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Jude Lucky-Ann Smith

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J'ai posé bagages ici le : 03/07/2014 Jouant le rôle de : la miraculée – lucky. #team101dalmatians. Nombre de messages : 144 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : blondie (ava) sian (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : emma stone.
MessageSujet: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyVen 1 Aoû - 9:37



OHANA MEANS FAMILY.


Le froid de la nuit humide te transperce jusqu’aux os. C’est comme si tes vêtements sales te collaient à la peau. Les beaux jours sont pourtant revenus et le soleil réchauffe la terre mais quand vient le soir, la fraîcheur envahit les rues de la ville et tu supportes mal cette différence de température. Que ne ferais-tu pas pour retrouver la sensation d’un matelas douillet sous ton corps malmené ? Que ne ferais-tu pas pour t’imprégner à nouveau de la chaleur d’une couette épaisse et moelleuse ? Depuis que tu t’es enfuie de cet endroit que tu avais cru être « chez toi », tu erres dans les rues de Fantasia Hill sans véritable but. Sinon celui de survivre comme tu peux. Tu étais pourtant heureuse chez Grace. Tu étais pourtant choyée et bien traitée. Mais tout cet amour dont tu étais entourée t’a effrayée et tu ne l’as pas supporté. Tu avais comme une sensation de nausée qui te prenait aux tripes à chaque seconde et tu refusais de te laisser aller à cette femme douce et aimante qui te tendait les bras. Oui, tu refusais toute cette chaleur dont tu avais pourtant terriblement envie. Envie et besoin. Mais tu n’y es pas arrivée. Quelque chose en toi t’a poussée à partir de la maison, sans un regard en arrière, et à recommencer à zéro. Ou tout du moins essayer. Tu ne sais pas vraiment ce que tu fais, là, seule, dans des rues parfois mal fréquentées. Tu es juste fatiguée et tu as envie de pouvoir dormir plusieurs heures d’affilée. Mais tu es trop nerveuse, trop agitée. Chaque plus petit bruit de la rue te maintient éveillée. Et même quand un rat sort d’un petit tas de déchets, tu sursautes, la respiration déjà affolée. Tu essayes juste de ne pas te faire remarquer, de passer inaperçue. D’être invisible aux yeux du monde entier. Et tu as faim aussi, terriblement faim. Ton ventre hurle, se tord et c’est difficile à oublier.

Rencontrer Grace, un peu par hasard et comme par un coup de la providence, a été pour toi un véritable miracle. C’était à l’hôpital, quand on t’a annoncé pour cette insuffisance cardiaque qui avait failli te coûter la vie. Elle a été si douce et si gentille, si prévenante à ton égard. Elle a été là alors que tu te sentais perdue, seule. Désemparée. Elle t’a sortie d’un véritable tourbillon de terreur, elle a réchauffé chaque parcelle de ton petit corps transi d’effroi et tu as pu t’apaiser. Elle t’a prise sous son aile, elle a veillé sur toi alors que rien ne l’y obligeait – surtout pas toi. Tu n’avais pas envie de faire pitié, de forcer les gens à se retourner sur ton passage parce que tu es malade. Tu voulais juste disparaître et qu’on te laisse en paix. Et pourtant, elle est restée. Malgré tes efforts pour la faire s’éloigner, pour rester seule enfermée dans ton petit monde trop noir et trop silencieux, elle est restée. Avec ses grands yeux bruns, chauds et doux qui te souriaient. Elle est restée près de toi pendant des heures, peut-être. Tu ne te rappelles pas très bien, tu étais très fatiguée. Mais tu as senti sa présence, son aura tout près de toi et ça te suffisait. Tu te sentais mieux, tellement mieux. Tu ne te sentais plus seule dans ce monde qui ne voulait plus de toi, dans cette vie qui avait décidé de se débarrasser de toi. Elle était là. Elle était là juste pour toi et tu n’avais jamais ressenti ça auparavant. Cette chaleur à l’intérieur de ta poitrine, ce sourire sur tes lèvres. C’était nouveau mais ça te rappelait ta vie d’avant. Ta vie d’antan. Quand tu n’étais encore qu’une petite chienne entourée de toute sa famille si nombreuse. Il n’y a rien de comparable, rien de mieux. Et Grace avait remplacé cent dalmatiens à elle toute seule, ce jour-là.

Quand elle t’a recueillie chez elle, tu as cru pouvoir te faire à cette vie. À cette nouvelle famille que tu rencontrais. Mais très vite, tu as ressenti comme un malaise, comme une honte poisseuse qui te collait à la peau. Tu n’étais pas à place, tu n’avais pas ta place auprès d’elle. Pour une raison que tu ne comprenais pas vraiment, tu n’arrivais pas à te laisser aller et à vivre tout simplement. Sans te poser de questions. Non, c’était trop difficile, trop étranger pour toi. Elle n’était pas ta famille et tu devais retrouver les tiens. Tu n’avais pas le droit de les remplacer, d’aimer Grace plus que tes frères, tes sœurs. Plus que tes parents. Tu t’en voulais d’oublier leur image, d’oublier la sensation de leurs petits corps tout chauds à côté du tien. Tu n’avais pas le droit. Alors tu as fugué. Tu t’es enfuie. Tu as attendu la nuit et tu es partie de la maison. Tu erres désormais dans les rues de la ville, sans savoir quoi faire de ta peau. Tu te sens très faible et tu es perdue mais tu sais que c’était la bonne chose à faire. Parce que tu n’avais pas le droit d’être heureuse sans eux. Grace est pourtant formidable, elle est une personne incroyable mais elle ne peut pas remplacer ta véritable famille. Et tu le sais, tu le sens, ils sont là quelque part entre les murs de Fantasia Hill. Tu vas le retrouver un jour, tu y arriveras. Mais en attendant, tu dois juste agir comme une grande et t’occuper de toi. Toute seule. Tremblante de froid, tu t’installes dans un petit recoin, réfugiée sous la chaleur minime d’un carton défraîchi. Tu espères pouvoir dormir un peu, reprendre quelques forces avant cette nouvelle journée qui pointera le bout de son nez d’ici quelques trop longues heures. Tu t’es cachée dans l’obscurité, dissimulée par une grosse benne et tu pries pour ne pas être remarquée. Personne n’aura l’idée de venir fouiner par ici, pas vrai ? La peur te tenaille le ventre aussi puissamment que la faim. Les spasmes irréguliers de ton estomac te tirent une grimace et tu te recroquevilles sur toi-même. Ce matin, tu n’as pas osé voler un fruit à l’étalage du maraîcher. Trop intimidée, trop peureuse de te faire prendre la main dans le sac, tu as préféré passer ton chemin pour ne plus être tentée. Et ce soir, tu repenses à cette jolie pêche qui semblait si juteuse, à sa couleur dorée comme une plage de sable fin au soleil. Elle sentait bon, tu en es sûre. Mais tu n’as désormais que ton imagination trop débordante pour te régaler.

Ce n’est que lorsque le bruit perçant de talons claquant sur le pavé te tire de tes alléchantes pensées que ton cœur se met à cogner fort dans ta cage thoracique. D’abord, tu restes immobile, pressant les paupières comme pour espérer devenir totalement invisible. Mais comme les pas se rapprochent, tu t’affoles et t’agites. Ton corps tremble et tu fais un peu trop de bruit. Alors tu te dresses rapidement sur tes pieds, prête à courir avec le peu de force qu’il te reste mais la seule vision de cette grande femme brune dans la lumière des lampadaires de la rue en face t’arrête dans ton élan. La respiration bloquée, tu restes sans bouger à fixer les yeux bruns plein de chaleur et d’amour qui te font face. « Grace… tu souffles, comme si c’était un rêve, comme si tu n’arrivais pas à croire qu’elle soit véritablement en face de toi. » Et alors que tu prends réellement conscience de ta situation, la honte fond sur toi comme un rapace sur sa proie et tu baisses les yeux. Gênée. Humiliée. Tu n’avais pas voulu qu’elle te voie dans cette position, dans cet état. Tu ne ressembles à rien, les cheveux complètement emmêlés et sales, les vêtements tâchés. Tu dois avoir l’air d’une petite sauvageonne. Et il fallait que ce soit elle qui soit là ce soir, en face de toi. Alors que tu espérais qu’elle ait continué sa vie sans toi, sans penser à toi. Sans se préoccuper de ton sort. Mais c’était sûrement te fourvoyer. Grace est du genre obstinée. Et tu ne peux pas nier que ça te fait du bien de la revoir, que ça te réchauffe le cœur de la savoir là. « Je suis désolée… baragouines-tu, le regard baissé et jouant avec tes doigts comme une petite enfant prise en faute. » Tu as tellement honte de te trouver là. Elle n’a probablement pas compris pourquoi. Pourquoi tu es partie, pourquoi tu as fui. Pourquoi tu refuses son aide et son amour alors qu’elle n’a toujours été que douceur à ton égard. Elle ne méritait pas ça.

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Grace-Divine J. Rabbit

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J'ai posé bagages ici le : 15/07/2014 Jouant le rôle de : la fantasmagorique Jessica Rabbit. Nombre de messages : 90 On me connait sous le pseudo : Cacahuète aka Juliette. Un merci à : @Misty Datura pour la vava & @Bazzart pour la signature. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Megan Fox
MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyDim 3 Aoû - 22:38




Ohana means family.

« Ohana means family, and Family means nobody gets left behind.. or forgoten »
Où peut elle bien être ?! C'est la satané question que tu ne cessais de te poser et qui ne cessait depuis deux jours, de te tourmenter. Deux jours précisément que la petite Jude atteint d'une insuffisance cardiaque, ait fugué de ton appartement - pour tu ne sais quelle raison. Pourtant, tu lui l'as tout donné - tout. Tu as même changé d'appartement pour pouvoir l'accueillir comme il faut - afin qu'elle est plus de place pour vivre, s'épanouir. Tu as fait de ton mieux pour être comme une petite maman à ses yeux. Tu as essayé de jouer un rôle que tu ne connais pas du tout - tu as essayé de lui donner tout ton amour, toute ta patience et tout ton temps. Mais apparemment, ça n'a pas du lui plaire - peut être ne voulait-elle pas de toi comme mère de substitution. Peut être qu'au fond, tu n'étais pas faite pour être mère de qui que ce soit. Un larme coule le long de ta joue - alors que tu te remémores cette fameuse nuit où, tu n'as cessé de chercher la jeune femme dans toute la ville. Il devait être aux alentours de vingt-trois heures trente lorsque tu eus la subtile envie de te préparer une petite collation. Celle-ci exclusivement composée d'une salade de fruits et de petits gâteaux secs. Et comme toujours après ce petit en-cas du soir, tu fais le tour des chambres de tes deux petites protégées pour voir si tout allait bien. Margo, comme à son habitude, dormait paisiblement - ce qui te fessais sourire tendrement. Et, quand tu entras dans la chambre de Jude - voyant qu'elle n'était pas dans son lit, ta première réaction fût la panique - tu avais fouillé chaque recoin de ton appartement, mais rien - elle avait disparu. Tu n'avais pas jugé utile de mêler la douce Margo à ton inquiétude - alors tu t'étais aventuré seule dans les rues de la ville à la recherche de Jude. Tu l'avais cherché jusqu'au soleil levant et s'est fatiguée, éreintée et en larmes qui tu étais rentrée chez toi pour t'effondrer sur ton lit - pour essayer de gagner un peu de sommeil afin de remettre tes recherches infructueuses jusqu'à lors à plus tard.

