Je tente d’ouvrir pleinement mes yeux, mais, je ne peux pas. Les rayons du soleil sont vers moi. Je préfère les fermer pour éviter l’entrer de ces feux sur mes iris. Je décide par la suite de me lever en gardant mes yeux clos. Je ne veux pas me faire brûler mes yeux par ce feu ardent. Je marche aveuglement. Je tire les rideaux avec quelques difficultés. Maintenant, je suis dans la pénombre. Que vais-je faire maintenant ? Je l’ignore. Peut-être, dois-je aller dans mon bureau. Oui, bonne idée. Je vais là-bas. Mon bureau, je m’assois sur mon fauteuil. Je réfléchis à ce que je peux faire, encore. Pfft, c’est un peu compliqué, la vie d’un Humain. Chez nous, les lions, on faisait souvent la même chose alors que chez vous, Humains. Vous avez plusieurs options. Je souris. Je ferme les yeux et je pense à quelque chose. Ce quelque chose est un être. Mon fils. Nuka. Ce dernier est dans ce monde. Comment je le sais ? Et bien, il se trouve que j’ai cru voir mon fils à l’hôpital. Comment cela ? Après que je sois sorti de mon coma ou plutôt des semaines après, j’ai vu un homme couché sur un lit. Il avait les traits de mon fils, de mon fils. De son fils, à Elle. J’ai fait rapidement des recherches sur cet homme couché, je voulais savoir. Savoir si cet homme était le fruit de mes entrailles. Donc, je venais rapidement le voir. Je l’observais. Je lui ai même murmuré à l’oreille : « Nuka, si c’est toi, reviens moi. Je t’en prie, reviens moi. J’aimerais tant te retrouver, mon fils. Tant te dire que je t’aime. Tant te serrer dans mes pattes, euh, pardon des bras. J’aimerais tellement que ce soit toi, mon fils. Nuka … Reviens. Je t’en prie. Ne le fais pas pour moi, fais le pour toi. » Et puis après, ces quelques mots, je ne disais plus rien. Je venais encore le visiter, c’était une sorte de promenade surtout que ça me permettait de bouger dans ce corps. Un corps que je ne connaissais pas. Bref, je n’ai plus jamais recroiser cet homme après que je sois définitivement sorti de l’hôpital. Je me demande si je le retrouverais. J’ai bien réussis à retrouver l’élue de mon cœur qui n’est autre que Zira, ma petite femme. Il faut que je continue de ces recherches. Je ne dois pas arrêter dans ces dernières, non. Je ne dois pas arrêter ceci car si c’est mon fils … Et, que je ne le retrouve pas, j’en serais triste. Et oui, même les méchants comme moi ont du cœur. Vous me croyez incapable d’aimer ? Et, vous, âmes purs, êtes-vous dénués de haine pour ceux qui vont détruit ? Ne mentez pas. Nous avions tous des sentiments contradictoires. Vous pouvez aimer comme haïr, c’est la règle de la vie. Bref, je dois retrouver mon fils. Et, si, ce n’est pas l’homme que j’ai imaginé. Tant pis. J’aurais essayé. Quelque chose de bon dans la germination du mal dans mon corps. Bref, je décide d’aller me laver. Je me lave puis après, je retourne dans mon bureau. Je lis différents articles, il faut que je m’informe de plusieurs choses, pour mieux vous détruire ou non. Tout dépend de mes plans diaboliques. Je continue d’éplucher ces vieux papiers. Mon ventre hurle famine, il est temps pour moi, de dévorer quelque chose avant que je deviens très grognon. Je cours à la cuisine, j’ouvre le frigo et je me fais cuir de la viande. Cuite et saignante. Je prépare cette viande avec des patates. Puis, je mange ceci quelques minutes après avoir mis la table et avoir fini cette préparation. Je suis seul à cette table, Ivy, ma douceur n’est pas là. J’aurais bien aimé inviter Zira à manger mais j’ignore où elle est. Je mange donc seul, seul, accompagné de mes souvenirs. Ai-je des remords de cette vie ? Non, je n’ai ni remords. Seulement des regrets, je regrette de ne pas avoir été un bon père pour mes enfants mais je ne leur dirais jamais. Je ne veux pas montrer ces faiblesses à mes ennemis. Je décide de reprendre ma lecture après avoir nettoyé la table. Moi, un chien dressé ? Vous me prenez pour qui, misérables ? Je suis le grand Scar. Bref, je vais dans mon bureau. Je continue cette lecture. Jusqu’à m’endormir. Des rêves sans être des rêves, des songes sans douceurs. Je me réveille en sursaut. Je regarde ma montre, vingt-deux heures trente. Il est temps pour moi d’aller à mon rendez-vous. Je prends ma voiture, celle pour faire mes affaires. Elle est noire. Je sors de chez moi après avoir fermé à clef, cette belle villa. Maintenant, je peux conduire ma voiture. Et, direction pour la forêt. Je suis enfin sur mon lieu de rendez-vous, je gare ma voiture quelque part. Je marche, avec la Lune pour m’éclairer. Je souris, un sourire à mes lèvres. J’entends un bruit de pas, ça doit être cette personne. Celle avec qui j’ai ce rendez-vous. D’ailleurs, pourquoi ce rendez-vous ? Cette personne sera peut-être mon associé.

Judas ▬ Êtes-vous là ?

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