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(attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. Vide
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 (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile.

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Talie-Rose Aurore Grimm

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Talie-Rose Aurore Grimm
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MessageSujet: (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. EmptySam 10 Mai - 23:15



sauver cette étoile.

C’est fini. C’est fini, tu l’as décidé. Tu en as assez. Assez de vivre ainsi, assez de mourir d’amour pour elle. Assez de te détruire pour une personne qui se fout de toi comme de sa première guigne. Assez de tout. Tu as juste l’envie de mourir au quotidien, tu as juste l’envie d’en finir. De disparaître. C’est trop dur, trop douloureux. C’est juste trop. Tu ne peux plus. Tu ne peux plus endurer tout ça, endurer la souffrance, les humiliations. Endurer la violence. Elle est comme un poison dans tes veines et elle te tue à petit feu. Bientôt, il ne restera de toi plus qu’une carcasse vide et sans âme. Déjà, tu as l’impression de n’être plus rien qu’un amas de chair sanguinolente et meurtrie à vif. Et tu ne peux plus continuer comme ça. Ça n’a que trop duré. Tu l’aimes, oh oui. Tu l’aimes à te damner. Tu l’aimes à en mourir – et c’est exactement ce qui est en train d’arriver. Tu es en train de mourir. Mourir lentement mais sûrement. Dans ta poitrine, ton cœur ne se ressemble plus qu’à une bouillie de sang qui bat encore faiblement. Tout faiblement. Tu n’as même plus l’impression qu’il soit encore là, au fond. Elle l’a fait disparaître, comme elle a fait disparaître Philippe, votre amour. Comme elle a fait disparaître cet éclat dans tes yeux, cette joie dans ta vie. Il n’y a plus rien qu’un grand trou noir qui aspire chaque plus petite parcelle de bonheur à l’intérieur de toi. Et bientôt tu seras vide. Complètement vide. Bientôt, tu ne seras plus rien. Parce qu’elle te détruit, parce qu’elle te hait tellement qu’elle n’a de cesse de te faire souffrir pour son seul bon plaisir. Il n’y a que ça qui compte pour elle – ta douleur, tes larmes et ta peur. Elle, ta Maîtresse que tu as servie depuis ton arrivée à Fantasia Hill ; ta Maîtresse que tu as aimée, éperdument. Comme une folle. Comme une damnée. Et tu as perdu la raison. Tu as perdu la raison dans ce fol amour qui a fini par t’achever.
Mais ce soir, c’est la fin. La fin de tout. La fin de tes malheurs, la fin de ce calvaire. La fin de ce cauchemar. Tu dois t’en aller. Tu dois fuir avant qu’il ne soit trop tard. Tu dois la fuir, elle, ou elle te tuera. Après tout le mal qu’elle t’a fait, tu ne peux plus le supporter. Tu as cru qu’elle pourrait changer si tu acceptais tout d’elle. Tu as espéré qu’elle change, qu’elle se rende compte de ton amour pour elle. Tu as rêvé qu’elle t’aime en retour. Mais voilà, la vérité t’a frappée en pleine figure et c’est comme une gifle cuisante sur ta joue au teint de porcelaine. Elle ne t’aimera jamais. Elle ne t’aimera jamais comme toi tu l’aimes et cette vérité te tue le cœur. Plus la peine de croire, d’espérer, de rêver. Il te faut regarder la réalité en face et te rendre compte que tu ne peux plus continuer comme ça. Que ça ne te mènera à rien sinon à ta propre perte. Peut-être es-tu déjà perdue, mais tu oses encore croire que tu peux t’en tirer. Tu n’as pas le droit à l’erreur sinon tu sais qu’elle te fera payer cher ton imbécilité. Mais tu veux tenter le coup. Tu veux au moins essayer. Tu veux te donner une seconde chance. Une autre chance de vivre. De vivre autre chose que cette vie. De vivre pour toi seule. Tu veux tout tenter. Parce que c’est le seul espoir qu’il te reste dans cette vie assombrie et noire comme la nuit. Peut-être que quelque part, là dehors, tu pourras être heureuse. Vraiment. Peut-être que tu auras la chance de toucher à nouveau à ce bonheur que tu as connu dans ton Royaume d’antan. Peut-être que tu retrouveras ce goût sucré du bonheur, cette paix intérieure. Tu t’imagines déjà refaire tes balades en forêt en chantant comme une jeune fille insouciante. Cette jeune fille que tu as toujours rêvée d’être à nouveau.
