(Androse) + Tout n'est que souffrance

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Andrew & Rose

Touch me

Musique
On dit souvent que l'amour fait souffrir. Et c'est vrai. Avais-je vraiment aimé Andrew ou était-ce une passage ? Je n'en avais aucune idée. J'avais quitté la banque sans me retourner, avec mes cheveux blonds et mes talons hauts pour être engager dans un cabaret. Au début, j'avais trouvé cet endroit crasseux comme étant une aberration mais la danse, le chant et cette vie sous les projecteurs. On m'avait prévenu au début, pas de relation que du boulot. Je n'avais plus le temps de sortir et j'avais perdu cinq kilos depuis que j'y travaillais. Mon numéro était particulier. Comme la meneuse de revue ne pouvait pas faire les 700 spectacles, j'étais sa doublure sur certains numéros mais sous le maquillage, on n'y voyait rien. « Rose ? » Je me tournai pour voir l'un de mes partenaires de danse qui se tenait dans la place. « Tu vas bien ? » Oui, je repensais à Andrew comme souvent ces derniers temps. La dernière fois qu'on s'était vus, c'était juste avant les fêtes. Joyeux noël, je me casse.

Je me levai alors pour inspirer. Ce soir, je devais danser avec les serpents. Je déteste les serpents, j'en ai une phobie. On devait me jeter dans l'eau tel un sacrifice pour finalement m'en sortir avec un boa constrictor sur la main et le montrer à tout le monde. « Ce soir le cabaret est réservé, me chuchota mon ami, une main sur l'épaule. » Son toucher me fit fermer un moment les yeux. Oui, j'avais eu une aventure avec lui juste après Andrew et je continuai de coucher avec de temps en temps. Pervertie. J'avais lu quelque chose comme quoi que lorsqu'on perdait sa virginité, on avait tendance à coucher partout. Je soupirai pour le repousser gentiment. « Par qui ? » On me murmura que c'était un homme d'affaire important. Mes pensées divaguèrent vers Andrew. M'aurait-il retrouvé ? Non ça m'étonnerait. La musique se lança et je fis mon show. Et vint le tour des serpents. Je fus jetée dans l'eau tempérée avec les boa, les pythons et enfin, j'oubliai tout un moment. On s'en fout du reste. Andrew, la teal wonderland tout.

Le reste du spectacle se passa sans encombre et comme à mon habitude, je reçus des fleurs avant d'aller à ma loge pour me changer. On toqua. Ça devait sans doute être mon soupirant encore. Je soupirai pour les laisser entrer avant d'aller me changer derrière le paravent. « Je t'ai dit que j'étais pas d'humeur ce soir. J'ai juste envie d'un bon bain, d'un massage et... » Je finis par mettre ma robe blanche avant de me poster devant l'homme dans ma loge.

Costume.
Cheveux ébouriffées rebelles extrêmement soyeux.
Merde, Andrew...

« Qu'est-ce que tu fais là ? » Oui, le tutoiement et je n'étais plus du tout intimidée par lui. Enfin presque. Puis, je suis censée avoir un copain. Je suis censée avoir un copain. Je suis censée avoir un copain. Respire Rose, tu t'en fous. Ce n'est plus ton boss, ce n'est qu'un connard parmi tant d'autres.

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Tout n'est que souffrance

Rose Mackenzie
feat.
Andrew E. Glass

	It was close. It was really close. I couldn’t see it, but I could feel it.
Never too late Depuis leur confrontation, Andrew n'avait pas réussi à se sortir Rose de la tête. Elle était partie, encore énervée par la discussion qu'ils avaient eu et lui l'avait regardé, ne l'avait pas retenu parce que de toute façon il ne savait pas faire ça, il n'y avait jamais réussi. Retenir les personnes qui partent n'avait jamais été sa tasse de thé et pourtant, au moment même où elle avait franchi la porte il l'avait regretté. Peut être que s'il l'avait retenu tout aurait été différent ? Mais il n'en était pas vraiment sûr, peut être qu'au contraire il aurait davantage envenimer la situation. Depuis, le travail à la banque était devenu son enfer, il traînait les pieds pour y aller , ne cesser de penser à la jeune femme se demandant où elle étai, si elle allait bien et surtout si elle était heureuse, probablement oui. Il était à peu prés persuadé qu'elle devait vivre une histoire enflammée avec son petit ami et ça le rendait dingue rien que d'y penser. Alors il se vengeait sur la secrétaire, la comptable et mêmes des petites employées. Pour se changer les idées il décida d'aller faire un tour du côté d'un petit cabaret à Skyline Square. Il avait entendu parler d'une soirée charmeuse de serpent et d'une toute nouvelle danseuse qui apparemment faisait sensation. Habillé de son costume, il ne prit pas la peine de rentrer chez lui pour se changer, de toute façon il était à peu prés persuadé qu'il n'y resterait pas longtemps, e toute façon il n'était pas d'humeur, depuis que Rose était partie il n'était plus d'humeur à rien, il broyait du noir en permanence bien que derrière son masque de glace il ne montrait rien. Andrew avait appelé pour réserver le cabaret ce soir là, espérant que la nouvelle danseuse le distrairait peut être. Arrivant sur le lieu, il s'installa confortablement tandis que le spectacle commençait, qu'elle ne fût sa surprise lorsqu'il aperçu Rose sur scène, en petite tenue, un énorme boa entre les mains. S'il n'avait pas été aussi énervé la scène aurait put être excitante, mais à ce moment là il n'éprouva que du mépris. Ainsi elle avait démissionné, elle l'avait traité de tous les noms pour aller s'exhiber sur une scène aux yeux d'hommes saoul et avide de chair fraîche ? Lorsque le spectacle fût fini il se leva, se dirigeant vers les loges, il devait lui parler, en avoir le coeur net. Il toqua et la phrase de la jeune femme le stoppa net, à qui croyait-elle parler ? Son petit ami peut être ? Il la toisa des pieds à la tête avant de lui envoyer: -Je suis ravi de voir que ton nouveau boulot t'apporte ... de l'enrichissement. D'un air dédaigneux il se tourna. -J'étais juste venu te féliciter pour le "show", bonne soirée avec ton petit ami.
© Gasmask

