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Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Vide
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 Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel

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MessageSujet: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyVen 22 Fév - 0:27






Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité.








ArielEric

La journée s'achevait de la même manière que les journées précédentes. Comme elle détestait la routine de ce monde. Installée dans le salon, alors que d'une main elle tenait un roman, elle caressait de l'autre son ventre déjà bien rond de femme enceinte. Ariel s'ennuyait ferme et n'attendait qu'une chose, le retour d'Éric à la maison. En vérité cela faisait des semaines qu'elle n'attendait que cela chaque jour durant. Depuis que sa grossesse l'empêchait de profiter du peu de plaisirs que cette nouvelle vie lui offrait. Avec sa nouvelle silhouette, elle ne pouvait plus compter entrer dans son maillot de bain, encore moins travailler. La sécurité de ses enfants à naître comptait davantage que celle des baigneurs inconscients. Bien sûr, elle sortait de temps à autre quand elle ne se sentait pas trop fatiguée, mais cela ne durait jamais plus d'une heure. Ses amis lui rendaient également visite dès qu'ils le pouvaient, mais eux aussi avaient leur vie et ne pouvaient pas non plus être à sa disposition dès qu'elle se sentait seule. Sa propre fille avait commencé une nouvelle vie loin de ses parents et son absence pesait parfois lourdement sur son ancienne sirène de mère. Alors oui, le retour de son mari représentait parfois sa seule distraction de la journée.

Comme il était loin le temps où elle vivait dans un château entourée de domestiques et d'amis toujours prêts à la distraire quand elle se sentait seule ou à la consoler lorsqu'elle se sentait triste. Comme il était loin le temps où justement le temps ne comptait pas, le temps où on prenait son temps. Les promenades sur la plage au bras d'Éric, les moments de tendresse dans la chambre de Melody durant lesquels Ariel lui coiffait les cheveux tandis que la jeune fille lui faisait part de ses secrets. Oui, tout cela était bien loin et la rouquine ne pouvait que le regretter. Elle le sentait, ces derniers temps elle n'était plus vraiment la même. Sa joie de vivre n'était plus aussi vive que par le passé et ses sourires enfantins se faisaient moins nombreux. Elle était incapable de s'expliquer un tel changement. Peu à peu elle commençait à croire que cette malédiction qui les avait conduits jusqu'ici allait peu à peu la changer complètement. Et cette perspective, elle ne l'aimait pas beaucoup.

Soudain, un coup donné dans son ventre la fit sursauter légèrement. Elle sourit en songeant aux petits êtres qui se trouvaient en elle. Peut-être que la naissance des jumeaux allait redonner un peu d'entrain à sa vie. Mais elle avait encore quelques mois à attendre et l'ennui c'est qu'elle ne voulait surtout pas les mettre au monde à Fantasia Hill. Non, c'était beaucoup trop lui demander, elle ne serait pas capable d'accepter que ses enfants puissent vivre ici. Elle voulait retrouver son monde, son château, son océan. Tout lui manquait, c'était indéniable. Mais devait-elle pour autant se morfondre ? Elle n'avait perdu qu'un univers au profit d'un autre, certes qui l'excitait beaucoup moins, mais néanmoins les gens qu'elle aimait avaient subi le même sort. Elle avait retrouvé Polochon, elle avait retrouvé ses sœurs. Elle avait encore à ses côtés son mari qu'elle aimait comme au premier jour et même si sa fille volait désormais de ses propres ailes, elle continuait de la rendre fière jour après jour. Ariel le savait, elle se plaignait de bien peu de choses. Cela pourrait être pire, elle pourrait être seule.

La porte venait de se refermer sans qu'elle n'y fasse vraiment attention. Le sourire retrouvé, telle une enfant qui recevait enfin le cadeau qu'elle attendait depuis si longtemps, elle accueillit Éric avec la joie qui la caractérisait si bien. Inutile de l'ennuyer avec toutes ces craintes minimes. Elle lui fit signe d'approcher du canapé, son visage doux affichant un air câlin qu'elle n'avait aucune envie de masquer. Ces derniers temps elle manquait de tendresse, elle voulait simplement qu'il la prenne dans ses bras et la berce doucement comme une petite fille qui n'arriverait pas à trouver le sommeil. Il se tenait derrière elle à présent. Et avec toute la souplesse que lui permettait son nouvel embonpoint, la jeune femme se retourna, montant ses genoux sur le canapé afin d'atteindre les lèvres de son mari et d'y déposer un baiser complice. Comme elle aimait cette sensation. Elle lui adressa alors un sourire malicieux et intensément amoureux.

« Bonjour Mr. Hawthorne. Comment s'est passée votre petite journée en ville ? »

Elle l'observa alors longuement et remarqua qu'il semblait tendu, comme souvent ces derniers temps. Elle ne savait pas trop à quoi cela pouvait être du. Sans doute la perspective d'être à nouveau père. Melody était déjà bien grande, peut-être craignait-il de ne plus être à la hauteur. Que croyait-il ? Ils étaient tous les deux dans le même bateau sur ce coup-là. Si la raison de son comportement étrange était bien celle-ci, la jeune femme devrait le rassurer comme elle pouvait. Ils s'en sortiraient ensemble, comme ils l'ont fait tant de fois. Mais si la raison était toute autre ? Peut-être lui cachait-il des problèmes financiers ? Ce qui serait idiot en y réfléchissant, elle les savait tout à fait capable de se serrer la ceinture le temps que la situation devienne plus acceptable. Enfin, cela l'étonnerait quand même. Elle avait du mal à s'adapter au système bancaire de ce nouveau monde mais elle avait tout de même appris à lire un relevé de compte et les leurs semblaient tout à fait sains. Cette situation allait la rendre folle, elle sentait son mari angoissé et malheureux et elle ne supportait pas cette perspective. Elle lui pris la main qu'il avait laissé sur le dossier du canapé, la caressant doucement du pouce dans un geste qu'elle voulait réconfortant.

« Éric, tout va bien mon amour ? Tu as l'air songeur ce soir ? »

Il ne pouvait pas garder ce qu'il avait sur le cœur. Pas face à elle ! Elle pouvait tout entendre, elle pouvait tout comprendre. Ces derniers temps Ariel sentait que son couple stagnait et elle se trouvait totalement impuissante. Elle ne pouvait plus fermer les yeux, seul le dialogue leur permettrait d'avancer.

© Méphi.


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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyDim 3 Mar - 21:43



Rien n’est comme avant, tout est que poussière. En effet, la vie n’a que le gout de la cendre et de la froideur. Cette vie que j’avais autrefois est maintenant finit. J’ai commis l’irréparable … Je l’ai trompé. Celle que j’ai épousé, celle que j’ai pris son hymen. J’en ai honte, terriblement honte. Je me sens sale et détruit. Je n’aurais jamais dû faire ce que j’ai fait. Je n’aurais pas dû aller au bar. Cela m’aurait évité cet acte de sang. Que faire ? Il m’est insupportable de vivre avec cela sur ma conscience et de le garder cacher pour elle. Je dois lui dire ou ça sera ma déchéance totale. Je dois le faire. Il le faut, je ne peux pas le garder plus longtemps dans ma tête. Qui est au courant ? Naveen, il est mon frère, mon frère de cœur. Je me lève de bonne heure, je quitte le lit matrimonial. Je regarde Ariel encore endormie, elle est si belle, si angélique. Et, je vais détruire cet ange, ce merveilleux amour. J’en ai honte. Je sors de notre chambre d’amour, notre cocon et je vais à la salle de bain pour me préparer pour la matinée. Je me lave et je m’habille sans faire de bruit. Je ne souhaite pas réveiller ma femme. Je vais à la cuisine, je déjeune en faisant attention. Puis, je pars de la maison. J’ai besoin d’aller à la plage, pour réfléchir et me poser des questions. Aller à pied ou en voiture ? Hum, je pense qu’il faut que je fasse du sport. C’est mieux à pied. Je marche parmi la lumière que diffusent le soleil qui vient de se lever et les bruits de la ville. J’écoute les gazouillements des oiseaux, le bruit du vent. J’arrive enfin à la plage. Je marche sur le sable. J’arrive près de la mer bleue. Je m’assois sur le sable. Je prends une poignée de sable et je la fais écrouler doucement par terre et en même temps je regarde l’horizon. Et, je murmure doucement avec nostalgique.

Éric ▬ Autrefois, là-bas, j’étais un homme heureux et insouciant. J’aimais la mer et découvrir des nouveaux rivages. J’ai rencontré sur une plage, la plus belle du monde, j’en suis tombé amoureux dès la première fois. Ensuite, après, bien des épreuves, j’épouse Ariel. Avec elle, j’ai connu un amour parfait et éternel. Nous avions eu un enfant ensemble, Mélody. Puis, des années après, nous avions été transporté dans ce monde inconnu … Je me suis lié à de nombreuses personnages ici, notamment à Naveen, Aria, Nala, Simba, Casey et … Pocahontas. # Je ne dis plus rien. Puis, je reprends# C’est avec elle que j’ai commis mon erreur. C’est avec elle que je l’ai trompé. Je ne sais pas comment lui dire. Je veux lui dire mais comment. Comment faire ? J’ai si peur … Si peur de la perdre … Surtout que maintenant, Ariel est enceinte. Et, j’ai peur qu’avec cette annonce … Elle ne fasse une fausse-couche. Mais si je ne lui dis pas … Je ne pourrais pas vivre avec ce mensonge. Oh mon dieu … Aidez-moi.

