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Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia  Vide
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 Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia

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MessageSujet: Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia  EmptyLun 12 Aoû - 22:22


Vivre en tant qu’humain n’a rien d’évident. Non vraiment, c’est même très compliqué. Surtout quand on a été un être divin, un chat, qui se baladait d’une démarche langoureuse sur ses quatre pattes, exhibant fièrement son sublime pelage blanc. Ici par exemple, avoir beaucoup de poils c’est plutôt mal perçu, dégoûtant, peu sexy. Totalement l’inverse –un chat sans poils, c’est horrible on est d’accord….- Comment ne pas s’y perdre ? Je m’y suis perdu au début ! J’étais inquiet de ne pas voir un doux pelage orner ce nouveau corps… Mais quand j’ai confié mes peurs à la serveuse du café du coin, celle qui me servait mon lait tous les matins, elle a ri. Un fou rire sans fin, incontrôlable, elle croisait mon regard et pouf, son rire repartait de plus belle. Oui j’ai été vexé. Comment peut-on se moquer de moi ? C’est totalement inacceptable, je ne pouvais pas savoir. Bref, depuis je n’y vais plus et j’ai compris que non, un homme n’est pas censé être heureux d’être poilu. Toute une affaire… Je fais donc celui qui n’en a rien à faire, mais je veux être beau, comme avant, je veux qu’on me complimente –et si possible qu’on m’offre une petite caresse- alors, chaque jour, je compte les poils qui sont sur mon torse avec attention, pour voir si un nouveau n’a pas poussé dans la nuit. Et vu que le but est d’en avoir le moins possible, je les arrache dès qu’ils apparaissent. Hop un coup de pince à épiler et c’est réglé. Ça c’est Philippe qui me l’a appris. C’est douloureux mais comme le dit un certain proverbe « Il faut souffrir pour être beau. ». Ce matin, en me réveillant je me dirige donc vers la salle de bain, pour scruter presque à la loupe ma peau toute douce. Ça je sais que ça plaît aussi. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je me concentre sur un petit point noir qui n’était pas là la veille. Sourcils froncés, j’avance en le scrutant jusqu’à ce que… Je me retrouve par terre. Au milieu de la pièce, il y a une chaise, je ne l’avais pas vue. Voilà ce que je récolte pour faire un peu trop attention à moi. Génial… J’étais beaucoup plus agile avant, ça ne me serait jamais arrivé. Pestant contre ces jambes trop grandes, je me redresse en prenant appui sur ma main. «  AIIIE ! » Le cri résonne dans la pièce. J’ai mal, tellement mal, je crois que je n’ai jamais eu aussi mal. Je vais mourir c’est ça ? Non c’est impossible, on ne meurt pas d’une douleur à la main. Pourtant je suis tout engourdi et le moindre contact déclenche des picotements qui se prolongent dans le bras, jusqu'au coude. Je ramène cette fameuse main vers moi pour l’examiner mais aux premiers abords, rien d’anormal. Alors pourquoi les larmes me montent aux yeux quand je la touche ? Il doit y avoir quelque chose de cassé… Oui c’est ça ! Mais quoi ? Il faut que je vois un médecin, pour qu’il me dise ce qu’il m’arrive, et surtout, qu’il me soigne, qu’il ôte cette douleur, quitte à couper ma main ! Oui je suis prêt à tout pour ne plus souffrir. J’en ai une deuxième, et je suis très doué pour attraper des choses avec mes pieds, je m’en sortirais. Déterminé, je me redresse sans prendre d’appui cette fois, et j’enfile avec ma main valide un pantalon et une chemise cintrée qui me va parfaitement. Bon maintenant direction… Direction où ? Saisit d’un instant d’hésitation et de panique, je me demande qui je dois aller voir, avant c’était ma maîtresse qui savait ce  genre de choses et qui prenait les décisions pour moi. Qu’aurait-elle fait dans ce cas ? Il y en a des tonnes des docteurs, des spécialistes, des tout… Angoissé, je me concentre, tentant de rassembler mes idées quand un flash s’impose à moi… Le vétérinaire ! Oui, elle m’aurait emmené chez le vétérinaire ! Je suis vraiment bête ce matin, comment ai-je pu hésiter. Saisissant le bottin, je cherche donc le cabinet le plus proche. Il n’y en a qu'un seul à Fantasia. Je note l’adresse et je sors, marchant le plus rapidement possible en maintenant ma main blessée, le regard triste, comme si je revenais de la guerre.

