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« La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx Vide
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 « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx

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MessageSujet: « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx EmptyVen 22 Fév - 13:57


LE CHASSEUR ET LA PROIE
It is mine to give to whom I will. Like my heart.

Les couloirs, grandes lignes funéraires, épousaient les corps des personnes trop aventureuses et de leur gueules béantes les avalait, eux, ces pauvres âmes perdues. Le bruit des juges, le bruit de la justice s’entendait au-devant de cette scène qui se jouait devant les yeux de l’homme au visage vertueux alors qu’il se frottait les mains et faisait semblant de rien dans ce monde de masque. La justice n’existait pas, vaine illusion dans un monde ensanglanté, cadavre répugnant et l’humanité qui soulevait sa robe de brocard pour montrer un monstre multiple aux visages divers, aux yeux luisants et répugnants témoins de la vanité de l’être humain en ce bas monde. Pour l’homme aux lunettes opaque et au sourire malsain, la justice était un moyen de pouvoir. Heureux les gens juges qui condamnaient les innocents, les coupables peut-être pour les emmener dans un enfer, dans une captivité obscène ! On n’entendait plus parler d’eux, la sanction était toujours celle-ci : l’oubli par la mort ou par la vie. De tous, ils pouvaient bien se dire que la sanction était là pour punir, pour rendre cette dite justice, mais les hommes savaient bien que ce mot-ci, cette image trop vite envolée n’était là que pour permettre à l’homme d’être rassuré. L’hypocrisie est en chacun des hommes, les rêves faits de nappage en chocolat, faits de matière de l’inconscient, les mortels rêvent une vie meilleure qu’ils ne pourront jamais acquérir. Nazar ne rêvait pas, il ne s’illusionnait pas, il avait tout : la gloire, la beauté, la reconnaissance des hommes, le pouvoir, et la méchanceté. Il s’était construit sur des monceaux de cadavres, sur des meurtres toujours perpétrés avec un rictus aux lèvres, sur des mensonges toujours plus nombreux et sur le plaisir de la chair, grande tentation pour un homme corrompu comme il l’était. Dans ce lieu de débauche, de mensonge et de magie ténébreuse, son visage et ses yeux montrant une gentillesse feinte, il observait ces gens passant devant lui, pleurant ou parlant normalement. Les avocats en robe noirs et les juges également, il était où ce temps où les magistrats, perruques sur la tête condamnaient à mort le pauvre coupable ayant volé un pain ? Il n’avait pas besoin d’être ici, dans ce lieu aux baies vitrés, aux longs corridors et aux salles toujours plus nombreuses, mais il n’avait rien à faire, jour béni de Dieu où les hommes ne travaillaient pas. L’ennui était profond et l’homme heureux celui qui savait combattre ce fléau de l’univers. Prendre un bain de foule, faire voir une face, un masque de piété et de bonté de cœur pour mieux manipuler la masse de gens voilà ce qu’il faisait en réalité, rien n’était dû au hasard. Tout était calculé, régler comme une partition et du papier à musique, la vie de Nazar ne souffrait d’aucune féérie bonne pour les jeunes filles en âge de lire des romans d’aventure. Rasputin était joueur cependant, et s’amusait à faire croire que son cœur était pur, que l’homme était doux, bon et n’avait jamais commis aucun mal. La vérité ne propagerait jamais sa lumière sur les hommes restés dans la caverne aux pierres rugueuses et décrépites. Sa main se posa sur une poignée et la porte en bois s’ouvrit laissant échapper quelques rayons du soleil matinal. Tel Moïse sur sa colline, il vit la créature de Dieu dans son univers. Un bureau, des chaises, des stylos, des feuilles, des dossiers… puis des cheveux aux reflets possédant tout une histoire, des nuances de bleus, de noirs, de châtain. Les cheveux vivaient et son dos, cruelle promesse d’éternité, dévoilait des couleurs dorés. Serrant ses jointures, le teint du monstre devint pâle alors qu’il s’avançait toujours plus près du visage de Dieu. Car l’apparition devant lui ne pouvait être qu’une incarnation de cette croyance des hommes, car l’apparition ne pouvait pas être un humain mortel. Si Dieu était une femme, ce serait la personne se tournant tandis que Nazar réfrénait son désir brulant de passion. L’homme est faible et l’océan est glacial. Avisant une chaise près de lui, ne pouvant plus rester debout bien longtemps à côté de cette divine révélation, il s’assit la tête haute et la carrure fière. De sa chemise, il prit une cigarette et inonda la pièce de son odeur de braise, aux senteurs âcres de charbon calciné. « Je suis désolé mademoiselle. Je ne me sens pas très bien soudainement… Surement la chaleur dû au temps qui s’est éclairci. ». Il resta là, son corps, sa respiration en suspension, le temps n’était plus, mis en pause alors que la fumée remplissait la pièce et qu’un voile obscurcissait les yeux du meurtrier.

