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"Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn Vide
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 "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn

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MessageSujet: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptyDim 14 Sep - 22:08




... Et reste cette épaule que j'y allège mon coeur "
Nakoma & Quinn

"J'ai peur de voir ce que j'aime s'éteindre devant mes yeux, Et maintenant que j'aime, j'ai peur de ne pas vivre assez vieux. Si tu savais comment je doute, parfois, Si tu savais souvent je doute, de moi. Si tu savais les choses que je ne dis pas,
Que je ne dis à personne d'autre que toi, Si tu savais..."
-----------------------


C'était une journée de plus, qui se couchait en même temps que le soleil. Tu rentrais chez toi, les pensées embrouillées, confuses. Fallait que tu te poses, que tu te repose, enfin, que tu prennes un peu de temps pour toi. Tu avais beaucoup bossé ces derniers temps, te saoulant de travail pour oublier ton chagrin. Parce que ouais, t'étais chagrine. Triste. Mélancolique. Malheureuse, même, tu pouvais te l'avouer. T'avais des amis, tu côtoyais du beau monde ici, tu passais du bon temps. Mais il te manquait quelque chose. L'Amour de ta vie. Ton âne. Tu pouvais t'amuser autant que tu voulais, te laisser séduire par Shere-khan, te saouler dans les bars, rien ne remplaçait ton amoureux. Tu faisais la fière, prétextant que tout allait bien, mais parfois, tes barrières tombaient, comme ce soir. Tu poussais la porte de ton chez toi, laissant tomber tes clefs dans le petit panier de l'entrée, avant de t'affaler lourdement dans un fauteuil. T'avais même pas pris la peine d'allumer la lumière, toute à tes pensées. Tu te rongeais les ongles, sous l'effet du stress et de la tristesse que te procurais le manque. Manque d'amour. Tu savais pas quoi faire. C'est alors que tu entendis des pas dans le couloir. Nakoma rentrait déjà ? Tu savais même pas depuis quand t'étais affalée là... Deux minutes, vingts minutes ? Ou peut être deux heures ? Non, ça n'allait pas fort. On avait rarement vu un dragon aussi peu enflammé. La porte s'ouvrit, et tu te levais d'un bond, clignant des yeux dans l'obscurité. Le flash de la lumière, soudain, que ta colocataire venait d'allumer. Et son air surpris, en te voyant, dans le noir total de votre pièce commune. La voix enrouée, tu t'exclamais « Nako ! Bonsoir ! Pardon, il faisait tout noir ! » . C'était pas naturel, ta voix là. On aurait dit un robot, un automate. Toi même tu t'en rendais compte. Alors l'indienne devant toi, tu pensais quand même pas qu'elle allait gober ton air faussement enjoué non ? Tu l'espérais pas au moins ? Même pas. T'avais juste envie qu'elle entende les trémolos dans ta voix. T'avais envie de te laisser porter un peu, enfin, comme sur un nuage de douceur. On se croirait dans une pub kinder. Avant même de laisser la surprise s'effacer du visage de ton amie, tu t'approchais d'elle, et tu t'appuyais soudain contre son épaule. Ça, ça devrait l'alerter. Les démonstrations d'affections, chez toi, c'était peu courant. Sauf quand t'avais bu. Mais t'étais pas saoule, pas encore, pas si tôt. T'étais triste. « Je sais pas pour toi, mais, moi, je crois que j'ai le cafard ». Tu riais un peu, en disant ça. Les expressions humaines, ça te faisait toujours marrer, et t'adorais les employer. La langue humaine était riche. Ca changeait des grognements de dragon.  « D'ailleurs, pourquoi "avoir le cafard" ? C'est pas sympa pour les cafards tu trouve pas ? ». C'était tout à fait toi, ça aussi. Changer de sujet quand ça n'allait pas, et dire un peu n'importe quoi. Passer du coq à l'âne quoi. Oh putain, qu'est ce qu'il te manquait ton âne. Même les expressions te le rappelaient. Saloperie de langue humaine.


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Ehawee Nakoma Powhatan

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J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptySam 18 Oct - 17:33



A SHOULDER TO CRY ON.


