SURPRISE RP ♣ Quand on veut gagner, on peut utiliser toutes les techniques ...

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Général : Certaines personnes aiment jouer et surtout gagner. Ici, deux équipes s'affrontent pour gagner le trophée de la meilleure équipe. Qui va gagner ? Mystère !

Tour 1 : Pour ce tour, vous arrivez ici et vous décidez de vos équipes. Vous n'êtes pas obligé de vous connaître ! Il aura deux capitaines, une fille et un garçon.

Information en vrac : Il n'aura pas d'ordre de passage, mais, il faut que vous soyez au moins 6 pour participer. Une fille et un garçon qui sera les deux "ennemis"

Actions en à faire en gras :
▬ siffler
▬ se prendre le mur
▬ glisser sur le sol
▬ manger une banane
▬ rire bêtement
▬ craquer ses doigts
▬ arriver dans une tenue de clown
▬ avoir une serre-tête original
▬ danser en arrivant
▬ fumer
▬ avoir une tenue sexy

Bon courage à vous et amusez vous bien leche

La mémoire d'Aerith était un gruyère dont les trous handicapait sérieusement la vie sociale de la petite blonde. A son arrivée a Fantasia Hill, elle n'était qu'une inconnue parmi tant d'autre, perdue dans une ville immense bien loin de la "maison", loin de Berk, des Dragons, et d'Harold. Mais contrairement à bien des autres, elle n'avait retrouver personne: amnésique depuis sa chute lors du passage dans le monde réel, la viking n'avait aucun souvenir de sa vie passée. Aucun visage, aucun nom, rien si ce n'était les vestige d'une existence oubliée qui la hantait chaque nuit dans ses rêves.
Par chance, elle avait rencontré de braves amis sur qui compter comme Robin Loxley, ex-justicier de la foret Sherwood qui était devenu, en quelques semaines, un protecteur, un colocataire et un ami fidèle. Eric Hawthorne avait aussi sut se montrer un ami loyal en lui permettant d'avoir cette identité temporaire d'Aerith: de quoi mettre un nom sur ce visage de poupée que personne ne disait connaître. Pourtant, les mois passant et sans nouvelle de sa vie antérieure, elle déprimait. Elle ne savait toujours pas qui elle était, qui tenait à elle ... Etait-elle passée dans son monde toute seule ? Ou quelqu'un était-il à sa recherche ?

Ses doutes, ses craintes, elle les partageaient avec Eric qui était devenue son point de repère. Un secours stable dans ce monde impitoyable et méconnu. Ces derniers jours, le visage de ce garçon inconnu avait laissé place à d'affreux cauchemars qui réveillaient la demoiselle en pleine nuit, la laissant seule, terrifiée, tremblante et trempé de sueur dans son lit. Eric lui avait donc conseillé de se changer les idées en allant s'aérer l'esprit et, pourquoi pas, faire de nouvelle rencontre ... Le Boo Bowling semblait être l'endroit parfait: des dizaines de jeunes de son âge s'y retrouvaient et peut être que quelqu'un saurait qui elle était dans cette masse de gens.

L'immense pièce dans laquelle elle entra lui fit un choc, violent et inattendu et, alors qu'elle admirait cet endroit unique qu'elle n'avait jamais visité auparavant, elle ne vit pas le mur en face d'elle. L'impact fut brutal et la jeune femme mit quelques secondes pour se remettre de sa rencontre ou plutôt de sa collision avec les briques. Alors qu'elle parlait au jeune homme de l'accueil, celui ci la regarda avec un air surpris. Elle jeta un coup d'oeil à son reflet dans le miroir, qu'avait-elle donc qui nécessitait qu'il la fixe ainsi ? Ce fut un accessoire dans ses cheveux qui lui donna le déclic. De sa vie passée, Aerith n'avait rien. Rien hormis ce serre-tête plutôt étrange, un mélange entre un ornement en cuir et un bracelet de punk. Orné de clou, elle le portait d'une manière très féminine, comme n'importe quelle fille porterait un serre-tête, mais pour les non-initiés, elle devait sans doute passé pour une sorte de petite gothique étrange.

Un garçon sortit de nul part et s'approcha du groupe de jeune en train de former des équipes. Elle attrapa rapidement les chaussures réglementaires qu'elle enfila à la vas-vite et s'approcha de lui.

"J'aimerai bien jouer moi aussi"

Elle avait prit sa voix d'ingénue, celle de la petite poupée timide qui horripilait au plus haut point Peter. Mais c'était encore sa meilleure arme dans cette jungle: tous se connaissaient, si elle ne voulait pas rester sur la touche, elle devait s'imposer de quelques façons que ce soit.