Après une marche qui m'a semblé tout bonnement interminable, je pousse la porte de ce fameux cabinet, ma main toujours contre moi. On est dimanche, alors forcément, aujourd'hui, pas de secrétaire... Un soupir d'agacement s'échappe de mes lèvres, j'espère ne pas attendre trop longtemps, j'ai mal tout de même... Très mal ! Et puis je le reconnais, je ne suis tout de même pas très à l'aise dans cet endroit. Il est plutôt assimilé aux mauvais souvenirs dans mon esprit... Chaque fois que j'y suis venu par le passé, j'ai eu droit à des piqûres ou autres désagréments... Je n'ai pas vraiment envie d'avoir à subir une nouvelle fois un traitement assommant qui me fait dormir toute la journée, je n'ai pas besoin de ça. D'un autre côté, je sais que je n'ai pas le choix, que je dois me faire soigner et qu'il faut que je prenne mon mal en patience. «  Ce sera pour mon bien. ». Je me répète cette phrase en boucle pour m'en convaincre, debout, au milieu de la salle d'attente vide qui sent le médicament. Tout me dérange ici, je scrute les murs, uns par uns, les détaillants et m'arrêtant particulièrement sur les affichettes concernants les chats. «  Feliway ? » C'est quoi encore ça ? Un truc à brancher pour réguler les hormones et les humeurs des chats ? Serait-ce une blague ? Je n'y crois pas vraiment. Et puis, comment peut on vouloir changer un chat, alors que déjà au départ il est parfait. C'est incroyable ! Il faut que j'en sache plus, il faut que je donne mon opinion au docteur qui va s'occuper de moi. Tiens d'ailleurs justement, le voilà. Je me retourne pour le contempler mais je suis troublée. Il s'agit d'une femme, jeune et jolie, une blonde aux yeux très maquillés, qui semble tout droit sortie... D'un film, oui c'est ça, d'un film. J'en reste sans voix -et c'est plutôt rare...- mais je me reprends vite et je secoue la tête. Elle me regarde de manière étrange, il faut que je brise le silence, que je lui explique pourquoi je suis là. Décidé, je m'avance en tenant mon bras contre moi. «  Bonjour. Je viens vous voir pour une urgence, voilà je suis tombé et... Je crois que je me suis cassé quelque chose. J'ai vraiment mal à la main... Il faut que vous regardiez...  » On dirait presque un désespéré à m'attendre, mais je veux qu'elle comprenne que je souffre réellement et qu'il faut qu'elle m'aide, alors je sens bon d'ajouter : «  Faites ce qu'il faudra, même si il faut couper ma main. » Je suis plutôt fier de mon ton ferme et décidé, mais je ne comprends toujours pas pourquoi elle me regarde comme ça... J'ai dit une bêtise ? J'ai quelque chose sur le nez ? Un poil peut être ? Si elle se met à rire comme la serveuse du café, c'est décidé je pars d'ici et je me coupe la main tout seul.
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MessageSujet: Re: Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia  EmptySam 14 Sep - 3:41

Léo Ҩ Hibernia
« Miaou... mew mew miaou mew miaouuuu !...»  


Je regarde le plafond sans savoir quoi faire…
Elle fait quoi au juste cette tâche… J’ai tout simplement l’impression qu’elle pourrait me tomber dessus à n’importe quel moment et étrangement cela m’angoisse… C’est con, je vois bien l’araignée à l’autre bout de la pièce. Il faut dire qu’elle en jette celle là, mais je m’en fiche totalement. C’est cette tâche qui me laisse totalement perplexe…
Je tente de me souvenir comment elle est arrivée là. Histoire de ne pas recommencer quoi.