La journée avait été longue. Éreintante. Tu avais à peine fini ta journée de cours que tu devais déjà courir à l’agence pour y prendre ton poste de secrétaire. Pas le temps de souffler, pas le temps de réfléchir. Et ça te convenait ainsi parce que, comme ça, tu arrêtais de réfléchir à tout ce qu’était ta vie. Tu n’avais finalement pas à te plaindre, tu te faisais peu à peu à cette existence à Fantasia Hill. Même si tous ces visages pâles te donnaient encore parfois la nausée et des hauts le cœur, tu t’y faisais petit à petit. Tu ne sais pas combien de temps tu vas être coincée ici alors autant faire en sorte que ton passage chez les humains soit le plus agréable possible. Tu continues bien sûr de t’inquiéter pour ton indienne, tu prends souvent de ses nouvelles – peut-être même un peu trop et elle finira sûrement par en avoir marre de toi et de tes inquiétudes de mère poule mais tu t’en fiches. Tu penses beaucoup à ta patronne Héloïse, à Rajah aussi. Ton cœur semble comme fendu en deux et tu ne sais de quel côté aller. D’un côté la sécurité et la protection ; de l’autre l’inconnu et le renouveau. Et les deux t’effraient. Tu es effrayée à l’idée de laisser Raj à nouveau entrer dans ta vie et de le regretter ; tu es effrayée à l’idée de t’abandonner à ce souffle nouveau dans ta poitrine à la seule pensée de cette ancienne sirène. Alors tu restes au milieu de tout ça, sans oser faire un véritable choix. Et plus tu y penses, plus tu es perdue alors ça te fait du bien d’enchaîner toutes ces activités et mettre ton cerveau comme en pause le temps de quelques heures trop vite passées. Un jour, peut-être, la solution t’apparaîtra-t-elle comme une lumière au bout du tunnel. Tu l’espères en tout cas, même si tu n’as que très peu d’espoirs de ce côté-là. Alors tu évites juste de trop y penser, de trop t’accaparer l’esprit avec tout ça. Tu laisses juste la fatigue l’emporter, rendre ton corps tout mou, n’ayant que pour seule envie t’allonger dans ton lit avec un pot de crème glacée. Tu aurais bien des devoirs à faire mais ça attendra demain ou même après-demain, tu es trop lasse pour essayer de connecter deux ou trois neurones pendant plus d’une minute complète. Tu préfères encore passer une soirée tranquille, au calme. Sans drame. Juste toi, ta grosse couette, ton pot de glace et ta colocataire qui se joindra forcément aux festivités.

Tu remarques cependant que tout ne se passera pas comme tu l’as prévu quand tu rentres à ta chambre au pensionnat et découvres ta colocataire en mode dépression aiguë. Tu as juste allumé la lumière et découvert la masse recroquevillée de son corps sur le fauteuil. « Quinn ? » Tu sais pourtant que c’est elle mais tu ne t’attendais pas à la voir dans cet état en rentrant ce soir. Et quand elle te sort un truc pas compréhensible du tout, la voix enrouée comme si elle n’avait pas parlé depuis des jours – ou bien qu’elle avait pleuré comme une madeleine pendant des heures – tu hausses les sourcils d’étonnement. Que s’était-il donc passé ? Plus bizarre encore, son petit corps de jeune femme se traîne jusqu’à toi qui n’as pas bougé d’un pouce et s’affaisse un peu contre le tien dans une sorte d’étreinte maladroite. Tu passes un bras autour de ses épaules, sans rien dire pour le moment. À vrai dire, tu ne sais pas quoi lui dire. Tu ne connais que trop bien ce sentiment de vide, de trou noir à l’intérieur d’un corps. Un trou noir qui aspire toute joie, tout bonheur jusqu’à ne laisser qu’une terre aride et sèche. Sans rien. Tu es souvent passée par ce genre de phase horrible où l’on n’a plus goût à rien, où l’on espère qu’une seule chose – que tout se termine rapidement. Alors tu restes un instant là, debout avec ton sac pendant à un bras et l’autre tapotant doucement le dos de la blonde. Quinn a toujours été un peu étrange et il n’est pas dans ses habitudes de se montrer aussi tactile, mais tu ne fais pas de remarque. Elle a juste besoin d’une épaule sur laquelle s’épancher. Tu sais combien c’est précieux, une épaule présente pour vous réconforter. Parfois, c’est la dernière lueur d’espoir. La lumière au bout du tunnel qu’on veut tant approcher. Alors malgré la longue journée que tu te traînais dans les pieds, malgré la fatigue et l’envie de calme et de crème glacée, tu changes tes plans pour essayer de redonner le sourire à ta colocataire. Elle en a besoin. Et quand tu étais dans le même état qu’elle, tu aurais voulu que quelqu’un soit là également pour te pousser à reprendre du poil de la bête. Pour te rappeler que ta vie n’est pas si mal et que tu as quand même de la chance malgré toutes les merdes qui te tombent sur le coin du nez. Quels que soient ses soucis, tout finirait par s’arranger de toute façon. Tu essayais d’y croire en tous les cas.

