| | laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU | |
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Sujet: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Mar 15 Jan - 15:00 | |
| KOVU ✖ ZIRA “ laisse-moi te remettre sur le droit chemin ” Encore un fichu matin où j’espérais, en ouvrant les yeux, les revoir. Mais la seule personne que je vis à mes côtés dans ce lit fut un homme que j’avais rencontré la veille dans un bar miteux où j’avais l’habitude de traîner. Ma place n’était pas censée être ici, pas auprès de cet inconnu, pas dans cet appartement miteux, pas dans ce monde… Scar devrait être avec moi, nous devrions être Rois de la Savane, je devrais être entourée de mes enfants, heureuse et comblée. Si j’avais bien connue la vie dure dans les Terres Interdites, mourante de faim et me privant parfois pour mes rejetons, cette nouvelle vie était bien pire. Survivre dans cette ville était une question de survie, minute après minute. Vivant sous un pont, il m’arrivait alors souvent de séduire un mâle d’ici pour pouvoir passer la nuit chez lui, histoire de ne pas mourir de froid. J’n’avais en aucun cas honte de me servir de mes atouts pour manipuler ces Hommes, et partir le lendemain sans donner de nouvelle. Ils ne comptaient pas pour moi, il n’y en avait et n’en aurait qu’un dans mon cœur, à jamais, c’est tout. Il devait être dans les sept heures quand je me décidais finalement à enfiler mes habits pour quitter le domicile de cet homme, prenant avec moi son porte-feuille qui se trouvait dans la poche de son jean au sol. Quoi ? Je reste malgré tout une pickpocket ! Et puis finalement, je partis voir un autre homme qui domiciliait non loin de là, et où j’avais laissé mes autres affaires. Après avoir plusieurs fois toqué, j’entrais sans gêne, et ma chance légendaire et moi remarquions qu’il dormait toujours. J’allais donc me doucher, tant qu’à faire, et préparais mes affaires pour aller courir dans la forêt. J’n’avais que cela à faire ces derniers temps, le temps étant trop froid pour faire sortir les gens. Et puis, courir me permettait d’oublier tant de choses…
Lorsque je sortis enfin de la salle de bain, prête à filer aussi vite que j’étais arrivée, le jeune homme commença à doucement se réveiller. J’attrapais alors mon lecteur de musique, ou je ne sais comment cela se nomme mais en tout cas, ça sort des chansons, et m’approchais de cet homme que j’avais péché un soir d’ennui comme tant d’autres au karaoké. Je vis alors la surprise de me voir ici sur son visage, ce qui eut le réflexe de me faire rire. Finalement, je me penchais et l’embrasser sur le front, lui susurrant que je reviendrais très bientôt. Et je pris mes jambes à mon cou. Ces hommes étaient tous des jouets chez qui j’allais dormir, m’occuper, manger, bref vivre. Ils ne connaissaient rien de ma véritable identité, pensant que je me nommais Kina et qu’après un dur divorce, je n’avais plus rien. Dans le fond, tout cela n’était pas vraiment faux… La forêt était alors à deux pas, et les écouteurs dans les oreilles je commençais ma petite trotte entre les arbres, connaissant finalement cet endroit par cœur à force d’y faire mon jogging. Il avait beau faire légèrement froid, l’effort de la course me le faisait oublier. Je devais faire mon jogging chaque jour, qu’il pleuve vente ou neige. C’était un moyen pour moi de m’échapper de tout cela en autre. De tout oublier. De passer à autre chose finalement… Ah, comment pouvais-je penser cela ? Passer à autre chose, j’en ai rêvé ! Mais le simple fait de les imaginer, cette petite famille réunie, tous heureux ensemble… Alors qu’ils m’avaient tout enlevé, tout retiré. Que je n’avais plus rien de leur faute. Simba… Il a prit mon fils, Nuka, la chair de ma chair. Devant mes yeux il l’a tué, et je devrais passer à autre chose ? Toujours ce même Simba, il a tué Scar, mon précieux mari, mon guide, mon Tout. Ils ont monté la tête de ma pauvre fille Vitani, qui m’a tourné le dos, qui est partit avec eux, qui m’a abandonné moi qui lui avait tout appris. Et ils ont fait de mon Kovu, l’héritier de Scar, un traître. Nous qui l’avions accepté dans notre famille, moi qui l’avais prit sous mon aile, qui l’avait fait devenir grand, il avait laissé cette petite lionne, fille de papa, me tuer !
Alors non, je ne passerai pas à autre chose, pas tant qu’ils seraient vivants.
C’est alors pendant que j’étais perdue dans mes pensées et mes désirs de vengeance, que je percutais quelqu’un. Tiens, une autre personne à cette heure-ci en pleine forêt, moi qui avait pour habitude d’être seule ici ? Commençant alors à m’excuser, affirmant que j’étais ailleurs, je tournais la tête vers la personne, et je crus sentir mon cœur se fendre. Ce regard, cette allure. L’aura qui sortait de lui. Kovu. Oui, mon Kovu, en chair et en os devant moi. Alors lui aussi avait subi ce sortilège, lui aussi se retrouvait coincé ici ! Si pendant un instant, je sentis mon cœur s’illuminer de bonheur, la trahison qu’il m’avait faite me revint en plein visage, et mon regard se fit instinctivement dur. Méfiante, je me tournais complètement face à lui, lui faisant par la même occasion barrage. J’étais sure et certaine que c’était Kovu, mais s’il ne l’était pas, ce jeune homme me prendrait pour une vieille folle. Oh et puis, je n’avais rien à perdre. « Kovu, c’est… c’est toi ? »
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Mar 15 Jan - 18:00 | |
| Courir. Courir pour se changer les idées. Courir pour oublier les douleurs. Courir pour se surpasser. Courir pour se fatiguer. Courir, encore et toujours. Chaque jour, sans trêve, sans pause, malgré le temps, malgré le froid, malgré le manque de motivation. Il enfilait un tee-shirt, un short et des baskets et sortait s’aérer, de préférence dans les grands espaces. Son lieu préféré était la forêt, il se sentait à l’aise seul entre les arbres qui défilaient au rythme de sa course, enfin il lui semblait respirer un air frais, non pollué ni vicié par les voitures, comme c’était le cas en ville. Ici il retrouvait des sensations de sa vie d’avant, quand il était un lion puissant et rapide, que ses pattes foulaient à peine le sol de la savane, si vaste, et qu’il s’élançait derrière sa proie. L’objectif était tout autre maintenant, il ne chassait pas il se contentait d’aller au supermarché pour trouver de la nourriture, mais le plaisir d’un jogging était pour lui essentiel, presque vital. Quand il ne pouvait en faire, il se sentait étouffé, et c’était un sentiment qu’il détestait par-dessus tout. Ce matin, comme tous les autres matins Kovu avait donc décidé de sortir courir avant de se rendre au travail.
