps de crainte, elle avait fini par tourner le bouton magique. Il était alors sorti de l'étrange machine un bruit assourdissant qui l'avait d'abord fait sursauter et taper sur la radio. Puis, après plusieurs explications d'un camarade bien aimable, elle avait réussi à apprécier le doux son qui sortait de l'engin. Aah ! La musique ! Depuis qu'elle s'en était procurée une, elle ne lâchait pas sa radio d'une dent. Et elle l'écoutait en boucle, de plus en plus fort suivant les mois.
Elle tricotait, bien tranquillement, sur le bord de son lit fait avec une perfection toute étonnante. Les jambes croisées dans un étrange mélange, elle tirait légèrement la langue, ses yeux bleus louchant avec outrance sur les deux aiguilles qui se croisaient depuis une bonne heure. La jeune fille était simplement vêtue, ne portant encore qu'une large chemise de nuit. Celle-ci était d'un vert fluo tout à fait exécrable, et tombait mollement jusqu'au dessous de ses genoux. Une paire de chaussettes rayées noir et violet couvrait finalement ses petits pieds qui frappaient le sol alors qu'un nouveau morceau s'élançait dans l'étrange machine à musique. Ses cheveux, quant à eux, dressés en une haute queue de cheval, laissaient tomber par-ci par-là quelques mèches encombrantes, dont une particulièrement, qui s'arrangeait toujours pour barrer largement son front.
Alors qu'elle soufflait pour la énième fois sur cette mèche récalcitrante, une pensée horrible vint lui picorer le cerveau. Elle leva les yeux bleus de son ouvrage -qui ressemblait, précisons-le, plus à une énorme serpillière jaune et rouge avec des trous qu'à un gilet pour l'automne- et, inquiète, se souvint de l'heure fatidique.
Il était bientôt 18 heures -un coup d'oeil à sa montre la conforta dans son désarroi- et Arthur n'était toujours pas rentré. Toutes personnes sensées auraient pu dire qu'il n'y avait pas lieu d'en faire une gousse d'ail, mais pour Llewelyn Mavis Dracula, l'heure, c'était sacrée. Oui, parce que : si Arthur n'arrivait pas dans les dix minutes qui suivaient, elle n'aurait jamais le temps de préparer la ratatouille qu'elle avait prévu de concocter pour leur dîner. Il fallait faire cuire les courgettes -qui n'était pas encore de saison mais qu'il trouverait à coup sûr, même s'il s'agissait de morceaux en boîte!-  pendant une demi-heure, ajouter les pommes de terre, et les tomates, laisser le tout mijoter, attendre et ENFIN manger ! Mais s'il n'arrivait pas ! Comment allait-elle faire pour qu'ils mangent à 20h15 précise ?! C'était tout à fait inconcevable !
Et puis, s'il n'arrivait pas à l'heure, que pourrait-elle faire ? Elle pourrait descendre, traverser la rue, aller au Fanny Market qui était vraiment bien trop loin, surtout pour une petite chauve-souris comme elle, acheter les ingrédients et revenir, comme si tout s'était divinement bien passé. Mais non ! Ça, c'était tout à fait hors de question ! D'abord, il fallait descendre tous ces étages et puis...il fallait affronter le soleil -qui se couchait, certes, mais quand même!- et rencontrer tous ces gens. Non ! Elle ne le pouvait décemment pas !
La jeune femme se leva donc d'un coup, fit tourner les turbines de son petit cerveau fatigué par ses activités pépères et eut un éclair de génie. Se reprécipitant sur son lit, balançant tous les coussins noirs, bordeaux, fluos et verts qui enterraient ses draps, elle mit enfin l'aile sur le petit appareil qu'elle n'avait pas réussi à manier malgré son année à Fantasia Hill. Tapotant sur les touches avec crainte, la petite Llewelyn réussit enfin à composer le numéro de son colocataire -écrire des messages ? Bien trop compliqué-.

« Arthur ? Tu es où ? Je t'attends !! Tu as sept minutes de retard ! Dis moi que tu arrives bientôt ! Dis moi qu'un dragon ne t'as pas dévorer alors que tu rentrais...enfin...je veux dire que...OUBLIE ! Mais tu rentres, hein !? »

Miss Dracula ? Inquiète ? Que nenni ! Elle n'aimait pas être en retard, un point c'est tout !

