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Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
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VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
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Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: (philoma) + and i will try to fix you. (philoma) + and i will try to fix you. EmptyJeu 4 Juil - 15:09


AND THE TEARS COME STREAMING DOWN YOUR FACE WHEN YOU LOSE SOMETHING YOU CAN’T REPLACE, WHEN YOU LOVE SOMEONE BUT IT GOES TO WASTE – COULD IT BE WORSE ? LIGHTS WILL GUIDE YOU HOME AND IGNITE YOUR BONES.AND I WILL TRY TO FIX YOU.
i will try to fix you.

Tu ne sais plus où tu en es, tu es un peu perdue. Ta vie, aussi trouvée qu’une part de gruyère, semble comme prendre l’eau depuis quelques temps. Tu n’as même pas eu le temps de construire quoique ce soit d’un tant soit peu solide, concret, que déjà tout paraît s’effondrer autour de toi tel un château de cartes. Lentement mais sûrement. Un peu comme des dominos que l’on ferait tomber du bout du doigt. Comme ça, paf, aussi facilement. Tu ne sais pas quoi penser de ta rencontre avec cette Pocahontas. Tu ne sais pas comment agir, comment réagir. Est-ce que tu vas la revoir ? En as-tu seulement envie ? Tu ne sais pas. Quelque chose à l’intérieur de toi te pousse à continuer de la voir malgré tout, à lui poser des questions – encore plus de questions – puisqu’elle semble te connaître sur le bout des doigts, tout savoir de ta vie. Elle pourrait être celle qui comblerait les vides de ta mémoire, qui ramènerait à la vie tous ces souvenirs enfouis et oubliés. Elle pourrait être ta solution, ton remède. La réponse à toutes tes questions. Mais tu ne sais pas quoi en penser. Tu as peur, tu es effrayée. Finalement, tu ne sais pas si tu as envie de tout savoir à nouveau de toi et de ton passé. Tu es très bien comme ça après tout – avec ta vie à reconstruire, avec tes noirs et ton histoire envolée. Parce que tout ça t’angoisse, tout ça te perturbe. Et depuis que tu as rencontré cette brunette, plus rien n’est comme avant. Tu revois la scène en boucle sur l’écran noir de tes paupières closes et tes côtes écrasent soudain tes poumons. Tu ne peux plus respirer.
Il faut que tu sortes. Il faut que tu prennes l’air parce que tu commences sérieusement à étouffer, là, dans ta chambre plongée dans l’obscurité. Une boule d’angoisse est logée dans ta gorge, tu la sens qui grossit, grossit encore. Alors vite, tu remets ta robe de flanelle par-dessus tes sous-vêtements, tu empoignes ton sac avec tes clefs et tu te précipites dans la rue. L’air est un peu lourd ce soir, tu as chaud. Ta peau brille sous les lumières de la ville. Tu rêverais de plonger dans l’eau fraîche, entièrement nue. Il y a encore du monde pour une heure aussi tardive. Au croisement d’une rue, un group de jeunes, bouteilles en mains, manque de te bousculer. Ils ont les yeux vitreux d’avoir trop bu, la démarche mal assurée d’une fête trop arrosée. Toi aussi, tu aimerais faire la fête, te noyer dans l’alcool et la musique pour tout oublier. Ce serait tellement bien pour une fois. Mais tu es seule ce soir – comme beaucoup d’autres nuits. Tu es seule et tu erres dans les rues sans même faire attention à ceux qui t’entourent, au chemin que tu empruntes. Tu avances au gré de cette brise qui souffle faiblement. Sans t’expliquer comment ou pourquoi, tu as toujours eu la sensation que le vent te parlait quelquefois, qu’il te guidait. Mais c’est stupide – le vent ne parle pas. Tu te dis même que ce monde te rend un peu folle. Secouant machinalement la tête, tu fixes ton regard sur les bâtiments qui surplombent le carrefour. Les bars sont remplis, tu entends le brouhaha incompréhensible du bruit des conversations et de la musique mêlées. Ta peau frissonne. Cette ambiance t’a toujours électrisée.
Un fin sourire se dessine sur tes lèvres brunes. Tu es au bon endroit, au bon moment. Ici tu vas pouvoir te déchaîner, tout oublier. C’était le but de ta soirée et tu comptes bien en profiter. Tu en as besoin. Tu vas te mettre la tête à l’envers, tant pis pour les conséquences. Tant pis si c’est dangereux parce que tu n’as personne pour te ramener chez toi. Tu as juste envie de te laisser aller. C’est plus simple de fuir de cette façon, il n’y a que cette gueule de bois qui te guette demain matin. Le reste n’a pas d’importance à ton avis. Et pourtant, tu n’as pas le temps de commencer à profiter de ta liberté que tu le vois à la sortie d’une boite de nuit. Lui. Philippe. Depuis combien de temps ne l’as-tu pas croisé à cheval ? Tu te souviens de votre première rencontre alors que tu hurlais de terreur, cramponnée à ton cheval qui venait de s’emballer. Tu n’arrivais pas à reprendre les rênes et il t’a sauvée. Il avait presque les allures d’un de ces princes charmants qu’on voit dans les contes de fées. Tu as appris à le connaître, petit à petit malgré ta méfiance naturelle, et vous vous êtes rapprochés. Tu le considères comme un véritable pilier dans ta nouvelle vie. Ton meilleur ami. Pourtant, les dernières fois que tu l’as croisé il s’est mal comporté. Il a été ignoble, il t’a repoussée comme une malpropre. Il s’est montré méchant, sans raison aucune, et tu n’as pas compris pourquoi. Il a changé et tu ne sais pas ce qu’il s’est passé. Depuis, tu ne l’as pas revu. Jusqu’à ce soir.
Tu fonces les sourcils en voyant son air perdu et complètement déconnecté. Sa démarche est bancale, hésitante, son regard presque noyé d’alcool. Il n’est pas dans son état normal, comme les dernières fois que tu l’as vu. Tu t’inquiètes pour lui, tu as envie de l’aider. Tu ne peux pas le laisser seul dans cet état, en pleine rue, sans personne pour le ramasser à la petite cuillère. Alors tu te mets à le suivre, tu le rattrapes facilement. Tu poses ta main sur son bras pour attirer son attention. « Philippe, tu laisses échapper entre deux souffles. » Tu as peur de sa réaction ; tu as peur de te faire jeter à nouveau. « Dans quel état tu t’es mis… tu lâches, entre incompréhension et tristesse. Allez viens, je te ramène. Il faut pas que tu restes ici tout seul. » Ton ami te manque, après tout.