Alors ce soir était la dernière fois. La dernière fois que tu la laissais te maltraiter, la dernière fois que tu la laissais prendre possession de ton corps et d’un morceau de ton âme. La dernière fois que tu la voyais. C’était la dernière fois. Et même si tu sens ta poitrine se déchirer à la seule pensée que tu perds cet être que tu as aimé de tout ton pauvre cœur de gamine esseulée, tu sais que c’est la meilleure décision que tu puisses prendre aujourd’hui. Celle de reprendre ta liberté. Quand ta Maîtresse te tourne le dos, tu l’observes en silence, la gorge nouée. Tu ne sais pas exactement ce que tu deviendras sans elle mais tu te dois d’essayer. Tu dois le faire. Tu sais qu’elle sera très en colère, qu’elle cherchera sûrement à te retrouver mais tu resteras cachée. Tu ne veux pas qu’elle te retrouve, qu’elle te reprenne. Tu ne veux pas retomber dans le piège de ses grands yeux sombres trop envoûtants. C’est fini tout ça, maintenant. Tu dois la quitter. Durant des semaines, tu as tout planifié. Tout préparé dans le plus grand secret. Tu as usé de toute la discrétion dont tu étais capable pour arranger ta fuite sans que personne ne puisse te surprendre. Tu n’as pas le droit à l’erreur, c’est ta seule chance. Tu frissonnes d’effroi à la simple pensée de ce qu’elle te ferait si quelqu’un te surprenait en train de quitter le loft sans sa permission. Une fois la porte de ta chambre refermée, tu te précipites jusqu’à ton armoire où tu caché un petit sac rempli de quelques vêtements. Tu as aussi essayé d’économiser un peu de cocaïne pour ne pas flancher trop vite mais tu es réaliste – tu ne tiendras pas longtemps avec ce que tu as récolté. Tu te dépêches d’enfiler quelques vêtements trouvés à la hâte. Sur ton bras trône encore son prénom gravé à a lame. Une cicatrice qui sera là pour te rappeler jour après jour à qui tu appartenais. Dans un déglutis nerveux, tu te glisses à l’extérieur par la fenêtre, la nuit te protégeant de son manteau sombre.
Ce n’est que lorsque tu te trouves à l’extérieur de la propriété que tu te mets à courir aussi vite que tes jambes peuvent te porter. Tes poumons brûlent et le souffle te manque mais tu ne veux pas t’arrêter. Pas maintenant, pas tout de suite. Il te faut encore courir. Courir toujours, courir encore. Tu montes dans le premier bus qui te passe sous le nez, payant le ticket avec un peu de monnaie que tu as cachée dans un livre sous ton oreiller. Tu t’enfonces dans un siège et prends le temps de respirer. Tu es enfin libérée. Une vague immense de soulagement te frappe soudain et c’est tellement fort que tu as envie de pleurer. Alors c’était ça, ce qu’on ressentait ? C’était ça de goûter enfin à la vraie vie ? Tout semble si intense, si incroyable. Tout semble si nouveau alors que tu connais ces rues, ces magasins par cœur maintenant. Mais tout est différent. Tu sembles déjà différente. Et c’est bon. Tu ne descends qu’au terminus, continues la marche à pieds. Tu arrives dans un quartier que tu ne connais pas tant que ça mais tu vas te débrouiller. Fouillant dans le fond de ta poche, tu sors un petit bout de papier usé et relis une nouvelle fois l’adresse qui y est inscrite. 8780 Never Wills, numéro 326 – Spacegreen Cross. Attina. La seule personne vers qui tu peux te tourner. La seule personne qui sera en mesure de t’aider. La seule en qui tu aies assez confiance pour venir te cacher. C’est dangereux, tu la mets en danger mais tu n’as nulle part ailleurs où aller. Tu te trouveras autre chose un peu plus tard, ce n’est que pour une nuit ou deux. Ou peut-être trois. Juste histoire de faire profil bas le temps que la colère de ta Maîtresse se soit calmée. Devant sa porte, tu as une hésitation. Et si elle ne voulait pas de toi ? Et si elle t’avait oubliée depuis la dernière fois ? Et si tu la dérangeais ? Tu avales ta salive, les yeux fixés sur les chiffres dorés. Frapper, ne pas frapper. Ton cœur balance entre deux battements incontrôlés. Tu as besoin de son aide, tu as besoin d’elle. Elle seule pourra venir à ton secours.
Ta main s’abat sur la porte en bois et trois coups retentissent. Tu patientes en te dandinant jusqu’à ce que le visage angélique d’Attina se dessine dans l’entrée. Tu oses un sourire un peu tremblant, les larmes aux yeux. Tu aimerais lui expliquer ta présence sur son paillasson, tu aimerais t’excuser de débarquer ainsi aussi tardivement. Tu aimerais lui demander de te sauver une dernière fois. Elle a déjà tellement fait pour toi. Mais tu en es incapable, tu as la gorge nouée. Émotion, trac, excitation et angoisse explosent en toi comme autant de feux d’artifice multicolores. « J’ai… j’ai quitté le loft, parviens-tu finalement à articuler. Je suis libre. » Cette constatation te tord l’estomac et tu as la sensation que ton sang rugit dans tes veines, se propulse jusqu’à ton cœur pour le faire battre à plein régime. « Est-ce que… est-ce que vous voulez bien me venir en aide, encore une fois ? Est-ce que vous voulez bien me cacher ? S’il vous plaît. »

