"Bordel j'ai des cheveux!" Je ne sais pas, je ne me rappelle plus. Tout semble aussi sombre que ma mémoire, aussi noir que le néant et les ténèbres. Comme un antique passé, un passé lointain ou règne l'horreur et la discorde, ou les cris de terreurs des enfants font sourire. Un endroit sombre et noir, ou jamais la lumière n'entre ou les diables rient et dansent, ou les squelettes sont considérés comme des divinités. Pardon, je m'égare. Mais cette ville de nuit semble si morbide, si laide et affreuse qu'elle m'emplit le cœur d'une joie intense, d'une jouissance infinie. Ses habitants qui semblent être hors du commun mais qui paraissent pourtant si beaux. Mon chez moi, mon véritable chez moi, il est la bas. A Halloween Town, auprès de mon véritable géniteur. Non. Je refuse que vous appelez mon maître "père" vieux grincheux aigris ! Mais pour moi il est bien plus qu'un simple père, il est un modèle dans la matière, un homme respectueux et respectable qui un jour aura le monde entier à ses pieds. J'ai nommé Oogey Boogey et si bien pour vous il serait peu charismatique , je ne vous souhaite pas un jour de le rencontrer, car il ferait de vous ce qu'il n'a jamais fait à d'autre. Avec Oogey, c'est la terreur, la putréfaction et la mort à portée de main. Halloween Town n'a jamais mieux porter son nom que depuis qu'il est la, et pourtant tout les honneurs reviennent à Jack Skellington et à son apparition le jour tant attendu par tout les enfants du monde. Pitoyable. Non mais vraiment ridicule, oui c'est vrai, il est vraiment laid mais ça ne fait pas lui un monstre capable de représenter notre si magnifique ville n'est-ce pas?

Ennemi juré numéro un de Oogey Boogey et provisoirement celui de mon magnifique trio de tarés j'ai nommé "Shock Lock et Barrel" Bon ok le dernier fait un peu tache je vous l'avoue. En même temps, les deux autres larbins qu'on m'as refilés pour m'accompagner dans toutes mes supercheries et mauvaises blagues sont devenus au fil du temps comme des frères que je n'ai jamais eu. Un trio quasiment inséparables et fidèles à un seul homme que j'ai nommé "Oogey Boogey" . A nous quatre, nous semons la terreur dans tout Halloween Town et souvent mal vu par le reste de la population, tous savent qu'il suffit de nous voir pour imaginer que nôtre maître prépare un mauvais coup. Mais cette fois, ce n'était pas lui qui nous avaient envoyés, mais bien le célèbre squelette à la haute popularité, Jack Skellington. Il venait de faire une bien étrange découverte, lassé de sa vie monotone qu'il menait dans la ville d'Halloween, Jack avait fait la curieuse rencontre d'un personnage à la voix déroutante et au joues joufflues drôlement rosées. D'un monde ou tout est blanc, ou tout semble joyeux et ou lutins et autres petites merveilles s'abonnent à fabriquer de mystérieux présents tout en chantant. Perturbé par cet univers inconnu, il nous avaient demander de capturer ce qu'il appelait le "Perçe-Oreille" . En réalité, ce fameux perce oreille qu'il appelait n'était autre que le père Noel qui livre ses cadeaux dans le monde entier joyeusement et gaiement. Jack voulait faire d'Halloween , une ville plus gaie et enchantée, Christmas Town, pouah. Il en avait des drôles des idées lui. Mais peu importe. Tout est bon à prendre pour réaliser de vilaines farces alors gaiement nous nous étions mis en marche pour capturer ce fameux "Perçe-Oreilles".


Notre première tentative fût un véritable échec. Le Perçe-Oreilles que nous ne connaissions pas avait pris cette teinte beaucoup trop rosée, il avait de grandes et longues oreilles, et un museau remplis de moustaches, pire encore, il semblait carrément nu. A première vu, celà nous avait sembler curieux mais nous l'avions tout de même livrer à Jack puis à Oogie. Mais leur colère à tout deux à nos égards fût monstrueuse. Non ce n'était pas lui le perçe oreille, une redoutable erreur qui nous coûta cher auprès de nôtre maître adoré. De nouveau l'on s'étaient mis en route à la recherche du véritable perçe-oreille, et cette fois nous sommes parvenus à mettre la main dessus. Il était énorme, il semblait humain lui au moins, avec des vraies jambes et des vrais bras. Le perçe-oreille, il était bizarre. Il avait l'air joyeux, souriant et heureux. Beurk, de bien mauvais sentiments, il n'allait pas tarder à connaître nôtre somptueuse ville. Enfermé dans un sac poubelle nous l'avons livré à Jack Skellington qui fût bien heureux de le voir et une fois toutes les clés en main pour faire de lui le maître de Noel, notre interlocuteur nous demanda de prendre soin de nôtre hôte.

