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Attaque Capill'hair ! Vide
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 Attaque Capill'hair !

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MessageSujet: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyDim 11 Nov - 18:54

Attaque capill'hair !
« Pour se crêper le chignon, il n'est pas nécessaire d'attendre la Chandeleur. »



Elle se tenait droite comme un i devant sa glace, le port fier et les épaules en arrière. Son visage reflétait une arrogance folle, mais ça, personne ne pouvait le constater. Pour deux raisons: De un, elle était toute seule dans la chambre, sa chère colocataire était à l'extérieur, sans doute en train de vivre d'excès et de débauche, ce qui n'était guère étonnant. Et puis, le sort de cette dernière n'intéressait que très peu, voire aucunement, Valentine. De deux, un rideau de cheveux blond platine dissimulait son expression souveraine. Elle restait divinement magnifique, même avec cette centaine de mèches devant les yeux, mais quand même. Ce n'était pas une coiffure décente pour une femme comme elle. Elle ressemblait à une sauvageonne, une fille des bois, qui n'a pas vu l'ombre d'un ciseau depuis sa naissance. Lorsqu'elle était encore dans son village français, étonnement ses cheveux poussaient lentement, et, au besoin, elle se rendait chez la coiffeuse du village, l'endroit parfait où elle pouvait distiller sournoisement ses ragots non-fondés. Depuis qu'elle s'était retrouvée ici, elle n'avait plus fréquenté d'endroit de ce genre. Un peu à regrets, l'ambiance des salons de coiffure lui manquant. Les choses avaient peut-être changé à cette époque, mais auparavant il n'y avait pas meilleur endroit pour les railleries et les discussions byzantines. Mais elle avait eu d'autres chats à fouetter à la place d'aller se rafraichir la coupe. Fantasia Hill avait l'avantage d'être fréquenté par des beaux spécimens. Non pas qu'il en manquait dans son village, mais à force de voir toujours les mêmes têtes, cela en était devenu un petit peu lassant. Bref, elle avait bien réussi à mettre quelques garçons dans ses filets, bien qu'un certain Aladdin lui résistait fermement. Valentine ne s'en formalisait pas, elle s'en moquait qu'Aladdin accepte ou non ses avances. C'était un jeu, un défi, et elle adorait voir la tête verte de jalousie et rouge de rage de ce Pinocchio. Ce gars là était sans doute d'un autre bord. Restait à savoir si Aladdin était gay aussi... Enfin, Valentine n'avait pas pour habitude qu'on lui résiste si farouchement, homosexualité ou pas, mais l'éventail de garçons que proposait cette ville était assez large pour qu'elle ne remette pas en question ses capacités de femme fatale. Après tout, Blaine l'avait abordée dès qu'il l'eut vue, c'était clairement un signe de son succès envers la gente masculine. Féminine aussi parfois, comme cette dévergondée de Solène, une vendeuse dans un magasin de lingerie qui avait été à deux doigts de la caresser dans la cabine d'essayage. Valentine n'y était plus jamais retournée. Cette pauvre femme était bien trop moche, et se croyait trop parfaite avec ses seins silliconés. Bref, maintenant qu'elle s'était rendue compte que ce genre d'individus pensait avoir une chance avec elle, ce qui voulait sans doute dire que, si l'on suivait la loi du "qui se ressemble s'assemble", elle ressemblait à des gueux des temps modernes, elle était désormais en contemplation devant son miroir, elle se disait peut-être que couper quelques centimètres ne serait pas une mauvaise idée, au moins pour avoir l'air plus noble et raffinée, encore plus que maintenant en somme...
Elle ne connaissait qu'un seul salon de coiffure à Fantasia Hill, le Fantasia Hair (à ce propos, Valentine a trouvé que les coiffeurs contemporains donnaient des noms pourris à leur salon, en employant avec outrance des mots tels que "Hair" ou "Kwaf". Si Belle avait ouvert un salon, ça serait, en guise d'exemple, la "Mége-hair". Enfin bref. Le Fantasia Hair n'échappait pas à la règle des noms d'enseignes ridicules.) qui se situait sur la Bretzelburg Avenue, ce qui laissait sans doute présager le standing et la qualité du salon, ceci étant le quartier chic de Fantasia Hill. Se payer une chambre à l'hôtel Orly Star ne fut-ce que pour une nuit était déjà bien au-delà de ses moyens, et elle espérait qu'il en serait autrement pour ce qui s'agissait de se faire couper quelques pointes.

