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(philow) de l’inexistence au minuscule. Vide
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 (philow) de l’inexistence au minuscule.

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MessageSujet: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyDim 15 Mar - 22:19


de l’inexistence
au minuscule.
   
Ce devait être un matin comme les autres, l'un de ces matins où tu te réveillais seul et que tu passais en compagnie de ton chien à penser au passé et à broyer du noir. Ce devait être l'un de ces matins que tu passais enfermé chez toi, attendant que ton ventre gargouille de protestation pour qu'enfin tu te décides de lever tes fesses afin de sortir de tes draps pour aller grignoter quelque chose – et boire une bière au passage. Ce devait être  l'un de ces matins où tu retrouvais Samson déjà à l'intérieur de ta maison – et où tu te demandais s'il avait attendu que tu te réveilles en te regardant dormir comme un mec bizarre – avant qu'il commence à te passer un savon sur les cadavres de bière qu'il trouvait dans la cuisine. Ce devait, mais ce fut différent. Quand tu ouvrais tes yeux tu sentais un léger mal de crâne, mais t'étais assez content que c'était de plus en plus rare ou que si tu avais réellement bu des tas de boissons alcoolisées. Ça voulait dire que tu t'habituais à tout ça, et ça te faisait du bien, ça t'évitait de te sentir au plus bas à peine au réveil. Il te fallu quelques secondes afin que la soirée de la veille te revienne à l'esprit, et que les images nues du corbeau te rappellent ce qu'il s'était passé encore une fois. Tu lui avais cédé – ou plutôt tu l'avais tenté et il avait fini par te céder – et vous aviez baisé dans la banquette arrière de toi voiture, ainsi qu'après dans ton lit, jusqu'à pas d'heures. C'était con qu'un corps te fasse tant d'effet – c'était encore plus con que ce soit le sien. Tu grognais un peu quand tu te décidais enfin ouvrir les yeux, et tu baillais fortement, grimaçant en sentant que ton haleine devait pas être jolie-jolie, un mixte entre alcool et celle habituelle du matin. Tu lançais un coup d'oeil au côté du lit opposé à celui que tu dormais, et tu fronçais les sourcils quand tu n'y voyais pas Diablo. Avait-il profité d'un réveil matinal afin de déguerpir ? Peut-être, peut-être avait-il tellement honte des agissements qu'il entreprenait avec toi que maintenant il préférait partir avant que tu ne le remarques et que vous déviez faire la discussion le temps de vous habiller. Possible. Tu roulais afin de te retrouver au milieu du lit, tes yeux rivés sur le plafond blanc, et ta main caressant légèrement le bas de ton ventre. T'attendais quelques minutes comme ça avant que tu ne te rappelles que tu devais aller au cinéma avec Samson plus tard, et qu'il allait falloir que tu te lèves. Tu te redressais en soupirant, passant une main dans tes cheveux, avant que ton cerveau ne prenne en compte un nouveau détail : c'était calme, bien trop calme. « Bacchus ..? » Tu appelais, incertain, alors que personne ne répondait. « Bacchus ?! » Tu recommençais une nouvelle fois, un peu plus fortement. Toujours rien. A l'intérieur de toi, tu commençais à prendre peur. Et merde, t'espérais juste que Diablo n'en ai pas profité pour tuer ton chien. Tu te levais en vitesse, te mettant juste en bas de jogging qui traînait afin de ne pas sortir à poil, et tu te dirigeais vers l'entrée, paniqué. Merde, pourquoi tu t'étais endormi avec l'autre con à côté ?!
 

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Ottis

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Ottis "Cerbère" Infernos
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : cerbère, le chien des enfers, dont mes frères sont les autres têtes. #teamhercules Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : acid lemon (avatar) ange (profil+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : ash stymest, le démon aux yeux couleur des cieux.
MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 16 Mar - 0:59


de l’inexistence
au minuscule.
   
Tu devais probablement avoir un réveil interne qui faisait rage à l’intérieur de toi, parce qu’à huit heures ce matin là, t’étais réveillé et incapable de te rendormir. C’était un geste bien cruel de la part de ton corps, de t’avoir ainsi éveillé, et livré comme un morceau de viandes parmi les loups, à tes pensées chaotiques et tes envie de suicide. D’abord, t’avais sentis le souffle chaud et régulier de Philippe contre ta nuque, et t’avais doucement soupiré, en regardant sa tête de con endormi. Puis t’avais entendu les ronflements de son chien au pied du lit, cette espèce de créatures pleines de rides, très à la mode en ce moment. A peine tu avais posé un pied hors de lit, que la boule de plis s’était réveillé d’un bon, remuant la queue, pour faire la fête. Quand est-ce que ce machin comprendrait que tu ne l’aimais pas franchement ? C’était quand même si con à chien, à ne vivre que pour son maître, à passer ses journées à courir après sa queue, à aboyer pour un rien. T’avais horreur de ces bêtes là, pire, t’en avais peur. Tu lui adressas une grimace à peine exagérée en te redressant sur tes pieds, enfilant ton boxer tombé au sol. Les images de la veille te revenait lentement à la tête, et tu te frottais le front en soupiras, posant ta tête contre la porte de la chambre pour y échapper un long soupir. T’avais encore cédé, et tu te retrouvais encore ici. A croire que ce lit allait devenir ta nouvelle maison, non mais sérieusement. Tu attrapas une serviette propre, là où tu les avais repérés la dernière fois, et tu filais sous la douche, profitant que tu n’étais pas chez toi pour ne pas lésiner sur l’eau chaude. Tu ressortis et renfilais ton boxer, entrouvrant légèrement la commode de Philippe, mais te disant finalement que partager des boxers, c’était vraiment dégueulasse. Surtout que ce porc devait coucher avec autant de gens que toi. Tu soupiras en ne te gênant pas pour le coup de lui piquer un t-shirt, que tu rentrais un peu dans ton pantalon pour l’arranger, te regardant dans l’épaisse glace de la chambre, Philippe dormant toujours à points fermés derrière toi. Avec tes attitudes de styliste, tu parviens sans mal à faire quelque chose d’esthétique malgré ce t-shirt un peu trop grand pour toi, et tu renfilas ton jean slim noir ébène de la veille. Tu allas pour faire demi-tour lorsque ce satané cabot vint s’assoir juste sur tes pieds ? Tu levas un sourcil interrogatif, alors qu’il couinait subitement. « Ah non non non ! Hors de question ! » Tu t’exclamas, heureusement hors de la chambre, le choppant par le collier pour vite le faire sortir dehors.

