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Hold me back - Margo & Gabriel Vide
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 Hold me back - Margo & Gabriel

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MessageSujet: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyLun 6 Oct - 22:06


Hold me Back





« Laisse moi t'aider, laisse moi t'aimer. Je ne veux pas être un vulgaire chapitre de l’œuvre de ta vie »  ▬  Les feuilles orangées, prêtes à mourir, les ondes du vent sur ta peau, le bruissement des branches, la fraîcheur de ce soir d'automne, tout en ce parc te rendait nostalgique. Nostalgique de ton ancienne vie : de ces courses que tu faisais en pleine nature, de ta cohésion avec les bois, les animaux, de cette liberté que tu avais, même de la sauvagerie de certaines espèces… Tout cela créait un véritable vide en toi, qui au lieu de se remplir lorsque tu te trouvais à l'air libre, se creusait encore plus, car il ravivait l'impression que plus rien n'était comme avant. C'était en cela que tu souffrais véritablement  de ta nouvelle nature d'homme. Ici, tous avaient perdu ce respect pour la nature, cet amour de l'environnement. Ils n'avaient pas conscience que la forêt était tout, faisait vivre tout. Qu'ils seraient morts sans elle. Mais surtout, surtout, ce parc te rendait nostalgique de quelqu'un. De Margo. La plus douce. La seule et l'unique, au fond de toi t'en étais conscient. Même si tu faisais tout pour repousser cette idée. Avant, peu après votre rencontre dans le bus, ce parc était devenu votre lieu de rendez vous. Sans même avoir besoin de vous concerter, vous vous retrouviez ici. Quand l'un de vous était triste, ou se sentait seul, il venait ici en sachant que l'autre l'y rejoindrait bientôt d'instinct. Vous aviez rit en escaladant les arbres, vous étiez tombés l'un sur l'autre en faisant la course, vous aviez poussé les enfants sur les balançoires, vous vous étiez affalés sur un banc, vous aviez parlé, beaucoup, vous aviez rit, souvent, vous vous étiez consolés quelque fois, tout cela inlassablement, encore et encore. Depuis le rétablissement de Margo pourtant, elle était différente. Plus fragile, brisée même. Ça te touchait. Tu ne l'en aimais pas moins, bien au contraire. La souffrance apportait à son visage une fêlure altière qui te bouleversait, et la rendait à tes yeux complètement irrésistible. Malgré tout, tu voulais la rendre heureuse. Pour ne pas lui montrer que son monde avait changé, et le tien avec, tu t'étais comporté comme avant avec elle. Tu avais gardé ta joie de vivre, ta folie, ta bonne humeur, coûte que coûte, espérant qu'elle déteindrait sur elle. Pourtant, ton bonheur l'agaçait. La renvoyait à ce qu'elle avait perdu. Alors que toi tu faisais seulement ça pour qu'elle se rende compte que pour toi tout était pareil ! Que rien n'avait changé, même si vous ne pourrez plus chanter ensemble comme avant, même si elle était brisée. Que tu l'aimais toujours autant. Voilà ce que tu voulais lui prouver en restant comme avant… Et puis… Toi, ça avait toujours été ta manière de réagir face au malheur. Ne rien changer, à tout prix. Peut être était ce te bercer d'illusions, mais c'est ainsi que tu agissais. Et ça t'avait aidé, quand tu avais perdu ta maman, quand tu avais perdu Kenaï… Quand tu t'étais retrouvé piégé ici. Et c'était aussi cette bonne humeur constante qui t'avait amené à Margo. Et rien n'était plus beau. Pourtant, ça n'avait pas suffit. Tu t'y étais mal pris peut être ? T'était pas encore un pro des relations humaines. Mais le résultat était là : Margo n'était plus là. Elle ne venait plus au parc. Elle t'évitait. Tu devais l'appeler une bonne dizaine de fois avant de pouvoir avoir quelques mots de sa part au téléphone, et qu'elle ne raccroche précipitamment, prétextant un rendez vous. Tu étais hors de sa vie, alors que tu en avais été un des piliers, tu le savais ! Tu ne t'étais pas fais d'idée hein ? Putain, non, tu pouvais pas supporter que votre relation n'ai pu être qu'une passade, qu'on efface d'un revers de la main. Tu ne pouvais l'envisager, le supporter ! Ca faisait se serrer brusquement ton petit coeur, ça te faisait trembler, haleter, rougir, pleurer…

« Margo, reviens moi. Je sais pas ce que j'ai fais de mal, je m'en excuse ! J'aimerais le savoir, j'aimerais m'excuser… Je veux t'aider. Je veux que tu aies besoin de moi. Je ne suis pas qu'un bon petit frère pour toi. Je peux être ton soutien. Ton moteur. Je veux que tu comprennes à quel point je… Je… Je me suis attaché à toi ! Tu as pas le droit de disparaître d'une vie que tu as tant comblée. Restes près de moi. Je serais là. Oui je sais que tu as souffert ! Mais reprends toi ! Tu n'es pas toute seule, y aura toujours des gens pour toi. Y aura moi. Je bougerais pas. Je te collerais aux basques des jours et des jours si tu veux. Des années même. Je serais triste avec toi, heureux avec toi, timbré avec toi aussi si tu le veux. Mais ne t'éloigne pas. Je sais que tu as besoin de moi. Et tu ne peux pas savoir à quel point moi j'ai besoin de toi. Et tu me rends dingue putain ! Tu me bouleverses, et tu t'en rends même pas compte. Cette façon que tu as de rosir, ou de replacer une mèche chocolat de tes cheveux derrière ton oreille, moi ça me rends fou. Reviens moi. Je ne bougerais pas. »