Je pleure. Je pleure. Un homme n’est pas forcément dur et insensible, il a un cœur et il peut pleurer … Je reste des heures à la plage. Je m’allonge sur le sable. Puis, je décide de rentrer chez moi. Il est grand temps que je retrouve Ariel. Et, que je l’affronte. Elle. Je refais le même chemin avec la boule au ventre. Je marche quelques temps. J’arrive chez moi. J’ouvre la porte doucement. Je la renferme par la suite. Je dois la chercher. Je vais dans le salon avec encore cette peur qui me tenaille et qui me comprime le cœur. Je la vois, magnifique comme toujours. Et, mon cœur qui saignait d’avance. Je me tiens devant elle, je suis pétrifié. La peur est plus forte. J’ai si peur …. Si seulement … Ce qui s’est passé n’était qu’un rêve et non un supplice. Je le regrette amèrement, terriblement. Si je perds à Ariel …. Ça sera ma pire déchéance, la perdre est une morte rapide et souffrante. Elle me fait signe d’avancer. Je m’avance malgré tout et je tente de sourire, un peu. Mais le cœur n’est que poison et colère. Elle va me haïr … Je vais lui briser ses rêves. Je suis derrière elle, ne sachant pas quoi faire. J’ai besoin d’être guidé, guidée par l’amour et la raison … Je vais la détruire, lui gâcher la vie. Je ne suis qu’un idiot et je mérite de mourir. Pour ce crime … Insolent, destructeur … Puis, elle m’embrasse. Je réponds à son baiser, je plonge mon regard bleu vers les siens. Je l’aime … Je l’aime … Je vais la perdre. C’est certain …. A cause de ma connerie. Elle m’adresse un sourire complice, je lui rends et je la regarde intensément. Je pose ma main sur son visage avec douceur, des larmes coulent.

Ariel ▬ Bonjour Mr. Hawthorne. Comment s'est passée votre petite journée en ville ?
Éric ▬ Bonjour Madame Hawthorne, on peut dire qu’elle s’est passée comme il faut et toi ma chérie ?

Je ne dis plus rien. Je ne sais quoi faire … Comment lui dire … Comment lui avouer ma honte, ma déchéance …. Elle me prend ma main, elle me la caresse.

Ariel ▬ Éric, tout va bien mon amour ? Tu as l'air songeur ce soir ?
Éric ▬ Non … Rien.

Je fixe mes pieds. En général quand je les fixe, c’est que je mens. Je regarde le sol sans rien dire. J’ai mal au cœur. J’ai envie hurler, de sortir de cette prison, de cette spirale, de cette vie … Je veux changer le temps mais je ne suis qu’un homme. Un époux et un père. Je dois le dire … Mieux vaut le dire que le cacher ? Après tout …. Tout se sait ici. Les rumeurs vont aller vite et tout détruire. Je n’ai pas le choix, je dois lui dire … Je me hais. Je garde les yeux au sol. J’ai peur de rencontrer son regard. Je l’ai trahie … A tout jamais. Rien ne sera comme avant. Je suis un monstre.

Éric ▬ J’ai fait une énorme connerie … La plus grosse de toute ma vie.

Elle pouvait penser à tout sauf peut-être à l’adultère. Je relève la tête enfin. Des larmes coulent de mes yeux. Je ne peux m’en empêcher.

Éric ▬ Je suis un monstre Ariel. Ce que j’ai fait est horrible est impardonnable. J’ai commis le plus grand crime. Celui du sang. # Je me tais, je reprends mon souffle qui devient saccagé# Pas la mort …# Je regarde le plafond puis je reviens vers elle et je baisse ma tête # La trahison … Je … t… trompé … Je mérite une sentence …# Je relève ma texte et je la fixe avec mes yeux encore en larmes# Celle de mourir si tu veux … Ou … Partir …. Je ne te demande pas de me pardonner ni de me comprendre. Je suis un monstre et je mérite d’être puni … Je suis désolé. Pour toi, pour eux.
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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyMer 20 Mar - 21:41






Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité.








ArielEric

Il mentait, Ariel pouvait l'assurer sans sourciller une seconde. Elle le connaissait mieux que personne en ce monde, parfois même mieux qu'il ne se connaissait lui-même. Enfin cela, c'était avant d'atterrir en ces lieux, à Fantasia Hill. Dans ce nouvel univers, l'ancienne sirène n'était jamais sûre de rien. Le doute l'assaillait toujours et elle était incapable de se sentir sereine lorsqu'elle pensait aux siens, sa fille et son mari en tout premier lieu. Mais cette fois-ci à le voir fixer nerveusement ses pieds sans un mot, sans un regard pour elle, elle savait qu'elle ne se trompait pas. Il lui cachait quelque chose. Face à cette vérité trop de questions se bousculaient dans son esprit, trop de questions dont elle n'était pas certaine d'obtenir les réponses. Les scénarios qu'elle s'était mis en tête quelques instants plus tôt s'étaient de nouveau emparés d'elle. Désormais elle ne laisserait pas le silence et le mensonge s'immiscer dans leur couple comme cela commençait à être le cas. Elle allait devenir folle si Éric continuait à nier ce qui pourtant semblait le ronger au sang. Il avait pleuré, Ariel le sentait, elle le lisait sur son visage blême et ravagé. Son inquiétude prenait encore davantage d'ampleur.

- J’ai fait une énorme connerie … La plus grosse de toute ma vie.

Il n'avait toujours pas levé la tête, mais au moins avait-il parlé. Ariel voulait voir cela comme un signe encourageant, même s'il ne s'agissait que de quelques mots qui n'aidaient en rien la brume à se dissiper. Le cœur de la jolie rousse battait à tout rompre, comme s'il était sur le point de sortir de sa poitrine. Quelle connerie avait-il pu bien faire pour se trouver dans cet état à présent ? La plus grosse de toute sa vie... Qu'est ce que ça voulait dire ? Pas grand chose en vérité. On ne pouvait pas dire que son prince ait déjà fait d'énormes conneries durant son existence. Certes, il avait failli épouser une terrible sorcière qui ne cherchait qu'à détruire le véritable amour de sa vie, mais tout avait été sauvé au final. Après cet épisode, Ariel avait toujours su que rien ne pourrait de nouveau les séparer. Jusqu'ici sa certitude n'avait jamais été ébranlée, elle ne voyait ni pourquoi ni comment cela devrait changer. Éric releva alors la tête, des larmes roulant le long de ses joues. La vérité allait enfin éclater et soudain son épouse n'avait plus tellement envie de l'entendre.

- Je suis un monstre Ariel. Ce que j’ai fait est horrible est impardonnable. J’ai commis le plus grand crime. Celui du sang.

Celui du sang... Ariel resta interdite incapable d'imaginer son cher et tendre en meurtrier. Il avait déjà tué, mais ce n'était qu'un cas de légitime défense pour sauver leurs vies à tous les deux. Ici il n'avait aucune raison de commettre un tel crime. Elle papillonna légèrement des yeux pour chasser sa stupeur et son effarement. Éric, comme bien des fois, semblait avoir lu dans son esprit car il se corrigea immédiatement. Non, il n'avait pas tué. Il fuit de nouveau son regard comme s'il avait face à lui Méduse prête à le pétrifier au moindre faux pas. Il n'avait pas tué et pourtant le crime qu'il avait commis semblait le hantait tout autant. Ariel était perdue, à ses yeux rien ne pouvait être pire. Elle serra un peu plus sa main autour de celle d'Éric, lui assurant ainsi qu'il pouvait parler sans détour. Avec eux, il y avait rarement besoin de mots pour se comprendre.

- La trahison … Je … t'ai… trompé … Je mérite une sentence …

Ariel était assommée. La main dans laquelle elle avait serré celle de l'homme qu'elle aimait venait de retomber lourdement sur le canapé. Elle se releva doucement comme si le moindre geste brusque allait la faire défaillir. Comme si la lenteur de ses mouvements lui permettait de comprendre ce qu'elle venait d'entendre. Car elle avait mal compris, c'était évident. Pourtant, Éric continuait de parler, de dire à quel point il était désolé, qu'il méritait son mépris et sa colère. Il pleurait encore comme si dévoiler ce secret le blessait autant que le libérait. Le regard de son épouse était soudainement vide. Elle était incapable d'admettre une telle chose. Il avait osé en aimer une autre. Peut-être l'aimait-il encore d'ailleurs. Cette perspective broyait le coeur de la jeune femme qui commençait à manquer de souffle. Des larmes commençaient à s'accumuler au coin de ses yeux et à lui serrer la gorge. C'était impossible. Elle trouva alors le courage de poser son regard embué de larmes vers Eric qu'elle fixait désormais avec une profonde incompréhension.