Sans regarder je trempe ma tranche de pain dans l’œuf que j’ai sur le plateau… Oui, des œufs à la coque, c’est vachement bon… Et là soudainement je me souviens. Bon sang j’ai éclaté un œuf et ça a finit sur le plafond. Si c’est pas trop moche cette tâche sur le plafond… Elle est si seule est abandonnée, un peu comme moi et ça me désolé…
Je porte le pain à ma bouche et je réfléchis… Comment faire, je suis trop petite pour atteindre le plafond, et mon niveau de blonditude est trop élevé pour penser une seule seconde à utiliser une échelle…
Je finis par me mettre sur mon lit, le plateau de mon petit déjeuné devient totalement bancale. Zut ! Mon café ! Je suis plus à une tâche près. Finalement je prends mon œuf et me mets à danser sur mon lit. Je bouge les bras dans tout les sens, je sautes sur mon matelas et bouge alors que je chante à tue tête une chanson que j’ai entendu ce matin.
- J'veux pas gâcher pas ta fête-fête, tu vas trouver ça bête-bête mais j'étais sur le net-net, j'ai vu ta mère sur chatroulette-ette, entre deux kekette-kette. J'ai flashé sur sa tête-tête, j'ai vu ta mère sur chatroulette…
Je ne sais combien de temps je fais ça, mais je pars finalement dans un fou rire monumentale alors que je tombe sur mon lit. Pliant les jambes sur moi-même je regarde le plafond et me mets à rire de plus belle. Il n’y a plus une tâche, mais une bonne dizaine, et je ne compte pas mon drap, la lampe ou encore mes cheveux !
Je finis par me calmer et regarde avec le sourire mon œuvre.
- C’est bien mieux ainsi, je finis par souffler.
Je me tourne pour finalement regarder l’heure et soupire. Il va falloir que je parte au travail.
Une bonne douche pour retirer mes bêtises, un bon maquillage sombre, des vêtements qui me vont parfaitement et je suis prête pour aller au boulot. Après tout, les chatons ne doivent attendre que moi.

En parlant de chaton, peut être que Monsieur Moustache n’attends que moi aussi. Et s’il mourrait de faim dans la rue pendant que moi je m’amuse avec mon œuf… Bon sang j’aimerais tellement le retrouver, je me sens seule dans ce monde et je ne rêve que d’une chose, l’avoir auprès de moi. Personne avec qui dormir si ce n’est avec ma nouvelle peluche rose qui sent la fraise. Personne pour me réveiller avec des léchouilles ou des jolies ronronnement… J’adorais l’écouter ronronner. Certes dans mon boulot tous les chats ronronnent pour moi comme si j’étais leur divinité, je peux facilement le comprendre, mais comment fait une divinité sans son chat préféré !
C’est comme si on demandais comment faisais Batman sans sa chauve souris ! Totalement ridicule il faut me l’accorder ! Vous n’avez pas le choix de toute façon !
J’arrive finalement au travail et c’est avec un grand sourire que je peux voir tout les chats tourner la tête vers moi.
- Votre déesse est arrivée, je souffle en levant les yeux au ciel alors qu’un immense sourire apparaît sur mes lèvres.
J’entends ma collègue souffler en riant doucement.
- Aller déesse il est temps de s’occuper des chatons !
LES CHATOOONS !!! Ses petites boules de poils supratropmignonequonaenviedelescroquer ! Oui, je suis tellement en mode jloizsj iefjlfij lifj iljhaqozudoqufh, que je ne sépare plus les mots ! De toute façon, les chats pour comprendre il faut parler leurs langage.
Je m’approche d’un chaton qui me regarde apeuré.
- Miaou…
Il me regarde et penche la tête. Au moins j’ai toute son attention.
- Mi… Miaou mew mew miaouuuuu !!!
Il me fait des grands yeux.
- Mew ?!
AH il me répond ! Vous voyez ! La puisse déessale ! Merci, merci ! Je sais ça impressionne.
Rapidement il vient dans ma main et je peux pleinement m’occuper de lui… Les chats et moi, une grande histoire d’amour.
Une fois cela fait, je me dirige vers l’accueil pour voir si nous n’avons personne qui attend. Il faut dire que j’ai entendu la clochette qui indique un client alors je pense ne pas me tromper en pensant qu’il y a quelqu’un… Et like a boss, je ne me trompe pas !