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Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Sam 19 Oct - 11:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (philoma) + and i will try to fix you. (philoma) + and i will try to fix you. EmptyVen 5 Juil - 14:05

and i will try to fix you.
nakoma & philippe


C'était encore une bonne soirée qui venait de commencer pour toi. Pas le genre de bonne soirée qui t'intéressait avant, que tu pouvais passer tranquillement chez toi, enlacé avec Aurore à regarder des vieux films en noir et blanc, ou bien que tu pouvais passer seul, à galoper sur un cheval dans la forêt, aimant passer ton temps à te remémorer combien de fois tu avais pu goûter à cette sensation de liberté depuis que tu étais né, en compagnie de ton cheval Samson. Ou ancien cheval plutôt, il était loin le temps où tu l'avais revu pour la dernière fois. Ce n'était plus toi tout cela, plus vraiment. C'était toujours là, quelque part, enfouit au fond de toi, caché. C'était le genre de choses et de sentiments qui constituait ton caractère, et que tu avais enterré récemment. Ton changement a été rapide et, le moins que l'on puisse dire, efficace. C' était fou tout de même, de voir à quel point une personne pouvait changer du tout au tout. Un jour, tu étais le chaleureux Prince Philippe, un homme toujours souriant, facile à vivre et attachant, fidèle et heureux depuis que son conte de fée avait commencé. Et le jour suivant, tu es devenu Prince Philippe le débauché, qui fait la tournée des bars de la ville la plupart des soirs, qui peut passer sa journée à fumer du cannabis lorsqu'il n'a pas a aller au travail, qui dicte ses conduites par la rage constante qu'il ressentait depuis la trahison qu'il avait subit. Une putain de trahison que tu n'avais pas vu venir, naïf comme tu l'étais. Si l'amnésie d'Aurore avait été dure à supporter, la trahison que tu t'es prise en pleine face avait suffit à t'achever. Et c'est à cause de cela que ce soir, comme d'autres soirs avant celui-ci, tu buvais dans un bar, ne quittant pas le comptoir. Tu ne savais pas encore comment tu allais finir ta soirée, balayant du regard la salle, à la recherche d'une femme ou d'un homme qui pourrait te tenir compagnie pendant une bonne partie de la nuit. Malgré le monde qu'il y avait, tu ne trouvais personne qui retenait ton attention, personne que tu trouvais suffisamment à ton goût, alors, tu continuais d'enchaîner les verres alcoolisés, laissant le breuvage bruler ta gorge petit à petit. Au fur et à mesure que tu buvais, tu te sentais mieux, relaxé. Après une dizaine de verres, tu payes et tu te lèves, prêt à te chercher un autre bar pour continuer de boire. Tu t'avances, sans trop regarder, titubant quelque peu. Un frôlement, deux épaules qui se cognent maladroitement, un liquide se renversant sur le carrelage du bâtiment. Tu levais tes yeux, rencontrant ceux d'un homme assez mastoc et bouffi, vitreux par l'alcool qu'il avait ingurgité. Quelle ironie que tu puisses déterminer toi-même cela, quand on peut clairement voir que ton état n'était pas si différent du sien. Tu remarques que le liquide perdu était de l'alcool qui se trouvait dans son verre et, malgré que ton cerveau marchait un petit peu au ralenti, tu compris rapidement que tout cela allait mal se passer. Ces gars-là, ils jouent pas avec l'alcool, et tu venais juste de lui en faire une très grande quantité. C'est ça quand on est accroc à quelque chose, si quelqu'un ose mettre ses mains dessus ou nous le faire perdre, ça commence à cogner, la rage prenant le dessus sur la raison. T'aurais été le Philippe d'autre fois, t'aurais trouvé un moyen de te faire pardonner, de tirer la situation à ton avantage, de calmer l'homme se tenant devant toi. Mais tu n'étais plus ce Philippe. Alors quand ses grandes mains poussèrent tes épaules, tu répondis à l'attaque, ton poing entrant en contact avec sa mâchoire.