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Andrew & Rose

Touch me

Musique
Je n'aimais pas ce travail. Je le trouvais dévalorisant en ce qui me concernait. Je soupirai. Normalement, j'aurai dû chanter pour des galas de charité mais cet enfoiré de PDG m'avait grillée. J'avais avancé que j'aurai des références parce que c'est ce que la DRH m'avait dit au moment de mon départ. Pas une seule fois je n'avais fait un seul faux pas à mon travail, pas une seule fois je n'avais manqué de respect à mes collègues qui m'ont offert un beau cadeau pour mon anniversaire. Alors pourquoi ? Tout ça parce que je lui avais manqué de respect lors de notre dernière entrevue où il m'avait menacé ? Non quand même pas ! Glass n'était pas aussi manipulateur et maniaque du contrôle. Ma conscience hocha la tête en me clamant qu'elle savait que c'était vrai tandis que ma déesse intérieure était comme morte. Comme une partie de moi même d'ailleurs. Je déteste les hommes, les hommes faits de chair et de sang, j'aime les fleurs. Je suis une fleur. Je veux redevenir une fleur. Si bien que ce soir lors de mon show je ne pensais pas un seul instant à cet homme bien au contraire. Je pensais plus au gros serpent qui dansait sur ma main. Mais bon la soirée est terminée et je vais pouvoir me changer.

Après m'être déshabillée et dit que j'avais besoin d'une bonne douche ou d'un bon bain, j'entendis qu'on frappait à la porte. Bon. Encore lui. Un admirateur avec qui j'ai eu des relations d'ordre charnel de temps en temps. Je me dépêchai de coiffer mes cheveux avant de me retrouver face à... l'ordure qui a foiré ma vie.

Pendant un moment nos regards s'affrontent. Nous avons tout deux la mâchoire serrée et je me demande avec quel objet je vais bien pouvoir le tuer. Il dégaine le premier et ses paroles me font mal. Terriblement mal. « De l'enrichissement ? » J'avais répété ce mot avant de sentir une pointe de rage monter en moi. « C'est vrai que c'est à quoi ce que j'aspirai en quittant ta boite mais non. » Pas du tout même. Après tout, soyons honnête ! « Il semblerait que mon ex-patron ne m'ait pas donné de références donc on ne m'a pas jugé assez bien pour chanter dans des œuvres de charité. Alors c'est le seul emploi qui a daigné... » Je ne finis pas ma phrase. Tout ça est humiliant. Il m'aura humilié de A à Z. Souillée jusqu'aux tréfonds de mon âme et je fonds alors en sanglots. Pas de rage comme la dernière fois. De tristesse. « Vous êtes venu faire quoi ici Mr Glass ? » Je sens la bile qui monte aux lèvres. Je me sens sale. Je me sens... faible. « Vous m'avez souillé, pris tout ce que j'avais alors que je faisais ce qui était juste en quittant votre travail et maintenant vous venez ici pour m'humilier ? » Je lève un regard implorant vers lui. « Vous avez déjà assez fait en m'abandonnant après m'avoir baisé comme l'une de vos catins. Maintenant me voilà révolu à faire la pute pour payer mon loyer parce que j'ai eu un faible pour mon connard de patron maniaque du contrôle et sadique. » Tout mon être se mit à trembler, j'avais chaud. Je défis alors mon gilet pour inspirer longuement. « Je n'ai pas de petit-ami. Comment pourrais-je alors que je me sens encore... » Que je sens encore ses mains sur moi et que j'en fantasme tous les soirs ? Que je rêve de ses baisers et de ses caresses. Mais je sais que tout est perdu d'avance. Que de toute manière, je ne suis rien et qu'il est puissant. Il l'avait démontré avec ces abus de pouvoirs. Et maintenant, il allait rire de moi. Mais en même temps, ma conscience avait raison : j'étais pathétique.

