C'est toujours bon de faire de nouvelles rencontres, de voir de nouvelles têtes. Ce soir, Charlotte avait fait la connaissance de Thomas, un jeune musicien. Ce dernier est pianiste, et a été engagé part la jeune blonde pour faire partie de l'animation du mariage. Enfin du moins, qu'il joue quelques morceaux. Alors qu'ils parlaient, dansaient depuis un moment, Charlotte se laissait rêver, en s'imaginant la nuit à se balader dans les rues de Paris. Elle se mise aussi à rire, lorsqu'il pensait que la jeune femme était une princesse. Elle en avait peut-être l'air à l'époque, mais non, elle n'en était pas une. Bien merci, à cette époque, je vous aurais sûrement embrassé pour m'avoir dit ça, répondit-elle en riant. J'ai appris à aimer les choses simples, c'est beaucoup plus facile et je suis plus heureuse ainsi, ajoute-t-elle en souriant. Thomas était en ancien chat, elle se l'imaginait tout mignon et se serait bien sacrifiée pour lui faire des câlins. Elle riait et rougissait à sa remarque, et bien, elle peut même se sacrifier maintenant. Enfin non, pas de suite quand même. Elle continuait d'écouter le récit de Thomas, alors qu'il lui en disait plus sur sa vie. Il avait donc une famille, enfin une famille adoptive. C'est beau ce que tu as fait.... Tu as sacrifié ta vie pour celle que tu aimes..., dit-elle en lui souriant, tout en finissant sa part de gâteau. Elle posa son assiette à ses pieds, puis elle sentit le bras de Thomas venir la prendre par les épaules. Oh vraiment ?, ajoute-t-elle en posant sa main sur la joue de Thomas. Et qui sera là pour moi dans ce cas ?, demande-t-elle à l'homme, tout en se rapprochant un peu plus de lui.

Depuis son arrivée dans ce Monde, Charlotte a un physique beaucoup plus avantageux. Elle a toujours était mignonne, mais les garçons ne lui couraient pas après. A présent, la jeune belle est très belle, a un corps de rêve et tous les hommes à ses pieds. Dans ce Monde, elle s'affirme, elle montre qui elle est, ainsi que son petit caractère. Ce soir encore, elle se retrouve auprès d'un charmant jeune homme, alors qu'elle assiste à un mariage qu'elle a elle-même organisé. Elle lui sourit, rie légèrement puis elle lui dit :

Je ne suis pas une femme facile, jeune homme

Tout en lui faisant un clin d'œil. Ils finissent par parler de Thomas, et surtout de son Ancienne vie, de ce qu'il a sacrifié pour celle qu'il a aimé. Charlotte trouve ça beau et touchant, tout simplement, car peu d'hommes sont capables de faire ça. Elle ne se gêne donc pas, pour le faire par de ce qu'elle pense du sacrifice qu'il a fait. Bien que finalement, l'homme semble préférait sa nouvelle vie, celle qu'il aurait dû voir.
Tu n'es pas égoïste Thomas, tu as pensé à elle, à son bonheur. A présent, c'est à ton tour de vivre, de faire ce que tu as toujours voulu faire.

Elle continue à lui sourire, tout en continuant à caresser sa joue. Son cœur se met à battre un peu plus vite, elle ne sent même plus le vent frais qui lui caresse les jambes.

Toi ? Vraiment ? J'ai hâte de voir ça..., dit-elle avec son petit rire.

Auprès de Thomas, Charlotte se sent bien, il est charmant et il est de très bonne compagnie. En plus de ça, ils ont quelques poins en commun. Bon normalement, elle devrait être entrain de bosser, de surveiller que toute ce passe pas. Mais au lieu de ça, elle préfère rester sur ce petit banc avec le jeune pianiste. Ce dernier lui donne le sourire, et bien qu'elle ne fasse jamais le premier pas, la jeune femme se lance et vient poser ses lèvres sur celles de l'homme.

Il est rare qu'un seul homme attire l'attention de Charlotte. Généralement, elle fait tout pour plaire un plusieurs hommes, mais sans rien leur donner. Pourtant, depuis le début de la soirée, elle avait la tête complètement ailleurs. Charlotte ne faisait que pensée à Thomas, quand il était auprès d'elle, il lui faisait tout simplement tourner la tête. Il y avait pleins de célibataires, enfin même de très beaux célibataires, mais c'est Thomas qui a capté son attention.

J'espère bien, sinon ça serait triste ! Ça pimente la vie de tous les jours au moins...