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Dernière édition par Llewelyn M. Dracula le Mer 30 Oct - 0:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are EmptyLun 28 Oct - 0:00

I can't be as strong as you are
Llewelyn ∞ Arthur
Il marchait dans les rues de Fantasia Hill, observant le ciel orangé avec un oeil presque ému: le soleil se couchait, laissant place au repos après une journée harassante où Arthur avait dut travailler pour financer la chambre qu'il partageait avec sa colocataire. Il shoota dans un caillou, repensant aux mises en garde d'Aiden, à la beauté de Tressie et au calme froid Shona. Qu'il était difficile de vivre dans ce monde, il avait toujours des doutes, des inquiétudes et était persuadé qu'un jour, il s'y ruinerait la santé. Il arriva devant les portes du Méli Mélo House et les poussa avec force: les gens se promenaient dans le hall, quittant les chambres pour la bibliothèque ou pour le centre-ville. Arthur aimait cette ambiance animé, cela lui rappelait que, dans le fond, il n'était pas aussi seul qu'il le croyait. Il avait eut beaucoup de mal à se faire à ce nouveau monde. Pour lui, il s'agissait d'un saut dans le temps de plusieurs siècle: son histoire était devenue une légende et il ne comprenait pas pourquoi la sienne plus qu'une autre. Il grimpa les escaliers du Meli Melo, se rendant sur le toit. C'était son refuge, il s'y rendait chaque soir, en rentrant, avant d'aller retrouver sa colocataire. Llewelyn n'aimait pas qu'il fume et la cigarette était vite devenu la marque de fabrique de l'ancien Roi.

Il respira cette odeur si caractéristique, sentant les muscles de son corps se détendre alors que la brise, fraiche pour un soir comme celui ci, vint jouer avec ses mèches blondes. Il avait fait le choix de garder ses cheveux mi-long, comme lorsqu'il vivait au Moyen-Age: avec son visage fin, cela le rendait bien moins maladif qu'avec des cheveux courts ... Il s'assit sur le rebord du toit, laissant ses jambes pendre dans le vide, sa cigarette à la main et l'esprit totalement ailleurs. Il aimait bien cette vie: un nouveau départ, une seconde chance, mais son pays lui manquait. La présence rassurante et paternelle de Merlin également, sans oublier les râlements incessants d'Archimède ... Ah ... Où étaient-ils donc ces deux là ? Il porta sa cigarette à ses lèvres, laissant la fumée glisser le long de sa gorge avant d'expirer un nouveau nuage. Son telephone vibra dans sa poche, il le sortit, se demandant qui, à une heure pareil, pouvait vouloir le contacter.

« Arthur ? Tu es où ? Je t'attends !! Tu as sept minutes de retard ! Dis moi que tu arrives bientôt ! Dis moi qu'un dragon ne t'as pas dévorer alors que tu rentrais...enfin...je veux dire que...OUBLIE ! Mais tu rentres, hein !? »

Il aurait dut s'en douter, il n'y avait qu'elle pour le contacter à la minute près. Llewelyn était sa colocataire depuis quelques mois, tous les deux s'entendaient à merveille à l'exception de l'agoraphobie de la jeune femme qui refusait de sortir sans lui, et paniquait au moindre retard de sa part. Arthur avait tout essayé mais il ne désespérait pas de la voir, un jour, prendre sa peur en main et l'affronter. Il savait qu'au fond d'elle même, elle était courageuse, bien plus qu'elle ne voulait se le dire. Ce qu'Arthur ignorait, c'était les raisons qui avaient poussé son amie à vivre recluse dans leur appartement, ne quittant celui ci qu'en cas d'extrême urgence et uniquement de nuit. Il s'inquiétait souvent pour elle ... Aussi, au son de sa voix paniqué, il repassa la balustrade et prit le chemin des escaliers.
Il arriva à sa chambre quelques minutes plus tard et, toquant deux fois, vit sa charmante colocataire lui faire face.
Llewelyn était plutôt mignonne avec ses longs cheveux noirs et ses yeux clairs, elle était très intelligente bien qu'un peu maniaque et Arthur la chérissait comme si elle était sa soeur. Car oui, il n'aurait put se résoudre à la toucher tant il tenait à elle. Aiden ne comprenait pas pourquoi son ami ne cédait pas à la tentation que représentait la jolie vampirette, mais lui n'aurait jamais mit en cause leur amitié pour une coucherie. Il tenait bien trop à sa confiance pour oser lui faire pareil affront. Et puis, elle était sa petite Lee rien qu'a lui, cela lui suffisait comme cela. Elle le laissa entrer et il retira ses chaussures dans l'entrée. Il savait qu'elle l'attendait pour sortir, mais il pouvait bien s'accorder quelques secondes de pause. Priant pour que l'odeur de la cigarette ait disparu, il ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras. Elle lui avait manqué, et la voir avec cet air lui brisait le coeur.