Ses pas s’allongeaient sur le bitume tandis qu’il tentait de vider son esprit. Il ne voulait penser à rien, à part à son souffle heurtant sa poitrine, un souffle de plus en plus saccadé au fur et à mesure qu’il accélérait. Et alors qu’il s’évertuait à chasser ce visage qui le hantait jour et nuit, il laissa ses pensées dériver vers la nuit précédente et sa discussion avec Crystal. « Kovu il ne faut pas que te montes la tête, je suis certaine que Kiara n’a plus de sentiments pour Peter. De toute manière elle reviendra vers toi, c’est certain, vous êtes faits l’un pour l’autre. » Ces mots l’avaient remué, l’avaient heurté, il ne savait que penser, si réellement y croire ou non. Conserver un espoir pourrait le blesser encore plus, s’il s’avérait déçu, alors la douleur serait encore plus lancinante qu’elle ne l’était actuellement. D’un autre côté, il voulait faire confiance à sa meilleure amie, elle lui avait dit ce qu’elle pensait réellement et il était rare que la belle blonde se trompe. Elle avait toujours des conseils avisés et réfléchis, jusqu’à maintenant elle ne l’avait jamais emmené vers la mauvaise direction. Si cette fois encore elle était dans le juste, il fallait simplement qu’il prenne son mal en patience. Mais pour lui c’était dur, si dur, de se tenir à distance de Kiara. Il voulait lui prouver qu’elle s’était trompée et qu’elle l’aimait, sans savoir comment agir. La harceler n’était pas la solution, c’était une jeune femme indépendante et il ne voulait pas l’étouffer. La laisser vivre sa vie jusqu’à ce qu’elle revienne était aussi inenvisageable, c’était prendre le risque de la perdre à jamais. En attendant Kovu tentait donc de trouver un juste milieu et c’est pour cette raison qu’il avait vu Crystal hier, pour lui demander conseil. Finalement, il était encore plus troublé qu’avant de la voir mais il ne regrettait pas une seule seconde cette soirée qui lui avait fait un bien fou, ils avaient tant ris ! Alors qu’un sourire se dessinait sur son visage il sentit quelqu’un lui rentrer dedans de plein fouet. Surpris, le jeune homme tenta de garder son équilibre tout en se demandant ce qu’il avait bien pu se passer. Il était déjà prêt à s’excuser, se maudissant d’avoir laissé ses pensées prendre possession de son esprit et se demandant comment il avait bien pu être si aveugle quand il posa ses yeux sur la femme qui lui faisait face. Elle était belle, élancée, et elle dégageait une aura de prédatrice redoutable, de chasseuse, même en jogging elle avait une classe folle. Cette femme le dévisageait et quand il rencontra son regard bleu sa stupéfaction redoubla. Ce regard il ne pouvait que le reconnaitre. Zira. Il en était persuadé cette femme face à lui c’était sa mère. Zira et son regard assassin, emplit de haine. Une fois de plus ses souvenirs affluèrent en lui, il se revoyait lionceau, vouant une admiration sans borne à cette lionne si forte et si intelligente. Mais depuis tout avait changé. Il l’avait trahie pour Kiara et sa famille. Kovu secoua la tête pour chasser ces absurdités de sa tête, il se trompait Zira était morte.
« Kovu c’est… C’est toi ? Ses yeux s’écarquillèrent et pendant un instant il arrêta de respirer. C’était bien Zira qui était face à lui, sinon comment l’aurait-elle reconnu ? Comment aurait-elle connu son prénom ? Il se redressa et fit un pas vers elle, la dévisageant. Même avec ce visage humain elle était la même. Une joie intense le gagna, sa mère était là, dans ce monde, elle était revenue d’entre les morts et se trouvait à Fantasia. C’était incroyable ! Il s’en était toujours voulu de la voir partir sans même avoir pu s’expliquer, sans avoir pu la faire changer d’avis et une nouvelle chance s’offrait à eux de se réconcilier et de changer, il y croyait. Avec une voix emplie d’émotion il prononça quelques mots, le souffle court : « Oui c’est moi… Maman ?! » Il avait prononcé ce dernier mot avec une voix presque cassée, il avait encore du mal à réaliser. Il fit encore un pas, se trouvant à quelques centimètres d’elle, il voulait se jeter dans ses bras mais il n’osait pas, il avait peur de sa réaction. Il n’était plus un lionceau sans défense et il avait certainement plus de forces qu’elle maintenant qu’ils avaient de nouveaux corps mais elle restait sa mère et il lui vouait un respect sans équivoque. Kovu se contenta donc de lui sourire en murmurant : « Comment c’est possible que tu sois là ?! » Il avait un ton enjoué, pas un ton de reproche ou de peur… « Je… Je suis si heureux de te voir ! »
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Mer 16 Jan - 17:38 | |
| KOVU ✖ ZIRA “ laisse-moi te remettre sur le droit chemin ” C’était juste inimaginable, impensable. Impossible. Combien il y avait-il de chance pour que je me retrouve nez à nez avec mon fils, dans cet endroit reculé de la ville, à cette heure de la journée ? J’étais loin de croire au « destin », mais je devais avouer que cela resté étrange. La bouche entrouverte par la stupéfaction, je ne cessais de le regarder de haut en bas avec mon regard froid, gardant tout de même une certaine distance puisqu’il n’avait pas répondu et que donc, il y avait toujours une chance pour qu’il ne soit pas Kovu. Si donc ce jeune homme n’était pas mon fils, il ne me resterait plus qu’à continuer mon chemin et ma vie comme si rien ne s’était passé. Mais je partirais cependant le cœur lourd et déchiré d’avoir eu une lueur d’espoir de retrouver ce qui me restait comme famille. « Oui c’est moi… Maman ?! ». Mon Kovu. Mon fils. Alors oui, c’était lui. L’entendre me nommer ainsi me fit tressaillir, et je sentis mon cœur palpiter comme jamais. C’est comme-ci mon côté maternel reprenait le dessus après tant d’années où il était resté caché au fond de moi. Il était alors à présent si proche de moi, et je remarquais que sa nouvelle forme humaine le rendait totalement plus grand que moi, et nettement plus imposant aussi. Il était devenu tellement beau, je n’avais aucun doute à deviner que c’était lui. Et ce, même si cette chère cicatrice que je lui avais infligé n’était plus sur son visage. Ce jour reste à jamais graver dans ma mémoire. J’avais alors tout perdu ; mon tendre Nuka, ma fille Vitani qui passa de l’autre côté, comme mon Kovu, qui me tourna une fois pour toute le dos. De haine, de tristesse, je lui avais donné ce coup, et la cicatrice qui en découla me glaça le sang. Avec cette marque, il ressemblait tant à Scar, mon bien-aimé. Son portait craché, alors qu’il n’était pas de lui, alors qu’il était adopté. Seulement, Kovu est loin d’avoir la même âme que Scar, et il est loin d’avoir les mêmes convictions. Pourtant, il a eu ce que désirait tant mon mari : le pouvoir, et ce en empruntant un tout autre chemin. « Comment c’est possible que tu sois là ?! Je… Je suis si heureux de te voir ! » Malgré mon visage fermé et froid, je ne pus empêcher un sourire complice, pour lui faire comprendre que malgré tout, je partageais sa pensée. Moi qui croyais qu’à la seconde où je le reverrais, je voudrais me venger de tout ce chagrin et le détruire. Mais il n’en était rien en fait. J’étais juste une mère heureuse de revoir son enfant. Juste une femme perdue qui retrouve enfin un rayon de soleil à travers les ténèbres qui résument sa misérable vie.