Quelques minutes plus tard, tu te retrouvais jeté du bar, et en plutôt mauvais état. Du sang avait coulé de part et d'autre, et il t'en restait encore, un peu séché, sur le coin de tes lèvres et sur ton t-shirt. Malgré tout, tu te plaisais à dire que tu étais assez fier de toi, assez fier du fil à retordre que tu lui as donné. L'homme avait beau avoir deux fois plus de force que toi, tu avais réussi à te défendre et à lui rendre ses coups. Mais dans quel état tu te retrouvais, ça faisait un peu peur. Et la douleur se faisait présente dans ta mâchoire, mais tu faisais avec. Marchant d'un pas peu assuré, tu te laisses tomber un peu plus loin, devant la sortie d'une boîte de nuit. Enfin, tu penses que tu trouves vers la boîte de nuit. Tu n'es pas très sur et tout dans ta tête se mélange. Encore les effets de l'alcool. Ton regard n'arrivait pas à se poser sur quelque chose de concret alors tu regardais dans le vide, la tête vide de pensées. Et malgré tout, c'était plutôt bon : t'avais pas à penser a Aurore irrémédiablement, t'avais à sentir le mal que tu ressentais, t'étais juste un jeune paumé sur le bord du trottoir ne sachant plus vraiment distinguer le vrai du faux, le réel de l'abstrait. Et puis tu penses sentir une petite pression, sur ton bras. Tu ne sais pas. Est-ce qu'une hallucination, le fruit de ton imagination ? Un souffle. « Philippe. » Oui, c'est ton prénom. Tu relèves légèrement la tête, essayant de voir quelque chose, quelqu'un. Une silhouette se dessine petit à petit, familière à tes côtés. Et puis, avec du mal, tu finis par reconnaître la chevelure brune de ta meilleure amie, et ses yeux noisettes jugeant ton état. « Dans quel état tu t'es mis ... » Tu ne voulais pas qu'elle soit ici, qu'elle te voit comme ça. Ce n'était même pas ça, tu n'avais plus envie de la voir du tout. Elle, et les autres … Si Aurore avait réussit à éloigner toutes les personnes qu'autre fois elle aimait et tous les amis qu'elle s'était fait, toi aussi tu le pouvais non ? « Allez viens, je te ramène. Il faut pas que tu restes ici tout seul. » Ses dernières paroles t'alarmaient, et ton cœur commençait à battre plus vite de peur. Tu ne voulais pas rentrer, non, tu ne voulais pas. Il ne t'en fallait pas plus pour commencer à paniquer, sans raison apparente. « L-Lâche-moi ... » réussis-tu à échapper de tes lèvres, avec néanmoins beaucoup de difficulté. T'en étais arrivé à un point où même parler pour te faire comprendre devenait difficile, et tu te voyais obligé de balbutier, sans que l'on puisse te prendre très au sérieux. « Me touche p-pas … Je vais bien … Je vais bien j'ai dis ! » dis-tu un peu plus fort que nécessaire, et à ce moment-là, on aurait dit tout ces vieux alcooliques que l'on pouvait voir dans les films ou les séries à la télévision. T'allais bien. Et pourtant, tu n'arrivais toujours pas à te lever tout seul, et à marcher sans tomber ni sans l'aide de Nakoma. « Laisse-moi … C'est pas comme si c'était la première fois … » murmuras-tu, ton haleine puant l'alcool. C'était vrai, t'en avais déjà vu d'autre depuis que t'avais décidé de devenir une tout autre personne. Et puis, t'avais vécu pire, c'était tout de même toi qui étais parvenu à sauver une princesse d'un énorme dragon non ? Ce n'est pas quelque verres d'alcools qui allaient d'achever, t'étais plus fort que ça. Tu l'espérais en tout cas. | philoma.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.



Dernière édition par A. Philippe Beauregard le Mar 9 Juil - 0:58, édité 1 fois
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Ehawee Nakoma Powhatan

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MessageSujet: Re: (philoma) + and i will try to fix you. (philoma) + and i will try to fix you. EmptyLun 8 Juil - 15:00


