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( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. Vide
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 ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.

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Caïn P. Hell

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J'ai posé bagages ici le : 14/12/2014 Jouant le rôle de : Peine #teamHercule. Nombre de messages : 120 On me connait sous le pseudo : sparki. Un merci à : wild heart, anaelle. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Evan Peters.
MessageSujet: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyVen 23 Jan - 20:02




 


Hadès & Caïn
Jeunesse lève-toi
Assis dans le noir, les genoux ramenés vers toi, les bras entourant ceux-ci, tu réfléchis. Tu réfléchis à tellement de chose que tu as peur de débloquer complètement. Kurt s'éloigne et tu n'arrives pas à le ramener dans tes filets. Shaë tu l'emmènes vers le fond et tu la tires dans les ténèbres qui semblent porter ton nom. Margo, tu ne peux plus la croiser sans vouloir l'étriper parce que c'est de sa faute si Kurt t'échappe un peu plus tous les jours. Et puis il y a ce fichu Hadès qui t'oppresse sans cesse. Tu veux qu'il te laisse tranquille, mais ce n'est pas encore gagné. Et puis... Tu te poses trop de questions sur toi. Pourquoi t'es comme ça? Pourquoi t'es différent des autres? Pourquoi tu n'arrives pas à aimer comme tout le monde? Pourquoi tu ne sais pas être gentil et que tu repends le mal autour de toi? Pourquoi t'es là, tout seul dans le noir à ruminer ta vie de merde? C'est toi qui la choisie cette vie après tout. Tu ne peux blâmer que ta petite personne. C'est plus compliqué que ça, beaucoup plus compliqué.  De la lumière vient rompre l'obscurité dans laquelle tu t'étais plongé. Un homme te souleva et te tira hors du placard ou tu t'étais réfugié. Il te hurla de dégager de chez lui. Tu ne te souvenais même plus où tu avais mis les pieds, ni comment. Ca t'arrivais souvent les pertes de mémoire ces temps-ci. Son ton ne te plaisant pas, ton poing partit tout seul, sauf que le mec faisait bien deux têtes en plus que toi.

Tu marchais dans la rue en frottant vivement l'endroit ou l'homme t'avais cogné. Tu avais un beau placard à l'œil, mais aussi un magnifique bleu à la joue. Les gens te dévisageaient en passant. Du sang perlait sur ton sweat. Tu avais l'air malin comme ça. Tu avais entrepris de rentrer chez toi lorsque ton téléphone bipa. Un message. Il ne manquait plus que lui. Hadès. Il voulait te voir maintenant, tout de suite et tu avais plutôt intérêt à te grouiller vu la tonalité du message. Pas le temps de rentrer. En plus avec la tête que tu avais, il allait se foutre de ta gueule. Non, décidément tu n'avais pas envie d'y aller. Tu te forças tout de même et te dirigea vers Happy funerals, la tête basse et le regard voilé par une obscurité bien à toi. Tu poussas la porte et le cherchas du regard. Tu le trouvas rapidement et t'approchas. Tu relevas la tête, ton regard se fit plus noir, plus sombre encore. « Qu'est ce que tu me veux encore? » Ta voix s'était faite hautaine. Tu commençais tout doucement à te rebeller, refusant de te plier à ses règles. « J'espère que c'est important, sinon je dégage. » Tes mains vinrent se fourrer dans tes poches. Tu t'attendais à ce qu'il jubile en te voyant dans cet état. Habituellement, tu aurais mis une bonne correction à l'homme de tout à l'heure, mais l'envie t'avais manqué. Tu n'étais pas très grand, mais tu te défendais bien mieux que cela habituellement. Mais c'était bien connu, tu préférais blesser avec les paroles plutôt qu'avec les actes.


 
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Hadès Éleusis Klymenos

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MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptySam 24 Jan - 23:56



UN RIRE QUI TROUVE PAS VERS OÙ MOURIR.


« Je dois te voir. Happy Funerals. Immédiatement. » Un message concis, sans fioriture. Un message que tu as envoyé à ton sous-fifre Peine tandis que la journée semblait s’étirer dans une longueur ennuyeuse. Tu reposes ton téléphone portable sur ton bureau et te renfonces dans ton large fauteuil en cuir, pensif. Tu n’aimes clairement pas l’attitude que ton ancien faire-valoir a adopté en ce monde. Il devient plus incontrôlable, plus hautain. Il pense pouvoir t’échapper maintenant que vous vous trouvez dans le monde des humains et cette seule pensée te fait doucement grincer des dents. Il est tout bonnement hors de question que ce petit gringalet te file entre les doigts. Lui et son acolyte Panique ont toujours été à ta botte, à tes ordres depuis aussi longtemps que tes souvenirs te reviennent. Pendant des années, des millénaires même, tu as eu leur vie entre tes mains sans jamais entendre une seule protestation de leur part. Et voilà que ce petit blondinet essayait doucement mais sûrement de se faire une vie en dehors de tes griffes. Non, pas question. Tu ne peux décemment pas accepter ça. Tu as beau avoir perdu ton statut de Dieu des Enfers, roi du monde souterrain et des âmes damnées, tu n’en restes pas moins son maître. Et il doit continuer de te voir comme tel, de te considérer comme tel. Sa vie t’appartient, sans toi il n’est absolument rien. Et tu comptes bien le lui rappeler aujourd’hui. Parce que son comportement t’insupporte, t’exècre. Tu dois le remettre à sa place et lui rappeler qui est le maître ici, qui donne les ordres et qui les reçoit. Tu n’es peut-être plus aussi puissant que dans cette vie antérieure, mais tu n’en restes pas moins un homme très persuasif lorsque tu l’as décidé. Il y a même cette vague de violence colérique qui t’envahit et te noie la poitrine. Tu essayes de la contrôler autant que faire se peut. Comme pour t’apaiser, tu te mets à déambuler dans les couloirs de l’agence de pompes funèbres que tu diriges depuis près de deux ans et demi déjà. L’ambiance presque aseptisée et les couleurs claires mais sobres ont toujours eu le don de te calmer. Tu aimes le silence qui règne dans le bâtiment, il te rappelle ce silence trop lourd de ton ancien royaume – ce même silence déchiré par les cris de douleur, par les cris de démence de toutes ces âmes en perdition. C’est comme revenir dans ton univers, comme être à nouveau toi – Hadès, Dieu des Enfers. C’est une sensation grisante et gratifiante. Parce qu’alors, tu n’as pas l’impression d’avoir tout perdu en débarquant ici, tu n’as pas l’impression de n’être qu’un au pauvre humain insignifiant. Il y a un léger air de musique classique, du Mozart il te semble, qui passe dans les enceintes et tu te laisses aller à fermer les yeux. Les notes coulent en toi comme le sang dans tes veines et ton cœur semble ralentir ses battements. Tu respires enfin. Ta vie d’avant te manque véritablement, c’est comme un vide à l’intérieur de toi. Une faiblesse. Tu détestes ça, te sentir faible. Être faible. Être mortel. N’y a-t-il pas plus ennuyeux que d’être mortel ?