Ce matin, tu n'es pas allée travailler - donnant une fausse excuse en jouant les fausses malades pour que ça paraisse plus vrai. Et après que tu es souhaité une bonne journée à Margo - qui elle, est allée bosser, tu as pu reprendre tes recherches là ou tu les avaient laissé. Tu as tellement cherché que tu n'avais plus aucune notion du temps - si bien que tu en avais oublié de petit déjeuner et de déjeuner. Même lorsque ton estomac n'a eu de cesse de te rappeler à l'ordre -afin que tu le nourrisse, tu n'as pour autant pas arrêter tes recherche. Tout ce qui t’intéressait à cet instant, était de mettre la main sur Jude le plus rapidement possible. Tu n'arrivais pas imaginer dans quel état elle devait être en ce moment - faible et fragile comme elle l'était, tu espérais la retrouver avant que la nuit tombe. Malheureusement, elles furent aussi vaines que tes recherches d'hier soir. Peut être aurais-tu plus de chance ce soir, mais avant toute chose, tu devais te sustenter et prendre une bonne douche bien chaude. Et alors que la nuit tombe enfin sur Fantasia Hill. Tu ne penses qu'à une seule chose retourner dehors afin de continuer tes recherches. Tes talons foulent le sol en pierre des rues adjacentes et tu rejoins aussitôt, les ruelles malfamées - le genre de ruelles où il n'est pas prudent pour une femme seule de se promener aussi tard le soir. Mais peut importe, si les rues un peu près correctes n'avaient rien donné de concluant - peut être que Jude se trouvait dans l'une de ces ruelles malpropres - où peut être même dans celle où tu te trouves qui sait. C'est peu rassuré de croiser la route d'un fou dangereux - que tu avances d'un pas décidé malgré tout dans la ruelle. Tes yeux scrutent chaque recoin - cherchant le plus petite indice de sa présence en ce lieu. Lorsque soudain, un bruit venant d'une benne un peu plus loin attira ton attention.

Tu te retournes et vois dans la rue en face de la tienne, une silhouette courir. Tu n'arrives à pas déterminer si cette silhouette est celle qu'un homme où d'une femme - mais c'est en la voyant s'arrêter que tu peux véritablement de faire une idée. Il s'agit bien là, d'une jeune femme - et pas n'importe quelle jeune femme : Jude. C'était bien Jude à n'en pas douter. Ces grands de yeux de biche rayonnant sous la lumière des lampadaires, tu aurais pu les reconnaître entre milles. Enfin. Enfin tu l'avais retrouver. ø Jude ... oh mon dieu. Jude. dis-tu une larme coulant le long de ta joue alors que, tu accours auprès de ta protégée - qui n'ose pas bouger - certainement honteuse de ce qu'elle a fait. Tes yeux la fixe - alors que tu n'oses rien même pas la prendre dans tes bras - de peur qu'elle te repousse où qu'elle ne veuille pas de ton amour. Alors, tu ne fais rien -si ce n'est la regarder de tes grands yeux - alors qu'elle s'excuse auprès de toi. Son regard baissé et la façon dont elle joue avec ses doigts - te prouvent qu'elle se sent réellement mal et qu'il est inutile de lui faire un serment. Et malgré ta peur d'être repoussée, tu oses la serrer dans tes bras - alors que quelques larmes de joie coulent le long de tes joues. ø Peut importe. Le principal c'est que je t'aies enfin retrouver. Lui avoues-tu - brisant ton étreinte dans un sourire joyeux respirant le bien être. Car, enfin tu pouvais respirer et revoir la lumière dans tous ces ténèbres. Pourquoi t'es tu enfuies Jude ?! C'est à cause de moi ?! La questionnes-tu d'un air attristée - afin d'en avoir le cœur net. Tu étais prête à tout entendre, même si parfois, la vérité peut faire mal.


la Dalmatienne leche  & la Lapine  (judace) ◊ ohana means family. 4153354820 

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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyVen 22 Aoû - 14:21



OHANA MEANS FAMILY.


Tu as tellement honte. Tellement honte de te trouver là, d’être toute sale et pas présentable. Tellement honte d’être ainsi vue. Tellement honte que ce soit elle qui soit là, en face de toi. Grace. Ta douce logeuse et sauveuse. Celle que tu affectionnes tant. Celle qui te fait te sentir en sécurité par sa seule présence à tes côtés. Tu lui es si reconnaissante de t’avoir offert cette chance de te sentir à nouveau aimée et choyée. De te sentir à nouveau comme appartenant à une vraie famille. Elle a ramené en toi cette sensation de faire partie d’un tout, comme quand tu te perdais au milieu d’une vague gigantesque en noir et blanc. Cette vague de tâches qui jappait joyeusement. Tu avais presque oublié ce que ça faisait d’être entourée et réchauffée par une simple présence. Et pendant un instant, tu t’es revue entourée de tes frères et de tes sœurs. Entourée de leur chaleur et de ce même sang qui coulait dans vos veines. Et c’était bon. C’était agréable parce que tu finissais par oublier ton cœur qui ne marche pas correctement, cette vie qui ne veut pas de toi. Mais comment supporter la culpabilité, cette sensation de ne pas être digne de toutes ces attentions ? Comment vivre avec le sentiment que tout n’est qu’un mensonge, qu’une passade éphémère et que tout finira par s’effondrer un jour ou l’autre ? C’était insupportable d’avancer avec cette épée de Damoclès au-dessus de soi, prête à frapper à tout instant. C’était comme vivre avec la peur au ventre, avec l’angoisse au cœur. Et ça te bloquait. Ça te bloquait parce que toutes ces sensations étaient dérangeantes pour toi. Elles t’empêchaient d’être heureuse et insouciante comme toutes ces gamines que tu croises chaque jour dans les rues de la ville. Elles t’empêchaient de te laisser aller à l’amour qu’on te donnait.

Alors tu as fui. Tu as décidé de tout quitter parce que tu ne supportais plus d’être une véritable fraude à toi seule. Tu leur faisais perdre leur temps, à tous. Tu étais bien mieux seule sans personne, sans attache. Personne à aimer, personne pour t’aimer ; personne pour souffrir – ni toi, ni eux. Mais maintenant que tu revois Grace, que tu te prends en plein figure cette détresse au fond de ses prunelles, tu t’en veux. Tu t’en veux parce que c’est juste affreux ce que tu lui as fait. Elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas tant de peur et de douleur. Tu ne méritais pas tant d’amour de sa part. « Je suis désolée… tu répètes encore, comme une litanie sans fin, comme une chanson au même refrain. » Tu ne sais pas quoi lui dire d’autre, au fond. Il y a pourtant toutes ces phrases qui se bousculent dans ta tête et se pressent à tes lèvres mais rien n’y fait. Il n’y a que ces trois mots qui semblent vouloir sortir, dans un filet de voix cassée. Brisée. Parce que tu regrettes de lui avoir fait tant de mal alors qu’elle ne cherchait qu’à t’aider, qu’à te venir en aide dans toute la bonté de son cœur généreux. Elle t’a tout donné alors qu’elle ne te connaissait pas tant que ça, elle a pris le risque de t’abriter, de t’offrir un toit sous lequel te reposer. Elle a été ta famille alors que tu étais devenue orpheline par la force du Destin. Et toi, en ingrate que tu es, tu l’as laissée tomber. Tu l’as abandonnée sans un mot, sans une excuse, juste parce que tu te sentais étouffée de culpabilité. Mais elle ne méritait pas ça, elle ne méritait pas un tel comportement. Parce qu’elle été la douceur incarnée, la bonté personnifiée. Et tu lui dois tant que tu ne saurais pas par où commencer. Tu t’es sentie si bien à ses côtés, dans cet appartement qui était toujours chaud et accueillant. Tu avais ton petit nid douillet. Et tu y repenses avec envie lorsque tu sais que tu ne feras que dormir entre deux cartons sales désormais. Mais tu ne veux pas être un poids pour elle, tu ne veux pas être une charge. Tu ne veux pas gâcher sa vie.

« Non, bien sûr que non ce n’est pas toi, tu t’empresses de la rassurer, la voix chevrotante. » Tu te sens si minable de voir qu’elle porte la faute sur elle alors que c’est toi l’entière coupable. La seule responsable. « Tu as été si gentille avec moi, si accueillante. Je n’aurais pas pu rêver mieux Grace, tu continues, entre deux reniflements. Tout était si parfait… » Et lorsque ses bras t’entourent, tu n’as pas la force de la repousser comme tu le devrais. Tu ne fais que t’accrocher à elle comme une désespérée, tu te serres contre ce corps de femme comme un rempart et une protection. Tu te loves dans cette chaleur maternelle qui t’a tant manquée. Tu retrouves avec plaisir son odeur sucrée, capiteuse, qui emplit tes narines et ramène à ton souvenir des images de ces instants volés au temps et à l’espace. Ces instants qui t’ont rendue plus heureuse que jamais. Quelques larmes dévalent la rondeur de tes joues un peu noires de crasse et tu renifles comme une enfant. « Je suis si contente de te revoir… tu souffles doucement. » Tu as l’impression que tu n’attendais que ça, au fond de toi. Tu espérais qu’elle te retrouve, qu’elle vienne à toi parce que tu étais trop lâche et trop honteuse pour te présenter à nouveau à sa porte. Tu avais peur qu’elle ne te renie après ce que tu lui as fait. Peut-être t’aurait-elle repoussée. Ou peut-être que, comme en cet instant, elle t’aurait tout simplement accueillie à bras ouverts, soulagée et heureuse de te revoir saine et sauve et en bonne santé. Elle a dû se faire un sang d’encre, tu le sens à cette façon un peu spéciale qu’elle a de te serrer contre elle comme si tu ne devais plus te dégager de cette étreinte. Et tu n’en as pas envie non plus, finalement. Tu n’as pas envie de partir à nouveau, de t’enfuir à nouveau. Peut-être est-ce la vie qui te donne une chance d’avoir à nouveau une famille ? Tu as perdu la tienne à cause d’un foutu sortilège à la con, peut-être était-ce là la compensation que le Destin t’offrait ? Et tu crois que tu pourrais t’y faire, finalement. Tu crois que tu pourrais très bien te sentir heureuse et comblée à ses côtés.

Les larmes finissent par sécher sur ta peau fraîche et tu te détaches un peu, essuyant du plat de ta main les quelques restes de traces humides sur tes pommettes. « Je ne voulais pas te faire de la peine ou te causer du souci, tu t’excuses d’une petite voix, toute honteuse. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi et tu m’as beaucoup apporté. Je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi depuis que l’on s’est rencontré. » Elle a été présente, à chaque instant de ton existence depuis le tout premier moment. Comment oublier sa présence qui faisait partie intégrante de ton quotidien ? C’était reposant, apaisant. Tu étais en confiance. « Mais je… Je ne mérite pas tout ça… Je ne mérite pas tant… » Mais ça n’enlève pas ce poids sur ta poitrine, cette charge qui alourdit ton cœur. Ça n’enlève rien au fait que tu ne veux pas profiter de tout ça alors que tu t’en sens parfaitement indigne. Plus encore, tu te détestes d’éprouver la moindre once de bonheur parce que tu as compris que tu n’y avais pas le droit. La mort plane au-dessus de toi, tu ne peux pas te permettre de faire plonger d’autres personnes que toi dans cet abysse sans fond. Dans l’obscurité de ton subconscient. « Je suis juste une charge pour toi, et tu n’as pas besoin de ça, tu ajoutes après avoir remis une mèche de cheveux derrière ton oreille. Je ne vais que t’apporter des ennuis, je suis sûre. Et puis tu as ta vie, je suis sûre que tu as des rêves, des projets. Je n’ai pas envie d’être celle qui t’empêche de profiter de tout ça. Je dois t’encombrer… Peut-être que tu ne t’en rends pas compte maintenant mais un jour tu te diras que si je n’avais pas été là, alors tu aurais pu faire plein de choses que tu rêvais de faire. Mais tu n’as pas pu, à cause de moi. Et tu auras des regrets. » Et il n’y a rien de pire que le regret. Parce que le regret est comme une petite graine qui germe doucement, sûrement à l’intérieur de votre corps et elle vous bouffe l’estomac par petits morceaux, rendant la sensation plus douloureuse encore. Tu sens déjà la petite plante du regret pousser en toi depuis ton arrivée à Fantasia Hill. Tu le sens en toi, elle est là. Et elle finira par t’étouffer. « Tu mérites mieux qu’une gamine qui se plante dans tes jambes à longueur de journée, tu lâches dans un faux sourire, les yeux encore trempés de larmes brûlantes. »

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Grace-Divine J. Rabbit

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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptySam 6 Sep - 23:45




Ohana means family.