Lâchant un petit rire à sa remarque, tu te dis que, même au trente-sixième dessous, la blonde garde toujours son sens de l’humour un peu étrange mais que tu as appris à aimer avec le temps. « Je ne sais pas, tu réponds dans un haussement d’épaules. En même temps, tu as déjà vu à quoi ressemble un cafard ? C’est moche, c’est sale. Et c’est véritablement moche, en fait. » Une discussion banale, un peu idiote et sans véritable intérêt. Mais ça aide à se vider la tête, à reprendre ses esprits avant de devoir parler de ce qui est important. De ce qui fait mal. « Et avoue que c’est moche d’être déprimé, tu conclues avec un petit hochement de tête, le sourire aux lèvres. Allez, va dans mon lit, Blondie. Je vais chercher les pots de glace et les petites cuillères. » Après une tape sur ses fesses, tu la laisses investir ton espace personnel cependant que tu farfouilles dans votre petit réfrigérateur. Tu déniches une bouteille de lait, tu attrapes deux verres et deux cuillères, et embarques enfin la crème glacée, le tout chargé sur un plateau. Il n’y a jamais eu meilleur remède à la morosité qu’un peu de glace et un bon verre de lait. Tu avais déjà essayé de te noyer dans l’alcool à plusieurs reprises, après l’abandon de Pocahontas puis le départ de Rajah, mais ça n’avait fait qu’empirer le mal-être à l’intérieur de toi. Tu ne te sentais pas mieux. Tu te levais le matin avec la tête dans le seau et passais ta journée avec la bouche pâteuse et le ventre en vrac. Alors depuis, tu as décidé de te raccrocher à une valeur sûre – la crème glacée. Tant pis pour les hanches, tu fais juste un peu plus de sport pour ne pas ressembler plus tard à une grosse dondon. « Le dîner est servi ! tu t’exclames comme si tu apportais un repas quatre étoiles digne d’un très grand restaurant. » Posant la collation sur ta table de chevet, tu te glisses sous la couverture à côté de Quinn, lui tends un premier pot de glace et ouvres le deuxième pour toi. Cuillères en mains, vous les plongez dans la gourmandise dans un même ensemble. « Alors, raconte-moi ce qu’il se passe, tu enchaînes avec douceur. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu restes dans le noir jusqu’à ce que j’arrive ? On t’a fait des misères aujourd’hui ? » Tu te sentais quelque peu concernée par l’état de ta colocataire car tu ne tenais pas vraiment à la voir s’enfoncer dans cette spirale infernale qu’est la dépression. Tu es passée par là, tu sais ce qu’il en résulte. Et ça n’est jamais rien de bon.



Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Sam 17 Jan - 14:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptyLun 3 Nov - 21:19