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Dernière édition par Nazar I. Rasputin le Mer 3 Avr - 9:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx EmptyDim 24 Fév - 22:43

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Nazar & Judyx


La pièce était lourde. Lourde par la poussière qui y volait, par les grandes fenêtres qui s’y présentaient, lourde par la présence qu’elle enfermerait. Un furtif coup d’œil vers le portrait, c’était bien cette personne...de pouvoir et de contrôle. Cet être confiant se dressait, pâle, telle une épée prête à trancher un corps déjà peiné, et d’un regard digne d’un preux chevalier, veillait et régnait sur la salle vide. Un pas après l’autre, le fantôme couvert d’un noble tissu noir, avançait vers les seules issues menant vers l’extérieur. Des sorties vitrées et pesantes. Il suffisait de les briser...de saigner pour échapper à cette pression. Mais d’abord, il fallait détruire le bureau et tenter de résister à la personne qui s’y trouvait derrière, juste devant la liberté. Celle qui, restait plantée là, prenant ses racines, froide et solide comme le pommier d’Eden qui engendra des fruits si convoités. Perfide personnage. Etrange lueur de malice dans ses yeux teintés d’un bleu paradisiaque. Elle si droite et autoritaire, elle si belle et envoutante, elle si gentille et admirable, elle, la femme aux plusieurs visages. Un masque après l’autre enchainait-elle, valsant au milieu de ce bal, s’adaptant aux différents corps qui se pressaient au sien, s’attachant aux diverses lèvres qui touchaient les siennes. Mensonge né, comédienne enchainé. Vivant sous la peau d’un dramaturge, elle montait son spectacle, la vie des autres manipulait-elle sans aucun remord... On souriait au marbre, donnait à Eris sans qu’elle offre en retour quoique ce soit qui ne soit pas imprégné de son venin. Le chemin venant à bout et les faibles rayons du matin effleurant à peine sa peau de peur de la brûler, elle détacha ses cheveux. La masse lourde qu’était sa chevelure tomba, brisant le calme qui émanait de sa personne. Miroir de l’obscurité. Inspirant une grosse bouffée d’air aux allures boisées, son regard se détacha de l’horizon pour se remplir de perversité en voyant des témoins arriver, en bas, dans la cour qu’elle surveillait de près. Humains...agneaux d’Eve. Manipulables et naïfs, si inconscients du mal qui trônait sur le siège doré et respecté de la justice. Un sourire assuré osa étirer les coins de sa bouche...osa l’effrayer. Que pensait-elle ? Les détruire ? Non. Non. Pas eux. Les seuls, misérables et pathétiques, qui l’encourageaient à feindre cette démocratie et ouvrir les portes de la monarchie...de sa tyrannie. Abaissant les paupières, s’obligeant à calmer ses pulsions impériales, sa main se nicha au creux de sa manche pour en sortir un collier. Un long collier aux perles vermeilles. Enroulant le chapelet entre ses doigts si coupables de tant de peines et crimes, elle le ramena auprès de ses lèvres rougies de honte et frémissantes. Elle avait prié, prié pour le Salut comme elle l’avait toujours fait, même éprise de sa folie meurtrière, angoissante. La religion était son jardin secret, son espoir luxuriant de tant de bonté. Elle avait apprit en ce monde que les âmes pleine de grâce pardonnaient, pardonnaient les maux exécutés. Et autant en faisait le Saint, le souverain des Cieux. Morgana, à genoux devant tant de beauté, suppliait qu’il fasse d’elle la chaste et pure Marie. Que son titre de Lilith ne la guète plus, qu’elle retrouve le silence dans son esprit au lieu des chuchotements incessants du serpent vaniteux de son espièglerie, qu’elle soit aussi innocente que la Mère. Cependant...brûlé était sa candeur, vendus à l’infâme étaient ses rêves, consumée était sa raison et tout ce qui lui