Bravo Gabriel. Bien joué. Maintenant, ce qui serait VRAIMENT bien, c'est que tu sois capable de lui dire tout ça en face. C'était bien beau de vouloir l'aider, fallait déjà que tu lui dises, qu'elle le sache. Allez beau parleur, qu'est ce que t'attendais là ? Bouges les tes petites fesses ! Lève toi, bébé ours,, oses, cours, va la chercher et crie lui tout ça. Ce petit discours, dans ta petite tête, c'est bien mignon mais ça ne sert à rien si tu l'avoue à un petit arbuste. Tout seul dans le parc, ces beaux mots se perdent dans l'écho et n'arriveront jamais aux oreilles de celle qui les mérite.

Téméraire soudain, pris par un élan soudain de courage, tu te levais de votre banc, prêt à aller la trouver n'importe où. C'est alors que tu la vis. « Margo... » A quelques pas seulement de toi. Depuis combien de temps était-elle là ? Avait-t-elle entendu ton discours enflammé qui te parus soudainement ridicule ? Tu rougis en y pensant. Mais plus rien n'avait d'importance. Elle était revenue. Ici. A votre lieu de rendez vous. Chez vous. Tu souriais à t'en décrocher la mâchoire. Dieu qu'elle était belle…  


 



Dernière édition par Gabriel K. Nokosi Adahy le Mar 4 Nov - 20:55, édité 1 fois
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Margo Elia Grimes-Mohn

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VOTRE RÊVE: gagner le procès pour récupérer agnès, et ainsi réunir toute la famille.
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Margo Elia Grimes-Mohn
J'ai posé bagages ici le : 18/07/2014 Jouant le rôle de : la sage et inégalable Margo. (despicable me) Nombre de messages : 359 On me connait sous le pseudo : BELLA CIAO. (lorenza) Un merci à : inconnu (avatar) + endlesslove (sign). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : jenna louise sublime coleman (changement)
MessageSujet: Re: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyMar 7 Oct - 17:22



❝Gabriel x Margo.

   - hold me back.

Abandonne. Ça, on avait cessé de te le dire depuis le début. Abandonne, tu ne gagneras ce procès. Abandonne, les frais d'avocat vont finir par te coûter bien trop cher. Abandonne, de toute manière, elle ne se souvient même plus de toi.. Ta propre petite sœur, ta propre petite Agnès. Voilà que tu devais passer devant le tribunal pour pouvoir l'a récupérer. L'arracher des bras de cet homme qui l'a soit-disant recueilli. Comme si tout n'était pas assez compliqué pour toi, il avait fallut qu'un procès s'ouvre. Passer par la justice, c'était une chose tellement nouvelle pour toi. Et si lourde. Bien trop lourde pour la faible jeune femme que tu étais devenue – ou avais toujours été. Tu aurais pu laisser tomber, oui. Te dire qu'après tout, il te restait toujours Edith. Qu'Agnès pouvait être heureuse loin de vous, dans sa nouvelle famille – nouvelle famille que tu avais toi aussi, de ton côté. Mais rien n'y faisait : tu avais perdu déjà bien trop de personne. C'était alors avec le cœur lourd que tu te promenais dans les rues de Fantasia, sans trop savoir où tes pieds t'emmenaient. Guidée par ton seul instinct, tu avançais tête baissée et reniflant légèrement, le nez rougit par le froid d'automne. Qu'est-ce que tu aimais cette saison. Quand bon nombre de personnes se délectaient de l'été, toi, c'était l'automne que tu appréciais. Cette nature qui prend de ses plus beaux tons rougeâtres, ces sols couverts de feuilles et cet air de fête de fin d'année qui approche. Et cette froideur, qui ne te dérangeait pas plus que cela, même si tu devais déjà couvrir ta gorge d'une épaisse écharpe en raison de ta maladie. Il ne manquerait plus qu'elle s'aggrave avec le froid.