« Je suis là maintenant. Alors, où veux-tu aller aujourd'hui Lee ? »

C'était devenue une habitude pour lui de l'accompagner partout, il ne l'imaginait pas se promener seule dans les rues comme lui même l'avait fait quelques minutes auparavant. Dans un sens, il aimait bien savoir où elle était et il se faisait moins de soucis de la savoir à la maison ...
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MessageSujet: Re: Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are EmptyMer 30 Oct - 0:03





I CAN'T BE AS STRONG AS YOU ARE.



Llewelyn ne savait plus quoi faire. Il était en route. Il lui avait dit. Et pourtant, elle se mettait à tourner en rond dans sa chambre d'un pas précipité et nerveux. Ses mains fines et baguées de quelques bijoux s'attardèrent dans ses cheveux noirs qu'elle pressait avec force sans vraiment s'en rendre compte. Il allait arriver d'une minute à l'autre. Bien. Tout allait bien. Tout irait bien. Elle pourrait alors luis demander d'aller faire quelques petites emplettes pour elle, histoire qu'elle puisse préparer cette putain de ratatouille qu'elle n'avait même pas, au final, besoin de faire. Pourquoi se cassait-elle la tête de la sorte ? Pourquoi ne pas ouvrir l'un des nombreux paquet de pâtes qu'il y avait entreposé depuis plusieurs semaines déjà ? Ils se regarderaient un film -une comédie, de préférence, pour notre petite chauve-souris sensible- en mangeant une glace et s'endormiraient comme des larves sur leur canapé. Pourquoi sortir, alors ? Parce que lorsque Llewelyn Mavis Dracula prévoyait quelque chose, il fallait l'exécuter, et au pied de la lettre. Elle ne pouvait pas ne pas tenir une promesse !
Et puis, quelqu'un toqua à la porte. Une tête blonde fit son apparition dans l'embrasure, tête qui fit ouvrir à Lee de grands yeux rassurés. Il était là. Arthur était là. Elle avait envie de sourire, ou de fondre en larmes mais ne fit ni l'un, ni l'autre. A la place, elle se laissa prendre par l'ancien -ou futur- roi et l'enlaça à son tour. Ses petites mains étreignaient sans effort le corps assez frêle du jeune homme qu'elle avait décidé de nourrir depuis qu'ils avaient emménagé ensemble. Son menton était tombé avec lourdeur sur l'épaule d'Arthur et elle eut l'impression que son cœur battait un peu moins vite maintenant qu'elle était contre lui. Huuum ! Elle pouvait même humer cette...odeur de tabac froid qui collait encore aux cheveux du jeune homme. Loin de s'énerver, elle l'apprécia un peu, comme s'il s'agissait de l'odeur naturelle d'Arthur. Elle était heureuse qu'il soit là, maintenant, tout de suite.
Sa voix lui parut douce et paisible. Elle avait l'impression qu'il lui parlait tout le temps de la sorte, comme à une enfant que l'on voudrait soulager. Elle n'en était pas une, bien sûr, mais elle aimait ce ton qu'il prenait avec elle. Lee avait alors l'impression de compter plus que n'importe qui à ses yeux. Et puis, elle capta enfin. Aller ? Elle ? Fallait-il vraiment qu'elle quitte la maison ? Ne pouvait-elle pas juste l'envoyer faire ses courses ? Il allait s'énerver, elle en était sûre.
Lee se détacha alors du corps d'Arthur, légèrement tendue et le regarda avec incertitude. Comment lui faire comprendre que pour aujourd'hui, c'était mort ? Elle ne voulait pas sortir. Elle ne POUVAIT pas sortir.