... Et reste cette épaule que j'y allège mon coeur "
Nakoma & Quinn

"J'ai peur de voir ce que j'aime s'éteindre devant mes yeux, Et maintenant que j'aime, j'ai peur de ne pas vivre assez vieux. Si tu savais comment je doute, parfois, Si tu savais souvent je doute, de moi. Si tu savais les choses que je ne dis pas,
Que je ne dis à personne d'autre que toi, Si tu savais..."
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Tu le voyais bien, son air étonné, devant ton état. Fallait dire, tu étais rarement comme ça, aussi déprimée. D'habitude, même dans les pires moments, tu gardais toute ta combativité. Mais là, c'était trop. Toute appuyée contre ton indienne de colocataire, tu te laissais aller, enfin. Et la voilà qui passe son bras autour de toi, comme pour te protéger de la douleur que tu ressentais. T'avais les larmes qui te montaient aux yeux à ce moment là, parce que ça te touchait, tout simplement. Tu n'étais pas habituée à montrer tes faiblesses ainsi, et tu devais sûrement être une amie un peu étrange, une colocataire assez spéciale. Mais tu voyais que Nakoma t'acceptait, comme tu étais, avec tes bizarreries, tes étrangetés. C'était vraiment ça, l'amitié. Du coup, pour reprendre la face, tu sortais une remarque étrange sur les cafards, qui la fit rire, bien heureusement. « Je ne sais pas. En même temps, tu as déjà vu à quoi ressemble un cafard ? C’est moche, c’est sale. Et c’est véritablement moche, en fait »   Tu ris à ton tour du coup, parce qu'elle avait tout à fait raison. « Et avoue que c’est moche d’être déprimé ». Tu opinais du chef, avec vigueur « En fait tu as raison, c'est tout à fait logique comme expression. » et c'est là qu'elle te lançait la phrase culte « Allez, va dans mon lit, Blondie. Je vais chercher les pots de glace et les petites cuillères.» tu sautillais de joie, oubliant ta peine. C'était la soirée typique de filles déprimées, et t'adorais ça. Un pot de glace, une véritable amie, des confidences dans un lit douillet, du réconfort. Le top ! Tu lui fis donc un furtif bisou sur la joue alors qu'elle te tapotait les fesses, puis tu t'éclipsais en lui lançant au loin « T'es la meilleure ! ». Tu arrivais dans sa chambre, bondissant sur le lit, et enlevais avec rapidité ton jean afin de te glisser confortablement en pull et petite culotte dans le lit de Nakoko. Et la voilà qui débarquait avec un plateau recouvert de glace, de lait, et de grands verres. « Le dîner est servi ! ». Tu t'esclaffe devant son air ravi «Et quel dîner de roi ! » . Elle se posa à côté de toi, se glissa sous la couette, te tendit une cuillère et un pot de crème glâcé. Vous plongiez dedans telles de pauvres affamées, et tu te délectais de la douceur de ce moment. Quelle chance tu avais de l'avoir ! C'est alors qu'elle reprit la discussion…  « Alors, raconte-moi ce qu’il se passe. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu restes dans le noir jusqu’à ce que j’arrive ? On t’a fait des misères aujourd’hui ? ». Tu te tournais vers elle avec des yeux de chien battu, et tu secouais la tête en signe de dénégation. « Non… Enfin, c'est moi qui me fais des misères toute seule. J'arrête pas de penser à l'âne. De me demander si lui aussi est quelque part par ici.. Et si oui, pourquoi on ne se trouve pas ? Comment le chercher, le trouver ? Comment même savoir s'il est quelque part par ici ? Je me dis que, si on doit se retrouver, on se retrouvera. Mais… C'est long, et ça ne vient pas. Et la vie est tellement riche ici, remplie de tant de gens, de belles femmes… Il aurait pu m'oublier ! En trouver une autre ! Et en même temps, c'est stupide, mais j'ai aussi peur de le retrouver. Est ce que notre amour sera toujours intact, sous notre nouvelle forme ? J'en sais rien… J'ai pas l'habitude d'être prise au dépourvue. Et je n'aime pas ça. Alors j'essaie de me changer les idées, mais aujourd'hui, j'y arrivais pas, c'est tout. Désolé de t'inquiéter. Mais merci d'être là, surtout. ». Tu te penchais doucement sur elle, venant poser ta tête sur son épaule réconfortante. Après avoir avaler une autre cuillerée de glace, tu relevais la tête et te tournais vers Nakoma. «Et toi alors ? Comment vas tu en ce moment ? J'ai beaucoup travaillé et on s'est à peine croisé, alors je n'ai pas trop pris de tes nouvelles. Raconte moi ! ». Tu ne voulais pas qu'elle pense que ça ne marchait que d'un côté, tu voulais lui montrer qu'elle aussi pouvait compter sur toi. Que, même si tu étais distraite et lunaire parfois, t'en restais pas moins sensible à ses humeurs. Tu plongeais ensuite sur le grand verre de lait. Décidément, rien n'était meilleure qu'une soirée comme celle là, malgré toute la tristesse au fond de toi.  

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Ehawee Nakoma Powhatan

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MessageSujet: Re: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptySam 15 Nov - 17:04



A SHOULDER TO CRY ON.