Et puis, quand enfin tu te décides à lever ce petit nez de la laine, tu te rends compte que tu es arrivée en plein dans le parc. Ton cœur en prend un sacré coup, comme un déclic inattendu. Par réflexe, tu étais venue ici sans même t'en rendre compte. Comme si tes souvenirs avaient pris le contrôle de ton corps, pour te montrer le chemin de la réponse à ta douleur. Les bras fortement croisés contre ta poitrine – pour te réchauffer au mieux – tu vins alors ralentir tes pas, regardant chaque recoin du parc. Regardant tout autour de toi, comme pour te remémorer de beaux mais lointains souvenirs. Comme transportée sur un petit nuage, les souvenirs reviennent, exquis et guérisseurs. De cette manière, tu le revois alors. Son visage est là, soudainement ancré dans ta tête – comme il le fut tous ces mois, sans même que tu t'en aperçoives. Chaque trait de son visage, de son sourire à ses yeux espiègles. Tout ça te revient. Et comme si ton cœur ne se serrait pas assez en repensant à lui, te vient alors le son de sa voix. Tu l'entends à nouveau te parler, crier ton nom comme il avait l'habitude de le faire en te voyant au loin. L'entendre rire, ce genre de rire enfantin qui ne peut que vous attendrir. Ce genre de rire qui vient naturellement, droit du cœur pour venir redonner de la joie au votre sans rien demander de plus que votre bonheur. Koda. Son prénom résonne alors en toi comme une mélodie bien longtemps oublié – bien longtemps renié. Tu te souviens alors très bien pourquoi tu avais tant évité le parc, ces derniers temps. C'était pour éviter ça, pour éviter de refaire surgir ces souvenirs du passé. Un passé révolu, que tu veux oublier plus que tout. Oublier les mauvais, comme les bons moments. Tourner la page – l'arracher même – et ne te dévouer qu'à ta nouvelle existence. Car pour toi, il était évident qu'il y avait eu un avant l'accident, puis un après. L'avant, tu veux le faire disparaître de ta tête, faire en autre comme s'il n'avait jamais existé. Mais au final, tu te dois de te rendre à l'évidence : tu ne peux pas faire comme si Koda n'avait jamais existé. Comme s'il n'avait jamais eu cette si grande importance. Ç'aurait été lâchement te mentir à toi-même.

Et preuve en est que ton corps tout entier se refusait à l'oublier, puisqu'en ce jour d'automne il t'emmenait droit vers votre lieu rien qu'à vous. Dans ce parc, où vous étiez passés des rires au larmes, de l'amusement aux confidences les plus sincères. Ce parc où tout était né entre vous, où vous vous étiez découverts – et où vous vous étiez tant appréciés l'un, l'autre. Alors, comme te réveillant de ce doux rêve éveillé, tu entends une voix non loin de là. Tel un murmure, elle semble étrangement s'adresser à toi. Et surtout, cette voix.. Tes doigts semblent trembler entre eux, comme de stupeur. Serais-tu encore en train de rêver de ce lointain passé ? Où était-ce bien la voix de ton Koda manqué que tu entendais ? Comme l'égarée suivant son étoile, tu te dirigeas alors vers cette voix. Les lieux se forment devant toi, portant avec eux tant de souvenirs.
« ( ... )Et tu ne peux pas savoir à quel point moi j'ai besoin de toi. Et tu me rends dingue putain ! Tu me bouleverses, et tu t'en rends même pas compte. Cette façon que tu as de rosir, ou de replacer une mèche chocolat de tes cheveux derrière ton oreille, moi ça me rends fou. Reviens moi. Je ne bougerais pas. » Un peu comme une idiote, tu restes tout simplement figée là. Il est là – il est bien là. Assis sur votre banc, ce banc où était même inscrit mille et mille fois vos initiales, comme vous vous étiez amusés à les laisser. Et ces quelques phrases que tu avais entendu.. Il parlait seul et pourtant, semblait bien s'adresser à quelqu'un – à toi ? Ses mots te percutèrent en plein cœur, comme un aveu qu'au final, tu n'avais jamais voulu entendre. Et puis, le voilà qui se lève. Et qui te voit. Ses grands yeux bleus sont sur toi. Ces si beaux yeux qui t'avaient toujours fasciné et dans lesquels tu avais aimé tant de fois te plonger. « Margo... » Sa voix, à nouveau, te fait frémir comme une pauvre feuille. Et voilà qu'un par un, tous vos souvenirs des temps passés ensemble te reviennent. Et voilà que ton cœur semble tirailler par de multiples larmes que – tu le sais, tu te connais – tu ne parviendras pas à contenir. C'est alors la gamine de cinq ans qui prend le contrôle, cet enfant que tu as toujours rejeté mais qu'au fond, tu restes. Et c'est avec les yeux humidifiés, les joues salement rosies et les lèvres tremblantes que tu accélères le pas vers Koda. Que tu viens ouvrir tes maigres bras. Et que tu viens te blottir, aussi violemment que tendrement, contre lui, dans ses bras qui t'avaient tant manqué. « Koda.. » Son nom, c'est tout ce que tu arrives à dire avant que ton cœur ne se serre et que les larmes ne tombent.

❝ parce que tu as fait ressortir le meilleur de moi, une part de moi que je n'avais jamais vue. tu as pris mon âme et tu l'as purifiée. ❞
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Dernière édition par Margo Elia Grimes-Mohn le Lun 8 Déc - 16:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyVen 10 Oct - 15:32