Elle resta un petit moment immobile puis, comme si elle avait subi un électrochoc, elle s'anima presque mécaniquement et enfila son manteau, qui était pendu à un paravent. A vrai dire, sa chambre était divisée ainsi sur toute la largeur. C'était un accord tacite avec Bastille, qu'elle ne pouvait pas voir en peinture (c'était réciproque). Tout cela parce que cette pauvre fille paranoïaque avait accusé la Bimbette de lui avoir volé "son" Blaine. La bonne blague. Elle n'avait rien choisi du tout, Ken l'avait choisie. Bon, ok, c'est vrai, il l'appelait sans cesse Barbie, un des prénoms de sa colocataire, ce qui prouvait bien sa confusion, mais quand même. Ca n'avait rien à voir avec du "vol". Et dire que le hasard l'avait fait emménagée dans la même chambre que cette cinglée... Elle n'avait pas eu de chance sur ce coup-là, et personne ne voulait lui autoriser de changer de chambre. Misère. Elle mordait sur sa chique, tout en faisant de petits mauvais coups à Bastille, comme crier exagérément fort lorsqu'elle ramenait quelqu'un, de vider l'eau chaude de la douche ou attacher les lacets de ses chaussures ensemble. Bon, un tel comportement entrainait souvent des querelles violentes ou des guerres froides, ainsi que la vengeance de Bastille. Mais Valentine assumait ses actes. Et elle récidivait.

Elle sortit de sa chambre et ferma la porte à clé, en espérant que Bastille avait oublié son trousseau à l'intérieur et rentre bientôt, pour avoir le plaisir de la voir attendre sur le paillasson, tel un chien, attendant impatiemment son retour, se rendant compte de sa propre bêtise. Cette pensée fit étirer les lèvres de Valentine, dont le pas devint plus léger. Elle se surpris même à siffloter.

Elle atteignit l'avenue des Bretzels (surnom beaucoup plus prononçable que le nom originel) peu après et chercha du regard en avançant le salon. Généralement, ce genre de boutiques était tenu par des uluberlues qui trouvaient drôle, en plus d'un nom risible, d'accrocher un grosse enseigne capable de rendre épileptique un aveugle de par ses couleurs et ses lumières au-dessus de la porte. Ainsi, elle fut presque éblouie par un deuxième soleil lorsque les mots "FANTASIA HAIR" apparurent à elle. Car oui, on avait allumé les néons décoratifs en plein jour. Pourquoi pas ? C'est eux qui paient la facture d'électricité après tout.

Elle pénétra dans le salon, et en même temps dans un univers girly à souhait. Le décor avait l'avantage d'être rose, et elle ne pouvait nier que là, les propriétaires faisaient preuve de bons goûts, vu que c'était typiquement sa couleur préférée.
Impératrice, elle scanda:

<< COIFFEZ-MOI FISSA ! >>


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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyJeu 15 Nov - 0:27

Citation :
attaque capill'hair ft. bastille & valentine
C'était définitivement une belle journée. Le temps se refroidissait de jour en jour, mais le soleil se montrait encore le bout du nez et nous avions la chance d'avoir des jours ensoleillés comme aujourd'hui. J'admirai la vue que me donnait la grande vitre du salon tout en coiffant ma jeune cliente. C'était une enfant pas très bavarde et nous n'avions donc jamais de grandes discussions ensemble, ce que je trouvais plutôt dommage puisque j'aimais bavarder. Je me contentais donc, quand je l'avais, de m'occuper de ses cheveux en essayant de lui soutirer un sourire de temps en temps. De toute façon, je terminais sa coupe en quelques coups de ciseaux et j'aurai alors une pause d'un peu plus d'une heure avant mon prochain rendez-vous prévu.

J'adorais aller travailler. Il n'y avait pas de jeu plus amusant pour moi que de jouer dans les cheveux des autres, les laver, les coiffer, les couper. C'est pour ça que j'aimais aller travailler, ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Moi, j'aimais me lever le matin pour rejoindre le salon de coiffure, y passer la journée avant d'aller m'amuser le soir dans un endroit branché. C'était le mode de vie que j'adorais! Puis, ce qui était génial, c'est qu'on pouvait changer de vocation si jamais on se lassait. Pourquoi ne pas devenir professeure de danse, guide touristique, hôtesse de l'air, serveuse, comédienne? Toutes les possibilités existaient, et je me voyais mal me contenter d'une seule. Mais pour l'instant, j'étais bien là où j'étais.

Voilà, j'en avais fini avec la fillette. J'essayai de mettre un air heureux sur le visage, mais elle ne semblait pas se soucier du résultat. Comme toujours. Elle alla payer à la réception, puis sortit du salon sous mon regard. Je savais bien qu'elle allait prendre l'autobus pour retourner chez elle, là où sa mère trop occupée à travailler ne l'attendrait pas. Je soupirai: ce n'était pas le meilleur rendez-vous dont je pouvais m'occuper. Heureusement, j'avais plus tard sur mon horaire Julia, une gentille femme bien plus vieille que moi. Celle-là était bien plus bavarde et amicale que cette gamine! Mais bon, j'avais encore du temps à tuer avant son arrivée, et j'allais tourner les talons quand la clochette de l'entrée produisit un tintement sonore.