Quinn avait toujours été le genre de jeune femme à irradier de folie et de combativité. Rarement tu l’avais vue harassée de douleur ou de tristesse, elle semblait cacher ses émotions derrière ce sourire indéfectible qui était éblouissant. Tu as appris à faire avec sa bonne humeur dégoulinante comme du caramel fondu et trop chaud, quand toi tu n’avais qu’une seule envie – tout envoyer balader et tout casser autour de toi. C’était toujours agréable dans le fond, comme une vraie bouffée d’air frais. Et même si tu bouillais parfois de rage, la blonde arrivait toujours à ramener une vague de joie et d’apaisement à l’intérieur de ta poitrine. Elle est douce, elle est gentille et elle a ce côté un peu bizarre que tu aimes bien. Qui te fait du bien aussi. Tu te sens moins seule avec elle, tu arrives à oublier que la vie à Fantasia Hill est comme un Grand Huit duquel tu ne peux pas descendre. Alors la voir ce soir complètement anéantie, le visage défait et le regard si perdu qu’elle ressemble à ces enfants orphelins qui ne recherchent qu’un peu d’amour maternel, ça te serre le cœur de façon douloureuse. Tu en oublies instantanément ta journée difficile et longue, tu en oublies tes envies de tranquillité et de sommeil. Tu vas passer la soirée avec ta colocataire pour lui remonter le moral, pour lui redonner le sourire. Ta compagnie lui fera du bien, tu l’espères. Et son désarroi laisse comme un drôle de goût sur ta langue, amer, âcre. Un goût que tu n’aimes pas. Parce que tu sais que la douleur est parfois telle que c’est pareil à une vague qui vous engloutit, que vous noie et vous broie le corps en autant de morceaux qu’un cœur brisé. Et dans ces moments-là, vous aimeriez trouver une épaule sur laquelle pleurer, sur laquelle vous reposer. Mais il n’y a que ce silence qui vous répond, ce silence presque assourdissant de vide. Et alors la souffrance est plus dure encore, plus intolérable. Vous vous enfoncez dans ce gouffre sombre et sans fin, une chute vertigineuse qui ne se termine jamais. L’absence des êtres que vous aimez, la solitude étouffante, ces sentiments noirs s’enroulent autour de votre gorge comme un serpent et vous serre la nuque. La brise, parfois. Tu as cru ne jamais pouvoir avancer, te remettre sur pieds. Tu as cru avoir perdu ta meilleure amie pour finalement la retrouver, vous laissant plus unies que jamais. Mais quand tu as finalement retrouvé ton indienne, ta seule et unique indienne, voilà que celui pour qui ton cœur se mettait à battre des sérénades idiotes et sans aucun sens disparaissait, te laissant à nouveau esseulée. Le cœur broyé. Et ta confiance malmenée que tu as refourgué très loin quelque part pour ne plus l’en sortir. Jamais. Un jour, la blessure cicatrisera. Un jour, tu repenseras à tous ces moments partagés avec un sourire aux lèvres, même avec joie. Mais aujourd’hui, le trou est bien trop grand, bien trop béant. Et ta colère est trop violente pour espérer tourner cette page d’un chapitre terminé de ton histoire. Oui, un jour tu pardonneras à ton tigre, tu reviendras à lui. Un jour.

Comme une vieille habitude, tu l’envoies s’installer dans ton lit. Tu l’imagines sautillant jusqu’à la chambre, s’enfonçant dans la tiédeur de ta couverture, déjà rassurée de ne plus être laissée seule. Tu ne peux t’empêcher de sourire, amusée par ce comportement presque enfantin qui te fait défaut, à toi si sérieuse et si ordonnée. Toi qui aimes tant tout contrôler des événements de ta vie, tu es parfois un peu dépassée par sa fougue et son entrain. Sa liberté. Tu l’envies un peu, pourtant incapable de faire en sorte de te sentir libre à ton tour. C’est comme si tu t’empêchais de te détacher de ces chaînes de peur de tomber, de t’effondrer. Comme si ta rigueur était tout ce qui te faisait tenir debout à certains instants. Tu supposes que c’est une façon comme une autre de ne pas être submergée par tes émotions à fleur de peau. Secouant la tête pour ne plus penser à ces trivialités, tu rejoins la blonde dans la chambre, plateau rempli de victuailles toutes aussi caloriques les unes que les autres en mains. Une fois installée, c’est de concert que vous plongez une première fois votre cuillère dans les pots de crème glacée. Le contact gelé de la glace dans ta bouche te file un frisson et tu écoutes en même temps Quinn qui se désole de ne pas retrouver son compagnon. Son âne comme elle l’appelle affectueusement – au départ, tu avais un peu de mal à voir ce surnom comme une marque d’attachement mais tu as fini par t’y faire avec le temps. « Tu sais, la vie ici n’a rien de facile, tu réponds d’un air réfléchi et concentré. Je suppose que ça doit l’être encore plus pour vous qui étiez des animaux avant. Je veux dire… c’est un sacré gros changement et c’est normal que ce soit dur, effrayant même. Mais je trouve que tu ne t’en sors pas si mal pour une ex-dragonne. » Tu laisses échapper un petit rire avant de passer tes doigts dans ses mèches couleur de blé. Tu ne peux que comprendre cette sensation de ne pas trouver sa place dans un monde qui n’est pas le sien. Tu as toi-même eu beaucoup de mal à te faire à cette vie, à ces coutumes si éloignées de ton univers. Tu n’imagines pas combien ça a dû être perturbant pour elle ou son amoureux à leur arrivée à Fantasia Hill. Toi, tu as seulement débarqué dans une civilisation différente, un monde différent ; un monde qui t’effrayait et te rebutait. Pour eux, tout a dû être deux fois plus compliqué. « Ton âne m’a l’air d’être quelqu’un de confiance, de droit, tu tentes de la rassurer après avoir avalé une nouvelle cuillerée de glace. Je ne pense pas qu’il t’oublierait aussi facilement, juste parce que de jolies filles lui feraient les yeux doux. Tu dois croire en lui, en vous. » Malgré ta rancœur envers Rajah, tu restes cette petite fille qui attend l’amour comme on attend la vie. Avec impatience, avec excitation. Avec angoisse aussi. Et si ce n’était pas comme tu te l’étais imaginé ? Et si tu n’étais pas à la hauteur ? Autant de questions qui ne trouvent de réponse que le jour où vous croisez cette personne un peu plus spéciale que les autres, cette personne qui fait battre votre cœur à nouveau. Même si tu n’as plus envie d’y croire, tu sens bien que ton cœur est prêt à pardonner. À aimer et être aimé en retour, malgré les douleurs que cela peut causer. Il te suffirait juste d’avoir un peu plus de courage et de sauter le pas.

