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Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... Vide
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 Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras...

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MessageSujet: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyMer 2 Jan - 16:55





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« Entre lui et moi, plus il y a d'espace et moins je respire... »
L’escalator monte, et monte encore et encore et j’observe lentement le dôme de verre se rapprocher, j’ai l’impression que je vais m’élever jusqu’à lui, sortir et atteindre les nuages, ce serait fantastique, mais au lieu de ça je suis clouée au sol, c’est vrai, les êtres humains, ça ne s’élève pas…L’escalier mécanique me dépose finalement à l’étage où trônent multitudes de boutiques et stands, les vitrines s’enchaînent alors que les passants s’arrêtent pour les admirer ou s’asseyent dans un café pour se reposer de leurs emplettes déjà effectuées. Moi je les regarde, les contemple, les scrute, les gens sont mille fois plus intéressants que toutes ses jolies choses inanimées dans les magasins. C’est marrant un centre commercial, on y trouve de tout en matière de gens, oui c’est un zoo à passants de première qualité ! On a les marchands qui parlent fort pour attirer les clients, ils ont un côté assez rebutant mais me font sourire à chaque fois, surtout ces femmes qui t’aspergent de parfum quand tu passes. Et puis il y a aussi le client hésitant, indécis, il regarde sans acheter, essaye, enquiquine et puis repart les mains vides, celui-là il m’agace et m’amuse en même temps. Il y a le monsieur en costard et valisette qui ne fait que passer, il semble toujours pressé celui-là. Quand à la femme là-bas avec tous ses paquets, elle s’est l’acheteuse compulsive, je la connais bien, Irina est exactement de ce genre là. Sans oublier les enfants avec leurs yeux émerveillés qui s’arrêtent devant chaque article et trouvent au plus ordinaire un côté merveilleux. Moi je trouve tout cela fascinant, ces personnes qui se croisent et se décroisent sans se voir, j’adore les observer et imaginer leur vie, ce qu’ils font, où ils vont, je pourrais passer toute une journée ici rien qu’à faire cela. Emportée par le foule qui me traîne et m’entraîne mes pensées défilent en vrac avant que je ne me décide à m’en extirper pour regarder ma montre, ‘’13h52’’, j’ai dix minutes d’avance, je suis toujours en avance, peut être aussi parce que je cours tout le temps, je cours parce que j’ai l’impression que le temps s’écoule trop vite, je n’aime pas perdre des minutes…surement aussi pour ça que je ne dors presque pas.

Habilement je passe à travers la masse et me hisse jusqu'à la vitrine d’une boutique de vêtements et accessoires pour hommes. En silence mes yeux vagabondent avant de se poser sur ce pull en cachemire, simple mais bien taillé et qui à l’air extrêmement doux en plus de ça, et puis j’aime sa couleur…tiens je suis sur qu’il lui irait à ravir, ce pull est fait pour lui c’est évident. Je me recule quelque peu pour entrevoir mon propre reflet à travers la vitre et tente alors d’arranger mon allure avant de laisser tomber, de toute manière j’ai toujours les cheveux dans tous les sens quoi que je fasse. Finalement je me retourne avant de jeter un dernier coup d’œil à ma montre et puis je l’aperçois qui à son tour descend de l’escalator et émerge de la foule, je crois qu’il ne m’a pas encore vu. Furtivement je me rapproche de lui et tapote son épaule pour qu’il me fasse face, quand enfin ses yeux croisent les miens je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire radieux « John…tu vas bien ? » je lui demande avant de lui faire la bise hésitante, oui parce que mine de rien notre relation reste assez flou, on est amis, enfin je crois, des amis qui couchent ensemble, c’est pas bien grave non ? Au début je pensais que c’était un plus, maintenant je ne sais plus. « Je suis contente que tu sois venu, alors près à refaire ta garde-robe ? » je le taquine exprès, je sais bien que ça ne l’enchante pas plus que cela, j’ai du insister pour qu’il m’accompagne aujourd’hui et finalement il a cédé. La dernière fois que j’ai ouvert son armoire j’ai explosé de rire en tombant sur certains pulls et même parfois des chemises plus que douteuses. Je sais qu’il se fiche de tout ça mais je pensais que cela pourrait être amusant de faire les magasins ensemble, je le fais bien avec mes amies filles alors pourquoi pas avec John ? J’ai vu quelque part qu’apparemment les hommes n’aimaient pas ça mais je ne comprends toujours pas, en même temps je ne suis pas humaine depuis longtemps donc c’est sans doute logique que certaines choses m’échappent encore.

« J’ai vu un pull dans cette boutique qui je suis sur va te plaire, regarde.. » c’est spontanément que j’attrape sa main pour l’emmener jusqu’au magasin en question et lui désigner le vêtement avec enthousiasme. Une fois à l’intérieur je me mets à jeter un œil ici et là, dépliant au passage chemise et tee-shirt « Au fait cet article dont tu m’as parlé, tu avances ? »


John & Neve

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyMer 2 Jan - 19:34


Et la foule vient me jeter entre ses bras...


"Mes sentiments se mélangent quand je suis auprès de toi. Aide moi."
Hop le sms envoyé et direction le centre commercial. Quel calvaire ! C'était comme si le trafic m'ordonnait de faire demi-tour et de rester chez moi au chaud. Les klaxons de tous les cotés suite à des as du volant qui ne savent pas conduire, des piétons n'empruntant pas l'invention du siècle, le passage piéton, les conducteurss qui aiment faire du bruit soit en mettant la musique à fond en ouvrant les vitres (alors que la musique n'est que du commercial sans intérêt) pour faire partager leur incroyable goût musical aux autres. Quel monde irrespectueux j'vous jure ! Il avait ses points positifs certes mais surtout des inconvénients. Après au moins quarante minutes de route, je fus ravi de remarquer qu'il y avait énormément de monde de sorti à cause de cette période festive. Horreur de plus ! Je n'appréciais qu'une seule chose pendant Noël : voir les enfants sourire pour tout et n'importe quoi et.. ce n'était pas dans un centre commercial qu'on trouvait ça. On ne voyait que des faux Père Noël essayant d'avoir de l'argent des parents pour une photo avec les gamins, des produits doublant leur prix parce qu'il faut bien offrir des choses aux proches alors on en profite pour dix euros de plus au porte monnaie par chaque client. Arg oui je suis chiant avec tout cela, je le savais très bien mais, je suis certain que je changerais de ton si j'avais un enfant. Heureusement, ce n'est pas du tout au programme alors là du tout ! Cependant, être parent et pouvoir faire rêver ses enfants avec toute la magie de noël, c'est une chemin tentant. Il fallait que je sorte de cette machine en ferraille le plus possible car j'allais exploser ! Bon.. en arrivant dans le hall du centre commercial, je n'étais encore trop rassuré en voyant toute cette foule de gens à droite à gauche qui courraient partout pour essayer de ne pas louper le cadeau que le gosse voulait tant. Tellement capricieux maintenant que les enfants ne souhaitent que tel jouet et pas un autre sinon ils se plaineraient pour si peu en faisant la loi sur les parents. Arg que je leur mettrai deux claques en disant que pas si loin que ça, des jeunes de son age ne connaissent pas Noël et donc ils devraient se contenter de ce qu'on leur offre.