AND THE TEARS COME STREAMING DOWN YOUR FACE WHEN YOU LOSE SOMETHING YOU CAN’T REPLACE, WHEN YOU LOVE SOMEONE BUT IT GOES TO WASTE – COULD IT BE WORSE ? LIGHTS WILL GUIDE YOU HOME AND IGNITE YOUR BONES.AND I WILL TRY TO FIX YOU.
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Tu fixes ton meilleur ami, rendue muette par cette énième fois où il te repousse. Tu observes son état, tu vois dans ses yeux noyés par l’alcool une tristesse infinie, une détresse cachée. C’est comme si tu le voyais s’effondrer sous tes yeux et que tu étais dans l’impossibilité de bouger, de le relever. Dans l’impossibilité de l’aider. Et c’est frustrant. C’est douloureux aussi de le voir dans un tel état alors que tu ne comprends pas. Que tu ne saisis pas les raisons de cette soudaine déchéance. Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé, tu ne sais pas ce qui lui est arrivé pour qu’il tombe aussi bas. Et le voilà qui te repousse maintenant comme une pestiférée, comme si toute votre relation n’avait jamais compté. Comme si vous n’étiez rien l’un pour l’autre sauf des étrangers. Pourtant, même si ça te blesse, tu veux rester auprès de lui. Tu veux être là au moment où il décidera enfin de s’ouvrir à toi, de te dire ce qui l’a mis dans un si piteux état. Tu es son amie et c’est ton devoir de t’accrocher à lui, même si le blond affirme ne pas vouloir de toi, ne pas avoir besoin de toi. Tu sais qu’il ment, tu le connais assez pour voir sa détresse et ses appels au secours. Tu aimerais juste qu’il se rende compte que tu es là pour lui, pour son bien. Que tu ne lui veux aucun mal – bien au contraire. Tu te sens démunie face à sa détresse, face à cette douleur qui transpire par tous les pores de sa peau. Qu’il te laisse l’aider, c’est tout ce que tu demandes.
Son changement a été si soudain. Tu ne l’as pas vu venir. Tu n’as rien compris de  pourquoi il a commencé à te repousser. Emplie de lassitude, tu soupires lorsqu’il se détache de ta main. Il ne veut pas que tu l’aides, encore une fois. Il te demande de le laisser tranquille, encore une fois. Tu ne peux t’empêcher d’en être blessée au fond de toi cette fois encore mais tu ne comptes pas le lâcher. Tu ne comptes pas abandonner cette bataille insensée. Tu es aussi un peu en colère contre lui. Pourquoi ne parle-t-il plus ? Pourquoi refuse-t-il de venir te voir alors que ça ne va pas ? Depuis quand est-ce que ça fonctionne de cette manière entre lui et toi ? Tu aimerais comprendre, une bonne fois pour toutes. Et peut-être qu’après, tu sauras trouver quoi faire, quoi dire pour l’aider et se sortir de ce cycle de destruction. «  Tu me fais chier, Philippe, tu jures entre tes dents.  » Ce n’est pourtant pas dans tes habitudes d’être vulgaire, mais l’attitude de ton emmerdeur de meilleur ami te pousse parfois dans tes derniers retranchements. Tu as juste envie de le gifler, comme si ce geste allait enfin le réveiller. Le faire se rendre compte que tu n’es pas sa chienne attitrée et qu’il te doit un minimum de respect. Alors dans un élan de colère encore toute contenue, tu empoignes son haut des deux mains et l’amènes à toi. Tu fixes ton regard dans le sien, toujours aussi embrumé. Peut-être que ça ne fonctionnera pas non plus, mais tu es prête à tout essayer pour le voir se relever. Et enfin avancer.