« Hum...Arthur ? Je...TU ne peux pas aller m'acheter quelques légumes pour le repas de ce soir ? » Petite voix nerveuse et coupable. « Je te promets que ce sera absolument délicieux !! » Comment essayer de se rattraper aux yeux de son coloc ?

Elle s'en voulait, sincèrement, de ne pas être assez forte. Elle avait fait pas mal de progrès depuis quelques mois, et sûrement à cause d'Arthur, d'ailleurs, mais depuis une ou deux semaines, elle sentait cette peur revenir, sans savoir pourquoi. Une vraie déception pour ceux qui l'avaient vue faire de plus en plus de pas de l'autre côté du portail du pensionnat.
Arthur allait la détester. Elle allait le décevoir et elle détestait ça. Il allait soupirer, comme à son habitude, la regarder de ses yeux bleus glacés et, résigné, allait repasser la porte, sans dire un mot. Par la suite, les mains de Lee se mettraient à trembler et elle devrait s'occuper avec ses aiguilles à tricoter pour faire passer ses nerfs.
La belle brune, histoire de ne pas trop se faire détester par son colocataire, le regarda de ses grands yeux de chauve-souris suppliante.

« J'aurais bien voulu. Franchement. Mais regarde comment je suis ! Toujours en pyjamas ! » Elle montrait ses gambettes fines comme une enfant, ses pieds se frottant avec nervosité l'un contre l'autre comme si une mauvaise bestiole avait pris ses deux jambes pour cible. « Je ne peux quand même pas sortir comme ça ! Et puis, pour me préparer, il faudrait que je me choisisse des fringues, que je me change, que je me maquille, que je me...BREF ! Le repas ne sera jamais prêt à temps ! » Excuse pourrie du jour, bonjour ! Llewelyn n'avait aucun goût pour la mode -au grand damne d'Anna'bella, d'ailleurs- et elle ne savait même pas à quoi ressemblait du fard à paupière. Arthur était au courant, bien sûr, mais peut-être que son élan de féminité le convaincrait, qui sait ?

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MessageSujet: Re: Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are Arthur&Llewelyn → I can't be as strong as you are EmptyMer 6 Nov - 11:41

I can't be as strong as you are
Llewelyn ∞ Arthur
Leur chambre, au Méli Mélo, était assez petite mais très lumineuse, Arthur avait eut tout de suite l'impression d'être chez lui lorsqu'on lui avait attribué cette chambre. La présence de la petite vampire était la cerise sur le gâteau. Il pensait souvent que ce maléfice, ce sort qu'on avait jeté sur eux, était, au final, une bonne chose. Il avait rencontré des gens formidable et avait eut le droit à une seconde chance dans une vie ou personne ne cherchait à contenter ses moindres désirs. Même si cela avait été agréable, pendant un temps, d'avoir un grand nombre de serviteur et d'être servit avant même d'y avoir pensé, Arthur regrettait son intimité et sa solitude d'antan. En arrivant à Fantasia Hill, il avait cette chance d'être à nouveau, un garçon comme les autres, et les moments de solitude qu'il pouvait s'accorder sur le toit du Meli Melo House l'emplissait de bien être. Il n'y avait qu'une ombre à ce tableau: l'agoraphobie de sa colocataire. C'était devenu un vrai handicap dans leur vie de tous les jours et Arthur ne supportait pas l'idée que sa jolie colocataire soit malheureuse. Lui même avait bien du mal à ne rien dire devant les crises de panique que pouvait subir l'ancienne vampire. Aussi, tentait-il à chaque fois de la soutenir en l'accompagnant dans ses déplacements, persuadé que si elle se sentait moins seule, protégée, elle se sentirait plus à l'aise. Mais les mois passaient et rien ne changeait, bien au contraire. Arthur avait l'impression que la peur de Llewelyn ne faisait qu'augmenter, l'emprisonnant entre les murs du Meli Melo House, cela l'attristait énormément. Alors, la voir ainsi, faire les cent pas dans leur appartement lui avait briser le coeur. Comment pouvait-il laisser la laisser se perdre ainsi.