« Et quand bien même une donzelle lui aurait tourné la tête, à ton âne, rien ne t’empêche de lui montrer que tu es encore là, que tu ne vas pas abandonner la partie si facilement, acquiesces-tu avec aplomb, renouant alors avec le côté guerrière indienne sommeillant en toi. Tu ne laisserais pas une greluche te voler l’homme de ta vie quand même? Je serais déçue. » Quinn t’a toujours donné l’impression d’être la femme forte par excellence. Son tempérament de feu l’aide à surmonter les difficultés et elle semble voler au-dessus des misères de la vie. Tu la vois mal se résigner à perdre la personne sûrement la plus importante de sa vie. Comme toi, tu te battrais jusqu’à la mort pour Pocahontas. « Je n’ai pas envie de te voir baisser les bras à cause d’une personne qui ne devrait avoir aucune importance dans la vie de ton homme, tu assures. Quinn, tu dois te battre malgré toutes les merdes qui te tombent sur le coin du nez. Et je sais que c’est dur, crois-moi, mais tu as le cran nécessaire pour tout ça. Et tu finiras par le retrouver, ton âne. Je te le promets. » Passant un bras autour de ses épaules frêles, tu cales son corps contre le tien dans une étreinte protectrice. « Je t’aiderai à le retrouver, si tu veux. » Parce que ça te fait mal de la voir comme ça, aussi bas. Parce que l’amour qui brille dans son regard quand elle parle de son compagnon te noue le ventre. Un jour, tu aimerais qu’on pense à toi avec autant d’affection. Mais tu supposes que tu devras te montrer patiente, que ton tour viendra bien un jour même si tu ne sais pas quand exactement. Depuis Rajah, et avec ces sensations troublantes que tu éprouves à l’égard de ta patronne, tu n’es plus certaine d’être encore prête pour ce genre d’histoire de cœur. Trop compliqué, trop prise de tête. Trop douloureux aussi. « Oh tu sais, moi, la routine, tu réponds vaguement alors que ta colocataire te renvoie la question. Entre la fac, mon petit boulot et le bénévolat à l’hôpital, je n’ai plus beaucoup de temps pour moi. Mais ça me va, j’aime ça. » Parce que ça t’empêche de trop réfléchir, de trop ressentir. Tu n’as plus assez d’énergie pour essayer de trouver un sens à tout ce bordel une fois que tu es rentrée de ta journée. Et c’est plus facile comme ça. C’est plus commode. C’est sans doute lâche aussi et tu n’en es pas fière mais c’est la seule solution que tu as trouvée pour ne pas te laisser noyer. Garder la tête hors de l’eau tumultueuse est une priorité si tu ne veux pas complètement étouffer.



Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Ven 27 Fév - 10:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptyLun 23 Fév - 10:03