Je voulais tant le prendre dans mes bras, le serrer si fort, lui donner cet amour qu’il a rarement reçu de ma part. Mais il y avait toujours une sorte de barrière entre nous, tout un monde nous séparés malheureusement. Et malgré tout l’amour que je portais pour mon fils, je le détestais aussi de m’avoir laissé tomber. « Pour tout te dire… J’n’en sais rien. Un coup je suis morte, et quelques instants après me revoilà vivante, et dans ce nouveau monde de sur plus !, répondis-je avec un léger sourire amusé, pour finalement plonger mes yeux dans ceux de mon fils. Je suis moi aussi heureuse que tu sois là, Kovu. » Je prononçais alors cette dernière phrase d’une voix plus basse, et plus douce que d’habitude, ce qui n’était pas en mon habitude. Il était le premier membre de ma famille que je revoyais dans ce monde, n’ayant toujours pas trace de Vitani ni même de… Nuka. Si lui aussi était, comme moi, revenu à la vie… Comme je l’espérai tant ! Le revoir une fois de plus, même avec sa forme humaine. Lui dire comme je regrettais tant de l’avoir mis de côté, comme je l’aimais, et comme j’étais fière de lui. Le prendre dans mes bras, juste cela. Quant à Scar, je ne cessais de le chercher, jour après jour, de passer de bar en bar, de ruelle en ruelle, pour retrouver sa trace, avec l’immense espoir que lui aussi soit toujours en vie. Mais au fond, j’avais terriblement peur de le revoir après tout ce temps. Et s’il m’en voulait de n’avoir pas réussi à le venger ? Et s’il me haïssait à présent ? Je n’y survivrai pas. Finalement, je mis de côté cette barrière entre Kovu et moi, et posa délicatement mes mains sur ses joues creusées. Je sentis mes yeux s’humidifier, mais ravala rapidement mes larmes, ne désirant pas me montrer si faible, même si je l’étais plus que jamais. « Tu m’as tellement manqué, mon fils. »
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Lun 21 Jan - 16:01 | |
| Il n’y croyait pas, ce ne pouvait être la réalité. Sa mère était là, face à lui, dans un nouveau corps mais toujours si charismatique, toujours si belle. Pourtant elle lui semblait n’être qu’un rêve, un rêve cher à son cœur, qu’il faisait chaque nuit quand il la retrouvait. Kovu avait l’impression qu’il ne s’était pas encore éveillé, et il n’osait la toucher de peur qu’elle ne s’évapore, comme chaque nuit. La différence c’est que cette fois il voyait son visage, en cet instant, il le détaillait même avec insistance, saisissant chacun de ses traits, chacune de ses expressions et les gravant dans sa mémoire pour s’y accrocher quand il ouvrirait les yeux pour de bon et qu’il sortirait de cette transe. Un détail attira son attention, accentuant un peu plus cette impression de rêve qu’il ressentait… Zira lui souriait. Un sourire complice, comme si elle était heureuse de le revoir, comme si rien n’avait changé entre eux, comme si il ne l’avait jamais trahie. Ces retrouvailles il les avait toujours espérées depuis son arrivée à Fantasia pourtant, le jeune homme s’était toujours dit qu’elles ne seraient pas belles et idylliques, que la rancune de sa mère à son encontre prendrait le pas sur le reste… Et c’est pour cette raison qu’il peinait à y croire. Sa voix résonna, le sortant de ses pensées si incohérentes qui ne cessaient de se bousculer dans sa tête : « Pour tout te dire… J’n’en sais rien. Un coup je suis morte, et quelques instants après me revoilà vivante, et dans ce nouveau monde de sur plus ! » Exactement la réponse à laquelle il s’était attendu, un moment inexplicable, une renaissance casi-impossible. Une réponse qui était sans cesse la même dans ses songes. Il secoua légèrement la tête pour tenter de reprendre ses esprits, pour que la réalité reprenne le pas sur le reste, pour qu’il puisse se rendre compte de ce qu’il se passait. Etait-il tombé pendant son footing, se cognant la tête ? Non il n’en avait pas le souvenir. Alors cette scène pouvait-elle être en train de se dérouler, réellement ? Les quelques mots qu’ajouta Zira le firent tressaillirent, il ne savait plus où il en était ni même ce qu’il devait penser. « Je suis moi aussi heureuse que tu sois là, Kovu » Une fois de plus elle prononçait son prénom, le forçant à redescendre sur Terre, malgré cette intonation qu’elle avait prise et qui l’avait surpris. Son ton était maternel, doux, jamais il ne l’avait entendue parler ainsi. Ses yeux étaient plantés dans ceux de Zira et il se débattait avec son cerveau, avec son cœur, qui battait à tout rompre. C’est alors qu’elle fit ce qu’il avait toujours espéré. Elle posa ses mains sur ses joues, établissant un contact physique entre eux. Une décharge le parcouru, elle était bien là, elle était bien réelle, il sentait la chaleur de ses mains sur son visage, la douceur de sa peau aussi, et son souffle qui s’écrasait dans son cou, comme jamais il ne les avait sentis dans ses rêves. Enfin il remonta à la surface, enfin il put sortir de cette brume dans laquelle il s’était perdu pour se protéger, pour ne pas être déçu d’avoir, encore une fois, espéré cette rencontre irréelle. Zira était bel et bien face à lui, sa mère, celle qu’il chérissait plus que tout avait même un mouvement d’affection pour lui. Tout allait s’arranger maintenant. Les soucis et trahisons de l’autre monde allaient s’estomper, les laisser en paix. Il sentait son cœur se réchauffer, et cette chaleur prendre possession de tout son corps. Il lui sourit, perdu dans ses yeux si bleus. Un instant, il crut même y déceler des larmes.