Je tourne le regard vers le jeune homme qui m’observe. J’ai soudainement une sensation étrange dans le bas du ventre. Je ne saurais même pas l’expliquer mais, c’est tout aussi effrayant qu’agréable.
Alors que je reste comme… Non pas une couille, c’est très moche ! Comme une fille perturbée ! Et bien il s’avance vers moi.
- Bonjour. Je viens vous voir pour une urgence, voilà je suis tombé et… JE crois que je me suis cassé quelque chose. J’ai vraiment mal à la main… Il faut que vous regardiez…
Je n’arrive pas à me concentrer, je ne sais pas ce sont peut être ses yeux qui me perturbe. Ils ont l’air si familiers.
Je sens la secrétaire derrière moi s’offusquer.
- Vous êtes dans une clinique vétérinaire monsieur, on ne soigne que les animaux ici.
Et mon cœur se serre… Je ne veux pas qu’il parte c’est aussi simple que ça. Et puis, je sens qu’il n’est pas bien. C’est comme s’il n’avait nulle part où aller et que cet endroit lui semblait un havre de paix… Ou du moins un endroit nécessaire.
- Faites ce qu’il faudra, même si il faut couper ma main.
Un rire m’échappe alors que je baisse la tête.
- Cela ne sera pas nécessaire… Suivez moi, je dis en lui indiquant le chemin.
- Mais…
Je me tourne rapidement vers la secrétaire.
- Il n’y a pas de "mais", je vais soigner ce jeune homme tout de suite ! Aller plutôt sur facebook vous êtes douée pour ça !
Je vois bien qu’elle rougis sous la colère mais je m’en moque.
Finalement je le fais entrer dans une pièce.
- Asseyez vous, je dit en tapotant là où on mets les chats habituellement.
Finalement je m’approche de nouveau de lui et prends sa main délicatement. Je tâte pour voir où il a mal. Pas besoin de regarder son visage, je le fais comme avec un chat, je ressens tout simplement ses choses. Et alors que je l’examine je ne peux m’empêcher de lui poser des questions.
- Comment vous-êtes vous fait ça ? Et… Pourquoi venir ici ?... Vous n’allez pas chez le médecin souvent vous hein ?
Plein de question que je lance comme ça… Si jamais il comprends pas je finirais par lui parler "miaou"… Il comprendra peut être mieux.

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Dernière édition par Hibernia Z. Creepy le Sam 9 Nov - 0:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia  EmptySam 28 Sep - 17:59


La journée avait vraiment mal commencé, très mal commencé. Moi, créature divine d'une autre vie, je m'étais retrouvé au sol à cause d'une maladresse. J'avais honte, ma fierté était comme bafouée, c'est vrai ce genre de désagrément peut arriver à n'importe qui mais pas à moi, non certainement pas. Je ne m'autorise pas ce genre de faiblesse qui pourrait faire rire n'importe quel témoin de la scène. Et puis c'est surtout une preuve de la maitrise un peu bancale que j'ai de ce corps... C'est peut être ça le pire. Je joue à celui qui est sûr de lui, à l'aise, mais en fait ce n'est pas toujours le cas. Il faut avouer que sans ma maîtresse je ne suis plus le même, j'ai l'impression qu'il me manque une partie de moi. Quand je la retrouverais, alors là je serais complet, je ne douterais plus. Elle me comprendra, me soutiendra, et me montrera quoi faire et comment. Je n'aurai plus jamais l'air ridicule. Il faut vraiment que je me remette à sa recherche... Mais d'abord, je dois aller faire soigner cette fichue main douloureuse, ma préoccupation du moment. Je ne peux d'ailleurs pas la retrouver en n'étant pas parfait. Quand j'arrive au cabinet vétérinaire pour une consultation, je suis seul un long moment, à explorer les lieux en déchiffrant les pubs avec dégoûts. C'est une certitude, la majorité des gens n'y connaissent pas grand chose aux vrais sentiments des chats et les traitent n'importe comment. Alors que je me fais cette remarque, le docteur entre enfin dans la pièce. C'est plus fort que moi, je la supplie de me soigner, j'en ai besoin et puis je ne sais pas pourquoi mais rien qu'avec un regard échangé, je sais que je peux lui faire confiance, qu'elle fera bien les choses, qu'elle prendra soin de moi. Je ne la connais pas, elle a un air étrange mais elle me rassure. C'est à peine si j'écoute la ridicule secrétaire qui est arrivée en même temps qu'elle -elle ne pouvait pas arriver avant pour m’accueillir cette cruche ?