Je pris mon téléphone en me dirigeant vers les escalators, où le point de rendez-vous était pris, et je vis une réponse de Neve. Elle l'avait sûrement envoyé quand je conduisais. Pour une fois, son sms ne m'avait pas fait sourire. La demoiselle racontait qu'on pourrait se voir aussi ce soir après cette sortie shopping mais, depuis quelques jours j'ai su que Pocahontas se trouvait dans ce monde aussi et ce genre d'amusement, je le prenais avec une grande hésitation maintenant. Mon indienne est celle qui a touché mon cœur depuis très longtemps, la première à m'avoir fait découvrir l'amour. Elle restera une flamme dans mon cœur pour toujours. Cependant, avec Neve, nous nous sommes rencontré au Mexique et il y a eu comme un électrochoc dès que nous avions discuté. Je ne passe que des bon moments avec elle et elle réussit toujours à me rendre heureux avec seulement un sourire. Nous avons vécu de merveilleux instants aussi dans l'intimité et avant que j'apprenne que Pocahontas se trouvait dans ce monde, nous passions souvent des nuits ensemble mais sans rien le lendemain, juste une amitié. Je suis perdu. Lui dire que mon premier amour est ici ? Je ne m'en sens pas capable. Je ne veux pas remettre un froid surtout que cela commençait à redevenir comme avant entre nous. Non ça attendra. Je ne souhaite pas du tout gâcher ce moment shopping comme cet événement lui tenait à cœur. Je fais comme si de rien était et.. On verra !


En arrivant en haut de l'escalator, je remis mon portable dans la poche et essayait de voir si Neve se trouvait déjà sur les lieux. La connaissant, cela devait être le cas. J'observais les demoiselles dans les alentours en espérant voir mon amie rapidement. Voir tous ces couples heureux dans le hall à discuter de ce qu'ils pourraient acheter pour les parents etc me donnait l'envie de vomir. Et dire que j'allais passer environ une heure (oui faut négocier dans la vie!) dans ce brouhaha. Heureusement, une douce voix familière en plus d'une tape sur l'épaule, il ne peut pas y avoir beaucoup de personne. Ma Neve ! Salut ! Comme une journée noire dans un centre commercial ! Non je ne suis pas du tout chiant ! Je fais la remarque peut-être qu'elle avait pas vu que les magasins craqués par le nombre de clients. Elle était toute contente de faire les boutiques avec moi, elle était trop mignonne. Comment ne pas répondre gentiment quand une jeune fille aussi adorable qu'elle soit juste en face de nous ? Arg je ne sais pas. Allons-y ! Je suis là pour ça ! De toute façon, elle savait ce que j'en pensais de cette sortie. Pas besoin d'avoir dans son dressing beaucoup de tenues si nous sommes à l'aise dedans ! Je n'ai pas eu le temps de lui répondre quant à sa trouvaille vestimentaire que je me suis fait emporté par Neve dans une boutique de vêtement pour homme. Bien sur, en évitant toujours les passants qui ne possédaient aucune politesse. Ouf ! Pas grand monde dans ce magasin ! On dirait que je ne suis pas le seul homme à détester s'offrir des tenues. Elle me dépliait des chemises et des pulls en quantité et j'en gardais au hasard dans la main en espérant que ça allait vite se termine la phase « je cherche, je prends, direction cabine ». Elle me demanda comment avançait l'article à rendre pour demain et.. Pffff ! Aucune envie d'en parler. Je détestais mon travail quand je n'étais pas sur le terrain. Aider les petits journalistes dans leur travail et être payer comme du caca alors qu'on fait largement mieux qu'eux. Ouais.. Je le terminerai rapidement demain matin sûrement avant de le rendre. Il sert à rien ce sujet comme en regardant le ciel, on a la réponse. Soudain, je me souvins du sms qu'elle m'avait envoyé en repensant à faire l'article soit ce soir ou demain et comme Neve avait fait le chantage de ce soir.. En fait, j'ai vu ton message en arrivant donc je n'ai pas pu répondre.. Je m'approchais discrètement de mon amie pour lui lécher la joue avant de m'écarter à quelques mètres et faire semblant de regarder des chemises à carreaux. Je te devais ça ! C'est alors que je vis la plus hideuse des tenues ! Une chemise avec des sapins de Noël et où les boutons faisaient penser à des boules. Tu veux que j'achète ça ? Je serais tellement sex' la dedans !


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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyMer 2 Jan - 21:11





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« Entre lui et moi, plus il y a d'espace et moins je respire... »
« Salut ! Comme une journée noire dans un centre commercial ! » me répond t-il alors en faisant une petite moue, ça se confirme il se force vraiment, ou plutôt je le force, je savais pertinemment qu’il n’avait aucune envie de venir, mais il est là, parce que je lui ai demandé et cela me fait plaisir. « Oh allez arrête de râler ! Je promets de mettre vite fin à ton calvaire si tu coopère…» je m’amuse de sa réaction, plaisante sur le fait qu’il doit refaire sa garde robe et finalement je crois qu’il capitule ; au fond il cède facilement et j’en profite souvent. Je le traîne finalement jusqu’au magasin que j’ai repéré tout à l’heure et bien malgré lui il se retrouve contraint de me suivre à l’intérieur.

Je lui remplis les bras de chemises et cardigans tout en observant le reste des vêtements de la boutique et puis je me mets finalement à le questionner sur ce fameux article dont il m’a parlé et à propos duquel il n’a pas l’air particulièrement enthousiaste « Ouais.. Je le terminerai rapidement demain matin sûrement avant de le rendre. Il sert à rien ce sujet comme en regardant le ciel, on a la réponse. » ça se confirme, ce n’est pas le genre de sujet que John affectionne, quitte à rester sur Fantasia Hill il préfère traiter de sujets plus sérieux sur l’environnement, l’économie, la politique passe encore mais la pluie et le beau temps très peu pour lui « T’as déjà essayé d’en parler à ton patron pour qu’il arrête de te refiler ce genre d’article ? En plus tu es bien meilleur quand tu couvres des sujets à l’étranger… » je lui dis tout en levant un gilet devant son torse pour voir si celui-ci lui conviendrait. « En fait, j'ai vu ton message en arrivant donc je n'ai pas pu répondre..» « Oh c’est rien, pas de pro… » avant que je n’ai pu finir ma phrase il se rapproche et me lèche la joue puis se retire rapidement en vérifiant que personne n’ait assisté à cette petite scène. Je le regarde surprise, je ne comprends pas tout de suite pourquoi j’ai eu droit à ce petit coup de langue sur ma joue et je finis pas saisir quand il ajoute « Je te devais ça ! ». Je vois qu’il fait référence à mon sms et à ma réclamation de bave, bien sur c’était une plaisanterie entre nous je ne pensais pas qu’il le ferait mais à ce geste je ne peux retenir un rire cristallin qui s’échappe de ma bouche « Hahaha ! C’est vrai et hors de question de manquer à tes devoirs évidement ! »