restait, ce trouvait là, les cendres de son innocence entre ses mains ensanglantées. Les yeux, déroutés par ces visions cauchemardesques, s’ouvrirent brusquement et le lien qui la retenait à la divine passion se dénoua. Le chapelet tomba, si lourd, aux portes de l’Enfer. Ses prunelles divaguèrent dans un océan d’hésitation, vers le côté...vers la croix qui comblait les personnes d’une assurance protectrice et maternelle. Elle, elle n’y voyait que le trésor, le St-Graal qu’elle n’aurait jamais. Ses mains, brûlantes, vinrent se retrouver en sa robe funèbre et glaciale pour un semblant de réconfort. Elles brûlaient d’avoir Sali une chose aussi pure...sa peau semblait se détacher de sa chair dans un long et pénible supplice. Elle pouvait le sentir, ce sang si orgueilleux et délivré, couler sur ses doigts habités de cloques. Ses mains se fermèrent en un point et très vite, sans même y poser les yeux dessus, elle savait que cette hantise avait disparue, s’était envolée comme la plupart de ses remords qu’elle collectionnait à présent. Un bruit la berça, l’arrachant aux brans rongés de la folie. « Si vous venez pour remettre en question mon jugement ou l’influencer en quoique ce soit sachez que... » Elle s’était retournée. Elle n’aurait pas dû, elle n’aurait pas dû voir un de ses obstacles. Une personne possédant un pouvoir, un trône de confiance, un ennemi. Scrutant le moindre de ses rictus, elle cherchait dans sa mémoire, une raison pour le pousser ici...dans cette pièce maitresse si dominante et horrible. Telle une impératrice sanglante, une mortelle dominatrice, elle avalait tous ceux qui y entraient et les engloutissaient dans un tourment sans fin qui venait les caresser, qui se blottissait contre eux dans leur lit. Judyx était l’une de ses funestes conquêtes, une qui avait perdu la raison juste pour sentir la chaleur, l’aimable boucherie, juste pour combler le trou dans son cœur et avoir pour une fois tout à son service. Mais la réalité était entré dans la pièce, ce cimetière des peines perdues, et ses pas résonnaient comme un orgue dans une église sonnant la triste vérité aux personnes dévastées. Ses sens à l’affut tel un animal, sentant se nicher dans ses narines, l’odeur alléchante de la victime. L’émanation attractive parcourra son corps, frôla ses poumons et fit frissonner tout son être. Elle sera sa robe si fort, qu’elle sentait ses ongles dans ses paumes. Comme si ses tentacules pouvaient encore saigner, elle se torturait pour ne pas déchirer l’hymen qui allait se construire. Non, elle ne ressentait rien, rien mis à part un profond malaise au creux de sa poitrine et une terrible haine qu’elle maternait en son sein. Et le vieux Cronos reprenait son festin. « Oh, Monsieur le Maire, puis-je savoir ce qui vous amène ici ? » L’Arachné tissait soigneusement sa toile mensongère dans laquelle l’homme allait être emprisonné...Il s’assit devant elle, devant son bureau. Sortant une cigarette, il embauma l’air d’une odeur nouvelle qui masqua celle des vieux bouquins. « Je suis désolé mademoiselle. Je ne me sens pas très bien soudainement… Surement la chaleur dû au temps qui s’est éclairci. » Ou alors son âme ressentait le danger qui planait dans cet espace enfermé et...maudit. « Puis-je vous aider en quoi que ce soit ? Vous savez, vous devriez peut-être arrêter de fumer...je veux dire, non excusez moi je n’ai point d’ordres à vous donner » Sa robe obscure léchant le sol, en avançant, englouti le chapelet qui à présent se retrouver dans les ténèbres que Morgana ne cessait d’enfanter. Ses os devaient sûrement être plus lourds, engraissés par tant de pêchés, que le ciel du pauvre Atlas. Et cependant, elle trouvait encore le moyen de les cacher...et c’est dans un sourire aimable qu’elle reçu le terrible regard de sa nouvelle proie.

