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(vitovu) ৩ fais-le moi, dis, le coup de la panne. Vide
 

 (vitovu) ৩ fais-le moi, dis, le coup de la panne.

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Kovu Roméo-Scar Sullivan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: oublier ces souvenirs.
Faites place à la vedette
Kovu Roméo-Scar Sullivan
J'ai posé bagages ici le : 26/01/2015 Jouant le rôle de : le termite – kovu. #teamlionking2. Nombre de messages : 49 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : schizophrenic (ava) crackle bones (signa) wild heart (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nicolas simoes.
MessageSujet: (vitovu) ৩ fais-le moi, dis, le coup de la panne. (vitovu) ৩ fais-le moi, dis, le coup de la panne. EmptyDim 15 Mar - 17:55



FAIS-LE MOI, DIS, LE COUP DE LA PANNE.


Tu aimes sentir le vent qui joue dans tes cheveux, la vitesse fait monter comme une dose d’adrénaline dans ton sang. Tu te sens vivant. Tu n’as pas peur du danger ou des accidents. Tu n’as pas peur de mourir. Tu t’en fiches, en réalité. Tu veux juste ressentir. Être libre. Te libérer de toutes les contraintes, te libérer de ce monde. De tes souvenirs. C’est tellement grisant de se trouver sur la brèche, au bord de la falaise. Être prêt à tomber, mais continuer à avancer quand même. Et c’est plus facile de s’évader sur ta vieille bécane que d’avancer sur le chemin de la vie. Tu n’es pas insatisfait de ton existence, tu te laisses simplement vivre. Tu ne te dis jamais que tu pourrais avoir mieux, que tu mérites mieux ; tu ne te dis jamais que tu voudrais vivre autre chose, quelque chose de différent. Non, tu acceptes ce qui t’est donné. Tu ne poses pas de question, tu t’en fiches. Tu as un toit au-dessus de ta tête, deux métiers qui te permettent de mettre à manger sur la table, tu t’amuses comme si tu n’en avais jamais eu l’occasion auparavant dans ta vie. Qu’est-ce qu’il te faudrait de plus ? Tu ne demandes rien, tu n’as aucun espoir, aucune attente. À ton arrivée ici, à Fantasia Hill, tu t’es très vite rendu compte que ça ne servait à rien d’espérer, d’avoir des rêves. Parce qu’ils ne se réaliseront jamais. Pendant longtemps, tu as continué de croire et puis tu t’es dit que c’était peine perdue. Que c’était vain de te raccrocher à tes espoirs qui n’en étaient finalement pas. Tu as compris qu’il était plus facile de vivre ta vie sans t’attendre à un miracle, sans espérer une stupide fin heureuse pour toujours. Ça n’existe pas, pas pour les gens comme toi. Tu n’es pas quelqu’un de foncièrement mauvais, tu n’es pas entièrement gentil non plus. Tu es juste toi, avec tes défauts et tes qualités. Tu es égoïste, volage, instable. Tu ne penses pas non plus être fiable. Mais tu ne mens pas sur la marchandise, tu ne te fais pas passer pour quelqu’un que tu n’es pas. Jamais. Les gens savent à quoi s’attendre avec toi. Ils n’ont pas le droit d’attendre quoi que ce soit de toi et s’ils se font de faux espoirs alors c’est leur propre faute. Tu n’as rien voulu de tout ça et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Parce que tu n’es pas de ce genre-là, clairement pas. Tu aimerais sûrement avoir tout du prince charmant des contes de fées qu’on raconte à ces fillettes éperdues d’innocence et de pureté. Mais ça n’est pas toi. Tu n’es pas fait pour vivre heureux pour toujours, avoir des enfants – tu en es un toi-même, de toute façon. Tu n’es qu’un gamin. Un gamin en recherche de sensations fortes, qui ne désire que s’amuser jusqu’à tomber de fatigue. C’est plus simple, la vie, quand on est un enfant. Il n’y a pas toutes ces questions existentielles, toutes ces responsabilités. L’existence n’est alors qu’un jeu, un simple jeu. Un jeu où l’on gagne à tous les coups.