Charlotte appréciait de plus en plus Thomas, l'homme qu'il est et les valeurs qu'il semble avoir. À une époque, il a sacrifié tout pour celle qu'il aime, aujourd'hui, il est normal qu'il prenne du temps pour lui. Charlotte elle, n'aurait jamais fait ça. Enfin, elle a accepté d'embrasser Naveen en étant de grenouille pour sa meilleure amie, mais là, c'était déjà beaucoup trop pour elle. Alors sacrifier sa merveilleuse vie, sûrement pas, elle voulait un prince et rien d'autre. Charlotte frissonnait sous les caresses de Thomas, alors qu'elle sentait ses doigts sur sa main. Sa voix était envoûtante, son regard quant à lui, était tellement hypnotisant, qu'elle s'y perdait complètement. Sans vraiment réfléchir à ce qu'elle faisait, Charlotte rapprocha son visage de celui de Thomas, pour l'embrasser tendrement. Elle se sentait devenir brûlante, alors que sa langue dansait avec celle du jeune pianiste.

Charlotte ? Chaaaaaaaaaaaarlotte ?. Dans ce délicieux baiser, je ne pouvais m'empêcher d'entendre une voix m'appeler. Oh pardon !, cette voix venait de s'exprimer à nouveau, mais cette fois-ci, plus près de moi. Séparant mes lèvres de celles de Thomas, je finis par tourner ma tête et apercevoir la mariée. Un peu gênait, je me lève directement et m'avance vers elle. Excusez-moi, mais mon époux et moi aimerions vous dire quelques mots, dit-elle d'une voix plutôt joyeuse. Je me retourne alors vers Thomas, fait une grimace, puis je rentre à l'intérieur, suivit par la mariée. J'espérais que ça n'allait pas durer longtemps et surtout, que j'allais pouvoir retrouver Thomas. Les mariés voulaient simplement me remercier pour cette soirée, qu'ils étaient fiers de mon travail. Par la suite, le couple s'éclipsa discrètement pour quitter les lieux, me laissant en plus dans la salle, avec tous les autres invités.

Charlotte était complètement hypnotisée par Thomas, par ses yeux, ses lèvres, son corps et ses mots. Thomas avait réussi à l'avoir dans ses filets, à la minute où elle a posé son regard sur lui. Il est le genre d'homme qui la fait fondre, en étant beau, en ayant du caractère, mais aussi de la conversation. Un homme simplement beau n'est pas suffisant pour elle, il faut qu'ils puissent avoir des discussions, mais aussi qu'il sache la faire rire. Qu'il soit aventureux, qu'il ne mâche pas ses mots, mais en restant dans la limite. Il faut qu'elle puisse être sérieuse, mais aussi avoir de bons délires avec lui.

Pour le moment, elle apprenait à découvrir Thomas, à connaître qui il est, mais aussi, qui il était. Déjà, elle était soulagée de savoir qu'il était comme elle. Enfin, qu'il venait d'un autre monde, bien que dans celui-ci, il était un chat. Même s'il était un chat des rues, elle trouve ça mignon. Il avait vécu sa vie, avant de tout sacrifier pour celle qui l'aime, pour au final repartir à zéro dans ce nouveau Monde. Enfin, à ce moment précis, Charlotte était surtout occupée à découvrir les lèvres de Thomas. Ce baiser se faisait tendre, mais surtout sensuel, alors que leurs deux langues se caressaient. Sa main caressait sa joue, alors que son corps voulait être de plus en plus contre celui de l'homme. Hélas pour elle, la mariée vint les déranger pour lui parler. C'était frustrant de tout arrêter ainsi, de ne pas goûter un peu plus à ses lèvres.

Finalement, les mariés n'avaient gardé Charlotte que quelques minutes. Suffisamment pour la remercier de tout ce qu'elle a fait pour eux, depuis le début de l'organisation du mariage. Ils n'avaient fait aucun commentaire négatif, ce qui soulagea Charlotte. Elle s'en aurait voulu d'avoir loupé un truc, alors qu'elle passait un moment avec Thomas. Se retrouvant seule dans la salle, la jeune femme regardait les quelques invités qui restaient, ils dansaient, ils semblaient être heureux de cette soirée. Ne s'y attendant pas, Charlotte sursauta lorsqu'elle entendit la voix de Thomas raisonner derrière elle.