Mon regard était resté sur la porte et je la vis donc dès qu'elle fit son entrée. Elle. Valentine la peste, la garce, la méchanceté elle-même. Ma colocataire, en somme. J'ouvris grand les yeux, abasourdie et profondément choquée. Que faisait-elle ici? Que pouvait-elle bien venir faire ici? Elle voulait ma mort, ou quoi? Oui enfin, c'était précisément ce qu'elle voulait, autant que je voulais la sienne. La blonde lança un beau « COIFFEZ-MOI FISSA ! » en entrant, en attendant qu'on la serve sans perdre de temps, comme toujours. Elle n'avait pas le droit de gâcher ma journée comme ça. J'allais lui dire ma façon de penser. Elle allait voir comment je peux être quand je suis en colère. Je fis quelques pas, prête à lancer mes hystéries... puis me ravisai. Je ne pouvais exploser comme ça, devant toutes mes collègues. Des plans pour me faire renvoyer! Je pris donc une grande inspiration et ferma les yeux pour quelques secondes, le temps de me ressaisir. Je fis un signe de tête à la réceptionniste pour lui faire comprendre que je m'occupais de ça, puis me dirigeai vers Valentine plus calmement. « Et j'imagine que tu n'as pas de rendez-vous? » Malgré tous mes efforts, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter un regard mauvais, lui parler d'un ton hargneux. Je n'arrivais pas à terrer cette haine, à ne pas la détester. « Sérieusement, tu viens faire quoi ici? » On m'avait toujours appris à aimer tout le monde, à être gentille avec tout le monde. Mais cette fille, celle qui avait volé mon Ken sans un seul remord, je ne pouvais tout simplement pas la sentir.
△everleigh
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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyDim 30 Déc - 19:13

Attaque capill'hair !
« Le sol et ta tête... Tu saisis l'association ? »



Valentine attendait avec une impatience théâtralement exagérée qu'on s'occupe d'elle et de ses cheveux récalcitrants. Heureusement, la rose-itude du lieu rattrapait la lenteur inacceptable dont les employées faisaient preuve (les employées en question étant sans doute des guenons empotées et ridiculement coquettes avec des bigoudis. Tout le monde, en effet, ne pouvait pas avoir l'élégance et la classe naturelles de la Bimbette). L'atmosphère du salon plaisait énormément à la jeune femme. Elle se sentait dans son élément, parmi ces flacons de shampooing odorant, ces magazines à potins scandaleux, ces froufrous et tralalas, ces murs roses. Sur ce point, d'ailleurs, elle était presque sur que, si elle se collait contre les parois, elle serait presque invisible -mis à part sa tête, mais vu sa beauté, personne n'oserait s'en plaindre- grâce à ses vêtements assortis.

Une blondinette daigna enfin remuer son petit cul poudré pour s'occuper de cette merveilleuse jeune femme qui avait franchi les portes du Fantasia-Hair. Valentine, sur le point de répliquer par un cinglant "HA ! C'est pas trop tôt ! J'ai failli attendre !", rattrapa ses mots lorsqu'elle constata que sa coiffeuse attitrée, la future dominatrice de ses cheveux, n'était personne d'autre que...Bastille Barbie-Clover VanRubber. La méchante. La cruelle. La vile. La monstrueuse, même. Pire que Belle, même. Elles devaient sans doute être soeurs dans une autre vie, tellement elles étaient toutes deux démoniaques. De plus, elles semblaient avoir une mission commune: lui enlever les hommes de sa vie. Gaston, puis Ken. Avec tout le mal qu'elle se donnait pour les conquérir et les garder, elle trouvait ça franchement pas fair-play. Nul doute qu'elles ont été les apprenties d'une terrible et puissante sorcière experte en charmes d'amour. Valentine éprouva une vague de satisfaction à l'idée que leur mentor était peut-être réduite en cendres à l'heure actuelle, condamnée au bûcher.

« Et j'imagine que tu n'as pas de rendez-vous? »

Oh, ça alors c'était un monde ! Elle prenait 20 ans pour la servir et elle osait encore lui faire des remarques, avec sa voix insupportablement prétentieuse et agressive ! Sentant qu'une deuxième slave des gentillesses allaient arriver, Valentine ne dit mot, se contentant de lui jeter un regard de pitié, les sourcils relevés vers le haut. Bien sûr que non elle n'avait pas de rendez-vous. Depuis quand les gens de sa grandeur ont-ils besoin de s'annoncer pour bénéficier de petits services ingrats, comme celui de se faire coiffer ? C'était absurde, à l'image de Bastille..

« Sérieusement, tu viens faire quoi ici? »

Décidément, elle tombait bien bas, la VanRubber. Niveau QI, c'était pire que ne le pensait Valentine. C'était bien évident ce qu'elle venait faire ici, dans un salon de COIFFURE, non ? Mais Bastille était idiote, la Bimbette le savait. Il fallait donc qu'elle fasse preuve de compréhension à l'égard de cette demeurée.

« Non, je n'ai pas de rendez-vous mais... »

Elle jeta un regard circulaire à la pièce, la main au-dessus des sourcils comme si elle cherchait à se protéger d'un soleil imaginaire pour mieux scruter les environs.

« Non, franchement je ne vois pas en quoi cela dérange que je n'aie pas de rendez-vous alors que ce salon est presque vide. »

*Comme ta tête*, faillit-elle ajouter, mais elle n'avait pas envie de lancer l'offensive maintenant et de se faire passer pour la méchante de l'histoire -ce qu'elle n'était pas du tout, voyons !- cependant, elle le pensait très fort.