Vingt minutes plus tard tu étais de retour à l’appartement, avec tes lunettes de soleil sur le nez et tes épaisses chaussures noires aux pieds. Tu t’étais d’ailleurs arrêté à l’animalerie pour acheter au chiot une muselière, que tu lui avais enfilé, bien que la pauvre petite bête toute boulotte ne ferait pas de mal à une mouche. Tu clignas des yeux en rencontrant Philippe levé, complètement paniqué. « Il est là ton clebs. Il a faillit me pisser sur les pieds, alors j’ai dû le sortir. » Tu marmonnas, soupirant en retirant tes lunettes, et la laisse du chien avec une petite grimace. « Ouais je sais t’es pas content mais moi je ne voulais pas qu’il me morde. » Tu rajoutais en voyant son regard sur l’accessoire, tu soupiras, le laissant lui-même l’enlever.
 

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 16 Mar - 11:31


de l’inexistence
au minuscule.
   
Putain. Putain, putain, putain. Qu'est-ce qu'il t'avait pris de t'endormir tranquillement pendant que tu avais un psychopathe haineux envers les chiens à tes côtés hein ? D'accord, tu ne pensais pas qu'il irait jusque là alors qu'il était chez toi et que tu étais à quelques centimètres de lui, et tu avais bêtement cru qu'il n'en aurait pas l'envie puisque la première fois où vous aviez couché ensemble il n'avait tenté de tuer personne – il n'avait même pas fait attention à ton chien avant de se réveiller. Mais là, apparemment, tu lui avais donné bien trop de confiance, et il en avait profité à la première occasion pour faire disparaitre l'être le plus important de ta vie. C'était ça son but ? Celui de te faire du mal, comme si tu n'avais pas assez souffert avec ta catin d'ancienne petite-amie ? Apparemment, ce n'était pas assez pour monsieur le corbeau. T'étais juste extrêmement paniqué de ne pas entendre les aboiements festifs ni même la respiration bruyante de Bacchus. Alors tu te levais en hâte, et tu te disais que t'allais essayer de le retrouver – de les retrouver – et que tu chercherais le moyen de te venger plus tard, quand tu auras l'esprit moins en alerte que maintenant. Puis quand tu te dépêchais d'aller vers l'entrée, quand tu allais ouvrir la porte pour aller chercher ton chien dans le voisinage en mode torse-nu mais bas de jogging, c'est là que tu apercevais Diablo, qui rentrait comme si de rien n'était, avec ses lunettes de soleil comme s'il sortait tout droit d'un magazine. Malheureusement, tu n'avais pas vraiment le temps de le mater, t'étais trop paniqué. « Il est là ton clebs. Il a failli me pisser sur les pieds, alors j'ai dû le sortir. » Tu fronçais les sourcils alors que ton regard se posait sur l'ancien animal en face de toi, et tu te demandais sérieusement s'il était con, ou s'il était con. C'était tout ce qu'il avait à te dire, vraiment ? C'était sa seule défense ? « Mais t'aurais p'têtre pu laisser un mot non ? Histoire que j'n'ai pas une crise cardiaque ?! » Tu passais peut-être pour un rabat joie, mais pour toi, c'était tout autre chose : c'était de la civilité. C'était quelque chose que tu faisais avant quand tu vivais à deux avec Aurore, laisser des petits post-it pour dire que t'étais allé faire du sport ou acheter des muffins à la boulangerie pour le matin, et c'était donc quelque chose que tu attendais de la part d'un mec qui ne vivait en plus pas ici. Ça évitait de s'inquiéter, ça évitait de se réveiller de mauvaise humeur – mais lui, il n'en avait que faire de cela, hein ? Encore si c'était son chien, d'accooooord, tu voulais bien comprendre : mais le fait était que ça ne l'était pas, qu'il en avait peur et qu'il les détestait, et que tu n'avais pas encore vraiment confiance de les laisser seuls tous les deux. Tu le regardais ensuite enlever la laisser du chien, et là t'avais les yeux ébahis quand tu voyais ce qu'il avait fait à Bacchus. Le connard lui avait mis une muselière. Il avait réellement cru qu'il lui appartenait, ce n'était pas possible. Tu venais t'accroupir devant qui partageait toutes tes journées depuis que tu l'avais acheté, venant lui enlever avec hâte le vilain accessoire qu'il ne semblait pas vraiment apprécier. « Je sais que t'en as peur mais sérieusement, lui mettre une muselière quand il n'en a pas l'habitude c'est ça qui l'énervera plus. » Tu répondais, essayant d'être plus calme maintenant que tu le voyais en vie et en bonne santé. A lui mettre des choses dont il n'avait pas envie, c'était de cette manière que ton chien allait s'agacer et vouloir mordre ou griffer les gens. Tu glissais tes doigts sur le pelage court de ton animal, le prenant contre toi en le gratifiant de caresses, lui qui avait l'air si content maintenant de te retrouver. « Ça fait un moment que t'es réveillé ? J'pensais que t'étais parti. » Tu finissais par demander en allant vers le salon, t'éloignant de l'entrée.
 

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 16 Mar - 22:48


de l’inexistence
au minuscule.
Alors qu'il te pissait presque déjà sur les doigts, t'avais à peine eu le temps d'attraper ta veste avant de le sortir. Et après, on se demandait pourquoi tu n'aimais pas les chiens. Tu trouvas ses créatures complètement stupides et dénouées d'intérêt, et pourtant Philippe ne manquait jamais de te comparer à une telle race pour ton idolâtre envers Maléfique. Mais cela n'avait aucun rapport. Tu n'étais pas idiot, et tu partageais les idées de ta maîtresse. Tu te voyais en vérité, plutôt comme un enfant élevé par le vilain de l'histoire, conditionné pour haïr et obéir. Mais surtout et avant tout, tu étais un corbeau. un animal moqueur, trompant les autres oiseaux et veillant les morts dans les cimetières. Tu étais morbide, et voué à la solitude, et pourtant parfois tu te surprenais, à rêver d'une présence, une présence protectrice sur laquelle reposer ton épaule, même une seconde.

Tu rentrais finalement avec ce sale cabot, et tombait sur Philippe avec le teint pâle comme jamais, vraisemblablement paniqué. Bon, tu pouvais certainement t'attendre à ça, et tu te préparais à l'entendre t'engueuler. Gardant néanmoins ton calme, tu enlevas paisiblement tes lunettes pour les ronger dans la poche de ta veste, lui laissant la laisse du chien sans pour autant de désapper. Tu n'allais pas tarder de toute manière... « Mais t'aurais p'têtre pu laisser un mot non ? Histoire que j'n'ai pas une crise cardiaque ?! » Il hurlait, vraisemblablement en colère, et tu fronçais les sourcils en soupirant, haussant les épaules. T'avais moyennement envie de gueuler là tout de suite, surtout pour cette histoire de chien et de pisse. « Je viens de te dire qu'il a faillit me pisser dessus, j'ai pas vraiment eu le temps. Je l'ai attrapé et je l'ai vite sortit avant qu'il se lâche sur mes pompes ou sur même pire, sur mes mains. » Enfin bon, t'étais un peu de mauvaise foi, car en vérité même si t'avais eu le temps, tu doutais que tu aurais pris le temps de laisser un joli petit mot bien écrit, avec des cœurs et des bites dessinés. Il en avait peut-être l'habitude avant, avec les autres mecs qu'il avait pu connaître, ou même avec sa blondasse, mais toi c'était pas trop ton genre... T'apprendrai peut-être.