Ils le sont ! Hum, tu peux me tutoyer, tu sais, je crois qu'on est suffisamment proche maintenant, dit-elle tout en se tournant vers lui, lui faisant à nouveau son plus beau sourire, en évoquant leur baiser.

Je vais rentrer...tu...euh...tu veux venir à la maison ? Pour boire un café..., ou plus, mais ça, elle n'allait pas lui dire clairement. Elle ne voulait pas le voir partir, mais il était tard. Peut-être qu'il allait accepter, ou peut-être que non. Dans le pire des cas, elle avait retenu qu'ils devaient se retrouver le lundi pour une leçon de guitare, et peut-être qu'un jour, ils partiraient ensemble à Paris.

Charlotte n'avait pas du tout envie de quitter les lèvres de Thomas, mais il le fallait. Elle avait déjà passé toute la soirée avec lui, au lieu d'être professionnelle et d'être resté auprès des mariés. Finalement, elle se retrouvait seule au milieu des invités, à les regarder. Elle était contente de voir cette joie sur tous ces visages, c'était bon signe. Un signe de plus, qui montre qu'elle a fait du bon boulot. Sans crier gare, Thomas la fit sursauter. Mon dieu, essaye-t-il de la tuer ? Alors qu'elle le vit rigoler, elle lui donna une petite tape sur l'épaule, contente tout de même de le revoir auprès d'elle. La jeune blonde lui fit une remarque comme quoi il pouvait désormais la tutoyer, puis avec hésitation, elle lui proposa de rentrer avec elle. À sa grande surprise, il accepta son offre. Elle était surprise, car il se fait tard, et qu'il a peut-être d'autre chose à faire comme dormir, ou bien retrouver une autre jeune femme. Elle hocha la tête, toujours sourire aux lèvres, puis elle se laissa attirer dans les bras du beau blond, retrouvant au passage ses lèvres si douces. Ses mains sur son torse, la jeune femme ne pue que prolonger ce baiser. Elle l'embrassa tendrement, faisant remonter ses mains jusqu'à son cou. Il lui faisait tourner la tête, plus rien autour d'elle ne comptait à part eux deux. Après quelques secondes, elle se sépara finalement ses lèvres, puis elle lui dit :

On devrait y aller...

Elle se mordit légèrement la lèvre, lui donna un baiser furtif, puis elle lui prit la main, marchant en direction de sa voiture. Pas très pratique de la retrouver dans la nuit, mais elle y arriva au bout de 5 petites minutes. Charlotte ouvrit la voiture, puis elle s'installa du côté du conducteur. Rares sont les hommes qui laissent les femmes conduire, mais pour le coup, Thomas ne sait pas où elle habite, et ça serait deux fois plus long si elle devait lui indiquer la route. Après quelques minutes de route, ils arrivèrent enfin à la maison. Heureusement pour Lottie, ce soir Lydrine sa colocataire n'était pas là. Bon dans le pire des cas, elle aurait tout fait pour virer sa colocataire de l'appartement, même à cette heure tardive. Une fois à l'appartement, Lottie ouvrit la porte, laissa entrer Thomas, puis elle laissa son sac sur la table d'entrée.

Tu veux boire quelque chose ?, demande-t-elle tout en se dirigeant vers la cuisine, où elle laissa couler un bon vin dans un verre. Oui bon, elle n'a bu qu'un verre de champagne dans la soirée, un verre de vin ne lui fera pas de mal.

Elle n'aime pas perdre aussi facilement la tête, mais ce soir, elle voulait se laisser aller. En plus de ça, elle est tombée sur un charmant jeune homme, avec qui elle semble avoir beaucoup de points communs. Dans un nouveau baiser, elle en profita pour être plus proche de l'homme, en se serrant tout contre lui, posant ses mains sur sa nuque. Charlotte laissa durer le baiser pendant un petit moment, avant de le rompre, afin qu'ils se rendent chez elle. Dans la voiture, elle eut du mal à se concentrer. C'est un peu perturbant d'avoir quelqu'un qui ne cesse de vous regarder. Et en même temps, elle avait surtout elle aussi envie de le regarder, de noyer son regard dans celui du blond. En dehors de la voiture, Charlotte attrapa à nouveau la main de Thomas, tout en montant les étages. Elle avait besoin de le toucher, de le sentir. Une fois dans l'appartement, elle lui demanda s'il souhaitait boire quelque chose, ce à quoi il répondit positivement.