« Ohana means family, and Family means nobody gets left behind.. or forgoten »
Elle répète encore une fois qu'elle est désolé - et que tu peux faire si ce n'est accepter ses excuses - même si on fond, elle n'avait rien fait de mal t'ayant volontairement porté préjudice. Tu ne pouvais lui en vouloir d'être partie de la sorte - tu n'en avais pas le courage, la volonté, ni même l'envie. Pourquoi le ferais-tu ?! Si elle était partie, c'était bien pour une raison toute faite - et tu pensais même en être la cause première. Te jugeant toi même comme une mauvaise mère de substitution - incapable de t'occuper d'autrui. Pourtant, tu étais sûre d'avoir joué ton rôle de petite maman attentionné à la perfection - préparant petits plats sur petits plats pour faire plaisir à tes deux petites puces - loin de ne plus être des petites adolescentes en pleine puberté. Mais apparemment tes bonnes attentions n'ont pas dû plaire à la petite Jude. Enfin ça, c'était ce que tu pensais avant qu'elle ne t'avoue que son escapade de l'appartement n'avait absolument rien à voir avec toi. Apprendre ça, t'avait soulagé à moitié - l'autre voulant absolument connaître la où les véritables raisons de sa fugue prématurée. Alors, tu ne dis rien - préférant l'écouter avant de pouvoir de faire une véritable opinion de ce qu'elle aurait a t'avouer. Tu as été si gentille, si accueillante avec elle, qu'elle n'aurait pu rêver mieux comme accueil dans sa nouvelle - ici à Fantasia Hill. Parfait comme il le disait si bien. Peut être trop parfait pour que ça puisse convenablement bien marcher. Parfois le trop parfait, peu saouler - mais tu n'y pouvait rien, tu étais faite ainsi. Tu aimais que tout soit plus que parfait pour ceux que tu aimes - quitte à te montrer trop étouffante envers tes proches.

Tu ne dis toujours rien - tout ce que tu parviens à faire, c'est de la serrer très fort dans tes bras. Tant la peur et le soulagement de l'avoir enfin retrouver t'avait serrer fermement l'estomac. Et maintenant que tu l'avais retrouvé, tu ne voulais plus la quitter - alors la seule solution que tu es trouvée pour la retenir était de la prendre dans tes bras. Lui rendre tout cet amour qu'elle portait depuis qu'elle vivait avec toi. Tu te serais attendue à ce qu'elle te repousse où refuse ton contact - mais le contraire de réchauffa avec le bonheur le coeur et une larme de joie coula le long de ta joue. Lorsque à son tour, elle vient te serrer fermement contre elle - avec toute la force qui lui restait dans son petit corps. Et c'est dans cette étreinte, que tu prends conscience, que Jude a prit une telle place, une telle ampleur dans ta vie et dans ton cœur - qu'il te serait à présent impossible de t'en séparer. Tu avais toujours eu peu d'amis - dans ton monde comme dans celui-ci, on ne pouvait pas dire que tu croulais sur les relations à long terme. Mais pour le peu que tu arrivais à te faire, tu te chargeais toujours pour qu'elles soient les plus belles, les plus fortes et plus parfaites possibles. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une personne aussi cher à ton cœur pour que tu puisses te mettre dans un état pas possible. Et alors que tu l'a sers davantage contre toi, tu l'entends te souffler doucement qu'elle est contente de te revoir. Et toi alors ?! Plus que du contentement - c'est un bonheur sans nom qui t'anime en ce moment. ø Moi aussi je suis tellement contente de te revoir Jude. Si tu savais. Souffles-tu à ton tour - et doucement, tu viens lui déposer un léger baiser sur le front - comme toute mère heureuse d'avoir retrouvé son enfant l'aurait fait à ta place.

Tu aurais pu rester ainsi pendants de longues instants à la serrer dans tes bras - mais la jeune femme cessa tout sanglot et sécha d'un revers de la manche toutes ses larmes sèches sur son visage. Tu décides alors, tu l'a lâcher un peu - lui donner un peu plus d'espace pour qu'elle puisse prendre à nouveau la parole. Comprendre ce qui l'a réellement poussé à partir comme elle l'a fait. Tu étais prête à tout entendre - même si la vérité et dur, tu étais prête à l'entendre. Et même si elle te disait n'avoir aucun rapport avec toi - tu gardais quand même une légère appréhension. Elle t'avoua ne pas vouloir te faire de peine ou te causer de soucis. Et tu sais que c'est vrai - tu sais qu'elle a agi sans prendre plaisir à faire ce qu'elle a fait - tu en est consciente. Et c'est vrai que tu lui avait beaucoup apporté - tu as toujours été ainsi. Et puis en tant qu'infirmière, c'était ton devoir que d'être aux petits soins pour tes patients. Il avait besoin de toi et toi, tu étais là pour eux. Tu n'étais pas celle qui ferme les yeux aux moindres problèmes qu'elle n'arrive pas à résoudre. Non, tu étais celle - qui chercher une solution quitte à te prendre sur ton temps de sommeil. Tu ne t'arrêter pas avant d'avoir eu le résultat que tu cherchais à obtenir. Alors, elle n'avait pas à te remercier où te rendre l'appareil - c'était bien inutile. Tu l'aurais fait de toute façon - tel à toujours été ton caractère de femme forte protégeant au péril de sa vie ceux qu'elle chérit de tout son être. Et lorsqu'elle t'avoua ne pas mériter tant d'amour, tant de bonté - tant de maternalisme. Tu ne pus cacher ton mécontentement. Qu'est ce qu'elle te racontait là ?! Bien sûr que si qu'elle mérité tout ce qui lui arrive. Bien sûr qu'elle mérite tout cet amour. Tout être vivant devrait être ressentir ce bienfait - ce bonheur qu'apporte l'amour à la lui tout seul.

Tu aurais voulu la stopper - lui dire d'arrêter. Mais, tu continuais de l'écouter voyant qu'elle n'avait pas fini ce qu'elle avait à dire et tu n'avais pas envie de la couper tout de suite dans ses explications. Même si ce qu'elle te disait - était source de mécontentement et d'incompréhension en toi. Ses dires te firent véritablement mal au cœur - alors c'était ça les raisons de son départ. Le fait qu'elle puisse se comparer à un poids, à une charge sur tes épaules te fessaient beaucoup de mal. Comment pouvait-elle croire une telle chose ?! Comment pouvait-elle croire que tu puisses penser cela ?! Alors que ce n'était pas le cas. Elle n'a jamais été une charge et ne le sera sans doute jamais. Et tu allais lui faire comprendre que ce qu'elle disait n'avait aucun sens - que c'était la dernière chose que tu pensais à son sujet. ø Arrête Jude ! Tu n'es une charge tu m'entends ! T'exclames-tu haut et fort en prenant délicatement son visage entre tes mains. Tes yeux dans le siens. Comment peux-tu croire une telle chose ?! Hein ?! Tu ne vas m'apporter aucun ennui. Aucun ! Tu m'entends ?! Alors arrête de penser une telle chose - tu as compris ?! Insistes-tu sur le ton de ta voix et sur ton regard toujours planté dans le sien. À présent ma vie, c'est toi et Margo. Et veiller à ce que vous ne manquiez de rien. Sans vous, ma vie ne serait pas aussi belle qu'elle a pu l'être depuis ces derniers temps. Sans vous deux, l'appartement ressemblerait à toutes ces chambres d'hôpital. Sinistre et vide. Avoues-tu. Alors arrête tout de suite de dire que tu m’encombres. Pourquoi dis-tu ça alors que ce n'est pas vrai ?! Tu es loin d'être un fardeau où un encombrement pour moi. Si ça aurait été le cas, crois-tu réellement que je t'aurais proposé à toi où bien même à Margo de vivre dans mon appartement ?! Hein ?! Sérieusement ! Et crois-tu que j'aurais accepté de quitter mon premier appartement pour un plus spacieux - spécialement pour votre confort ?!

Tu baisses un instant les yeux - et les relève doucement. Laissant une légère larme couler le long de ta joue. Des regrets ?! Jamais tu m'entends - jamais je ne pourrais avoir de regrets. Surtout à cause de toi. Comment peux-tu être si méchante envers toi même ?! Comment peux-tu croire un seul instant que je puisse un jour regretter mes choix ?! Jude ! Je t'en prie. La supplies-tu dans un souffle - alors qu'une autre larme vint s'écraser durement sur les pavés de la ruelle. Arrête tout de suite d'avoir tant de mauvaises pensées. Jamais tu me feras regretter tu m'entends ?! Jamais tu me feras regretter de t'avoir accueilli sous mon toit. Le pire, c'est certainement lorsqu'elle te lâches d'un faux sourire qu'elle tu méritais bien mieux que de l'avoir entre tes jambes toute la journée. Tu n'avais qu'une envie, exploser de colère pour t'en d’imbécillité pour ne pas dire de conneries. ø Je t'interdis de dire ça. Tu as compris ?! Tu n'es en rien une gamine - tu m'entends ?! Tu es une jeune femme qui mérite d'être heureuse - qui mérite tout cet amour - qui mérite d'avoir un toit sous lequel s'abriter les jours de pluie. Et si tu recommences à dire le contraire, je te jure que ça ira très mal pour toi. Tu avais dit celà sur un ton sérieux - pour la faire réagir. Lui faire prendre conscience que ce qu'elle disait été absurde. Et, voulant aussi lui faire comprendre que la prochaine fois qu'elle se dénigrer comme elle le fait, tu n'hésiterais à lui donner une petite gifle pour lui remettre correctement les idées en place.


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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyJeu 9 Oct - 11:59



OHANA MEANS FAMILY.