Hold me Back





« Laisse moi t'aider, laisse moi t'aimer. Je ne veux pas être un vulgaire chapitre de l’œuvre de ta vie »  ▬  Elle était là. Devant toi. Et t'avais ce sourire qui te bouffait le visage, tant tu n'en revenais pas de la voir. Elle, sa fraîcheur, sa beauté, en cet après midi d'automne, les feuilles tournoyant autour de son visage frissonnant. « Margo... » ta voix n'était qu'un murmure, et pourtant si ferme, tant tu craignais qu'elle s'éloigne soudainement, comme elle était apparu. Si la magie existait, tu pourrais croire à un rêve. Tout comme toi, peut être, simplement, ses pas l'avaient poussés dans ce parc, votre endroit. Peut être que tu lui manquais, après tout ? Tu analysais son visage, ses joues rougies par le vent, et peut être aussi par l'émotion de ce moment de poésie. Elle ne semblait pas en colère. Ni même déçue de tomber sur toi. Simplement, incroyablement émue, comme toi. D'instinct, tu levais doucement les bras, alors qu'elle s'approchait de toi soudain. Avec la même douce précipitation, elle était tout contre toi. Fiévreux de joie, tu la serrais contre toi, tes bras se refermant sur son dos alors que tu caressais doucement de tes paumes ses cheveux chocolat. Ta lèvre inférieure tremblait, signe de ton émotion extrème. « Koda.. » sa voix se brisait, elle aussi était émue, et tu sentis l'humidité de ses larmes imprégner soudain ta veste. T'aimerais bien pleurer toi aussi, mais tu te dois d'être fort, pour elle. Elle était revenue. Elle avait besoin de toi. Alors, tu la serrais simplement plus fort contre toi, en murmurant « Chut, là, c'est tout. Je suis là ma belle... ». C'était un jour incroyable pour tomber amoureux. Si tu ne l'étais pas déjà, en la sentant là, blottie contre toi, tu serais à nouveau fou d'elle. Ces petites paillettes qu'elle injecte dans ton cœur, au moindre de ses gestes, ça te rendait dingue. Ta main remontait de son dos jusqu'à sa joue, que tu caressais tendrement avant de t'éloigner un peu pour regarder son visage. Ses yeux brouillés de larmes, la petite moue de sa bouche, et voilà que tu fondais, littéralement, encore et encore. Tu embrassais tendrement son front, doucement, à plusieurs reprises. Puis, tu demandais, avec toute la douceur du monde « Et toi, où étais tu passé ? Je t'attendais tu sais.. ». Tu ne savais pas trop si vous deviez vous asseoir, ou non, t'aurais voulu la garder dans tes bras une éternité. Tu redevenais pataud tout à coup, comme l'ourson que tu étais. Tu lui proposais d'un geste de marcher un petit peu, et, sans même vraiment t'en rendre compte, tu lui pris la main. Mais pas de la manière dont on prend la main d'une amoureuse, non... Plutôt comme on tient un enfant, doucement, la paume entière de la main contre celle de l'autre. Parce qu'à cet instant, t'avais l'impression, que tout ce dont elle avait besoin c'était d'être traitée avec douceur. Comme une enfant. Après tout, vous aviez tous deux du grandir trop vite, face à toutes les épreuves. Au fond, vous étiez encore petits. Et pourtant obligés de tenir ce rôle de grand. Vous dépêtrant dans ce monde d'adultes si douloureux. Tu sentais la chaleur de sa paume contre la tienne, et ce silence entre vous ne te gênait pas tant il était agréable de le partager avec elle. Tu pensais que c'était ça, être amoureux : Pouvoir partager un silence, et aimer cela. Malgré tout, dans cette nature qui était la vôtre, dans ces allées que vous aviez parcourues maintes et maintes fois, tu ne pouvais t'empêcher de soupirer d'aise. Tant le bonheur de sa présence te comblait. Tant tu n'y croyais plus. Ce genre de sensation que tu étais persuadé ne plus jamais pouvoir ressentir, tu la vivais alors ! A nouveau, tu pouvais l'avoir contre toi, lui prendre la main, respirer son parfum. Sentir son regard doucement glisser vers toi. Elle était revenue. Alors que tu n'y croyais plus. « Tu m'as manqué. » . C'était vrai. Et tout ce qui comptait, c'était que ça n'arriverait plus jamais. Tu l’espérais. Tu ne la laisserais plus s'éloigner. « Margo, dis moi… » tu rougissais à ton tour soudain, repensant à ton discours enflammé, qui s'était peut être déroulé -tu n'en était pas certain- devant elle. «Depuis quand m'observais tu ? Je veux dire… As tu… Entendu… Quelque chose, quand tu es arrivé ?». Tu tournais des yeux soudain suppliant vers elle. Tu craignais tout autant que tu espérais qu'elle t'ai entendu. Tu n'aurais peut être plus jamais le cran de lui faire une telle déclaration, surtout si elle t'était revenue. Alors mieux valait qu'elle ai entendu. Mais en même temps, argh, c'était incroyablement gênant ! Tu n'avais peut être pas employé le bon ton ? Peut être avais tu été ridicule ? Comment savoir ce qu'elle pensait, elle ? De toi, de vous, de tout ?

*Margo… S'il te plait. Dis moi juste que tu penses comme moi. Que tu ne me laisseras pas. Plus jamais. * Voilà les pensées qui tourbillonnaient dans ta tête. tout était bien. Elle était là.

 



Dernière édition par Gabriel K. Nokosi Adahy le Mar 4 Nov - 20:58, édité 1 fois
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Margo Elia Grimes-Mohn

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MessageSujet: Re: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyMer 22 Oct - 21:27



❝Gabriel x Margo.

   - hold me back.