Invité

Oui parfois je m'ennuie tellement qu'au lieu d'aller tenir compagnie à ma femme ou de faire des heures supplémentaire au restaurant pour l'aider un peu, j'ai de drôle d'idées comme par exemple : aller au Bowling. Le pire c'est que je ne sais même pas y jouer ! Non, j'avais juste envie de voir comment c'était, c'est juste de la curiosité, comme à chaque fois où je mets les pieds quelques part où je ne serais jamais allé d'ordinaire. Je voulais vérifier si c'était vrai qu'on devait porter des chaussures immondes que tous le monde a déjà porté et si on mettais vraiment nos doigts dans des...boules. C'est pas un peu étrange ça ? Moi je trouve un peu quand même. Non mais je vois pas l'intérêt de lancer une boule super lourde avec seulement trois doigts pour faire tomber le plus de quilles possible. Je sais pas qui a eu cette idée, mais elle est bien pire que celle que j'ai eu en venant ici. J'aurais été bien mieux à la terrasse d'un café à regarder de jolie demoiselles passer et à les siffler tout en oubliant que je n'étais plus prince, que je n'étais plus riche, mais que je plaisais quand même. J'ai de la chance d'être beau et d'arriver à plaire rien qu'avec mon physique ou ma voix, au moins ça prouve que toutes les filles que j'ai réussi à avoir avant Tiana n'étaient intéressées que par ma classe naturelle. Oh, ma princesse me trouve bien d'autres qualités, et des défauts, elle dit qu'être maladroit c'est mignon, par exemple, mais je préfère séduire avec mes atouts qu'en étant malhabile. Attraper une fille en lui jouant un air de guitare ça n'a rien à voir avec le fait d'en attendrir une en se cassant la figure, hein. Il n'y a même pas de jolie fille au Bowling. Mais purée ! C'est quoi cet endroit laid, qui pue, où on lance des boules et où il y a pas une seule fille potable ?! Ah si, pardon, il y a une blonde, là-bas. Un peu jeune peut-être, donc je n'irais sans doute pas la draguer, mais je peux au moins faire connaissance. Quitte à être là autant rencontrer des gens, beaux de préférence. J'attrape une paire de chaussures et je m'avançais vers elle en sifflant, comme je le fais souvent, en plus ça attire l'attention des gens sur moi, donc je siffle, j'aime ça. J'arrive près d'elle et je me dis qu'arriver en dansant, en faisant un petit moon-walk serait assez sympathique, alors je me mets à faire la marche de la lune, tel un mec du nom de Jackson dont j'ai vu des vidéos à la télé ou sur internet, ou je ne sais plus trop. Et puis je fais un tour sur moi-même et je tends mon bras vers la demoiselle. Salut, moi c'est Naveen et toi, trésor ? Oui, je me permets, je pense pas que ça la gêne. Si tu veux on se met dans la même équipe. J'espère que t'es douée au lancé de boules parce que moi je m'y connais pas du tout. J'insiste bien sur les derniers mots "pas", "du" et "tout", parce que je sais vraiment pas jouer, mais je suis débrouillard, j'apprends vite. Ou pas. La pauvre, si elle avait prévue de gagner c'est rappé, enfin si elle veut bien de moi dans son équipe, sinon elle a toutes les chances du monde de me mettre la pâté.

Invité

Le Bowling était une notion inexistante chez Stefan. Ce jeu, qui semblait déjà plus amusant que le hockey version Pays des Merveilles, était toutefois moins attrayant. Pas d'animaux pour remplacer un quelconque accessoires, les couleurs étaient minimes et la salle sentait une forte odeur de tabac et de transpiration. Cependant, les gens semblaient réellement s'amuser et le lièvre de Mars comprit rapidement l'intérêt à les observer : il fallait lancer une grosse boule et faire tomber les quilles pour obtenir le plus de points possible : le gagnant étant celui qui avait le score le plus grand. L'intérêt? Aucun. Mais, tant mieux, voilà qui était plus amusant!
On ne comptait plus le nombre de fois où le bippeur sonnait à tue-tête puisqu'il avait décidé de se fier à ses propres règles : pourquoi envoyer la boule d'aussi loin si c'était plus facile de le faire de près? Certes, l'intérêt du jeu n'y était plus, c'était bien vrai, mais les points, eux, augmentaient, sans parler du nombre de strike qu'il parvenait à faire. Mais un bon gaillard avait décidé de lui montrer le réel potentiel du jeu, et, finalement, il s'était décidé à les suivre à la manière "normales" du point de vue des gens qu'il trouvait tant étrange. Ce monde était, de toute manière, très étrange.

