En ouvrant les yeux ce matin, la première pensée de Mushu a été pour la météo. Il détestait la pluie alors quand il ouvrit les volets et qu'il réalisa qu'il faisait un magnifique temps, il se rua dans la salle de bain et se changea en vitesse. Il sortit vêtu d'un short de bain et torse nu. Bien sûr avant il n'avait jamais froid puisqu'il avait des écailles pour se protéger. Il constata qu'il faisait un peu froid en sortant dehors histoire de profiter du soleil. De mauvaise humeur, le jeune homme alla enfiler un maillot et patienta toute la matinée à l'intérieur de sa chambre que l'air extérieur se réchauffe. Maugréant pendant toute la matinée, il eut cependant une idée qu'il le mit tout de suite de bonne humeur. Il allait à la piscine cet après midi et il y emmènerait Criquet. Un sourire déterminé se dessina sur son visage tandis qu'il fourrait des affaires dans un sac. Il trouva un morceau de papier et y nota des indications pour que Criquet aille à la piscine et qu'il ne se trompe pas de chemin. Parce que même si il était sensé apporter la chance, il pouvait toujours s'égarer. Il signa le billet par Mushu et alla frapper à la porte de Criquet. Comment les humains faisaient-ils déjà ? Ils glissaient ce mot sous la porte ? Inutile. Mushu allait le donner directement à son ami et se mettre en route pour la piscine sans attendre. Après avoir attendu plusieurs minutes, la porte s'ouvrit sur le petit criquet. Avec un sourire sadique, il lui remit le mot en main propre et partit en courant pour éviter qu'il ait quelque chose à dire.

Quand il arriva devant la piscine, il fut ravi de s'apercevoir qu'elle était presque vide. Normal elle était ouverte seulement depuis quelques minutes. Excité comme un enfant de six ans, il se dépêcha d'aller aux vestiaires et de prendre tout son temps en attendant que Criquet soit dans la piscine. Quand il entendit des bruits de pas et quelqu'un aller se changer, il mit sa main au feu que c'était Criquet. Il le confirma en jetant un coup d'oeil à la sortie de l'individu de sa cabine. Génial. Mushu se hâta d'aller à la piscine où il repéra Criquet assit au bord de la piscine, dos à lui. Après avoir prit son élan, il se lança et sauta dans la piscine, éclaboussant au passage son cher ami. « BANZAAAÏ » Quand il refit surface, il éclata de rire devant la mine déconfite de Criquet.

Criquet Ҩ Mushu

« J'ai tellement envie d'aller à la piscine que j'ai déjà les cheveux tout mouillés. »

BIP BIP BIP…
Quelle horreur, qu’est-ce que c’est que ça.
Je mets un certain temps avant de me rappeler ce qu’il se passe. Je ne suis pas dans ma chaussette, mais dans un grand lit douillet, ce qui sonne n’est autre qu’un réveil afin de me lever pour faire je ne sais quoi. Je ne dois pas trop dormir, j’ai tellement de chose à faire dans ce nouveau monde…
Ah oui, on a changé de monde aussi. Nous sommes maintenant humain, je peux parler et… Je suis heureux.
J’éteins violemment le réveil et son bruit ignoble et je place un oreiller sur la tête. Alors que je commence à me rendormir, c’est Jane qui saute sur mon lit tout en me secouant :
- Debout !!!! Tu dois te réveiller, si tu te rendors tu ne profiteras pas de la superbe journée.
Je soulève la couverture et la regarde, endormi… Je me retourne vers la fenêtre et vois un soleil radieux.
En deux seconde je sors du lit, fait un bisou sur la joue de ma colocataire et part dans la cuisine.
- Tu as petit déjeunée ?
Elle secoue la tête et donc je commence à préparer du pain perdue. Elle s’assoit sur la petite table et on mange en racontant un peu nos impressions. Avoir perdu mes antennes me perturbe, j’ai comme l’impression d’avoir perdu un certain équilibre. A la place, j’avais des cheveux, cette sorte de pelage sur mon crane… Etrange.
Après avoir fait la vaisselle, je prends une douche chaude, c’est fascinant comment avec un bouton, un… robinet… On pouvait avoir en deux secondes, comme une averse d’été aussi longtemps que l’on veut.
Je sors de la salle de bain en short et T-shirt, il ne fait si chaud que cela, mais qu’importe, le soleil est là pour réchauffer notre peau.
Alors que je me demande ce que je vais pouvoir faire aujourd’hui, comment je vais pouvoir découvrir ce nouveau monde, un petit bruit me fais tourner la tête. J’ouvre la porte et tombe nez avec Mushu. Ça me faisait toujours bizarre de le voir ainsi, sans ces belles écailles rouges. Et lui aussi devait être bien malheureux.
Il me tend un mot avec des indications signé de sa main avec des indications dessus. Alors que je me relève pour l’interroger sur ce mot, il n’est plus là.
Bon sang, toujours rapide malgré tout.
Il veut donc m’amener à la piscine…
Je souris lorsque je vois une sorte de plan, malgré ma chance, je suis capable de me perdre très facilement.
Je me prépare rapidement, et suis à la lettre les indications de Mushu.
Il n’y a pas beaucoup de monde, mais c’est qu’elle vient seulement d’ouvrir, je cours tout exciter vers les vestiaires, je me change le plus rapidement possible, et sortit de ma cabine afin de me précipiter dans l’eau.
Une fois au bord de cette piscine, je m’accroupis et regarde toute ces eaux, fasciné. Que c’est beau, toute ces ondulations, l’odeur est désagréable et pique le nez, mais franchement, tout ce bleu me fait oublier cette gêne. Il faut absolument que je remercie Mushu pour cette magnifique découverte. D’ailleurs… Où est-il ?
A peine je me demande ca que j’entends des pas derrière moi, que je vois un homme sauter et comme au ralentit, hurla "BANZAAAÏ"…
Me voilà mouillé comme si j’avais été dans l’eau. Je regarde Mushu de façon déconfite… Puis je lui souris, ca faisait du bien de le voir d’aussi bonne humeur, mais après tout, rien ne pouvait le mettre de mauvaise humeur, sauf quand on le traite de lézard.
- Te voilà transformé en têtard Mushu…
Je me relève, recule et plonge auprès de Mushu… Enfin, plongé est un bien grand mot. Je fais un plat monumentale et… Ça pique.
En plus de cette sensation, je savoure le contact de l’eau avec ma peau, c’est magique.
Je remonte à la surface et me touche le torse… Il commence même à devenir un peu rouge…
Je regarde Mushu et lui sors :
- Si tu rigoles, je te coules…
Maintenant que je fais une taille convenable, j’y arriverais… peut être… ou peut-être pas…