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MessageSujet: Re: « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx EmptyMer 3 Avr - 9:40


LE CHASSEUR ET LA PROIE
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L’air nauséabond remplissait la pièce de sa présence malsaine, putride l’air dans ce monde infâme, profane les hommes marchant sur les chemins de pierres que Dieu avait dressé pour ces satanés bestioles tellement basses et abjectes que l’ancien moine, son visage pourri par la gloire et la perversion versait dans ce calice aux pierreries diffamantes le sang du coupable, de l’innocent, de l’enfant, de la vierge. De toute l’humanité morte dans ce ciel aux nuages noirs que le tonnerre frappait de sa foudre incessante, colère de Zeus que les hommes subissaient baissant leur tête aux fils dorés, leurs rejetons gras comme des porcs laissés à l’abandon sur le pas d’une autoroute, Nazar, seul être au visage innocent et à l’âme corrompu pouvait se vanter de ce chatoiement de jouvence, de ses yeux hypnotiques et de sa carrure magnifique ! Diable. Tentateur. Mesquin et perfide l’être mordoré, morbide à la bouche aéré de stigmates portant le vice en son sein, son cœur sanguinolent témoin de meurtres, de massacres, de boucheries perpétuelles que formentait le monstre caché dans cette maison aux allures lugubres mais portant la richesse comme la prostitué des bijoux en bois fait sur mesure sur son cou désuet. Il était assis sur un échafaud rassis, si petit, ses fesses posées intelligemment alors que cette divinité mystique, regard au loin, sur ses mains un chapelet heureux objet de croyances inutiles se balançait comme la pendule l’heure aux aguets annonçant ce jour où l’homme périrait dans les flammes accueillantes de ce monde que l’on appelait enfer. Ses ongles s’incrustant dans cette peau si fraîche, si appétissante que soit cette femme ensorcelle les yeux dans le lointain et cette voix si douce. Dieu incarné dans ce corps tentateur, objet de souffrance pour ce rustre obscène les mains baladeuses, le désir s’enfoui profondément dans son être entier que le malin pourfendait de son sabre aux pêchés mortels. Le regret de ce temps ancien là où les nobles se réunissaient, décidaient des décisions de tout un peuple, détruisaient des millions de vies cadavres rachitiques retrouvés dans des fermes éteintes par ce feu corruptible, le regret annihilait les sens de la bête fasciné par cette femme, ce monstre angélique qui réveillait des souhaits enterrés dans des catacombes de pensées malsaines. Ô temps futile, déplaisant que les hommes s’amusaient à passer dans leur maisonnettes avides de secondes égrenées plus encore, cherchant cette longueur de passage trop vite éteinte la chandelle de la mort s’embrasant dans cet air souillé aux émeraudes d’acier. Les mains terribles armes de Satan s’enfoncèrent telle la dague dangereuse invention dans le cœur