Tu es dérangé dans le cours de tes pensées par la porte qui s’ouvre, laissant entrer une vague d’air froid qui te fait frissonner. Les pas sont lourds, la démarche lente. Te retournant, tu tombes sur le visage tuméfié de ton valet qui te regarde comme si tu l’avais interrompu dans quelque chose de véritablement important. À en juger par son allure, tu as certainement dû le tirer d’une bagarre dont il serait ressorti bien plus amoché qu’en cet instant. Et ses mots t’agressent, te font grincer des dents. Encore cette attitude de rébellion qui t’insupporte. Tu serres les mâchoires, le toisant de toute ta hauteur. « Parce que tu crois que je m’amuserais à te faire venir jusqu’ici pour rien ? tu lâches d’un ton mordant, un sourcil arqué. Je n’ai pas de temps à perdre, Peine. Encore moins si c’est pour faire ce genre de… blague. » Tandis qu’il enfourne ses mains dans ses poches, tu te mets à lui tourner autour, tel un vautour guettant sa proie et attendant le moment propice pour se jeter dessus. Tu observes ses vêtements froissés, salis. Tu observes les marques rouges de son visage et une grimace dégoûtée t’écorche les lèvres. « Je ne sais pas où tu es encore allé traîner mais tu as l’air d’un mendiant, commentes-tu, planté fermement devant lui. C’est pathétique. Tu es pathétique. » Ce monde ne lui réussit définitivement pas. Tout d’abord, il essaye de prendre sa liberté ; ensuite, il se conduit comme un petit gamin effronté ; et enfin, il se pense au-dessus de toi, capable de te surpasser. L’élève dépassant le maître – cette réalité n’arrive que dans les fictions hélas. Et il y a aussi cette petite rouquine, Shaë. Une vulgaire humaine sans envergure et un peu trop naïve à ton goût. Une gosse qui lui tourne drôlement la tête et sur qui tu as gardé un œil afin de ne pas te laisser dépasser par les événements. Événements qui prennent une tournure bien fâcheuse ces derniers temps. Tu as certes réussi à te la mettre dans la poche, faisant d’elle ta petite espionne pour mieux contrôler les faits et gestes de Peine mais ça reste insuffisant. Ce n’est pas assez. « Je dois avouer que ton comportement me déçoit, Peine, lâches-tu en croisant les bras sur ton large torse. Je n’aime pas du tout cette défiance que tu as à mon égard, sache-le. Tu penses peut-être que, parce que nous ne sommes plus dans notre monde, tu peux te permettre de me tourner le dos mais tu te trompes. Tu te trompes lourdement. » Parce qu’on ne tourne pas le dos à Hadès. On ne te tourne pas le dos. Et surtout pas un de tes sous-fifres. Tu as déjà fait l’erreur de laisser s’échapper Megara, tout ça à cause de ce demi-Dieu ridicule, mais tu ne feras pas la même erreur avec Peine ou Panique. Ces deux créatures démoniaques étaient aussi malléables que de la simple pâte à modeler. Tu en avais toujours fait ce que bon te semblait et ça n’allait pas changer. Tu ne permettrais pas que cela change. Ils resteraient tiens jusqu’à ce que tu en décides autrement. Leur âme est entre tes mains. Même si Peine avait tendance à l’oublier, même s’il ne semblait pas vouloir en prendre conscience, c’est une vérité indéniable – son être tout entier t’appartient. Et tu seras le seul à décider de quand tout cela prendra fin.