« Ce que je viens faire ici, dans ce salon de coiffure, en train de parler à une coiffeuse ? Voyons voir. Planter des radis, sans doute. A ton avis, chérie ? Je viens me faire coiffer, ça coule de source. Cependant, vu que tu n'as pas vraiment l'air au courant de ce que tu es censée faire, j'ai un peu peur de confier ma chevelure à tes mauvais soins. »

Elle prit un air accablé et affligé, le regard rivé au sol, les mains jointes et les épaules se balançant de gauche à droite. Néanmoins, elle ne put masquer un léger sourire narquois en prononçant dans un murmure ces mots:

« J'espère que Ken ne m'en voudra pas sur j'ai des fourches... »

La Bimbette savait pertinemment qu'elle venait de mettre le feu aux poudres en prononçant un seul prénom. Un tout petit prénom à vrai dire (heureusement, la longueur du prénom n'influençait en rien la taille de quelque chose de plus intime, et Valentine pouvait certifier que Ken n'avait pas à rougir de ce côté-là) mais ô combien puissant face à Bastille.


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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyLun 28 Jan - 23:44

Citation :
attaque capill'hair ft. bastille & valentine
Valentine n'est pas contente de me voir, je le vois tout de suite à l'expression qu'elle fait en me découvrant. Au moins, nous sommes toutes les deux frustrées et elle ne prendra pas un malin plaisir à m'avoir au piège dans cette situation. Enfin, je me fais des idées probablement un peu trop vite, c'est tout de même Valentine. LA Valentine. Elle va tout faire pour gâcher ma journée. Et mon emploi dans ce salon. Et ma vie. J'en arrive même à penser parfois que c'est son unique loisir, comme si elle n'a rien à faire de plus amusant que de m'embêter. C'est probablement la principale raison pour laquelle je la déteste. Imbue d'elle-même, elle veut toujours tout pour elle et va jusqu'à détruire tout ce que les autres possèdent sans se soucier de personne. En me prenant Ken, elle a anéanti mon bonheur et en rigole. Elle sait très bien qu'il est à moi, mais elle s'en moque. De toute façon, moi aussi je m'en moque d'elle et un jour ou l'autre Ken me reviendra. C'est seulement que pour l'instant, il est trop aveugle et ne voit pas que Valentine n'est pas moi, sa Barbie adorée.

Ce qu'il peut être con parfois.

Quoi qu'il en soit, je lui fais comprendre qu'elle ne devrait pas se pointer dans un salon de coiffure sans rendez-vous et qu'on ne prend jamais personne qui vient à l'improviste. Et aussi, mais de façon moins directe, que je ne veux pas la voir ici. Elle me fait alors remarquer que le salon est presque vide (Ce qui est quand même vrai, mais je n'avais pas besoin de ses observations très élaborées pour le savoir.) et qu'elle ne voit pas le problème dans ce cas à ce qu'elle soit servie. Normalement, on ne la prendrait pas, mais elle a tout de même raison et j'ai quand même un trou dans mon horaire. Si ça avait été n'importe quelle autre cliente, je l'aurais pris sans hésiter. Et puis, si je lui refuse, elle va en faire toute une histoire et risque de m'apporter des ennuis. Donc elle m'annonce pourquoi elle est ici et je ne peux m'empêcher d'échapper un long soupir, exaspérée par son cinéma. « Mais tu n'as qu'à les couper toi-même, en plus tu es si douée dans tous les domaines! » Puis, je l'emmène plus loin dans le salon, mais elle se met à marmonner une petite phrase qui me fait stopper net. Comment peut-elle prononcer le nom de Ken comme ça, de façon si banale? C'est une peste et elle fait tout pour l'être. Elle veut juste me faire sortir de mes gonds, mais je peux jouer à ce jeu-là moi aussi. « Ce n'est pas comme si tu n'en avais jamais eu. » Mais bon, je dois me mettre à mon travail sérieusement, quand même, et commencer à m'occuper de sa tignasse. Sinon, on en finira jamais, et je préfère que ce rendez-vous ne s'éternise pas. « Alors, tu veux que je te les lave ou te nettoyer n'est pas dans tes habitudes quotidiennes? » C'est un combat de vacheries qui commence entre nous, comme à chaque fois qu'on se retrouve ensemble. C'est toujours comme ça, on ne peut pas s'empêcher de s'insulter. Notre relation est basée sur ça: les insultes, les coups bas, les cris, le tirage de cheveux, le crêpage de chignon et Ken. Lui, il est au coeur d'une belle histoire sans même le savoir. S'il savait...
△everleigh

j'ai changé de temps de verbe depuis mon premier post mais OSEF
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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyVen 1 Fév - 22:05

Attaque capill'hair !
« J'ai des fourches. Je suis une vraie diablesse, c'est pour ça. »