d’un sacrifié, Nazar n’avait de cela la tête de l’innocent là dans cette bulle qu’ils formaient, les deux êtres maléfiques regard arrachés de leurs périples, les coups forts et sec portant atteinte à l’intégrité des gens dans le lointain l’esprit brumeux de souvenirs, de calomnie. Ces humains arracheurs de dents nacre précieuse que le vile gardait dans des boites en fer trophée de son apothéose. « Oh, Monsieur le Maire, puis-je savoir ce qui vous amène ici ? ». Eclata cette phrase à l’accent innocent, la vierge Marie avait repris son droit, vivait dans ce corps. La sainte bras pendants digne d’être aimée par le Diable lui-même, sa robe de velours déguisement funeste ironique de la grandeur des cieux, bijoux bleus dont les âmes appelaient pour obtenir cette aide empesée d’hypocrisie juvénile, priant un Dieu lorsque les moments divaguaient dans des horizons obscurs de faiblesses. « Puis-je vous aider en quoi que ce soit ? Vous savez, vous devriez peut-être arrêter de fumer...je veux dire, non excusez-moi je n’ai point d’ordres à vous donner ». Elle avait de cet acabit notoire, cette pureté que les anges créatures célestes de leurs ailes blanches aux plumes brillantes volaient et portaient secours aux infortunés. Sa conscience embourbée de pensées ignobles, infâmes, basse comme l’anormal qu’il était, le jeûne repos de son âme n’accueillant alors que ces sentiments déchirants son esprit, la rage grondant comme une armée de furies parti à l’attaque de cette jeune femme fière et hors d’atteinte. « Cela vous dérange-t-il ? Ne m’a-t-on pas dit un jour de pluie que la cigarette avait des vertus bénéfiques et thérapeutique. Cela aide à calmer les ardeurs qui se lèvent lorsque le soleil se montre et révèle l’élément de cette vie qui nous manquait tant. » Et le rire fusa dans cette pièce ignoble les esprits hantant les grands de ce monde comme une ambiance amère douce futile, le diable et la vierge tous deux enfermés dans ce Pandémonium, le chasseur et la proie. Lui la cigarette de marbre sur ses lèvres cupides, perfide était l’homme peint sur ce visage monotone un rictus d’horreur avant-goût de sa monstruosité et ses désirs bien pire les minutes renforçant cette force obscure que l’humain créait. « La justice m’a toujours paru fascinante, le pouvoir d’exécution dans certaines mains permet un ordre délicat, ouvragé comme l’œuvre d’un maître orfèvre. Avec vous comme juge, les coupables n’ont pas à avoir peur de tant de bonté de cœur… Cela se voit sur votre doux visage. ». Le sourire s’épanouit la plante carnivore dans son sillage avalait, attrapait cette mouche et bientôt le papillon séducteur prit dans les filets du prédateur gueule béante et bijoux de fer s’apposant doucement sur cet épiderme si douce. Caresse éphémère de sensualité morbide la mort posant sa faux et respirant l’odeur délicieuse de cet être délectable de ravissement moiré. Promesse d’immortalité.