- et qui ose remettre ma décision en question : « Vous êtes dans une clinique vétérinaire monsieur, on ne soigne que les animaux ici. ». Je la fusille juste du regard une seconde avant de reprendre mon monologue, il faut dire que j'ai tellement peur pour ma main, peut être que c'est très grave. La seule chose que je veux, c'est ne pas souffrir alors pour persuader mon médecin je fais mes yeux les plus implorants et je lui assène un dernier argument : celui de ma main qu'elle peut couper. Je ne m'attendais pas du tout à sa réaction : elle rit. J'aurai pu mal le prendre, surtout avec mon expérience précédente dans ce petite café face à une serveuse... Mais je sens qu'elle ne se moque pas, c'est un rire enfantin. Il me rappelle quelque chose, j'aime beaucoup, encore une fois je me sens en sécurité face à cette jeune femme. Je lui offre un petit sourire penaud. « Cela ne sera pas nécessaire… Suivez moi ! » Immédiatement, le soulagement s'empare de moi. Ouf je n'aurai pas à me couper la main seul, et je n'aurai même pas à la faire couper du tout. En voilà une bonne nouvelle, la journée s'améliore finalement ! Ma sauveuse accepte même de me soigner, vraiment, je l'aime déjà. « - Mais… » Elle par contre je ne l'aime pas. Pour qui se prend elle ? Elle veut me laisser dépérir seul ou quoi ? Furibond, je la regarde prêt à me jeter sur elle toutes griffes dehors pour me venger, mais avant que je ne passe à l'attaque -la seule attaque efficace que je connaisse- la vétérinaire prend la parole et me devance:  « Il n’y a pas de "mais", je vais soigner ce jeune homme tout de suite ! Aller plutôt sur facebook vous êtes douée pour ça ! » Satisfait, je me retourne vers elle et je lui tire la langue, comme un enfant, ça c'est bien dit. Au moins, elle arrêtera de faire la maligne et de croire qu'elle sait tout alors qu'elle ne sait rien. Ce n'est pas elle le médecin, elle n'a pas à juger de l'état des patients non mais. C'est tellement bon de la voir toute rouge ainsi, gênée, je jubile en suivant la chevelure dorée qui me précède. Mon enthousiasme retombe tout de même un peu en entrant dans le cabinet de mon docteur et un frisson dévale ma colonne vertébrale. Je n'ai vraiment pas de bons souvenirs ici. Bref il faut que j'arrive à garder en tête que c'est pour mon bien. Et celle qui va me soigner n'a rien à voir avec le vieux barbu qui s'occupait de moi par le passé !  « - Asseyez vous ». C'est un ordre que j’exécute de suite, d'une parce que j'ai hâte d'en finir et de deux parce que je sais qu'elle ne va pas me faire de mal, je le sens. Je lui laisse prendre ma main sans résister et quand nos peaux se rencontre je sursaute. Elle est toute douce, un courant électrique a circulé entre nous je pourrais en mettre ma main à couper... Euh non ce n'est pas le moment en fait. Bref, je le jure, il s'est passé quelque chose ce qui m’amène à la dévisager alors qu'elle tatône mon poignet. Ses traits... Je les aient déjà vus quelque part mais où ? Elle est concentrée, ne me regarde même pas et c'est tant mieux, comme ça je peux mieux la détailler. Elle semble tout faire par instinct, c'est beau à voir... Elle doit être vraiment douée avec les animaux. Les chats doivent l'aimer j'en suis certain.  