« Qu'est ce que tu viens me dire ? Qu'est ce que tu as fait ? Je...Eric, comment tu as pu faire un truc aussi dégueulasse ? Non, c'est impossible, pas toi. »

Elle n'avait pas encore pleuré, mais elle sentait des sanglots au fond de sa gorge qui ne demandaient qu'à s'échapper. Mais une fois que les larmes se seraient déversées, elle se trouverait totalement incapable de parler. Et elle avait trop de choses à dire, trop de questions à poser, trop de venin à cracher si nécessaire.

« Je peux savoir combien de fois tu as oublié que tu m'avais juré fidélité ? Et surtout depuis quand tu me le caches ? Tu a continué à m'embrasser, à me serrer dans tes bras, à me dire des mots doux après ce que tu as fait. Comment as-tu pu ? »

Tout se mélangeait dans sa tête, les questions lui venait en vrac. Et plus le temps passait plus cet odieux aveu devenait réalité dans son esprit. Sa tête allait exploser. Elle avait envie de hurler, de pleurer, de le gifler, de le frapper comme jamais elle n'avait frappé quelqu'un. Mais au fond d'elle-même une petite voix voulait se faire entendre : écouter ce que son détestable amour avait à dire, le serrer dans ses bras, pleurer avec lui et le pardonner finalement pendant une nuit passionnée. Mais Ariel étouffa cette petite voix, symbole de sa faiblesse et de sa vulnérabilité. Elle ne laisserait pas passer une chose aussi impardonnable. Éric venait de tout détruire. Il avait détruit leur amour et tout ce qu'ils avaient construit ensemble depuis de nombreuses années. Le pardon et l'oubli n'était pas du tout une solution acceptable. Mais cette petite voix avait néanmoins raison sur un point. Ariel devait écouter ce qu'il avait à dire. Et malgré la douleur que la vérité provoquait en elle, elle comptait bien poser toutes les questions dont elle avait besoin.

« Et je peux savoir avec qui ? Qui as-tu trouvé de plus désirable que ta femme, Eric ? Qui t'as incité à m'oublier, à me briser ? Pour qui tu as décidé de tout détruire, putain ? »

Elle hurlait à présent. Et les larmes qu'elle avait refusé de laisser couler quelques instants plus tôt s'échapper à présent en fines gouttes scintillantes qui glissaient jusqu'au bout de son nez. Jamais une vérité n'avait été aussi douloureuse que celle-ci. Son mariage était un horrible mensonge.

© Méphi.


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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyVen 29 Mar - 22:48




La vie est faite de regret et de remords, je l’ai appris à mes dépends. Malheureusement … Dans ma vie, ce que je regrette amèrement, ce que je n’ai pas pu lui avoir dit combien je l’aimais. Cette personne était ma mère, celle qui m’a donné la vie. Celle qui m’a porté dans le cœur de ces entrailles pendant neuf mois. Celle qui est partit trop tôt mais également mon père. J’aurais tellement aimé mieux le connaître. Mais, mon existence est composée également de remords. Donc, le plus cruel et le plus impensable pour moi est bien d’avoir trompé ma chère épouse enceinte de nos enfants. Mon dieu, je suis damné. Je mérite de souffrir les pires maux d’avoir osé commettre ce délit … Je me sens minable et stupide. Je ne suis plus un homme droit et aimant. Je ne suis plus rien. Tout cela à cause d’un soir, d’une soirée … Alcoolisé et d’un jeu. J’aimerais tant revenir dans le temps et changer cet épisode de ma vie. Or, ce qui est fait ne peut se défaire comme on peut découdre les fils d’une tapisserie … Non … Je ne peux rien faire. Et, je devrais vivre avec cela, avec honte. Je dois rentrer chez moi. C’est pour cela que je reviens chez moi. Je dois affronter Ariel et tout lui dire. Même si cet aveu est désagréable et qui va la détruire. La consumer petit à petit. Le coupable dans cette histoire, c’est moi-même. Et, elle, la victime. Je cherche ma femme, je la retrouve quelques minutes plus tard. Elle est dans le salon. Je réponds à son baiser malgré tout. Je plonge mon regard bleu marine vers le sien. Je pose par la suite ma main sur son agréable visage. Son visage angélique et beau. Malgré moi, des larmes coulent de mes yeux. Elle me salue, je lui réponds par la suite. Puis, la belle remarque que je suis songeur. Elle me demande si je vais bien. Je lui dis « Non … Rien » mais c’est qu’un mensonge. En effet, quand je mens, je fixe mes pieds. Je lui réponds enfin, cette réponse est que j’ai fait une connerie. Je relève par la suite la tête. Et, je lui avoue tout d’une traite, entremêlée d’action comme celle de me taire à un moment ou de regarder le plafond dans un premier temps. Et des larmes coulent le long des mes joues. Mais avant que je dise à Ariel que je l’avais trompé, celle-ci serre ma main. Je ne la regarde pas, je suis trop perdu pour la regarder en face. Est-ce lâche ? Sans doute. Pire que lâche. Inhumain. Et puis, la vérité éclate. Une vérité sanglante et épineuse. Une vérité qu’on n’aimerait pas entendre … Je sens sa main tomber. Je la regarde. Sans rien d’autre à ajouter. Elle se lève. Je m’approche d’elle pour l’aider. Des larmes continuent de filer sur mes joues. Comme celles d’Ariel qui allait couler. Je m’approche d’elle timidement, presque apeuré. Puis, elle me fixe de son regard.

Ariel ▬ Qu'est ce que tu viens me dire ? Qu'est ce que tu as fait ? Je...Eric, comment tu as pu faire un truc aussi dégueulasse ? Non, c'est impossible, pas toi.
Éric ▬ Je … Je … Je t’ai trompé … Je ne sais pas Ariel. J’étais perdu. Ivre. J’aurais tant aimé que ce ne soit pas moi. Mais cela est arrivé, à contre cœur. Tu ne sais pas à quel point, j’ai des remords d’avoir commis ça. Je … Je … Je ne mérite plus la vie. D’être un homme. Pardonnes-moi.
Ariel ▬ Je peux savoir combien de fois tu as oublié que tu m'avais juré fidélité ? Et surtout depuis quand tu me le caches ? Tu a continué à m'embrasser, à me serrer dans tes bras, à me dire des mots doux après ce que tu as fait. Comment as-tu pu ?
Éric ▬ Une seule fois, Ariel. J’ai manqué à ma parole sacré, une seule fois et une seule fois de trop. Je ne sais comment faire pour que tu me pardonnes. Je ne pense pas être pardonné rapidement. Je mérite la plus pire des sentences. Seulement une semaine … Je sais ! Je m’en veux. J’ai essayé de trouver une solution à ce problème qui me tenaille le cœur … Je … Je ne sais plus quoi dire. Je ne suis qu’un idiot et un connard. Je mérite la mort car j’ai manqué à mon devoir de mari. J’ai trahi notre hymen. Je …. Je m’en veux. Terriblement.

Je regarde le sol. Je tombe à celui-ci. Je suis à genoux, face à elle. Face à son jugement. Face à sa colère. Je me maudis intérieurement. Je dois mourir. Maintenant et ne jamais revenir sur cette Terre de vice. Je suis le vice. Et, non la vertu. Où est l’ancien prince heureux ? Ou est-il ? Ailleurs, perdu. Ou est-il caché quelque part dans les profondeurs de mon âme perdue et désolée ? Sans doute. J’ai le cœur gros. Mon cœur se serre dans ma poitrine. Je la regarde. Ne sachant plus quoi dire. Moi, d’ordinaire très bavard, je suis réduit au silence. De plus, l’amour que je ressens pour elle est dans les mailles de mon âme mais la peur de la perdre à cause de mon action me tenaille malgré tout. Et oui, je sais que je vais la perdre. Elle et les enfants. Pourquoi ? POURQUOI ? Pourquoi j’ai écouté mes pulsions et continué à boire ? POURQUOI ? Je ne sais même pas. Je n’avais pas cette idée de la tromper en étant à cette soirée avec Pocahontas. Non, je ne voulais pas faire ça. Je voulais passer une soirée tranquille. Sans soucis, vivre simplement. Mais, j’ai trahi mon hymen. J’ai brisé le serment, le plus fidèle qui soit. Je mérite encore et encore, une sentence. Je me répète, je le sais. Mais, je sais que je dois la mériter.

