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 (tiablo) à nos rages tenaces.

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Ottis

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Ottis "Cerbère" Infernos
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : cerbère, le chien des enfers, dont mes frères sont les autres têtes. #teamhercules Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : acid lemon (avatar) ange (profil+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : ash stymest, le démon aux yeux couleur des cieux.
MessageSujet: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptyJeu 30 Oct - 17:23



TE BRISER JUSQU'A LA MORT.
à nos rages tenaces

T'en étais déjà à ton huitième café et à ta troisième cliente, de la journée. Appuyé sur le mur de la cabine, résistant à l'envie de t'allumer une énième cigarette, tu attendais avec plus ou mois de patience qu'elle ait terminé son essayage. Cela faisait partit de ton boulot, et bien que beaucoup s'en lasserait, ce n'était absolument pas le cas chez toi. T'avais appris à connaître les femmes. Tu savais le temps moyen qu'elles mettaient toutes pour essayer une robe, grimacer, en essayer une autre, se contempler devant la glace, hésiter, puis enfin ouvrir le rideau. Ce temps était variable d'une femme à l'autre, mais aussi surtout selon les morphologies. T'avais remarqué que les plus rondes mettaient toujours plus de temps à tirer le rideau, sans doute plus hésitantes. Ça te faisais doucement rire, parce que toi, leurs corps, tu n'y prêtais pas vraiment attention. T'avais beau être un homme, tu pouvais donner des conseils sur tes dessous sans même être tenté de toucher la moindre poitrine. Tu ne ressentais aucune perversion envers les femmes, pour les hommes cependant, et s'en était insupportable, c'était différent. Pourquoi ? Tu t'en rendais lentement compte, même si tu te refusais à l'avouer. Les clientes elles, semblaient bien l'avoir remarqué pour toi, et c'était sans doute pour cela qu'elles n'avaient pas peur de s'afficher en dessous devant tes yeux de mâles. Un styliste, ça voulait tout dire ? Est-ce que tu faisais si efféminé que ça ? T'étais ni musclé, ni très masculin, certes. Il ne semblait y avoir que toi qui doutais, alors ?  « Vous voyez, la dentelle a un soucis ici. » dit-elle, après avoir enfin tiré le rideau, désignant l'un des cotés de la robe qu'elle avait acheté quelques mois plus tôt. Cette robe, tu la connaissais bien, puis que c'était toi qui la lui avait conseillé et avant tout customisé. T'avais passé des heures dessus à rajouter cette foutue dentelle, arranger la taille. T'y avais pris goût, à ta machine à coudre, malgré tes doigts encore maladroits après toutes années de plumes. Jetant un œil à l'endroit qu'elle t'indiquait, tu t'agenouillas devant elle, glissant tes doigts sur le tissu. Sa souplesse te caressa doucement le bout des doigts, et tu compris pourquoi elle lui plaisait tant. Tu n'étais peut-être pas le pire styliste au monde, finalement. « Hm oui je vois. Je peux vous arranger cela, est-ce qu'elle vous plait malgré ce petit soucis ? » Tu te redressas sur tes pieds, alors qu'elle t'adressait un grand sourire, vraisemblablement ravie. Elle était loin d'être la cliente la plus emmerdante, et pour une fois que tu ne frôlais pas la crise de nerfs, tu n'avais pas à te plaindre. Parce qu'avec toutes les dames qui défilaient chaque jour dans la boutique, t'avais pu en voir des spécimens. Il fallait de tout pour faire un monde, mais pour un impatient quelque toi, certaines clientes étaient parfois de vraies tortures vivantes.  « Elle est parfaite je vous remercie. » acquiesça-t-elle, retournant à sa cabine en moins de temps qu'il ne te fallait pour lui redonner le prix de la retouche. Tu lui adressas un nouveau sourire, qui s'évanouit aussitôt qu'elle eu tiré le rideau. Glissant tes doigts dans tes boucles, tu poussas un long soupir, debout depuis trois heures déjà, sur tes jambes fines et instables, auxquelles t'avais toujours du mal à t’habituer, malgré cette longue année que t'avais passé à cohabiter avec ton nouveau corps. Tu jetas un coup d’œil à la caisse de la boutique, croisant le regard meurtrier de Khadija, la vendeuse en chef, et la petite protégée de ta maîtresse. Décidément, Aphria avait vraiment un goût pour les petites chieuses. Tu roulas les yeux, tapotant ton paquet de cigarette au fond de ta poche en tapant du pied. Tu attendis que la cliente finisse par ressortir, ayant enfilé un jean qui faisait affreusement ressortir ses rondeurs, bien que tu ne lui dis évidement rien. Tu lui indiqua la caisse, griffonnant la commande sur un morceau de papier que tu lui proposa de donner à ta "merveilleuse" collègue. A peine eut-elle enfin disparu que ton regard se posait comme par reflex sur la pendule : t'avais enfin terminé ta journée.

Si tôt rentré que tu te faisais couler ton neuvième café ; quitte à se détruire la santé, autant ne pas le faire à moitié. Tiquant en entendant un bruit de page tournée brusquement, tu fronças les sourcils, rejoignant le bureau d'Aphria dans l'espoir de la trouver. Mais rien, son bureau était vide, et le constat de son absence t'arrachas un long soupir. Être loin d'elle te faisait constamment souffrir, comme si on t'arrachais une partie de toi même. Tu baissas les yeux, déçu, mais un nouveau bruit t'arrachas un grognement. Tu tendis l'oreille, écoutant attentivement pour te retrouver dans le salon. Tu posas alors les yeux sur sa crinière blonde, et un grognement agacé t'échappas, claquant la langue : Talie était là. « T'es là toi. Tu lâchas, d'un ton tranchant, plissant les yeux, brisant le silence au risque de la faire sursauter. Mais qu'est-ce que tu en avais à foutre, de la surprendre ou non ? Au contraire, ça rendait le jeu plus amusant. Ben oui hein, ce serait trop beau que tu te sois cassée pour de bon. » Tu roulas les yeux, pénétrant alors dans le salon, venant t'asseoir juste à coté d'elle, glissant tes yeux par dessus son épaule, puis reculant un peu. Tu ne voulais pas prendre le risque de respirer à nouveau son parfum, car son odeur de femme t’insupportait. affreusement, comme de l'acide qu'on te jetait au visage.  « Et depuis quand tu sais lire, toi ? » C'était toi, jamais Talie. C'était elle. Tu n'employais que rarement son prénom, comme une bête qu'on siffle. C'était 'toi', et rien d'autre, elle ne méritait pas plus, tout simplement.