«  Écoute-moi bien, le blondinet. Tu commences sérieusement à me taper sur le système nerveux, tu commences, la voix vibrante de rage. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ta petite tête de trou du cul mais t’as intérêt à calmer tes ardeurs sinon je vais m’occuper de te botter les fesses jusqu’à ce que ton esprit s’éclaire et que ton cerveau te sorte par les trous de nez. Je suis bien gentille mais j’ai mes limites. Si tu crois que je vais rester là, à te regarder te détruire sans rien faire, sans rien dire, tu te fous le doigt dans l’œil et jusqu’au coude, mon vieux !  » Tu fais une petite pause, reprenant ta respiration. Ton cœur tambourine entre tes côtes. Quelque part, tu as toujours aussi peur qu’il te repousse à nouveau. Il est tellement têtu quand il s’y met, celui-là. «  Alors maintenant, j’aimerais bien que tu m’expliques ce qu’il s’est passé dans ta vie pour que tu en viennes à te mettre ta meilleure amie à dos, tu exiges les yeux plissés. Je te rappelle au passage que c’est moi, la meilleure amie en question. Et en tant que telle, je ne vais pas te laisser dans la merde parce que monsieur a décidé de se foutre en l’air. J’espère que t’as bien compris.  » Tu le relâches un peu, tu te sens un peu plus calme aussi. C’est comme si ta colère venait de retomber – comme un soufflé. Tu ne peux pas être en colère contre lui bien longtemps. Il est trop adorable, trop mignon. Et tu tiens beaucoup trop à lui. Il est important dans ta vie, dans ton univers. Il amène un semblant de stabilité à cette existence qui ne ressemble pas à grand-chose. Tu as besoin de lui, il est ton pilier. Tu sais qu’il sera là si tu viens à t’effondrer. Et ça te fait un ma de chien de voir qu’il s’éloigne de toi.
Une boule t’enserre la gorge, tu as soudain cette forte envie de pleurer qui te prend à nouveau. Tu as peur de le perdre pour de bon, tu as peur qu’il fasse une connerie. Tu as peur qu’il lui arrive quelque chose. Tu ne sais pas ce dont il est capable, ce qu’il peut faire alors qu’il se trouve dans cet état de déchéance perpétuelle. Tu n’y prêtes pas attention, trop absorbée par l’état de ton ami, mais une larme roule le long de ta joue brunie par le soleil. Elle glisse jusqu’à tes lèvres, y déposant un goût salé qui se mélange âprement à cette amertume qui envahit ta bouche. Tu as déjà perdu la mémoire, toute ta vie d’antan, que deviendras-tu si viens à le perdre, lui aussi ? Tu n’es pas prête à ça, à endurer un vide de plus. Tu es prête à n’importe quoi pour le sortir de là. «  Je t’en prie, Philippe… Laisse-moi t’aider… tu plaides, en désespoir de cause. Dis-moi quoi faire pour te sortir de là… Si tu savais combien ça fait mal de te voir comme ça, combien c’est douloureux que tu me repousses… Je suis ton amie alors parle-moi. Explique-moi. Raconte-moi ce qu’il t’est arrivé pour que tu en viennes là…  » Tu avances doucement vers lui, te colles presque timidement contre son torse chaud. Tant pis s’il pue l’alcool et le tabac à plein nez, tant pis s’il vomit dans tes boucles brunes. Tu t’en fiches complètement. Tu veux juste le retrouver, retrouver ton ami. «  Tu me manques…  » C’est un souffle étranglé par des sanglots contenus. C’est un peu comme une prière, une supplique. Tu ne sais plus quoi faire pour le ramener à toi, à la vie. À sa vie. Lui qui était si joyeux et pétillant n’est aujourd’hui qu’une loque terne et à moitié morte.
Il y a aussi tous ces moments que vous partagiez, ces balades à cheval qui te redonnaient le sourire et cette gaîté que tu pensais avoir oubliée. Ce goût de liberté dont tu ne peux désormais plus te passer. A-t-il donc tout oublié de ce que vous avez vécu ensemble ? Tu entoures sa taille des tes bras, te serres un peu plus contre lui comme si tu avais soudain peur qu’il t’échappe à nouveau. «  Je suis là, je reste avec toi, lâches-tu comme une promesse. Je ne te laisserai pas tomber, jamais. Je serai toujours là pour toi. Alors laisse-moi te sortir de là. Je t’en prie. Et reviens-moi.  »