« Comment vous-êtes vous fait ça ? Et… Pourquoi venir ici ?... Vous n’allez pas chez le médecin souvent vous hein ? » Mince elle est tout à coup bien curieuse et il va falloir que je me justifie. Par réflexe je me mord la lèvre, que dire pour ne pas paraitre ridicule ? Je ne veux pas paraitre ridicule... Mais peut être... Peut être qu'elle ne me jugera pas. De toute manière, elle est tenue au secret médical, ça je le sais alors même si je me confie, elle ne pourra rien dire à personne. Bon il faut que je me lance, que je dise quelque chose. Je suis un peu intimidé et je me racle la gorge avant de répondre : « C'est totalement ridicule en fait... Je suis tombé parce que je n'avais pas vu la chaise au milieu de la pièce... Ça ne m'est jamais arrivé ça par le passé je ne comprends pas comment j'ai pu devenir si maladroit, moi qui étais si gracieux.» Pour le coup, j'en ai peut être un peu trop dit... Elle va se poser d'autres questions et il faudra que je trouve quoi dire. Je suis trop bavard, pourquoi suis-je tant en confiance ? Secouant la tête, j'enchaine : « Et je n'aime pas le docteur...  Mais vous avez l'air gentille vous ! Le barbu tout vieux et croulant qui s'occupait de moi avant il était moins délicat...» Encore des références à mon ancienne vie, mince alors, les mots s'échappent tous seuls de ma bouche. Heureusement cette fois, elle ne pourra pas trouver le sens caché de mes paroles... Elles semblent presque cohérentes. La jolie blonde est d'ailleurs encore en train de me triturer la main et à l'instant où elle passe sur le point sensible, c'est plus fort que moi, je hurle : « Miaouuuuw... Ça fait mal! ». Miaouw ? Mais suis-je fou ? Elle va vraiment croire que je suis un échappé d'asile psychiatrique complétement dégénéré qui fait des bruits d'animaux ! Vite il faut que je trouve quelque chose pour me justifier. Mais mon regard est attiré par ses cheveux. Je fronce les sourcils et change de sujet : « Pourquoi avez-vous un bout d’œuf dans les cheveux ?  »  Oui la question peut sembler incongrue mais c'est vrai, elle a vraiment de l'oeuf dans les cheveux et... ça me perturbe. Puis ça détournera la conversation avec un peu de chance, jusqu'à ce qu'elle trouve ce que j'ai et qu'elle me soigne.
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MessageSujet: Re: Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia Règle numéro 6: Un chat reste un chat, toujours, dans n'importe quelle situation. Feat Hibernia  EmptySam 9 Nov - 0:47

Léo Ҩ Hibernia
« Miaou... mew mew miaou mew miaouuuu !...»  


Cet homme est étrange il faut le dire...
C'est sûr que venir chez un vétérinaire sans animaux c'est déjà super suspect mais quand en plus, ils nous demandent de le soigner, cela est totalement dément... Et c'est dans cette optique que dans ma tête je me dis que ce jeune homme est génial.
Je me fais déjà réprimander pas la secrétaire d'accueil mais moi je m'en moque ! Non mais depuis quand on me donne des ordres franchement c'est n'importe quoi ! Je n'écoute que les chatons après tout... Et par miracle ils m'écoutent aussi, c'est tout simplement merveilleux. Mais je crois que ce n'est pas le moment de s'extasier pour cela, le jeune homme a vraiment l'air de paniquer !
Et puis franchement cette histoire de couper la main me rends... Encore plus joyeuse. Cet homme a le don de me faire sentir différente. Je ne sais pas vraiment comment expliquer. Avec les autres j'ai toujours l’impression d'être une étrangère. Certains m’accepte, m'adore et m'adule, enfin ça c'est normal, mais je ne suis pas comprise. Lui, quand il me regarde ainsi, quand sa bouche s'ouvre de cette façon... Oui sa bouche ! Et bien je me sens tout simplement heureuse... Putain c'est terriblement idiot dis comme ça. Mais je me sens moi...
Lorsque je lui dis qu'il va garder sa main, il semble terriblement soulager et je me dis que j'aurais peut être dû aller dans l’extrême dans la torture... Lui dire que si et qu'il fallait me suivre... SADIQUE ? MOI ?! Nooooooooooon !
Après une nouvelle engueulade pour la jeune secrétaire, je me tourne sans plus de cérémonie et avance jusqu'à entrer dans une petite salle pour l’ausculter.
Une fois dedans je me tourne vers lui et sens son malaise. C'est dingue on croirait presque un animal, ils ont tous se regard apeuré et cette espèce de tête qui ne cesse de se demander ce qu'ils font ici et surtout ce qui va leur arriver.