C'est là qu'il remarquait la muselière. Ça aussi, en effet, contribua à augmenter sa colère. Quoi ? Ce n'était pas grand chose, juste une petite protection pour éviter qu'il te pince... oui, après tout tu doutais qu'il te morde vu à quel point il était déjà maladroit pour marcher sur ses pattes potelées. Néanmoins, rien que le moindre petite jappement te faisait paniquer, alors tu ne voulais prendre aucun risque. Même pour jouer, il était capable de te faire peur. Dans tous les cas, même après que tu lui ai enfilé ça, le chiot n'avait pas bronché et avait suivi la laisse, et tu t'en étais sentis soulager. Heureusement que ce n'était pas un rottweiller pour lequel Philippe avait bronché, parce que là, ça aurait plus compliqué, même avec un chiot. « Je sais que t'en as peur mais sérieusement, lui mettre une muselière quand il n'en a pas l'habitude c'est ça qui l'énervera plus. » Tu le regardais bichonner son toutou dans tout les sens comme si la pauvre bête était battue, et tu roulas les yeux, croisant les bras. Franchement, t'aurais pu faire bien pire, t'avais même limite été sympa de lui sortir son chien. Tu mordillas ta lèvre en souriant un peu, l'écoutant poursuivre en allant récupérer tes affaires dans la chambre, tu n'allais pas tarder à y aller. « Ça fait un moment que t'es réveillé ? J'pensais que t'étais parti. » Tu hochas la tête, ramassant ton t-shirt sale et foutant tout dans ton sac. Tu cherchas ton paquet de clope des yeux, revenant dans le salon. « Oui je me suis réveillé tôt. J'ai pris une douche et je t'ai piqué un t-shirt, désolé. » Tu dis avec un petit sourire désolé, mordillant ta lèvre en lâchant un petit rire. « J'tai préparé ton petit dej du coup, tu m'pardonnes pour le t-shirt ? » Tu souris en coin, t'approchant de lui en attrapant ton sac, soupirant, t'étirant un peu. « J'y vais moi. Tu commenças, l'observant de haut en bas avant de soupirer, grattant le derrière de ta tête. Merci pour hier soir. » Tu lâchas finalement, parce que t'avais vraiment pas eu la tête d'aller te prendre un hôtel, et puis... Que bon, ça avait pas été si désagréable en fait. Tu fis demi tour pour partir.

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 16 Mar - 23:37


de l’inexistence
au minuscule.
   
Ils étaient là, enfin, et tu te sentais d'humeur à lui arraché la tête de son tronc à ce corbeau. Il était peut-être doué au lit et avec sa bouche, mais il 'avait pas dû comprendre que ça ne lui donnait pas subitement le droit de faire tout ce qu'il souhaite avec ce qui t'appartenait. Et surtout pas avec un être vivant dont tu étais au courant qu'il ne supportait pas la vue. Tu avais eu peur, trop peur, et certains pourraient te dire que tu en faisais peut-être un petit peu trop pour un simple chien, mais c'était différent pour toi. Il était le compagnon qui t'était le plus fidèle, même avant Samson. Il était celui qui t'accompagnait et que tu avais décidé d'acheter après ta rupture avec celle que tu croyais l'amour de ta vie, quand tu étais encore au plus bas, et que seul la jovialité de cet être t'apportait réconfort et petits sourires. Il était celui que tu voyais bizarrement comme un enfant – en tout cas, il comptait pour toi comme tel – puisque le rêve et le désir que tu avais d'en avoir qui seraient la chair de ta chair continuait à s'éloigner, te brisant chaque jour un peu plus le coeur. Mais il ne fallait pas que tu penses à cela maintenant Philippe – tu risquerais de finir par chialer devant celui qui était censé être un vieil ennemi. D'ailleurs il se tenait là, l'air presque paumé dans le paysage – l'air surtout je m'en foutiste, et t'aimerai tellement lui faire ravaler son haussement d'épaules débile. Il t'expliquait rapidement le pourquoi du comment, et tu soupirais, secouant ta tête. « Bacchus est propre, il sait se retenir. Considère-toi chanceux, s'il avait envie de te pisser dessus, c'était peut-être afin de pouvoir marquer son territoire. » Tu finissais par dire, souriant en coin à ta réponse tout en le regardant. Et ouais le petit Diablo, on s'était fait adopté par un chien, le comble !

Tu prenais contre toi ta bête, la gratifiant de caresses rassurantes maintenant qu'il était contre toi. T'essayais de lui expliquer que lui mettre une muselière pouvait être encore plus dangereux qu'il ne le pense – surtout lorsque ton chien était un vrai cadeau, et savait se comporter avec les humains, même inconnus. Enfin... Il sentait tout de même ceux qui n'étaient pas là pour ton bien. Ton invité roulait des yeux, et tu soupirais devant ses airs passifs. Putain, il t'énervait vraiment quand il se comportait comme ça. Il comprenait vraiment rien de ton attachement pour Bacchus. T'allais ensuite dans le salon, venant t'affaler sur le canapé en posant ton chien sur ton ventre, qui s'installait là. Tu relevais tes yeux sur le corbeau, détaillant un instant un peu mieux sa tenue, restant quelques secondes de plus sur son t-shirt. « Je vois ça. En fait tu profites de dormir ici pour dévaliser mes placards ? » Tu demandais en souriant légèrement, haussant un sourcil, alors que t'attrapais ton portable qui était posé sur la table basse. Ton sourire s'agrandissait alors qu'il répondait, et tu reniflais un petit rire. « Mh, faut voir. Ça dépend ce que t'as cuisiné. » Tu lui faisais un petit clin d'oeil alors que tu parcourais tes messages, voyant que tu en avait loupé de Samson. « Attend. » tu disais sans lever tes yeux alors que Diablo te disais qu'il allait partir, et tu lisais rapidement les sms manqués, qui te disaient qu'il ne pouvait plus venir à la séance de cinéma avec toi. Tu lui envoyais rapidement une réponse, comme quoi il craignait, puis tu mettais ton écran en veille et tu relevais tes yeux sur l'autre. « Un cinéma, ça te tente ? » Parce que c'était pas tout ça, mais t'avais acheté les deux places en avance, et que ça te saoulerait de ne pas les utiliser.
 

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyMar 17 Mar - 20:32


de l’inexistence
au minuscule.
 