Tu t'étais tout simplement retrouvée. En retrouvant Koda, c'était la Margo que tu avais inconsciemment fait disparaître qui était réapparue. Là, au creux même de ses bras, tu semblais fondre. De plaisir, d'émotion, de joie tellement intense. Plus rien en semblait avoir de l'importance alors, que de venir te nicher d'avantage contre lui. Depuis quand était-il si robuste et protecteur, au juste ? Koda, tu l'avais toujours perçu comme si fragile, comme un petit enfant à protéger. Mais étrangement, à ce moment précis, alors que tes maigres doigts venaient se tordre contre sa veste, c'est toi qui te sentais bien vulnérable. À trembler comme une feuille au vent, à pleurer comme une malheureuse gamine, et à t'accrocher à Koda comme on peut s'accrocher à la vie. « Chut, là, c'est tout. Je suis là ma belle... » Sa main dans tes cheveux, il t'apaisait, tout simplement. Et alors, tu redevins la petite Margo que tu avais été – mais que tu t'étais refusée à demeurer arrivée dans ce monde. Une petite Margo en cruel manque d'affection, qui a du grandir trop vite et qui a trop longtemps refoulé ses plus fragiles émotions. Mais merde. Là, c'était Koda, alors tu te lâchais, c'est tout. Plus la peine de porter le masque de la grande fille que rien n'ébranle. Plus la peine de faire la femme forte qui contrôle tout, non. Tu redevenais toi, et ça te faisait un bien fou. Inimaginable.
C'était étrange, les gestes de Koda à ton égard ne t'avaient jamais fait tant d'effet. Il avait toujours été très tendre et tactile avec toi pourtant. Mais après tout ce temps, ses gestes te semblaient beaucoup plus.. intenses. Ils faisaient frisonner l'intégralité de son corps, allant même jusqu'à accélérer les battements de ton cœur. C'était toujours le même Koda pourtant, il n'avait changé en rien depuis. Alors sûrement était-ce toi qui n'était plus la même. Sûrement était-ce toi qui ne voyait plus Koda de la même manière qu'auparavant. Cela se justifia d'ailleurs quand – d'une manière si angélique, presque divine – il vint embrasser à plusieurs reprises ton front, toujours dans cette optique de calmer tes larmes. Alors, tes doigts se desserraient de sa veste, comme s'il parvenait à canaliser ta peine par la seule force de son affection. Ah Koda, mais comment avais-tu pu survivre tout ce temps sans lui ?  « Et toi, où étais tu passé ? Je t'attendais tu sais.. »  D'un côté, l'entendre te dire cela te faisait mal. Car tu te rendais alors compte à quel point tu avais été égoïste en le laissant de côté dans ta vie. Tu te sentais coupable, véritablement. Mais tu savais qu'aucun reproche ne te serait jamais fait de sa part. C'était Koda quoi, il exprimait juste de la manière la plus simple possible ce qu'il ressentait réellement. « Je suis tellement désolée, vraiment, barbouillas-tu entre deux sanglots mal contrôlés. Je – je.. » Et puis mince, voilà une nouvelle fournée de sanglot qui vient se déverser sur ton visage. Et alors que Koda te prend par la main, tu poses ta tête dans la tienne de libre, tentant tant bien que mal de te contrôler.

C'était vraiment trop étrange. Pourquoi ses gestes te semblaient si forts d'un coup ? Vous vous étiez si souvent pris la main, pourtant. Aviez déjà eu mille et mille autres gestes de tendresse. C'était même devenu assez naturel chez vous. Mais non, là, aujourd'hui, ça n'était pas pareil. Ton corps tout entier te le faisait comprendre, d'ailleurs, car il semblait frémir à chaque touché de Koda. Et, alors que vous marchiez dans ce parc que vous connaissez si bien – telle une seconde maison pour vous – le silence s'installa. Pas ce genre de silence fort gênant, ou froid. Mais plutôt une sorte d'apaisement commun. Comme un bonheur imprononçable et inexplicable que vous partagiez alors en cet instant. Ta main maintenant si fort la sienne, tu essuyas du revers de ta main libre tes dernières larmes, avant de reprendre un sourire des plus éclatants. Si tu te trouvais bien bête d'être aussi démonstrative et sensible en cet instant, tu n'en demeurais pas moins tout simplement heureuse de l'avoir retrouvé, lui. Ce compagnon de toujours. « Tu m'as manqué. » Ton sourire n'en fut que plus éclatant alors. C'était l'une des choses que tu appréciais le plus en Koda : sa franchise. Il ne cachait jamais ce qu'il ressentait, n'en voyait même pas l'utilité. Non, il se contentait de dire ce qu'il ressentait sans appréhension ni crainte. Quand toi, tu semblais si réservée. Alors, comme simple réponse – s'il en fallait véritablement une – tu serras un peu plus sa main dans la tienne, tournant ta tête vers la sienne. C'est d'ailleurs à ce moment que tu t'aperçus qu'il était alors plus grand que toi, toi qui l'avais jusqu'alors vu comme un petit enfant. « Margo, dis moi… » Ah, tout compte fait, revoici le petit ourson. Son ton avait quelque peu changé, et il semblait bien moins sur de lui alors. Un peu inquiète face à sa gêne apparente, tu soufflas un léger « Oui ? » avant de caresser de ton pouce le dessus de sa main. Pour lui montrer qu'il n'avait aucune crainte à avoir. Non, pas avec toi. «Depuis quand m'observais tu ? Je veux dire… As tu… Entendu… Quelque chose, quand tu es arrivé ?» Tes sourcils se levèrent alors d'eux-mêmes, un peu surprise de cette question. Son regard à lui semblait au contraire extrêmement perdu. Presque paniqué. Tu retrouvas alors, l'espace d'un instant, ce petit Koda que tu avais connu au tout début. Tout paumé, et tellement adorable. Comme un petit bébé à protéger de ce monde. Aujourd'hui, cette image était pourtant bien dépassée et les rôles semblaient s'être inversés. Mais il demeurait Koda, cette attendrissante petite boule de poils. « Eh bien.., tu réfléchis alors, te souvenant bel et bien l'avoir entendu à ton arrivée. Oui, et non, tu ris alors, te rendant bien compte que tu ne donnais pas la une réponse bien convenable. J'ai entendu quelques mots, oui. Mais rien de plus, pour tout te dire. C'était là un demi mensonge – tu avais en vérité entendu une bonne partir de la fin de ce qui semblait avoir été un monologue. Mais pourquoi cette question ?, ton sourire est à présent marqué sur ton visage, toi qui t'amusas à doucement balancer le bras de Koda comme une véritable enfant. C'était des petites cachotteries que je n'aurai pas du entendre ? » Un sourire des plus espiègles se dessina sur ta face, ton côté taquin reprenant comme toujours sa place.