« Tu m’as tellement manqué, mon fils » Ces paroles déclenchèrent un flot d’émotions en lui et il abolit la dernière barrière qui les séparait, il s’avança et la prit dans ses bras, blottissant sa tête contre elle comme le ferait un enfant. Kovu tentait de profiter de cet instant tout en se promettant de se souvenir de chaque détail. Il la serrait dans serrait dans ses bras, s’enivrant de son odeur, de sa chaleur, de sa présence tout simplement. Il ferma les yeux un temps alors qu’une larme coulait sur sa joue, une larme de joie. Jamais il ne s’était senti si bien depuis son arrivée ici et ses retrouvailles avec les Sullivan. Un bonheur intense déferlait en lui, et il en oubliait même le trou béant dans sa poitrine depuis sa séparation avec Kiara. Il murmura : « Oh toi aussi, tu m’as tellement, tellement manquée maman… Je croyais ne jamais te revoir et pourtant ça a toujours été mon désir le plus cher.» Il reprit son souffle et finit par la relâcher pour ne pas trop la frustrer, Zira n’avait jamais été une mère très affectueuse et démonstrative, à l’inverse de Nala, et même en changeant de monde, il doutait qu’elle ait changé de caractère. Elle se laissait juste aller un instant car ils venaient de se retrouver, et d’ailleurs il fallait l’avouer, il en profitait. Encore une fois il lui sourit, avant d’essayer de penser à tout ce qu’incluaient ces retrouvailles. Il allait devoir en parler à Simba, et à Nala. Peut-être pourraient-ils les réconcilier tous ? D’abord le temps des excuses, il verrait ensuite, chaque chose en son temps. « Tu sais… Je regrette nos derniers instants ensembles… Je… Tu es ma mère et je t’ai toujours aimé. Pourtant ton côté… Sombre t’a dévorée, t’as conduite à ta perte… Et je n’ai rien pu faire. Mais maintenant que nous sommes ensemble ici, tout peut changer. Tu sais, j’ai déjà retrouvé Nala, Simba et Kiara. » Il ne savait quelle réaction elle aurait face à ses paroles et il était si heureux qu’il avait à peine réfléchit à ce qu’il disait, qu’il n’avait pas pesé ses mots, tout ce qu’il espérait c’était une vie légère, heureuse, avec elle à ses côtés.
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Lun 11 Fév - 10:55 | |
| KOVU ✖ ZIRA “ laisse-moi te remettre sur le droit chemin ” Kovu avait toujours été mon fils favori. Cela me paraître honteux pour une mère de tenir ce genre de propos, mais c'était tout simplement la triste réalité. Il n'était même pas mien, que je l'adulais à cause de sa ressemblance avec mon Tendre. Même bien avant que je ne lui inflige sa cicatrice, Kovu avait les traits de Scar. Cette allure, et ce regard. C'est pour ces quelques stupides raisons que j'ai placé toute ma confiance, tous mes espoirs en lui. Et que je fus terriblement déçue. Peut-être avait-il le physique de son père adoptif, mais lui et moi partagions un point faible ; l'amour. C'était juste pour cela qu'il avait changé, et m'avait tourné le dos, pour cette fille. Tout comme moi, qui ai tout laissé tomber depuis la mort de celui que j'aimais, et qui pour cette simple raison a décidé de passer sa vie à le venger. À se faire justice elle-même. Cela ne me rapporterait pas mon mari, ni mon tendre petit, mais je ne supporte pas qu'ils vivent, c'est un fait. Une souffrance à surmonter chaque jour. Mais j'avais décidé de pardonner Kovu. Si par le passé il m'avait trahi, causant même ma mort, peut-être que dans ce nouveau monde il tentera de se racheter, et de me prouver qu'il est toujours de mon côté.
C'est alors que, perdue dans mes pensées, je me retrouvais dans le bras de mon fils, qui enfouie tel un enfant sa tête contre moi. Il faisait bien deux têtes de plus que moi, et était capable de m'étouffer entre ses larges bras. Et pourtant il m'apparaissait toujours comme un gosse. J'n'ai jamais été une bonne mère, je l'avoue et l'assume, mais seuls ces moments d'intimités avec mes proches sont capables de me réchauffer le cœur, endormi depuis tant d'années maintenant. Si j'étais quelque peu gênée d'un si fort contact avec Kovu, je profitais de ce moment pour passer mes bras autour de son cou, le serrant d'avantage contre moi. Lui caressant le dessus de la tête avec une main, je gardais mes réflexes affectifs. Des réflexes que je pensais pourtant éteints, voire inexistants. « Oh toi aussi, tu m’as tellement, tellement manquée maman… Je croyais ne jamais te revoir et pourtant ça a toujours été mon désir le plus cher.» Pourtant loin d'être une femme naïve, je voulus croire en ces paroles. Si pendant des mois, après ma résurrection, je m'étais faite à l'idée qu'il m'avait vite oublié, au sein de cette autre famille, j'étais à présent soulagée de voir que mon fils était toujours capable de m'aimer malgré tout. Voilà principalement pourquoi il ne peut prendre la relève de Scar ; il est bien trop gentil. Jamais il ne serait capable de blesser quelqu'un, ni même de tuer. De se venger. J'aime Kovu car il reste mon fils, et qu'en tant que mère mes enfants sont tout ce qu'il me reste. Mais je le hais d'être parfois aussi lâche. Il me relâcha alors, continuant de me regarder avec ses grands yeux d'amour. Quant à moi, je gardais ce même sourire de coin, légèrement perdue je dois l'avouer. J'avais montré beaucoup trop d'affection d'un coup, et même si j'étais plus qu'heureuse de le retrouver, je devais non seulement ne le lui montrer, mais surtout lui rappeler que je restais celle que j'étais ; Zira.
« Tu sais… Je regrette nos derniers instants ensembles… Je… Tu es ma mère et je t’ai toujours aimé. Pourtant ton côté… Sombre t’a dévorée, t’as conduite à ta perte… Et je n’ai rien pu faire. Mais maintenant que nous sommes ensemble ici, tout peut changer. Tu sais, j’ai déjà retrouvé Nala, Simba et Kiara. » Je pris ses paroles comme un coup en pleine figure, et ce si faible sourire s'évapora. De nouveau, je me sentis trahie, et je me détestais d'avoir pu un instant espérer que Kovu soit de mon côté. Je voulais hurler, le frapper. Pleurer de rage ! Comment pouvait-il me dire cela ? Il rejetait donc toute la faute sur moi !? Moi qui avait tout fait pour lui, et qui fut injustement tuée, alors que je tentais de faire entendre justice sur le meurtre de mon mari et de mon enfant !? Ça serait donc MOI la coupable dans cette affaire ? Mon regard devint si sombre, et je sentais mes lèvres se crisper, mes dents mordant l'intérieur de mes joues pour contrôler mes pulsions. S'il y a encore quelques minutes, j'étais heureuse de retrouver Kovu, à présent j'avais cette envie incroyable de le cogner. Comme cette fameuse fois où il reçu la cicatrice de ma part. Je ne trouvais cependant pas les mots, il m'avait prit de court je dois l'avouer. Et puis, sa dernière phrase, ses trois noms qu'il prononça... Je le haïssais ! J'avais l'horrible impression qu'en disant tout cela, il cherchait à voir ma réaction. Et ça me faisait plus mal qu'autre chose ! Je pris alors le temps de respirer, tentant de calmer les battements de mon cœur qui déchirait ma poitrine. Et puis finalement, le coup partit de lui-même.
Fidèle à moi-même, j'n'avais pas contrôlé mon geste, et la gifle était partie seule, déchirant la joue de Kovu qui resta rouge. J'y avais tout simplement mit toute ma peine, ma haine, et ma déception dans cette frappe, que j'espérais, restera mémorable pour lui. « Comment oses-tu ? La seule chose qui m'a conduite à ma perte, c'est toi ! Toi seul Kovu ! Tu m'as brisé le cœur, puis tu m'as abandonné et m'a laissé mourir, sous tes yeux ! Devant toi ! Et c'est moi qui a un côté sombre ? Tu oses dire ça à moi Kovu !? Moi qui au contraire, passe ma vie à venger ceux qu'on m'a retiré, toi tu les laisses crever sans broncher ! ». Je lui crachais alors tout ce que j'avais sur le cœur tel du venin. Je savais ces paroles blessantes, mais elles étaient pour moi l'entière vérité. Non, décidément Kovu n'avait pas changé. Il restait ce même petit con.