Bastille était telle une montagne russe, une grande roue ou une pêche aux canards. Divertissante. Quoique non... Pas une pêche aux canards, car dans ce genre de jeu on remporte une babiole à la fin, et ce n'était pas avec l'égoïsme de Bastille qu'elle allait gagner quelque chose. Déjà qu'elle ne voulait même pas la coiffer ! Enfin, Bastille était bien obligée de lui obéir: le client est roi, après tout. Valentine pouvait même s'élever au rang de Reine Suprême, tant elle était puissante et supérieure à toutes ces pauvres âmes qui erraient dans le monde.
Elle n'était guère vraiment ravie de revoir sa colocataire, surtout dans ce moment privilégié qu'était la coupe des cheveux, durant laquelle elle était en plein deuil de ses cheveux perdus. Parfois, elle pleurait en de pareils moments ! Quel tristesse ! C'était comme si elle perdait ses enfants. Bon, elle s'était résignée pour ne pas fondre en larmes, en se rendant au Fantasia Hair. Ses cheveux vivront sans doute une vie agréable dans une poubelle, à moins qu'on en fasse une perruque -ils étaient tellement beaux !- ? Et puis là, face à Bastille, elle devait rester forte, même après la chute fatale de ses capillaires si précieux. Il valait mieux ne pas se faire passer pour une faible, une sensible, devant sa pire rivale. Rivale ? Quoique non. Elle avait déjà remporté le gros lot, après tout. Elle sourit en pensant aux muscles de Ken, tandis que Bastille soupirait.

« Mais tu n'as qu'à les couper toi-même, en plus tu es si douée dans tous les domaines! »

Oui, effectivement, Valentine aurait pu... Mais elle préférait que des gens lui obéissent plutôt que de mettre la main à la pâte, ou aux ciseaux. Elle aimait quand une coiffeuse s'affairait derrière elle, alors qu'elle pouvait se relaxer et penser à diverses choses, en bavardant ou pas, selon ses états d'âme.

« Ce n'est pas comme si tu n'en avais jamais eu. »

Oh, les sarcasmes commençaient à pleuvoir ! La madame de la météo n'avait pas prévu ça, ce matin à la radio. Valentine la gratifia d'un sourire détaché. Cette ironie digne d'un gosse de 4 ans était d'une bassesse.

« Alors, tu veux que je te les lave ou te nettoyer n'est pas dans tes habitudes quotidiennes? »

Valentine aimait les massages crâniens lors des shampooings des coiffeuses, mais là, en demander un serait le signe faussé d'un manque d'hygiène. Elle fit un geste vague de la main.

« Ce n'est pas la peine, je viens de me doucher. Ceci dit, lorsque tu passes avant moi, tu serais bien gentille de la remettre en état. J'ai retrouvé quelques uns de tes poils collés par l'humidité sur le sol de la cabine de douche. C'était d'un glamour. »

Valentine se dirigea vers un siège, face à une glace, saisissant aux passages un magazine people -dont elle ne reconnaissait personne sur la couverture, elle avait encore du mal avec la culture de ce monde- et s'assit. Elle n'allait pas vraiment lire, sans doute bientôt trop occupée à surveiller Bastille pour pas qu'elle ne foire sa coupe -en le faisant exprès !- avec sa tondue maléfique. D'ailleurs, tant qu'elle n'avait pas des ciseaux de 15 centimètres en main, Valentine pouvait s'autoriser une petite vacherie sans craindre la mort, transpercée de part en part par cette arme improvisée. Comme dans "Le crime était presque parfait" d'Alfred Hitchcock, qu'elle avait vu récemment sur Internet. Elle n'avait pas vraiment aimé -ça manquait de beaux étalons- mais la scène de l'assassinat à coup de ciseaux de couture lui avait marqué l'esprit.

« Hum, Bastille, je me posai une question. Tu m'arrêtes si c'est trop indiscret, mais on est entre copines, n'est-ce pas ? Je peux comprendre que ton célibat te pèse, et qu'une femme de notre époque ressente quelques...pulsions légitimes. Tu les assouvis ? Tu as acheté un petit joujou à pile ou... tu prends ce qui traine dans l'appart' ? Dans ce dernier cas, tu serais bien avisée de m'avertir, que je ne pose pas par mégarde mes doigts sur un objet ayant servi à...enfin. »

Elle fit mine de lire puis de scruter Bastille, à travers son reflet dans la glace. Elle s'amusait comme une petite folle.


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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyMar 12 Fév - 0:37

Citation :
attaque capill'hair ft. bastille & valentine
C'est qu'une enfant, de toute façon. Sa vie n'est que jeu et elle n'a jamais appris à bien se comporter, encore moins à respecter les autres. Pourquoi ai-je à perdre mon temps avec une fille comme Valentine? Ah oui, parce que c'est une voleuse et qu'elle m'a prise pour cible, voilà pourquoi. Et je dois l'endurer à chaque jour de ma nouvelle vie parce que les satanés administrateurs du pensionnat ont jugé bon, à mon arrivée, de me mettre cette fille sur le dos en me faisant partager sa chambre. C'est quoi, ce coup du destin minable?