Retrouver Grace est agréable. Malgré la honte et la peine, tu es heureuse de la retrouver. Parce qu’elle a beaucoup d’importance pour toi ; parce qu’elle compte comme une mère à tes yeux. Et sa chaleur te traverse le corps comme un éclair, ravivant cette flamme au creux de ta poitrine. Ranimant ton petit cœur douloureux qui ne cherche qu’un peu d’amour. Tout ça t’a manqué. Sa douceur, sa compréhension. Son amour maternel qui transpire par chacun des pores de sa peau blanche. Comment ne pas repenser à tout ce qu’elle t’a apporté depuis que tu la connais ? Chaque jour, tu remercies le ciel d’avoir croisé sa route car, sans elle, tu aurais fini dans le caniveau. Tu n’aurais jamais su te débrouiller toute seule ; tu n’aurais jamais pu sortir vivante de cette jungle humaine. La ville aurait fini par t’engloutir toute entière et tu aurais disparu, sans même laisser de trace. Sans même avoir pu revoir ta famille une dernière fois. Mais peut-être qu’au fond, ils n’étaient pas là et que tu es seule ici, dans cette nouvelle vie. Peut-être que c’est Grace et Margo, ta nouvelle famille. Et quand tu repenses à cette sœur de cœur qui t’a été donnée, tu sens ton estomac se contracter. Douloureusement, il se serre et fait remonter un sale goût de bile jusqu’à tes lèvres. L’envie de vomir t’étouffe et tu te sens un peu plus coupable. Qu’est-ce que Margo doit penser de toi ? Qu’est-ce qu’elle va dire ? Est-ce qu’elle t’en veut ? Tu as peur de l’avoir déçue, elle aussi. De n’être qu’une énième déception dans leur vie à toutes les deux. Peut-être aurais-tu mieux fait de disparaître plus tôt. Peut-être n’aurais-tu jamais dû accepter cette main tendue. Et alors leur existence serait plus simple, moins compliquée. Tu n’aurais pas cette sensation désagréable de n’être qu’un poids mort pour elles deux. Elles ont certainement mieux à faire dans leur vie que de te surveiller, que de t’accorder le moindre regard. Parce qu’il y a des personnes qui sont dignes d’intérêt – et tu n’en fais clairement pas partie. Tu pourrais te voiler la face et te convaincre du contraire ; tu pourrais refuser cette réalité et t’enfermer dans une bulle protectrice qui finira pourtant par éclater. Mais tu ne veux plus te cacher la vérité, tu ne veux plus être le genre de personne à avoir des œillères parce qu’elle a trop peur d’affronter ses propres démons. Tu aimerais vivre, comme tous ces gens qui évoluent autour de toi. Tu aimerais rire, t’amuser, sortir comme tous les jeunes que tu croises. Mais tu ne peux que survivre, parce que telle a toujours été ta vie – la survie.

Et pourtant, les mots de Grace sont comme un baume sur tes cicatrices ouvertes et béantes. Sanguinolentes. Ils sont comme un apaisement, une douceur sur ton cœur qui bat trop faiblement. Tu as envie de la croire, tellement envie de la croire. Tu as envie de te dire que ton quotidien auprès d’elle et de Margo pourrait te faire du bien, t’apporter ce qu’il te manque depuis tout ce temps. Tu pourrais te construire un avenir, faire quelque chose de ta vie ici. Peut-être mourras-tu jeune, peut-être que ton cœur ne survivra pas au prochain mois, mais tu ne veux pas être emplie de regrets à la veille de t’en aller. Tu as envie de profiter de tout ça, de tout ce monde autour de toi autant que tu le peux. Tu voudrais te donner une chance de goûter aux bonheurs simples de la vie. Découvrir ce que c’est de vivre comme tous les autres. Tu n’es pas obligée de t’enfermer dans ta bulle pour échapper à ta vie un peu bancale, si ? Le regard de la brune se plante dans le tien, humide et implorant ; tu essayes de retenir les larmes autant que tu peux. Tu n’as pas envie de te montrer encore plus faible. « Grace, je… tu essayes mais les mots sont comme coincés dans ta gorge. » Ils se bousculent à tes lèvres mais rien ne sort sinon un couinement un peu pathétique. La chaleur des mains graciles sur ton visage te rappelle la sensation d’un lit douillet, d’une grosse couette dans laquelle tu aimais t’enrouler. La chaleur de ce foyer que la brune a créé pour Margo et toi te manque. Tu t’y sentais véritablement chez toi. Et même si tu ne comprends pas pourquoi elle fait encore tout ça pour toi, même si tu ne comprends pas pourquoi tu en vaux la peine à ses yeux, tu as envie d’en profiter. Égoïstement. Rien que pour toi. Te sentir bien pour une fois, une seule fois. Oublier le reste du monde autour de vous qui continue d’avancer et mettre le temps sur pause, juste pour graver en toi la sensation de son amour qui t’enveloppe. Dans un cri étranglé, tu te jettes dans ses bras, te serrant contre ce corps qui a le parfum du bien-être et de l’amour inconditionnel. Tu n’en reviens pas d’avoir été aussi idiote. De ne pas avoir compris combien tu étais chanceuse. Tu n’aurais jamais dû fuir, tu aurais juste dû rester et profiter de cette chance que t’avait donnée la vie.

Il n’y a rien de plus apaisant que la sensation de son cœur qui bat contre ta joue fraîche, symbole de cette vie qui te fait défaut. Pendant un instant, tu fermes les yeux et tu te laisses emporter par cette musique douce. Par ce rythme régulier qui est presque comme une berceuse. Tu aimerais rester là, juste là. En plein milieu de cette ruelle sombre et dans la nuit froide. Tu aimerais rester là pour que rien ne change, pour que rien ne se modifie. Pour que tout reste exactement à la même place pour l’éternité. Tu n’aurais besoin de rien d’autre. Parce que tu ne penserais plus à rien, sinon à cette chaleur qui t’envahit à l’intérieur de ton ventre. C’est doux, c’est agréable. Et tu arrêterais enfin de laisser ces angoisses te bouffer petit à petit, tu arrêterais de te laisser mourir comme si tu étais déjà condamnée. L’espoir renaîtrait comme ces fleurs qui bourgeonnent après le printemps et tu vivrais ta vie comme tu l’entends. Pas besoin de laisser ton cœur te freiner dans tes rêves de liberté, dans tes projets – même si tu n’en as pas encore réellement. Tu es certaine qu’il y a encore des milliers de choses à découvrir ici, des milliers de terres à parcourir. Et tu dois aussi retrouver les tiens, tes frères, tes sœurs. Tes parents aussi. Ils te manquent. « Je suis désolée, tu répètes encore une fois entre deux reniflements. J’ai été stupide de m’enfuir comme ça. Je n’aurais pas dû… » Tu sais que Grace ne t’en voudra pas ; tu sais qu’elle t’a déjà pardonnée. Elle désirait juste te retrouver dans cette jungle que tu connais à peine en réalité. « Margo n’est pas trop fâchée ? tu demandes timidement, attristée d’avoir pu l’angoisser elle aussi. Tu crois qu’elle va m’en vouloir ? » Cette jolie brunette est comme une sœur pour toi désormais et tu ne supportes pas l’idée qu’elle puisse être en colère après toi. Cette seule pensée te tord l’estomac et tu as du mal à respirer. Parce que tu n’as que Grace et Margo dans ta vie, ici, à Fantasia Hill. Et tu ne peux pas te permettre de les perdre elles aussi. Qu’est-ce que tu deviendrais sans elle ? Rien, absolument rien. Tu retrouverais la froideur de la solitude, l’angoisse de la mort qui te guette. Elles sont comme des remparts autour de toi, leur présence te protège. Leur chaleur te réchauffe. Il n’y a rien de plus que tu pourrais demander pour te sentir mieux, pour te sentir vivante à nouveau. Tu as besoin d’elles comme tu as besoin de l’air que tu respires. Tu as été folle de penser, ne serait-ce que pendant une seule seconde, que tu pourrais revenir à la rue et te débrouiller seule comme une grande.

Tu relèves ton regard encore humide vers le sien, souris à travers tes larmes. « Tu es vraiment une maman en or, tu le sais ça ? tu lâches de façon rhétorique parce que tu es intimement persuadée que, même si elle ne remplacera jamais ta véritable mère, sa façon de s’occuper de toi avec tant d’attention remplit peu à peu ce vide laissé à l’intérieur de toi. Je ne voulais pas t’inquiéter, c’est juste que… » Mordant ta lèvre inférieure, tu baisses les yeux. Comment lui expliquer ? Comment lui expliquer que tu vas mourir ? Que ton cœur est défaillant et qu’il n’y a rien que l’on puisse faire pour le réparer ? Ou si on essaye de le réparer, personne ne peut t’assurer que tu seras en pleine forme après ou même que tu survivras à une telle opération. Tu n’as jamais vraiment bien compris le charabia de tous ces médecins qui t’effrayaient avec leurs sourires condescendants et leur blouse trop blanche à t’en piquer les yeux. Tu te souviens de tous ces mots qui t’ont  frappée comme en pleine poitrine, ils tournaient dans ta tête et puis c’est le néant. Un trou noir. Un vide que tu ne veux absolument pas combler, trop effrayée à l’idée de réaliser pleinement que ta vie sera courte. Trop courte. Alors que tu aimerais être comme tous ces jeunes et profiter de chaque occasion qui se présente à toi. Et puis, tu l’inquiéterais. Tu l’inquiéterais inutilement. Tu verrais cette peur honnie dans ses grands yeux, cette même peur que tu ressens là, au fond de ton estomac. Et tu ne veux pas. Tu ne veux pas parce que ça rendrait tout ça réel. Tes pires cauchemars deviendraient des entités palpables. Ils seraient là, devant toi et tu te laisserais engloutir par leur faim dévorante. Tu es malade, et alors ? Personne d’autre que toi n’a besoin de le savoir. Tu aimerais juste oublier cet état de fait malgré ce besoin de sentir une main réconfortante sur ton épaule, malgré cette envie de savoir que tu n’es pas seule. « Je vais mourir… tu lâches finalement d’une voix tremblante. Les médecins, ils… Ils disent que mon cœur fonctionne mal. Qu’il ne marche pas bien. » Tu avales ta salive, le sale goût acide de bile sur ta langue te donnant l’envie de vomir tes tripes. « Ils disent que je suis comme une bombe à retardement. Que, à tout moment, il peut lâcher. Pouf, comme ça… tu continues, les larmes glacées dévalant tes joues comme une cascade. Je dois faire attention à ce que je mange, je ne peux pas faire de sport, je dois éviter tout ce qui peut faire augmenter trop rapidement mes battements de cœur. Je ne peux pas vivre comme je veux… » Tu ne peux pas t’amuser, boire de l’alcool. Faire la fête ? N’y pense même pas. Tu es comme une petite chose fragile que l’on doit enfermer pour sa propre sécurité. « Je ne veux pas mourir, Grace… Je ne veux pas mourir… »

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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyDim 12 Oct - 22:12




Ohana means family.