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MessageSujet: Re: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptyVen 31 Oct - 13:29



À NOS RAGES TENACES.


Tu as enfilé un gros pull car le froid semble te transpercer comme une lame qui s’enfoncerait dans ton corps. Depuis que tu es revenue au loft, tu as froid. Constamment. Comme gelée de l’intérieur. Et les journées sont longues, et les nuits sont interminables. Les coups, les insultes. Et le reste. Tout ça n’est plus qu’une rengaine insoutenable. Tu es fatiguée, épuisée. Harassé. Ton être tout entier n’est plus que douleur. La nuit, lorsque le sommeil te gagne enfin, tu penses au lendemain, à ce qu’elle te fera vivre encore une fois. Et quand le soleil se lève, te pries pour que le jour s’éteigne à nouveau, tu pris pour survivre encore un peu à ce calvaire. Tu aimerais que tout s’arrête, que tout cela cesse. Tu es physiquement et moralement à bout. Tu essayes de rester forte, de rester digne, mais tu as l’air d’une pauvre miséreuse traînant tout le malheur du monde sur ses frêles épaules. Même respirer est devenu douloureux, comme si une main de fer écrasait ta poitrine et t’empêchait de reprendre ton souffle. Parfois, tu as juste envie de te cacher sous ton lit, de te recroqueviller jusqu’à disparaître. Devenir invisible aux yeux du monde. Parfois, tu voudrais mourir. Peut-être alors qu’on te ficherait enfin la paix, que tu serais tranquille. Et même si tu n’as pas ta place au Paradis, l’Enfer lui-même ne pourrait pas être pire que vivre ici. Et pourtant tu continues de l’aimer, elle. Ta tortionnaire, ta Maîtresse. Aphria. Tu continues de l’aimer comme au premier jour, espérant secrètement qu’elle veuille bien t’aimer en retour. Tu n’as pourtant que peu d’espoirs, jamais elle ne t’accordera de tels sentiments. Elle ne t’aime pas. Elle te désire tout au plus. Elle veut seulement t’user jusqu’au bout, te tuer jusqu’à la fin. Il n’y a aucun sentiment là-dedans sinon de la possessivité. Rien de plus. Tu n’es rien de plus que sa marionnette, sa poupée cassée. Elle fait ce qu’elle veut de toi et ça la satisfait. Et il n’y aura de fin à ce cercle vicieux que lorsqu’elle sera lassée de toi. De ton corps. Qu’arrivera-t-il ce jour-là ? Est-ce qu’elle t’abandonnera à la rue, comme elle t’a trouvée il y a de cela quelques mois déjà ? Tu supposes que c’est ce qui t’attend, oui. Elle te demandera de prendre tes affaires, le peu d’affaires que tu possèdes et de partir de là. Sans demander ton reste. Tu devras passer la porte d’entrée, ne pas regarder en arrière et te débrouiller pour ne pas crever là dehors sans elle pour t’abriter. Avant, tu te serais réfugiée auprès d’Attina ou même d’Abigaëlle mais l’une comme l’autre ne voudront certainement plus entendre parler de toi – et tu les comprends. Alors tu te retrouveras seule, sans personne. Et cette idée te terrifie parce que tu ne sais rien faire de te dix doigts sinon obéir aux ordres que l’on te donnera. Réfléchir, prendre des décisions par toi-même, tout ça, tu ne sais plus comment faire. Et que feras-tu sans elle ? Comment vivras-tu sans la voir, sans la toucher, sans lui parler ? Tu dépériras à petit feu. Tu finiras par te laisser mourir, lentement. Doucement. Tu attendras la fin, en espérant la délivrance.

Frissonnant, tu ramènes tes jambes contre ton buste. Le calme environnant fait ressortir le bourdonnement incessant de tes oreilles. Même si tu apprécies le silence, tu le détestes en même temps. Parce qu’il fait ressurgir en toi ce sentiment de solitude que tu hais tant. Car même s’ils te font vivre un cauchemar, même s’ils ne font que te cracher aux visages les pires insultes qui soient, au moins tu n’es pas seule avec toi-même. Tu n’as pas toutes ces pensées morbides qui t’assaillent, te trucident les entrailles. Tu ne réfléchis pas. Tu es juste vide. Un coquille vide, sans âme. Mais là, seule, enfouie dans le moelleux du canapé trop grand pour toi, le silence t’étouffe. Il te prend à la gorge, il enserre ta nuque. Il est là, puissant. Pesant. Tu essayes pourtant de te concentrer sur les lignes d’encre qui dansent devant tes yeux mais rien n’y fait. Les mots se balancent sur ta rétine mais rien ne s’imprime. Ta tête tourne. Tu voudrais dormir. Un nouveau sommeil de cent ans, pour te remettre. Pour oublier. Tout oublier. Plonger dans cet abysse noir et sans fond, te noyer dans les méandres des souvenirs trop douloureux. Tu as repensé à Philippe, il y a quelque temps. Son visage a flashé devant tes yeux et c’est comme si tu avais reçu un coup de poing en plein estomac. Ça faisait mal comme c’était agréable. C’est bon dans la douleur ; c’était douloureux dans la douceur. Il te manque. Parfois. Tu ne penses plus trop à lui même si tu espères qu’il est heureux où qu’il soit. Même si tu espères qu’il a réussi à t’oublier, à refaire sa vie malgré la douleur que tu lui as infligée. C’est difficile de vivre avec tous ces souvenirs qui te hantent, avec toutes ces images de votre vie d’avant. Est-ce que vous auriez pu être heureux ici, à Fantasia Hill ? Est-ce qu’il est hors de danger, maintenant que tu l’as écarté de ta vie ? Un soupir traverse le rempart de tes lèvres sèches, tu tournes une autre page de ton livre sans vraiment savoir de quoi parlait l’ancienne. Tu aimerais avoir fait les choses différemment. Tu aimerais avoir résisté à cette attraction pour ta Maîtresse, tu aimerais avoir fait des projets avec ton Prince. Ta vie, peut-être, serait différente. Mais il est trop tard maintenant. Tu ne changeras pas ton passé, il n’y a que ton avenir qui peut encore être modifié. Cependant, quand tu regardes l’état actuel de ton présent, tu te dis que rien de bon n’est à prévoir pour ton futur. Tu n’y vois que l’obscurité, la douleur, la peur. Le vide. Tu ne sais pas encore combien de temps tu vas tenir ainsi mais tu supposes que tant que tu ne flancheras pas vraiment, alors tu devras endurer tous ces tourments. Et le temps devient long, et l’attente se fait dure. Ton corps se traîne, lourd, alors que tu te demandes encore pourquoi tu es toujours en vie. Alors que tu te demandes où est la porte de sortie. L’horloge du salon sonne, le loft semble s’agiter et tu rentres la tête dans tes épaules. C’est le début des festivités. Il y a des grognements, des rires gras. Tu les entends tous qui errent ici et là, profitant de l’absence de la Maîtresse pour se détendre un peu. Tu aurais dû rester dans ta chambre, finalement. Et tu regrettes tout compte fait ce silence qui n’était pas aussi effrayant qu’eux.