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Arya-Mahina

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MessageSujet: Re: (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. EmptyLun 23 Juin - 14:49

... ... ...
talie et attina




∞ si tu crois encore qu'on peut sauver cette étoile.



Ce que vient t'apporter le reflet de ton miroir te comble de peine. Ces traits marquant ton visage tout entier, ces épaisses et vilaines cernes, cet air mort dans tes grands yeux.. Tu te fais pitié, presque honte même. Ta joie d'antan te manque plus que tout, et pourtant, tu ne fais rien pour l'a retrouver. Tu t'enfermes chez toi et refuses de prendre l'air. Te morfonds dans tout ton petit malheur et balayes de la main toute aide de la part de tes sœurs. Non, ne vous en faites pas voyons, je vais très bien.. Combien de fois as-tu répété cette phrase, déjà ? Combien de fois as-tu menti ? Non, non. Ça ne va pas. Mais le problème, c'est que tu es la seule qui puisse être blâmée. Dans le fond, si tu y regardes bien, tu as tout pour être heureuse : tu vis avec ta sœur, même si celle-ci disparaît de plus en plus pour partir avec son élu, tu as un travail que tu aimes, aussi étonnant soit-il, tu as toujours tes sœurs autour de toi, ta nièce même qui dort souvent chez vous. Tu as des amis, une bonne situation financière, un toit au dessus de ta tête. Bref, en première apparence, tout ce qu'il te faut. Mais non, au plus profond de toi-même, tu restes rongée par une douleur inexplicable. Une nostalgie trop forte pour être guérie, un manque trop grand pour être remplacé. Ce nouveau monde en lui même pourrait justifier ta vision noire des choses, mais tu sais qu'il ne s'agit pas que de cela. Que ta solitude, aussi grandissante était-e, jouait beaucoup..
Mais il n'y a rien à faire. Alors tu soupires une bonne fois pour toute et quittes ton reflet dans le miroir. Ce soir encore, il n'y a rien d'autre à faire que de tourner en rond dans l'appartement, comme un pathétique poisson rouge tournant encore et encore dans son bocal. À broyer du noir, sans personne avec qui parler. Sans personne pour répondre à ton appel à l'aide. Tu décides alors d'enfin allumer les lumières en cette fin de soirée bien entamée. Peut-être qu'un peu d'éclaircie te réveillerait. Les bras croisés, tu marches dans tout l'appartement, recherchant une chose qui pourrait bien t'occuper ce soir. Alana n'est pas là, un peu comme tous les soirs depuis qu'elle a son petit ami. C'est triste, mais tu l'as jalouse tant. Tu devrais être ravie pour ta petite sœur, de trouver le bonheur dans ce monde. Mais non, ça t'attriste encore plus de te dire que la seule sœur qui vivait encore à tes côtés part à son tour et commence sa propre vie. Alors que toi, l'aînée de toutes, tu es encore seule. Et surtout, que tu es loin de rencontrer quelqu'un. Qui voudrait d'une jeune femme de trente et un ans, déprimée et si froide ? Tu n'as jamais vraiment couru derrière l'amour, c'est vrai. Mais tu restes une femme. Une femme encore assez naïve pour croire au prince charmant, au grand amour comme on le voit dans ces pitoyables films en noir et blanc. Oh, des conquêtes, tu en as eu, et en as encore. Des hommes, qui vont et viennent dans ta vie, te font espérer de si belles choses, et puis s'en vont sans un mot. Aussi nunuche que tu es, tu crois toujours en leurs paroles, leurs promesses d'une belle histoire. Mais l'affaire faite la nuit, les voilà envolés à l'aurore. T'abandonnant, toi et tes rêves. Ce qui semble le plus stupide, dans tout ça, c'est que tu n'as pas encore compris la leçon. Que demain, un homme pourrait encore te faire le coup que tu ne le verrais pas venir. Stupide comme tu peux l'être.