« Ohana means family, and Family means nobody gets left behind.. or forgoten »
Tes mains tenant fermement la tête de Jude - tu ne quittes en rien son regard qui tente tant bien que mal de garder les larmes tout au fond. Et tu ne comprends pas - ça lui ferait tellement de bien de pleurer. Pleurer ne serait jamais pour toi un signe de faiblesse. La tristesse était quelque chose de naturelle. Une chose que tout être humain possède qu'il soit bon où mauvais. Tous autant que nous sommes, nous pouvons ressentir la tristesse. D'autre plus que d'autre - et voir que juste se retenait ça te fessait mal. Surtout lorsque tu sais qu'elle en meurt d'envie - mais que sa fierté l'en empêche. Et lorsqu'elle tente de prendre la parole, mais que les mots sont comme coincés au fond de sa gorge - une nouvelle larme coule le long de ta joue. Si elle, elle arrive encore à les retenir toi pas - tu ne peux pas le faire alors que la situation ne t'en donna pas la possibilité. Comment pourrais-tu rester insensible face à cette gamine, cette jeune femme avec la peau sur les os et le visage couvert de saleté. Ce petit bout de femme que tu considères comme l'une de tes filles et que tu aimes de tout ton coeur. Et tu ne supportes qu'elle puisse aller si mal - qu'elle puisse se sentir faible et vulnérable. Tu aimerais tellement faire plus pour elle - lui montrer que malgré tout, tu serais toujours là pour elle - qu'elle n'a rien à craindre de toi où de tes intentions. Que tu veux que son bonheur, son épanouissement, son bien-être et rien d'autre. Et lorsque de ses lèvres vont sortir un faible couinement, ça t'arrache un sanglot - tant tu souffres de la voir dans un tel état. Tu ne sais pas quoi faire si ce n'est serrer un peu plus, mais toujours avec tendresse son visage entre tes mains.
Tes yeux se ferment un instant - et s'ouvrent sur une nouvelle larme. C'est alors que, dans un cri étranglé, un son douloureux à tes oreilles - Jude vient se jeter dans tes bras. Machinalement, ils se referment sur la jeune femme que tu sers aussi fort qu'elle peut te serrer dans ses bras. Et d'autres larmes salées coulent le long de tes joues. Sa joue contre de cœur qui bât - d'un amour maternel te fais un bien fou - et doucement, tu viens caresser ses cheveux pour doucement la calmer, la réconforter. Alors qu'elle vient te confier entre deux reniflements qu'elle est désolé et qu'elle se sentait stupide d'avoir fugué de la sorte. Tu lui lances un léger regard attendrit. Elle n'avait plus besoin de s'excuser, de te demander ton pardon. Celà était fait depuis longtemps - tu ne lui en tiendrais plus rigueur. C'est du passé et tu ne veux plus y penser. Le principal à présent pour toi, c'est qu'elle aille bien et que tu puisses la ramener à la maison pour lui préparer un copieux et délicieux repas. Car c'était ce que tu ferais dès que vous rentrerez à l'appartement - un bon repas chaud, suivit d'une bon bain bien chaud. Rien n'est trop beau pour ceux que tu aimes - surtout lorsqu'il s'agit de tes deux princesses. ø Tout va bien ma chérie. N'en parlons plus ... c'est du passé.
Avoues-tu en passant doucement tes doigts dans les cheveux de ta protégée. Et lorsqu'elle aborda le sujet de Margo - savoir si elle ne serait pas trop fâchée de sa fuite et si elle lui en voudrait pas trop pour ça. Tu acquiesça négativement de la tête. Ça ne sera pas le cas - puis-ce que tu n'avais pas jugé utile de l'effrayer où de l'attrister avec son départ. Parce que tu aurais eu peur - de son comportement, de sa réaction envers cette annonce et tu n'avais pas besoin de ça. Tu espérais juste qu'elle ne le sache jamais. ø Je ne l'ai pas mise au courant ... je ne voulais pas l’inquiéter comme moi je l'ai été ... tu comprends ?! La questionnes-tu tout simplement ton regard dans le sien. Tu lui souris. Heureuse de l'avoir retrouvé - heureuse de voir qu'elle n'est pas blessée où pire - morte. Non ... elle n'était rien de tout ça et tu en est heureuse. Tu la sers davantage contre toi - alors qu'elle relève son regard humide au tien pour te sourire à travers les larmes brillants dans es yeux. Pour te dire que tu es une mère en or - en te questionnant par la suite si tu en étais consciente. Tu n'as jamais prétendu être une mère en or, tu fais juste ce qui te semble juste. T'occuper de ces jeunes est pour toi quelque chose de naturel, faire en sorte qu'elle se sente comme chez elles  dans ce cocon dans lequel tu les invitait à vivre pour un temps indéterminé est tout aussi naturel. Tu fais ce que te dicte ton cœur et ta conscience tout simplement. Alors lorsqu'elle t'annonce ça, tu ne peux t’empêcher de lui sourire de toute tes dents. ø Merci ma douce .. mais sans Margo et toi à mes côtés, ce titre n'aurait aucun sens. Vous valez tout l'or et tous les titres de mère parfaite à mes yeux ... Et il en sera toujours ainsi.
Et c'est vrai, Jude et Margo valent beaucoup plus qu'un simple titre, d'un million de billets verts. Tu ne peux imaginer une vie sans elle maintenant qu'elles ont prit une place importante dans ta vie. Si seulement tout ça pouvait durer indéfiniment. Malheureusement ... le bonheur s'effaça bien rapidement - ton sourire aussi lorsque dans une morsure de lèvre - comme essayant de trouver le courage nécessaire pour te l'annoncer en douceur. Elle va mourir. Et tout s'effondre à l'entente de ce mot - si douloureux, si pénible à entendre. Ton regard se fige dans le sien comme pétrifié, ton cœur cesse de battre. C'est toi qui meurt à l'intérieur. Tu ne peux pas croire ce que tu entends - pensant que c'est une blague, une chimère. Mais elle n'oserait pas te faire ce genre de blague de mauvais goût - surtout sur ça. Non ... on ne ment pas sur ce sujet là. Malgré la douleur, la peine que tu ressens au plus profond, tu écoutes ses explications. Elle t'avoue avoir des problèmes cardiaques. Comment as-tu pu ne pas le remarquer. Et tu te prétends infirmière ?! Tu comprends à présent pourquoi elle n'a jamais voulu faire un jogging avec toi où aller en boîte avec Margo et toi. Tout te semblait plus clair maintenant que tu savais tout. Mais pourquoi ne t'a - t'elle rien dit à ce sujet ?! Elle sait pourtant que tu es infirmière .. tu aurais pu faire en sorte qu'elle est les meilleures soins, les meilleures médicaments.
Peut être ne voulait t'elle tout simplement pas être considérée comme malade - mais comme valide. Peut être même qu'elle n'a voulu rien dire pour ne pas se sentir surprotégée. Elle voulait sa dépendance, vivre comme les autres. Tu comprends son choix - et tu ne peux imaginer comme ça doit être dur pour elle. Si tu pouvais lui donner ton cœur, ta vie, ta santé - tu le ferais sans une once d'hésitation. Tu clignes lentement des yeux - reprenant douloureusement conscience de ce qui se passe lorsque tu vois ses larmes glacées couler le long de ses joues. Tu la sers alors davantage contre toi - ne pouvant empêcher les tiennes de larmes de couler avec silence. Le pire c'est quand elle te dit, de hurle qu'elle ne veut pas mourir - qu'elle ne veut pas. Ta mâchoire se sert - tu trembles .. tu ne le veux pas non plus. Tu ne veux pas que ça se finisse ainsi. Elle a tant de chose à voir, à découvrir, à comprendre. Pourquoi faut-il que ça lui arrive ?! Pourquoi elle et pas une autre ?! Pourquoi faut-il que ce soit ce que tu aimes qui subisse toutes les peines et horreurs du monde ?! Tu as envie de hurler ta peine, frapper contre mur - faire sortir toutes cette douleur. Tu le ferais, mais pas devant Jude. Elle souffre assez déjà comme ça. Tout ce que tu dois faire maintenant, c'est la réconforter et lui faire part de tout ton amour. ø Tu ne vas pas mourir tu m'entends ?! Je ne laisserais jamais une telle chose se produire. Tu vas avoir un nouveau coeur - je vais tout faire pour je te promets - n'oublies pas que je suis infirmière. Et après ça, tu pourras vivre centenaire et faire tout ce dont tu as toujours eu envie de faire. Hors de question que je te perde une seconde fois tu m'entends ?! JAMAIS !!! Affirmes-tu d'une frêle par l'émotion coulant de plus en plus de tes yeux. Tu ne laisserais pas Jude mourir - tu en fais le serment solennel qu'aucun autre de tes proches ne te quitterait aussi subitement. Et que la mort jamais ne gagnerait et t'emporterais la plus précieuse des perles.


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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptySam 22 Nov - 0:20



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Voilà, les mots étaient lâchés. La vérité était enfin sortie de ta bouche et Grace sait. Elle sait désormais que tu as un cœur qui défaille, une santé fragile. Elle sait que tu n’es pas comme tous ces autres jeunes de ton âge. Tu ne te sens pas mieux pour autant. Bien sûr, c’est comme si un poids s’était enlevé de ta poitrine, de tes épaules, mais ça ne fait que rendre plus réel un fait que tu aurais préféré occulter jusqu’au dernier moment – tu peux mourir à tout instant. Tu n’es pas normale, dans le fond. Même si tu le voudrais, même si tu aimerais, tu n’as rien d’une fille normale. Tu es plutôt une bombe. Une bombe à retardement et tu ne sais pas combien de temps il te reste avant l’explosion finale. À l’intérieur de toi, c’est comme un tic-tac interminable, un tic-tac qui te rappelle chaque jour que la mort peut t’emporter à tout moment. Et alors tu penses aux personnes qui te sont proches – cette famille que tu n’as pas retrouvée, Grace et Margo qui sont tes nouveaux piliers. Comment feras-tu pour les protéger ? Les protéger de la violence de ton explosion, les protéger de la douleur de ta perte. Tu ne peux pas empêcher les gens de t’aimer, même si tu aimerais ; mais tu souhaiterais au moins leur épargner une souffrance inutile et bien trop lourde à porter. Tu ne veux pas que Grace et Margo soient tristes de ta mort. Quelque part, ce sera un peu comme une libération pour toi. Une libération de toutes ces contraintes terrestres, une libération de ce corps mal fichu. Une libération de cette vie qui n’a jamais voulu de toi. Tu serais presque soulagée de mourir, de t’en aller. Tu t’en fiches de vivre encore des années si c’est pour te restreindre et être bloquée dans un corps qui ne t’appartient pas, dans un monde qui n’est pas le tien. Dans un univers que tu ne connais pas. Si seulement tu étais restée dans ta vie d’avant, si seulement tu n’avais pas été projetée dans ce monde si différent du tien. Peut-être alors que les choses seraient tout autrement. Peut-être que tu irais bien. Tu as toujours été plus fragile, plus chétive que tes autres frères et sœurs mais tu aimais la vie auprès d’eux. Parce qu’ils étaient de ton sang et de ta chair. Parce qu’ils étaient ta famille. Et tu te sentais invincible s’ils étaient à tes côtés. Aujourd’hui tu es juste seule, tu as trouvé refuge auprès de Grace et Margo mais tu as peur de les blesser. Alors tu fais des bêtises, tu te conduis comme une idiote et tout va de travers. Tout va de travers parce que tu vas de travers aussi. Mais c’est juste difficile de savoir comment te comporter en sachant que tu es le genre de personne destinée à mourir trop vite, trop jeune, et que tu ne sais absolument pas comment affronter tout ça toute seule. Demander de l’aide à ces deux étoiles dans ton univers serait injuste. Elles ont leur vie, leurs soucis ; elles ont un avenir devant elles. Toi, tu te coinces dans le présent. Et c’est déjà bien assez difficile comme ça à supporter.

« Je crois qu’il n’y a rien à faire, Grace, tu soupires lâchement, un sourire contrit aux lèvres. Je suis sur liste d’attente. » Tu aimerais garder espoir, tu aimerais y croire. Croire encore que tout est possible, que tu as une chance de changer de vie grâce à un nouveau cœur. Mais tu as bien vite compris que tout ça ne dépendait pas de toi, que tu ne pourrais rien faire. C’est juste le destin, la vie. Tu dois accepter ce qu’elle t’apporte et continuer ton chemin. Il n’y a aucune magie ici et les gentils ne gagnent pas toujours à la fin, tu as amèrement remarqué depuis ton arrivée à Fantasia Hill. Tu aimerais que Grace puisse tout arranger comme elle l’a toujours fait, tu voudrais la voir avec tes yeux d’enfant émerveillée – comme une héroïne de bande dessinée. Mais elle et toi n’êtes que dans l’impitoyable réalité. Une réalité dure et froide qui ne peut être changée à coups de baguette magique, même si on le souhaite très fort. Même si on mourrait pour vaincre le sort. « Je dois attendre. Juste attendre. » Et les mots sont comme de l’acide sur tes lèvres sèches. Ils t’écorchent la bouche avec tant de violence que tu grimaces, que d’autres larmes coulent à nouveau. Parce que tu es triste et en colère aussi. Frustrée. Tu as l’impression d’être à nouveau ce petit chiot à taches qui est presque mort. Qui a été ramené à la vie comme par miracle. Plus personne n’y croyait, sauf peut-être Roger, ton maître. Tu sens encore ses grandes mains brûlantes qui frictionnent ton corps, qui le réchauffent. Qui ramènent ton cœur à la vie, comme par magie. Est-ce qu’il aurait ce même pouvoir ici, à Fantasia Hill ? Est-ce qu’il arriverait à te sauver, cette fois encore ? Tu t’empêches de secouer la tête avec fatalité. Bien sûr que non. Bien sûr que non, il ne pourrait rien pour toi comme tous ces autres gens autour de toi. Il serait parfaitement impuissant. Il ne pourrait que te regarder lentement mourir, sans avoir une seule chance de t’aider en quoi que ce soit. Tu dois juste attendre et espérer que quelqu’un meure aujourd’hui pour obtenir son cœur demain. Et cette pensée te fait froid dans le dos, il y a comme un frisson glacé qui te parcourt l’échine. C’est horrible de te dire que tu pourrais avoir le cœur d’une autre personne à l’intérieur de toi, d’une personne décédée. Est-ce que tu deviendrais alors quelqu’un d’autre ? Est-ce que tes sentiments changeraient ? Et si cette personne était un meurtrier, un violeur, ou pire encore un violeur meurtrier, est-ce que cela ferait de toi une mauvaise personne ? Tu ne voudrais pas devenir quelqu’un de méchant ou de sournois. Tu voudrais rester la même. Mais, et si ce cœur qui ne t’appartient pas te changeait ? Changeait la personne que tu es devenue ici, dans ce nouveau monde. Est-ce qu’un organe, simple morceau de viande tout compte fait, avait réellement le pouvoir de changer la personnalité d’une personne ?