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MessageSujet: Re: « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx « La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx EmptyVen 19 Avr - 8:49

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Encore aujourd’hui, ses mains léchées par le diable et baisées par le Malin, s’étaient levées en l’air attrapant la grâce, qui survolait les têtes de ces pions et qui les rassurait, pour la faire sienne et en être la seule protégée. Parfois, ses doigts s’agrippaient encore au ciel pour, durant les sombres nuits, dérober toutes les étoiles de la ceinture d’Orion. Parfois même, ils s’élevaient pour s’enlacer autour du soleil et sentir sa chaleur mordre sa peau glacée. Voleuse d’astres et de paix, corruptrice des yeux innocents, elle brûlait tout ce qu’elle touchait et se roulait dans leurs cendres incandescentes. Le rouge écorchait sa peau pâle, si bien que la mort devenait une démone, une invocatrice de la honte qui détournait les regards et qui fuyait la vérité. Une réalité, que cette farce qu’était sa vie trompait et s’en réjouissait. Les gloussements faisaient, même, parfois couler le vin qui se déversait à flot dans sa bouche langoureuse, pour ensanglanter sa belle robe de pureté. Qu’avait-elle d’autre à faire qu’en rire aux éclats ? Elle pouvait très bien déchiqueter l’intérieur déchu de son être et déverser, peu à peu, son jus dans les mains de la Justice, mais elle avait déjà posé cette carte sur la table de jeu. Elle condamnait, elle hantait, elle terrorisait, elle vivait. Son existence hypocrite surgissait, en couronne, de sa tête telle des cornes. Cela amusait et cela effrayait. Elle avait compris depuis le début que c’était des temps durs pour les rêveurs et qu’il valait mieux les irradier comme elle s’était tuée autrefois. Tous ces êtres injuriés ou aimés devaient expirer dans sa paume alors que ses ongles s’écraseraient, décapiteraient leur corps. Elle se percerait alors un œil pour pouvoir pleurer à leur mémoire et elle userait de sa personne pour imiter ces délicieuses souffrances qui possédaient, semblable à un démon en fête, ces humains. Un masque en qui elle avait le plus confiance. Tandis que ses pensées s’échouaient sur une plage de regrets et de nostalgie appartenant au passé, l’odeur du cigare lui montait à la tête et s’évanouissait en des millions de baisers lascifs qui parfois, battaient des ailes et dansaient sensuellement mettant le feu à son esprit. Les flammes se joignaient, s’entremêlaient dans un plaisir qui n’appartenait qu’à la chair, et captaient toute l’intension de sa proie. Les yeux profondément vides de Judyx se délectèrent d’une vision d’où la ruse naissait telle des pustules sur la peau de l’homme assit face à elle. Celui qui défiait son pouvoir et ses rictus malheureux dessinant un plaisir envouté par les enfers. Sa fine bouche s’entrouvrit, elle aurait voulut le damner, le supplier, l’aimer et le détester mais un intense soupire bouscula ses mots et échappa à ce monstre le premier. Une expiration concupiscente qui s’accoupla à l’émanation frénétique de ce cigare. Il y avait quelque chose dans cette fumée qui scintillait comme les plumes de l’ange. Quelque chose qui était digne des plus grands fantasmes. Oui, l’innocence conjurait dans cette abomination. Judyx battit des cils, chassant ce songe de son champ de vision, et inspira pour laver sa carcasse de ce qui était un semblant de vie. La Faucheuse ne se mêlait pas aux vivants si ce n’est pour les arracher et les vendre en enfer. Cela vous dérange-t-il ? Elle détourna ses yeux, d’une lenteur inhumaine, afin qu’il puisse y voir une sorte de refus à son autorité. Une Valkyrie défendant son maitre de la toucher et de l’apprivoiser, d’un geste minime et odieux. Un ennuie mortel possédant ses charmes, mêmes infimes, qu’elle assimilait à l’éternité. Un moment éternel enfoui sous un voile voluptueux qui lassait puis était demandé. Une insolence sucrée dégageant une pointe d’amertume. Ne m’a-t-on pas dit un jour de pluie que la cigarette avait des vertus bénéfiques et thérapeutique. Un sourire embrassa ses lèvres gelées. Un rire morbide voulait s’en joindre mais elle le retint de peur de briser