Ariel ▬ Et je peux savoir avec qui ? Qui as-tu trouvé de plus désirable que ta femme, Eric ? Qui t'as incité à m'oublier, à me briser ? Pour qui tu as décidé de tout détruire, putain ? # Dit-elle en hurlant et ayant des larmes qui coulent sur ces joues roses. #

Éric ▬ C’est … Pocahontas. # Je laisse mourir ce prénom dans le creux de mes lèvres et je baisse ma tête # Ariel, je suis le seul à blâmer. Ne blâmes pas Pocahontas. Et non, je ne suis pas amoureux d’elle. Ce n’est qu’une confidente ! Elle n’est pas celle que j’aime. Elle n’est pas l’étoile de mon ciel étoilée, le soleil qui réchauffe mon âme. Elle n’est qu’une amie. Rien de plus. Elle n’est pas celle que j’ai eu peur de perdre quand je devais épouser Ursula. Elle n’est pas celle qui s’est battu et tenu tête à son père pour m’épouser. Non, ce n’est pas elle. Ce n’est pas elle. Ce n’est pas avec elle que je veux me voir vieillir doucement ! Ni voir les enfants grandir. Ce n’est pas avec elle que je veux tenir la main comme au premier jour. Ce n’est ni avec elle que je conçois de partager ma vie d’époux et de père. Non ! Ce n’est pour elle que je veux mourir ! Ce n’est pas pour elle que ma musique chante ces louanges de sa beauté. Non … Ce n’est pas elle. # Je lève les yeux et je me lève en la regardant, je m’approche d’elle. Je suis près d’elle maintenant. # Tout simplement car c’est avec toi et toi seule que je veux vivre. C’est toi et toi seule que j’aime le plus profond de mon âme … C’est que toi que je veux à mes côtés … Je te veux, toi. Seulement toi. Mais, je sais que j’ai tout gâché par ma connerie. Je suis un incapable. Pardonnes moi. Non, ne me pardonnes pas rapidement. Attends … Je … Je ne sais plus quoi dire. Ni quoi penser. Je dois partir de la maison, c’est le mieux … Peut-être ce soir ou demain ? Laisses moi lui dire à Mélody, je t’en prie … Et … Ariel, si, je ne t’ai rien avoué jusqu’à maintenant, c’est parce que je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose, à toi et aux enfants. Je veillerais sur toi. Et, ça, cela ne va pas changer. Je veillerais toujours sur toi. Toujours. Je t’aime Ariel … Du plus profond de mon être qui touche à toutes les parcelles de mon corps et mon esprit. Je t’aime … Tout simplement …

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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyLun 29 Avr - 21:28






Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité.








ArielEric

Elle allait étouffer, cet aveu venait de la prendre à la gorge et resserrait peu à peu son étreinte mortelle au point de la faire manquer d'air, au point de lui brouiller la vue. A moins que ce ne soient les larmes s'accumulant au coin de ses yeux. Elle ne savait pas, elle ne savait plus rien. Elle était totalement assommée, tout n'était que brouillard dans sa tête. Tout, sauf cette terrible phrase qui tournait en boucle : « Je t'ai trompée. » Jamais la jolie rousse n'aurait cru vivre un tel cauchemar. Par le passé, un seul regard sur lui et elle avait voulu être sienne. Elle avait alors tout tenté, elle avait tout risqué pour un simple coup de foudre. Elle avait frôlé la mort, elle avait trahi les siens pour enfin connaître sa fin heureuse auprès du seul qu'elle ait jamais aimé. Par la suite, elle avait sacrifié beaucoup. Elle avait quitté sa famille, son univers et tout ce qu'elle était pour vivre à ses cotés. Elle avait menti à sa propre fille pour que son conte de fée se poursuive. Et récemment elle avait accepté de recommencer une nouvelle vie, de refonder une nouvelle famille à Fantasia Hill qu'elle détestait tant. Et que lui offrait la vie en échange de cela ? Elle lui arrachait les entrailles et lui détruisait le cœur.

Et il se tenait face à elle, aussi meurtri qu'elle l'était. Il était là, son terrible amour, à la regarder s'effondrer. Et c'était cela qui lui faisait le plus mal, supporter sa vue en même temps que ses mots. Elle voulait rester forte et digne face à lui mais elle savait qu'elle n'en serait jamais capable, qu'elle finirait par tomber et pleurer comme une misérable. Elle écoutait ses explications, s'effondrant intérieurement un peu plus à chacune d'elle. Ainsi il l'avait trompé une seule fois, une seule petite fois. Mais comme il le disait lui-même c'était la fois de trop et non, elle ne comptait pas le pardonner de sitôt. Arriverait-elle seulement à le faire un jour ? Comment pourrait-elle retrouver confiance alors que ce qu'elle avait de plus cher venait d'être piétiné sans remord, ou presque ? Pourtant au fond d'elle, une fois encore, elle était prise de pitié pour cet homme qui demandait pardon au point de souhaiter sa propre mort. C'était exagéré, disproportionné malgré la faute qu'il avait commise. C'était totalement idiot même, mais c'était tellement fort que cela ne pouvait que prouvait le désespoir de cet homme qui était et resterait à jamais son premier et son unique amour. Mais il lui avait fait trop mal pour qu'elle puisse passer l'éponge aussi vite.

« Ne dis pas n'importe quoi. Personne ne mérite la mort pour une faute aussi infime. Et cela ne me soulagerait en rien. Ce ne serait qu'une fuite. Une fuite de plus. Car oui Éric, ouvrons les yeux. Peu importe les choses qui t'ont poussé à faire cela c'est que tu cherchais à fuir quelque chose et je crois que je ne veux même pas savoir quoi. »

Elle avait tenté de garder contenance en adoptant un ton dur et détaché, comme si tout cela ne l'atteignait pas. Pourtant, elle avait conservé son regard dans le vide car elle savait que si elle avait posé les yeux sur lui elle aurait craqué, définitivement. Et ce qu'elle craignait ne mit pas longtemps à venir quand elle décida de lui demander le nom de sa complice dans cet acte immonde. Elle avait perdu toute dignité l'espace d'un instant, les larmes coulaient le long de son visage et elle se décida à planter ses yeux azur durs que l'acier en cet instant dans ceux de son mari. Elle voulait affronter toutes les autres horreurs qu'il pourrait balancer, même si elle devait perdre toute dignité à la fin. Ne dit-on pas que pour remonter, il faut parfois toucher le fond ? Elle le sentait à présent se rapprocher, sa chute dans les abysses était fulgurante et elle comptait alors remonter à la surface avec l'aisance de la sirène qu'elle était autrefois. Douce illusion... Au fond de son cœur, elle savait qu'une fois qu'elle toucherait le fond, elle n'aurait plus aucune envie de se battre.

Pocahontas... Elle existait donc bel et bien, ce n'était pas une blague odieuse, c'était bel et bien la réalité. La garce qui venait de lui arracher le cœur était bel et bien réelle. Ariel la connaissait peu, elle l'avait croisé quelques fois et la connaissait davantage à travers les conversations qu'elle avait avec Eric. Elle lui avait paru agréable, pleine de bons sentiments. Comme quoi, sa naïveté ne l'avait jamais vraiment quitté... On pouvait encore aisément la tromper, elle se détestait. Bien sûr que si elle la blâmerait cette petite égoïste, elle la blâmerait aussi longtemps qu'elle le pourrait, elle la blâmerait aussi longtemps que durerait ce supplice qui semblait déjà ne plus vouloir finir. Car Éric déclarait des choses plus odieuses encore à ses oreilles. Des choses aussi belles que douloureuses. Après ce qu'il lui avait fait, l'entendre dire qu'il ne voulait être qu'à ses côtés lui faisaient encore plus de mal. Et voilà qu'il se rapprochait d'elle, doucement mais sûrement. Leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre, elle pouvait sentir son souffle, elle pouvait admirer chacun de ses traits torturés par les remords. Et cela lui était de plus en plus insupportable.

Tout simplement car c’est avec toi et toi seule que je veux vivre. C’est toi et toi seule que j’aime le plus profond de mon âme … C’est que toi que je veux à mes côtés … Je te veux, toi. Seulement toi.

« Arrête Eric, je t'en supplie. Arrête. » Elle baissa la tête, le souffle court. Elle sentait que c'était la fin. Voilà, elle avait touché le fond. Les larmes coulaient de plus en plus, elles s'accumulaient autour de ses lèvres avant de tomber lourdement sur le sol.

Mais, je sais que j’ai tout gâché par ma connerie. Je suis un incapable. Pardonnes moi. Non, ne me pardonnes pas rapidement. Attends … Je … Je ne sais plus quoi dire. Ni quoi penser. Je dois partir de la maison, c’est le mieux … Peut-être ce soir ou demain ? Laisses moi lui dire à Mélody, je t’en prie … Et … Ariel, si, je ne t’ai rien avoué jusqu’à maintenant, c’est parce que je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose, à toi et aux enfants. Je veillerais sur toi. Et, ça, cela ne va pas changer. Je veillerais toujours sur toi. Toujours. Je t’aime Ariel … Du plus profond de mon être qui touche à toutes les parcelles de mon corps et mon esprit. Je t’aime … Tout simplement … 

Elle ne voulait plus rien entendre, ces merveilleuses paroles faisaient saigner son coeur encore plus abondamment que la dure vérité qui les précédait. Comme c'était beau et cruel tout à la fois. Il l'aimait vraiment ? Après ce qu'il avait fait comment pouvait-il le savoir ? Et elle, comment pouvait-elle être certaine d'être encore capable d'aimer après ce que l'amour venait de lui offrir ? Elle continuait de fixer le sol, attendant que ses sanglots cessent.