Son clebs c'était sacré. Du genre limite l'amour de sa vie, pas question qu'on y touche ni même qu'on en dise quoi que ce soit. Il avait vraiment un genre de relation de papa poule avec cet animal, alors c'était même pas la peine de lutter. C'est vrai qu'en même temps, t'aurais pu sans un seul remord lui découper la tête au cabot, mais t'en avais rien fais. Tu devais pas trop être en forme aujourd'hui, ou alors t'avais peut-être pas la tête à jouer au monstre. T'étais même plutôt calme, ça ne durerait pas, ta peine reviendrait bien assez vite, lorsque tu serais confronté à la solitude. « Bacchus est propre, il sait se retenir. Considère-toi chanceux, s'il avait envie de te pisser dessus, c'était peut-être afin de pouvoir marquer son territoire. » Non mais n'importe quoi, qu'il aille marquer son territoire ailleurs ! Tu fis la moue, croisant les bras. « Tu as raison, j'en suis ravi. Tu dis avec un petit sourire moqueur.

Il finit par se calmer un peu, voyant finalement que le chiot n'avait rien, et qu'il pouvait te laisser filer. Il te demanda néanmoins depuis combien de temps tu étais levé, et tu retiras les baskets que tu avais piqué pour remettre tes chaussures montantes, et préparer ton sac tout en parlant. Qui avait dit que les hommes ne pouvaient pas faire deux choses à la fois ? Ah oui c'est vrai, tu n'étais pas un homme, du moins pas totalement. « Je vois ça. En fait tu profites de dormir ici pour dévaliser mes placards ? » Tu fis un petit sourire amusé, hochant la tête. C'était un peu ça. « Il me plaisait bien celui là, je te le rendrai plus tard. » Là au moins, c'était clair, t'étais bien décidé à le revoir. Tu t'allumas une clope, prenant soin d'ouvrir la fenêtre de l'entrée tout en lassant tes chaussures. Tu tiras longuement dessus, soupirant d'aise. « Mh, faut voir. Ça dépend ce que t'as cuisiné. » Il répondait, lui demandant s'il te pardonnait. Tu roulas les yeux avec un air taquin, attrapant une tartine et lui fourrant dans le bec. « Y'a deux trucs qui peuvent rendent dingue un mec, le sexe, et la cuisine. » Tu dis avec un air songeur. « Fais gaffe au cyanure quand même. » Tu ajoutas avant d'éclater de rire, roulant les yeux. Tu le salua avant de récupérer ton sac, et de te diriger vers la porte d'entrée. Tu vérifias ne rien avoir oublié, grimaçant un peu sous ton bassin encore un peu fragilisé d'hier soir, mais à ta plus grande surprise, il te retint. Tu tournas la tête vers lui. « Attend. Un cinéma, ça te tente ? » Tu posas des yeux ronds vers lui, fronçant les sourcils en reposant ton sac au sol, soufflant un peu la fumée de ta clope. « Si t'as encore envie de baiser, t'as juste à me le dire hein. » Néanmoins intrigué, tu haussas doucement les épaules, t'approchant de lui, et venant le rejoindre sur le canapé. Tu pris place juste sur ses genoux, te demandant s'il avait vraiment envie de baiser ou si sa demande était sérieuse. « Qu'est-ce que tu proposes ? » Tu posas deux mains sur son torse.


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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyMer 18 Mar - 23:00


de l’inexistence
au minuscule.
   
Tu riais devant sa réaction, levant tes yeux au ciel. Il devrait se sentir honoré, ça voulait dire que ton chien l'aimait bien et s'attachait à lui – et même si se faire pisser dessus n'était en rien une sensation agréable, n'était-ce pas une preuve toute mignonne d'un si petit être ? Toi en tout cas tu trouvais cela mignon, mais t'étais surement influencé par le fait que ton chien était toute ta vie pour toi et que le fait qu'il pisse sur ton supposé ennemi, c'était à mourir de rire. Tu te sentais un peu mieux maintenant, t'avais pris le temps de te calmer, de voir que tout allait bien. Ça t'énervait toujours de penser qu'il avait pu prendre ton chien et partir avec sans même que tu ne te réveilles, mais tant qu'il était toujours envie, tu pouvais tasser cette histoire dans un coin de ta mémoire pour le moment. Tu le regardais remettre ses chaussures à lui, et tu caressais ton chien tranquillement alors que tu détaillais comment ton t-shirt allait bien sur lui. Tu lui demandais d'ailleurs s'il finissait toujours par s'endormir chez toi afin de finir par te voler tes affaires parce qu'il devait trop adorer ta garde-robe, et il souriait amusé. Plus tard ? Il te le rendrait plus tard ? Ça c'était intéressant. Ça voulait dire que malgré à quel point il avait pu s'enfiler des boissons alcoolisées la veille, il gardait le même discours et il comptait bien remettre ça une nouvelle fois. Que finalement, ton ancienne proposition était toujours d'actualité, et que vos besoins de sensations physiques et de sexe vous permettait de mettre de côté vos anciennes natures – disons qu'elles étaient toujours là, visibles et connues, mais qu'elles ne vous arrêtaient pas si excitation dans le pantalon il y avait. « Plus tard. » Tu finissais par répéter, juste afin de confirmer la chose, ou de lui montrer que tu avais compris son allusion. Tu le regardais s'allumer une cigarette alors qu'il te disait que tu pouvais le pardonner pour avoir fouiller dans tes affaires, parce qu'apparemment monsieur avait pris le temps de te faire un petit déjeuner. Ça t'intriguait, et tu lui demandait ce qu'il avait fait de si bon qui puisse te faire oublier le fait qu'il prenait ses aises. Il levait ses yeux au ciel, et tu te retrouvais rapidement avec une tartine dans la bouche ; t'en mangeais un bout en roulant des yeux. « C'est vrai, mais là t'exagères. Cuisiner ? T'as juste coupé une baguette en deux et mis de la confiture dessus mec ! » Tu répondais en riant, secouant ta tête en regardant sa tartine – bonne, soit – avant d'hausser un sourcil. « Tu serais assez bête pour me tuer dans ma propre maison ? » Quoi que... Ouais, peut-être qu'il pouvait l'être. C'est pas comme s'il en avait à foutre que quelqu'un le voit ou qu'il y ai ses empreintes un peu de partout dans la maison maintenant. Tu finissais tranquillement ta tartine tout en lisant tes sms, alors que Diablo allait pour partir, mais tu le retins rapidement en lisant ce que te disait Samson, et sans vraiment réfléchir aux conséquences, tu lui demandais s'il voulait venir au cinéma. Tu l'observais alors qu'il semblait choqué, faisant tomber son sac. « Si t'as encore envie de baiser, t'as juste à me le dire hein. » Tu lâchais un petit rire en souriant en coin, alors qu'il s'approchait de toi et venait s'asseoir sur tes genoux, comme s'il avait l'habitude de faire cela tous les jours. Malheureusement non, c'était bizarre, mais là tout de suite ce n'était pas une envie de baiser qui te prenait – même si tu n'étais pas du genre à dire non à ses belles fesses. Tu pensais à ton argent qui risquait d'être jeté par les fenêtres parce que ton meilleur ami avait la bonne idée de ne pas venir, et tu voulais absolument aller dans une salle de cinéma même si c'était la dernière des choses que tu ferais de ta vie. Tu soupirais doucement alors qu'il avait ses mains sur ton torse, te demandant ce que tu proposais, et tu posais une main sur sa hanche. « Kick-ass ? Désolé mais ce n'était réellement pas un sous-entendu sexuel. » Tu répondais, avant de sourire doucement. « Alors, t'en dis quoi ? Prêt à t'enfermer dans une salle obscure ou t'as des choses mieux à faire aujourd'hui ? » Ce qui était très probable – mais peut-être qu'il était de congé comme toi.
 

