Rose des sublimes observe-t-elle les échoués titubant de braises rougeoyantes, l’enfance ouvragé courant plaine et familières, tristesse de torrent disputé ; elle navigue des flots raréfiés cette merveille rouge ses pétales de pluie qu’elle distribue ce sourire bombé, ses yeux subjugués par le monde s’ouvrant, respirant telle les fleurs parfumées qu’elle distille de ses doigts de fée. Elle flotte entre ces murs de cristal, écarquille ses paupières de sombres étoiles ô captive des songes bleuets. Elle apaise ces esprits de feu lorsque l’aurore étincelle, lorsque la porte close de sa boutique bohème hurle les lamentations bénéfiques d’amoureux divergents, prend de ses mains gantées de soie blanches des jonquilles, des lys, des supplices à des époux, des femmes, des innocents quémandant douceur terrible à cette fille de lune, cette fille de rien. Timide ce papillon tendrement se posant sur ce duvet enchanté elle se met à rêver des aventures, des chants nostalgiques, apposant des regards à ce cocon virevoltant des insectes dansant entre ces mères de Chine, des eaux de jouvences miroitant la quiétude de ce lieu passionnément confectionné. Liberté chérie longtemps ravagée par ce couvercle tourmenteur, elle profite cette naïve de la vie offerte, de la chance apparition soudaine nageant dans le précipice riant les astrales joyeuses, elle s’exhibe de robes dentelles fragiles, épousée de nacre des breloques à ses pieds soignés, des vestes crachin pelucheuse. Elle galope gazelle des continents merveilleuse sa chevelure de geais cascadant entre ses reins, ses épaules occises, son dos sculpté, elle éblouit les ramequins, les êtres léthargiques, elle découvre cet univers raréfié enfant divine. Dans sa chaumière bienheureuse, elle prend soin de son lit douillet que n’a-t-elle voulu, espérer ce béat joyau d’une vie, de jambe, de pensées tourbillonnantes ! Elle décore de son requiem l’appartement sucré de ses rêves réalités de velours, d’objets usagés, de tambours, une douce mélodie entends-tu c’est elle, elle la fleur, jouant de son doigté funeste des litanies prosaïques. Elle plonge en ce gouffre bienveillant, l’eau à ses papilles, son fin duvet lorsqu’elle se déshabille dévoilant des arabesques sur ses fins bras tombant. Des monts pleins de promesses que les hommes ô méchants monstres tintant luxure de coton sur son épiderme vierge cette petite gamine des fleurs ornant ses cheveux magnifiques. Les clochettes sonnent les jubilés alors qu’elle écarquille ses onyx d’ivoires d’une femme de blanc immaculée apparition sur le parvis de l’Eglise son bouquet à sa main baguée, elle sourit timide de ce tableau amer inaccessible cruauté, éphémère beauté qu’elle ne survole de sa paume, qu’elle n’attrape que du vent entre ses arachnéennes phalange astrales. Elle s’envole de mélopées dans son berceau de cristal, la nuit recouvrant ses maux de vie céleste cette jolie rose encensée.