« Oui, tu dois partir. Le plus tôt sera le mieux. Je...je ne veux plus te voir. » Elle passa ses deux mins sur son visage pour essuyer une partie des larmes qui avaient laissé des traces sur son doux visage à présent meurtri. « Je te laisserais faire ce que tu as à faire, mais pour ce soir je ne veux plus te voir. Je ne veux plus t'entendre. Dès que je pose les yeux sur toi je t'imagine dans ses bras et je... »

Elle sentit les larmes lui monter de nouveaux aux yeux et les sanglots lui serrer la gorge. Comme cette vision était atroce. Elle leva les yeux au ciel en espérant se calmer de cette façon.

« Je ne crois pas que tu m'aimes Eric. Si cela avait été le cas, tu n'aurais jamais fait une telle chose. »

Cette fois-ci elle ne put rien faire, elle se posa sur la table basse qui se trouvait dos à elle et fondit en larmes. Elle cacha son visage entre ses mains mais rien ne pouvait cacher ce qui se passait derrière cette futile barrière. Ses sanglots étaient de plus en plus vibrants. Non, on ne pouvait pas aimer une femme à laquelle on a été infidèle, même une seule fois, même sous l'effet de l'alcool. Chacun de nos actes était motivé par quelque chose, d'inconscient ou non. Il fallait se rendre à l'évidence, il n'y avait plus d'amour entre eux. Et cette idée détruisait la jeune femme plus sûrement que tout ce qu'elle avait vécu par le passé. Elle venait de tout perdre. En l'espace de quelques instants elle avait perdu tout ce qui comptait à ses yeux. Elle ne voulait qu'une chose, que le temps s'arrête et qu'on la laisse en paix.

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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyMer 8 Mai - 18:58



En couchant avec Pocahontas, j’ai brisé le plus sacré des serments. Celui du mariage. Par ma faute, par cette erreur, il aura des conséquences dans toute ma famille, en particulier ma femme, ma fille et les deux jumeaux qui vont bientôt naître. Je suis un idiot, un parfait idiot. Si seulement, il existait un moyen pour revenir dans le temps et réparer cette embarrassante erreur, je le ferais. Je ferais tout pour gommer cette misérable faiblesse de mon humanité. Oh si seulement, il existait ce moyen pour réparer cette erreur. Si seulement, or, il n’existe rien. Et, ma vie sera désormais faite de cendre dans ma bouche avec un goût amer. Mais, une chose est sûre, je le dois le dire à ma femme. Je ne peux pas cacher cette information plus longtemps car si elle apprenait par quelqu’un d’autre, ça sera plus pire que si elle ne savait rien. C’est une de ses raisons que me donne envie de lui dire même si je sais … Qu’en avouant ce terrible et honteux secret, il détruira sa vie comme celle de Mélody. Je suis face à celle que j’aime et celle que je continuerais à désirer malgré cet acte de sang. Comment vais-je réussir à lui dire mon erreur ? Je ne sais pas. En tous cas, ma femme remarque que je ne vais pas bien et je lui mens. Or, je fixe mes pieds, quand je faisais cet acte … C’est que je mentais à mes proches. Et puis, je lui avoue tout quelques minutes ou quelques heures après. Je ne sais pas comment j’ai fait pour tout lui dire. J’aurais préféré qu’elle me frappe, qu’elle fasse quelque chose. Or, elle ne faisait rien. Je voyais dans son regard qu’elle me hait. Ce qui est bien normal après tout. Je l’ai trompé, elle. Ensuite, je lui dis que je devais mériter une sentence de l’avoir trompé … La mort. La mort pour le prix de la vie.

Ariel ▬ Ne dis pas n'importe quoi. Personne ne mérite la mort pour une faute aussi infime. Et cela ne me soulagerait en rien. Ce ne serait qu'une fuite. Une fuite de plus. Car oui Éric, ouvrons les yeux. Peu importe les choses qui t'ont poussé à faire cela c'est que tu cherchais à fuir quelque chose et je crois que je ne veux même pas savoir quoi.

Éric ▬ Je suis le seul responsable, je mérite une punition … Une fuite ? Je ne fui pas Ariel. Je n’ai pas fui. Et, je ne fuirais pas.
Puis, elle me demande quelle femme m’avait volé à elle. Et, je ne pouvais pas lui cacher le prénom de cette indienne. Non, j’avoue le prénom avec celle qui a partagé une nuit avec moi. Une seule nuit. Une nuit qui ne va plus jamais se reproduire. Est-ce que je recommencerais à tromper Ariel ? Je ne pourrais pas. Je me sens mal déjà de l’avoir fait qu’une seule fois, mais, imaginez que je le fais plusieurs fois, cela me sera encore plus fatal que la première fois. Non, je ne pourrais pas. Je n’aurais pas cette force de recommencer à la tromper. Non. Je ne veux pas devenir encore plus un monstre que je le suis déjà. En effet, en trompant ma femme, je suis devenu un monstre. Un monstre qui ne pourra pas trouver la voie de la Rédemption car celle qui lui permettait d’être heureux et d’être en vie est celle qu’on a trahie. Oui, ma douce épouse est celle qui me donnait l’envie de vivre, celle qui me donnait l’Espoir. Mais, maintenant que je l’ai trahi, je ne pourrais plus avancer, je n’aurais plus la force de vivre. Sans elle, ce monde n’est que déchéance et vice. Ce monde, ce monde que je feule à présent n’est rien sans ma femme, ma douce épouse. Oui, il n’est rien. Ensuite, je déclare plusieurs choses à ma femme. Elle avait envie que j’arrête mais les mots sortent de ma bouche, je devais tout dire. Pour apaiser mon cœur qui se consumait de honte … Des larmes continuent de lui rouler sur les joues. Et, je lui annonce qu’il est préférable que je quitte la maison. Mais que je voulais le dire à Mélody, le fruit de notre amour … Que va-t-elle dire maintenant ? Je l’ignore, je ne suis pas Divin. Je suis qu’un mortel. Un grain de sable dans le monde. Un monde qu’il ne connait qu’à peine. Je respire. Une longue respiration.

Ariel ▬ Oui, tu dois partir. Le plus tôt sera le mieux. Je...je ne veux plus te voir. *Dit-elle en passant ses deux mains sur son visage. Puis elle reprit. *Je te laisserais faire ce que tu as à faire, mais pour ce soir je ne veux plus te voir. Je ne veux plus t'entendre. Dès que je pose les yeux sur toi je t'imagine dans ses bras et je...

Éric ▬ Bien, je ferais ce que tu désires. Pourrais-je te demander une faveur avant que je parte ? Enfin trois. Elles sont vitales pour moi. La première est que tu fasses attention à toi et que tu te reposes, pour toi et les enfants. La seconde est que tu prends soin aussi de Mélody, que tu lui dises que je l’aime et que je continuerais à l’aimer. La dernière … Je ne sais pas si tu pourras l’accepter … C’est que je puisse être présent à la naissance des enfants. Être là à leur venu dans ce monde, ensuite, je repartirais. Je reste à Fantasia jusqu’à ta délivrance sauf si tu souhaites que je continue de rester ici.

Ariel ▬ Je ne crois pas que tu m'aimes Eric. Si cela avait été le cas, tu n'aurais jamais fait une telle chose.

Elle se cache son visage. Je reste là, sans bouger. Puis, je parviens à me libérer de ma position et je m’avance vers elle. Je la prends dans mes bras quelques temps et j’embrasse son front. Puis, je me retire d’elle et je recule. Je reste face à elle.

Éric ▬ Non, ne dis pas ça. Je t’aime. Je n’aurais pas affronté cette sorcière autrefois si je n’étais pas fou amoureux de toi, car oui, Ariel que tu le veuille ou non, je suis fou amoureux de toi. Je t’ai avoué ma faute, Ariel. D’autres ne le font pas. Je l’ai fait car je ne pouvais pas continuer … Je devais te le dire. Même si … Je t’ai perdu. Je préférais te le dire que plutôt ne rien te dire et continuer dans ce mensonge. Excuses moi d’être ce que je suis.

Puis, je ne sais pas quoi faire. Peut-être dois-je monter ou aller dehors ? Je ne sais plus.

Éric ▬ As-tu besoin de moi pour quelque chose ? Si c’est non, je vais préparer mes valises. Je dormirais dans la chambre d’ami de Mélody. Sais-tu si elle rentre ce soir ?
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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyVen 10 Mai - 20:31






Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité.








ArielEric

Trois faveurs... Après ce qu'il avait osé lui faire il trouvait encore le courage et le culot de lui demander non pas une mais bien trois faveurs ! Ariel avait envie de lui cracher toute sa colère et son désespoir au visage. Elles étaient vitales, vraiment. Comme si sa vie dépendait désormais de l'aval de son épouse qu'il venait de détruire. Ariel écoutait comme elle pouvait ce qu'Éric avait à lui dire. Elle écoutait et pourtant elle ne se sentait même pas capable d'entendre. Elle écoutait donc les requêtes que lui présentait son mari et chacune d'elle lui déchirait un peu plus le cœur. Elle devait faire attention à elle, pour son propre bien mais aussi pour celui de ses enfants à naître. Qu'il puisse encore se soucier de son devenir la dévastait. Était-ce des remords ou restait-il encore bel et bien de l'amour au fond de son cœur ? Sa deuxième requête concernait évidemment leur fille pour l'instant unique, leur grande Melody qui ignorait encore tout de cette triste affaire. Évidemment qu'elle veillerait sur elle, qu'elle la protègerait et la soutiendrait. Ariel ne savait pas encore comment elle prendrait la trahison et le départ de son père mais quoiqu'il arrive, elle se serreront les coudes.