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J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : cerbère, le chien des enfers, dont mes frères sont les autres têtes. #teamhercules Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : acid lemon (avatar) ange (profil+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : ash stymest, le démon aux yeux couleur des cieux.
MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptySam 21 Mar - 23:31


de l’inexistence
au minuscule.
 
Derrière tes grands airs assurés et tes lunettes de soleil, ton regard se voilait. La nuit avec lui t'avais dispensé de tes misères et de ta tristesse, mais tu craignais qu'elle ne revienne bien vite, aussitôt aurais-tu rejoins ta chambre vide. Tu te voyais déjà, te laisser tomber comme une masse sur le lit, pour t'y nicher sans un bruit, le regard sombre. Sans ta Maîtresse, tu n'étais rien, tu l'avais toujours déclamé tel un conquérant, mais il s'agissait en fait d'une de tes pires faiblesses. Oui, sans elle tu n'étais rien, et ces derniers temps, tu n'étais plus qu'une loque humaine. Pourquoi n'y avait-il que Philippe pour te calmer ? Pourquoi ne pouvais-tu pas simplement te mettre en veille, comme un robot automatisé ? Comme la créature dénuée de sentiments que tu te vantais d'être ? Tu n'es plus, tu n'es rien. Et lorsque tu annonces ton départ, ton cœur se serre sans que tu saches vraiment pourquoi. Tu veux vivre. « Plus tard. » l'autre répète, le grave de ses cordes vocales vibrant un peu, et t'arrachant le genre de frisson que seul l'artiste peut ressentir. Comme un peintre inspiré, le ton de sa voix te piquait au vif, et faisait naitre chez toi des désirs incontrôlables. « Oui, plus tard. » Tu répètes, comme pour avoir le dernier mot, ton regard s'ancrant dans le sien un instant, avant que tu ne sourisse en coin. Cette fois il n'y a plus d'hésitation, car tu sais que tu vas le revoir. Cette fois tu ne peux plus accuser le coup, c'est trop tard, et tu sais bien que tu re-craqueras dans plus ou moins longtemps. « C'est vrai, mais là t'exagères. Cuisiner ? T'as juste coupé une baguette en deux et mis de la confiture dessus mec ! » Il n'a pas tord et tu es au courant, mais tu prends tout de même cette mine vexée qu'il attend certainement. « Et alors, hier soir t'as juste mis une capote et ça n'en était pas moins bon ? » Comparer la cuisine et le sexe, n'était-ce pas digne du plus grand écrivain ? « AHAH ! Cette fois je t'ai cloué le bec. » Tu t'exclames dans un petit cri victorieux, avant de rire, devant son air perdant, mais pour le coup d'accord. Puis tu évoques cette histoire de poison, pour le faire douter. « Tu serais assez bête pour me tuer dans ma propre maison ? » Tu roules les yeux et frottes tes mains en cherchant tes affaires des yeux. « Et pour te le dire avant que tu manges en plus ? » Tu lui demandes d'un air un peu moqueur de celui qui n'a évidement rien fait, trop malin pour se trahir aussi facilement. Tu glisses tes doigts dans tes boucles pour les domestiquer, avant de t'allumer enfin la fameuse cigarette, prêt à partir. Mais c'est lui qui te retient.

Sa proposition t'étonne, et comme par reflex, tu t'en méfies d'abord. Puis tu penses peut-être interpréter le message, et tu te dis que ce mec est déjà de nouveau en manque : ce serait fort quand même non ? Et toi tu as mal au cul. Tu lâches dans un rire que s'il voulait recommencer, il pouvait le dire clairement : il n'avait pas besoin de te faire la cour à toi, vous n'étiez plus à ça prêt. Non ? Mais il est plutôt sérieux, et te le confirmes alors que tu prends place sur tes genoux, allant pour le déshabiller à nouveau. « Kick-ass ? Désolé mais ce n'était réellement pas un sous-entendu sexuel. » Alors tu t'arrêtes et tu éclate de rire, croisant tes bras fins sur ton torse en restant cependant bien installé sur lui. Son corps chaud a quelque chose... d'agréable. « Et "Kick-Ass" ce n'en est pas une non plus ? Tu fais fort Philippe. » Tu lui susurre pour le coup, l'écoutant parler cependant en restant tranquille. « Alors, t'en dis quoi ? Prêt à t'enfermer dans une salle obscure ou t'as des choses mieux à faire aujourd'hui ? » Alors tu le considères de tes yeux plissés, le fixant un moment yeux dans les yeux en doutant toujours de si ce n'est pas vraiment une blague ? Non, il a l'air tout à fait sérieux. Tu hésites un peu, secouant la tête en regardant autour de toi, avant de reposer les yeux sur lui et d'hausser les épaules. A quoi tu joues ? Tu en meurs littéralement d'envie. « Bien bien, allons voir ce film vulgaire dans une salle étouffante tout en mangeant du pop corn dix fois trop cher. » Tu lâches, avant de sourire malicieusement en coin. « Tu as de la chance que je trouve Aaron Taylor-Johnson très attirant. » Et tu ris.

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptySam 28 Mar - 19:28


de l’inexistence
au minuscule.
   
Tu posais tes yeux une énième fois sur lui, et tu lui rendais son petit sourire en coin quand il réaffirmait ses propos – et tu aurais presque fait de même de nouveau, mais vous connaissant, vous n'auriez jamais fini ni céder pour avoir le dernier mot et le dernier plus tard. Au moins, maintenant, il acceptait quelque peu l'idée de te revoir dans un futur plus ou moins proche, et c'était une sacrée évolution. Il te parlait ensuite de cuisine, et tu ne pouvais retenir ton rire devant la pauvre tartine à la confiture qu'il t'avais donné. Ce n'était pas du tout ce que tu appelais cuisiner, et t'étais certain qu'il n'avait même pas pris le temps de faire lui-même son pain – mais toi non plus tu ne le faisais pas en même temps. Il faisait un peu le vexé, et tu le regardais non impressionné, parce que t'aurais bien préféré des bons pancakes. Tu clignais des yeux quand il sortait sa réplique sur le sexe, parce que tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'il te sorte quelque chose du genre. Tes lèvres s'étiraient en un petit sourire alors qu'il était tout heureux l'idiot, et tu lèves tes yeux au ciel. « La tartine est bonne. Ma baise est exceptionnelle. » Tu répondais tout de même puisque tu n'étais pas du tout d'accord avec le minuscule adjectif bon puis tu haussais tes épaules quand vous parliez de poison dans ta nourriture. « Ce serait plutôt futé. » Tu disais, avant de finir la tartine.