« Tu veux que j'achète ça ? Je serais tellement sex' la dedans ! » je me retourne vers lui et je le vois qui me regarde horrifié en agitant une chemise affreuse devant mon nez, ornée de petits boules de noël et d’un motif sapin de très mauvais goûts. J’ai sans doute du lui mettre dans les mains par erreur, en voyant le spécimen en question j’éclate de rire, surtout que la tête qu’il me fait rajoute du comique à la situation « Quoi ? Ne va pas me faire croire que tu n’aime pas les petits sapins de noël ? Cette chemise c’est vraiment mon coup de cœur ! » j’attends de voir sa réaction et s’il a compris que je plaisantais évidement. « Bien sur que tu seras sex’ là dedans en plus, même si je te préfère avec rien sur le dos... » là, je plaisante à moitié par contre. Il finit par reposer la chemise et mine de rien je me sens d’un seul coup nostalgique…ces périodes de fêtes me font automatiquement penser à ma vie d’avant, et puis à Santa aussi. D’un côté ça me met en joie et de l’autre ça me rend d’une tristesse insondable. Je baisse la tête histoire que John ne voit pas ma mine peinée et en profite pour interpeller une vendeuse « Excusez-moi est-ce qu’il vous reste des pulls comme celui exposé en vitrine ? »« Oh oui excellent choix, ce model part comme des petits pains…quelle est la taille de votre petit ami ? Medium ça devrait aller je pense.. » « Euu…ce n’est pas mon petit-am…medium c’est parfait » j’évite d’en dire plus je m’embrouille dans mes explications. Elle me tend le pull et nous nous dirigeons vers les cabines. Après tout c’est vrai, John et moi on est pas ensemble, on est amis, ou peut être un peu plus que ça ? On est rien et tout à la fois, moi qui voulais un truc simple et sans prise de tête au départ je me retrouve finalement dans un truc plus compliqué que ce que je pensais. Et puis soudain ça m’apparaît, l’étrangeté de cette situation et de cette journée s’impose à moi, faire du shopping, lui faire essayer des fringues et le traîner dans ce centre commercial, c’est typiquement un truc de couple. Je n’avais pas réalisé auparavant, c’était peut être un peu naïf de ma part de croire que c’était un truc anodin, mais visiblement aux yeux des autres il ressemble à mon ‘’petit-ami’’.

Et puis alors qu’il essaye derrière le rideau de la cabine le contenu de son sms me revient en tête et je le questionne derrière la barrière de tissu « Alors comme ça tu pars en Europe ?


John & Neve

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyMer 2 Jan - 23:37


Et la foule vient me jeter entre ses bras...


"Mes sentiments se mélangent quand je suis auprès de toi. Aide moi."
En parler au boss ? Que oui je ne fais que ça tous les jours. Je lui disais que ce n'était pas mon rôle de s'occuper de ce genre d'articles. Au départ, j'avais signé pour la page culturelle du journal mais comme je finissais facilement mes sujets, le patron me demandait d'aider les pages locales sur les petits évènement sans intérêt. Je l'agace même trop souvent en lui demandant même de me faire emmener dans des pays où la guerre et la misère trônent. Je préférais être dehors à même prendre des risques, loin de Fantasia Hill que de me retrouver dans un bureau enfermé plusieurs jours. Malheureusement, le boss ne voulait pas risquer la perte d'un employé donc je me retrouvais dans des lieux surs en grande majorité des voyages. Mais.. Oui j'en parle sans arrêt mais il me dit qu'on est une équipe, le plus important c'est de paraître les numéros blabla. J'ai vraiment hâte de mettre assez de côté pour créer ma propre boite de voyage. Organiser les voyages des autres et aussi, faire des livres photos pour dénoncer la cruauté de l'Homme envers la planète. Je devrais d'ailleurs commencer à parler de ce projet avec Lilo, comme elle est une très bonne photographe du journal et bonne amie. Elle m'aiderait tout simplement, qu'on travaille ensemble.

Héhé ! Fallait bien donner un peu d'humour à la sortie (surtout entouré de vêtements..) alors pourquoi pas une petite léchouille ? De toute façon, Neve n'était plus à ça près avec moi comme nous avions passé dès le début de notre rencontre plusieurs jours ensemble et donc les petits défauts de l'autre ont vite fait surface... A l'époque. Je souriais à sa petite phrase sur mon geste, j'étais fier de ma bêtise surtout que dans des lieux publics, j'étais plutôt renfermé sur moi même et peu expressif. Quand je pris la chemise amusante spécial Noël dans les mains, la remarque de Neve m'a fait peur pendant une micro seconde ! Je lui ais lancé un air craintif car je savais très bien que mon amie était pleine de vie et adorait vraiment cette fête de fin de décembre. Bon, heureusement, ensuite elle riait donc ce n'était pas sérieux. Je ne me voyais pas mettre ce genre de tenue qui demeurait bien le contraire de mes préférences vestimentaires. Par contre, mon sourire ne fut pas si grand qu'à la normale quand elle m'annonçait me préférer sans haut. J'ai tout de suite eu l'image de Pocahontas juste devant moi, comme si cette illusion me disait de rester droit. Cependant, je ne souhaitais pas entièrement ça.. Par chance, Neve demanda tout de suite à une vendeuse qui passait par là si le modèle présenté était toujours en stock et j'ai eu un petit rire aux propos de la dame. C'était vraiment un petit truc de vieux couple pépère ce genre d'activité ! Je ne mérite pas çaaaaa ! Nous ne sommes pas ensemble et je souffre ! Il faudrait faire des règles de vie entre les hommes et les femmes, les boutiques seraient bien sur prohibées ! L'employée lui donna le pull et nous étions partis pour essayer, le plus agaçant. Je pris sa main pour la guider le plus rapidement vers une cabine d'essayage. Je voulais en terminer le plus vite possible de cette torture sans nom.

Je fermai le rideau avec les quelques tenues que nous avions choisi et enleva mon pull pour mettre le vêtement que mon amie adorait. Bon.. La couleur rouge foncée ça passait mais.. J'aimais pas mes épaules ! Le tissu remontait c'était étrange... Elle me coupa dans mes pensées en me demandant d'affirmer ce que j'avais annoncé dans le message. J'avais appris il y a trois jours que je partais en Irlande pour faire un article sur les différentes légendes qui englobaient le pays. Certes, c'est ludique comme voyage comme en plus je m'y connais déjà un minimum. C'était déjà mieux que les mystères de la météo de la région. Oui je pars pour le pays des Leprechaun quelques jours à partir de la semaine prochaine.. Bon il était temps d'ouvrir le rideau et montrer le résultat à Neve même si elle n'allait pas aimer.. Les mecs venant ici n'ont pas de muscles ou quoi ?! Je ne suis pas non plus autant énorme des bras que ça. Hors de question de prendre une taille au dessus je te préviens !

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyVen 4 Jan - 0:11





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« Entre lui et moi, plus il y a d'espace et moins je respire... »
Alors qu’il essaye les quelques vêtements qu’il a accepté d’emmener en cabine d’essayage je lui demande à travers le rideau, adossé au mur en face de lui, des précisions sur le fameux voyage en Europe dont il m’a parlé « Oui je pars pour le pays des Leprechaun quelques jours à partir de la semaine prochaine.. » me répond t-il quelque peu distrait « Quelle chance tu as ! Moi comme je t’ai dis je suis bloquée ici, tu salueras les lutins de ma part ! » je plaisante mais mine de rien je n’ai aucune envie qu’il parte, on ne s’est pas beaucoup vu ces temps-ci, d’ailleurs, j’ignore pourquoi, je sais qu’il a ce besoin vital de bouger, je lui ressemble beaucoup à ce sujet, rester trop longtemps au même endroit me donne le cafard, mais…j’aurais aimé passer un peu plus de temps avec lui cette semaine. C’est stupide je sais pertinemment que je ne dois pas attendre cela de notre relation, les règles on les a fixé il y a longtemps, elles n’ont pas changé, pas de sentiments, pas d’attaches c’est plus simple comme cela. Pourtant c’est plus fort que moi, je crois que je ne tiens plus à lui que je ne veux bien l’admettre. Mais bien sur ça, je ne le lui dirais jamais, comme je ne lui dirais pas que je n’ai pas envie qu’il parte pour l’Irlande, je vais faire comme-ci je me réjouissais de ce voyage et il n’y verra que du feu.