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"J'ai peur de voir ce que j'aime s'éteindre devant mes yeux, Et maintenant que j'aime, j'ai peur de ne pas vivre assez vieux. Si tu savais comment je doute, parfois, Si tu savais souvent je doute, de moi. Si tu savais les choses que je ne dis pas, Que je ne dis à personne d'autre que toi, Si tu savais..."
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Elle t'assenait un discours digne d'une grande oratrice, et tu buvais ses paroles tout en te gavant de glace. Elle avait raison ! Tu ne devais pas te laissera abattre ! Tu ne l'avais jamais fais jusque là, alors il ne fallait pas laisser la tristesse avoir raison de toi. Et voilà que la brune te serre fort contre elle et te propose de l'aider à le chercher, ton âne. T'en as les larmes aux yeux, et pourtant t'es pas du genre sensible. Mais ça fait vraiment un bien fou de se sentir soutenue, et tu sens plein de petites larmes de bonheur monter jusqu'à tes cils. Tu t'esclaffe pour chasser cette vague émotive, et tu donnes un grand coup de poing sur la couette, faisant voler la cuillère pleine de glace au passage. "Tu as raison Nako ! Tu as tout à fait raison ! Je n'arriverais à rien si je me laisse aller. Je dois consacrer tout mon temps à le chercher, puisque c'est ça le plus important ! Et si je dois y consacrer ma vie, et bien tant pis, ça me fera une occupation ! Et si je vois qu'il tourne autour d'une petite garce, et bien celle la je la dégomme !" Tu as récupéré toute ta combativité, et ça te fait du bien de sentir la vie refluer dans tes veines. tu te tournes vers ta colocataire, te radoucissant à nouveau, et lui faisant un tendre petit bisou sur la joue "Merci. Vraiment merci pour tout. C'est bon de t'avoir ici, à me rebooster". Tu récupères la cuillère, et te remet à gloutonner la crème glacée avec délectation. Tu reprends, la bouche pleine "Et je veux bien que tu m'aides à le chercher ! On pourrait peut être mettre des petites affiches ? Avec un nom de code que lui seul pourrait reconnaitre ?" . Tu es pleine d'espoir à nouveau, et ta joie de vivre retrouvée fait plaisir à voir. Mais tu penses alors que tu n'es pas seule dans ce lit, et que la jolie indienne a peut être elle aussi besoin de se confier. C'est pour cela que tu la questionne. Elle répond vaguement qu'elle est très occupée, mais ne rentre pas dans les détails. C'est tout elle ça... Tu la regardes au fond des yeux : "Parfois, on s'inonde d'activité pour ne pas trop réfléchir. Je sais ce que c'est. Qu'est ce qui ne va pas, derrière tout ça ?" . Tu sais la percer à jour, après tout tu la connais, aussi bien qu'elle te connait. Tu veux pouvoir à ton tour lui donner des conseils, tu veux pouvoir être utile pour elle comme elle vient de l'être pour toi. Mais pour cela, il faut qu'elle se confie plus. Tu lui prends doucement la main, pour la pousser à lâcher prise, elle aussi, pour une fois. Elle en a bien le droit.

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Ehawee Nakoma Powhatan

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J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs... Nakoma & Quinn "Prête-moi ton épaule que j'y oublie mes peurs...  Nakoma & Quinn EmptyLun 9 Mar - 14:46



A SHOULDER TO CRY ON.


Si tu avais appris quelque chose ici, à Fantasia Hill, c’est bien le pouvoir d’un bon coup de pied (métaphorique) au derrière. Il est parfois de ces périodes où l’on se sent tellement englué dans les problèmes que l’on peine à croire que l’on s’en sortira. Et même si on voyait la lumière au bout du tunnel, on finirait par se dire qu’elle est hors d’atteinte, que l’on n’y arrivera pas. À une époque, tu avais été celle qui avait eu besoin d’être secouée. Qui avait eu besoin de cette piqûre de rappel. Parce que tu avais eu envie de baisser les bras, parce que tu avais voulu abandonner. Et c’est Rajah qui avait été là pour te tendre la main, pour te ramener vers la lumière. Quelle que soit la situation entre vous aujourd’hui, tu lui es reconnaissante pour ce qu’il a fait ; sans lui, tu te serais perdue dans un trop plein de douleur dont tu ne voyais pas la fin. Alors quand tu regardes Quinn, aperçois ses yeux bouffis d’avoir trop pleuré, son regard éteint d’avoir trop espéré, tu te revois encore, abandonnée, misérable. Esseulée. « Tu devrais savoir que j’ai toujours raison, Quinnie, tu nargues avec un petit sourire mutin, de la glace plein les lèvres. » Elle n’avait pas eu besoin de grand chose, seulement d’un petit coup de pouce. Seulement de quelques mots pour lui rappeler qui elle était, qui elle aimait. Quelques phrases pour lui faire retrouver la flamme qui, autrefois, l’habitait. Tu n’y étais pour rien, tu avais juste enclenché le processus et elle venait de faire le travail toute seule, comme une grande. Satisfaite, tu accueilles son baiser sur la joue avec un léger rire. Sa toute nouvelle bonne humeur est communicative, tu en oublies presque tout ce qui te tracasse. Tu en oublies ta tête sur le point d’exploser. « C’est une bonne idée, tu acquiesces tout en laissant la cuillère plonger à nouveau dans le pot de crème glacée. On va faire des affichettes. On fera le tour des endroits susceptibles de lui plaire, de lui rappeler votre vie d’avant. Je suis certaine qu’il a dû garder ses habitudes de petit âne. » Si tu étais une humaine normal, tu trouverais la situation complètement farfelue. En réalité, voir tant d’amour dans ses grands yeux brillants te met du baume au cœur. Peut-être que si tes histoires personnelles sont un véritable bordel, ce n’est pas obligé que les siennes soient gâchées, oubliées. Si au moins tu peux faire ça pour elle, alors ça en vaudra la peine. « Je t’aiderai à lui arracher les cheveux par poignées, on la fera crier jusqu’à ce qu’elle supplie qu’on l’achève, assures-tu dans une moue faussement dangereuse. » Tu es toi-même de nature très jalouse, tu comprends ce qu’elle pourrait ressentir en voyant l’homme qu’elle aime proche d’une autre femme. Est-ce que tu serais blessée de voir Rajah avec quelqu’un d’autre que toi ?