Quand la troisième faveur sortit de la bouche d'Eric, Ariel se sentit mourir de chagrin. Il voulait assister à la venue au monde des jumeaux. Quoi de plus normal, il était leur père ! Mais, égoïstement elle ne se sentait pas capable de supporter sa présence ce jour-là. Tout comme elle ne se sentait même plus capable de devenir la mère de ces enfants dont elle ne voulait pas au départ. Sa nouvelle grossesse, elle l'avait acceptée grâce au soutien de son cher et tendre. Sans lui, comment pourrait-elle faire face ? Elle se sentait terriblement coupable et égoïste, mais elle était tellement désemparée qu'elle pouvait penser et dire n'importe quoi. Non, non elle voulait ces enfants, elle avait finir par s'y faire, elle avait fini par surmonter ses craintes. Avec ou sans Eric, elle serait de nouveau une formidable maman ! Quant à savoir si elle voulait de son (ex ?) mari lors de l'accouchement, c'était bien difficile à dire. Elle ne pouvait pas lui refuser une telle chose, ou alors elle serait un monstre aussi cruel qu'il l'était à présent. Elle préféra ne pas répondre, se gardant le temps de la réflexion. Quelques instants ? Quelques jours ? Semaines ? Elle l'ignorait.

Ce fut à ce moment-là qu'elle émit une réserve sur l'amour que lui portait Eric. Ce fut à ce moment-là où elle fondit en larmes, inconsolable qu'elle était face à ce terrible constat qui lui rongeait le cœur et les entrailles. Elle sentit alors des bras la serrer doucement pour la consoler, ce qui ne fit pourtant qu'aggraver son état. Elle ne pourrait plus jamais sentir leurs corps l'un contre l'autre. Elle ne pourrait plus jamais pleurer en sachant que quoiqu'il arrive son amour la consolerait toujours. Elle allait se retrouver seule, dans une maison aussi vide et froide que le serait bientôt son cœur. Éric lui baisa tendrement le front avant de la lâcher. Secouée par de terribles sanglots, elle mit un certain temps à retrouver son calme. Et pendant ce temps, lui continuait à lui dire combien il avait pu l'aimer, et combien il l'aimait encore. Cela ne la consolait pas bien au contraire. Elle poussait un homme amoureux vers la sortie parce qu'il avait osé la trahir. Était-elle aussi cruelle ? Non, elle ne devait pas culpabiliser. Elle était perdue, blessée et sans doute plus amoureuse encore. Oui elle l'aimait, elle l'aimait plus que tout, plus que sa vie même. Et c'était justement parce qu'elle l'aimer d'un amour sans bornes qu'elle ne se sentait pas la force de le pardonner. Il avait fait trop de dégâts au fond de son cœur.

As-tu besoin de moi pour quelque chose ? Si c’est non, je vais préparer mes valises. Je dormirais dans la chambre d’ami de Mélody. Sais-tu si elle rentre ce soir ?

« Non ça va aller. Il faut bien que ça aille... » déclara-t-elle amèrement en essuyant les larmes qui coulaient encore le long de ses joues trempées. Elle ravala un dernier sanglot avant de poursuivre sur le même ton neutre. « Non, elle ne rentre pas ce soir... Je vais refaire le lit et te sortir une valise du placard... Je...je monte... » répondit-elle machinalement en se levant telle une automate.

Ariel monta donc à l'étage pour vérifier l'état de la chambre dans laquelle voulait s'exiler son mari. Bien sûr, la logique des choses aurait été qu'il se débrouille seul mais la jeune femme avait besoin de s'éloigner du regard désolé d'Eric, elle avait besoin de se retrouver un peu seule et de s'occuper comme elle pouvait. Alors lui préparer sa chambre et ses affaires comme une parfaite petite femme d'intérieur avait été la seule excuse qu'elle avait trouvé pour s'échapper. Quelle faiblesse ! Quand on imagine une rupture, on imagine toujours une scène théâtrale avec hurlements, vaisselle cassée et jets d'habits par la fenêtre. Mais la réalité est bien loin de ce que l'on peut trouver à la télévision.

L'ancienne sirène arriva alors devant une pièce où les pots de peinture s'entassaient. Elle s'appuya alors contre l'encadrement de la porte, fixant ce lieu avec un regard triste et un petit sourire mélancolique. Ils avaient commencé à préparer la chambre des jumeaux depuis quelques semaines, ils n'avaient même pas encore fini de peindre. En fait, ils avaient terminé à plusieurs reprises, mais ils ne cessaient de changer d'avis sur les couleurs des murs. Ils recommençaient donc à chaque fois et riaient en se demandant combien de temps il leur faudrait pour changer de nouveau d'avis. A présent, elle devrait tout peindre seule et les rires laisseront sans doute leur place aux soupirs. A moins que ses sœurs ne viennent lui donner un coup de main et lui changer les idées. Oh ses soeurs ! Comment allaient-elles prendre cette terrible nouvelle ? Pas très bien assurément... Eric ne venait pas uniquement de bouleverser la vie de sa femme. Il venait de bouleverser la vie de leur famille entière. Leurs enfants devront grandir comme un grand nombre d'enfants. Un week-end chez maman et un week-end chez papa. Ariel trouvait cette situation horriblement triste. Devant cette chambre en chantier, elle songea de nouveau à tous leurs projets d'avenir qui venaient de voler en éclats. Elle baissa tristement la tête.

« Oh Eric, qu'as-tu fait ? » demanda-t-elle tristement en songeant à tout ce qu'elle avait perdu en l'espace d'une heure.

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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyVen 10 Mai - 21:53



L’humanité est bien cruelle. On fait toujours du mal à nos proches, on peut les tromper, les renier ou je ne sais quoi d’autre. La vie est faite de souffrance. Toujours souffrir. Ils sont rare les moments heureux … Je ne serais plus heureux maintenant. Je fais souffrir Ariel … A cause de ma connerie, la plus belle erreur que j’ai faite. Mon dieu, je suis horrible. Je ne mérite pas le titre de prince de l’année, ça c’est sûr. Ce que je mérite ? C’est être le roi des cons. Tant d’idées se pressent dans ma tête pendant quelques minutes. J’aimerais tant revenir à ce jour horrible, le changer. Ce qui est fait est fait. Il arrive que certains criminels aient des remords après avoir tué leurs victimes, et bien, moi c’est pareil. Je me sens comme un criminel. Je me sens pire que les grands méchants de notre histoire. Je suis perdu. Totalement. J’attends la réponse d’Ariel par rapport à mes fuites. Est-ce que j’ai fui ? Une seule fois ? Est-ce que je fuis quelque chose ? La seule chose que je fuis est la mort et devenir comme mon père. Un homme froid et qui n’était pas très présent dans ma vie d’enfant ni d’homme. Il n’a jamais été là. Il n’a jamais été un père. C’est quoi le pire ? D’être un père qui soit absent et qui ne s’occupe pas de son enfant ou au contraire, un père qui a toujours été là pour son enfant mais qui a trompé son âme sœur. Son âme jumelle. Celle que le destin lui a donnée. Mais qui va la reprendre d’une manière ou d’une autre à cause d’une stupide erreur … Pourrais-je vivre sans elle ? Pourrais-je continuer sans elle ? Pourrais-je aimer une autre qu’elle ? Rien qu’en y pensant. Cela me révulse le cœur. Je ne pourrais pas. Non, elle est et sera la seule femme de ma vie. Je ne pourrais pas coucher avec une autre femme qu’elle … Ni sentir, toucher ou caresser une autre. Non. Je ne pourrais pas. Ariel est tout simplement la femme de ma vie. De ma destinée. Et, je l’ai perdue. Perdue dès l’instant ou je l’ai trompé ou même quand j’ai commencé ce stupide jeu. Si je dois donner un conseil à des enfants mineurs ou à des adultes est de ne pas jouer à ça ni de boire. Cela détruit tout, surtout les êtres comme moi. Des êtres purs. Enfin, anciennement pur. Je ne suis plus pur maintenant. J’ai du sang sur mes mains. Le sang de Pocahontas, le sang de sa virginité. Un être pur. Un doux être. Puis peu de temps après, j’énonce trois faveurs à ma femme. Va-t-elle les accepter ? Je ne sais pas. Mais, j’espère au moins qu’elle fera attention à elle. Et, que je pourrais voir les jumeaux. Les siens, les miens, les nôtres. Aujourd’hui comme à jamais. Ils sont issus de notre chair et de notre sang. Et, malgré ma connerie, je reste leur géniteur. Je serais là en tant que père … Mais, pour cela, il faudra que je laisse du temps à Ariel. Il faudra que je domine mon côté impatient. Ça sera dur, je le crains mais le faut. Je demande par la suite à mon épouse si elle avait besoin de quelque chose puis je lui dis que je dormirais dans la chambre de Mélody et je lui pose une question. Celle-ci est si notre fille allait rentrer ce soir.