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Dernière édition par Ehawee Nakoma Powhatan le Sam 19 Oct - 11:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (philoma) + and i will try to fix you. (philoma) + and i will try to fix you. EmptyMar 9 Juil - 0:31

 and i will try to fix you.
nakoma & philippe



La vie ne te faisait définitivement pas de cadeau. Tu pouvais espérer, croire et prier tant que tu le voulais, tu te retrouvais toujours dans des situations que tu ne souhaitais pas vivre, avec des personnes que tu ne souhaitais pas voir. C'était l'un de ces moments. Tu pouvais mettre tout en place pour la fuir, pour te détacher d'elle, et voilà que ton destin un petit peu trop farceur à ton goût la remettait pile-poil dans ton chemin. C'était évident qu'elle essaie de t'approcher, comme il était évident que tu la repousses. Tu ne pouvais pas agir autrement avec elle, elle te connaissait bien trop, toi, le vrai toi, que tu ressentais le besoin d'encore plus l'écarter de toi. Par peur de la trop grande importance qu'elle a pour toi ou pour la protéger du mec peu fréquentable que tu étais devenus, ce qui était sûr, c'est que c'était loin de lui plaire, la manière de la traiter dont tu avais commencé à prendre comme habitude. « Tu me fais chier Philippe. » laissa-t-elle sortir de ses lèvres, langage peu commun pour elle. Il n'en fallait pas plus pour toi pour que tu te saisisses de cette occasion. « Et bien dégage si je te fais tant chier ! Je n'suis pas un homme difficile, je n'en demande pas plus. Pars ! » t'exclamais-tu, balançant tes bras afin de lui montrer qu'elle peut facilement déguerpir par tous les côtés possibles de la rue et qu'elle était loin d'être prisonnière. Qu'elle parte, tu ne la retenais surement pas. Tu ne comprenais pas pourquoi elle osait te parler de cette manière, quand tu lui avais toujours dis que tu n'avais nullement besoin d'elle et que si elle voulait partir, c'était quand elle voulait. Tu t'en foutais de la faire chier ou de l'agacer, ça n'en ferait qu'une de plus qui sera partie, qui t'aura fuit. Rien de bien inhabituel en somme. « Aller pars, vole de tes propres ailes ! Tu me diras si j'y suis hein. »  Tu souris, un sourire faux, hypocrite. Le genre de sourire que l'on peut retrouver collé sur les visages de branleurs et qui donne juste envie de foutre des claques à la personne qui le porte. Mais encore une fois tu t'en fous, tu t'en fous de tout. Tu veux être seul, boire et ruminer tel un vieux aigri sur le goût amère qu'est devenu ta vie. Tu ne sais plus faire que cela de toute manière. Penser à ta vie, avant et maintenant. Te laisser peu à peu remplir par la rage et la haine, n'ayant plus de place pour aucun autre sentiment possible. Et boire, fumer, pour oublier tout cela, pour halluciner des choses afin de ne plus faire face à ta vie, à ce qu'elle est devenue. Et puis, brutalement, tu te fais approcher de Nakoma, ses mains tenant fermement le haut que tu portes, afin que tu la regardes et que tu ne déguerpis pas. Un peu de courage Philippe, tu peux la regarder dans les yeux, de toute manière, là, tu n'as plus trop le choix. «  Écoute-moi bien, le blondinet. Tu commences sérieusement à me taper sur le système nerveux. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ta petite tête de trou du cul mais t’as intérêt à calmer tes ardeurs sinon je vais m’occuper de te botter les fesses jusqu’à ce que ton esprit s’éclaire et que ton cerveau te sorte par les trous de nez. Je suis bien gentille mais j’ai mes limites. Si tu crois que je vais rester là, à te regarder te détruire sans rien faire, sans rien dire, tu te fous le doigt dans l’œil et jusqu’au coude, mon vieux !  » T'aurais ris, dans d'autres circonstances. T'aurais ris de son langage, de la façon dont elle te parlait, car dans d'autres circonstances, cela aurait été une blague tout ça. Sauf que là, maintenant, ça n'en était pas une, et Nakoma avait vraiment l'air en colère. Tu la regardais, sans rien dire. Et puis, quand tu pensais qu'elle s'était arrêtée, elle reprit. «  Alors maintenant, j’aimerais bien que tu m’expliques ce qu’il s’est passé dans ta vie pour que tu en viennes à te mettre ta meilleure amie à dos. Je te rappelle au passage que c’est moi, la meilleure amie en question. Et en tant que telle, je ne vais pas te laisser dans la merde parce que monsieur a décidé de se foutre en l’air. J’espère que t’as bien compris. » Tu soufflais, agacé. « Pourquoi tu ne veux juste pas comprendre quand je te dis que tout va bien ? Je vais bien merde ! Je n'ai pas de problème, je suis pas malade, alors fout moi la paix quoi ! Ma meilleure amie, ma meilleure amie, pour l'instant t'es ma meilleure amie chiante, voilà ce que t'es ! » Il y a des fois, Philippe, où tu devrais vraiment fermer ta gueule. Fixer tes deux lèvres avec de la colle, les rassembler avec du fil et une aiguille, n'importe quoi pour qu'enfin, enfin, tu te taises. Ce n'était définitivement pas aujourd'hui que ça allait arriver. Avant, jamais tu ne te serais jamais permis de parler comme cela, aussi librement, aussi vulgairement. Et à une demoiselle, encore moins. C'était loin des bonnes manières et de l'éducation que t'avait fourni ton père, et ce n'était surement pas comme cela que les personnes se parlaient une fois arrivé dans le château du Roi. C'était ce monde, Fantasia Hill, qui t'avait fait changer tes habitudes, même celles profondément encrés en toi. Un petit peu trop d'ailleurs. Tu souffles, afin de te calmer un peu, et tu regardes le visage de ta meilleure amie. Tu ne savais même pas pourquoi elle restait là, elle s'accrochait. Cela faisait un moment qu'elle aurait dû partir, loin de tout, loin de toi. Une larme se mit à couler sur sa joue, et tu la fixes, suivant son trajet, sans rien faire. Tu as du mal à avaler ta salive, et tu serres un peu les poings. C'est toi qui l'a fait pleurer, toi et ta putain d'attitude, et t'as même pas le courage de faire quelque chose pour arrêter ça.  «  Je t’en prie, Philippe… Laisse-moi t’aider… Dis-moi quoi faire pour te sortir de là… Si tu savais combien ça fait mal de te voir comme ça, combien c’est douloureux que tu me repousses… Je suis ton amie alors parle-moi. Explique-moi. Raconte-moi ce qu’il t’est arrivé pour que tu en viennes là…  » Mais elle ne pouvait rien faire, elle ne pouvait pas. Ce n'était pas son problème, pas son histoire, elle ne pouvait rien changer. La décision, c'était Aurore qui l'avait prise, et qui l'avait prise seule. Tout ce que ta meilleure amie pouvait faire ne serait jamais assez pour te ramener comme avant, pour amener cette joie dont tu irradiais et le bonheur qui comblait ton coeur chaque jour. « Il ne s'est rien passé. Ma vie est un véritable conte de fée. » Tu essaies de rire, mais le son se brise dans ta gorge, trop faux pour qu'on y croit vraiment. C'était mauvais signe, ça signifiait l'arrivée d'un noeud dans ta gorge, de futurs larmes, de choses dont tu n'avais nullement l'envie de voir t'arriver. T'étais plus fort que ça Philippe, merde.