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Tout n'est que souffrance

Rose Mackenzie
feat.
Andrew E. Glass

	It was close. It was really close. I couldn’t see it, but I could feel it.
Never too late Mais que faisait-elle donc là ? A se donner ainsi en spectacle devant une assemblée d'homme tous plus pourris les uns que les autres ? Alors c'est pour ça qu'elle l'avait quitté ? C'est pour ça qu'elle avait voulu partir ? Pour danser en petite tenue dans un cabaret ? Andrew bouillait de colère au plus profond de lui-même et il dût se faire violence pour ne pas s'énerver contre la jeune femme. Il ne voulait pas s'énerver, ne le pouvait pas s'il voulait avoir la chance de discuter avec elle. Glass avait omis d'envoyer ses recommandations, pour une fois ça n'avait pas été volontaire, il avait été tellement énervé de la voir partir que pendant des jours et des jours il n'avait pas eu le coeur à faire de la paperasse, il avait putôt passé son temps à malmener le personnel, gardant l'oeil ouvert sur la moindre erreur qui serait synonyme de renvoi. Alors il n'avait pas pensé aux références, pas penser à a lettre de démission de la jeune femme, juste à leur dispute qui avait si mal tourné. Il était venu là parce qu'il avait entendu parlé d'un nouveau cabaret, il avait pensé pouvoir venir, oublier Rose, trouvait une nouvelle soumise, une nouvelle victime pour assouvir ses pulsions malsaines. Au lieu de ça il était tombé sur un spectacle des plus excitant et des plus enrageant lorsqu'il s'était rendu compte que c'était Rose. Avec elle, il n'arrivait pas. Il n'arrivait pas à supporter le regard des autres hommes sur elle. Il n'arrivait pas à supporter qu'on puisse la regarder dans cette tenue parce qu'il était le seul à en avoir le droit, le seul qui la méritait. Et pourtant, il s'était montré diablement con. Alors, Andrew avait mal. Pourquoi cette fille le touchait-elle au coeur alors qu'il était censé ne plus en avoir ? Il avait été détruit, réduit en miette par une Reine sans coeur. Alors pourquoi arrivait-elle à le faire battre, lui qui était si meurtrit ? Il avait attaqué, attaqué avec son venir pour lui faire mal, lui faire mal autant qu'il avait eu mal lorsqu'il l'avait vu dansé sur cette scène. Il répliqua alors: -Tu as quitté a boîte sous prétexte que soi disant je t'avais traîté comme une pute, et te voilà ici entrain de faire la catin ? Tu as raison, qu'elle ambition ! Les références, alors c'était ça le problème ? Non de non ! Il se détendit alors mais répliqua néanmoins: -Tu aurais put faire n'importe quoi, même serveuse, ne me fait pas croire qu'il n'y avait que ce métier là, mais aprés tout si tu aimes ce que tu faisça te regardes. Pour ce qui est de tes références j'étais tellement énervé contre toi que ça m'est sorti de la tête. Andrew sortit un stylo, et s'assit sur la chaise qui se trouvait devant la coiffeuse, écrivant quelques phrases, aprés tout il le lui devait bien. Il soupira, il n'avait jamais fait ça pour personne. -Voilà pour tes références, si dans une semaine je te retrouve ici c'est que tu auras choisi toi même de continuer ce métier. Mais j'espère bien que non ... Je n'aime pas que d'autres hommes te voient. Il avait avoué cela d'une voix basse, mais que lui arrivait-il à la faim ? Il perdait de son cynisme, ça n'allait plus. Pourtant, à la phrase de la jeune femme, la colère revint au galop. Se levant d'un bond, il la plaqua rapidement contre le mur, ses mains de part et d'autre du visage de la jeune femme, dieu qu'elle l'attirait et qu'elle l'énervait à la fois. -Non de dieu Rose ! Tu ne comprends donc pas que je ne sais pas m'y prendre lorsqu'il s'agit de sentiment ? Que je suis incapable de gérer des relations "normales". Tu es loin d'être une traînée pour moi sinon je ne penserais pas à toi nuit et jour, à ton sourire, à ton air concentré quand tu travailles, à ta gentillesse quand tu t'adresses à tes putain de clients qui eux ont droit à un sourire tandis qu'à moi tu me sers la soupe à la grimace. Ca me rend dingue. Dingue de savoir que tu es partie. Alors d'une fureur ardente, d'une passion dévorante, il posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser pleins de rage et de fougue, il avait besoin d'elle, plus que jamais.
© Gasmask