❝ parce que tu as fait ressortir le meilleur de moi, une part de moi que je n'avais jamais vue. tu as pris mon âme et tu l'as purifiée. ❞
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Dernière édition par Margo Elia Grimes-Mohn le Lun 8 Déc - 16:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyMar 4 Nov - 21:46


Hold me Back





« Laisse moi t'aider, laisse moi t'aimer. Je ne veux pas être un vulgaire chapitre de l’œuvre de ta vie »  ▬  Et là voilà qui sanglotait dans tes bras. Margo. Cette jeune femme, si forte, si indépendante, qui se battait toujours coûte que coûte contre tout. Celle qui se devait d'être forte, pour ses sœurs, pour le monde entier qui s'écroulait parfois sur ses épaules. Elle craquait enfin. Dans tes bras, en plus. C'était d'un attendrissant à t'en couper le souffle. Tu la serrais fort contre toi, la calmant par des mots doux, baisant son front tendrement. Tu sentais ses sanglots s’espacer, et tu souriais, toi, car le bonheur que tu ressentais de pouvoir l'apaiser t'aurais fais bondir de joie. C'était avec toi qu'elle craquait. Avec toi qu'elle se calmait. Dans tes bras qu'elle cherchait du réconfort. Comme avant, avant qu'elle t'éloigne de sa vie. Tu avais repris ta place, et tout était si naturel que tu avais l'impression de ne l'avoir jamais quitté. Elle semblait fragile dans tes bras, comme une petite enfant, qu'elle était encore, finalement. C'était rare de la voir ainsi, et tu savouras cette instant : moment béni où tu pouvais la protéger. Alors, qu'en prenant sa main, tu lui demandais où elle était passé tout ce temps, elle se remit à sangloter en bafouillant des excuses : « Je suis tellement désolée, vraiment,  Je – je.. » . Tu commences à marcher, te tournes vers elle avec douceur, bouleversé de la faire pleurer, à nouveau. « Chut. Ne dis rien. Quoiqu'il se soit passé, je ne t'en veux pas. Tu avais besoin d'un peu de temps, c'est tout, -tu penchais alors la tête sur le côté, tout mignonnement, avant de continuer- ce qui compte, c'est que tu sois là maintenant » . Et tu lui offre le plus grand des sourires que tu aies en réserve, avant de te replacer à côté d'elle, et de caresser doucement le dessus de sa main, tout en marchant calmement dans le parc. Pas de paroles alors, juste le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, et le souffle inouï de votre bonheur. Car oui, toi tu l'entendais, dans tes veines, ce bonheur qui t'en faisais battre le cœur si fort. Tu le sentais dans tes tempes, partout. Et elle aussi l'entendait, le sentait. Tu le savais. « Tu m'as manqué. » tu lui sortis, alors. Parce que c'était vrai. Parce que c'était aussi simple que ça. T'étais pas du genre à cacher ce que tu ressentais. Pour toi, la sensibilité, les sentiments, étaient une telle bénédiction. T'avais aucune honte à les avouer. Et même si elle ne répondit rien à cela, ta Margo, tu sentis la pression sur ta main. Tu sentis son regard se poser tendrement sur toi. Ca voulait dire -«Moi aussi» - tout simplement. T'en avais des frissons, qui te parcouraient l'échine, à te faire fondre de bonheur. Y avait pas forcément besoin de mots entre vous. Tu savais ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait, et inversement. Elle n'était pas aussi expressive que toi, pas aussi démonstrative. Mais ce n'était pas grave ! T'avais pas besoin de ça. Parce que tu savais, qu'ici, aujourd'hui, elle avait eu besoin de toi. Et que tu avais été là. C'était tout ce qui comptait. Tu te posais quand même des questions… Avait-elle entendu tout ce monologue, d'avant son arrivée ? Alors que tu déclamais ton amour brûlant ? Tu n'avais peut être pas honte de tes sentiments, tu n'aimais pas l'idée d'avoir été entendu aussi enflammé alors que tu disais tout ça à un buisson ! Et voilà, tu redevenais tout penaud, tout gêné, comme celui qu'elle avait toujours connu. Tu lui demandais alors, ce qu'elle avait entendu, ou non. « Eh bien… Oui, et non, J'ai entendu quelques mots, oui. Mais rien de plus, pour tout te dire. Mais pourquoi cette question ?,C'était des petites cachotteries que je n'aurai pas du entendre ? » Elle riait elle aussi, et souriait ensuite, gênée aussi ou alors simplement amusée devant ton air penaud. Tu te balançais alors sur un pied, accentuant ton air gêné, pour la faire rire encore plus. Et te voilà qui te dandinait pour faire le sot, pour te sortir de cette gêne que t'éprouvais. Pourtant, tu l'aimais, tu pouvais lui dire ! Elle le savait de toute façon, t'en étais sur, ça crevait les yeux, tout le monde le savait. Déterminé soudain, reprenant un air sérieux inhabituel à ta bouille d'enfant, tu l'arrêtais et la fixais profondément. « Aucune cachotterie. Je disais juste que je t'aimais ». Voilà. Bon, c'était fait. Tu pouvais respirer, Gabriel, tu pouvais te détendre maintenant. Pas besoin de rester si tendu. C'était pas la mer à boire, tu l'avais fais, c'était tout ! Fallait qu'elle le sache. Tu repris sa main alors, l'air de rien, faisant comme si elle n'avait pas entendu. Après tout, vous n'étiez pas obligé de réagir là dessus ! Elle le comprendrait comme elle voudrait et c'était tout. Dieu ce que t'étais rouge. A en faire jalouser une tomate, dis donc. T'avais peur en fait. C'était aussi simple que ça, tu pouvais te l'avouer. T'avais peur qu'elle s'éloigne, que ça gâche, à nouveau, tout. T'avais peur de beaucoup de choses en vérité. De toute façon, ce n'était pas un secret… Elle devait le sentir, au fond d'elle. T'avais rien fais pour te cacher, ou pour t'éloigner. Tu la bouffais du regard à chaque instant, elle devait bien le remarquer. Tu riais à toutes ses blagues, mêmes les plus nulles ! T'aurais tout fait, tout dit, pour lui plaire. C'était évident que t'étais amoureux d'elle. C'était le genre de choses qu'une femme remarquait. Tu reprenais la conversation comme si rien ne s'était passé. « Et toi alors, princesse. Raconte moi un peu ! Ça fait un petit brin de temps que j'ai pas été ton confident, et je ne sais plus tout ce qui se passe dans ta vie. » Tu te tournais vers elle, les joues encore rosies, et lui lançant un clin d’œil. Sa main dans la tienne, ses lèvres bleuis par le froid, ses mèches qui s’échappaient et qui venaient lui barrer le front, parfois. Ses dents, si blanches. Et son regard qui faisaient pétiller le tien, comme dans une coupe de champagne. Ça, c'était vraiment que du bonheur. C'était ton bonheur. Margo.
 