Tu la vois, s'approcher de toi, se coller à toi, tel un parasite que l'on ne peut défaire. Tu résistes, essayant mollement de la repousser, mais tu te résignes finalement, la laissant prendre place contre toi. Plus elle s'accroche et plus ta détermination faiblis, réduite à néant devant les assauts de ta meilleure amie. « Tu me manques... » Sa voix craque, et la culpabilité te prend à la gorge. Tu lui fais mal, tu la blesses, tu ne le sais que trop bien. Tu voudrais bien changer cela mais tu ne sais plus faire autrement. Tu ne sais pas comment faire marche arrière, tu ne sais même pas si c'est une possibilité. Tu aimerais te mettre à sourire, que tes lèvres s'étirent malicieusement et que ton regard pétille comme autrefois, que tu puisses prononcer des litanies de mensonges afin de la rassurer, lui faire croire que tu vas bien afin de calmer ses peurs, mais tu ne sais pas faire semblant. Cela demande bien trop d'efforts, faire semblant. Et tu n'as juste pas la force nécessaire. Et alors qu'elle t'emprisonne la taille de ses bras, tu refermes les tiens autour d'elle, un bras entourant ses épaules, un autre sa taille, et tu caches ton visage dans les milliers de boucles brunes constituant sa chevelure. Tu sens les larmes monter à tes yeux, mais tu fais cligner rapidement tes paupières, refusant de les laisser couler sur tes joues et de te montrer encore plus faible que tu ne l'es déjà. Un prince ne pleure pas. Tu respires, fortement, afin de te contrôler, afin d'essayer de te calmer. Et tu la serres contre toi, s'accrochant à elle comme à une bouée de sauvetage te laissant aller dans cette étreinte bien trop familière qui t'apporte un peu de réconfort malgré tout ce que tu fais pour ne pas en avoir. Tu ouvres délicatement la bouche, puis tu la refermes, ne faisant pas confiance à ta voix. Tu aimerais lui dire à quel point elle te manque aussi, à quel point tu as besoin d'elle à tes côtés, mais t'arrive pas. « Je suis là, je reste avec toi. Je ne te laisserai pas tomber. Jamais. Je serai toujours là pour toi. Alors laisse-moi te sortir de là. Je t'en prie. Et reviens-moi. » Tu trembles, alors tu la serres encore plus contre toi, humant le parfum de ses cheveux que tu connais tant. Tu t'étais difficilement senti plus pathétique que ce jour-là. Tu l'écoutes, attentivement, et tu fermes les yeux. Tu ne sais plus ce que tu dois croire et ce que tu ne dois pas. T'es perdu. T'as l'impression de devenir paranoïaque, t'as l'impression que tout le monde ment autour de toi, qu'ils t'observent, te scrutent, attendant tous le bon moment pour te planter un couteau dans le dos et te laisser crever à terre jusqu'à ce que les vautours viennent se délecter de ta carcasse. Tu aimerais tellement croire sans plus y réfléchir ce qu'elle te dit, les promesses qu'elle te fait et promet de tenir, mais tu sais plus. Qui sait si demain elle trouve un mec bien mieux que le corps sans vie que tu es, et qu'elle décide qu'il serait un bien meilleur ami que toi ? Qui sait si elle ne va pas juste t'oublier demain et ne plus jamais te parler ? Qui sait si elle ne fait pas juste semblant avec toi ? Tu ne sais même plus si tu penses vraiment tout cela ou si c'est l'effet de substances illicites qui te font bien trop réfléchir. « Me dis pas ça, me dis pas ça ... Si c'est faux ... Ça me fera trop mal de repenser à tes mots quand tu te barreras... » Aurore a pu te dire toute votre vie combien de fois elle t'aimait, et que vous deux alliez rester ensemble pour toujours, et que c'était le véritable amour, mais un accident à suffit pour la faire changer d'avis. D'accord, elle était amnésique. Ça ne lui donnait pas le droit de vous insulter comme elle l'a fait sur toi et les fées afin de tout faire pour que vous ne soyez plus dans ses pattes, n'écoutant aucunement l'histoire de sa vie lorsque vous étiez princes et princesses, et donnant son corps au premier homme marchant dans la rue alors que vous aviez toujours décidé d'attendre le mariage. Elle t'avait menti, elle t'avait trahi, elle t'avait détruit. T'arrivais plus à croire personne, t'étais juste perdu. Et pourtant, t'en avais trop besoin de ses mots, surtout prononcés par ta meilleure amie. « J'ai besoin de toi ... » soufflas-tu, presque imperceptible parmi le vent, pratiquement inaudible. Tu ne te sens pas bien, comme un petit garçon qui aurait peur, tu te sens démunis, sans plus aucun pouvoir sur rien, sans même aucun contrôle sur ta vie. Et pourtant, tu sens qu'admettre tout haut le fait que tu as besoin d'elle et qu'elle soit là à tes côtés, peut être une voie vers la guérison. | philoma.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
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VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
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Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: (philoma) + and i will try to fix you. (philoma) + and i will try to fix you. EmptyLun 29 Juil - 10:39