« Je crois que tu sembles oublier quelque chose de très important mon petit Peine, susurres-tu alors, tandis que ton visage se penche vers le sien, tes yeux de feu se braquant à ses pupilles de petit effronté. Tu n’es strictement rien sans moi. Ta petite vie misérable ne vaut rien sans moi. Tu ne survivras pas un jour tout seul là dehors sans moi. J’espère que tu vas vite le comprendre, sinon je serai obligé de te le rappeler. » Et parce que tu vois cette flamme de mépris qui brûle au fond de ses iris, tu sens à nouveau la vague de colère qui te tord l’estomac. Elle dépose sur tes lèvres comme un goût acide de bile et tes mâchoire se serrent à te faire mal. Tes tempes pulsent violemment, tes oreilles bourdonnent. « N’essaye pas de me défier, Peine. Tu vas perdre à ce jeu-là. » Sans prévenir, tes doigts s’enroulent autour du cou frêle de ton faire-valoir et un air menaçant raidit les traits de ton visage pâle. Fronçant les sourcils, tu accentues la pression de ta paume sur la chair blanche. « Dois-je te rappeler qui est le maître ici, Peine ? tu grondes, la voix basse et sourde. Souviens-toi que je suis ton Dieu, pour l’éternité. Je n’ai peut-être plus mes pouvoirs ni mon statut de divinité mais ne crois pas une seule seconde que je vais te laisser vivre ta petite vie loin de moi. Misérable avorton, tu me dois l’obéissance et le respect et tu as plutôt intérêt à rectifier ton attitude envers moi parce que tu sais très bien de quoi je suis capable. Je peux te ruiner. Je peut te détruire. Comme ça, lâches-tu tout en claquant du pouce et de l’index en même temps. J’espère que j’ai été clair. » Tu laisses planer un petit silence, ta paume enserrant toujours la nuque avec force. Tu as toujours aimé le pouvoir, tu as toujours aimé le détenir. Perdre tout ce qui faisait de toi un Dieu a été une terrible chute dont tu as cru ne jamais être capable de te relever. Te retrouver parmi tous ces êtres sans valeur aucune était une véritable disgrâce pour toi. Mais le pire est encore de voir ton propre servant qui se détourne de toi pour une raison qui t’échappe. Il devrait t’être reconnaissant d’avoir eu la bonté de les prendre lui et Panique sous ton aile alors que tu aurais pu les laisser à leur misérable existence de sous-espèce. Ils ne seraient rien sans toi. Et voilà qu’à la première occasion venue, il te plante un couteau dans le dos et s’en va. Sans un regard en arrière. Ingratitude violente. Tu ne peux décemment pas laisser passer ça. Pas alors que ta dignité est en jeu. « Est-ce que j’ai été clair ? grognes-tu un peu plus fort, secouant légèrement la carcasse de ce pauvre gamin entre tes doigts. »

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Caïn P. Hell

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MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyDim 25 Jan - 14:46




 


Hadès & Caïn
Jeunesse lève-toi
Sa voix déplaisante t'horripile déjà et tu viens seulement d'arriver. Tu inspires profondément pour tenter de calmer la tempête qui commençait à se former dans ton esprit. Tu devais toujours te contrôler quand tu étais avec lui. Tu ne pouvais pas te laisser aller à ta vraie nature et tu détestais cela. Lorsqu'il se met à tourner autour de toi, tu le regardas. Tu l'observes et étudies chacun de ses mouvements. Ton regard est sombre et reflète toute la haine que tu lui portes. Tu arrivais au point que tu le détestais bien plus que n'importe qui. De nouveau sa voix et tu sens ton poing se fermer et les poils de tes bras s'hirissent. Pour qui se prend il pour te dire que tu es pathétique? « Si je suis venu juste pour que tu me critiques, crois moi bien que je vais vite partir et te laisser te débrouiller. Tu peux toujours appeler Kurt si je te fais pitié. » Tu relevas le menton, défiant son autorité. Non, tu ne te laissais plus marcher sur les pieds. Tu ne laisserais plus personne prendre le dessus sur toi comme dans ta vie antérieure. Tu le déçois. Ces paroles te firent rire. Ton rire fut incontrôlable à vrai dire, mais tu te ressaisis pour entendre la suite tout aussi amusante. Elle t'arracha un de ces sourires diaboliques qui n'appartenait qu'à toi. « Je ne suis plus une vulgaire larve qui ne sait pas penser par elle même. C'est tout. Je me trompe? Eclair ma lanterne alors. » Toujours cet air hautain que tu prends, ce regard machiavélique. Se rendait il compte que tu devenais bien pire que ce que tu avais été avant? Plus malsain que toi, est ce que ça existait?

Son regard vient se plonger dans le tient, mais le tient n'exprime plus rien à part de la noirceur et de la folie. Il n'y a plus rien de rationnel chez toi. Rien sans lui? « Que tu crois. Ce sont des menaces? Parce qu'elles ne me font absolument pas peur. » Dans ce corps d'humain, tu ne ressentais plus la peur. Tu ne ressentais plus rien. C'était vide au fond de toi. Tu partageais ta vie avec les ténèbres et tu ne laissais pas de place à la lumière. Tu n'en ressentais pas le besoin. Et il te prend à la gorge. Un sourire malsain s'empare de tes lèvres une nouvelle fois. Voilà comment il essaye de te garder pour lui. Par la force. Il n'a toujours pas compris que cela ne servait à rien. Ca empirait les choses à vrai dire. Petit à petit. Tu lui échappais de plus en plus à chaque fois qu'il s'en prenait physiquement à toi. Lors de son petit discours, ton sourire disparut, mais au fond de toi tu jubilais. Tu jubilais, parce qu'à tout moment quelqu'un pouvait entrer et voir ce magnifique propriétaire s'en prendre à un gamin. Parce que c'est ce que j'étais aux yeux des gens, un gamin. Son petit discours fini, il te secoua en te demandant si c'était clair. Tu penchas légèrement la tête sur le côté et ton regard se plongea dans le sien. Pour seule réponse, un large sourire t'étira le visage. Oh s'il savait...


 
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Hadès Éleusis Klymenos

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MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyLun 26 Jan - 12:31



UN RIRE QUI TROUVE PAS VERS OÙ MOURIR.