Codage fait par .Jenaa
Dernière édition par Queen Zira Sullivan le Ven 12 Juil - 13:54, édité 2 fois |
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Jeu 28 Fév - 12:57 | |
| Elle lui avait rendu son étreinte, quand il s’était élancé dans ses bras pour gagner un peu de son amour, il l’avait sentie passer ses bras autour de son cou. Rien n’aurait pu le rendre plus heureux. Sa mère contre lui, lui caressant les cheveux. Jamais elle n’avait été si douce, si inoffensive. Cet instant d’apaisement était inespéré, insensé, et pourtant tellement libérateur. La culpabilité de la voir mourir sous ses yeux sans agir l’avait rongée ces derniers temps, surtout depuis sa séparation avec Kiara. A cet instant il avait repensé aux paroles de Zira qui l’avait mis en garde. Qui lui avait déclaré que la seule vraie famille, était celle dans laquelle on avait été élevé. Il n’avait voulu y croire mais quand sa lionne avait brisé son cœur ces paroles étaient revenues le hanter. Heureusement, Simba et Nala ne l’avaient jamais abandonné. Ainsi, ils lui avaient montré qu’une famille, on peut la choisir, et alors ils avaient apaisés quelques peu ses maux. Apaisé, sans les effacer. Son désir le plus ardent avait été dès lors, de retrouver sa mère. Zira. Et enfin elle était là avec lui. Instant de paix volé à ce monde d’éternité, de tristesse et de violence. Cette situation était si surprenante que quand il la relâcha, il n’était plus sur ses gardes. L’euphorie qui l’avait envie l’avait poussé à se livrer, à lui conter combien il l’avait regrettée. Tout en lui faisant des reproches. Erreur. Grossière erreur. A l’instant où il avait achevé de parler, il avait décelé un changement dans les intenses yeux bleu qui lui faisaient face. Fini le sourire. Fini la chaleur. Fini la tendresse. Place à la haine qu’il connaissait si bien, place à la violence qu’il détestait tant. Son visage s’était refermé, ses lèvres, crispées. La tension était palpable et Kovu, lui aussi perdit son sourire. Une nouvelle sensation vint l’envahir : la peur. Il ne savait ce qui allait suivre, pourtant il se doutait que ce ne serait pas doux, chaleureux et heureux. Son cœur battait, résonnant dans ses oreilles. Il la scrutait, dans l’attente. Puis il vit sa main approcher et claquer rageusement sa joue. Le bruit s’ancra dans sa mémoire. Il écarquilla les yeux, pas si surpris, mais blessé. Comment avait-elle pu faire ça ? Lever à nouveau la main sur lui ? Il repensait à cette fois où elle lui avait laissé une cicatrice, cette terrible fois. Et l’enfant blessé qui l’habitait se redressa, portant la main à sa joue, sentant la colère le gagner lui aussi.
« Comment oses-tu ? La seule chose qui m'a conduite à ma perte, c'est toi ! Toi seul Kovu ! Tu m'as brisé le cœur, puis tu m'as abandonné et m'a laissé mourir, sous tes yeux ! Devant toi ! Et c'est moi qui a un côté sombre ? Tu oses dire ça à moi Kovu !? Moi qui au contraire, passe ma vie à venger ceux qu'on m'a retiré, toi tu les laisses crever sans broncher ! » C’était donc cela. Elle ne reconnaissait toujours pas que sa vengeance l’avait conduite à sa perte, que ce n’était pas lui le coupable. Elle rejetait la faute sur lui, tentait de le culpabiliser. Un instant ses paroles eurent l’effet escompté et il baissa les yeux, se disant que oui il était un traître. Mais alors il repensa à ce fameux jour où tous, avaient laissé le choix de la rédemption à Zira. Quand toutes les lionnes avaient suivies Vitani, s’alliant aux Sullivan, et que la seule qui était resté si haineuse était morte. Alors il redressa les yeux et attrapa le poignet de sa mère. Son regard s’était assombri, durcit. Il n’était plus cet enfant dont elle usait et abusait à sa guise, il ne se laisserait plus manipuler, battre ou rabaisser. Hors de question. Et il allait le lui prouver dès maintenant. « Arrête de rejeter la faute sur moi. C’est ta vengeance qui t’a perdue. Tu aurais pu baisser les armes, laisser ta haine de côté, comme toutes les lionnes qui t’ont suivies toutes ces années. Comme Vitani. Mais tu as refusé. Tu es morte par ta faute. » Sa voix était dure, posée. Il ne flanchait pas. Il la regardait droit dans les yeux pour qu’elle saisisse le sens de chaque mot. « Arrête de venger un homme qui a tué son propre frère. Arrête de venger un homme qui a régné en traite, qui a affamé toute la tribu. C’est fini, c’est le passé. Tire des leçons du passé mais arrête de le chérir, de l’entretenir. » Il soupira finalement et secoua légèrement la tête. Il voulait croire en elle, en eux. Croire qu’elle pouvait changer, être différente. Après tout, cette étreinte l’avait prouvée non ? Elle n’était pas la même, elle pouvait s’adoucir, s’apaiser. Dans un murmure il ajouta : « Laisse une chance à notre famille de se reconstruire, sur de bonnes bases. » Enfin il lâcha son regard. Dans sa main, il tenait encore la sienne, pour qu’elle ne le frappe plus. Qu’elle laisse toute la violence qui l’habitait s’éloigner et s’évaporer.