La porte claque et tu frissonnes. Le cœur cognant contre tes côtes à t’en faire mal, tu es dans l’expectative. Tu attends. Tu t’absorbes faussement dans ta lecture, essayant d’oublier l’agitation ambiante. Tu te répètes en vain que tu es invisible, qu’on ne te voit pas. Idiote, tu te rends finalement compte que ta technique ne marche pas lorsque dans un claquement de langue, la voix sèche et mauvaise te fait sursauter. Tu poses un regard flou sur Diablo, bras droit de ta Maîtresse et celui certainement dont tu as le plus peur dans cette maison. Instinctivement, tu déglutis, te renfonces dans le dossier du canapé. Tu ne supportes pas ce regard méprisant qu’il pose sur toi, comme si tu n’étais qu’un animal. Que du bétail. Il te déteste et tu le sais : tu ne l’aimes pas beaucoup non plus. Tu encaisses la remarque sans broncher, yeux baissés, le laisses s’asseoir juste à côté et tu te retiens pour ne pas te décaler. Il est trop prêt, beaucoup trop prêt. Son odeur et sa chaleur te transpercent comme un poignard, te ramènent à cette nuit où ça a été lui qui a pu profiter de toi. Avalant ta salive, tu sens tes doigts qui tremblent sur la couverture de ton livre. « Bonsoir Diablo, tu marmottes d’une voix faible. » Tu ne sais pas quoi dire d’autre. Lui faire la conversation comme s’il n’y avait pas cette haine et ce dégoût au fond de ses yeux de rapace te paraîtrait incongru. Et puis, il te rirait sûrement au nez si tu osais lui demander comment s’est déroulée sa journée. Tu te demandes même pourquoi il a pris la peine de s’arrêter. « Je… tu réponds quand il prend note de l’objet entre tes mains. » Et puis tu hausses les épaules, comme une débile. Tu te souviens de tante Flora qui t’a appris à lire, qui te faisait répéter cent fois la même phrase parce que tu n’arrivais pas à la prononcer. Et Pâquerette, dans son coin, riait parce que Pimprenelle imitait la fée rouge avec son air sévère et ses mimiques agacées. Tu te mordais la lèvre inférieure pour ne pas rire toi aussi. Et puis, tu répétais la phrase aussi bien que possible. Cette vague de souvenirs amène une douleur aiguë dans ta poitrine. Tu baisses la tête. « Depuis longtemps, tu réponds finalement tout en refermant le livre sur tes cuisses. » C’était dans un autre temps, dans une autre vie qui te paraissent bien loin maintenant. Comme si ce n’était pas réellement toi, assise à cette table dans la mansarde cachée en pleine forêt. Tout est si différent désormais. « Tu as passé une bonne journée ? tu demandes comme pour fuir les souvenirs trop douloureux de ton enfance auprès de tes marraines. Tout s’est bien passé à la boutique ? » Et puis, ça vaut le coup d’essayer. Peut-être que ça vaut le coup de tenter ta chance, d’essayer d’être gentille avec lui. Avoir une conversation normale, banale avec quelqu’un d’ici pourrait être agréable pour une fois. Tu as juste envie d’être une jeune femme normale, vivant une vie normale pour ce soir. Si demain tu dois encore subir ce cauchemar, peut-être pouvait-on t’accorder une pause seulement ce soir.

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Ottis

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MessageSujet: Re: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptyLun 3 Nov - 0:38



TE BRISER JUSQU'A LA MORT.
à nos rages tenaces

Mauvais comme la gale, t'avais pas pu t'empêcher de venir la narguer. Comme une terrible tentation, le moindre de ces gestes ou de ces regards éveillait de tels sentiments de haine – dont tu n'aurais jamais suspecté l'existence – que tu ressentais le besoin existentiel de répandre toute la cruauté dont tu pouvais faire preuve sur sa fine figure blonde. Ça dépassait le conscient, piqué au vif par chacun de ses soupirs. Il s'agissait de ta colère accumulée, et dieu savait comme tu pouvais facilement t'énerver, à chaque sourire qu'elle arrachait à ta maîtresse. Il suffisait d'un simple plissement, d'un simple rire de la part d'Aphria, pour que ta jalousie maladive envers quiconque s'approcherait trop prêt de ta maîtresse éclate et te pousse un peu plus à la haïr, jour après jour. Elle n'était rien que tout, et ta haine pouvait monter en pic à une vitesse si incroyable, qu'il te fallait parfois la ravaler vulgairement pour la contenir. Mais ce soir, tu n'avais en rien envie de t'empêcher de t'amuser. Tu n'avais que trop attendu ce genre de moments où elle serait seule, sans personne pour t'empêcher de t'amuser un peu avec la personne que tu haïssais sans doute le plus sur cette planète, après ta propre personne. Malheureusement pour elle, après une journée aussi chargée, et tant d'insultes ravalées pour ne surtout pas risquer de vexer aucune cliente, tu n'allais certainement pas pouvoir te contrôler ce soir. Et puis, il y avait quelque chose. Non pas que sa présence de t'emmerdais pas auparavant, mais malgré cela, il y avait un fait imparable qui avait suffis à la rendre d'autant plus exécrable à tes yeux : elle était revenue. Tu t'en faisais presque pitié, mais pendant presque un instant, t'avais cru entrevoir la possibilité de t'être débarrassée de cette peste et cela pour de bon. Malgré la colère terrible d'Aphria, t'avais sentis comme une explosion de joie lorsque tu avais appris qu'elle était parvenue à s'enfuir. Heurté dans l'honneur, mais pas dans le moral, t'avais laissé filer cette idiote, et la possibilité de ne plus jamais avoir à la supporter c'était offert à toi... Du moins, l'espace d'une seconde. Quelle ne fut pas ta déception, lorsque t'appris de part les rires triomphants de ta maîtresse, qu'elle était belle et bien revenue. Pourquoi, comment ? Tu n'en avais aucune idée, et tu t'en contrefoutais comme de ta première branlette. Ce que tu ne concevais pas, c'était qu'elle est osée revenir, après tout ce qu'elle avait enduré, tout ce que tu avais pris soin de lui faire vivre. Jamais tu n'aurais pu songé à un masochisme pareil. Seulement cette fois, la torture n'allait pas l'accabler qu'elle, la tienne serait sans doute d'arriver à poser les yeux sur elle, sans avoir envie de la baffer. T'avais atteint un point de jalousie sans retour possible : mauvais comme la gale, aussi cruel que ce qu'elle te faisait endurer, rien qu'avec sa présence.