Valentine ne juge même pas bon de me répondre et ce n'est pas comme si j'allais m'en plaindre. Pour une fois qu'elle se tait, ça ne peut que me faire du bien. Toutefois, elle me répond quand je lui demande si elle veut que je lave ses cheveux sans oublier de me lancer une remarque idiote, offensante et totalement fausse. Mais c'est comme ça entre nous, pleins de mots doux. Je lève les yeux au ciel. « Je fais toujours le ménage derrière moi, parce que moi j'ai du savoir-vivre. » Puis, elle s'installe sur un siège et prend un magazine alors que je met l'espèce de tablier pour protéger les vêtements des clientes autour du cou. (Si seulement ça pouvait être un autre objet. Du genre, je sais pas moi, une corde tiens.) Ensuite, je commence à brosser ses cheveux en les séparant comme il se doit. Je venais à peine de commencer que Valentine repart à l'attaque avec je ne sais trop quels propos stupides elle peut bien faire.

« Hum, Bastille, je me posai une question. Tu m'arrêtes si c'est trop indiscret, ... »

« Je t'arrête. » Je ne fais que le penser, mais le regard que je lui lance en dit long. Elle croit quoi, que je vais lui déballer toute ma vie là? On dit que les salons de coiffure sont propices aux confidences, mais elle pousse un peu loin sa chance.

« ... mais on est entre copines, n'est-ce pas ? ... »

« Pas du tout. » Oh, ce que son discours commence bien.

« ... Je peux comprendre que ton célibat te pèse, et qu'une femme de notre époque ressente quelques...pulsions légitimes. Tu les assouvis ? Tu as acheté un petit joujou à pile ou... tu prends ce qui traine dans l'appart' ? Dans ce dernier cas, tu serais bien avisée de m'avertir, que je ne pose pas par mégarde mes doigts sur un objet ayant servi à...enfin. »

Voilà. C'est du Valentine tout craché. Digne d'elle, quoi. Odieux, provocant, pathétique... Je ne sais même pas qu'est-ce que je pourrais bien répondre à cela, tellement ça en est pitoyable. Je laisse tomber un profond soupir, en essayant un peu de me contenir. « Tu as tout compris. Dès que tu n'es pas là, je prend le premier objet que j'ai sous la main, et hop! direction salle de bain pour un petit plaisir en solitaire. Non mais sérieusement Valentine, grandis un peu. » La vérité est que, depuis que je suis humaine et que j'ai donc le corps pour assouvir ces ''pulsions légitimes'' que les humains semblent si importantes, je n'ai pas fais grand chose de ce côté-là. Rien, en fait. La raison est assez simple, je me garde pure pour Ken. Mais comme il s'est jetté dans les bras de Valentine, rien ne me dit qu'il fait la même chose pour moi. C'est l'une des nombreuses choses qui me met le plus hors de moi dans toute cette histoire: savoir que ces deux-là sont ensemble et qu'elle peut faire ce qu'elle veut avec lui, sans que Ken ne se doute de rien... Mes doigts se sont resserrés sur ses cheveux sans que je ne m'en aperçoive sur le coup, mais je ne prends pas la peine de m'excuser. « Alors, comment veux-tu les couper? » Je m'efforce de la traiter comme une cliente normale, parce que c'est quand même eux qui me permettent d'avoir une paye. Le client est roi, comme on le dit si bien. Et pourtant, ma seule envie est de prendre la tondeuse à cheveux qu'on utilise habituellement sur les hommes et de lui en passer quelques coups dans sa chevelure.

△everleigh
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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyJeu 4 Avr - 21:07

Attaque capill'hair !
« Je vais vous faire violence avec ce bigoudi de qualité supérieure ! »



Bastille était vraiment lente comme coiffeuse ! A se demander comment elle avait réussi à se faire engager... Peut-être était-elle comme Valentine au fond, elle couchait pour réussir ? (...A la différence près que la Bimbette était même prête à coucher pour échouer, mais ce n'est guère important.) C'était hallucinant en effet ! Depuis que Valentine était entrée -et cela remontait déjà à loin dans son esprit- cette incompétente l'avait plus bombardée de sarcasmes mal placés que de s'occuper de ses cheveux magnifiques. Elle avait mis quelque chose comme 5 minutes à la laisser poireauter devant la porte avant d'enfin la faire s'asseoir. Heureusement que Valentine était tolérante envers les personnes handicapées mentales...
Elle savait en effet que tous les habitants de la Terre n'avaient pas sa chance, ni une bonne fée pour les couvrir de qualités. Bastille devait sans doute être l'une de celle qui, à défaut d'être bénie par la gentille fée Titania, était marquée du sceau de la vilaine sorcière Carabosse. Valentine n'y avait jamais pensé, et pour une fois elle ressentait un élan de compassion pour cette pauvre gourde de Bastille. Mais elle n'en restait pas moins désagréable, et cela était suffisant pour tuer dans l'oeuf l'élan de gentillesse que Valentine aurait pu avoir. De la pitié par contre, elle en avait en suffisance. Ainsi que de la détestation.

« Je fais toujours le ménage derrière moi, parce que moi j'ai du savoir-vivre. »

Qu'est-ce qu'elle insinuait là, la fanfreluche ? Que Valentine était une paysanne, une rustre ? Sans doute Bastille disait-elle ça pour utiliser Valentine comme un faire-valoir, se conforter elle-même dans sa médiocrité. Valentine ne préféra pas répondre à ce sarcasme, dans un élan de gentillesse, pour ne pas briser les rêves de cette demeurée. Valentine avait autant de savoir-vivre, si pas plus. Elle était fille de poissonniers après tout ! Laver les poissons, elle connaissait bien et elle appliquait la même technique sur elle. C'était son secret d'hygiène, et elle hésitait à le commercialiser.