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Dim 21 Avr - 20:30 | |
| KOVU ✖ ZIRA “ laisse-moi te remettre sur le droit chemin ” J'avais véritablement le cœur fendu suite aux paroles de mon propre fils. Me parler d'eux, comme s'ils faisaient partis de sa famille. Alors que sa famille, c'était moi ! Moi uniquement, et non pas ce foutu roi et sa maudite fille ! Pourquoi ne le comprenait-il pas ? Pourquoi pour lui, c'était moi qui jouais le rôle de la méchante ? Alors que j'étais l'une des principales victimes, celle a qui on a retiré son tendre époux, et par dessus tout son propre fils ! Mon Nuka.. Kovu semble oublier ce détail même. S'il peut déteste son père, je le conçois, mais grand frère, celui avec qui il a tant partagé, il ose le trahir encore aujourd'hui en fréquentant avec son... assassin. Je n'arrive pas à concevoir qu'il ait pu donner si facilement, si rapidement son pardon à Simba et sa tribu. Et tout ça juste pour les beaux yeux de la princesse.. Si seulement je pouvais les lui arracher. Mais faire du mal à la belle ne ferait qu'accentuer la colère que peut me porter Kovu, et l'air de rien c'est bien la dernière chose que je souhaite dans ce monde, dans cette toute nouvelle vie. Je ne l'ai jamais montré, mais mes enfants comptent énormément pour moi, non seulement leur santé m'ait importante, mais aussi ce qu'ils peuvent penser de moi. Je mourrais de honte si j'apprenais que tous me haïssent et ne veulent plus entendre parler de moi. Je le comprendrais oui, étant donné tout mes actes passés et mon affection maternelle mise de côté, mais je ne me le pardonnerais pas. Mes enfants, Kovu donc, sont à présent les choses qui m'importent le plus dans ma vie. Mais c'est malheureusement maintenant que je les ait tous perdu que je m'en rend compte.. Quand Kovu m'attrapa le poignet, me manifestant un certain agacement, je me remis sur mes gardes. Oh non, jamais mon fils ne lèverait la main sur moi, qu'importe ce que je pouvais lui dire ou lui faire. Son cœur, contrairement au mien, est bien trop bon pour faire du mal à qui que ce soit. Alors après un mauvais regard échangé des deux côtés, il décida enfin de me dire ce qu'il pouvait penser depuis tout ce temps. « Arrête de rejeter la faute sur moi. C’est ta vengeance qui t’a perdue. Tu aurais pu baisser les armes, laisser ta haine de côté, comme toutes les lionnes qui t’ont suivies toutes ces années. Comme Vitani. Mais tu as refusé. Tu es morte par ta faute. Arrête de venger un homme qui a tué son propre frère. Arrête de venger un homme qui a régné en traite, qui a affamé toute la tribu. C’est fini, c’est le passé. Tire des leçons du passé mais arrête de le chérir, de l’entretenir. » Son regard me scruta au plus profond de moi-même, je n'arrivais pas à m'en détacher. Chaque phrase qu'il venait de me balancer percutait contre mon cœur tel un poignard. Et ça me faisait tellement mal de recevoir ces quatre vérités de la part de mon fils tout fraîchement retrouvé. Je le détestais de me dire tout cela. Je le détestais d'avoir finalement raison.. S'il m'avait confessé tout ceci dans notre monde, Dieu que je l'aurai baffé sur le champ pour lui laisser une autre cicatrice au deuxième œil. Mais aujourd'hui, après tout ce temps à me poser pour réfléchir, à arriver dans ce tout nouveau monde. Avec le recul prit, j'étais vraisemblablement en train de me dire que oui, toute ma vie, après que celle de Scar soit prise, j'avais passé mon temps à me battre pour une cause perdue, à me battre dans le mauvais camp. A me battre pour une totale injustice qu'avait nourri mon défunt mari. Dire que ce que j'ai pu faire je le regrette serait mentir. Mais qu'en est-il d'aujourd'hui ? Et si Kovu avait raison, si nous pouvions tout reprendre à zéro, ensemble ? Et non pas moi seule avec ma vengeance à porter lourdement sur le dos pour ne pas voir le bout du tunnel. Pour ne faire que m'engouffrer dans l'obscurité, encore et encore. Je sais pertinemment que si aujourd'hui même, je laisse Kovu et cette opportunité de tout reprendre partir, je n'aurai pas de seconde chance. Et je continuerai pour le reste de ma vie à errer sur les trottoirs à la recherche de réponses qu'on ne peut me donner. Si je décide de partir avec Kovu, par contre, et si j'envisage même de pardonner à Simba, par contre là je pourrais laisser ces questions qui me torturent s'envoler, et enfin tourner cette page du passé qui ne cesse de me hanter depuis des années. Alors que faire ?
« Laisse une chance à notre famille de se reconstruire, sur de bonnes bases. » Il allait vraiment me faire craquer, au bout du compte. Car revoir ma famille réunit, enfin, était mon plus grand soin. Moi qui ne supportait plus ma solitude morbide. Je voulais une famille sur qui compte, et qui pourrait compter sur moi. Et non pas une famille me voyant mener une vengeance pour un mort qui, apparemment, n'en valait pas la peine.. Jamais, ô grand jamais je ne cesserai d'aimer Scar. Qu'importe la décision que je pourrais prendre, pardonner ou pas Simba, j'aimerai toujours éternellement mon mari. Mais peut-être fallait-il que je fasse enfin mon deuil, que je laisse enfin sa trace de vengeance partir avec lui, loin de moi ? Et que je m'occupe de ceux qui me restent.. Toutes ces pensées m'habitant soudainement, je ne pus me retenir de serrer fortement la main de Kovu dans la mienne, comme pour l'empêcher de partir, le temps que je réfléchisses, que je remette de l'ordre dans ma tête. Ça serait sûrement dur pour moi de mettre ma fierté en arrière pour accorder un pardon, ou pour avouer à mon fils qu'il a raison. Ma nature est ainsi faite, je n'y peux rien. Mais je peux essayer, tout de même, de lui faire comprendre que j'accepte en effet de changer ? Qu'au fond, j'en suis capable ! Que je peux me repentir.. Alors je ne pus empêcher les larmes de couler à flot le long de mes joues, et c'est honteusement que je me résignais à baisser ma tête, ne voulant en aucun cas montrer un signe de faiblesse. Même si pour le coup, c'était trop tard. Plus je sentais les larmes me noyaient, plus je serrais la main de mon fils. J'avais tellement besoin d'aide, tellement besoin qu'on me sorte enfin de cette vengeance sans fin. Je devais me rendre à l'évidence : j'avais perdu celui que j'aimais, mais il me restait mes enfants, des êtres aujourd'hui encore capable de faire table rase de mes actes passés pour tout reprendre avec moi. Des êtres capables de me rendre cet amour perdu. Alors pourquoi courir après un amour perdu ? « Je sais... Je sais tout ça, commençais-je enfin à murmurer entre deux sanglots, bégayant comme une enfant qui viendrait de se rendre compte de ses bêtises. Et toute cette haine est en train de me dévorer, si tu savais... J'aimerai tellement, tout oublier. Oublier le mal que j'ai bien pu faire, bien pu vous faire à vous, confessais-je tout en relevant mon regard humide vers lui. Je voudrais vraiment tout reprendre à zéro, car j'en peux plus de vivre ainsi... »
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Dernière édition par Queen Zira Sullivan le Ven 12 Juil - 13:55, édité 1 fois |
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Mer 22 Mai - 18:25 | |
| Il avait prononcé ses dernières paroles avec l'espoir fou, l'espoir insencé qu'elles aient un impact sur Zira. Après tout, il n'avait rien à perdre. Elle venait de le gifler, que pouvait-elle faire d'autre ? Il était plus fort qu'elle ici, plus imposant et si elle tentait encore de lui faire du mal, physiquement, il ne la laisserait pas faire. Sa seule crainte, c'était qu'elle l'abandonne, qu'elle lui tourne le dos, qu'elle lui dise, que tout était fini, qu'elle ne voulait plus le revoir. Ce n'est pas ce qu'il désirait, pas du tout. Il l'avait déjà vécu une fois c'était amplement suffisant. Ce qu'il désirait c'était une famille unie, de laquelle sa véritable mère ferait partie. Il avait senti la tension entre eux quand il lui avait attrapé le poignet, l'avait lue dans son regard. Mais il ne s'était pas laissé destabilliser, c'était hors de question. Il ne se laisserait plus dominer, manipuler, comme il l'avait fait par le passé. Les Sullivan lui avaient apporté bien plus en quelques années, que sa vraie famille en toute une vie. Il ne pouvait le repprocher à sa mère, car il l'aimait, de tout cœur, et il savait que vivre avec une haine dévastatrice pouvait changer une personne, pourtant malgré le fait qu'il la veuille dans sa vie, il était prêt à rompre tout lien si elle blessait Nala, Simba ou Kiara. Certes cela lui briserait le cœur mais si elle blessait l'un d'eux, il s'en voudrait à vie. Maintenant qu'il lui avait dit ce qu'il pensait depuis tant de temps, maintenant qu'il attendait sa réponse et une rédemption éventuelle, il était quelque peu apaisé. Il était même libéré. Et il connaissait Zira, il savait qu'il l'avait touchée. Dans quel sens ? C'était bel et bien la question, mais au moins, elle n'était pas insensible et cela le rassurait. Ce qui le rassurait aussi, c'était qu'elle n'avait pas encore tenté de se débattre, de le blesser. Peut être que la violence qui l'habitait jadis s'était estompée dans ce monde... Un point positif, qui le confortait dans cet espoir qu'il nourissait de la voir changée, apaisée. Il n'avait aucune idée de ce qui pouvait bien lui passer par la tête en cet instant, ni même de ce qu'elle pouvait ressentir. Il voulait simplement qu'elle le lui dise, il n'attendait que cet instant, ce moment. Si elle acceptait de le suivre, de laisser le passé de côté, alors il ferait tout, tout pour elle. Et enfin il pourrait construire avec sa mère la relation dont il avait toujours rêvé depuis qu'il était ici.