Soudain le rideau s’ouvre et je le vois sortir de l’habitacle le pull en cachemire sur le dos, seulement un truc cloche, il ne semble pas à l’aise dans le vêtement et ce dernier est bien trop près du corps, l’effet escompté n’est pas là « Hors de question de prendre une taille au dessus je te préviens ! » sa remarque plus son allure me font éclater de rire et je décide de renchérir en le taquinant de plus belle « Dis donc monsieur muscles il faudrait penser à arrêter la gym » je rigole de plus belle mais n’empêche c’est une couleur qui lui sied à merveille, et puis tandis qu’il me regarde avec son petit sourire en coin j’ai une envie irrésistible de l’embrasser mais je me contiens et me mords la lèvre inférieur pour donner le change « Tu es sur que tu ne veux pas que je demande à la vendeuse la taille au dessus ? » je lui demande à titre de formalité je sais très bien ce qu’il va me dire, que non, il ne cèdera pas la dessus. « Tu as essayé le reste ? C’est aussi trop petit ? » décidément le shopping ce n’est vraiment pas sa tasse de thé mais je le comprends, je me rapproche de lui doucement avant d’ajouter « Je te promets que je t’emmènerais plus faire les boutiques d’accord ? Quand tu reviendras d’Irlande c’est toi qui choisiras le programme si tu veux… ». L’Irlande…cela fait un moment que je n’y suis pas allée, la dernière fois c’était avec Santa quand j’étais encore…inanimée. Je n’ai pas vraiment vu grand-chose à part le toit des maisons enneigé mais je me souviens que les paysages étaient magnifiques. Depuis que je suis humaine j’ai beaucoup voyagé en Asie, et en Amérique du Sud aussi mais pas beaucoup en Europe, j’aimerais bien aller à Paris, on dit que c’est une ville incroyable, surtout pour les amoureux. Ce serait déprimant si j’y allais toute seule ? Je pourrais proposer à John de m’accompagner ? Non, laisse tomber Neve, ce n’est pas une bonne idée, moi et lui, on ne fait pas dans ce genre là. Déjà que je m’en veux de l’avoir emmené ici, de le forcer à faire ce truc de couple alors qu’on n’en est pas un. A quoi je m’attends moi aussi ?

Je lui adresse finalement un sourire charmeur avant de jeter un œil derrière moi pour voir si personne ne regarde dans notre direction, puis doucement je le repousse dans la cabine en l’accompagnant et referme le rideau derrière nous. Le plaquant sur le miroir mes lèvres viennent attraper les siennes tandis que mes mains glissent sur son torse. Mais c’est étrange, je ne le sens pas comme d’habitude, il semble gêné, absent et je finis par me reculer quelque peu mal à l’aise avant de le dévisager « Qu’est-ce tu as ? Tu semble différent…il s’est passé quelque chose ? » je le questionne un peu inquiète, je ne sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pressentiment, plus ça va et plus j’ai l’impression qu’il s’éloigne de moi. On a beau être à quelques centimètres l’un de l’autre il ne m’a jamais paru aussi loin.



John & Neve

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyVen 4 Jan - 16:55


Et la foule vient me jeter entre ses bras...


« Ta seule présence me fait l’effet d’une crise de tachycardie ! »
Moi arrêter le sport ? Et puis quoi encore ! Je savais qu'elle disait cela pour rire de toute façon. Pas ma faute si le tabac m'obligeait à me persuader que les poumons ne se détruisaient pas réellement à travers des randonnées, courir dans la nature ou oui tout simplement aller quelques heures dans une salle de sport. Je lui tirai juste la langue pour répondre avant de sourire brièvement comme un enfant qui désirait montrer son envie folle de quitter les lieux à sa mère mais, en n'oubliant pas d'en rajouter sur les expressions du visage. Le plus important en cet instant, c'était que Neve appréciait me torturer et que je puisse profiter de son sourire si exceptionnel. J'essayais d'arranger le pull en tirant dessus mais il restait encore désagréable à porter. Non ! Il ne me convient pas, point ! Je savais que les filles demeuraient tous des sadiques et pourtant, comment se faisait-il que nous les hommes, normalement si têtus et fort, nous leurs cédons si facilement ? Neve me connaissait par cœur et donc savait très bien que je détestais prendre plus ou moins que la taille M. C'était psychologique. L signifiait plus d'heure à faire du sport pour éliminer et S.. N'en parlons pas ! Pour moi, c'était ceux qui n'étaient pas de vrais hommes.

C'est en me retournant vers la cabine, en voyant les vêtements m’appeler que je me suis dis que ce n'était que le début. Arg je ne suis pas encore rentré chez moi ce soir. C'est à ces moments là que j'aurais préféré être un chien. Jamy ne s'habille pas et se fait laver comme un prince une fois toutes les semaines.. La vraie vie. Je n'ai pas terminé. Il m'en reste trois.. Soudain, quand j'entendis mon amie m'annoncer qu'elle ne me ramènerai plus dans ce genre d'endroit, j'ai cru que le ciel m'avait entendu ! Ta bonté causera ta perte ! Je vais y réfléchir.. A mon tour de te faire souffrir. Je lui fis un clin d’œil avant de retourner dans la cabine pour enfin terminer les essayages.

Cependant, à peine retourné pour être seul avec les tenues, Neve s'invita dans la cabine et commença à m'embrasser langoureusement. Je réagis très peu à ses pulsions car les miennes étaient comme stoppées. L'image de mon indienne hantait mes esprits, on dirait même un cauchemar sans fin. Je ne l'avais revu qu'une seule fois, pendant ce bal, seulement quelques minutes et pourtant.. L'impression que tout avait changé. Nous n'étions qu'amis avec Neve du moins, cette phrase tournait dans ma tête à chaque fois que je me trouvais auprès d'elle. On avait décidé de soutenir l'autre grâce à une amitié forte tout en gardant ces moments intimes comme un jeu. Et aujourd'hui cela me semblait comme interdit cette façon de vivre. Pourtant, je la désirais si près de moi cette demoiselle toujours souriante et présente. Neve était bien plus importante qu'une meilleure amie, plutôt une partenaire pour la vie de tous les jours. Que lui répondre ? Je n'avais rien à craindre en lui annonçant que mon premier amour se trouve dans la ville. Nous n'étions qu'amis. Amis oui mais, pourquoi cela me fait tant de peine de lui dire ? Normalement c'est une nouvelle qui ne peut que faire sourire et encourager. Peur de sa réaction ? Même si sa trop grande gentillesse pouvait bien cacher d'autres sentiments ? Je n'ai rien.. Juste, un peu fatigué.. La chose à ne pas dire par excellence. Je savais parfaitement qu'elle ne me croirait pas. C'était la première fois que j'étais absent à ce genre d'intention de sa part depuis qu'on se connaissait. Alors que pourtant, je ne souhaitais que lui répondre avec encore plus de fureur. Nous étions seuls dans cette cabine et je cherchais une raison à ne pas profiter de ma Neve. Théoriquement, Pocahontas m'avait laissé pour un autre bien avant que je la revois l'autre soir et donc.. Pourquoi serais-je prisonnier ? En quoi est-ce mal ? Je ne vois pas du tout. Comment lui résister ? Elle se trouvait à quelques centimètres de moi et je la désirais à ce moment précis, comme depuis que je l'ai vu dans cette petite école mexicaine. Elle est celle qui me connaissait, celle qui me réconfortait, elle a toujours été présente pour moi contrairement à Pocahontas qui, avait choisi un autre homme pour son avenir. Certes je l'aimais cette indienne, énormément mais cela ne semblait pas réciproque. Je devais avancer dans ma vie et Neve réussissait à faire en sorte que je ne me perde pas. Cependant, demeurait-elle seulement une amie proche ? Nous avions conclus de ressentir que des envies physiques entre nous et rien d'autre mais alors, pourquoi avais-je le sentiment qu'il y avait quelque chose de différent ? Je ne pouvais le penser. Ce questionnement devait se ranger dans les pulsions, point.