Tu n’as jamais aimé être défié, surtout pas par l’un de tes sous-fifres. Ces insupportables créatures qui ne faisaient que geindre et ramper à tes pieds, mais ils pouvaient avoir leur utilité alors tu les avais gardés sous le coude juste par simple précaution. Il te fallait des êtes insignifiants et aussi bêtes que leurs pieds pour pouvoir rendre compte de tout ce qu’il pouvait se passer là-haut, sur Terre. Ils avaient été tes yeux, tes oreilles. Et même si cela te révulsait, tu avais dû leur faire confiance et surtout espérer qu’ils rempliraient leurs missions aussi correctement que possible – mais ça, c’était une autre histoire. Alors voir que Peine semble t’échapper peu à peu, te défiant un peu plus à chaque fois que tu le voyais, est une chose que tu estimes inacceptable. Il n’y a rien de pire pour toi que de sentir un de tes soldats s’écarter du droit chemin. Dans votre ancien monde, tu avais du pouvoir, de la prestance. Tu les intimidais assez pour qu’ils s’écrasent littéralement devant chacun de tes pas. Mais aujourd’hui que tu es devenu un simple humain, tu sembles être devenu bien moins terrifiant. Aux yeux de Peine, en tous les cas. Cette idée t’insupporte et il le sait. Il prend même un malin plaisir à te défier à chaque instant. La violence, la colère n’ont aucun effet sur lui et ça te rend absolument fou de rage. Il y a une véritable tempête qui gronde à l’intérieur de toi et c’est comme un éclair d’orage qui traverse ton regard devenu sombre. Que tu aimerais lui faire ravaler ce sourire insolent, que tu aimerais pouvoir lui rappeler qu’il n’en serait pas là sans toi. Mais évidemment, il sait qu’il a un atout indéniable dans sa manche – il a l’apparence d’un vulgaire gamin. Un gosse dont tout le monde prendrait la défense. À le voir, avec ses grands yeux clairs et ses mèches blondes, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Et même si tes mains te démangent, même si l’envie de le gifler te prend jusqu’aux tripes, tu dois faire bonne figure. Tu dois sauver les apparences – encore et toujours ces foutues apparences. Avant, tu ne te serais pas embarrassé de ces trivialités. Tu étais un Dieu, tu pouvais faire ce que bon te semblait. Et si tu avais eu l’envie de l’exterminer lui ou son acolyte Panique, alors tu l’aurais fait. Et personne n’aurait osé protester, ou même lever le petit doigt. Parce que tu étais tout-puissant. Parce que tu étais Hadès. Aujourd’hui, enfermé dans cette enveloppe mortelle, condamné à vivre parmi les êtres humains, tu n’es plus rien de tout ça. Tu es juste un de ces hommes lambda aux yeux des autres et c’est tout. Tu as un certain charisme, tu peux intimider les plus faibles mais tu es douloureusement conscient de ta propre faiblesse. De cette faiblesse qui t’habite depuis ton arrivée ici. Et c’est sûrement la pire des sensations qui existe pour quelqu’un comme toi. « Oh non, ce ne sont aucunement des menaces, mon cher Peine, tu roucoules dans un sourire affable. Je remets les choses dans leur contexte, tout simplement. » Bien sûr que ce sont des menaces – des menaces que tu adorerais mettre à exécution. Mais des menaces qui semblent glisser sur lui comme l’eau coule sur un imperméable. Il n’est même pas touché, il n’a pas peur de toi. Il n’a plus peur de toi. Tu trouves ça pathétique. Et tu dois alors changer de tactique.

Avec une légère grimace de dégoût sur les lèvres, tu relâches ta prise de son cou. Tes doigts ont laissé une trace rougeâtre sur sa chair trop blanche et tu aurais pu en être satisfait s’il n’avait pas ce regard insolent posé sur toi. Haussant les sourcils, tu laisses un silence s’installer tandis que tu continues de le regarder de haut. Ce n’est qu’un mioche. Il est tout aussi faible que toi dans ce monde et, s’il n’a plus peur de son ancien maître, tu n’en restes pas moins plus rusé. Plus machiavélique aussi. Peut-être pense-t-il avoir remporté la partie, peut-être espère-t-il définitivement s’écarter de ton ombre, mais il doit comprendre que c’est quelque chose que tu n’accepteras jamais. Et que sa vie t’appartient, quoiqu’il en dise, quoiqu’il souhaite. « Oui, Shaë m’avait prévenu que tu avais des envies de liberté, tu ricanes doucement, tête penchée sur le côté. J’admire tes efforts, Peine. J’admire tes efforts. » Tu enfournes des mains dans les poches de ton pantalon et lui tournes le dos, retournant à ton bureau. Tu sais qu’il va te suivre. Tu sais qu’il va être sur tes talons car tu as prononcé le seul nom qui sera susceptible de le faire ployer. « Mais ça ne sera pas suffisant, mon petit Caïn, lances-tu sur le chemin à travers le couloir. Ça ne sera pas suffisant ! » Shaë. Un vulgaire pion dans ton échiquier, rien de plus. Tu l’as embobinée aussi facilement que rapidement et elle est maintenant devenue ta petite espionne, te rapportant gentiment tout ce que Peine peut bien faire, dire, penser. Elle a accès à une partie de lui qui t’est refusée, la partie la plus intime. La plus secrète aussi – son cœur. Quelle drôle de chose qu’un cœur lorsqu’il est atteint par les affres des sentiments. Quelle curieuse agonie que de s’attacher à une personne en sachant qu’elle finira par partir. Tu as ta propre faiblesse – Khadija. Et tu sais qu’elle te perdra mais tu ne laisserais jamais quelqu’un d’autre qu’elle se servir de cette faille pour te réduire à néant. Grâce à Shaë, tu peux de nouveau affirmer ton pouvoir et ton autorité sur ton valet. Assis confortablement sur le grand fauteuil en cuir, jambes croisées sur ton bureau, tu fixes le blondinet d’un air goguenard. « Quoi ? Tu ne te rappelles pas de Shaë ? fais-tu mine de t’étonner. À peu près un mètre soixante-dix, rousse. Très jolie. Un peu trop naïve, si tu veux mon avis. Mais elle est gentille. » Te servir d’elle pour atteindre Peine ne te pose aucun problème de conscience. En vérité, tu éprouves même une certaine complaisance à l’entendre te rapporter tout ce qu’elle peut savoir de son cher et tendre Caïn. Il ne se doutait sûrement pas que la seule personne qu’il laissait entrer dans son monde puisse un jour le trahir mais il faut croire que les êtres humains sont ainsi – fourbes, vils. Intéressés par le gain, intéressés tout court. Peut-être alors comprendra-t-il alors que son allégeance t’est destinée et sa liberté est somme toute bien compromise. Une fois que l’on a donné sa vie au Dieu des Enfers, c’est pour l’éternité. Croyait-il réellement pouvoir se débarrasser de toi aussi facilement ? Megara avait réussi, elle. Aujourd’hui, elle en était réduite à jouer les strip-teaseuses et les prostituées selon tes bonnes volontés. Elle n’était plus rien. Rien qu’un corps que l’on vend au plus offrant. Peine doit comprendre que tu ne reculeras strictement devant rien pour le ramener sous ta coupe. Même si, pour ça, tu dois l’atteindre par l’intermédiaire de sa Shaë.