la symphonique candeur qui émanait de son visage enjoliveur. Je vous en pris, que trouvez-vous de bénéfique dans le fait de se tuer ? Elle reposa alors ses prunelles intenses qui dérobaient la noirceur des ombres et absorbaient leur force maladive. Se nourrissant de la chair des siens, apportant à son divin cœur des sacrifices et des sorts terrifiants. Cela aide à calmer les ardeurs qui se lèvent lorsque le soleil se montre et révèle l’élément de cette vie qui nous manquait tant. Et le rire amer de ce fou, valsa dans la pièce et se heurta à la statue froide. Hérétique de la joie lorsqu’elle ne l’atteignait pas, elle détruisait le bonheur des autres pour ressentir sa propre puissance. Malgré ses genoux à terre, elle régnait, malgré sa familière mélancolie, elle assistait aux festivités et égorgeait les joyeux. Une fête meurtrière qui illuminait ses yeux d’une manière frivole. Tant que le sceptre, d’où s’élevait une main, royal était en sa possession, les furies s’accoupleraient aux enfants de l’agneau. Et bien que Dieu vous en fasse Justice ! Les tambours s’arrêtèrent et les impies allèrent se jeter aux pieds du divin, dans un cris déchirant. Mais la Reine des damnés, entourée de corrompus, crachait sur cette céleste apparition et se moquait de devoir materner le mal. Elle n’était pas là pour paraitre gentille. Le pouvoir était à elle. Son chapelet pouvait se tortillait de douleurs, elle le bercerait plus tard, pour le moment, elle était en guerre contre elle-même, contre la vie, contre ce maire, contre le néant. La pulpe de ses doigts tâtant les feuilles allongées sur son bureau, elle trouva là une occasion de partir et de quitter le jeu que cet ingrat avait instauré. Sa défiance ne l’atteindrait pas. Elle attrapa ces papiers et contourna son siège pour fuir la lumière qui lui brûlait le dos. Sa cape obscène frôla le siège du maitre et sa peau cristallisée caressa l’ébène, lui procurant un frisson qui se logea au creux de son cœur et lui fit manquer un battement. La justice m’a toujours paru fascinante, le pouvoir d’exécution dans certaines mains permet un ordre délicat, ouvragé comme l’œuvre d’un maître orfèvre. Cette phrase n’avait rien d’innocent...n’avait rien d’humain. C’était monstrueux...aussi horrible qu’elle l’était. Un miroir des horreurs où elle était exposée aux yeux curieux de l’adoration. Elle s’arrêta brusquement, le dernier claquement de ses talons résonnant encore dans le lieu fermé et engouffré sous les fumées inquisitrices de l’homme. Mon métier ne consiste pas qu’à exécuter les vies, monsieur le maire. Il est là pour rendre justice aux âmes en peines. Pour son âme. Pour calmer son ardeur et son besoin impérial d’autorité. Avec vous comme juge, les coupables n’ont pas à avoir peur de tant de bonté de cœur… Cela se voit sur votre doux visage. De son profil masculin, elle put apercevoir un sourire s’épanouir. Elle en fut d’autant plus agacée. Il tentait de l’apprivoiser ? Avait-il commis autant de désenchantements dans ce monde qu’il voulait avoir à présent un allié tout-puissant ? Elle lui rendit pourtant son sourire, plongeant volontairement dans sa sournoiserie. Mieux vaut ne pas avoir de cœur dans ce métier, monsieur. Si je laisse mes sentiments prendre le dessus alors existerait-il une Justice ? Sur ces mots, elle saisit le journal qui se pavanait devant son nez et le lui remit. Son index se posa alors sur une écriture grasse et dégoulinante d’encre. Une nouvelle exécution qui dérange la paix de Fantasia Hill. lit-elle à voix haute. Ils pouvaient lui cracher dessus, leur venin merveilleux ne l’affecterait pas. Elle faisait ce qu’elle avait à faire et bientôt, elle le savait, du sang viendrait tâcher leurs terres. La Justice est l’art de se baser sur des faits réels...ceci n’est pas contre vous, mais vous devriez en faire de même. C’est ainsi que la Reine se retourna d’un voluptueux balancement de cheveux et, d’une démarche aussi sensuelle que sauvage, elle se dirigea vers sa bibliothèque, un rire victorieux rongeant ses lèvres ensorcelées.

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« La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. » ~ PV Judyx

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