« Tu ne diras rien à Margo, pas vrai ? Ne dis rien à Margo, s’il te plaît, tu plaides alors, tout à trac, relevant vers Grace un regard entre angoisse et supplication. Je ne veux pas qu’elle sache, personne ne doit savoir. Je ne veux pas qu’elle se fasse du souci pour moi. Je ne veux pas qu’on ait pitié de moi. » Tu recherches tellement à paraître normale et comme tout le monde que tu te perds parfois dans toute cette poudre aux yeux, dans tous ces mensonges. Admettre que non tu ne vas pas bien, que oui tu es malade et que oui tu as besoin de soins est encore trop difficile. Tu tiens à ta normalité, à ta force – que tu n’as pourtant pas. Et maintenant que Grace est au courant, tu sais qu’elle va encore plus veiller sur toi, te protéger. Parce qu’elle est comme toi, dans le fond. Elle est est effrayée. Elle qui est pourtant infirmière a dû voir bon nombre de malades mais jamais elle n’aurait imaginé que toi, Jude, sa fille adoptive, son enfant de cœur, soit un jour l’un d’entre eux. C’est plus facile de côtoyer des malades qu’on ne connaît que de vue, que de nom ; c’est facile de les soigner quand l’implication n’est pas personnelle. Mais tout change, tout est différent quand c’est une personne à qui l’on tient. Une personne que l’on aime. S’il arrivait quoi que ce soit à Grace ou Margo, tu en serais bouleversée, anéantie. Elles sont tout ce que tu as ici, elles sont ta seule famille. Et même si tu as encore l’espoir de retrouver ta véritable famille quelque part, dans les rues de cette ville, Grace et Margo resteront des personnes au statut privilégié pour toi. Et s’il leur arrivait malheur, tu serais perdue. Perdue sans elles à tes côtés. « Tu ne vas pas me forcer à me soigner, à rester prudente, hein ? demandes-tu, tout en étant parfaitement consciente que sa réponse ne serait pas celle que tu attendais. J’en ai marre de tout ça. Je ne veux pas de ces rendez-vous à l’hôpital ou de médicaments. Je ne veux pas faire attention. Je veux profiter de ma vie. Je suis jeune, j’ai le droit de m’amuser, de sortir. De faire la fête. Je ne veux pas vivre dans la peur de mourir à chaque instant.[/color][/b] » Si tu ne passes pas chaque seconde de ton quotidien à t’occuper l’esprit alors l’angoisse prend le dessus et t’étouffe. Elle te noie. Elle te noie sous une vague glacée de peur et d’effroi, de questions restées sans réponse. Tu dois comme vivre à deux cent à l’heure, pour oublier. Pour faire comme si tout allait bien. Pour donner le change et avancer l’air de rien. Ça paraît facile, ça ne paraît pas si compliqué et c’est pourtant épuisant. Éprouvant pour les nerfs. Parce que tu n’as de repos que le soir, lorsque tu es enfin couchée, enveloppée dans une couette chaude et moelleuse qui semble te protéger des monstres et des mauvais rêves qui hanteraient ta petite chambre de jeune femme-enfant. « Parce que j’ai déjà peur, Grace, tu souffles dans un aveu qui est comme voir un château de cartes qui s’écroule. Je suis morte de trouille… Je suis morte de trouille… »

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Grace-Divine J. Rabbit

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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyJeu 1 Jan - 22:45




Ohana means family.

« Ohana means family, and Family means nobody gets left behind.. or forgoten »
C'est dur. Dur de te dire que tu peux la perdre à tout instant. À n'importe quel moment. Tu ne veux pas que cela se produise. Tu ne veux pas la voir partir pour toujours. Elle est trop jeune pour mourir, pour quitter cette vie qui a encore tant de belles choses à lui offrir. Tu en assez de la mort. Assez de la voir prendre toutes ces vies sans que tu ne puisses rien faire- sans que tu ne puisses l'en empêcher. Combien d'enfants as-tu vu dépérir au fond de leur lit d’hôpital sans avoir les moyens, les pouvoir d'empêcher celà. Combien de temps devras-tu supporter tout ça ?!. Tu hais la mort. Tu la haïssais déjà pour oser prendre la vie de tous ces enfants- qui avaient autre chose que de finir leurs derniers jours dans un lit d’hôpital. Et maintenant, tu la hais encore plus quand, tu sais qu'à tout instant, elle peut te prendre l'une des étoiles de ton ciel, de ton bonheur, de ton paradis. Pourquoi ?! Cette éternelle question, tu ne cesses de la retourner dans les sens, dans tous les contextes possibles, mais à chaque fois, elle reste sans réponse. Tu ne peux décidément pas t'imaginer une vie sans elle, tout comme, tu ne peux pas t'imaginer la vie sans Margo. Elles ont prit une place bien trop importante dans ton coeur- pour un jour penser t'en séparer. Avant de les rencontrer, tu n'avais rien- tu n'étais rien, ni personne. Tu n'étais qu'un personnage de dessin-animé, une pin-up dont les formes généreuses fessaient plus fantasmer que ta voix suave elle-même. Une femme qui désespérée de trouver son mari dans ce monde qui n'est pas le sien. Et puis, elles sont arrivées. Comme deux étoiles filantes venues éclairer ton ciel trop sombre. Elles sont ton salut et ta lumière. Elles sont ta vie et ton âme.
Elles sont tout pour toi. Et perdre l'une d'entre elles, seraient pire d'une déchirure- pire que tout ce dont tu pourrais imaginer. Alors, savoir que tu pourrais perdre l'une d'entre elles, ça te bouffe, de terrorise, te rend malade. Tu ne veux pas. Non tu ne veux pas que ça arrive. Alors lorsqu'elle t'annonce qu'il n'y a rien à faire- et qu'elle est déjà sur liste d'attente. Tu esquisses une mine attristée. Car tu sais que ce genre d'attente peut prendre des jours, des mois et même des années avant de trouver, de donner un donneur potentiel et compatible. N'est en moins, c'est une bonne chose qu'elle soit sur liste d'attente. Peut être pourrais-tu l'avance un peu plus dans la liste- pour lui donner un maximum de chance de trouver un donneur. Tu es prête à tout lorsqu'il s'agit de sauver la vie de ceux que tu aimes. Peu importe ce qui tu aurais à faire, tu le ferais. Hors de question que, tu ne la perdes sans t'avoir battu jusqu'au bout. Attendre juste attendre. Difficile lorsque tu sais que la vie de ceux que tu aimes ne tient plus que à un fil. Si seulement, tu pouvais faire quelque chose- pour la soulager. Tu ne peux absolument pas l'obligée à vivre sous les contraintes. Tu ne peux pas l'empêcher de vivre sa vie comme elle l'entend. Même si, t'inquiète pour elle- tu t'interdis d'être dur avec elle. Pour son bien, mais surtout pour elle. ø Il reste tout de même un espoir. Je le sais. J'ai confiance. Affirmes-tu haut et fort. Tu n'abandonnes pas. Tu sais qu'il y a encore un espoir même infime pour qu'un jour un don lui soit offert. Priant pour que ton appel soit entendu, elle te demande de ne rien dire à Margo. Elle ne veut pas qu'elle sache pour son mal-être et qu'elle se fasse du soucis pour elle. Où bien même qu'elle est de la pitié pour elle.
Tu peux comprendre qu'elle ne veuille pas lui faire de la peine où du chagrin, mais tôt ou tard, elle finira par le découvrir. Et puis, ce n'est pas toi qui doit lui dire, mais elle. C'est Jude qui doit lui dire et non toi. Il faut qu'elle prenne le courage de lui en parler. Margo n'est pas différente de toi, elle autant capable que toi de faire preuve de compréhension et d'écoute. Et puis, lui cacher la vérité ce serait pas une bonne idée. Il n'y a rien de pire que te cacher des secrets à ceux qu'on aime- même si c'est pour ne pas les inquiéter. Au contraire, ça fait l'effet inverse une fois que la révélation est faite- par une personne autre que la personne concernée. ø Je ne lui dirais rien ma puce. L'assures-tu les yeux dans les yeux. C'est toi qui le fera. Il faut que tu trouves le courage de lui annoncer comme, tu viens de le faire pour moi. Tu ne pourras pas indéfiniment le lui cacher. Tôt ou tard, elle finira par le découvrir. Et tu redoutes ce jour. Ce jour où à son tour Margo saura pour la maladie de Jude. Tu redoutes sa réaction. Tu sais que ça ne sera pas facile à avaler pour elle- comme ça ne l'est pas pour toi. Tu ne pourras sans doute jamais te remettre d'une telle chose, d'une telle révélation. D'une vérité si dure à entendre. Une vérité que tu ne veux pas croire- même si elle est bien réelle, parfaitement existante. Tu ne peux pas croire qu'elle puisse un jour te quitter- vous quitter. Elle n'a pas le droit de mourir. Tu refuses. Et maintenant que tu sais pour elle, tu n'as plus qu'une envie- être aux petits soins pour elle, être plus présente pour elle. La couver comme une poule couve ses petits poussins- faibles et fébriles incapables de se débrouiller seuls. Mais tu n'as pas le droit de la priver de son indépendance- même si c'est dur. Tu n'as pas le droit de l'interdire de faire ce que bon lui semble- de l'obliger à faire attention. De un parce que, tu n'es pas et même si ça te fait mal de l'avouer, tu n'es pas sa mère.
Et de deux parce que, c'est déjà assez difficile pour elle, sans qu'en plus, tu ne viennes jouer le gendarme dans sa vie. Alors lorsqu'elle te demande si tu ne vas pas l'obliger à se soigner, où à rester prudente, à se restreindre. L'infirmière en toi s’insurge et aimerait faire le contraire. C'est surtout entendre de sa bouche qu'elle n'en peut plus de ces médicaments ou de tous ces rendez-vous à l'hôpital- que tu prends conscience qu'elle souffre plus que tu n'aurais pu l'imaginer. Elle a le droit de vivre comme les autres jeunes de son âge. Elle le droit de faire la fête si ça lui chante. Tu ne peux pas la restreinte à faire attention où à rester à la maison. Et même si ça t'effraie de la laisser vivre sa vie comme elle l'entend. Il faut penser à son intérêt à elle- avant de penser au tien. Vivre. C'est tout ce qu'elle demande. ø Je ne t’obligerais à rien. Avoues-tu son visage entre tes mains- tes yeux dans les siens. Je n'en ai pas le droit. Et même si j'aimerais le faire, je ne peux pas. Tout ce que je veux, c'est que tu vives ta vie comme tu l'entends. Que tu la vive à fond. Et n'oublies jamais que je serais toujours là pour toi comme tu l'a toujours été pour moi. Tu déposes un tendre baiser maternel sur le haut de son front. Je t'aime tellement Jude. Affirmes-tu en venant la serrer tout contre toi. Réchauffer son petit cœur malade de tout ton amour est, encore plus puissante que tout ce qui existe sur cette Terre. L'amour d'une mère pour son enfant, est la force la plus puissante qui puisse exister au monde.