« Oui, tu apprendras avec grand plaisir, sans nul doute, que ta petite copine travaille pour moi, tu lâches d’un ton plaisant et mielleux, le sourire aux lèvres. Ça n’a pas été très difficile de la convaincre, d’ailleurs. Les humains sont si faibles, c’est risible. » Ta bouche se fend d’un rire empli d’ironie. « Depuis quelques temps déjà, elle me rapporte absolument tout te concernant. Et je dois avouer que ça a été très enrichissant jusque là. Oh bien évidemment, maintenant que tu es au courant, je sais que cette petite entreprise est compromise mais ça m’est égal. J’ai eu ce qu’il me fallait. » Mais la rousse ne t’est pas encore devenue complètement inutile alors tu comptes bien l’utiliser tant qu’elle aura sa place dans ton jeu d’échecs. Machinalement, tu attrapes le coupe-papiers qui traînait sur ton bureau et te mets à jouer avec, de manière faussement pensive. Braquant ton regard sur ton sous-fifre d’antan, ton visage se ferme soudainement. « Soyons clairs, mon petit Peine, tu continues d’un ton sévère. Tu vas rectifier ton attitude immédiatement, et je te le demande aussi gentiment et poliment qu’il m’est possible de le demander. Parce que, crois-moi, je ne vais certainement pas laisser passer ça. » Tes doigts courent sur la lame, comme par amusement. « Et puis, avoue que ce serait vraiment dommage qu’il arrive malheur à ta jolie rousse, pas vrai ? minaudes-tu, le regard faussement peiné. Les humains sont des créatures bien étranges, tu ne trouves pas ? Si fragiles, si vaines. Et, dans ce monde, un accident est si vite arrivé. » Tu n’as jamais reculé devant rien. Dans ton univers, tu étais capable de tuer ton propre frère, alors la vie d’une vulgaire humaine t’indiffère au possible. Si elle devenait un obstacle, tu n’aurais aucune hésitation à t’en débarrasser. Pour l’instant, elle était le pion parfait pour ramener Peine à tes côtés. Et il sait de quoi tu es capable. À passer des années de sa misérable vie dans ton ombre, il te connaît. Il sait que tu ne parles jamais sans raison, ni dans le vent. Tu n’es pas le genre de personne à proférer des menaces en l’air. Et s’il tient autant à Shaë que tu ne le penses alors il fera profil bas comme tu le lui ordonnes. Tu espères qu’il est assez intelligent pour ça, en tout cas. Ce serait regrettable d’en arriver à de telles extrémités s’il advenait qu’il joue à nouveau les effrontés. Pas que la mort te rebute, au contraire elle coule dans tes veines comme le sang. Mais ça resterait une vulgaire perte de temps. Et cela t’ennuie profondément. « Bien, je crois que nous venons de trouver un accord, souris-tu. J’en suis heureux. Tu peux disposer, maintenant. »

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Caïn P. Hell

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MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyVen 30 Jan - 11:03




 