Charlotte lui sourit tendrement, puis elle sortit deux verres à pied, afin de les remplir de vin. Elle en avait choisi un pas très fort, mais qui soit tout de même bon. Monsieur à chaud ?, dit-elle avec un sourire, alors qu'elle vit Thomas désérer sa cravate. Elle se rapprocha de lui pour lui donner son verre, puis elle l'embrassa avant de partir dans l'entrée, pour prendre une enveloppe. Elle s'installa en suite bien tranquillement sur le canapé, où elle retira ses talons, puis elle ramena ses jambes sur le côté. Tiens, dit-elle en tendant l'enveloppe à Thomas, alors qu'il s'installe à côté d'elle. Cette enveloppe contient l'argent qu'elle lui doit, après tout, elle l'avait engagé pour qu'il joue au mariage. La jeune femme se doit donc de le payer comme il se doit.

Le mariage venait de se terminer, les mariés étaient contents de leur soirée, c'est tout ce qu'il compte. Ils étaient enfin unis par le lien de mariage et pouvaient commencés à fonder leur petite, ou grande, famille. Charlotte était fière d'elle et de son travail. Elle fait se métier depuis un moment et à défaut d'organiser son propre mariage, elle se contente de d'organiser celui des autres. Il était donc l'heure pour elle et le beau Thomas de rentrer à la maison, ce dernier ayant accepté de venir chez elle. Une fois à la maison, la jeune femme décida de servir deux verres de vin, tout en souriant à sa remarque comment ça de ma faute ?. Elle s'approcha ensuite de lui, pour l'embrasser et lui donner son verre.

Après avoir pris une enveloppe dans son sac, elle s'installa dans le canapé, attendant que Thomas vienne la rejoindre. La jeune blonde lui tendit l'enveloppe, mais il préféra la poser sur la table basse. D'accord, comment tu veux, répond-elle en retirant ses chaussures. Sans ses dernières, Charlotte est plus petite, bien qu'elle soit plutôt une grande femme, mais elle reste tout de même plus petite que Thomas. Elle se rapprocha de lui, prenant une gorgée de son vin puis elle lui dit Il n'y a pas le vin qui est divin, tout en lui faisant un clin d'œil. Elle se mise à rire, puis elle prit à nouveau une nouvelle gorgée, en profitant pour jouer avec le col de sa chemise. C'est vrai qu'il faisait chaud, très chaud même. Sur le moment, elle ne savait dire si c'était le vin qui le donnait des bouffées de chaleur, ou si c'était tout simplement Thomas.

Charlotte se retrouvait comme une gamine en compagnie de Thomas. Il lui donnait des petits papillons dans le ventre, l'envoûtait et la faisait rougir pour un rien. En règle générale, Lottie est une jeune femme qui aime s'amuser avec les hommes, les faisant languir sans rien leur donner au bout. Avec Thomas, s'était complètement différent. Elle avait hâte de quitter le lieu du mariage, afin de se retrouver seule avec le bel homme. Heureusement, elle n'habite pas bien loin de lieu du mariage. Seulement quelques minutes séparent la réception, de l'immeuble de la jeune blonde. Une fois à la maison, elle lui avait proposé à boire. Elle venait de servir du vin, pour finir la soirée en beauté. Elle se mit à rougir à la réponse de Thomas, mais elle lui répondit tout de même avec son petit air coquin Et ce n'est pas fini !.

Elle s'installa bien tranquillement dans le salon, qui donne sur une vue magnifique de la ville, puis elle retira ses chaussures qui lui font terriblement mal. Alors qu'elle lui donna son argent caché dans une enveloppe, le jeune homme lui, préféra ne pas l'ouvrir, la garder pour plus tard. Ils prirent une gorgée de vin, puis la réflexion de Thomas la fit sourire. Vraiment ?, dit-elle en se mordillant la lèvre inférieur. Elle n'eut pas le temps de dire autre chose, qu'elle se fit embrasser par le beau blond. Elle se laissa faire, bien trop heureuse de retrouver ses lèvres. Elle se laissait faire, s'allongeant au fur et à mesure sur le canapé. Sa langue caressait celle de Thomas, ses mains sur sa nuque, glissaient le long de son torse, retirant les boutons de sa chemise l'un après l'autre. C'est officiel, elle en est sûre à présent, c'est bel et bien Thomas qui lui donne chaud. Son torse désormais nu, elle prend le temps de le regarder tout en souriant. Elle faisait parcourir ses mains le long de son corps, avant de le tirer à nouveau à elle, pour l'embrasser de plus belle. Sa langue se mettait à danser avec la sienne, retrouver les saveurs de ses lèvres.