Ariel ▬ Non ça va aller. Il faut bien que ça aille... Non, elle ne rentre pas ce soir... Je vais refaire le lit et te sortir une valise du placard... Je...je monte...

Je n’ai pas eu le temps de retoquer quelque chose qu’elle monte là-haut, dans la chambre de Mélody. Que faire maintenant ? Je ne sais plus. Peut-être préparer le repas ? Peut-être ça serait malvenu mais … Enfin, je ne sais pas. Je vais dans la cuisine, je prends un paquet de pâtes et de la sauce de tomate. Je prépare tout ça, sans un mot. Seul avec mes remords et mes regrets. Après quelques minutes plus tard, j’ai fini de préparer ce plat, un plat typiquement italien. Je dresse la table, pour une seule personne. Elle. Après ceci, je ne sais pas trop quoi faire, je décide donc de monter en haut. Ou vais-je ? Je ne sais pas. Je n’ai aucune idée, peut-être récupéré un cadeau de ma mère. Son médaillon avec son portrait. Ce présent est dans ma chambre, enfin, la chambre nuptiale. Je vais dans celle-ci, je ne trouve pas Ariel. Ou est-elle ? Est-ce qu’elle s’est fait mal ? Rien qu’à cette pensée, mon cœur saigne. Les mailles de mon âme souffrent à la pensée que ma chère puisse se faire mal. Suis-je idiot ? Idiot et amoureux … J’irais la voir dans quelques minutes, je dois lui laisser le temps de digérer l’affreuse et malheureuse vérité. Je m’approche de ma commode. Je cherche la boite, une boite en bois. Je la trouve et je sors le médaillon de son écrin. Je l’ouvre et je vois le portrait de ma mère, avec sa mèche de cheveux.

Éric ▬ Mère, tu as été témoin de mes joies, de mes peines et de mes erreurs. Même que tu sois partie, je sais que tu es toujours à mes côtés. Que tu seras là toujours à mes côtés, une mère veille toujours sur ses enfants. Je n’ai qu’une chose à te demander, maman. J’ignore si tu pourras le faire … Mais, s’il te plait, fais-le. J’ai foi en toi … Je désire que là ou que tu es que tu veilles sur Ariel. Oui, veilles sur elle. Je ne pourrais pas supporter qu’elle se fasse du mal ou qu’elle meurt. Non, si elle venait à mourir. Je ne pense pas que je pourrais vivre. Non, je n’arriverais plus à vivre. Ariel est mon âme sœur, la seule. Et, avec ma connerie, je l’ai perdu … Je … Je me sens … Impur. Je me sens sale. Je sais que le temps ne pourra jamais effacer cette regrettable erreur … Non, une erreur comme celle-là n’est pas effaçable. On ne pourra pas l’effacer avec un claquement des doigts. Non… Maman … Je … Je … S’il te plait, aide moi. Je t’en prie … J’ai peur. Peur de la perdre totalement.

Et malgré moi, des larmes roulent sur mes joues. Même un homme peut pleurer. Nous ne sommes pas des êtres insensibles … Nous sommes humains et nous avions tous des sentiments. Je pleure et je continue de regarder le portrait de ma mère. Puis je décide de faire quelque chose, d’aller respirer de l’air. Je sors de la chambre. Je vais sur le balcon et je m’assois sur une chaise. Autrefois avec Ariel ou Mélody, on admirait les étoiles. Maintenant, cela ne sera jamais pareil. Jamais. Je serre mes poings, avec une certaine violence. Presque à m’enfoncer les ongles dans ma chair.

Eric ▬ Je ne suis qu’un crétin …
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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyMer 3 Juil - 16:10







Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité.









ArielEric

Toujours devant cette pièce qui devait leur annoncer de nouveaux bonheurs, Ariel songeait à la façon dont sa vie avait basculé en l'espace d'une heure à peine. Pour lui elle avait tout fait, elle avait tout abandonné. Pour lui elle avait fait le plus terrible des pactes avec la plus terrible des sorcières. Elle avait pris des risques si grands qu'elle aurait bien pu ne jamais s'en relever. Pourtant elle recevait le plus violent des coups elle le recevait seulement maintenant, après plus de vingt ans de mariage. Comment pouvait-on tout envoyer balader pour les jolis yeux d'une femme ? Petite garce écervelée qui lui avait volé son égoïste de mari. Loin d'Éric, ces horreurs qu'elle pouvait penser n'avait plus la même saveur. La colère se dissipait laissant place à cette tristesse infinie qui ne la quitterait sans doute jamais. Voilà ce qu'elle était à présent, triste et vidée. Vidée de tout l'amour qu'elle portait, vidée de tout espoir, vidée de tout bonheur. Éric parti, il ne lui resterait plus rien, si ce n'est ses enfants. Evidemment, elle ne pouvait que s'en vouloir, c'était elle qui le jetait à la porte. Mais elle ne lui laissait pas le choix. Elle préférait ne plus jamais le revoir et vivre avec son souvenir douloureux plutôt que de se réveiller chaque jour à ses côtés en songeant à la façon dont il l'avait dupée et trahie. Elle ne le supporterait pas.

Une nouvelle larme roula sur sa joue. C'était injuste. On ne pouvait pas lui retirer ce qu'elle avait toujours voulu comme ça d'un claquement de doigts. Une seule cuite, une seule soirée et tout avait volé en éclats ? Comment était-ce possible. Elle ignorait ce que faisait Eric en bas mais quand elle entendit des pas dans l'escalier elle quitta le couloir pour s'enfermer dans la salle de bain, sans un bruit. Inutile qui la trouve plantée là devant la chambre de leurs enfants à naître avec cette mine de mort-vivant. Il allait une nouvelle fois culpabiliser et lui réitérer ses déclarations d'amour qu'elle n'était pas prête à entendre. C'était égoïste mais elle n'avait pas envie de l'entendre dire de telles choses. Elle avait besoin de le détester, de le maudire et toutes ces belles déclarations ne l'aidaient en rien. Il allait finir par retourner la situation et la faire passer pour la coupable égoïste, ce n'était pas juste.

Alors, elle préféra fuir son mari. Elle alluma ensuite le robinet et s'aspergea le visage d'eau. Elle se regarda alors dans le miroir. Elle avait la mine complètement défaite. L'eau se mêlait aux larmes, ses yeux étaient rouges et bouffis, ses joues maculées du reste de ses larmes. En voyant cette vision d'horreur dans le miroir tous les derniers évènements lui revinrent en mémoire avec une grande violence. Elle éclata de nouveau en sanglots, incapable de s'arrêter. Elle monta le débit du robinet afin qu'Eric où qu'il puisse se trouver ne l'entende pas pleurer. Et elle pleurait, elle pleurait sans s'arrêter, elle pleurait à s'en couper le souffle. Les larmes la libéraient, la soulageaient. Elle se libérait de tout ce poids qui pesait à présent sur ses épaules.

Il venait de la briser, de détruire la moindre petite étincelle de joie qui brûlait en elle. L'ancienne princesse d'Atlantica était connue depuis toujours pour sa joie de vivre et son espièglerie. A presque trente ans, elle avait mûri mais n'avait pas beaucoup changée. Tout était encore bon pour rire et s'amuser et il ne se passait pas un jour sans qu'elle se lève en songeant à la merveilleuse vie qui était la sienne. Tout cela était à présent terminé. Quand elle se fut vidée de toutes les larmes que contenait son corps, elle commença machinalement à faire un brin de toilette. Histoire d'enlever toutes les marques de fatigues et de larmes séchées que l'on voyait encore sur son visage. Quand elle sortit enfin de la salle de bain, elle lança un bref regard dans sa chambre où elle vit son époux. Il était visiblement penché sur quelque chose qu'Ariel ne mit pas longtemps à identifier. Elle le connaissait mieux que personne et elle savait que lorsqu'il se sentait triste et désemparé il cherchait toujours conseil auprès de sa défunte mère. Il s'agissait donc sans aucun doute de son médaillon. La jeune femme préféra le laisser seul avec ses souvenirs et ses regrets et descendit donc au rez-de-chaussée. Arrivée à la cuisine elle eut la surprise de découvrir une assiette de pâtes fumantes qui lui était de toute évidence destinée. Touchée par cette attention, elle était cependant trop lasse pour y toucher. Elle n'avait qu'une envie, prendre une douche et se coucher. Il était encore tôt mais elle avait vraiment besoin de dormir. D'oublier.