Doucement tu t'approchas d'elle, à la façon d'un chat méfiant, d'un pas lent pour lui faire sentir qu'ici, c'était toi le patron, et qu'elle pouvait se sentir déjà terriblement reconnaissante que tu la laisses s'asseoir sur ce canapé. Sans la moindre hésitation, tu prends place à coté d'elle, et s'en suit un long silence durant lequel tu ne bouges pas. Tu plisses tes yeux d'un noir profond, sans chercher à rencontrer les siens, tu te contentes de lire par dessus son épaule, te surprenant toi même de part ton calme, alors qu'à l'intérieur, tu bouillonnes déjà.
Ouvrant alors la bouche pour constater sa présence qui – tu le signales d'un ton cruellement sec – te dérange terriblement, sans même envisager l’intérêt de la saluer, tu te contentes de lui faire remarquer que son éloignement serait accueillit à grande joie. Tu ne ressens nullement de remord à l'idée de lui dire simplement que sa présence dans ton salon t'es indésirable. Elle t'es indésirable, et malgré sa pauvre face de chiot écrasé, elle le sait mieux que quiconque. « Bonsoir Diablo » C'est ça oui, bonsoir Diablo. Ce que sa voix exagérément faible peut te taper sur les nerfs, et ses petits yeux apeurés te donnent tout bonnement envie de lui donner raison de ne pas se sentir en sécurité. Elle est peut-être sous la protection d'Aphria, mais ce soir, ta chère Maîtresse n'est pas encore rentrée, quel dommage pauvre Talie. Cependant, tu ne prends même pas la peine de répondre à son salut, parce que tu sais que toute insulte trop vite lancée, perd de sa valeur lorsqu'on la répète. Il faut dire qu'en matière de haine et d'insultes, tu es devenu un vrai expert dans le maniement des mots, et de leur lancée, du moins avec elle. Tu sais exactement quoi dire, et au moment même où tu poses les yeux sur elle, tu sais comment la faire franchir. D'une voix toujours aussi tranchante, comme le couteau que tu lui plantes dans tes plus beaux rêves, tu marques un étonnement terriblement ironique lorsque tu remarques enfin le livre qu'elle tient dans ses mains. Bien sûr que le fait qu'elle sache lire ne t'étonne en réalité absolument pas, tu ressens simplement le besoin de lui lancer une pique de plus, comme toujours. « Depuis longtemps » Répond-t-elle en baissant la tête, alors que tu lèves un sourcil, te retenant encore d'ouvrir à nouveau la bouche. Reprend-toi Diablo, l'occasion de la blesser se présentera bien assez rapidement. Elle referme d'ailleurs son fameux livre, et prend une petite inspiration, se tournant vers toi, la diablesse parvenant à te déconcerter en deux phrases, d'une simplicité affreusement irritante pourtant : « Tu as passé une bonne journée ? Tout s’est bien passé à la boutique ? » Stoïque sous la surprise, tu te mets à la fixer avec un air presque grave, car c'est la pitié qui t'assiège d'abord. La pitié de la voir elle, se mettre à te faire la causette, comme dans l'espoir que tu lui répondes. Puis c'est la moquerie qui vient, et un long rire s'échappe de ta gorge, alors que tu la fixes, secouant la tête. Tu secoues la tête, ramenant tes jambes auprès de toi pour t'asseoir en tailleur, l'observant comme un animal de foire tant tu n'en reviens pas. « Non mais je rêve là... Tu commences, calmant tes rires comme tu le peux avant de retrouver ton sérieux. Est-ce que tu es en train d'essayer de me faire la causette ? » Tu demandes, la pitié revenant au galop. « Est-ce que tu crois vraiment qu'en me faisant ta tête de petite pute malheureuse et en me demandant si j'ai passé une bonne journée, je vais te laisser tranquille ? » Ca ne fait au contraire que t'énerver d'avantage - si c'est encore possible. Tu plisses les yeux, lui attrapant le menton avec une violence qui te fait défaut, lui relevant d'un coup sec le menton. « Pourquoi tu es revenue, dis moi ? Personne ne t'aime ici, personne ne veut de toi, personne n'a rien à t'offrir. » Tu serres les dents, retenant la douce envie de descendre lentement ta main sur sa gorge. A la place de ça, tu plonges ton regard noir dénoué de tout sentiment dans le sien. « Je vais te faire vivre un enfer. Je suis pas là pour jouer moi. Parce que j'ai déjà gagné, j'ai tout, et toi tu n'es rien, Talie. » Tu craches, avant de lui relâcher le menton, serrant fort tes poings pour te maîtriser. Tu as beau savoir qu'elle n'en vaut pourtant absolument pas la peine, la jalousie te rend fou, et cette blonde a le don de te donner envie de vomir, et même pire que ça.


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Talie-Rose Aurore Grimm

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MessageSujet: Re: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptySam 15 Nov - 12:03



À NOS RAGES TENACES.