Ses yeux si clairs, sa bouche si attrayante, ses cheveux.. Je ne voulais plus penser mais agir. Agir comme je l'aurais fait si je n'étais pas allé à cette soirée et que je ne l'aurais pas revu. Agir comme si nous étions ensemble avant tout cela. Je m'approchais de Neve en lui souriant pour essayer de la rassurer sur mon comportement avant de l'embrasser à mon tour, l'envie de goutter ses lèvres me tentaient depuis maintenant au moins vingt minutes alors je ne pouvais que succomber. C'était maintenant tout son corps qui m'appelait et il était impossible de surmonter cet envie. J'attrapai Neve pour la porter par devant et l'emmener discrètement contre le mur de la cabine. Son cou et son visage se trouvaient à ma portée et en aucun cas je souhaitais arrêter de poser mes lèvres contre sa peau. Cela faisait quelques jours qu'avec Neve nous avions pas eu de rapport, tout d'abord parce que nous étions occupé dans notre travail mais aussi car je ne lui avait rien demandé en sachant que Pocahontas ne se trouvait plus dans ce monde donc, mes pulsions s’accéléraient. Oh non je réussis encore à penser à elle ! Soudain, je la relâchais sans aucune raison physique mais à cause d'une pensée, une pensée du passé. C'est alors tout naturellement que je lui dis. La demoiselle que je t'ai parlé au moment où on s'est connu.. Elle est ici.
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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyVen 4 Jan - 18:31





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« On n'a pas besoin d'un conte de fée, on a juste besoin de quelqu'un avec qui on est bien.»
Je le vois faire une petite moue contrariée et comme je l’avais parié il est hors de question pour lui de prendre une taille au dessus, je me contente de lui sourire amusée, après tout, c’est comme il le souhaite, il a déjà fait l’effort de m’accompagner je ne veux pas pousser le bouchon trop loin non plus. Je finis par lui demander s’il en va de même pour tous les autres articles dans la cabine et il me répond simplement qu’il n’a pas encore essayé le reste. Rien qu’à sa tête je vois qu’il rechigne à enfiler les vêtements, on dirait vraiment que je le torture mais mine de rien moi ça m’amuse assez de le voir dans ce genre de situation, c’est tellement inhabituel. D’ordinaire il est toujours en position de force, maître de ses moyens dans n’importe quelle activité, il est plus rapide que moi, plus endurant aussi et adore me taquiner la dessus lorsque nous partons faire de l’escalade ou simplement une randonnée dans les bois, même quand nous sommes au lit il a toujours le dessus alors moi pour une fois j’ai décidé de profiter de la situation, de savourer de le voir se dépêtre avec ces vêtements. Et puis finalement je me rapproche de lui et lui promet de ne plus l’emmener faire les boutiques avec moi et j’en viens même à lui dire que c’est lui la prochaine fois qui pourra choisir notre programme. D’habitude je ne cède pas si facilement, mais je ne l’ai pas vu depuis un moment et même si je n’ose l’avouer tout haut il m’a manqué, ses mimiques m’ont manqué, et sa voix ma manqué, ce regard m’a manqué et ce sourire en coin aussi. Alors oui je lui cède parce que en fin de compte je me fiche bien de ce que nous ferons la prochaine fois du moment qu’on le fait ensemble. « Ta bonté causera ta perte ! Je vais y réfléchir.. A mon tour de te faire souffrir. » et voilà dans quoi je me suis engagée moi alors ? Je me demande ce qu’il va encore bien pouvoir inventé… « Ah oui ? J’ai hâte de voir comment tu compte t’y prendre ! » lui dis-je en rigolant un air de défis dans les yeux, il me lance pour seule réponse un clin d’œil qui finit de m’achever, c’est dingue, quoi qu’il fasse il m’attire irrémédiablement, je ne peux pas luter contre ça. Sans un mot je le rejoins dans la cabine et commence à l’embrasser avec fougue, j’espère qu’aucune vendeuse ne m’a vu me faufiler à l’intérieur. Mes lèvres goûtent les siennes avec envie mais rien à faire il semble incroyablement distant. Je me recule et me détache de lui, l’observant en silence avant de lui demander soucieuse « Qu’est-ce tu as ? Tu semble différent…il s’est passé quelque chose ? » tout d’un coup il se raidit, il paraît mal à l’aise, encore plus que dans ce pull tout à l’heure, il est clair que ma question le déstabilise et ça ne me rassure pas du tout parce que cela indique sans l’ombre d’un doute que je viens de taper dans le mille. Un malaise s’installe quand il se décide enfin à me répondre « Je n'ai rien.. Juste, un peu fatigué.. » Fatigué ? Je le regarde en arquant un sourcil comme je le fais si bien quand je remets en question ce qu’il me dit, décidément il me prend vraiment pour une imbécile. Aller John, d’habitude tu mens bien mieux que ça. Cependant je me contente de garder le silence, visiblement il n’a aucune envie de me raconter ce qu’il s’est passé et je ne suis pas du genre à lui forcer la main, je n’ai pas à m’immiscer dans sa vie, ça fait partie des règles du jeu. Je ne lui posais pas de questions gênantes, et en échange il ne le faisait non plus. Pourtant au Mexique nous étions si proches, on parlait de tout, de rien, de trucs anodins comme très personnels mais depuis quelque temps j’ai la sensation que nous somme en train de perdre cette complicité qui nous liait autrefois et ça me fait peur. Je baisse la tête quelque peu déçue et m’apprête à quitter la cabine quand soudain il s’approche de nouveau de moi et m’adresse un sourire qui se veut charmeur avant de m’embrasser et cette fois-ci en me rendant mes baisers. Quelque peu surprise au départ j’abandonne vite ce sentiment et me laisse totalement aller à ses caresses, ses mains viennent alors attraper mes hanches et me soulèvent avec une facilité déconcertante pour me plaquer contre le mur de la cabine. J’entrouvre doucement les lèvres pour laisser sa langue se frayer un chemin jusqu’à la mienne tandis que mes mains s’agrippent à ses cheveux. Quand, sans que je ne comprenne pourquoi John me relâche et s’éloigne de nouveau, me fixant d’une drôle de façon, une façon qui me déplait beaucoup « La demoiselle dont je t'ai parlé au moment où on s'est connu.. Elle est ici. »