Elle remonta donc en vitesse pour faire ce qu'elle avait promis à Eric. Elle prépara donc le lit de sa fille avec toute l'attention dont elle était capable afin que son mari puisse y trouver un peu de repos. Et déposa un sac de voyage au pied du lit. Satisfaite de ce qu'elle avait fait elle retourna donc dans la chambre parentale. Leur chambre qui ne tarderait pas à devenir la sienne à elle. Cette pièce était presque trop grande pour une seule personne, songea-t-elle avec tristesse. Mais son mari n'était déjà plus là. Elle le trouva vite, installé sur le balcon, plus misérable que jamais. Son apparence lui serra le cœur mais elle fit tout pour taire ce sentiment. Elle ne devait pas être plus belle à voir d'ailleurs.

« Merci pour le repas. » assura-t-elle d'une voix neutre et las. « J'ai terminé de te préparer la chambre de Melody. Je...je vais prendre une douche avant d'aller me coucher. Si tu as besoin de quoique soit, fais comme chez toi. Après tout, tu es encore chez toi. » lâcha-t-elle enfin amèrement. Elle savait que cette vérité ne serait plus dans quelques temps qu'à cette adresse ne vivraient plus que la misérable Ariel Tysee et ses enfants.

Elle lui tourna alors le dos, prête à repartir vers la salle de bain. Elle s'arrêta cependant et lui lança un dernier regard empli de regret, de tristesse et de nostalgie. L'étincelle qui vivait au fond de son regard avait disparu, laissant place à la lassitude et la mélancolie. Cependant, elle trouva la force d'adresser un dernier mot à celui qui resterait malgré tout l'amour de sa vie avant de quitter le balcon.

« Bonne nuit, Eric. »

© Méphi.


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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyVen 19 Juil - 0:40

entre nos  larmes et nos regrets une âpre vérité
Ariel & Éric ✖ « La trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l'intérieur.  »
de Francis Blanche
© belladone.


La vie n’est pas si simple que ça, elle est compliquée, la relation avec les personnes également. On fait du mal à des gens qu’on aime, tout cela à cause d’une soirée alcoolisé qui a finit mal. Si seulement, cette soirée n’avait pas eu lieu. Mais avec des Si, on peut bâtir un monde, un univers, n’est-ce pas ? En effet. Depuis cette fameuse nuit, je ne suis plus moi-même. Je suis qu’une ombre et la lumière qui auréolé ma vie n’est plus présente. Je n’ai plus cette auréole sur ma tête … Je suis un criminel, un coupable.  Je ne suis plus rien. Que faire maintenant après avoué cette odieuse trahison à ma femme ? J’aurais pu fuir, me terrer loin, disparaître, mais, je serais un lâche. Et, je ne suis pas un lâche. Non, je ne suis pas un lâche. Nous parlions encore avec ma femme, quelques mots. Notre amour est-il éteint à tout jamais ? Peut-être … Je ne sais pas. J’ai tout brisé, j’ai brisé notre amour, notre serment. Je la laisse monter, sans avoir le temps de retoquer quelque chose. Qu’est-ce que j’aurais pu lui dire d’autre ?  Je ne sais pas, mes paroles seront pour elles comme un venin.  Je suis comme un serpent qui lui mords sa peau lumineux de belles paroles … Des paroles sincères pourtant, mais qui pour elle ne fait que la détruire ou la bouleverser. Je reste seul dans ce salon, salon ou avec Ariel, nous avions eu des bons moments. Je me rappelle des films romantiques que nous avions vu ensembles, main dans la main ou quand elle posait sa tête sur mon épaule … Des bons moments, des magnifiques moments. Je décide après quelques minutes d’hésitation d’aller à la cuisine et de préparer le repas. Étrange ? Peut-être, mais, elle reste ma femme, la mienne et je l’aime. Et puis, on dit que la cuisine peut nous aider à aller mieux, j’ignore si cela est vrai mais ce n’est point grave. Je cuisine dans un silence mortuaire ou de marbre.  Par la suite, je mets la table, et je décide de remonter en haut. Je cherche le médaillon de ma mère, celui est très important pour moi. Pourquoi ? Il est l’objet qui me permet de me rappeler de ma pauvre et douce défunte mère … Pauvre maman … Elle m’a été arrachée trop tôt.  Un enfant a besoin à la fois de sécurité, d’autorité et d’amour. Or, mon père n’a jamais été un modèle de père, il était distant … M’aimait-il ? Je l’ignore, je ne lui ai jamais posé la question. Mais une chose est sûre, ma mère m’aimait. Une mère aime toujours son enfant … Je cherche encore ce précieux présent, cet objet qui est mon lien immortel avec ma mère. Les gens sont éphémères, mais, les objets restent intacts, parfois, certains d’entre eux sont figés dans le temps et il nous arrive de retrouver des objets d’avant. Un jour, je me rappelle que dans mon ancienne vie, j’avais lancé une bouteille à la mer avec une lettre. Je me demande maintenant ou elle se trouve, encore dans mon monde ? Perdue …  Elle est comme moi, perdu.  Je retrouve enfin mon précieux.  Je parle à ma mère enfin à son portrait, je lui fais une longue tirade. Sans respirer, sans faire d’action. Je ne fais que parler dans un silence sans fin, sans gestes. Que fait mon aimée ? Que fait-elle ? J’ai peur … Je finis par la suite par lâcher des sanglots. Un homme, de sexe masculin peut pleurer … On peut penser que pleurer, c’est montrer qu’un homme n’est pas viril, peut-être. Mais, cela montre qu’on a des sentiments, des émotions et qu’on n’est pas des gens en pierre … Je décide d’aller sur le balcon. Je m’assois sur celui-ci et je serre mon poing avec violence. Je finis par lâcher que je suis un crétin. Je regarde encore le ciel étoilé, j’aimerais tant qu’une étoile filante  fasse son apparition et que je puisse faire un vœu qui va peut-être se réaliser ? Rêver, espérer, croire … Des mots que j’aimerais bien avoir. Je reste encore ici quand j’entends une voix. Celle de ma femme. Je l’écoute sans répondre, pour l’instant.

Éric ▬ Merci Ariel … *Lui dis-je en me levant et en la regardant*

Je la regarde, belle comme un enfant, fragile comme un verre. Je suis un monstre et j’ai brisé cette poupée. Je vois dans son regard un néant, j’aurais tant aimé ancrer mon regard dans le sien pour chercher un repère, une bouée de sauvetage mais je ne crains de voir que l’amertume ou de la haine à présent … Qu’est-ce que j’ai fait … Je suis horrible. Elle m’adresse une bonne nuit. Je lui réponds de même. Et, je la laisse partir prendre cette douche. Pour ma part, je reste là encore sur ce balcon chargé de souvenir. Je vois enfin une étoile filante et je fais un vœu. Lequel ? Celui que les enfants et Ariel s’en sortent et qu’ils ne leur arrivent rien. J’aurais pu demander qu’on finisse par se remettre ensemble, j’aurais pu, en effet. Mais, c’est égoïste … Et, je ne le suis pas. Je préfère user ma chair et mon sang pour les personnes que je côtoie que plutôt  pour moi, c’est-à-dire tout faire pour qu’ils soient heureux …Je souris, un petit sourire … Un sourire d’un homme détruit, un homme  qui n’a plus cette auréole sur la tête et qui est encerclé par l’obscurité. La lumière mon âme, mon étincelle n’est plus présente, elle s’est envolé à tout jamais … Peut-être, je ne la retrouverais jamais. Je ne sais plus quoi faire maintenant, je suis seul et isolé de monde. Hais de ma moitié, détestée par elle. C’est une des pires souffrances. Aurais-je du me taire sur ce sujet ? Non, il était important qu’elle le sache. Je n’aurais pas aimé qu’elle le découvre par un autre … Ou qu’elle le sache en entendant les commères. Je sors enfin du balcon. Ariel dort à présent, je la vois dans notre lit. Elle est si magnifique et si pure … Je la regarde avec douceur et amour. Je m’approche d’elle et je l’embrasse sur le front … J’échappe une seule phrase «  Je t’aime Ariel … Fais attention à toi … » puis je sors de la chambre, notre chambre. Je descends les escaliers. Je me dirige vers le salon et je vois qu’Ariel n’a rien mangé. Je prends l’assiette et je le dépose au frigo. Peut-être que demain, elle aura faim ? Peut-être … Je ne sais pas. Pour ma part, je mange quelque chose, un bout de pizza. En mangeant ce bout, cela me fait penser à une pensée bien mélancolique et triste. Laquelle ? Celui de mon voyage à Venise, il ne pourra jamais se faire maintenant … Plus jamais, je pourrais rêver d’amour et d’eau fraiche. C’est du passé, maintenant. Je mange en silence, je bois du vin. Mon cœur n’est pas en liesse, il est triste et détruit. Mon âme n’est plus la même, elle est différente, à toute jamais. Elle ne pourra plus jamais redevenir comme avant, cette image royale et singulière. Je fais par la suite la vaisselle et je finis par aller sur le canapé … Je sombre dans un sommeil sans songe.
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MessageSujet: Re: Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel EmptyJeu 8 Aoû - 17:05

J'archive Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel 1823284050
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Entre nos larmes et nos regrets, une âpre vérité. | Eric & Ariel

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