Sa présence te rend fébrile, te met au supplice. Il y a ton cœur qui bat jusque dans ta gorge et amène un goût de vomis jusque sur que ta langue. C’est dur de le sentir si proche, c’est dur de ne pas trembler. De ne pas avoir peur. Il est si envoûtant, si dangereux. C’est un peu comme un poison qui coulerait doucement dans tes veines, brûlant, liquéfiant tes organes et tes os un par un. Sa proximité est douloureuse, affreuse. Et pourtant tu n’arrives pas à bouger, immobilisée, glacée en-dedans. C’est comme si son simple regard de rapace te pétrifiait sur place. Jamais encore tu n’avais eu autant peur de quelqu’un, pas même de ta Maîtresse et de ses punitions, de ses colères infernales. Parce que Diablo a cet éclat mauvais quand il te regarde, il a ce rictus presque venimeux aux lèvres quand tu entres dans son champ de vision. Il te déteste, il hait tout ce que tu es et tout ce que tu représentes. Tu lis tant de dégoût dans ses iris assombries que tu sens toi-même cette vague de bile remonter à ta bouche. C’est acide, ça te brûle. Et tu as envie de fermer les yeux. Fermer les yeux pour ne plus voir son amertume, fermer les yeux pour oublier sa présence étouffante partout autour de toi. Tes doigts blancs se resserrent sur la couverture de ton livre et puis tu passes une de tes mains dans tes mèches blondes, machinalement, comme pour te donner contenance. Comme pour ne plus te sentir mal à l’aise en sa présence. Mais ça ne marche pas, rien ne fonctionne. Il reste là, trop près, à empoisonner l’air de ses paroles acerbes et emplies de méchanceté. Et tu es immobile, le regard vide, essayant tant bien que mal de ne pas t’effondrer. Un léger tremblement anime ta lèvre inférieure et tu te la mords jusqu’au sang pour le cacher. Il en jouerait s’il remarquait que tu es faible face à lui. Ou peut-être le sait-il déjà, peut-être s’en doute-t-il déjà ? Ce n’est pas bien difficile de remarquer ta détresse, ton angoisse quand il s’approche de toi. Il est comme un prédateur à l’affût et tu es la biche qui, blessée, se cache misérablement dans les bois pour lui échapper. C’est comme te recroqueviller sous ton lit en attendant que ça passe, en attendant que le monstre de ton placard veuille bien partir. Quand ses doigts se referment sur ton menton avec dureté, tu sens un long frisson glacé descendre le long de ta colonne vertébrale. C’est si déroutant de sentir sa peau en contact avec la tienne, c’est si dégoûtant aussi. Tu ne supportes pas la sensation qui est comme une morsure de serpent, comme une piqûre d’insecte. Ta respiration s’accélère et tu hausses les sourcils de peur, fichant ton regard dans le sien. Il y a les flammes de l’Enfer qui brûlent dans ses yeux et tu as peur d’y sombrer pour de bon. Mais après tout, l’Enfer, tu connais bien. Tu vis en son sein depuis presque trois ans déjà.

Tu ne sais pas ce que tu as cru en lui posant cette question d’une banalité affolante. Tu ne sais pas ce que tu espérais au fond. Peut-être échapper à sa colère et son ignominie, peut-être essayer d’être normale pour une fois dans ta vie. Peut-être oublier ce qu’est ta vie depuis que tu es revenue au manoir après ta petite escapade. Ta Maîtresse te mène la vie dure, toujours aussi rancunière et en colère contre toi, laissant ses sbires t’humilier comme ils le souhaitent. Elle qui les avait toujours retenus de te toucher, de te faire le moindre mal jusque là, aujourd’hui les laissait agir à leur guise comme pour te faire payer ton envie de liberté. Comme pour te briser un peu plus, si c’était encore possible. Et Diablo n’en démord pas, sûrement excité à la seule idée de t’enterrer vivante et de te voir souffrir mille morts plutôt que de te laisser respirer seule dans ton coin. Ses mots te heurtent comme autant de poignards qu’il enfoncerait dans ta poitrine, juste entre tes côtes, les lames atteignant tes poumons. Ton cœur. La vue brouillée, tu te dégages de ses doigts de glace et détournes la tête comme si tu espérais te soustraire à sa haine et son mépris. Parce que tu sais qu’il a raison, dans le fond. Personne ne veut de toi ici, personne ne tient à toi. Tu n’es plus la bienvenue et peut-être ne l’as-tu jamais été. Ta Maîtresse t’a recueillie seulement pour assouvir cette soif de vengeance qui coulait en elle depuis ta naissance. Ce n’était qu’un simple désir de faire payer à ta famille l’humiliation qu’elle avait vécue. Et avec Maléfique, on paye toujours le prix fort – tu l’as appris à tes dépends ces derniers temps. Alors pourquoi être revenue ? Pourquoi avoir remis les pieds de ton plein gré dans ton Enfer personnel alors que tu aurais pu être libre et là, dehors ? Parce que le Manoir est ta maison désormais. Parce que, même dehors, personne ne veut de toi. Personne n’a besoin de toi. Tu n’es qu’un poids pour toutes les personnes qui t’accordent un minimum d’attention. Personnes que tu finis toujours par décevoir malgré toi, parce que tu rates tout ce que tu entreprends, tu détruis tout ce que tu touches. Tu avais la chance d’être heureuse avec Abigaëlle, Attina te protégeait volontiers sans rien demander en retour et toi, tu as tout gâché. Complètement tout gâché. « Je… je n’avais pas d’autre endroit où aller, tu avoues finalement d’une voix misérable et tremblante, tête baissée. C’est chez moi, ici… » Et cette seule pensée est triste. Triste à pleurer. Parce que tu considères cet endroit comme ton foyer alors qu’il est vide, froid et que rien à l’intérieur n’est fait pour toi. Personne ne te désire entre ces quatre murs. Et toi, tu t’acharnes. Tu espères aussi, peut-être. Tu espères que tout s’arrange, que tout finisse bien comme dans ton conte de fées ridicule dont tu as été arrachée. Mais il n’y aura pas de prince charmant, il n’y aura pas de cheval blanc ; juste cette femme sombre et noire qui t’exècre au plus haut point. Cette femme qui ne t’aimera jamais.