C'est donc sous la couverture que tu te retrouves, allongée de tout ton corps sur le canapé du salon et les yeux fixés sur le plafond. Telle une adolescente déprimée, tu as même pris la peine d'allumer la radio pour te laisser bercer par des mélodies toutes aussi sombres que ton humeur. Histoire d'encore plus t'enfoncer dans ta déprime. Tu aimerais alors t'endormir, pour tout oublier, fatiguée par l'heure déjà tardive. Mais tu sais que tu n'y arriverais pas, le poids des pensées étant bien plus fort. Tu essayes alors de penser à ton boulot, pour dire de penser à autre chose. Mais rien n'y fait, un rien te refait dériver vers les pensées de ton malheur. Tu abdiques donc, places tes mains contre ton visage, et commences à chantonner ce qui passe à la radio. Ainsi pendant un bon quart d'heure, tu divagues quelque peu entre le sommeil et la réalité, te berçant toi-même en chantant ces mélodies que tu connaissais par cœur. Et puis, alors que tu te sentais déjà partir dans le sommeil, l'écho de coups sur la porte d'entrée te réveilla. Fronçant des sourcils, tu te levas d'une traite, un peu inquiète que l'on vienne te rendre visite à une telle heure. Pourtant, sans trop réfléchir, tu sautes de sous ta couverture et vient ouvrir. Et la personne que tu vois te surprend encore plus. Talie. Ta petite Talie. Elle était bien la dernière personne que tu aurais imaginé venir te voir. Plus que surprise, tu vins tout de même lui sourire, tout en l'inspectant d'un œil discret. Il n'était pas très complexe de comprendre que ça n'allait vraiment pas. Déjà, pour qu'elle vienne en pleine nuit – vienne tout court, d'ailleurs –, mais ce fut surtout son regard bouffi qui t'inquiéta. Si ça, ce n'était pas des larmes.. « J’ai… j’ai quitté le loft. Je suis libre. » Tu ne pus cacher la surprise sur ton visage. Ni même la satisfaction dans ton léger sourire en coin. Enfin, avais-tu envie de crier ! Enfin, elle avait pris la bonne décision ! Tu ne pouvais qu'imaginer ce qu'elle vivait, depuis que tu l'avais ramené chez « elle » ce jour-là. Mais tu savais que c'était tout sauf une vie. Alors, qu'elle est enfin le courage de se barrer de là-bas et de venir te demander de l'aide, ça t'emplissait finalement de joie. Enfin un rayon de lumière dans cette journée. « Est-ce que… est-ce que vous voulez bien me venir en aide, encore une fois ? Est-ce que vous voulez bien me cacher ? S’il vous plaît. » Comme sur un réflexe, tu lui accordes un de tes plus tendre regard, avant de doucement la prendre par la main pour vite l'a faire entrer dans l'appartement, jetant un regard dans le couloir pour être certaine qu'aucun voisin ne vous avez vu. Sait-on jamais. Porte fermée à clef – pour prouver à Talie qu'elle était ici en sécurité, et pour te rassurer toi aussi –, tu ne lâchas cependant pas la froide main de ta petite protégée. « Oh, Talie.., soufflas-tu, fin sourire au visage. Tu es la bienvenue ici, ne t'en fais pas. Comme tant soulagée, tu finis par la prendre dans tes bras, doucement, l'entourant de tes grands bras protecteurs. Je suis fière de toi, Talie. Tellement fière que tu aies enfin compris qu'il fallait partir. Ne voulant pas trop l'a brusquer, tu te contentais de murmurer tes mots, lui caressant par la même occasion le dos. Ça va aller maintenant, j'te le promets. Je suis là pour toi. »

© .JENAA
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Talie-Rose Aurore Grimm

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MessageSujet: Re: (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. (attalie) ▲ si tu crois encore qu’on peut sauver cette étoile. EmptySam 26 Juil - 14:50



sauver cette étoile.