Il resserra ses bras autour du corps de la petite vampirette, heureux de la savoir ici, saine et sauve, peut être un peu effrayé, mais là. Il caressait ses cheveux lorsqu'elle s'éloigna un peu de lui, prenant une mine qu'il détestait. Il savait très bien ce qu'elle allait lui dire: cela se passait régulièrement ainsi: il rentrait après un appel paniqué, la câlinait deux minutes avant d'être envoyé à la corvée course. Si au dabut, cela ne l'avait dérangé, aujourd'hui, il était agacé de voir qu'elle ne pouvait toujours pas sortir, même de nuit ! Il aurait tant voulu qu'elle soit capable de se promener dans la ville comme n'importe qu'elle jeune femme de son âge. Mais non, elle restait là, prisonnière ses peurs et lui même avait l'impression de ne pas pouvoir y changer grand chose. L'impuissance était un sentiment qu'il détestait et savoir que face à ses peurs, il ne pouvait rien le tuait. Car dans tous les livres qu'il avait put lire à son sujet, le Roi Arthur était celui réalisait les souhaits, éloignant les cauchemars et ramenant la lumière et la paix là ou il allait. Lui avait juste l'impression d'être un gamin paumé dans un monde à des kilomètres de ce qu'il connaissait. Et face à Llewelyn, ce sentiment augmentait: il n'avait rien d'un prince salvateur, il n'était qu'un pauvre être humain dépassé par la situation. Bien sur, il avait trouvé en Ruby Loxley, une amie fidèle et compréhensive, elle même étant handicapée par cette différence d'époque. Pourtant, Llewelyn était là, dans leur petit "chez eux" et l'attendait tous les soirs.

« Hum...Arthur ? Je...TU ne peux pas aller m'acheter quelques légumes pour le repas de ce soir ? Je te promets que ce sera absolument délicieux !! »

On y était ! C'était bien ce qu'il craignait, elle ne voulait pas sortir, encore une fois. Arthur soupira, que faire face à cela ? Que pouvait-il bien dire à sa charmante colocataire pour la rassurer ? Il coincé: il ne pouvait pas refuser de faire cela, mais il aurait préféré l'accompagner, plutôt que de céder, encore, à sa peur.

« Lee ... »

« J'aurais bien voulu. Franchement. Mais regarde comment je suis ! Toujours en pyjamas ! Je ne peux quand même pas sortir comme ça ! Et puis, pour me préparer, il faudrait que je me choisisse des fringues, que je me change, que je me maquille, que je me...BREF ! Le repas ne sera jamais prêt à temps ! »

Il leva un sourcil étonné face à cette excuse étrange qu'elle lui sortait. Il savait très bien que Lee n'était pas du genre à se pomponner comme la plupart des demoiselles qu'il croisait dans les bars. Et il trouvait cela mieux ! Elle était tellement jolie au naturel, avec ses cheveux en bataille. Il se souvenait, d'ailleurs, des commentaires d'Aidant sur Llewelyn: si cela ne dérangeait pas le blond que son ami fasse des remarques, parfois osées, sur les filles qu'ils rencontraient dans les bars, il refusait catégoriquement les regards poussée d'Aiden sur son amie. Lee était à lui, il était hors de question qu'il laisse quelqu'un comme son ami l'approcher. Néanmoins, les commentaires régulier d'Annab'Ella et de Ria sur le laisser-aller de sa colocataire l'informait du manque d'intérêt que cette dernière pour la mode.

« Lee, tu sais ce que je pense de tout ça ... Tu n'arriveras jamais à surmonter ta peur si tu ne l'affronte pas ! Et puis je suis avec toi non ? »

Il aurait tant aimé que sa présence suffise à calmer les peurs de son amie. Mais il fallait qu'il prenne conscience que cela ne suffisait pas. Et Llewelyn restait ici, solitaire, et les quelques visites qu'elle recevait en son absence ne suffisaient pas à la motiver d'affronter sa phobie. Il aurait aimé la voir rentrer à des heures plus qu'indécente et lui raconter ses soirées avec celui qui aurait fait battre son coeur. Oui, il craignait de la savoir malheureuse.
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