AND THE TEARS COME STREAMING DOWN YOUR FACE WHEN YOU LOSE SOMETHING YOU CAN’T REPLACE, WHEN YOU LOVE SOMEONE BUT IT GOES TO WASTE – COULD IT BE WORSE ? LIGHTS WILL GUIDE YOU HOME AND IGNITE YOUR BONES.AND I WILL TRY TO FIX YOU.
i will try to fix you.

Tu as le cœur au bord des lèvres, encore cette nausée poisseuse et incessante qui te tord l’estomac, comme à chaque fois que tu le vois. L’angoisse fait augmenter ton rythme cardiaque. Il y a ce goût acide de bile qui envahit ta bouche. Encore et encore, tu encaisses ses remarques acerbes, sa méchanceté gratuite dégoulinante. Tu sais bien pourtant que ce n’est que la douleur qui le fait parler ainsi, qui le fait agir de la sorte mais tu ne peux pas t’empêcher d’être profondément blessée. Tu ne sais pas te protéger assez lorsqu’il s’agit de lui. Tu tiens tellement au blond que tu ne te méfies pas, jamais. Naïve, tu crois innocemment qu’il ne te fera jamais de mal puisqu’il est ton meilleur ami. Puisqu’il t’aime. Pourtant il t’a repoussée, il t’a blessée. Il t’a brisé le cœur en te lâchant comme la dernière des inutilités. Quelque part, tu lui en veux. Il n’avait pas le droit de te faire ça, pas après tout ce que vous avez vécu. Comment a-t-il seulement pu ? Tu pensais être plus importante que ça à ses yeux. Tu as toujours été là pour lui, tu l’as toujours épaulé dès qu’il en avait besoin. Tu pensais être une bonne amie, peut-être pas la meilleure mais tu étais prête à tout pour lui, pour son bonheur. Et il est là, maintenant, à te repousser, à te mettre de côté. À te foutre plus bas que terre sans raison aucune. Tu as juste envie de le gifler. De le secouer pour lui remettre les idées en place. Parce qu’il t’énerve à se laisser embourber dans son mal-être sans même essayer de s’en sortir. À lâcher prise sans même se battre.
Encore une fois, son mauvais caractère ressort, te heurte de plein fouet. Sa mauvaise humeur le rend acariâtre, même laid. Tu ne le reconnais plus depuis quelques temps. Tu ne sais plus qui il est. Tu as ton meilleur ami en face de toi mais tu dois encaisser les paroles d’un parfait inconnu. Il t’énerve tellement. Il ne semble même pas voir combien il te blesse à chaque fois qu’il te parle ainsi, te traite comme une vulgaire étrangère. Tu tentes bien de le lui faire comprendre, tu t’énerves même contre lui. Mais rien n’y fait, tu as l’impression de parler dans le vide. Tu as l’impression qu’il s’en fiche de toi, ou même de te perdre. Dans son regard noyé d’alcool, tu ne vois ni regret ni remord. Tu sais bien au fond de toi qu’il ment, que ça lui ferait du mal si tu le lâchais du jour au lendemain mais tu ne peux pas empêcher ton cœur d’être salement amoché par tant d’animosité et tant de rancœur envers ta personne. Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’il se comporte ainsi avec toi ? « Tu ne me feras pas fuir, Philippe, assures-tu, le ton déterminé et les sourcils froncés. » Tu ne sais pas trop s’il t’écoute vraiment ; tu ne sais pas s’il saisit réellement la portée de tes paroles. Tu n’en as rien à faire de toute façon, les mots ne comptent pas – seuls les actes parlent d’eux-mêmes. Et quand tu retrouves la chaleur de son torse contre ton corps fébrile, tu as cette boule dans la gorge qui ramène les larmes à tes yeux. Philippe est si proche à présent et te semble pourtant si loin. Comme à des années lumière de toi.
Tu l’as harcelé, tu l’as travaillé au corps. Tu as tenu bon et tu n’as rien lâché. Tu ne l’as pas laissé te fuir ou même te dégoûter de votre amitié. Malgré le mal qu’il t’a fait, les horreurs qu’il a pu te dire pour te repousser loin de lui, tu es restée. Tu n’as pas perdu espoir ; tu as toujours cru qu’un jour tu allais le retrouver. Retrouver ton meilleur ami, ce meilleur ami qui s’est perdu en route pour une histoire de vie qui a mal tourné. Tu n’as pas abandonné. Même si le voir aussi mal te déchirait, tu es restée forte. Parce que tu devais l’épauler, être présente pour le remettre sur pieds. Pendant tout ce temps, tu as comme retenu ta respiration, mis ta vie entre parenthèses, enfermé ton cœur dans une boîte pour le protéger. Tu ne devais pas flancher ; tu ne pouvais pas flancher. Et alors que son corps tremble doucement contre le sien, tandis que tu sens sa respiration parcourir tes boucles brunes en désordre, tu sais. Tu sais que tu as gagné. Tu n’as peut-être pas remporté la guerre mais tu viens de gagné la bataille pour ce soir. Ses remparts s’effondrent, tu vois ce mur qu’il a érigé entre lui et toi se fissurer, se casser. Petit à petit, il va rendre les armes. Philippe va abandonner, arrêter ce combat qui ne vous menait nulle part sauf vers une autodestruction commune et surtout inutile. Alors, tu le serres plus fort encore, tu accroches tes bras autour de lui comme s’il était ta bouée de sauvetage. Comme si tu étais une naufragée en pleine mer et qu’il ne restait plus que lui pour te secourir. « Je ne partirai pas, promets-tu à nouveau contre son cou. Je ne partirai pas, Phil. Je te le jure. Je ne partirai pas. Jamais. Jamais. Jamais. »
Dans sa voix, tu entends son cœur brisé. Tu entends ses espoirs détruits, ses rêves envolés. Tu entends toute sa peine, tout son mal-être. Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé exactement, mais sa tristesse te transperce de part en part comme une lame aiguisée. Elle t’ouvre le ventre, te déchire les entrailles. Tu sens ton cœur être déchiqueté. C’est autant de morceaux qui te brûlent de l’intérieur. Sa douleur devient tienne, tu la sens jusque dans toutes les parties de ton corps. Et les larmes se mettent à couler le long de tes joues. Tu ne retiens plus ce flot envahissant qui te brouillait la vue depuis tant de temps. Tes doigts se cramponnent au tee-shirt, tu serres les dents. Tu sais que la route sera longue pour retaper ton meilleur ami ; le chemin sera difficile avant de le ramener à la vie. Mais peu importe, tu es prête à tous les sacrifices pour lui. Et ce soir, le blond vient de faire le premier pas. Le premier pas vers la guérison. « Et j’ai besoin de toi aussi, réponds-tu à son souffle dans tes cheveux. » Oh oui, tu as besoin de lui. Tu as besoin de lui comme tu as besoin de l’air que tu respires. Tu as besoin de lui comme tu as besoin de boire, de te nourrir. Il est ton pilier dans cette vie sans dessus-dessous. Il t’apporte confiance et stabilité. « J’ai besoin de toi aussi alors ne me lâche plus. Et laisse-moi te venir en aide. » Pitié. Tu ne peux pas vivre sans lui. C’est impossible.
Tu viens planter ton regard brun dans le sien. Tu poses tes mains sur ses joues creuses dans un geste doux et tendre. « Je t’en prie, aie confiance en moi. Repose-toi sur moi[/color][/b], tu lui demandes. Je serai là. Peu importe ce qu’il s’est passé, ce qu’il t’est arrivé. Je reste là. Avec toi. » Tu montes sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur sa joue, comme si tu scellais ta promesse. Et tu entoures sa nuque de tes bras, te collant à nouveau à lui. Son odeur vient chatouiller tes narines. Tu retrouves son parfum musqué derrières les effluves d’alcool et de cigarettes. Une odeur qui t’avait tant manqué.


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