« Je sais, tu souffles, la gorge serrée à t’en étouffer. Je sais que l’on ne veut pas de moi, ici. » Comment ne pas t’en rendre compte alors que chacun de ces êtres vivant sous ce toit prend un malin plaisir à te le faire remarquer chaque jour qui passe. Et Diablo est sûrement le premier à te rappeler combien ta présence leur est insupportable, intolérable. Comme si tu n’étais qu’une nuisance pour eux tous. Mais au lieu de t’ignorer, au lieu de juste te laisser vivre de côté, ils s’acharnent tous autant qu’ils sont. Ils font de ton quotidien un enfer permanent, ne te laissant qu’un peu de répit lorsque tu es finalement endormie. Serrant les mâchoires, tu sens comme un picotement désagréable au creux de ton ventre. C’est un peu comme de la colère, comme du ressentiment. Une sensation étrange et alarmante parce que tu n’as jamais élevé la voix, jamais émis un mot plus haut que l’autre. Mais toutes les paroles du brun tournent dans ta tête, elles se bousculent et se mélangent, frappent ton crâne avec une violence que tu n’imaginais pas. Ne peut-il juste pas ignorer ton existence si tu lui es si insupportable ? Pourquoi s’acharner contre toi ? Ta Maîtresse qui est aussi la sienne ne t’aime pas et ne t’aimera sans doute jamais ; elle éprouve bien plus d’amour pour son fidèle ancien corbeau que pour toi alors pourquoi t’en vouloir d’être là ? D’être là alors que tu n’es que la traîne-misère de la maison. « Tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu t’en prends à moi comme ça, tu lâches d’un ton qui se voudrait ferme. Elle t’aime, elle te respecte. Elle t’adore. Moi, je ne suis qu’une marionnette à ses yeux. Elle en a rien à faire de ma vie, de ce que je suis ou peux ressentir. Tu as déjà gagné la partie, depuis bien longtemps. » Et même si ça te fait mal de le reconnaître, de le formuler à voix haute, tu es bien obligée de regarder la réalité en face. Aphria et Diablo ont une relation que toi ni personne d’autre ne pourra avoir avec elle. Elle est spéciale et unique, tu le vois bien quand ils sont tous les deux dans la même pièce, quand ils se regardent et se comprennent sans même s’adresser la parole. Il y a comme une morsure à l’intérieur de ta poitrine, en plein cœur et tu pinces les lèvres. La jalousie irradie dans tout ton être et tu n’aimes pas la violence avec laquelle elle broie tes côtes. « Alors laisse-moi juste tranquille et oublie même que j’existe. Je veux être en paix. Alors laisse-moi, Diablo. Ma vie ici est déjà un Enfer, tu ne peux pas la rendre pire encore. » Oh si, il pourrait. Il pourrait aisément. Ce n’est là que du bluff, de la poudre aux yeux. En-dedans, tu es encore cette petite fille morte de peur, qui tremble de tout son être parce qu’elle est plongée dans le noir. Jamais tu n’aurais dû lui parler ainsi, jamais tu n’aurais dû tenter de te rebeller de la sorte. Tu vas le payer, et cher. Tu avales ta salive, regard fixé droit devant toi. Ne pas trembler, ne pas pleurer. Ne pas montrer que tu as juste envie de fuir et de te cacher.

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Ottis

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Ottis "Cerbère" Infernos
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MessageSujet: Re: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptyMer 25 Fév - 2:58



TE BRISER JUSQU'A LA MORT.
à nos rages tenaces

Jusque le son minime qu'émet son souffle lorsqu'elle respire provoque le hérissement de tes poils sous l'horreur et la colère qu'elle peut provoquer chez toi. C'est physique, son visage trop bien dessiné de poupée de porcelaine te donne des envies de le briser, de l'éclater contre le sol et de temettre à rire comme un fou. Tu es fou. Et le pire de cela, c'est que le temps te fait prendre conscience de cette folie, et tu constate avec étrangeté comme cette haine a pu se développer au fil des années - ou des décénnies - qui t'ont séparées de ta vie de corbeau. Dans ce monde, tu as perdu la notion du temps, tout te parâit être une éternité, lorsque la solitude ou la folie t'accable. Seulement le peu de conscience qu'il te reste te laisse bien observer l'évolution de ta haine envers cette blonde. Etant corbeau, tu la supportais tout juste, et agissait selon les plans de ta Maîtresse, tout en essayant de contenir cette drôle de fascination qu'elle pouvait elle aussi développer de ce coté pour sa princesse. Aujourd'hui tout était différent, car Aphria y était accro, et toi tu ne pouvais supporter de passer en second, ni même qu'une telle créature puisse recevoir autant d'attention de la part de ta reine sombre. Toi qui ne jugeais que par elle, tu ne pouvais pas atteindre cette impartialité qu'elle voulait que tu adoptes à l'envers de sa "poupée", car tu ne vivais que de jalousie et de haine, et que les années t'avais aidées à les concentrer en grande partie sur cette pauvre princesse déchue. Tout ça te faisait bien jaunement rire, de perdre autant de temps à haïr un tel morpion, qui ne valait clairement pas la peine qu'on s'intéresse à lui. C'était d'ailleurs bien ce qui te tuais, que tout le monde s'obstine à lui prêter tant d'attention, et que toi tu te doives de parfaitement corriger les bonnes intentions qu'on pouvait avoir à son égard, en lui rappelant quelle vermine elle pouvait être. Dans un élan de rage sous sa question pourtant si commune, mais tâchant de te maîtriser au minumum, tu lui attrapes le menton que tu relève d'un coup sec, et tu la questionne pour de bon. Pourquoi est-elle revenue ? N'en a-t-elle pas marre de capter toute l'attention ? Que veut-elle ? N'a-t-elle pas peur que tu craques et finisses par l'enterrer vivante au fond du jardin, derrière les jolies roses, parce que t'étais un fou poète ? Et elle te répond. Que te répond-t-elle ? Un éclat de rire t'échappe en l'entendant, il n'a rien de semblable à celui de ta Maîtresse, plus puissant et plus fort, mais il traduit la même moquerie et méchanceté. Son air larmoyant te fais bien rire. « Chez toi ? Tu plaisantes là ? » Tu plisses les yeux, tenant fermemant son menton pour l'empêcher de détourner la tête. Ta voix coasse comme celle d'un corbeau. « Chez toi ce n'est pas ici. Ici c'est chez la Maîtresse, c'est chez moi, mais ce n'est certainement pas chez toi. Tu n'as pas de chez toi, parce que personne ne t'aime. Tu dis simplement, les yeux plissés, en haussant légèrement les épaules comme si de tels mots étaient tout à fait normaux. Toi ce que tu ne comprends pas, c'est cette obstination qu'elle a à toujours espérer d'avantage. Tu devines qu'il doit s'agir d'un genre de reflex crétin des personnages bienveillants ou naïfs d'une histoire - décidement elle combinait toutes les tares. Il fallait toujours que les "gentils" se raccrochent à quelque chose, en attendant l'espoir. Et c'est ce qu'il y avait de bien dans ce monde : il n'y avait pas d'espoir, pas de happy-end, pas de destin. Il y avait seulement votre volonté de nuir, et la force des bons à lutter. Et Talie aurait bientôt épuisée toutes ses forces. C'était ce que tu souhaitais depuis le début, ton cauchemar assomant finirait-il donc ? Tu t'étais tant monté la tête contre cette fille que tu n'étais même plus capable de calmer les éclairs que lançaient tes yeux à sa vue, tu étais tel un fanatique influençable rendu fou par les idées d'un chef nazi. Tu étais fou. Mais alors elle poursuit et tes yeux se plissent d'avantage alors que tu l'écoutes malgré tout. Après avoir affirmé qu'elle savait la haine qu'on avait pour qu'elle, elle poursuit quant à ta propre condition dans le coeur de ta Maîtresse. Et cette fois, tu te tais, et tu la fixes. Tes dents se serrent, et ces mots semblent comme étrangement flatter ton égo. Pourtant une rage tenace te secoue d'avantage, et tes doigts se mettent à trembler, comme pris de convulsions tenaces. « Ne joue pas l'innocente, tu sais que j'ai horreur de ça.» Tu râles d'abord, tentant de te calmer en prenant de grandes inspirations. Tu prends place juste dans le fauteuil autour d'elle, pinçant le cuir de ton siège en mordillant ta lèvre. Tes nerfs sont compressés comme jamais, un jour tu finiras par mourir d'une maladie du coeur, vraie petite boule de nerfs que tu es. Et le problème avec toi, c'est que tu aboies autant que tu mords. « Tu l'aimes. Je le sais. Ne nie pas parce qu'elle me l'a dit, et elle ne saurait me mentir. » Tu la fixes désormais, du fond de ton fauteuil et l'ambiance ténébreuse de la pièce donne à tes yeux des reflets de perles noires brillantes. Tu parait soudainement plus bête qu'homme, et la noirceur de tes cheveux et de ton regard te donne un air effrayant comme jamais. Tu la fixes, sans broncher. « Je ne veux pas qu'elle te touche, je ne veux même pas qu'elle pose ne serait-ce qu'un regard sur toi. Je ne sais pas ce qu'elle te trouve, je ne sais pas ce qu'elle peut trouver de drôle chez toi. Tu es laide, tu es stupide et tu ne sais que larmoyer dans ton coin. » Tu as lâché son menton mais tes poings se serrent. « Je ne te laisserai jamais tranquille dans ton enfer, parce que j'ai décidé de te haïr, et lorsque j'haïs quelqu'un je ne m'arrête jamais. Pire que ça, j'aime te faire souffrir. Tu devrais dors et déjà t'estimer heureuse que je ne t'ai pas déjà étranglée. » Et tout à coup, comme un nuage se glissant devantla lune, ton regard se fâne. « Jamais elle ne t'aimera. Si elle ne m'aime pas moi, elle n'a pas le droit d'aimer une souillon telle que toi. » Et tes ongles marquent le cuir du fauteuil dans lequel tu sièges..