- Asseyez vous
Sans une once d'hésitation il exécute mon ordre pour mon plus grand plaisir... Oui j'aime dominer... ET ALORS ! C'est tout simplement trop génial quand le monde est à nos pieds !
Je prends donc sa main et c'est étrange, une sorte de courant électrique me parcourt... Bon sang j'ai jamais eu autant de frisson en touchant une personne... Je suis un peu déstabilisée mais je me ressaisie vite pour commencer mon examen. Et puis son regard sur moi me rends un peu dingue... Pourquoi il ne cesse de me fixer ? Comment je le sais, facile j'ai ce genre de picotement dans le ventre quand on m'observe longuement, une sorte de sixième sens, et là je suis certaine qu'il me dévisage.
Je ne peux m'empêcher de lui demander pourquoi il est venu ici... Le fait qu'il ne va pas chez le médecin souvent est une évidence même si je dis ça à l'interrogative.
Un léger regard pour le voir se mordre la lèvre... Et cela me décontenance terriblement... Bon sang, non qu'il arrête de se mordre la lèvre c'est tellement... Troublant... Excitant... Sexy... WOW On se calme ! STOP ! Je note dans ma tête, se mordre la lèvre me rend dingue.
- C'est totalement ridicule en fait... Je suis tombé parce que je n'avais pas vu la chaise au milieu de la pièce... Ça ne m'est jamais arrivé ça par le passé je ne comprends pas comment j'ai pu devenir si maladroit, moi qui étais si gracieux.
C'est à mon tour de me mordre la lèvre inférieure pour m'empêcher de rire, mais un léger son m'échappe et je rougis doucement, ne pouvant pas m'empêcher de sourire grandement. C'est si étrange de se trouver si joyeuse avec quelqu'un... Il est vrai que je suis rapidement lunatique mais avec lui pour l'instant, je ne cesse d'être surprise. Je n'ai finalement pas le temps de répondre qu'il commence à parler comme pour se justifier ou tout simplement faire oublier le ridicule de sa chute.
- Et je n'aime pas le docteur... Mais vous avez l'air gentille vous ! Le barbu tout vieux et croulant qui s'occupait de moi avant il était moins délicat...
Encore un rire alors que je continue de masser doucement sa main.
- C'est dingue, cela me rappelle tellement notre vétérinaire.
Je souris nostalgiquement en pensant à ma vie d'avant.
- Je ne l'aimais pas particulièrement et je sais une chose, c'est que mon chat non plus... Je voyais parfaitement dans ses yeux qu'il me suppliait d'arrêter de le torturer... Mais c'était pour son bien vous comprenez ? Tout pour son bien.
Je relève le regard et souris tendrement. En plongeant mon regard dans le sien, c'est fou mais c'est comme si je pouvais voir son regard.
Troublée je reporte mon attention sur sa main que je tâte... Touchant finalement un point sensible il se mets à hurler.
- Miaouuuuw... Ça fait mal !
J'arrête et me stop net en le regardant, totalement surprise. Je penche la tête sur le côté... Bon sang il me trouble et je me sens totalement perdu... Je me penche doucement vers sa tête et plisse les yeux.
- Mew... Miaou mew ?
Bon sang ! Il va me prender pour une dingue sûrement mais je m'en fou. Je me sens totalement bien avec lui et cela me semble naturel de dire ça.
Son regard semble soudain attiré par autre chose.
- Pourquoi avez-vous un bout d’œuf dans les cheveux ?
Je me recule vivement, sautillant à moitié alors que je passe ma main dans mes cheveux... Oups !
- Où ça, où çaaa ?!
Je continue de sautiller et j'arrive à rien... Un œuf dans des cheveux blond mais faut être totalement dingue je crois... Et si c'était pas un oeuf...
- AHHHH Je developpe peut être un champignon de la blondeur !!!
Et voilà que je dis n'importe quoi... Et si c'était vraiment ça... Nooooon !
Je continue de tourner comme une idiote ne sachant pas trop quoi faire... Oui... L'épisode de l'oeuf m'est déjà sortie de la tête, ça reviendra peut être... Un jour...

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