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Margo Elia Grimes-Mohn

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
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VOTRE RÊVE: gagner le procès pour récupérer agnès, et ainsi réunir toute la famille.
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Margo Elia Grimes-Mohn
J'ai posé bagages ici le : 18/07/2014 Jouant le rôle de : la sage et inégalable Margo. (despicable me) Nombre de messages : 359 On me connait sous le pseudo : BELLA CIAO. (lorenza) Un merci à : inconnu (avatar) + endlesslove (sign). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : jenna louise sublime coleman (changement)
MessageSujet: Re: Hold me back - Margo & Gabriel Hold me back - Margo & Gabriel EmptyMar 6 Jan - 12:17



❝Gabriel x Margo.

   - hold me back.

C'était quand, au juste, la dernière fois que tu te sentis aussi vivante ? La dernière fois que tu as pu te poser, et penser un peu à toi ? Ça te semble si loin, comme un lointain souvenir qu'on peine à se remémorer. Depuis l'accident, tu n'as pas eu une seconde pour toi – et c'est un peu ce que tu as cherché, comme effrayée de l'ennui et du silence. Tu te connais, tu sais pertinemment que si tu ne t'actives pas, tu vas te laisser envahir par de sombres songes, par de douloureux souvenirs. Alors tu fais tout pour t'occuper, quitte à t'épuiser et te surmener. Et au final, voilà où ça t'amène : à craquer, littéralement. À ne plus être capable de contrôler tes émotions, ni ces larmes qui coulaient encore et encore. Retenus depuis bien trop longtemps. Gabriel avait été le déclencheur, celui qui venait de remettre en marche ton cœur, avec ses mauvais mais aussi ses bons souvenirs. Vos souvenirs en commun, vos joies passées et le son si vieux de vos rires. Ça te paraît si loin, bien trop loin pour que tu puisses y croire encore. Pour que tu puisses croire qu'un jour, ça reviendra. Que ça peut recommencer – ce bonheur, entre vous, il peut être réanimer si vous y mettez du vôtre. C'est beau, comme souhait, mais tu le sais irréalisable. Car tu es toujours trop brisée pour le moment, car tu commences à penser que tu ne mérites pas l'attention de Gabriel.
Oui, depuis l'accident – et même avant, tu as perdu tant d'amis. C'est de ta faute, c'est certain. Car tu t'es renfermée sur toi-même, tu n'as plus donné de nouvelles à personne. Tu es restée dans ta misérable petite bulle, avec comme seule compagne ta tristesse. Alors oui, tes amis t'ont laissé, et tu n'as pas essayé de les retenir. Et puis, lui, il est resté. Fidèle à lui-même, fidèle à votre amitié, il est passé bien au-dessus de tout ça. Pour toi, uniquement pour toi. Si c'est incroyablement bon de te sentir si importante pour lui, tu ne peux t'empêcher de trouver cela aussi affreux. Affreux qu'il te pardonne ainsi ton absence, si facilement. Sans rien te reprocher, sans même essayer de te sermonner. Il répond juste présent à l'appel, c'est tout. Ne demandant rien d'autre que ta présence à ses côtés. C'est tellement, pour toi. Toi qui as toujours été en perpétuelle quête d'amour et de reconnaissance. Toi, qui ne cesse de répéter que tu as tout perdu depuis bientôt un an, sans même te rendre compte que lui, demeure. Que lui, il n'a pas changé et que depuis tant de temps, il est toujours là, à veiller sur toi sans rien demander. Sans rien dire.