Puis elle serra sa main fort, très fort, comme pour le retenir, comme pour lui signifier que ce qu'il lui demandait était extrêmement difficile. Il hocha la tête subtilement, oui il comprenait que ce ne devait pas être évident de faire un tel choix. Il comprenait aussi que ce serait dur pour Zira même si elle acceptait, et qu'il devrait l'accmpagner, qu'elle aurait des instants où elle regretterait certainement, où elle replongerait peut être. Mais il serait à ses côtés. Si elle faisait ce sacrifice, c'était pour lui, il le savait. Alors lui aussi se sacrifierait pour sa mère. A l'instant où il se faisait cette promesse à lui même, les larmes dévalérent sur les joues de la sublime femme face à lui, et il fut pris au dépourvu l'espace de quelques secondes. Elle baissa la tête et son regard humide disparu. Jamais il ne l'avait vue dans un tel êtat, jamais il ne l'avait vue pleurer. C'était... nouveau, déroutant. L'enfant perdu en lui cédait à la panique. Lui en avait-il demandé trop ? Elle sanglotait et il devait agir. Il mobilisa toutes ses forces, et l'attira contre lui pour la prendre dans ses bras alors qu'elle serrait sa main plus fort encore. Il ne savait pas si c'était ce qu'elle désirait, elle qui était si fière, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Kovu voulait lui faire comprendre combien elle était importante, et combien il l'aimait. Il voulait qu'elle sache qu'il ne l'abandonnerait pas, qu'elle n'était pas seule. Et elle ne le repoussa pas.
« Je sais... Je sais tout ça... » Encore une fois, elle le prenait au dépourvu et il tressaillit. Il détestait entendre sa voix si brisée, la sentir si faible. Déjà il s'en voulait, tout ça était sa faute, il ne pouvait le nier. D'un autre côté, pour la première fois, Zira reconnaissait qu'elle avait eut tord. Qu'elle devait oublier, qu'elle devait avancer. C'était certainement l'instant le plus important de sa vie d'humain. Il ne réalisait pas qu'elle puisse dire de tels mots. Il en voulait plus, il en avait besoin, il la serrait, un peu plus fort dans ses bras, fermant les yeux. « Et toute cette haine est en train de me dévorer, si tu savais... J'aimerai tellement, tout oublier. Oublier le mal que j'ai bien pu faire, bien pu vous faire à vous. Je voudrais vraiment tout reprendre à zéro, car j'en peux plus de vivre ainsi... ». Cette fois leurs regards étaient ancrés l'un à l'autre et il contemplait ses yeux brillants, désemparé. La joie explosa en lui, comme un feu d'artifice, se répendant dans tout son corps comme une chaleur ennivrante. Elle acceptait. Elle acceptait de le suivre et de passer à autre chose. Jamais Kovu n'aurait pu penser à un tel dénouement, il l'avait espéré oui, mais peu, si peu. Ou du moins, il n'en espérait pas tant d'un coup. Il avait vu juste, sa haine la dévorait, et elle regrettait le mal qu'elle avait fait. Elle voulait oublier, il l'aiderait, il l'aiderait à reprendre à zéro, à reprendre à pied, à changer de vie. Timidement, il lui offrit un sourire, un sourire d'enfant heureux. Et il essuya une larme sur sa joue. Les mots, se bousculaient, il devait les ordonner. Après un temps, il parvint à articuler : « Tu vas débuter une nouvelle vie. Reprendre à zéro et je serais là... Je serais là pour t'aider. » Il respira un bon coup, prenant peu à peu conscience de ce qu'il se jouait en ce moment même et il décida de se livrer, un peu plus. « Si tu savais comme j'ai attendu ça. Ces mots. J'en rêvais. Je... Je veux que tu fasses partie de ma vie maman. » Il avait bien insisté sur ce dernier mot, oui elle était sa mère. La seule, l'unique, la vraie. « Je ne t'abandonnerais pas c'est promis. Je serais là, avec toi, et on va surmonter tout ça ensemble. Je vais t'aider. On va la reformer notre famille et elle n'en sera que plus forte ainsi. Merci... » Il était si touché qu'une larme roula sur sa joue à lui aussi. C'était un si beau cadeau en cette journée qui avait débutée comme toutes les autres. « Viens avec moi au pensionnat, dans ma chambre, qu'on retrouve nos esprits et qu'on puisse discuter ensemble. » L'impatience pointait maintenant dans sa voix, il voulait savoir tant de choses sur elle et sa nouvelle vie, lui en apprendre tant sur lui aussi. Il voulait renouer la confiance qui les avaient unis par le passé, redécouvrir sa mère, celle qu'il aimait de tout cœur et qu'il n'avait jamais cessé d'aimer. Celle qui débutait une nouvelle vie.