Ces mots me font l’effet d’un électrochoc. Je cherche une explication dans son regard mais il n’y a rien à ajouter, soudain je comprends, je comprends pourquoi on ne s’est pas revu depuis un moment, pourquoi il ne m’a pas appelé, pourquoi il semble si loin de moins à présent. Mon cœur rate un battement et alors que j’ai juste envie de filer d’ici en vitesse je m’efforce de sourire et lui répondre « La femme dont tu m’as parlé au Mexique ? Ton grand amour ? » je détourne le regard et déglutit tandis que l’atmosphère devient de plus en plus lourde. La vérité m’apparaît soudain, qu’est-ce que j’attendais moi aussi ? Je ne suis rien pour lui, qu’une fille de passage qui termine dans son lit, je ne suis personne, juste « l’autre femme ». Je n’aime pas être « l’autre femme » et pourtant c’est moi qui l’ait voulu, moi je ne m’attache pas je ne ressens pas ce genre de sentiments. C’est bizarre tout ça sonne comme un gros mensonge parce que je sais au fond que John est bien plus pour moi qu’un homme avec qui je couche de temps à autre. Je finis par relever la tête vers lui et tente de reprendre l’air enjoué que j’affiche d’ordinaire, je ne veux pas qu’il voit que cette nouvelle m’a perturbé, je ne veux pas qu’il comprenne, je préfère qu’il pense que je me réjouie pour lui « C’est…c’est génial, vraiment. Je suis heureuse pour toi. Ca fait longtemps que tu la revois ?. Je fais semblant de m’intéresser, d’être réellement contente de la nouvelle, certes je m’intéresse à cette nouvelle mais pas pour les bonnes raisons. Je crains sa réponse, parce que quoi qu’il en soit je sens, oui, je sens bien que tout ça ce n’est pas bon pour moi.



John & Neve

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptySam 5 Jan - 15:42


Et la foule vient me jeter entre ses bras...


« Ta seule présence me fait l’effet d’une crise de tachycardie ! »
Je lui avais dit. Enfin. Je me sentais d'un seul coup plus libre mais pourtant, il y avait en moi encore un poids inconnu si lourds. Quelle partie de cette nouvelle restait caché en moi ? Je ne la trouvais pas. Je cherchais et rien ne venait. La personne qui vivait encore plus dans mes esprits depuis la découverte de sa présence ici était maintenant connu aux yeux de ma chère amie Neve. J'avais toujours été vaste à son sujet. Tout d'abord parce qu'avec elle, je ne désirais pas en discuter plus longtemps. Me vider les esprits et ne penser qu'à son sourire. Profiter de l'instant présent. « mon grand amour ».. Ouais on peut dire ça, en tout cas pour moi. A première vue, cet amour n'était pas réciproque. Partir avec un homme alors que si je n'avais pas intervenu, Pocahontas serait encore en prison. Belle reconnaissance et de belles paroles en l'air un an avant à l'autre bout de l'atlantique. Oui cette jeune fille... Après, c'était logique que Neve pensait que ce soit une bonne nouvelle pour moi comme elle ne savait pas vraiment la fin de cette histoire. D'ailleurs, moi non plus je ne possédais pas exactement le final de ce livre. J'étais à la fois ravi mais aussi, en doute. Doute de devoir la revoir et lui avouer que la flamme ne s'était pas éteinte et en même temps, nos vies se trouvaient encore bien différentes dans ce monde. Je voyageais au moins une fois tous les mois avec le travail et sinon, je partais seul avec Jamy (et si Neve restait coincé avec son travail). Je sortais souvent les nuits et buvais parfois un peu trop.. Bref, Pocahontas mériterait quand même mieux.

Heureuse pour moi... j'avais l'impression de faire un bond dans le passé, jusqu'à ce jour où j'étais arrivé dans ce monde plus avancé que le mien. Où je me trouvais perdu. Je n'avais voulu que le bonheur de mon indienne et donc c'était à moi de souffrir, Qu'elle ne m'aimait plus et que je ne la reverrai plus. Se faire à l'idée de son choix de vivre avec un autre et donc, que je devais me forcer à faire de même, avancer. Je ne peux l'oublier ! Elle faisait à présent partie de moi et toute ma vie elle me hantera malgré tous les efforts que je puisse faire. Je m'adossais au mur tout en continuant à essayer de trouver du réconfort dans les yeux de Neve. Je ne souhaitais pas en parler. A personne je voulais échanger sur ce sujet et encore moins à elle. Discuter sur Pocahontas avec Neve.. Je ne sais pas je trouvais cela encore plus étrange. Je l'ai vu une fois pendant un bal. Nous avions dansé ensemble sur une musique et.. Voilà. Cette soirée.. Je la revois danser avec un jeune homme toute heureuse et si splendide dans sa robe. Certes, je la préférais dans la tenue qu'elle portait en Virginie car ce vêtement reflétait sa vraie personnalité et son histoire. Quand je l'avais revu à Londres dans cette robe de courtisane je ne l'avais pas reconnu. On aurait dit une autre femme voulant plaire à cette haute société si hypocrite et sans scrupule.

C'est alors pendant un blanc après ma réponse, qu'une vendeuse ouvrit le rideau pour vérifier ce qu'on faisait. Heureusement qu'elle n'était pas arrivée une minute avant ! « Si vous avez terminé d'essayer, vous pouvez partir pour laisser la place aux prochains clients s'il vous plaît ? » Il n'y avait personne dans la boutique et elle nous jetait ? Quel bon sens du commerce ! Et bien, nous n'avions pas terminé mais on va être ravi de laisser la cabine vide pour les innombrables clients se trouvant dans votre magasin ! Je retirai sans hésitation le pull rouge pour remettre ma chemise et bien sur, en laissant toutes les tenues mal rangée sur le sol. A mon habitude, je repliai un minimum mais là, aucune envie de faire des efforts ! J'attrapai alors mon manteau et prit la main de Neve pour nous diriger vers la sortie.

Que pourrions nous faire à présent ? Quelque chose que Neve aimerait.. Je voulais lui faire plaisir. Je venais de gâcher notre sortie alors il fallait que je me rachète. J'observais les magasins se trouvant dans les alentours et j'eus tout de suite l'idée d'un magasin de jouets pas loin dans la galerie. Mon amie était comme une enfant devant toutes ces choses inutiles pour les petits et donc cela serait peut-être une bonne occasion de la faire sourire. Viens, je vais t'offrir ton cadeau de Noël en retard !
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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyDim 6 Jan - 17:22





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« On n'a pas besoin d'un conte de fée, on a juste besoin de quelqu'un avec qui on est bien.»
Je l’observe silencieuse alors qu’il me confirme ce que je craignais, oui on parle bien tous les deux de cette femme, cette femme qu’il aimera toujours quoi qu’il arrive. Quand il m’en a parlé pour la première fois au Mexique cela m’intriguait, j’étais fascinée par cette histoire, par cet amour que je n’ai jamais connu, moi je ne suis jamais tombée amoureuse, je ne sais pas ce que ça fait, j’ignore tout de ces choses là, voilà pourquoi je trouve toujours cela merveilleux d’entendre les gens en parler, c’est un peu une sorte de mythe pour moi, un sentiment chimérique qui n’existe pas réellement. A chaque fois qu’il m’en parlait je restais suspendue à ses lèvres, désormais, j’ai juste une boule au ventre et je n’aime pas cette sensation. Je ne me sens pas à ma place et je n’ai aucune envie d’avoir cette discussion, surement lui non plus, et pourtant je me surprends à vouloir en savoir plus.