Il resta un long moment adossé contre une chaise à observer les joueurs lancer leur lourde boule qui faisait un bruit épouvantable à chaque fois qu'elle retombait sur le sol pour pouvoir glisser par après. Il s'amusait à chaque fois que l'objet tombait dans le caniveau ce qui n'était pas forcément au gout du joueur. Puis il se prit à vouloir y jouer, lui aussi.
Malheureusement, la file d'attente pour arriver aux caisses était bien longue et la patience n'était pas d'ordre chez le jeune homme. Une idée saugrenue lui vint en tête. Il se mit à siffler et et bouger ses bras dans tous les sens :

"Distribution de billets de banque dans la rue en raison du centième anniversaire du Money Money Bank!"

Un instant plus tard, il se retrouva face au caissier qui le regarda perplexe et Stefan haussa les épaules.

"Ce n'est pas vrai évidement."

Son attention fut soudainement tirée vers un petit groupe de personnes se formant et la curiosité s'éveilla soudainement. Il prit la paire de chaussure qu'on lui tendit et s'approcha lentement, en leur adressant un regard intimidé.

"Puis-je me joindre à vous? Oh merci, c'est vraiment très gentil!" dit-il en serrant la main de l'homme et de la femme présents sans pour pourtant avoir attendu la moindre réponse.

Spoiler:

Invité

Le clapotis intempestif de cette goutte d’eau allait me rendre folle. Les yeux grands ouverts, fixant le plafond avec une insistance presque troublante, voir même inquiétante, j'étais dans une période d’insomnie chronique. Non pas que cela était présent en moi depuis longue date, mais j'étais une habituée. Ne parvenant pas à fermer l’œil depuis deux jours, -ou peut-être trois, je ne sais plus- , j'avais appris à reconnaître les moindres petits détails de cette pièce étroite. Du moindre trou dans le mur par lequel les insectes nocturnes y avait élus domicile, jusqu’à la moindre lézarde sur le plafond cireux. Et c’est dans un haussement de sourcils sceptique que j'attardais mon attention sur une fissure qui commençait peu à peu à s’émietter. Et c’est avec irritation que je constate que cette résidence était l’une des plus prestigieuses, mais l’état du dortoir, ou du plafond du moins, venait contredire la notoriété de l’établissement. Il ne manquerait plus que le plafond s’écaille et que la poussière et la peinture me retombe dans les yeux, ça serait le pompon. Alors que mes yeux, plus qu’habituée à la pénombre de la pièce s’attardaient sur le vide intersidéral, je songe aux évènements de la semaine. A vrai dire, je croquais la vie avec une jubilation bien trop présente pour que vous puissiez dormir tranquillement sur vos deux oreilles. ; Parce que je suis la Reine de Cœur, ou encore parce que dans ce nouveau monde, j’ai une chance d’assouvir mes desseins les plus profonds, je ne peux que m’extasier de ce que je suis devenue. Cet édifice qu’est le monde des humains est criblé d’innombrables culs de sac, pièges et recoins macabres dans lesquels il est déconseillé de s’aventurer sans guide. Mais tout cela était loin de m’effrayer, au contraire, cela contribuait à nourrir goulument ma soif : agir, brandir, psalmodier puis tuer. Bien que je ne puisse plus agir ainsi comme dans mon monde où régissent mes règles

La nuit, tous les chats sont gris, et c’est à l’aube de ma vie que je l’ai compris. Ce soir, j’ai décidé de sortir, m’amuser à un jeu que les humains appellent « Bowling ». Perplexe, je me rends dans cette salle jeu afin de comprendre l’intérêt à lancer une boule plutôt que d’utiliser un instrument pour frapper dedans. Amatrice de crocket à Wonderland, je constate que j’ai encore beaucoup à apprendre des humains ; Je franchis les portes de l’édifice, quelques personnes se retournaient pour observer avec curiosité, l'accoutrement dans lequel je me drapais sans qu'ils ne trouvent une explication quelconque à ce style plus qu’osée pour un jeu de salle. Une lueur lubrique illumina mon regard alors que je m’humectais les lèvres sous la satisfaction précoce de mes futures nuisances. ; Apocalypse, me voilà ! Alors que j’allume une cigarette, avant d’en recracher la fumée, je foule gracieusement le sol de la salle du haut de mes Louboutin, mes cheveux ondulés d’un rubis écarlate tombent en cascade sur mes épaules qui se soulèvent en une gestuelle presque désarticulée, tel un zombie dans un thriller ancestral. Les yeux injectés de sang roulent avec frénésie dans leur orbite, tandis qu’un rictus moqueur se fend délibérément sur mon visage. Folle furieuse.

« Une partie semble s’être engagée, permettez-moi d’y prendre part » déclarais-je d’une voix suave.