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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyVen 9 Jan - 12:55



OHANA MEANS FAMILY.


L’espoir. L’espoir est un sentiment vicieux. Il est comme un virus qui se propage dans votre corps, dérègle chacun de vos organes avec lenteur et savoir faire. Et avant même que vous ne vous rendiez compte de ses méfaits, de ses conséquences, il est déjà trop tard – vous avez espéré. Trop espéré. Alors quand tout s’effondre, quand il ne reste plus rien que des cendres encore rougeoyantes à l’intérieur de vous, vous n’avez plus que vos pauvres yeux pour pleurer. Pleurer sur votre stupidité, pleurer sur vos rêves anéantis. Pleurer sur ce foutu espoir qui vous a ruiné la vie. Quel espoir te reste-t-il ? Aucun. Tu pourrais sûrement espérer obtenir une greffe rapidement, tu pourrais sûrement espérer avoir un nouveau cœur qui marche cette fois. Tu pourrais espérer avoir une vie longue et prospère, une vie heureuse. Oui, tu pourrais espérer tout ça. Tu pourrais espérer et te battre parce que tu veux vire fort et longtemps encore. Mais la vérité est que tu es fatiguée. Fatiguée de vivre et d’espérer quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais. Fatiguée d’avoir peur et de faire du mal autour de toi. Fatiguée de ta propre personne, tout simplement. C’est ce qui t’a poussé à vouloir sauter dans l’eau tumultueuse de la rivière, c’est ce qui t’a décidé à quitter ce nouveau foyer. Mais, comme ce soir-là sur le pont, quelqu’un était là pour te retenir. Pour t’empêcher de commettre une erreur que tu aurais sûrement fini par regretter de toutes tes forces. À croire que des gens t’aiment assez pour te ramener dans la lumière de la vie alors que tu préfères cent fois plus l’ombre de la mort. L’amour qui brûle dans le regard de Grace est comme une caresse, un baume apaisant sur des plaies encore ouvertes et saignantes. Il te fait du bien comme il te fait du mal. C’est à la fois doux et chaud mais aussi douloureux. Comme un acide. Tu ne peux pas lui faire ça, tu ne peux pas baisser les bras. Elle tient tant à toi. Elle t’aime tant, comme une mère aime son enfant. Et tu te sens minable de lui avoir causé tant de peine, tu te sens minable de lui avoir fait si peur. Elle ne méritait pas ça. Elle ne le méritait pas alors qu’elle a absolument tout donné pour toi – alors qu’elle te donnerait encore tout si tu le désirais. Elle croit si fort en toi, en ta rémission que c’est presque comme sentir une lame qui s’enfonce dans ton ventre. Glacée, tranchante. Elle te déchire les tripes. Comment pouvait-elle croire encore alors que, chaque jour, elle assistait à la folie de la mort, à la déchéance de la souffrance ? Pourquoi n’est-ce pas toi qui crois ? « Alors si tu as confiance, je veux voir confiance aussi, tu lâches d’une petite voix entre deux reniflements disgracieux. » Est-ce que tu penses sincèrement ces paroles ? Tu en doutes. Tu sais que tu ne les penses pas entièrement. Pas vraiment. Tu sais que c’est surtout pour lui faire plaisir, pour la rassurer et ramener un sourire sur ses lèvres plutôt que par réelle conviction. Tu sais que c’est seulement pour elle que tu dis ça, et pas pour toi. Aucunement pour toi. Peut-être qu’en te le répétant chaque jour, alors tu finiras par vraiment y croire mais, pour l’instant, ces mots sont juste vides de sens. Ils ne sont que des mots lancés au vent de la nuit et qui se fracassent contre les murs de la ruelle. Ils ne sont que des mots, rien que des mots. Toujours des mots.

La douleur encore plus aiguë dans ta poitrine est quand tu penses à Margo. Cette jeune brunette qui est comme une sœur pour toi, comme une étoile dans ton ciel noir et lourd d’orage. Sa présence apporte une vague de réconfort à ton quotidien un peu bancal. Et pourtant, tu es obligée de lui mentir. Tu t’obliges à lui mentir, à lui cacher cette vérité qui fait mal. À lui dissimuler cette part de ta vie qu’elle serait pourtant en droit de savoir. Mais tu n’oses pas. Tu ne veux pas lui avouer pour ta maladie parce que tu sais que ça déchirerait quelque chose entre vous. Tu sais que ça la briserait. Encore une de tes victimes, même si tu essayes par tous les moyens de les protéger de ton explosion imminente. Pourtant, Grace a raison – tu dois lui parler. Tu dois trouver en toi le courage de lui annoncer cette nouvelle avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’elle ne le découvre, avant que tu ne te retrouves sur un lit d’hôpital au bord du gouffre. À un souffle de la mort. « Je sais, tu souffles en baissant les yeux comme si tu n’arrivais plus à tenir son regard, comme si tu avais honte. Je… Je vais essayer. » Et tu as honte. Tu as honte d’être aussi faible, d’être aussi peureuse. Tu as honte d’être aussi lâche parce que tu devrais pouvoir affronter tout ça comme une grande. Comme une adulte. Mais, au fond de toi, tu restes ce petit chiot perdu dans la neige et transi de froid. Tu restes ce petit chiot qui a encore besoin de sa maman et de son papa. Des larmes brûlantes chatouillent tes paupières et tu pinces les lèvres comme pour ne pas céder à la vague géante. Tu ne veux pas pleurer, tu ne dois pas pleurer. Tu dois tenter de rester forte cette fois. « Est-ce que… est-ce que tu voudras bien être avec moi le jour où je le lui annoncerai ? Est-ce que tu voudras bien m’aider à lui parler de ça ? S’il te plaît. » Tu te sens incapable d’affronter cette situation toute seule. C’est trop pour toi. Comment es-tu censée rester forte quand tu sais que cette nouvelle aura l’effet d’une véritable tempête, l’effet d’un ouragan ? Tout sera dévasté. Il ne restera plus rien que des ruines et tout sera à recommencer. À reconstruire. Mais sans toi. C’est comme si ton rôle était désormais de les aider à préparer leur quotidien sans ta présence, de les habituer à ton absence. C’est comme si tu te devais de rendre leur existence après ta mort la plus agréable possible pour ne pas les savoir en train de céder à la souffrance, au vide de ta perte. Et en attendant, tu ne peux que continuer ta vie, ton petit bonhomme de chemin sans réellement savoir où ta route te conduit. Ton futur est incertain et tu veux profiter de chaque seconde qui t’est donnée comme un cadeau venu du ciel. Brûler l’existence par les deux bouts, vivre dangereusement. Quelle importance, de toute façon ? Tu vas mourir jeune. Et si tes jours te sont comptés alors tu préfères encore faire de tes dernières heures sur terre quelque chose d’incroyable, quelque chose de grandiose. « Merci, soupires-tu dans un sourire empli de reconnaissance quand tu entends que Grace te comprend malgré tout. » Elle t’a toujours comprise.

La flamme qui brille dans ses yeux est si puissante que ta lèvre inférieure se met à trembler. C’est si beau, tant d’amour et de dévotion. Tout ça pour toi, rien que pour toi. C’est si doux. Et tu l’aimes tellement. Oui, tu aimes tellement Grace et ton amour t’est rendu au centuple si ce n’est plus. Tu ne serais qu’une ingrate si tu n’en prenais pas conscience immédiatement. Les larmes se mettant à couler sur tes joues fraîches, tu te jettes contre elle avec la force du désespoir, enroulant tes bras autour de sa nuque. Tu commences à sangloter comme une enfant. « Oh Grace, miaules-tu entre deux hoquets. Je t’aime tellement aussi, si tu savais… » Elle est une véritable lumière dans cette nuit sombre et froide. Elle est si formidable. Elle est comme une véritable mère pour toi et tu n’as jamais su comment le lui montrer. Tu ne lui apportes que des ennuis et elle reste pourtant là à tout te donner d’elle comme si c’était la dernière fois qu’elle te voyait, qu’elle te parlait. Elle est si généreuse. Elle est fabuleuse. Ses bras autour de toi sont comme des remparts infranchissables. Là, contre son corps tremblant, tu es à l’abri. À l’abri du froid, à l’abri du mal. À l’abri du monde qui vous entoure. Et à l’abri de toi-même aussi. Tu t’accroches à sa nuque, tu enfouis ta tête juste dans le creux de son épaule et son parfum emplit tes narines. C’est une odeur très féminine, fruitée. Piquante, comme elle. À la fois sensuelle et rassurante. Attirante. Elle te berce et te rappelle la douceur d’un foyer chaleureux, la langueur des soirées au coin du feu. Elle te rappelle la brûlure d’un amour inconditionnel qui n’aurait pas de fin. « Je me sens tellement bête de m’être enfuie, tu confies à mi-voix alors que tu renifles sans élégance aucune. Je me sens tellement bête de ne pas avoir compris plus tôt que tu étais là pour moi. Que vous étiez là, Margo et toi. C’est juste que… » Tu te mords doucement la lèvre inférieure, incertaine. Comment expliquer que tu es perdue ? Que tu n’as plus aucun repère ? Que, malgré tout leur amour et leur attachement à ta seule personne, il restait comme un vide en toi ? Tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui dire ça sans avoir peur de la blesser jusque dans sa chair. Elle te donne tant, elles te donnent tant. Et toi, tu ne penses qu’à cette famille qui est la tienne et qui n’est pas là. Tu ne penses qu’à ce creux dans ta poitrine qu’ils ont laissé. « Ils me manquent, avoues-tu dans un murmure honteux. Ma famille me manque. » Il y a un petit silence qui te semble lourd, pesant. Il est comme une pierre qui tombe sur ta cage thoracique. Ta respiration est difficile. « Mais ne te méprends pas, ça ne signifie pas que je ne tiens pas à vous, tu ajoutes subitement. Au contraire, je vous aime de tout mon cœur et vous êtes comme une mère et une sœur pour moi. Vraiment. Mais… mais il y a comme un vide en moi. Je me sens incomplète sans eux. Ils font partie de moi, ils sont un morceau de moi. Et je sais que mon bonheur ne sera jamais entier sans eux. » Tu t’écartes un peu pour essuyer les traces humides sur ton visage. La nausée est si puissante que tu t’obliges à pincer les lèvres, à serrer les mâchoires pour retenir cette furieuse envie de vomir. « Mon Dieu, je suis horrible, tu reprends d’une voix blanche. Tu fais tant pour moi et, moi, tout ce que je fais c’est me plaindre et en demander plus encore. Je suis un monstre. Je suis désolée, je suis désolée… Je ne voulais pas te blesser, je… » Tu recommences à pleurer, comme une enfant de cinq ans et les sillons qui parcourent ton visage sont comme des cicatrices profondes. « Je t’aime Grace, je t’aime comme j’aime ma mère, tu assures tout en posant une main frêle sur la joue rosée. Et rien ni personne ne saurait changer ça. Jamais. Parce que tu es une partie de moi, toi aussi, désormais. » Et tu n’avais jusque là jamais eu conscience de cet état de fait – Grace fait partie intégrante de toi. Comme un morceau de ton âme déchirée.