Enfin, la défaillante intellectuelle commença à peigner la soie d'or qui lui servait de cheveux, preuve qu'elle savait au minimum tenir un peigne, après lui avoir noué cette sorte de bavoir pour géant. Même si c'était un vêtement horrible -et même pas rose- il allait comme un gant à Valentine, comme tous les vêtements créés dans ce monde. Même les chapeaux en forme de caca et les déguisements de pingouin la seyaient à ravir.

C'est alors que Valentine l'attaqua, l'interrogeant sur sa sexualité de femme célibataire du 21ème siècle. Et alors ? C'était une conversation typique de salon de coiffure, non ? Ce n'était pas comme si Valentine avait largement fréquenté ce genre de lieux, mais elle se l'imaginait sans mal, les petites dames avaient leur casque chauffant en train de se raconter leurs trouvailles de la soirée sex-toys de la voisine qui avait eu lieu le soir d'avant. En pensant à ça, Valentine nota dans un coin de sa tête qu'elle avait envie d'essayer ces couvre-chefs particuliers taille XXXL (ça c'était comique en effet, personne n'avait une tête aussi grosse...sauf peut-être Albert Einstein avec une coupe afro...) même si elle ne savait pas du tout à quoi ils servaient. C'était peut-être une sorte de chauffage pour cheveux ?

Bastille soupira. C'était un soupir exaspéré, presque hautain. La prenait-elle pour une moins que rien ? Pour une mêle-tout ? C'est vrai, qu'est-ce qu'elle avait besoin de soupirer comme si la présence de Valentine l'exaspérait ? Absurde ! En plus, elle faisait ça bien fort pour que sa cliente l'entende, une honte. Ca, ça ne se passera pas comme ça ! Elle se voyait déjà dans le bureau de la directrice, impétueuse, critiquant avec juste et pointillisme l'incompétence de cette gourde de Bastille. Elle imaginait la directrice comme une femme trop maquillée, à la coupe défiant la gravité. Après tout, la patronne d'un salon de coiffure devait être la plus puissante des magiciennes capillaires et pouvait façonner ses cheveux à l'envie, sans tenir contre de l'apesanteur. Puis, la reine des coiffeuses se tournerait vers Bastille, pointerait vers elle un sèche-cheveux et enverrait Bastille dans une autre galaxie où les gens, des coiffeurs déçus, sont chauves.

« Tu as tout compris. Dès que tu n'es pas là, je prend le premier objet que j'ai sous la main, et hop! direction salle de bain pour un petit plaisir en solitaire. Non mais sérieusement Valentine, grandis un peu. »

Ce n'était pas possible... Bastille faisait-elle du yoga pour rester aussi calme tout le temps ? Avoir un self-control pareil n'était pas humain. Faut dire que, lorsqu'on a le mental d'une moule, être réactif est plutôt compliqué.
Valentine ne broncha pas, feuilletant son magazine et lâchant des "Oh non ! Il a pas fait ça !" ou "Pfff, c'est un scandale !". En réalité, elle réfléchissait à une nouvelle attaque, mais pour ne pas se l'avouer, elle se prétendait que c'était pour laisser du répit à Bastille. La Bimbette tournait les pages sans vraiment y prêter attention. Les histoires de couples de ces pauvres bougres ne l'intéressaient pas.

« Alors, comment veux-tu les couper? »

"Comme ma soeur" faillit-elle dire. Sa soeur, Paula, la verte. Celle qui avait des cheveux sublimes. Elle n'avait aucune nouvelles de ses deux soeurs et cela la peinait terriblement. Elle se disait que le show devait continuer, mais il y avait un grand vide dans sa vie. Elle n'arrivait à être complice avec personne ici. Ou alors pas comme elle pouvait l'être avec ses triplées...
En regardant le reflet de Bastille, elle dit, en pointant divers endroits de son crâne avec son index:

« C'est surtout rafraîchir la coupe. Garder une certaine longueur et couper plus là, et laisser de quoi faire une mèche ici. A cet endroit, tu peux effilocher ? Pas de tour d'oreilles. Dégagé sur la nuque. Là par contre, j'ai une masse de cheveux, il faudrait la diminuer un peu. Un peu. Mais tu vois, en parlant de mèche, j'en ai déjà une mais elle se pose mal. Et puis elle est trop longue. Un peu trop longue. »

Elle disait un peu n'importe quoi en fait.

« Je te dirai bien de faire comme tu le sens, mais je ne sais pas si tu as les qualifications de visagiste... »

Après avoir déblatéré ses instructions improvisées -et dont le résultat risquait de ne pas être probant, mais ça allait retomber sur Bastille de toute façon- qui faisait figure de jeu dangereux, elle retourna à sa lecture. Enfin, elle tomba sur un dossier mode. Elle lit calmement, critiquant les vêtements dans sa tête -il n'y en avait pas assez en rose, une honte!- quand elle arriva à la lingerie coquine. Elle marqua un pli dans la reliure.