Contrairement aux apparences, il t'arrivait d'aimer autre chose qui ne comprenait pas forcément l'idée de baiser dans un coin ni celle de boire jusqu'à l'ivresse. Et qui n'était pas ton travail non plus. Il t'arrivait de seulement te sentir bien en allant voir un nouveau film qui sortait, ou en jouant à nouveau jeu sur console – et puis l'équitation, mais ça c'était totalement hors catégorie. Il n'avait pas l'air de vraiment croire à ta proposition, et il riait au nom du film, tout en s'installant tranquillement sur toi. Tu haussais tes épaules en riant un peu, soupirant en le regardant. « Je pourrais kicker ton ass plus tard si t'es tant excité... » Tu murmurais dans un petit sourire, mais t'évitais de trop accompagner tes paroles de mouvements appuyés, car tu n'avais pour le coup pas l'immese envie de devoir le vider avant d'y aller. Tu demandais bien ensuite s'il était prêt à venir ou s'il avait mieux à faire, et tu lâchais un petit rire à sa réponse positive. « La prochaine fois on se fera notre propre pop-corn, mais là on a pas le temps. » Quand allais-tu arrêter de faire des plans quand tu parlais avec lui ? Tu trouvais toujours une « prochaine fois » à faire, t'avais toujours ces deux mots qui sortaient si facilement de ta bouche alors que tu étais en compagnie de ton dit ennemi. Pourquoi ça ? T'en savais rien, mais peut-être allait-il falloir que tu apprenne un peu mieux à tenir ta langue, si déliée même sans alcool dans ton système. Il allait te prendre pourquoi surtout ? Tu t'en foutais peut-être de ce qu'il pensait de toi, mais l'autre jour déjà, tu l'avais pratiquement fait fuir de cette même manière. Tu essayais ensuite de ne pas trop loucher sur son sourire malicieux, et tu haussais un sourcil quand il riait, penchant légèrement ta tête sur le côté. « Aaron Taylor-Johnson hm ? Tu es connaisseur ? » T'étais pas vraiment sûr qu'il ai vu kick-ass mais peut-être avait-il vu d'autres films de l'acteur – ou entendu parler de lui et de son incroyable physique. Ouais, toi aussi t'étais un peu attiré par lui, qui ne le serait pas ?
 

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 27 Avr - 17:32


de l’inexistence
au minuscule.
 
Chaque jour, chaque nuit, tu fulminerais à l'idée que ça puisse être lui. Pourtant, il fallait bien te rendre à l'évidence, c'était Philippe, et aujourd'hui tu prenais plus de plaisir en sa compagnie qu'avec celle de ta maîtresse. Pourquoi ? Aucune idée. Il savait te faire rire, et t'emmerder au maximum, et tu aimais ça. Alors quand tu lui disais au revoir, en vérité, tu n'avais qu'une seule envie: qu'il te retienne. Tu ne savais pas vraiment comment, ni pourquoi, ce qu'il pourrait te dire, mais pourtant, ce fut exactement ce qu'il se passa. Comme une parodie grotesque à laquelle on ne s'attend pas, il te propose d'aller au cinéma, et sur le coup t'as même du mal à comprendre. Tu pivotes sur tes pieds et le fixe un moment, mais intrigué malgré toi, tu viens te poser sur ses genoux. Tu aimes bien son contact, même s'il te dégoûte, peut-être pas tant que ça en fait. « Ta baise est… Tu commences, de mauvaise foi. Convenable. » Tu termines, tes pommettes se gonflant un peu sous ton mensonge un peu exagéré, toi qui a pris ton pied toute la nuit. Mais bon, il ne manquerait plus que ce crétin prenne la grosse tête, s'il ne l'a pas dors et déjà. Il finit cependant sa tartine, et c'est le principal, il mange ce que tu as fais.

Tes doigts glissant lentement sur son torse, presque sans plus de perversité. Comme un geste pour te détendre en attendant sa proposition, et tu es le premier surpris par ce besoin de contact. Tu restes doux, tes grands yeux noirs levés vers lui, l'interrogeant du regard. « Je ne suis pas excité, je pensais que toi tu l'étais. Tu avoues avec un léger sourire, secouant la tête. A vrai dire, tu poursuis plus sérieusement, ça fais étrange d'avoir une proposition autre que sexuelle avec toi, c'est tout. » Tu ne dis pas que c'est désagréable, au contraire, tu sous entend que cela te surprend dans le bon sens. Et tu appuis ton regard dans le sien, sans oser vraiment te l'avouer toi même. Il l’interpréterait comme il le voudrait, même si pour lui aussi ce devait être un peu étrange. Votre relation évolue, même si vous n'en avez pas pleinement conscience. « La prochaine fois ? » Cette fois c'est toi qui répète, avant d'hocher doucement la tête. Après tout, pourquoi pas. Si ça pouvait te faire avancer dans ton état de larve, si ça pouvait calmer tes peines, et même… Te faire plaisir ? « Hmpf. Disons que je sais reconnaître les belles choses. » Tu cracherais pas sur ce grand bouclé, taillé comme un dieu et plutôt agréable à regarder. Néanmoins, tu ris un peu, oui, tu baves parfois, comme tout le monde. Tu es humain maintenant, non ?

Tu attrapes alors ton sac à dos, remettant correctement tes lunettes sur ton nez en te redressant pour le laisser se préparer à son tour. Tu le regardes bisouter son chien pour lui dire au revoir en roulant exagérément les yeux, avant de l'accompagner jusqu'à la porte, puis jusqu'à sa voiture. Il y fait toujours très chaud, et tu reconnaît des traces de mains sur les vitres que vous avez laissé dans vos ébats de la nuit passée. Tout ça fait très Titanic, tu songes, gonflant les joues pour t'empêcher de rire. Tu remontes dans la caisse, et tu te dis qu'à force tu vas finir par tout connaître de chez lui, alors qu'il n'a jamais mis les pieds chez toi. Ce qui en un sens, est plutôt logique. Tu ne peux pas prendre le risque de l’amener jusqu'à chez ta maîtresse, ce serait idiot. « Je suppose que l'un de tes potes a dû te planter au dernier moment pour que tu te résolve à inviter ton plan cul au cinéma, non ? » Tu tentes, lui adressant un regard en coin, pensant plus ou moins visé juste, alors qu'il conduit. « Je ne le prend pas mal, après tout, ça me fait un ciné gratuit. C'est juste surprenant de ta part, je trouve. » Tu dis pour une fois sans l'ombre de méchanceté dans la voix, alors qu'il se gare devant le grand bâtiment, et que tu descends, époussetant tes vêtements pour chasser les poils de chien. Vous entrez dans le cinéma et tu le laisses s'adresser au guichet, tandis que tu t'occupes du pop corn. Tu restes un moment bloqué sur les tailles, sans vraiment savoir quoi prendre, puis tu hausses les épaules en prenant conscience que tu te prend la tête comme une pucelle pour son premier rendez vous, et tu prend deux moyens, avant de les ramener au blond. Ainsi, vous vous dirigez vers la salle où vous vous installez à l'une des meilleures places, l'un à coté de l'autre. Lui jetant un nouveau regard en coin, tu inspires, et picore quelques grains de pop corn. « Bon eh bien… Bon film. » tu dis, piochant un pop corn dans son seau pour le faire chier, en lâchant un petit rire.