Tu étais assez nerveuse à l’idée de frapper à sa porte. Tu espérais qu’elle vienne à ton secours mais une petite voix dans ta tête te disait que tu n’avais pas le droit de demander son aide à nouveau alors que tu n’avais fait que la repousser jusque là. Comme une malpropre. Plusieurs fois, elle a essayé de te secourir mais, trop effrayée et follement amourachée de ta Maîtresse, tu as toujours refusé cette main tendue en ta direction. Parce que tu avais peur, parce que tu aimais trop. Parce qu’il t’était difficile de te dire que tu pouvais réellement quitter le loft alors que tu avais tant besoin d’Aphria dans ta vie. Et pourtant tu as réussi. Pourtant tu es bien là, ce soir, à sa porte. Tu as finalement osé prendre ta liberté. Tu ne sais pas comment tu y es arrivée. C’est comme si ta fuite du loft n’avait été qu’un simple rêve, qu’un instant de ta vie que tu aurais imaginé. Et pourtant tu es là, encore un peu essoufflée. Encore grisée d’avoir senti le vent frais de la nuit te gifler les joues de cette façon délicieuse. Tu t’es envolée. Tu te sens si légère que c’est comme une dose d’euphorie qui te pénètre avec violence, avec ardeur et tu ne peux t’empêcher de sourire avec fébrilité. La peur t’a quittée. Une nouvelle vie commence pour toi, tu vas pouvoir enfin être heureuse. Retrouver le goût de l’existence et du bonheur sur le bout de tes doigts. C’est tout de même un peu effrayant, c’est tout de même un peu angoissant. Mais tu es forte de cette nouvelle chance qui t’est donnée. Tu ne veux pas la gâcher, surtout pas maintenant que tu t’es reprise en mains et que tu as fugué. C’est un nouveau commencement, une renaissance. Tu es à l’aube d’une toute nouvelle existence dont tu seras la seule architecte.
Tu n’en restes pas moins intimidée et angoissée lorsque le visage angélique de la tendre blonde se dessine devant toi. Tout son être irradie pourtant de douceur et de patience mais tu restes inquiète à l’idée qu’elle te claque la porte au nez. Peut-être ne voudra-t-elle pas t’aider, cette fois-ci ? Toi qui as passé ton temps à refuser cette main qu’elle te tendait. Peut-être en a-t-elle marre de toi désormais. Mais elle reste ton dernier espoir. Elle est ton seul espoir à vrai dire. La seule lumière dans la nuit noire dont tu veux absolument sortir. Elle seule pourra t’aider à te dépêtrer de ce marasme gluant qui te retient au fond de ce trou béant dans lequel tu as plongé. Et pourtant, tu ne devrais pas avoir peur. Pas d’elle. Parce qu’elle attrape doucement ta main et te fait entrer chez elle sans te poser plus de questions. Tes seules explications lui ont suffi. Elle a compris. Elle a compris que tu demandais son aide ; elle a compris que tu te reposais sur elle. Elle a compris que ta fuite en avant t’avait demandé bien plus d’efforts que n’importe quoi d’autre dans toute ta vie sur cette planète. Elle a juste compris. Parce qu’elle connaît la poupée fragile que tu es devenue, parce qu’elle lit dans ton âme comme dans un livre ouvert. Parce que tu ne te caches pas à elle, tu n’as pas honte de cette coquille vide que tu es. Pas avec Attina. Attina ne te jugera pas, Attina ne se moquera pas. Attina sera là, quoi qu’il lui en coûte, pour toi. Et c’est bon de savoir que tu peux compter sur elle, que tu as son soutien sans faille. C’est apaisant. C’est rassurant. C’est comme un cocon chaud et doux qui t’enveloppe lentement. Tu le sais, tu le sens. Ta vie ici, de jeune femme libre, sera parfaite.