Hadès & Caïn
Jeunesse lève-toi
Tu le sens bouillir au fond de lui et il faut avouer que tu jubiles. Oui, tu es content de le pousser dans ses retranchements comme cela. Tu veux prouver au monde entier l'être infâme qui se cache derrière ce visage sombre et distant. Tu veux que le monde voit à quel point il ne sera jamais un homme bon et qu'il sera toujours mauvais, dans tous les sens du terme. Tu ris à nouveau en l'entendant parler de contexte. De quel contexte parlait il? Celui d'avant? Parce qu'aujourd'hui, il n'avait plus lieu d'être si?  « Ce contexte n'a plus lieu d'être. Tu n'es plus qu'un vulgaire humain, comme nous tous. » Ce sourire machiavélique restait posté sur tes lèvres et tes yeux s'assombrissaient de plus en plus. C'était amusant cette façon qu'avaient tes yeux de s'assombrirent plus tu te faisais engloutir par les ténèbres. Sous ton visage de gamin, tu cachais un être mauvais, parfois plus mauvais que celui qui se trouvait en face de toi, mais tu t'en fichais. Ta vie, c'était ta vie. Tu ne dépendais de personne, encore moins d'une personne comme lui. Il relâche sa prise et un sourire satisfait prend enfin place sur ton visage. « C'est bien. Il ne faudrait pas que la clientèle ait une mauvaise image de toi, n'est-ce pas? » Tu aurais pu lui tirer la langue, mais tu ne le fis pas. Tu n'étais pas gamin à ce point là. Tu l'étais, gamin, mais jamais quand tu étais en contact avec lui. Non, soudainement, tu devenais un adulte, quelqu'un de sérieux. Ca aussi, tu détestais. Tu le détestais pour tellement de choses.

Le prénom de Shaë ressembla à une insulte dans sa bouche et ton regard changea. Tu arquas un sourcil et tu sentis ton cœur battre un peu plus vite, un peu plus fort. Shaë l'avait prévenu de quoi? De tes envies de liberté? Pourquoi elle ferait ça? Elle n'avait aucune raison de le faire; non. Sauf si... « Qu'est ce que tu lui as fais pour qu'elle te dise cela? Je te jure que si tu la touches d'un cheveux, je te fais la peau. » Ton poing se serra. Tu sentis une douleur inconnue te gagner à la poitrine et ton regard se figea dans celui de ton ennemi de toujours. On ne touche pas à Shaë. Elle est le centre de ton univers et tu gravites autour d'elle, incapable de t'en détacher ne serait-ce qu'une journée. Tu as besoin d'elle, comme un aimant, tu es toujours attiré. On ne peut pas toucher à Shaë. Elle est ton point faible, le seul moyen pour te briser en mille morceau. Lorsqu'il affirma qu'elle travaillait pour lui, tu sentis une nouvelle sensation que tu ne connaissais pas. Trahison. « Tu mens, elle ne ferait jamais ça. » Ta voix s'était étouffée dans un murmure. Tu refusais de croire qu'elle avait pu te trahir à ce point. Elle connaissait tes sentiments négatifs envers Hadès. Elle ne pouvait pas faire cela, jamais... Lorsqu'il te menaça de s'en prendre à elle, tu ne sus même plus répliquer. Il te fallu un temps avant de te ressaisir et le faire. « Ne la touche pas. » Tu avais pris soin de détacher chaque mot. Un grognement peut humain s'échappa de ton être. Si tu avais été un animal, tu lui aurais sauté à la gorge et tu l'aurais détruit. Tu poussas un soupir, vaincu pour aujourd'hui. Tu pouvais disposer. C'était une blague? « A ton prochain appel, je ne viendrai pas. Si c'est pour me menacer, pas la peine. Tu pourras appeler Kurt. Il sera ravi lui. » Mensonge. Pur mensonge...


 
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Hadès Éleusis Klymenos

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J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : l'infernal – hadès. #teamhercules. Nombre de messages : 117 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : yumiita. (ava) endlesslove (signa) wild heart (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : luke evans.
MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyMar 3 Fév - 12:16



UN RIRE QUI TROUVE PAS VERS OÙ MOURIR.


Tu as su que la partie était gagnée au moment même où le prénom de Shaë avait traversé le rempart de tes lèvres. Sans trop de difficulté, tu venais de trouver le point faible de ton sous-fifre et il aurait été idiot de ne pas t’en servir pour lui faire comprendre que, malgré votre situation actuelle, tu restais son maître et qu’il te devait une totale obéissance. Envers et contre tout. Ses pupilles se sont dilatées, tu as même vu ses poings se serrer lentement comme s’il se retenait de te sauter dessus pour t’arracher les yeux. Mais tu savais parfaitement qu’il ne le ferait pas, jamais. Il a cette image de tout petit ange blond à préserver, il a ce masque à parfaire jour après jour. Tu ne connaissais que trop bien cette pièce de théâtre jetée à la face du monde – c’était toi qui le lui avais enseigné. Et, quelque part, tu aurais presque pu être fier qu’il essaye tant de te ressembler, de te surpasser. Oui, tu aurais pu en ressentir un sentiment d’extrême fierté si Peine n’avait pas commencé à vouloir te voler la vedette, à vouloir t’écraser. Shaë n’était qu’un vulgaire pion, une tactique pour lui faire rabattre son clapet de larve insignifiante. « Je n’ai rien eu à faire, tu te défends d’un air faussement choqué. Je lui ai juste parlé, le plus simplement du monde. Et c’est tout. » Lui adressant un sourire débordant de condescendance, tu acceptes la menace presque comme un compliment. Tu es flatté qu’il veuille mettre tant d’énergie à te détruire alors que vous savez tous les deux que ce ne sont là que des paroles en l’air. Lui et son acolyte Panique n’ont jamais été que des lâches. Des bons à rien. Chaque mission que tu leur avais confiée s’était terminée en un véritable échec. D’une certaine façon, ils étaient responsables de ta défaite face à Hercule parce qu’ils n’avaient tout simplement pas été capable de faire leur travail correctement, comme tu le leur avais demandé. Mais tu ne peux aussi que t’en prendre à toi-même parce que tu as stupidement fait confiance à des valets pour un tâche dont tu aurais dû te charger seul. On n’est jamais mieux servi que par soi-même disait le proverbe et tu avais appris cette vérité à tes dépends. Bien trop tard. Tu avais payé cette grossière erreur digne d’un débutant de ta vie, de ton immortalité. Et cette pensée laisse toujours ce goût d’amertume au fond de ton palais. Tu ne leur en veux pas, plus vraiment tout cas. Tu t’es résigné à cette vie humaine et sans relief pour une durée indéterminée. Tu mentirais si tu disais que tu n’as pas envie d’en finir au plus vite mais tu peux au moins essayer de faire de cette nouvelle existence quelque chose qui te ressemble, qui te rappelle qui tu es réellement. « Mon petit Peine, nous savons tous les deux que tu ne lèveras pas la main sur moi, lâches-tu d’un ton suffisant, toujours ce sourire affable collé aux lèvres. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu n’oserais pas. Tu aurais bien trop peur que ma colère ne te retombe sur ta chère et tendre rousse, pas vrai ? Alors reste sage, c’est un conseil d’ami. » Et quelque part, tu aurais presque envie qu’il se laisse aller à sa colère, qu’il ose seulement essayer de te frapper, juste pour te donner le plaisir immense de te venger sur cette pauvre innocente qui n’en a que le nom. Ce serait tellement jouissif de le blesser à travers elle, de l’atteindre par son intermédiaire. Le pouvoir a toujours été comme le sang qui coule dans tes veines – indispensable à ta survie.