Il m’apprend alors qu’il a revu à un bal, danser à ses côtés et rien de plus, j’ignore si je me réjouie de la nouvelle ou si au contraire j’appréhende la suite, compte-t-il la revoir ? Et s’il le fait en quoi cela me regarde t-il de toute manière ? En rien, c’est ça la bonne réponse, je n’ai rien à dire parce que ça fait partie de notre relation, on ne s’est jamais promis fidélité ou je ne sais quelle connerie du genre, il peut bien voir qu’il veut et c’est même déjà surement le cas. Je ne devrais pas m’en soucier, oui mais…alors pourquoi je ressens une certaine jalousie ? Cela n’a aucun sens. « Et euu…tu compte la revoir ? » lui dis-je hésitante toujours fuyant son regard. Quelle imbécile ! Je ne devrais pas poser ce genre de question, tout d’abord parce que je ne suis pas tout à fait sur de vouloir réellement entendre la réponse et ensuite parce que je n’ai aucune envie qu’il comprenne qu’apprendre cette nouvelle m’a perturbé. Non hors de question, je suis maîtresse de mes moyens, détachée et John n’est qu’un ami, un ami avec certains avantages certes mais un ami. Alors que je tourne cette phrase dans ma tête encore et encore pour me persuader de sa véracité une vendeuse ouvre d’un seul coup le rideau et nous découvre. Sur le moment je me dis juste qu’elle ne manque pas de culot, et si John était en plein essayage alors ? Et puis ensuite je me rends compte qu’elle aurait pu nous surprendre dans une toute autre position et heureusement que ce n’est pas le cas en fin de compte on la échappé belle. « Si vous avez terminé d'essayer, vous pouvez partir pour laisser la place aux prochains clients s'il vous plaît ? » à cette remarque John et moi tirons exactement la même tête, quelle amabilité décidemment ! Si toutes les vendeuses sont aussi accueillantes qu’elle normal qu’il n’y est pas foule dans ce magasin. Je m’apprête à répliquer quand finalement John prend les devants et lui rabat son clapet tandis qu’il reprend ses affaires et me tire vers la sortie, j’ai à peine le temps de rire au nez de la vendeuse que nous voilà déjà dehors. Finalement je me décide à faire fi de ce qu’il m’a appris un peu plus tôt et de profiter seulement de l’après-midi, après tout cela fait des jours que je ne l’ai pas vu alors autant en profiter.

Je me résigne à laisser tomber le shopping pour aujourd’hui, je crois que je l’ai assez torturé avec cela, j’aimerais lui demander ce qu’il lui ferait plaisir à présent mais il faut croire qu’encore une fois il m’a devancé « Viens, je vais t’offrir ton cadeau de noël en retard » m’annonce t-il sans me lâcher la main pour avancer entre la foule. Mon cadeau de noël ? Je souris enthousiaste à cette perspective « Sérieusement ? Je me demande ce que tu vas encore pouvoir bien inventer ! » m’exclame-je en riant, John arrive toujours à me rendre ma bonne humeur quoi qu’il arrive, c’est aussi une des raisons pour laquelle j’apprécie tant sa compagnie. Soudain, je perds mon sourire quand je constate qu’il s’arrête devant la façade d’un magasin de jouets. Non ! Je me crispe et me recule paniquée, impossible que je rentre là dedans, il n’en est pas question. C’est vrai que j’adore les enfants et que j’ai moi-même un côté enfantin du genre à m’émerveiller pour un rien mais ça je ne peux pas, c’est plus fort que moi, je ne rentre jamais dans une boutique de jouets. L’endroit me met mal à l’aise, ça me rappelle trop mon ancienne condition je déteste ça. Bien sur, John n’en a aucune idée, je ne lui ai jamais parlé de mon passé, de ce que j’étais avant, pour lui je suis simplement une fille qui aime voyager et faire de nouvelles expériences, de toute manière, si je lui disais la vérité il ne me croirait surement pas. Qui avalerait cela en même temps ? Ca semble insensé. Il me fixe alors et je vois qu’il ne comprend pas ma réaction, j’aimerais lui demander de faire demi-tour mais après l’avoir traîné dans le magasin de vêtements je n’en ai pas vraiment le droit, après tout c’est moi qui lui ait imposé de venir ici. Je lui lance alors un sourire forcé et m’agrippe fermement à sa main tandis que nous pénétrons dans la boutique, mon cœur s’emballe d’un seul coup alors que tous ses jouets nous entourent et sont comme là à nous observer, cet endroit me file la chair de poule. Mes yeux se perdent sur les poupées, les chevaux à bascule et autres peluches et petits soldats qui trônent dans la boutique, d’un seul coup j’ai l’impression que toute ma vie me revient dans la figure et je n’ai qu’une envie sortir de là le plus vite possible. « John…je crois que je préfère t’attendre dehors finalement » lui dis-je en regardant la porte du coin de l’œil, j’ai bien conscience que cela parait bizarre et que je devrais prendre sur moi mais je n’y parviens pas.



John & Neve

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyJeu 10 Jan - 1:59


Et la foule vient me jeter entre ses bras...


« Ta seule présence me fait l’effet d’une crise de tachycardie ! »
M'attendre dehors ?! Dans un magasin de jouets ? Étrange réponse de sa part mais, peut-être que dans son enfance, elle avait eu un traumatisme avec un Noël ou tout simplement, un ennuis concernant un jouet.. Je ne savais pas vraiment quoi penser comme raison pour qu'elle ne souhaite pas venir dans ce petit paradis pour les gamins. D'un coté, cet endroit ne me plaisait pas plus que cela donc autant choisir autre chose ! Ma Neve n'était pas à l'aise alors je pensais qu'il était de mon devoir de la rassurer. Je ne vais pas te laisser patienter dehors. Que ferais-je ici seul sans toi ? C'est absurde. On va aller autre part si cela te mets mal à l'aise ne t'inquiète pas. Je l'embrassai sur le front avant de la prendre dans mes bras quelques secondes. La voir nerveuse me brisait tellement le cœur. Je continuais à la serrer un peu plus fort en essayant de trouver un endroit plus agréable, sans textile, sans jouet et sans parfum (oui John déteste les boutiques de parfum héhé). A contre cœur, je me détachai de mon amie pour nous faire sortir de ce magasin. S'il n'y avait pas grand monde, je connaissais un endroit assez amusant où la conception de la nourriture m'avait bien amusé la première fois. Les gens courraient dans tous les sens pour un oui ou pour un non et sans s'excuser quand ils bousculaient en plus, on aurait dit des animaux. Je n'arrive pas à croire que « cette catégorie » de personne il y a quatre cent ans se disaient civilisée par rapport à d'autres modes de vie qu'eux. L'Homme demeurait vraiment l'erreur de la nature. Je me positionnais derrière Neve pour la forcer un peu à ne pas se laisser faire contre ses infâmes accros du shopping. Un moment, un homme avait frotté l'épaule de ma demoiselle sans aucun mot d'excuse et je n'avais pas hésité une seconde à lui faire un croche-pied pour essayer de lui faire apprendre la politesse.