« Baba, regarde ça. »

Baba. Ce surnom était ridicule, elle le savait, mais elle était prête à tout pour faire sauter Bastille comme une coco-minute ou une théière à l'ancienne (en gros, une théière comme Valentine les avait toujours connue, mais dans ce monde elle en avait découvert une autre sorte...Les théières électriques). Elle désigna à bastille un ensemble en dentelle noire, très sexy, vulgaire un peu aussi. Portes-jartelles, corset perforé, string qui, à cause de la crise, avait dû utiliser le moins de tissu possible. Difficile à croire que certaines femmes pouvaient porter ça...

« Tu vois Pastille, je pense que si tu portais ça, tu pourrais enfin te trouver un mec. Ou du moins un plan olé-olé régulier... T'es une jolie fille au fond. Tu dois être comme la Bastille : tantôt prise par un amant, tantôt libérée. »

Valentine pesait tous ses mots. Pastille, pour écorcher le nom de toutes les manières possibles. Plan olé-olé pour ne pas avoir à dire "cul" ou "sexe" et se faire passer -à tort ou à raison ?- pour une cochonne avide. Jolie au fond, pour laisser penser qu'il fallait bien creuser pour voir qu'elle était jolie. Puis la comparaison lubrique avec la Bastille française pour terminer en beauté. Valentine était un génie et elle ne donnait pas cher des nerfs de la petite blondinette.



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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyVen 26 Avr - 15:10

Citation :
attaque capill'hair ft. bastille & valentine
Valentine prend l'un de ces magazines qui traînent à la merci des clients. Bien que le salon en reçoive des nouveaux à chaque mois, les plus vieux ont été légèrement amochés avec le temps. Ils restent tout de même lisibles et sont remplis d'actualités qui ne sont plus vraiment actuels, et tous nos clients qui ne souffrent pas d'analphabétisme peuvent en profiter. C'est quand même étonnant que ce ne soit pas le cas pour ma charmante colocataire et celle-ci s'exclame sur des nouveautés dans la vie des stars, ce qui me laisse un peu de tranquillité. Je lui demande ce qu'elle veut que je fasse avec ses cheveux, elle se lance dans une grande séquence explicative et je me mets à la tâche en ignorant sa dernière remarque. J'ai enfin la paix pour quelques instants pendant que je la peigne et la coiffe. Je n'ai même plus l'impression que c'est ma pire ennemie qui se trouve sous ma brosse tellement elle est sage. Mais évidemment, Valentine étant ce qu'elle est, cela ne dure pas longtemps. « Baba, regarde ça. » Baba... Ce n'est pas le nom d'un éléphant, ça? Ridicule. Elle me montre le magazine qu'elle feuillette et me désigne une femme légèrement vêtue. C'est un ensemble de lingerie assez vulgaire, le genre que tu ne portes que deux fois par année. « Tu vois Pastille, je pense que si tu portais ça, tu pourrais enfin te trouver un mec. Ou du moins un plan olé-olé régulier... T'es une jolie fille au fond. Tu dois être comme la Bastille : tantôt prise par un amant, tantôt libérée. » Je grince des dents. Comment peut-elle oser me sortir ça? Et pourquoi m'étais-je donné ce prénom stupide? À mon arrivée à Fantasia Hill, j'étais tombés sur un gros livre avec le nom ''Bastille'' dessus... Je crois que c'était écrit ''Prise de la Bastille'', quelque chose comme ça. Moi je trouvais ça chouette, alors quand j'ai dû me trouver un prénom pour ce nouveau monde, bah... Grave erreur de ma part. Maintenant, Valentine a toutes les raisons de rire de mon prénom. Pourtant, je le trouvais beau au départ, je ne vois pas le mal... « Je ne vais pas m'habiller comme une catin, quand même. Mais merci pour tes conseils toujours aussi utiles hein. » Grand sarcasme dans mes paroles, mais je ne sais pas si cette blonde s'en rend compte. Quoiqu'elle a peut-être raison d'une certaine façon. Si j'étais un peu plus séduisante, peut-être que Ken reviendrait vers moi. C'est peut-être tout ce qu'il me manque, après tout. Un peu plus belle, un peu plus visible, plus provocante... En me perdant dans mes pensées, je manque d'attention et, en prenant une bouteille d'une huile pour cheveux, j'en échappe une assez grande quantité sur Valentine. Le liquide visqueux se répand sur le dessus de sa tête et une partie de ses cheveux est maintenant toute huileuse. Normalement, je me serais empressée de couvrir ma cliente de milles excuses. Mais c'est Valentine après tout. J'éclate de rire, réaction la moins professionnelle du monde. « J'adore ce produit, il fait des merveilles! » Je pouvais perdre mon emploi en faisant ça, mais à cet instant je m'en moque. Ce genre d'occasion n'arrive pas souvent, autant en profiter!
△everleigh
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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! EmptyJeu 22 Aoû - 19:47

supression de Valentine, j'archive Attaque Capill'hair ! 2034992622
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MessageSujet: Re: Attaque Capill'hair ! Attaque Capill'hair ! Empty

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Attaque Capill'hair !

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