Nous n'allons tout de même pas le ramener d'ou il venait après tout celà serait à l'encontre des plans de Jack, qui puis est nous sommes des anges descendus tout droit du ciel, pas vrai? *rire*. Alors nous décidions de le ramener chez Oogey Boogey. Quelle personne serait plus capable de prendre soin de lui que nôtre bon vieux Oogey. C'était une pierre deux coups, et nous savions qu'une fois entre les mains du prince des cauchemars, le perçe-oreille n'aurait pût de raison d'être. Nous savions éperdument que Noel n'aurait pût lieu, et que la fête serait attribué à Jack Skellington mais peut-être que Halloween sera de ce fait rendu à Oogey Boogey qui à longtemps voulu être le maître des lieux. De savoir que tout serait perturbé nous étaient bien égal, car la joie et la jouissance de Oogey à la vue du Perçe Oreille serait pour nous, pour moi, la plus belle des bénédictions. Nous étions à son service, à son unique service, nous étions ses larbins et il était nôtre maître.

Nous lui devions tout, il prenait soin de nous comme nous prenions soin de lui. Avec Oogey c'était bien plus qu'une simple histoire fraternel, pour moi il était l'incarnation du mal, le prince des ténèbres, un modèle dont je rêve depuis toute petite. Il était ce prince charmant, pas si charmant que ça, dont je rêvais le soir au couché. Il avait l'allure, l'attitude et la manière d'être qui me rendait complètement folle de lui bien plus jeune pourtant, Oogey devint mon idéaliste masculin.


Vous me demandez ce qui est plus grave pour moi? La perte de Oogey Boogey, la venue dans ce monde étrange, ou le fait que la gamine aux deux trois cheveux se battant en duel se retrouve avec une belle chevelure à la couleur d'ebene. Je vous répondrais sans hésiter que c'est cette chevelure hideuse qui me dérange. Sally cette poupée de chiffon avait voulu sauver le perçe oreille et Jack avait voulu sauver Sally de la menace de Oogey. Alors après un long et épique duel entre nos deux terreurs d'Halloween, c'est Jack qui en sortit vainqueur. Pour cette unique fois, je crû que mon coeur allait exploser. Je commençais petit à petit à défaillir, comme ci la mort elle même était venue à ma porte, qu'elle me berçait de sa douceur et sa délicatesse. Ma tête, je ne la sentais plus. Je crû voir une unique lumière blanche me serrant contre elle. Elle était moche cette lumière, je ne la voulais pas et à l'aide de mes petits bras d'enfant je la repoussais du mieux que je pûs, je tentais de l'éloigner de moi, cette couleur aveuglante me fit perdre conscience de moi même. Et quand je me réveilla , je me trouva ici, dans ce vieil hôpital sombre et poisseux, à l'odeur putride. Alors vous y croyez à mon histoire ou il vous faut un résumé bien plus crédible?

Sachez juste une chose. J'ai peut-être perdu Halloween Town, j'ai peut-être perdu Oogey Boogey dans mon ascension jusqu'au ténèbres mais je n'ai pas perdu une seule goutte de ma cruauté et ma haine. Je me souviens vaguement avoir tenu une toute dernière fois contre mes deux mains, celle de Lock et Barrel, ses deux crétins. Finalement, je les aimaient bien. Et finalement la vie c'est ça. On sais ce qui nous est arrivés dans le passé mais on ne sais jamais ce qui arrive dans le futur. Tout ce que je sais c'est que durant ma vie entière je vouerais un culte sans borne à mon très cher maître , mon prince de mes cauchemars les plus fous, ce père, cet homme qui fait de moi celle que je suis aujourd'hui. Sans Oogey Boogey, moi, Lock et Barrel ne serions rien. Et bien que cela peut paraître "gentil et attendrissant", je souhaite le remercier de tout coeur, en le servant durant l'éternité à venir. Si bien entendu , il me désire.