Après plusieurs minutes de marche dans une marée humaine, nous arrivions enfin face à une boutique où nous confectionnons nous même les glaces. On pouvait mettre absolument tout ce qu'on souhaitait dans notre bol. Bonbons sucrés de toutes les couleurs, plusieurs parfums de glaces.. Au final le prix dépendait du poids. Tu fais la mienne et.. Je fais la tienne ! C'est équilibré ? De toute façon je ne lui laissais pas le choix. Je pris un pot de taille moyenne en lui esquissant un sourire comme je savais très bien qu'elle me connaissait assez pour se dire qu'avec moi il sera rempli à ras bord. Pour le parfum de la glace, j'hésitais entre du basique chocolat/vanille ou intégrer une saveur fruitée. Non je préférais être plus méchant sur les extras que sur la base ! Je lui mis moitié chocolat et vanille en attendant bien sûr que le pot arrive déjà au trois quart de sa capacité. Si tu ne manges pas tout, ce soir je ne te laisserais pas dormir une seule seconde ! Je disais cette phrase en ajoutant un liquide normalement ayant goût noix de coco mais, cela faisait bien plus peur que de mettre l'eau à la bouche. A présent, les extras ! J'observais le « buffet » en ne sachant pas par où commencer. J'y ajoutais du crunch, des ours colorés, des bouts de fraise et de framboise pour « essayer » de camoufler tous les kilos en plus rien qu'en regardant le dessert. Cela m'amusait de voir la tête de Neve qui fixait désespérément le pot qui dans quelques minutes devra se trouver entièrement dans son ventre. Je me dirigeai vers la caisse où l'employée pesa l’œuvre. Je n'ai pas été méchant hein mademoiselle ? L'étudiante me sourit avant de répondre, on ne devait pas être les premiers à faire ce petit jeu ici « vous auriez pu être plus exigeant c'est sûr » Je me retournai vers ma Neve pour essayer de la faire sourire. Tu en as de la chance tu ne trouves pas ? Je payai la glace avant de me mettre à la dure épreuve de voir mon amie faire la mienne. A toi ma chère !
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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyVen 18 Jan - 15:04





Et la foule vient me jeter entre ses bras

« On n'a pas besoin d'un conte de fée, on a juste besoin de quelqu'un avec qui on est bien.»
Me voyant de plus en plus déboussolée parmi tous ses jouets John tenta de me rassurer en me serrant dans ses bras comme une petite fille, c’est vraiment l’impression que j’avais, en plus de cela il ne devait pas comprendre ma réaction qui, il faut bien l’admettre, semblait complètement absurde. Je ne devrais pas être si mal à l’aise dans ce genre d’endroit, surtout qu’à l’origine il m’avait emmené ici pour me faire plaisir, si seulement il savait…Je me blottis dans ses bras quelques secondes en regardant les jouets du coin d’œil mais je ne fus réellement soulagée qu’en quittant les lieux. John semblait exaspéré par la foule qui nous bousculait et nous heurtait alors que pour ma part j’étais bien mieux ici avec tous ces gens plutôt qu’à l’intérieur de la boutique de jouets. Tout le monde semblait pressé, vaquait à ses occupations sans se préoccuper du monde autour alors que moi je posais mes yeux sur chacun d’entre eux, toutes ses personnes qui s’agglutinaient les unes autour des autres me fascinaient totalement, ce qu’ils avaient pu acheter, à qui ils allaient l’offrir. Je ne faisais même pas attention à leur manque de délicatesse, même lorsqu’un d’entre eux me bouscula au passage, la seule chose qui traversa mon esprit est ce qui avait bien pu avoir dans sa journée pour qu’il soit de si mauvaise humeur. John quand à lui ne semblait pas tout intéressé par cela, au contraire l’impolitesse des passants semblait l’importuner au plus haut point et c’est finalement avec difficultés que nous arrivons devant une échoppe de crème glacée.

Le concept m’a l’air original, j’observe en silence les clients remplir leur pot de glace avec des ingrédients plus improbable les uns que les autres et le sourire me revient. J’admire à travers la vitre tous les parfums et saveurs multicolores qui sont exposées devant mon nez et j’adresse un regard enjoué à John, encore une fois je sais qu’il a tenté de me faire plaisir, je ne résiste pas à ce genre de délices sucrés et si je m’écoutais je pourrais manger de la glace du matin au soir. Tout me donne envie et c’est l’eau à la bouche que je le suis à l’intérieur avec enthousiasme. « Tu fais la mienne et…Je fais la tienne ! C’est équilibré ? » j’acquiesce de la tête tout en le regardant s’atteler à la tâche de me confectionner la glace idéale, enfin idéale…à peu de choses près, le mélange devient de plus en plus étrange « Si tu ne manges pas tout, ce soir je ne te laisserais pas dormir une seule seconde ! » me dit-il sous une fausse menace tout en rajoutant encore un ingrédient insolite à la composition, plus il en rajoute et plus cela me fait rire, ce genre de jeu John et moi on en raffole « Oh mais tu sais bien que de toute manière je ne dors jamais beaucoup.. » je glisse à son attention une voix pleine de sous-entendu et une lueur de défis dans les yeux. En plus c’est vrai, mes insomnies ne me lâchent quasiment jamais, même quand je suis chez lui, et puis s’il croit que je ne suis pas capable d’engloutir tout ça il se trompe, les nouvelles expériences ne me font pas peur, même s’il s’agit d’expériences culinaires plus que douteuses, et puis j’aime avoir le dernier mot et ça il le sait. Après qu’il ait payé et demandé son avis à la charmante demoiselle qui nous sert, il se retourne vers moi triomphant [mediumseagreen] « Tu en as de la chance tu ne trouves pas ? A toi ma chère ! »[/color] « Mais avec joie ! » je lui réponds du tac au tac en attrapant à mon tour un pot « Je ne te promets pas que tu seras aussi chanceux toi par contre… » je le nargue tandis que m’applique à remplir le pot des parfums noix de coco et stracciatella, des saveurs sans doute délicieuses si je m’arrêtais là, ce que bien évidemment je ne compte pas faire, me lâcher sur sa glace vu la composition qu’il a fait pour la mienne tel est mon objectif. C’est donc le sourire aux lèvres que je rajoute un coulis de framboise qui se marie fort mal avec les crèmes glacées que j’ai choisis. Je m’applique également à accompagner ce dernier d’un coulis fruit de la passion avant d’y ajouter des morceaux de mangue, des copeaux de chocolats blancs, des marshmallows et bien sur le meilleur pour la fin du réglisse, chose que personnellement je déteste et j’espère secrètement que cette confiserie rebute également John. Le pot remplit à ras bord l’étudiante le pèse puis une fois le tout réglé je me dirige vers John pour le lui tendre un sourire aux coins des lèvres « Tu vois moi aussi j’ai été gentille, tout en simplicité ! » je ris amusée tandis que nous échangeons nos mélanges respectifs et c’est avec appréhension que je goûte une cuillère de la ‘’merveilleuse’’ composition que John à fait pour moi. Moi qui m’attendais à faire une grimace je m’étonne à trouver cela tout à fait mangeable, ce n’est pas la meilleure chose que j’ai mangé mais j’ai également vu pire « Tu sais quoi ? Je trouve que ce mélange hypercalorique n’est pas mal du tout, tu veux goûter ? » je lui demande en lui désignant le pot avant de partir dans un fou rire en le voyant dévisager sa propre mixture « Quand est-il de la tienne mon ami ? »




John & Neve

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Madame Pixie Dust

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MessageSujet: Re: Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Quand soudain, je me retourne, il se recule,  Et la foule vient me jeter entre ses bras... EmptyDim 24 Mar - 13:02

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Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras...

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