Cette seule pensée amène comme une ombre sur ton visage et tu te rembrunis. Pinçant les lèvres, l’image du brun se cristallise sur ta rétine comme une vieille photo trop usée à force de l’avoir regardé. C’est compliqué d’accepter tes sentiments, de te dire que tu pourrais lui laisser une autre chance maintenant qu’il est revenu. Mais la peur de le revoir partir à nouveau, de te sentir abandonnée encore une fois serait une douleur que tu ne pourrais tolérer. Jamais tu ne lui pardonnerais ; jamais tu ne te le pardonnerais. C’est une faiblesse que tu ne peux pas te permettre. Tu es un peu étonnée lorsque tu sens la main de la blonde venir enserrer la tienne et tu lèves vers elle un regard un peu perdu, un peu flou. « Oh. C’est… » Mais comment lui expliquer ? Comment en parler ? Il serait pourtant simple de le dire – tu étais tombée amoureuse d’un garçon qui t’a tout simplement laissée tomber sans explication, du jour au lendemain. Puis il était revenu, comme par magie, il avait débarqué dans ta vie à nouveau et tu ne savais plus où tu en étais. Ce que tu devais faire, comment tu devais agir. Il avait pourtant une bonne raison d’être parti, mais tu avais du mal à te laisser à aller. À lâcher prise. « Mh. Il y a quelques temps, j’ai traversé une mauvaise passe. Plus rien n’allait entre ma meilleure amie et moi et je… Je faisais un peu n’importe quoi, tu commences, regard baissé. Quelqu’un a été là pour me relever, pour me remettre dans le droit chemin. Même si j’étais vache avec lui, il restait pour m’aider. Comme une grosse idiote, je suis tombée amoureuse. Je me suis attachée à lui. » Et ça avait été comme une lueur dans l’obscurité. Tu t’étais sentie bien à nouveau, vivante à nouveau. Tu avais eu beaucoup d’espoirs, tu t’étais autorisée à rêver. À être comme toutes ces filles au regard étincelant. Mais le rêve avait fini et tu t’étais réveillée. Seule. « Puis, un jour, il est parti. Sans me prévenir, sans me dire pourquoi. Il est juste parti, continues-tu. Alors je me suis retrouvée toute seule, sans comprendre. Et du jour au lendemain, il est revenu. Comme ça. » Et même s’il avait une bonne raison d’avoir déserté, même si tu le comprenais, tu ne sais pas quoi faire. Tu es juste perdue. Tu ne veux pas revivre ça. Jamais. Tu ne veux pas te raccrocher à quelqu’un qui finirait par te délaisser. Et s’il lui arrive un nouvel accident, est-ce qu’il partira encore ? Est-ce qu’il t’abandonnera, sans même te donner une explication ? « Et je ne sais pas comment me comporter avec lui. Est-ce que je lui pardonne, est-ce que je continue de lui en vouloir ? Est-ce que j’ai envie de lui pardonner ? Je ne sais pas. Mais quand je l’ai revu, tous mes sentiments sont remontés à la surface et c’était comme s’il n’était jamais parti. Et je m’en veux pour ça, tu t’emportes d’une voix tremblotante. Je m’en veux parce que je devrais plutôt le gifler et lui tourner le dos. » Mais tu ne peux pas. Tu n’y arrives pas. « Alors je fais quoi, moi ? »

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