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Talie-Rose Aurore Grimm

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MessageSujet: Re: (tiablo) à nos rages tenaces. (tiablo) à nos rages tenaces. EmptyJeu 19 Mar - 10:55



À NOS RAGES TENACES.


Toute cette haine t’épuise. Ce combat te fatigue. Tu es lasse de toujours devoir être sur tes gardes, de ne pas avoir un seul moment de paix et de calme. Certains soirs, tu hésitais même à barricader ta porte de chambre pour éviter que quelqu’un ne vienne t’étrangler pendant ton sommeil. Toute cette pression sur tes épaules était si pesante que tu en devenais paranoïaque. C’est stupide. Tout cela est stupide. Parce que Diablo a une place dans le cœur de votre Maîtresse que, toi, tu n’auras jamais. Même dans tes plus grands rêves, tu n’oserais pas avoir cet espoir. C’est un sentiment qui ne t’est pas permis. Depuis longtemps, tu as dû abandonner cette flamme douloureuse au fond de ta poitrine. Elle continuait pourtant de brûler, en silence. Presque cachée. Mais tu savais pertinemment que tu ne pouvais plus te laisser aller à rêver. À espérer. Plus depuis que tu as vendu ton âme au Diable en personne, plus depuis que ton cœur et ton corps lui appartiennent. Mais on continue de te faire la guerre, comme si tu étais alors capable de remporter la bataille. Sauf que ce n’est pas le cas. Tu ne gagneras pas. Jamais. Mais personne ne s’en aperçoit. Tu continues d’être celle qui n’est pas à sa place, tu es vue comme le parasite dont on veut absolument se débarrasser. On te jalouse et tout ça pourquoi ? Parce que ta Maîtresse a dévoué des années de sa vie à ta recherche. Pendant seize années, elle n’a pensé qu’à toi. Elle n’a vécu que pour te retrouver. Et aujourd’hui, c’est à toi qu’on le fait payer. Qu’il te le fait payer. « Je sais, tu marmonnes en clignant des yeux alors que les siens sont comme des lames qui te transpercent de part en part. Je sais que personne ne m’aime, inutile de me le répéter. » Sa voix est désagréable, des frissons glacés descendent le long de ta colonne vertébrale alors qu’il te force à ne pas détourner la tête. En cet instant, tu le détestes. Tu détestes Diablo et ses mots qui te font mal. Tu aimerais avoir le courage de lui cracher à la figure, de le frapper mais tu es bien trop effrayée par les coups qu’ils te rendraient pour oser faire quoi que ce soit contre lui. Tu ne peux que subir, encore une fois. Parce que tu sais qu’il a raison. Il a foutrement raison. On ne veut pas de toi. Tu n’es qu’une nuisance et, même si ta Maîtresse ne te laisserait jamais partir, elle ne te garde ici que pour son propre amusement. Sa propre vengeance. Ce n’est pas de la charité, ce n’est pas de la pitié – c’est pire encore. C’est t’offrir un toit et à manger en échange de toute ta volonté. En échange de ta vie. En dehors de ces murs, tu n’es plus rien et tu l’as bien compris. Tu l’as compris depuis la minute où tu as essayé de t’enfuir. Là dehors, il n’y a rien pour toi ; entre ces murs, c’est comme livrer un dernier combat en attendant le coup final que l’on te portera. Et c’est fatiguant.