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MessageSujet: Re: (judace) ◊ ohana means family. (judace) ◊ ohana means family. EmptyMar 10 Mar - 23:43




Ohana means family.

« Ohana means family, and Family means nobody gets left behind.. or forgoten »
Confiance. Bien sûr que tu as confiance en sa guérison. Tu veux encore croire. Croire au jour où un médecin l’appellera pour lui annoncer qu'un cœur est disponible - pour elle et rien que pour elle seule. Tu espères recevoir cet appel très bientôt. Tu pris de toute tes petites forces pour qu'il arrive vite. Parce qu'elle en a besoin - et parce qu'elle mérité d'avoir un coeur qui fonctionne correctement. Elle est trop jeune pour mourir. Trop jeune pour rester enfermer - trop jeune pour être malade. Tant de choses à découvrir et si peu de temps. Si c'était possible, tu lui donnerais ton cœur et prendrais le sien juste pour qu'elle puisse vivre comme une personne normale. Mais tu sais qu'elle ne te laisserait pas faire une chose pareille - qu'elle ne voudrait que tu sacrifies ta vie pour la sienne. Pourtant, tu serais prête à faire se sacrifice. Tu as fait tellement de chose dans ta vie pour la personne que tu aimes le plus. Alors donner ton cœur, cet organe si précieux à la vie humaine - tu le lui donnerais sans hésiter. Pour elle comme pour Margo. Tu les aimes à un point tel que, tu serais prête à leur décrocher la lune si elles te le demandaient. Tu les connais depuis peu, mais t'es tellement attaché à ces deux gamines que perdre l'une d'entre elles serait une déchirure si grande qu'aucun pansement ne pourrait reboucher. Tu les aimes comme si elles étaient réellement le fruit de tes entrailles - malheureusement ce n'est pas le cas. Et quand tu penses qu'elles ont chacune une famille qui les attend là quelque part ça t'attriste, te brise le cœur. Parce que tu voudrais les garder près de toi pour toujours - elles sont tout ce que tu as ici. Il y a Roger bien sûr, mais tu ne sais même pas ou il est.
Tu as pourtant retourné tout Fantasia Hill pour a chaque fois rentrer bredouille de tes recherches infructueuses. Alors, t'as fini par abandonnée - fatiguée par ces recherches qui te mènent nulle part. Alors si on venait t'arracher tes princesse, les deux étoiles de ta vie tu te retrouverais seule. Seule et perdue. Livrée à toi-même. Tu ne peux pas vivre sans elle. Tu leur a donné tant d'amour que tu n'as le droit de les perdre comme ça, mais tu ne peux absolument pas leur interdire de retrouver leur véritable famille. Tu n'as le droit de briser leur lien, de briser une famille toute entière. Tu es capable de beaucoup chose oui - mais certainement pas ça. Tu n'es pas assez égoïste pour osé faire une chose pareille. Et si tu les aimes vraiment, tu les laissera partir - tu les laissera retrouver les leurs. Parce que tout ce que tu veux au fond, c'est leur bonheur à toutes les deux et rien d'autre. Après tout, n'est-ce pas ton rôle en tant que mère de substitution de veiller à leur bonheur ?! Bien sûr que si - alors le jour où elles voudront s'en aller. Ou elles voudront partir pour rejoindre leur famille - tu ne les retiendra pas, tu ne les empêchera pas de le faire. Bien sûr que tu seras triste - bien sûr que tu voudras les empêcher de faire ça, mais pour elles, pour leur bien. Tu ne tenteras rien pour les retenir. Parce que l'amour commence d'abord par le respect des choix d'autrui - et tu respecteras leur décision quoi qu'elles pourront décider plus tard. Quoi qu'il en soit, tu laisses quelques larmes couler le long de tes joues - alors que tu viens essuyer de tes pouces celles coulant sur les joues chaudes et humides de ta petite choupette. Petite Jude. Si fragile et pourtant si forte aussi. Elle a beau être malade - avoir un cœur rachitique - tu trouves qu'elle a un sacré moral. Une sacrée pêche aussi. Serveuse le soir et bénévole au chenil du coin le jour. Ses journées sont aussi remplies que les tiennes. Et tu te demandes vraiment comment elle arrive à tenir la distance - à tenir le coup avec sa petite santé. Même malade - elle paraît être quelqu'un d'indestructible. Quelqu'un qu'on ne pourrait arrêter même si on le voudrait. Et tu es admirative de sa bravoure - à lutter bravement contre la maladie.
Une vraie petite force de la nature cette gamine. Elle vaincra la maladie. Oui tu en es sûre elle la vaincra. ø Bien sûr ma chérie. Je serais là tout prêt de toi le jour où tu décideras à lui annoncer ta maladie. Et je t'aiderai même à te lancer si vraiment tu peines à lui dire la vérité. Affirmes-tu dans un léger sourire maternel afin de la rassurer - seul comme une mère sait le faire. Mais après, ça sera à toi de parler. Margo est tolérante. Elle comprendra pourquoi tu n'as osé le lui avoué plutôt. En effet. Margo est aussi tolérante que toi. Elle est intelligente - elle comprendra pourquoi Jude n'a pas osé vous en parler plutôt. Elle comprendra la difficulté du sujet abordé. La douleur et la peine que peuvent entraîner ce genre d'annonce auprès de ceux qu'on aime de tout son cœur. T'as beau croire en sa guérison. Que le téléphone sonnera pour vous annoncer qu'une greffe est possible. Tu peux t'empêcher de souffrir. Parce que tu sais maintenant que sa vie ne tient qu'à un fil. Avant que tu n'étais pas au courant - tu ne t’inquiétais pas pour elle. Enfin si bien sûr, mais pas comme maintenant. Déjà que t'étais étouffante. La ça va être pire et tu crois ne pas pourra tenir ta promesse de ne pas trop la surprotéger. Tu vas peut être tenir le coup quelques jours, quelques semaines - un mois peut être. Et puis, un beau jour, tu pourrais pu supporter de la voir sortir en boîte et rentrer à des heures possibles sans penser à son petit cœur trop faible pour supporter toute cette agitation. Tu ne veux pas en arriver là. En arriver au point de lui interdire de sortir. Tu ne pourras l'enfermer dans sa chambre comme on enferme un oiseau dans une cage. Non elle dépérirait encore plus. Et surtout, elle t'en voudrait de lui faire ça. De l'empêcher de vivre sa vie comme elle l'entend. De vivre ce qui pourrait être ses dernières heures ici-bas. N'est en moins, rien ne t'empêche de la protéger tant que c'est fait sobrement et sans exagération. Tu la laisserais faire ce qu'elle veut - du moment ou elle n'abuse pas de ses capacités et qu'elle s'arrête aussitôt que son coeur le lui demande. Alors lorsqu'elle te remercie pour ta compréhension vis à vis de son choix de vie. Un petit sourire écorche le coin de tes lèvres. Ça sera dur de la laisser faire ce qu'elle veut, mais une promesse et une promesse. Et il te montrer forte. Pour elle, pour son bonheur. Tu y arriveras.
Et alors que t'étais sur le point de prendre la parole - tu sens son petit corps frêle se jeter contre le tien. Et tu sens ses bras qui s'enroule autour de ta nuque. Et machinalement, tu viens l'enserrer dans tes bras protecteurs. Les larmes coulent. Parce que ses mots te réchauffent le cœur. L'entendre te dire qu'elle t'aime tellement à son tour est une joie immense qui se déverse et diffuse en toi, un bonheur si immense que tu la sers un plus fort contre toi. Pour qu'elle entende battre ce cœur qui bat rien pour Margo et elle. Et continuera à battre tant qu'elles lui donneront des raisons de battre. Et puis, elle te confie soudainement se sentir bête de s’être enfuie. Qu'elle se sent tellement bête de ne pas avoir compris plus tôt que tu étais là pour elle. Que toi et Margo, vous étiez là rien que pour elle. Tu ne lui en n'a jamais voulu. T'as même pas pensé à être en colère. T'étais juste inquiète et tout ce qui t’intéressé, c'était de la retrouver et rien d'autre. Et lorsqu'elle t'avoue qu'ils lui manquent. Que sa famille lui manque. Tu retiens un sanglot. Tu mords ta lèvre inférieure. Parce que tu prends conscience que la véritable objet de sa fuite - et sa véritable famille. Elle cherchait sans doute à les retrouver. C'est tellement évident et tellement compréhensif aussi. T'aurais fait pareille à sa place - alors tu serais mal placé pour la réprimander où bien lui dire, quoi que ce soit. Elle a parfaitement le droit de rechercher sa famille - mais pourquoi ne pas avoir demander ton aide dans ce cas ?! T'aurais pas dit non. Tu serais partie avec elle. Ça t'aurait évité de t’inquiéter et de te faire un sang-d'encre ces derniers jours. Quoi qu'il en soit, tu l'a laisse s'écarter de toi pour essuyer les traces humides sur ses joues - alors que tu l'écoutes parler sans pour autant l'interrompre. Tu ne pouvais la laisser de telles choses. Elle n'est en aucun cas un monstre d'égoïsme. Elle n'a pas le droit de dire ça. Absolument pas. Tu l'aimes et c'est tout ce qui compte au fond. Elle ne peut pas dire ça. Tu ne lui en veux pas et tu ne lui en voudra jamais. Alors il faut qu'elle arrête de se faire de fausse idée sur ce que tu peux ou non penser.
Il faut que tu l'a rassure - lui montrer que tu ne lui en veut pas et que tu l'aimes plus fort que jamais. ø Je comprends ton besoin de retrouver les tiens. Je comprends qu'ils puissent te manquer. Mon autre moitié me manque aussi. Avoues-tu avec nostalgie et tristesse dans le regard. Mais pourquoi ne m'as-tu rien dit ?! J'aurais pu t'aider à les retrouver. Ça aurait évité que je me fasse un sang-d'encre tu comprends ?! Puis, tu viens doucement l’agripper par les épaules. Tu n'es pas un monstre d'égoïsme tu m'entends ! Et arrête d'être désolé. Tu n'as pas à t'excuser pour quoique ce soit. Toi et Margo je vous aimes de tout mon cœur et c'est tout ce qui importe. Alors arrête de t'excuser alors qu'il n'y a rien à pardonner. Tu n'as rien fait de mal tu entends ?! Jude ! Tes mains viennent se poser sur ses joues. Je t'aime comme une mère aime son enfant et ça rien ne pourra jamais le changer. Comme le fait que toi et Margo êtes vous aussi une partie de moi. À nouveau, tu viens la prendre dans tes bras. Tu la sers fort contre toi pour lui donner tout cette amour inconditionnel dont tu es faite. Ce même amour que tu portes à chacune d'elles. Tu les aimes de la même manière et du même amour. Aucun favoritisme. Tu les aimes autant l'une que l'autre. Comme elles sont chacune à la même place sur l'enseigne de ton cœur. Tu l'enlaces une dernière fois, avant de te reculer un peu pour venir de tes pouces essuyer ses dernières larmes salées. ø Rentrons à la maison ! T'exclames-tu dans un sourire doux. Je te ferais couler un bain et te préparais un repas si gargantuesque que tu ne pourras plus manger pendant des jours. Et un rire amusé s'échappe de tes lèvres charnues - alors que tu enserres ses épaules - afin de quitter cette sombre ruelle. Et de retourner dans votre chez vous. Parce que c'est la où vous êtes le mieux. Là ou est votre place. Là ou est la place de ta petite Jude -entouré de sa petite famille de substitution. Elle n'est pas peut être pas celle qu'elle espère, mais une chose est sûre - vous êtes celle qui lui apportera toujours de l'amour et du réconfort lorsqu'elle en aura le plus besoin. Et ça jusqu'à la fin des temps.  


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