Main dans la main, tu ressens ta petite bulle s'éclater. Et bientôt, tu te laisses entrer dans son monde – votre monde. Celui où vous seuls demeurez, celui où vous vous fichez de tout, où vous pouvez passer des heures sans parler, uniquement à vous dévorer du regard, à vous sourire sans vraiment savoir pourquoi. Juste parce que vous en avez envie. À être vous-même, et à vous aimer de cette manière. Lui qui te rassures, toi qui pleures sur son épaule. Alors, même si les rôles se sont échangés, que l'inébranlable Margo est devenue à fleur de peau, et que l'enfantin Koda est devenu aussi solide, vous vous retrouvez. Et pour rien au monde, tu ne regrettes d'être passée dans ce parc, aujourd'hui. Pour rien au monde tu n'en veux à ton instinct de t'y avoir mené. Tu aurais manqué ces retrouvailles, tu n'aurais pas pu croiser la route du bonheur en personne. De ce bonheur qui est là, en train de jouer le petit timide, en train de faire le pitre dans l'unique but de te faire rire. Et ça marche, comme toujours ça fonctionne. Les pleurs ne sont plus qu'un lointain souvenir, et voilà que ton visage se tord dans un sourire de môme. Vous n'êtes à présent plus que deux enfants, deux enfants qui se fichent du monde et qui exposent au grand jour leur bonheur renaissant. Deux enfants d'une innocence rare, qui rirent, pleurent et aiment avec une rare pureté. Qui ne font pas semblants – qui se mettent tout simplement à nus. « Aucune cachotterie. Je disais juste que je t'aimais » Alors, un court instant, ton corps tout entier s'immobilise. Tu te sens toute petite, si vulnérable quand ses mots te parviennent. Ces mots, qu'il dit sans artifice, sans pudeur. Qu'il vient de sortir, accompagné de son plus sincère des sourires. De ses grands yeux d'enfants, plongés au fond des tiens. Oui, voilà qu'il vient de te dire qu'il t'aimait, comme on peut dire bonjour ou merci. Comme une banalité – non, comme une évidence. Comme si après tout, c'était logique, que tu n'avais pas à le demander. Alors vous continuez à marcher, et pour autant tes yeux ne fixent plus que tes pieds. Tu te sens légèrement rougir, tu te sens incroyablement perdue. Les je t'aime sont à présent dits si facilement, que tu doutes. Tu ne sais pas si c'est un simple je t'aime d'amitié – heureux peut-il être de te retrouver. Ou si c'est cet autre genre de je t'aime. Ce genre que l'on réserve pour les personnes les plus spéciales, celles qui ont vraiment de l'importance pour nous. Ce genre qu'en fait, on ne retrouve que pour une et unique personne.
Mais voilà qu'il reprenait la conversation, faisant comme s'il n'avait rien dit. Comme si ces précieux mots n'étaient jamais sortis de sa bouche. Il n'apparaît pourtant pas si gêné – il garde même ce large et innocent sourire aux lèvres. Et toi, t'es là, en face de lui, ne sachant plus comment te comporter ou paraître. Inconsciemment, tes dents viennent même mordre ta lèvre inférieure. En totale réflexion, totalement larguée. « Koda ? » Ta voix est fluette, quoiqu'un peu brisée – dysphonie toujours présente. Comme par envie, par manque total de son toucher, tu viens attraper son autre main dans la tienne, caressant sa peau avec tes pouces. « Qu'est-ce que tu viens de dire ? »  Tu as besoin d'en être certaine. Tu sais pertinemment que ça n'était pas une hallucination, qu'il a bien dit ce qu'il a dit. Mais tu as besoin d'en connaître le sens exact. Tu as besoin de savoir ce qu'il se cache derrière ce je t'aime. Car il est hors de question que tu te formes de faux espoirs.. Il est même hors de question que tu puisses penser à ce genre de chose. Pas maintenant – jamais même. Tu ne peux pas, tu ne peux plus. « Il y a quelques minutes, tu as bien dit que tu.. » Tes mots se perdent, comme se perd ton regard dans le sien. Remplie d'interrogations, d'incompréhension presque.


❝ parce que tu as fait ressortir le meilleur de moi, une part de moi que je n'avais jamais vue. tu as pris mon âme et tu l'as purifiée. ❞
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Hold me back - Margo & Gabriel

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