La présence de Diablo dans la pièce est étouffante. C’est comme s’il emplissait l’endroit avec toute cette colère qu’il éprouve pour toi. C’est comme si un poids immense pesait sur ta poitrine et t’empêchait de respirer. Tu voudrais pouvoir partir, avoir la force de lui tourner le dos mais tu sais pertinemment qu’il ne te laisserait pas remporter la partie aussi facilement. Te laisser fuir serait comme s’il abandonnait son combat, cette incessante envie de t’enfoncer encore un peu plus bas. Alors tu restes là, comme une vulgaire poupée de chiffon, à encaisser chacune de ses paroles qui sont autant de lames enfoncées dans ta chair. Pourquoi perd-il son temps alors qu’il a déjà tout ? Il pourrait juste t’ignorer comme le font bon nombre de personnes ici. Il pourrait juste vivre sa vie sans se préoccuper de la tienne. Mais il semble alors éprouver un certain plaisir, un plaisir presque malsain, à te rappeler à chaque instant que ton quotidien peut être pire encore. Et, les lèvres serrées, tu l’écoutes délivrer toutes ces vérités que tu connaissais pourtant déjà. « Oui, je l’aime, tu admets d’une voix blanche. Et alors ? Qu’est-ce que ça change que je l’aime ? Rien. Absolument rien. Elle continue de me faire du mal, elle continue de m’humilier. Je l’aime mais elle ne m’aime pas. Je ne vois pas ce qu’il y a de positif pour moi là-dedans. » Mais les entendre être formulées à haute voix, c’est comme leur donner soudain une tangibilité qu’elles n’avaient pas avant. Comme si tout ça devenait alors plus réel, plus concret dans ton esprit. Aphria ne t’aime pas, elle ne t’a jamais aimée. Et elle ne t’aimera jamais. Et même si tu te meurs d’amour pour elle, jamais cet amour ne te sera rendu. Une vague brûlante de larmes vient noyer ton regard et le visage de Diablo semble disparaître derrière cet écran flou. Il ne reste que ses deux pupilles d’un noir comme les ténèbres qui continuent de te fixer comme si elles voulaient t’engloutir. Mais, au fond, les ténèbres t’entourent déjà à chaque jour que Dieu fait. Qu’est-ce qui pourrait être pire que ta vie d’aujourd’hui ? Est-ce que le cauchemar pourrait devenir encore plus terrifiant qu’il n’est déjà ? Possiblement. Tu t’es déjà dit de nombreuses fois que tu avais touché le fond, mais il semblait alors que tu pouvais creuser un peu plus profond encore. « Je n’ai jamais demandé tout ça, lâches-tu avec ce tremblement de colère dans la voix. Je n’ai jamais demandé qu’elle me fasse vivre un véritable enfer. Tu es injuste d’insinuer que c’est de ma faute si elle agit de la sorte. » Parce que tu ne veux pas ça. Tu ne veux pas de tout ça et tu ne l’as jamais voulu. Tout ce que tu aurais désiré, c’était une jolie histoire. Toute simple, sans complication. Une jolie histoire qui se finit bien. À la place, tu as eu le droit à un cauchemar éveillé qui dure depuis ce qui te paraît être une éternité. Une cauchemar qui n’a pas de fin. Tu avais espéré des choses à ton arrivée ici, et c’était bien différent de ce que tu possédais aujourd’hui. Tu aurais juste voulu vivre avec Philippe, comme avant. Mais tout cela n’était qu’un rêve d’enfant, balayé par le vent. Balayé par le feu d’un amour bien trop destructeur. Balayé par ta Maîtresse comme les feuilles sont balayées par le vent.

Te rendre responsable des agissements d’Aphria est injuste. Ce n’est pas ton crime. Elle a voulu tout ça et tu n’as fait que subir. Dans cette histoire, dans cette version de l’histoire, tu n’étais coupable que d’une chose : de la laisser faire, chaque jour. Tu es coupable de ne rien dire, de ne pas agir. De ne pas avoir la volonté nécessaire de t’opposer à elle. Et plus tu lui offrais de toi, plus elle semblait insatiable. Plus elle en redemandait, plus elle en voulait. Et alors, elle l’obtenait. Tu lui donnais tout ce que tu étais capable de lui donner, comme elle le désirait. Mais ça, Diablo ne le comprend pas. Il veut juste te détester, te haïr parce que tu es devenue la poupée personnelle de la Maîtresse. Comme s’il semblait penser que c’est une position de choix au sein du loft dans lequel vous vivez. Mais ça ne l’est pas. Ce n’est pas une position de choix. Et tu échangerais n’importe quoi pour ne devenir qu’un de ses sbires, un de ses travailleurs clandestins. Tout pour ne plus être qu’une vulgaire catin. « Alors vas-y, étrangle-moi, le défies-tu quand il s’installe près de toi. Qu’est-ce que tu attends, hein ? Vas-y. Personne ici ne t’en empêchera et surtout pas moi, crois-moi. Alors étrangle-moi. » Au fond, ce serait te faire une fleur que de t’enlever la vie. Ce serait un cadeau. Ce serait une délivrance bienvenue et tu n’attends que ça. Tu ne désires que ça – mourir. Mourir pour être enfin en paix ; mourir pour être enfin tranquille. Pour ne plus souffrir et quitter cette vie qui ne veut pas de toi. Ce serait si bien, ce serait si simple. Plus de douleur, plus de sentiments. Plus de violence ni de haine, plus d’amour. Rien que la paix éternelle. Et même si tu étais sans doute destinée à brûler en Enfer, ce serait alors un Paradis comparé à ce que tu vis ici. « Puisque c’est ce dont tu as envie. » Tu n’as pas peur de mourir, tu n’as pas peur de l’après. Tu as juste peur de souffrir mais tu te persuades que tu es capable d’endurer la douleur une nouvelle fois. La mort ne peut pas être plus douloureuse que la morsure du fouet ou le déchirement de ta peau sous la ceinture à clous. La mort ne peut pas être pire que de vivre avec cet amour qui te détruit comme un poison dans tes veines. « Tu n’as pas compris, Diablo, tu reprends après un silence. Je n’ai pas peur de mourir. Je me fiche de mourir. Je me fiche de ce que tu me feras, de ce que les autres me feront. De ce qu’Aphria me fera. Oui, je souffrirai sûrement mais ce ne seront que des blessures physiques. Ça guérit vite. Et je suis déjà morte à l’intérieur alors il n’y a rien que tu puisses me faire qui m’effraie. » Et ça n’a, de toute façon, aucune importance. Plus rien n’a d’importance. « Je suis déjà morte, Diablo. » Tu attends seulement que ta carcasse pourrisse enfin pour pouvoir quitter ce corps qui lui appartient.

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