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Damnation Vide
 

 Damnation

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Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Damnation Damnation EmptyDim 17 Nov - 20:40


Tourmentante eau des mers de ses vagues puissantes, enfant maléfique noyait, éventrait, leurs os démembrés sur cette étendue glacée ô vengeresse cette déesse informe reposant sur des lits charbonneux la vermine grouillante entre ces draps déchirés. Ces filles mirobolantes, fascinantes œuvres obscures, tentatrices leur chevelure figée sur des drapés reflets des embruns solitaires, elles chantaient la pluie parfumée, la tempête colérique, les matelots pétrifiés par ces bijoux calcinés de laideur cachée. Belles précieuses égarées, elles voguaient parmi ces sept mers effrénées leurs paupières, leurs cils lourds d’esquille mouvantes. Elles parlaient, envoutaient de leur voix sacrées des bêtes humaines plongeant dans ce précipice désenchanté de soufre et d’ivoire des cadavres stagnant, puant l’enfer-même écho lancinant à ces vertèbres destitués.

Sursautant, dans cette chambre sombre des rideaux de dentelle relevant des fins fils d’ors, des vêtements ouvragés tombés, posés sur une chaise ferrée, cette chambre respirait ce luxe immonde caprice généreux d’une femme angélique fille aquatique. Eulalia sa crinière dérangée, ses orbes chatoyant ces souvenirs tristes mémoires mais cette rage rugissante de crins d’ors palpitant, fuyant ces mains soignées, elle se leva prestement, lestement cette lionne léthargique d’un matin narquois. Cette sœur aimée, cette sœur enlevée par ce Dieu vengeur, ce roi d’aubaine, ce prince de rien ô terrible jouvencé que cette géhenne craint par ses enfants à présent détesté par sa princesse échouée dans ce monde vomissant ! Cherchant l’errante, obéissante la victime de ce malin elle pensait tel ce Graal cancan fourvoyant, invisible ; sa sœur condamnées, sa sœur adorée. Pleurant des larmes acides, amères, empoisonnées, elle hurlait démentielle cette malédiction informe, retrouvait son cœur éteint, hurlant vengeance d’un homme. Elle s’allongeait dans cette pièce énorme alanguie créature désirable, écoutait sa femme casser objets offerts à son courroux démesuré de cette divine comédie. Elle souriait Eulalia de ses lèvres closes, rouges éclatantes à ces âmes d’infortunes, tuait esprits simples que la mort cette ville volante déclamait vices tonitruants ! Habillée d’oripeaux virtuoses, de ses pas gracieux de danseuse talentueuse, le manoir silencieux par ce froid inquiétant, vierge des monts glacés enfuie par cette porte d’ébène !

Ses hauts talons sinueux d’un bruit de pluie sur les plaies des morts ouverts à ce passage rocambolesque ô mélopée elle sentait sa sœur en son cœur meurtri d’une absente dérobée cette fille d’âcre parfums mordorés ! Ses pas d’une géante raréfiée sur les stèles funèbres d’un écorché distribuaient des pilles irradiés cette gamine ensorceleuse d’une musiques lancinante aux abois des habitants doucement dormant. De paupières se refermant. Soleil disparaissant. Lune s’éveillant. La nuit tendrement de ses élytres, de son voile impeccable décimait des arabesques de mort sur les passants naufragés, marchant, courant, criant et cette fée carabine son épouse envolée larmoyait des visages passé, brume voltigeuse. Ce haut manoir ô étincelant de vice, son antre ténébreuse d’une porte fermée mais d’une oreille assagie par cette fenêtre des pieds écarlates se glissant furtivement. Eclair soudainement ô cérémonieuse innocente et cette hymne chuchotée de lèvres furibondes de couloirs silencieux. Mort ! Mort ! Mort ! Ô enrobé monstres de haine, elle prenait, elles pendaient dans sa paume de sirène des clefs cliquetant à chaque pas encensés du territoire de l’obscène ! « Mon joli navire jamais ne s’éteindra. Ma divine ravie prête-moi ton chemin. Ta voix donne-moi ton souffle tourmenté ô ma sœur aimée, ma sœur ainée ! Dis-moi… ». Ses lèvres closes, ses lobes bourdonnantes… un bruit dans cette litanie sempiternelle, cette plainte rougeoyante et cette conquise continuant. « Dis-moi ô crie moi où se cache ton âme ravie à sa sœur meurtrière ! Ô dis-moi Pisinoé ta sœur hurlant de te retrouver ! Vagabonde de tes pieds ! Tape tape ! Frappe cette porte de cage dorée ! ». Les dalles tournoyantes des danseuses virevoltantes ! Elle survolait de sa main ces masques titubant.              
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