Assis à ton bureau, tu vois presque ses remparts qui s’effondrent. Ses certitudes flanchent et tu comprends au ton de sa voix qu’il n’est plus aussi sûr de la loyauté de Shaë maintenant que tu lui as avoué la vérité. Au départ, il a dû penser à un coup de bluff de ta part, comme une tentative de le faire taire et, rapidement, la graine de la discorde a été plantée dans son esprit. Des pourquoi et des comment qui se bousculent, d’autres questions qu’il ne posera jamais – pas à toi directement, en tout cas. Est-ce qu’il ira la retrouver immédiatement en sortant d’ici ? Probablement. Très certainement. Il aura besoin de savoir, de comprendre. Tu aurais presque pu te sentir attendri par son petit air perdu et tu te serais volontiers laissé aller à un élan de tendresse envers ton protégé s’il n’avait pas essayé de te poignarder dans le dos. Tu sais le goût amer de la trahison, la violence de la colère. Tu as ressenti ces mêmes sentiments le jour où Megara t’avait tourné le dos. Même si tu n’éprouvais absolument aucun sentiment pour elle, elle restait une partie importante de ton plan et tout s’était effondré le jour où son cœur de vulgaire humaine était tombé pour les beaux yeux d’un demi-Dieu de pacotille. Plus tard, arrivé à Fantasia Hill, il y avait eu ta Créature, ta Monstruosité – Hydra. Elle aussi t’a trahi alors que tu lui as absolument tout donné. C’est le problème avec les femmes, trop volatiles et trop changeantes – elles vendraient sûrement père et mère pour un peu d’argent. Automatiquement, tes pensées se dirigent vers Khadija, ta féline. Cette brune sauvage qui hante tes nuits et tes jours, rendant ton quotidien infernal et à peine tolérable. Est-ce qu’elle aussi finira par te trahir une fois que tu lui auras tout donné de toi ? Tu retiens une grimace, serres les mâchoires. Probablement que oui. Elle doit être comme toutes les autres, à faire des coups-bas au moment où l’on ne s’y attend pas. Irrité, tu repousses ces pensées, refusant d’y accorder la moindre importance pour le moment. Le grondement qui s’échappe de la gorge de ton sous-fifre fait se ramener ton regard sur lui et tu hausses les sourcils, presque étonné. Encore des menaces, toujours des menaces – une éternelle rengaine. Ce petit discours ne te fait ni chaud ni froid et ça deviendrait presque lassant de l’entendre geindre comme un enfant de cinq ans – ce qu’il est, au fond de lui. « Ou sinon quoi ? Tu me fais la peau, c’est ça ? ricanes-tu avec suffisance. Arrête donc ce petit jeu, ça ne marche pas avec moi. Tu fais peut-être peur à tous ces gens, là dehors, mais pas à moi. Je serai toujours plus fort que toi à ce jeu-là parce que j’aurai toujours un coup d’avance sur toi. Toujours. » Tu lâches un petit reniflement dédaigneux. Il y a toujours le coupe-papiers entre tes mains et tu te fais violence pour ne pas venir le lui planter dans le ventre sous un coup de colère. Tu contrôles cette pulsion meurtrière en approfondissant ta respiration. « N’oublie pas qui t’a enseigné tout ce que tu sais, Peine, tu craches d’un ton colérique. Rien de ce que tu feras ne pourra m’atteindre. Mais garde bien en tête que j’ai tout ce qu’il me faut pour te détruire si je le désire. Et si je dois m’en prendre à ta Shaë pour ça, je n’aurai absolument aucune hésitation. Vraiment aucune. » Elle n’est rien pour toi et sa condition d’humaine la rend faible et vaine. Fragile. Elle n’est qu’un grain de poussière dans l’immensité de cet univers.