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 27 Avr - 21:31


de l’inexistence
au minuscule.
   
Tu haussais un sourcil à ses mots, et c'est qu'il se foutait clairement de ta gueule le corbac, ce n'était pas possible autrement. Convenable ? C'était bel et bien l'adjectif qu'il venait d'oser te sortir ? Convenable. Ta baise était convenable. Heureusement pour toi que tu apprenais chaque jour un peu plus à ne pas donner plus d'importance à Diablo qu'il devait en avoir, et que ses mots – faux, bien trop faux – ne t'atteignaient pas comme ça aurait pu atteindre l'ego d'un homme fou amoureux. Si ça lui plaisait de mentir ouvertement, soit, tu ne pouvais pas y faire grand-chose : mais toi au moins, tu savais démêler le vrai du faux. « Si ça t'aide à dormir la nuit... » Tu commentais, juste pour continuer de lui montrer que tu ne croyais pas une seule parole qui sortait de sa bouche. Puis de toute manière, c'était Diablo : tu te doutais bien que ce qu'il disait ne valait pas toujours le coup d'être entendu.

Tu te plaisais à sentir le mouvement de ses doigts lentement sur ton torse, et ça pouvait facilement devenir effrayant la manière dont il semblait se mettre à l'aise sur tes genoux, comme si c'était l'une de ces routines qui avait pris place entre vous chaque soirs, alors que tu ne le connaissais vraiment que depuis trop peu de temps. Vous connaissiez le plaisir charnel et le fait d'être complètement sans-gêne avec le corps de l'autre, mais cela semblait différent alors que tu lui proposait au même moment une sortie au cinéma du coin. Tu secouais en retour la tête quand il te parlait du fait qu'il pensait que c'était toi, le mec excité, et tu venais même palper au travers de ton jean comme tu le pouvais ton membre, avant de reposer ta main. « Non, c'tout mou par là. » Si jamais il avait besoin d'une confirmation en direct live... Tu te retrouvais tout de même à acquiescer quand il t'avouait l'étrangeté de la situation qui était en train de se dérouler, et l'un de tes doigts glissait sur son épaule, alors que tu haussais les tiennes. « Tout ne peut pas être que sexuel, il me faut du temps pour récupérer. » Tu répondais, et ça faisait beaucoup « je t'invite seulement pour que tu penses à autre chose durant quelques heures et que ton esprit soit détourné vers une autre activité que le sexe parce qu'il m'est impossible de suivre ton appétit charnel sans avoir un minimum de repos », et c'est sûr que pour le coup, y avait romance zéro. Mais ce n'était pas important cela non ? Après tout vous vous côtoyez seulement pour vous envoyer en l'air. Tu souriais tout de même légèrement quand il hochait la tête en parlant d'une prochaine fois, et c'était vrai que ça semblait bien trop bizarre, que ça dénotait beaucoup si l'on se fiait aux seules fois où vous vous étiez parlés. Tu lâchais un rire quand il continuait de te parler d'Aaron, et tu laissais échapper un faux soupir de tristesse et frustration mêlées. « C'est vrai, mais il est trop hétéro aimant les couguars pour nous. » T'aurais bien dit qu'il était également trop famille à avoir eux des gosses si tôt, contrairement à Diablo et toi, mais tu ne te sentais pas de dire ça, puisque toi tu en rêvais, d'une famille comme ça.

Puis c'était l'heure de partir puisque Diablo avait accepté l'invitation, et tu te préparais avant de prendre tes affaires, caressant et déposant des baisers sur le pelage de ton chien pendant une bonne minute avant d'accepter d'enfin le lâcher. T'entrais ensuite dans ta voiture, le corbeau sur tes talons, et t'ouvrais la fenêtre afin d'aérer un peu après ce qu'il s'était passé la veille, puis tu mettais le contact et tu roulais. Tu lançais un petit regard quand Diablo prenait la parole, et tu finissais par hausser tes épaules, puisqu'il ne servait pas vraiment de mentir dans ce genre de circonstances. « Ouais, Samson m'a lâché, et comme on avait déjà payé les places... » Tu expliquais, ne prenant pas à part le fait qu'il s'était auto-proclamé ton plan cul, alors que finalement, vous n'aviez baisé que deux fois – et peut-être bientôt plus. Mais tu te disais que c'était quand même assez gros, cette désignation qui paraissait pourtant futile et sans grand intérêt. Sauf qu'être ton plan cul, ou que toi tu sois le sien, franchissait tout de même cette barrière de relation, qu'il serait surement difficile d'ignorer par la suite. Là vous étiez juste deux vieilles connaissances qui se sont laissés aller lors de grands moments de désespoir et d'envies physiques, mais devenir un plan cul... C'était bien loin de devenir comme un meilleur ami, évidement, mais il y avait pour ta part ce sentiment un peu plus présent d'une relation – même si elle était définie que sexuellement. « Hm, puis ça te changera, t'as pas la tête d'un mec qui va souvent au cinéma. » Tu continuais de répondre, souriant en coin. Tu ne mentais même pas, mais c'était peut-être parce que tu l'imaginais attaché dans un coin, sans pouvoir nullement sortir sous les ordres de Maléfique, sauf à des horaires ou pour accomplir des tâches très précises. Comme si les seuls moments où il pouvait quelques peu être libre de ses pas étaient quand il travaillait, ou allait faire les courses, ou allait pisser... Et encore. T'avais du mal à l'imaginer prendre du bon temps tranquillement au cinéma, c'était vrai. Tu finissais par te garer avant d'entrer dans le cinéma, allant t'occuper de montrer les places pré-payées, puis tu retrouvais ensuite Diablo qui était aller prendre du pop-corn, et tu prenais le pot qu'il te tendait. Une fois à l'intérieur de la salle, vous vous installez, pas trop près et bien au milieu, et tu reniflais un petit rire à ses paroles, alors que les pubs commençaient à passer sur l'écran. « Bon film. Y paraît qu'il y a ton sosie là-dedans en plus. » Tu lui faisais savoir, avant de faire un petit moue en attrapant un pop-corn dans son pot et de lui jeter dessus. « Commence pas à picorer tous les miens toi, j't'ai a l'oeil le corbac. » Tu le regardais les yeux plissés et sérieux, mais sans réelle menace – même si ouais, ce serait cool qu'il évite de tout te bouffer.
 