Tu as enfourché ta vieille moto sur un coup de tête, parce que tu n’avais rien d’autre à faire et que tu voulais simplement changer d’air. Arrêter de tourner en rond dans ta chambre au pensionnat. Tu l’as faite rugir dans les rues de la ville, t’es éloigné un peu plus dans la campagne avoisinante pour t’arrêter au milieu d’un champ à peine encore fleuri et admirer le soleil de cette fin d’hiver qui était encore haut dans le ciel presque sans nuage. C’est agréable de ne plus entendre les bruits assourdissants de la ville, de ne plus être empoisonné par tout ce cirque. Un peu de calme et tu te sens revigoré. C’est comme prendre une douche froide pour se réveiller. Et là, allongé dans l’herbe fraîche, tu te fais la réflexion que c’est aussi pour ça que tu aimes tant ta vie : parce que tu arrives encore à te contenter de ces petits plaisirs qu’offre ce monde étrange et que tu n’es pas envahi d’aigreur et de regrets comme la plupart de ceux qui t’entourent. Tu restes ce qui te semble être des heures à simplement écouter la brise jouant dans l’herbe et les nouvelles feuilles des arbres jusqu’à ce qu’il fasse bientôt trop froid – même pour toi. Et puis tu devais bientôt prendre ton service au Cinewood et tu voulais être à l’heure, pour une fois. Et alors que tu as redressé ta bécane, prêt à partir, elle refuse de démarrer. Tu essayes une seconde fois puis une troisième mais n’obtiens aucun résultat sinon ce drôle de bruit puis plus rien. Pestant contre la faute à pas de chance, tu essayes tant bien que mal de la faire démarrer à nouveau mais, à part te mettre du cambouis partout sur les doigts, tu n’arrives à strictement rien. « Saleté de machine, tu râles à mi-voix. Fallait que tu me fasses le coup de la panne aujourd’hui, hein ? En pleine campagne ! » Soupirant de dépit, tu te résignes à retourner en ville à pieds, traînant ta moto avec toi. « T’aurais pu choisir un coin plus romantique quand même ! essayes-tu de faire contre mauvaise fortune bon cœur. » Mais tu n’arrives qu’à te dire que tu dois avoir l’air d’un fou à parler comme ça à une simple moto. Dans ton malheur, tu as quand même un peu de chance parce que tu ne t’es pas trop éloigné du centre-ville mais la route te paraît longue et ton joujou te semble peser une tonne à côté de toi. En chemin, tu te demandes comment tu vas pouvoir arranger ça. Le plus simple serait d’aller au garage de Fantasia Hill mais tu n’étais pas certain qu’il soit encore ouvert et, surtout, d’avoir les moyens de payer les réparations à faire sur ce vieil engin. Tu pourrais alors tenter de réparer les dégâts par toi-même mais tu sais qu’elle ne va pas tenir bien longtemps si tu continues de jouer au mécanicien alors que tu n’y connais pas vraiment grand chose. Résigné, tu prends le chemin du ‘To Fix a Car’ et tentes de te rassurer en te répétant que tu aviseras une fois que la facture sera sous tes yeux. Peut-être que ça ne sera pas si catastrophique que ça. Peut-être que tu pourras t’en sortir avec un sourire enjôleur et la promesse d’un rendez-vous que tu n’accorderas cependant pas. Alors quand tu vois se rapprocher la façade de l’édifice au loin, tu ne peux t’empêcher de prier pour tomber sur un jeune homme canon ou, au moins, un mec baisable à qui tu pourras faire du charme.

« Y a quelqu’un ? tu lâches tout haut alors que tu entres dans le garage complètement vide. Vous êtes encore ouvert ? » Lorsque tu vois s’avancer une jeune femme qui, à en croire sa tenue, semble travailler là, tu pestes intérieurement contre le destin qui veut apparemment s’amuser avec toi aujourd’hui. Tu ne fais pas dans les femmes – trop chiantes, trop romantiques. Elles attendent toujours trop des hommes et pleurent ensuite parce qu’elles sont déçues de ne plus voir le prince charmant parfait en leur bien-aimé. Vous n’êtes que des hommes, pas des créatures mythiques. Ce n’est pas étonnant qu’elles se sentent bafouées, elles espèrent beaucoup trop de leurs relations avec les personnes du sexe opposé. Alors tu as rapidement viré de bord, te perdant dans des relations éphémères et sans lendemain dans lesquelles aucun espoir n’est permis. Aucune attente, aucune promesse. Juste apprécier la compagnie de l’autre le temps que ça dure, et c’est tout. Ensuite, c’est fini. « Désolé, je sais qu’il est tard mais cette beauté m’a fait le coup de la panne, tu rigoles tout en te grattant la nuque d’un air embêté. Est-ce que ça vous embêterait de bien vouloir regarder ce qu’elle a ? S’il vous plaît. » C’est plus simple de passer d’aventure en aventure sans jamais se poser. Pas de cœur brisé, pas d’espoirs partant en fumée, pas de projet. Vivre la vie au jour le jour était bien plus agréable que de se prendre la tête. Être dans une relation signifiait devenir jaloux, dépendant d’une personne. Devoir rendre des comptes. Être dans une relation voulait dire perdre sa liberté et tu aimais bien trop être libre pour ça. Tu n’es clairement pas fait pour la vie de couple, rien que d’y penser déclenche chez toi des poussées d’urticaire. Tu ne supporterais pas de lier ta vie à celle de quelqu’un d’autre, de donner le pouvoir à une personne de te blesser, de te détruire. Est-ce que ça en valait la peine ? Clairement pas. Parce que si tu aimais baiser, tu n’aimes certainement pas te faire baiser – au sens figuré du terme, tu es plutôt ambidextre au lit. « Faut dire qu’elle est vieille et qu’elle a déjà fait beaucoup de route, mais je la bichonne comme si c’était mon gosse, tu continues. J’espère que vous allez pouvoir faire quelque chose. » Tu y tenais, à ta moto. Elle était ton seul bien de valeur même si elle ne valait sûrement plus rien depuis longtemps sur le marché. Ça n’avait pas d’importance, elle en avait à tes yeux et ça te suffisait. Tu ne comptais pas la vendre de toute façon. Et le jour où elle rendrait l’âme, eh bien, tu devrais te faire à l’idée de lui dire adieu une bonne fois pour toutes. Mais elle était costaude, elle était endurante. Et la garagiste avait l’air de savoir s’y prendre alors tu avais confiance. Ta bécane chérie te reviendrait en un seul morceau et plus en forme que jamais. « Vous travaillez seule ici ? »

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(vitovu) ৩ fais-le moi, dis, le coup de la panne.

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