« Maintenant va-t-en. » Un geste de la main et ton attention ne lui est plus accordée. Comme s’il n’était qu’un moins que rien à tes yeux. Comme si tu pouvais disposer de lui à ta guise, sans remord ni regret. Tu ne lui dois absolument rien, surtout pas du respect. Pas alors qu’il essaye de te détruire pour une raison qui t’échappe encore. Te faire payer votre ancienne vie, leur servitude ? Lui et Panique n’avaient pourtant pas été si mal lotis. Ils auraient pu vivre bien pire que ce que tu leur avais généreusement offert sans rien demander d’autre en contrepartie qu’une fidélité sans faille et éternelle. Ce n’est sans doute pas trop demander, il te semble, comparé à ce que tu leur avais donné. Quelle ingratitude. C’est presque écœurant de se dire que tu t’es entouré de gens qui ne prennent même pas la peine de remarquer tout ce que tu peux faire pour eux. Bien sûr, tu reconnais que tes méthodes sont inhabituelles et pas toujours les plus agréables qui soient mais il existe tout de même une limite à ne pas dépasser. Et Peine venait de la franchir allègrement sans même s’en rendre compte. Tu lui envoies un sourire sardonique, pas le moins du monde ébranlé par ses paroles. « Tu viendras, Peine. Tu viendras, susurres-tu, une lueur presque dangereuse dans le regard. À chaque fois que je le demanderai. Parce que nous savons tous les deux que tu ne veux pas risquer qu’il arrive quoi que ce soit à ton amie. » Les sentiments étaient une véritable faiblesse selon toi et, à voir Peine aussi fébrile à la seule mention de Shaë, tu as la preuve tangible que laisser son cœur entre les mains d’une autre personne n’est qu’un véritable danger. Tu aurais pu mettre ça sur le compte de sa jeunesse, de son innocence mais, intérieurement, tu es conscient que ce péril peut arriver à n’importe qui, n’importe quand. Il y a encore l’image d’une chanteuse à la voix de velours qui traîne sur ta rétine et tu détestes la sensation que cela te procure dans la poitrine. Comme si elle réveillait ce cœur mort depuis des millénaires, comme si son regard de braise faisait fondre la glace à l’intérieur de ta cage thoracique. Khadija était ta nouvelle faiblesse. Et tu la détestais pour ça, et tu te détestais pour ça. Tu te sens si stupide de t’être laissé aller à ce genre de trivialités inutiles. C’est une faute impardonnable. Tu n’es plus un débutant, tu es un ancien Dieu bon sang ! Et voilà qu’une simple femme, et quelle femme, aurait le pouvoir de te mettre à genoux. C’est ridicule. C’est risible. Tu es ridicule et risible. Il est bien loin le temps où tu régnais sur tout un royaume sombre et glauque, où tu avais du pouvoir. Il est bien loin le temps où rien ne pouvait t’atteindre. « Maintenant, au revoir Peine. J’ai à faire. » Ce monde n’était décidément pas pour toi, cette vie de simple humain ne te convenait pas. Et, impuissant, tu sais qu’il n’y a rien que tu puisses faire contre ça.

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Caïn P. Hell

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J'ai posé bagages ici le : 14/12/2014 Jouant le rôle de : Peine #teamHercule. Nombre de messages : 120 On me connait sous le pseudo : sparki. Un merci à : wild heart, anaelle. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Evan Peters.
MessageSujet: Re: ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. ( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir. EmptyVen 6 Fév - 11:09




 


Hadès & Caïn
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Personne ne pouvait la toucher, ni même lui faire du mal. Tu n'étais pas quelqu'un de bien et tu finirais sans doute par la blesser d'une manière ou d'une autre, mais tu refusais que quelqu'un d'autre le fasse. Tu ne te pardonnerais jamais s'il lui arrivait quelque chose. Tu grognas légèrement. « Dis plutôt que tu lui as donné une bonne somme d'argent. » D'un côté, tu étais énervé contre lui, mais ta colère se tournait aussi envers la jeune demoiselle. Tu ne croyais toujours pas à cette trahison et ça te blessait au plus haut point. Tu baissas les yeux au sol. Tes veines se dessinaient de plus en plus sur tes bras. Ses menaces te firent fermer les yeux. « Tu ne la toucheras pas. » Ce n'était ni une affirmation, ni une question. Plutôt un ordre. Tu refusais que ses sales pattes touchent la fille qui te faisais sentir vivant chaque jour. Ton monde s'était mis à tourner autour d'elle. Même Kurt, même Hadès, même qui que ce soit ne changerait ton centre de gravité à part elle. Tu avais même parfois peur de ce sentiment qui naissait un peu plus au fond de ton être.

Tu ne dis plus rien. Tu te muras dans le silence le plus total et tes yeux vinrent se river dans ceux d'Hadès. Il avait envie de tuer sur place à cause de ta défiance. Tu n'avais même plus à t'amuser de le voir dans cet état. Ta colère était telle que dés que tu sortais d'ici, tu allais devoir te défouler. Ton regard était sombre et cela ne présageait rien de bon. « C'est ça, je me tire. Va t'amuser à servir tes clients. » Tu levas les yeux au ciel et lui tournas le dos. Tu t'éloignas et juste en franchissant la porte, ta voix se fit murmure. « Connard. Saloperie. Merde. Bordel de merde. » Tu avais toujours été grossier. Une fois la porte franchie, tu te mis à courir et tu retournas à l'endroit ou tu te trouvais juste avant. Tu repéras rapidement l'homme qui t'avais blessé au visage. « Et toi. » Tu t'approchas de lui avant même qu'il ne comprenne ce qui lui arrive. Ta violence et ta colère se déchainèrent sur lui. Des gens essayèrent de vous séparer, en vain. Tu étais trop affamé de vengeance. Tu n'entendis pas les sirènes de police approcher. Ton esprit ne fixait qu'une chose: le sang qui coulait. Ce sang qui avait le don de t'apaiser. Ce sang qui te rappelait pourtant la trahison de Shaë ...


 
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( Hadaïn ) ▬ c'est comme un rire qui ne trouve pas vers où mourir.

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