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MessageSujet: Re: (philow) de l’inexistence au minuscule. (philow) de l’inexistence au minuscule. EmptyLun 27 Avr - 22:28


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Tu roulais les yeux en le voyant se tâter l'intimité pour te prouver qu'il bandait pas, lâchant un petit rire moqueur. « Je t'aurais cru sans que tu te touches la bite, crétin. » Tu lui rabattais d'un ton sévère, comme un prof qui engueule un de ses élèves, avant de rire, te redressant pour te préparer à sortir, virant à nouveau le chien qui voulait te faire la fête. Ça y était, t'avais trouvé encore plus bête qu'un poisson rouge : les bouledogues, soit les chiens ridés que tout le monde trouve mignons alors que leurs têtes te faisait sérieusement penser à celle d'un centenaire à deux jours de la mort. Non mais sérieusement, c'était tellement laid que ça en devenait mignon, en fait. Tu lui adressas un regard un instant, le regardant papouiller son clebs comme si c'était la huitième merveille du monde, avant de lâcher un petit soupir : toi tu papouillais bien ta maîtresse depuis toujours, ça ne l'avait pas empêché de t'envoyer pêtre comme une vieille chaussette, à ton plus grand malheur. « Sa femme ressemble à un hamster. Non mais sérieusement quoi, il est mignon mais n'a sérieusement aucun goût. » Toi, suivant la presse people ? Non, il arrivait simplement que certaines clientes oublient leur magasine à l'entrée des cabines, et que pour échapper aux yeux assassins de Khadija, tu plonges les tiens dans cette horreur pour gamines en chaleur.

Après tout, oui, c'était tout à fait normal. Le corbeau et le prince de la belle au bois dormant vont au cinéma… Ça ressemblait au début d'une blague de pince-mi et pince-moi. Philippe tombe à l'eau, qui reste-t-il sur le bateau ? Personne, car Diablo sait voler. Ahahah. « Saaam-sooon… Tu répétais lentement, réfléchissant. Comme la bourrique qui te servais de cheval ? » Tu demandais, levant un sourcil en tournant la tête vers lui d'un air interrogatif. Même en piaf, t'avais bonne mémoire, et cela se révélait parfois plus comme un fléau que comme un don, lorsqu'il s'agissait de se rappeler de votre cuisante défaite, à toi et ta maîtresse. Tu reposais ton crâne contre la vitre, prêt à te replonger dans ton silence habituel mais il enchaînait la conversation, et tu roulais à nouveau les yeux, de ton mouvement perpétuel. « J'aime énormément le cinéma, mais j'ai moins de temps libre qu'un certain infirmier, voilà tout. » Tu répliques du tac au tac à sa petite pique, l'air de rien. Tu n'aimes pas ce qu'il sous-entend, même si tu sais qu'il n'a pas tord. En vérité, du temps libre, tu en as énormément, mais tu ne t'en accordes simplement pas. Tu ne saurais comment faire, ni que faire. Tu ne sais t'amuser qu'en partageant le plaisir de ta souveraine, mais seul tu es parfois le plus paumé des bouclés de la ville. Cela te gêne, évidement. C'est comme si tu n'avais pas d'âme. Peut-être que l'enfer a trop pris soin de la ronger avant que tu n'ai le temps de l'utiliser ?

La voiture se gare devant l'épais cinéma, et tu ne te fais pas prier pour descendre. Lorsque vous rejoigniez la salle, plus ou moins plaine, tu ne résistes pas à l'envie de lui piquer quelques pop-corn, même si tu as les mêmes, juste pour le faire chier un maximum. « Comment ça mon sosie ? » Tu demandes sans comprendre, clignant tes fins yeux noirs en réceptionnant dans ta bouche le grain qu'il te lance dessus. « Le corbac ? C'est nouveau ça. T'es quoi toi, le connarc ? » Tu souris en coin. « Le gros connarc de merde. » Tu gonfles les joues pour s'empêcher de rire, picorant ses propres pop corn cette fois, même s'il ne comptait pas en rester là.

Le film est lancé, et le son amplifié de la salle s'élance dans tes oreilles, lâchant un petit grognement d'abord, puis tu finis par s'y habituer. Le silence se fait, et l'intrigue se place, tu te surprends même à te laisser porter par l'histoire, les yeux rivés sur l'écran. Du moins, jusqu'à ce que le blond à coté de toi se mette à hurler en plein cinéma : « Là, c'est lui ton sosie ! » Tu sursautes et écarquilles les yeux, tandis qu'il semble lui même réaliser avec quelle force il a hurlé la chose. Toute la salle semble avoir sursauté, et se met à réclamer le silence. Tu reposes ton attention sur l'écran en gonflant un peu plus les joues, tâchant de t'empêcher d'éclater de rire devant l'air un peu penaud et inhabituel de Philippe. Tu roules yeux et tu attrapes une boule de pop corn que tu envoies sur ses joues légèrement rouges, gloussant en essayant de te retenir, une main sur la bouche. Mais les fous rires sont des vicieux qui ne s'arrêtent pas là, et bientôt pris tous les deux d'un rire incontrôlable, vous vous envoyez à tour de rôle les résidus de maïs soufflé, tandis que tu essayes de rattraper dans ta bouche ceux qu'il t'envoie. Puis, finissant par craquer, et plus du tout concentré sur le film, riant depuis dix bonnes minutes alors que les gens autour de vous vous menacent – sans que vous en ayez la moindre chose à foutre – d'aller chercher un responsable, tu attrapes ton seau et le vide entièrement sur le blond. Cette fois tu exploses de rire, riant comme jamais tu ne t'es entendu rire, tes poumons envoyant se faire foutre tes conventions débiles. Et le pire, c'est que vous riez ensemble, incontrôlables, et qu'à vous voir ainsi vous ressemblez à deux meilleurs amis incapables de se tenir, ou même deux amants proches. Tu tâches de te calmer en pressant ta main sur ta bouche, mais ça n'a que l'effet contraire alors que des larmes de rire naissent au coin de tes yeux. La voix perçante d'un vigile retentit bientôt, vous priant de quitter les lieux, vous qui dérangez la projection. « B-Bien, b-bien ! » Tu tentes de dire, entre deux éclats de rire alors que tu te lèves, une main sur les côtes, précédé de Philippe. On vous sort fermement mais cela ne semble pas vous empêcher de rire, et vous vous retrouvez à la porte du cinéma. Sans même y penser, ton front se pose sur l'épaule de l'ancien prince, tentant de calmer ton délire, mais ce n'est pas facile lorsque ton interlocuteur est dans le même cas que toi. Et tu n'as souvenir non plus, de l'avoir également entendu rire comme ça.
 

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(philow) de l’inexistence au minuscule.

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