Tu observes timidement l’intérieur de l’appartement, c’est comme si tu t’y sentais déjà chez toi. Ces murs te protègeront, seront ta barrière entre toi et Aphria. Ta protection. La grande main chaude qui enveloppe la tienne amène une lignée de frissons rassurants le long de ton échine. Jamais tu ne t’es sentie en sécurité auparavant. C’est la première fois que ton estomac semble plus léger, complètement dénoué. C’est la fin d’un cauchemar et le début d’une toute nouvelle réalité. « Merci… tu souffles avec gratitude, un sourire immense sur ta bouche un peu sèche et craquelée. Merci infiniment. » Une vague de reconnaissance te brûle l’estomac et tu retiens à grand peine les larmes qui viennent embuer tes iris clairs. Tu es sur le point de te jeter dans ses bras quand ce sont finalement les siens qui t’entourent doucement, comme dans un écrin de protection. Tu te serres contre Attina, envahie par sa chaleur salvatrice et tu souris avec joie. Avec bonheur. Avec soulagement aussi. Ton corps tout entier se relâche et tu sens ce poids sur tes épaules s’envoler. Il n’y aura plus de peur, plus de coups. Plus de tristesse ou de douleur. Juste cette chaleur comme un soleil d’été qui t’entoure. Un flot de larmes se déverse sur tes joues, tu sanglotes silencieusement, le nez enfoui dans le cou de ta sauveuse. Tu ne sais pas ce que tu vas devenir, tu ne sais pas ce que tu vas faire de ta nouvelle vie. Beaucoup de questions restent encore en suspens et tu vas devoir apprendre à vivre avec le vide laissé par ta Maîtresse et tes sentiments fous. Tu vas te reconstruire, petit à petit. Tu vas redevenir Aurore, tu vas faire disparaître Talie. Tu ne seras plus jamais le jouet de ta Maîtresse. La marionnette a coupé les fils ; le jouet est maintenant trop cassé.
« Je ne sais pas ce que je vais faire maintenant, tu hoquettes à mi-voix, entre deux sanglots bruyants. Qu’est-ce que je vais devenir ? » Tu n’as plus de travail, pas d’argent. Tu voudrais continuer tes études mais tu ne sais pas comment faire si tu n’as pas de quoi régler les frais de scolarité. Et tu ne peux pas rester chez Attina indéfiniment. Elle serait en danger car tu sais qu’Aphria finira par te retrouver, tôt ou tard. Pour l’instant, tu es en sécurité mais viendra bien un jour où ta Maîtresse saura où tu t’es cachée. Et tu ne veux pas faire courir le moindre risque à ta sauveuse, elle qui a déjà maintes fois mis en péril sa propre vie pour sauvegarder la tienne. Qu’est-ce qu’Aphria serait capable de lui faire pour te récupérer ? Tu as bien trop peur qu’elle soit mise en danger par ta faute. « Je me ferai toute petite, vous ne me remarquerez pas, tu promets après t’être écartée de son étreinte, tentant vainement d’essuyer les larmes qui roulent encore sur tes joues. Et je vous aiderai pour la cuisine, les tâches ménagères, les courses. Je suis une vraie fée du logis ! » Tu lâches un petit rire étranglé, le cœur battant à tout rompre contre tes côtés. Tu ne la dérangeras pas, non. Tu peux même dormir dans un placard, à même le sol. Tu t’en fiches. Tu ne veux pas plus l’importuner que tu ne le fais déjà. Tu n’as pas envie de l’encombrer sous son propre toit. « Et je sais coudre aussi, je me débrouille bien, tu ajoutes comme si c’était là un argument de poids. Je peux raccommoder vos vêtements et même vous les fabriquer. Je sais tout faire, ma Maîtresse… hum, Aphria m’a tout appris. » C’est difficile de te défaire de cette habitude de l’appeler Maîtresse. C’est difficile de ne plus la considérer comme telle alors que tout ton être lui appartient encore avec tant de force. Peut-être qu’avec le temps, tu sauras te défaire de cette emprise invisible qui enchaîne ton cœur à ce monstre sanguinaire. « Je pourrai vraiment me rendre utile, ici, tu termines presque dans un murmure alors que ton visage se baisse sur le bout de tes chaussures. » Tout ce que tu souhaites, c’est finalement lui rendre la vie plus facile alors que tu ne seras qu’une charge pour elle.

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