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Ven 12 Juil - 14:17 | |
| KOVU ZIRA “ laisse-moi te remettre sur le droit chemin ” Il avait tout simplement su te prendre par les sentiments, trouvé les mots justes pour te toucher et réveiller en toi des sentiments trop longtemps endormis. Kovu n'était décidément pas le même, non : il avait incroyablement mûri dans ce nouveau monde, devenu son propre chef, loin du lionceau obéissant qui ne bronchait à aucun de tes ordres. Et bizarrement, au lieu d'être furieuse de sa désobéissante, tu te montrais fière de ton fils, fière de ce qu'il était devenue, fière tout simplement du nouveau chemin qu'il suivait, le sien et non le tien. Ton chemin à toi, Zira, n'amenait malheureusement nul part si ce n'était la mort. Rien au bout et tant de malheurs sur la route. Bien trop de souffrance à supporter pour une femme aussi forte que toi pourtant, alors en aucun cas tu n'aurais du tenter de le faire subir à tes enfants, tes propres rejetons. Ta vie durant, tu en avais bavé et comme une inconsciente, tu avais voulu faire vivre à tes enfants la même chose, comme si tu n'avais finalement retiré aucune leçon de ton enfance, de ton parcours. Non, au lieu de tenter de les mener vers des jours meilleurs, de tourner la page du passé, tu t'étais obstinée à leur partager ton goût pour la haine et le sang. Au final, Kovu et Vitani avaient réussi à ouvrir les yeux assez tôt pour te laisser seule dans ta folie. Nuka, le seul à t'avoir suivi, en était mort.. Et voilà que ton fils adoptif était à présent main dans la tienne, un peu paumé devant ton attitude nouvelle. Tu avais décidé de mettre de côté toute fierté pour le moment, tu n'étais, en ce moment présent, non pas une femme, une reine ou une épouse, mais belle et bien une mère. Dommage qu'il t'ait fallu tant d'années et de malheurs pour t'en apercevoir. T'apercevoir qu'il ne fallait pas que tu mélanges tes rôles et statues. Comprendre qu'être mère n'était pas juste un titre mais une manière de vivre. Et il eut fallu te retrouver dans un nouveau monde, en larme dans les bras de ton fils, pour le comprendre.
Cette main, tu l'as serré toujours si fortement dans la tienne. Trop peur qu'il s'en aille, trop peur de voir son dos s'éloigner, trop peur de son manque qui te tuerait sur place. « Tu vas débuter une nouvelle vie. Reprendre à zéro et je serais là... Je serais là pour t'aider. » Il avait décidément les mots justes. Toi qui avait, depuis la mort de Scar, voulut tout faire seule, indépendante tu te croyais, tu te rendais compte que tu avais juste besoin de soutien. Non pas pour t'aider dans ta lutte contre les Sullivan, mais pour ta lutte contre toi même, contre ce côté si obscur qui t'envahissait. Et aujourd'hui, tu avais cette chance d'avoir un fils miséricordieux, alors tu ne pouvais oser refuser son aide, non. « Si tu savais comme j'ai attendu ça. Ces mots. J'en rêvais. Je... Je veux que tu fasses partie de ma vie maman. » Ses confidences, ses plus intimes pensées à ton égard, enfin délivrées.. Comment retenir tes larmes de mère dans cette situation, face à ces mots ? Tu te rendis alors compte à quel point tu avais pu être égoïste, toute ta vie de mère, à quel point ton rêve de vengeance les avait tous affecté. Tu n'avais même pas pensé au bonheur de tes enfants et aujourd'hui, tu te retrouvais avec un fils qui te confiait avoir rêvé tant d'années de ton simple amour. Une simple compassion, des gestes affectueux pourtant simples et naturels à reproduire. Maman.. Tu avais trop longtemps délaissé ce rôle pour celui d'épouse, de veuve même. Tu avais voulu contrer la mort, lui prouver que tu étais bien plus forte qu'elle, pendant que la vie rendait malheureux tes rejetons. Maman... Ce mot, sortit de sa bouche, tu n'y croyais pas. Simple mot pourtant et tellement d'émotion réveillée en toi. Un seau de larmes se versa de nouveau contre tes joues, yeux rougissants et le nez piquant, tu passas tes mains tremblantes dans les cheveux de Kovu, le caressant doucement, geste tendre que tu ne t'étais jamais autorisé. Et tu le serras fort, si fort contre toi. Il était ton fils, ton petit garçon, bien que sa taille ne te dépassait de deux bonnes têtes et qu'il montrait une carrure impressionnante, il restait ton bébé. Ce petit trésor que tu semblais ne découvrir qu'aujourd'hui. « Je ne t'abandonnerais pas c'est promis. Je serais là, avec toi, et on va surmonter tout ça ensemble. Je vais t'aider. On va la reformer notre famille et elle n'en sera que plus forte ainsi. Merci... » Et dire que ça serait normalement à toi, mère, de prononcer ce genre de parole, à toi de réconforter un enfant triste. Ici, c'était tout le contraire. Tu étais la mère en pleur, en besoin de réconfort auprès de son plus jeune fils. Et c'était toi qui était en demande d'aide. Une main t'était alors tendue, un nouvel espoir pour un nouveau chemin. Tu te devais de le prendre, tu le savais. Alors pourquoi l'hésitation t'envahissait... ? Et puis tu sentis une goutte toucher ton nez, comprenant que Kovu s'était laissé aller lui aussi à quelques discrètes larmes. Alors, tu tentas de retrouver ton calme et passa tendrement ton index le long de sa joue, y balayant les quelques larmes égarées. Tu en profitas pour caresser généreusement ses joues mattes et humides, le regard perdu, penseur. Un sourire naturel venant se creuser sur ton visage de mère. « Je suis là maintenant, Kovu, commenças-tu à chuchoter. Maman est là, ça va aller, tout ira bien à présent.. », le consolas-tu, te persuadant toi-même pour la même occasion. De nouveau, tu t'autorisais un geste maternel, dans cet élan de confidence et de retrouvailles, tu te mis alors sur la pointe des pieds, atteignis son front et y déposa un doux baiser, avant de reposer tes yeux aimants dans les siens. Oui, maman était là.. Et tu ne comptais pour le décevoir, les décevoir eux, tous ceux qui comptaient tant pour toi. Tes enfants.
« Viens avec moi au pensionnat, dans ma chambre, qu'on retrouve nos esprits et qu'on puisse discuter ensemble. » Le simple fait qu'il t'invite dans son nouveau « chez lui » te touchait tant. Cela prouvait qu'il comptait réellement tenir parole et surtout, qu'il ne comptait pas te laisser derrière lui. Qu'il te pardonnait réellement même.. Alors, sans mots, tu hochas la tête et te reculas légèrement de lui, histoire de laisser respirer après cette longue étreinte. Cependant, cette main si fermement tenue restée dans la tienne, hors de question de l'a lâcher au risque de le laisser s'envoler sous tes yeux. C'était peut être stupide, mais tu avais comme l'impression qu'à l'instant même où ta main lâcherait la sienne, ton cœur s'arrêterait tout simplement de battre. Comme si son simple touché avait réussi à te rendre à la vie, toi, Zira, et non plus la haineuse. « J'espère que tu as de quoi manger, toutes ces émotions m'ont donné une telle faim ! », t'amusas-tu à affirmer derrière un léger rire. Tout simplement heureuse de cette nouvelle complicité avec ton fils. Main dans la main, tu le suivais alors jusqu'à son pensionnat, te laissant tout simplement guider. Quittant ton chemin de vengeance pour à présent suivre le chemin que te montrait ton enfant..
Codage fait par .Jenaa - Spoiler:
on continue au pensionnat du coup?
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Sujet: Re: laisse-moi te remettre sur le droit chemin ▷ KOVU Jeu 8 Aoû - 17:23 | |
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