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 My Only King ஓ

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MessageSujet: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyVen 27 Déc - 4:09


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My only King.



Le son strident du réveil fit se réveiller Phoebe en sursaut. Immédiatement, elle bondit de son lit, le sommeil ayant été instantanément chassée par la cacophonie que produisait le mystérieux engin. Elle se leva et voulut aller l’éteindre mais elle n’eut guère de succès dans son entreprise. Le vendeur avait eu beau lui expliquer comment s’y prendre, elle ne parvenait jamais à se souvenir sur quel bouton appuyer afin de le faire taire. Elle scruta l’objet sonnant sous toutes les coutures, mais impossible de se remémorer la marche à suivre. Le bruit commençait à devenir insupportable.

« OLAF ! » cria-t-elle à travers l’entrebâillement de sa chambre.

Ce dernier était son colocataire. Aussi inhabile qu’elle au sujet de la technologie, il se montrait toutefois plus débrouillard qu’elle. Dès leur première rencontre, ils s’étaient tout de suite bien entendus et ils avaient décidé de vivre ensembles. Ils avaient le même caractère et la colocation se passait à merveille, même si les bêtises et les accidents s’enchaînaient dans leur appartement. Phoebe avait trouvé cela amusant d’apprendre qu’il venait lui aussi d’un conte de fée, et qu’autrefois, il avait la forme d’un bonhomme de neige. Tout cela était d’autant plus paradoxal qu’il adorait l’été. En tout cas, maintenant que l’hiver s’était installé, il ne devait guère être satisfait.
Malgré l’appel qu’avait lancé la jeune fille, personne ne lui répondit et elle se trouvait toujours aux prises de cet engin qui ne voulait pas s’éteindre. Elle commença même à la taper contre la table de sa chambre dans une tentative vaine. Elle réitéra son appel mais manifestement, l’ex bonhomme de neige ne devait pas être ici. Phoebe soupira et se résolut finalement à prendre le réveil qu’elle enfouit sous une montagne d’oreillers afin d’étouffer le bruit.
L’instant d’après, elle se retrouvait sous la douche. Elle se prépara, se lava, se sécha, se coiffa, se maquilla et s’habilla. Aujourd’hui, elle était de service au Coffee Nutt et elle avait appris que la ponctualité était une chose essentielle dans ce monde. Elle avait mis quelques temps à assimiler le concept, mais après s’être fait renvoyer de quelques boulots, cela avait fini par rentrer dans son esprit. Dès lors, elle était toujours à l’heure et elle mettait du cœur à l’ouvrage. Elle était toujours souriante, enthousiaste et assez compétente. Jusqu’ici, on ne lui avait jamais rien reproché. Et d’ailleurs, les employés profitaient même de sa naïveté pour qu’elle accomplisse des heures supplémentaires ou des tâches ingrates. Il était très facile de la manipuler et les gens n’avaient pas mis beaucoup de temps à le comprendre. Toutefois, elle s’entendait bien avec eux et elle était toujours heureuse de se rendre à son travail.
Enfin prête, elle sortit du Méli-Mélo House et partit en direction de Westwood Center Way. Devant effectuer le trajet à pied, elle mettait toujours plus de temps pour atteindre son lieu de travail. Elle avait bien trop peur de prendre le bus ou toute autre machine avec des roues, c’était bien trop effrayant. Elle aurait toujours pu faire du vélo, mais elle n’avait absolument aucune idée de comment s’en servir. La marche restait encore le mieux.
Elle parvint finalement jusqu’au Coffe Nutt et se rendit dans les vestiaires. Pour l’époque de Noël, le service devait porter des vêtements de lutin ou de père Noël. Aussi, Phoebe se retrouvait-elle avec une robe de lutin verte et un charmant bonnet avec une petite clochette qui tintait au moindre de ses mouvements. Cela l’amusait assez et elle adorait se déguiser tous les matins pour le travail. Elle prit donc son service dans la bonne humeur. Elle attrapa son calepin et prit les commandes des premiers clients. Bien entendu, comme elle ne savait pas encore écrire, elle se contentait de faire des dessins sur sa feuille, ou encore de se souvenir de ce qu’ils lui demandaient. Cela n’avait rien de bien compliqué pour l’instant.
Elle aimait néanmoins à apprendre tous les jours de nouvelles choses. Elle désirait s’enrichir et essayer de devenir la plus humaine possible. Une simple enveloppe corporelle ne suffisait pas, il fallait qu’elle assimile bien les usages humains si elle voulait plaire à….
La clochette du Coffee Nutt sonna soudain et Phoebe détourna le regard pour observer le nouvel arrivant. Son cœur rata un battement lorsqu’elle le reconnut.
C’était Arthur ! Son Arthur !
Le rouge lui monta immédiatement aux joues et tout son être fut ébranlé. C’était toujours la même chose à chaque fois qu’elle le voyait. Elle avait beau le suivre presque tous les jours et l’observer de loin, l’émotion était toujours la même. Tandis qu’elle était en train de verser du chocolat dans une tasse, elle le suivit du regard, troublée par sa présence. Elle l’admirait de loin, comme toujours depuis qu’elle l’avait retrouvé à Fantasia Hill. Elle lui trouvait tant de prestance et de magnificence. Il avait beau ne plus être souverain à cause du sortilège, il serait toujours son roi.

« Phoebe ! Phoebe ! Regarde un peu ce que tu fais ! »

L’ancienne écureuil sursauta soudain, réagissant à l’exclamation d’une de ses collègues de travail. Un rapide coup d’œil lui apprit qu’elle avait commis une bêtise et c’était en effet le cas. Plongée dans sa contemplation, elle n’avait pas fait attention à la quantité de café qu’elle versait dans une tasse et cette dernière avait débordé sur tout le plan de travail.

« Oh mince ! Je suis désolée ! Attends, j’vais arranger ça. » s’excusa-t-elle.

Elle attrapa un tissu qui traînait là. Elle s’apprêtait à nettoyer le café coulant, mais sa collègue s’interposa.

« Mais non ! Pas avec ça ! C'est mon écharpe ! » s’énerva la serveuse en la poussant vers la salle. « Bon, laisse-moi faire et va t’occuper des clients. »

La petite brune resta toute penaude quelques instants, avant de prendre son calepin et de s’avancer près des tables. Un regard circulaire lui apprit qu’elle devait s’occuper en premier de son bien-aimé Arthur. Prenant un grand souffle, elle s’approcha de lui, un sourire béat sur les lèvres. Elle s’arrêta devant sa table et le regarda durant de longues secondes sans ne rien trouver à dire, troublée par cette proximité. C’était la première fois qu’elle lui adressait la parole depuis qu’elle l’avait retrouvé. Finalement, elle se reprit et trouva l’usage de la parole.

« Euh… Vous désirez peut-être quelque chose ? » lui apprit-elle, non sans bafouiller mais toujours un sourire satisfait aux lèvres.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyVen 3 Jan - 11:08

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Phoebe ∞ Arthur

La foret qui bordait le château de son maître était dense et gigantesque pour ses yeux d'enfant. Lorsque Merlin lui avait fait part de sa volonté de lui donner sa nouvelle leçon dans les bois, il avait eut un frisson d'effrois qu'il avait, avec peine, dissimulé: le souvenir de son voyage dans les douves lui donnait encore froid dans le dos. Il avait faillit être avalé par un poisson de deux fois sa taille humaine !! Et ce vieux fou voulait qu'il y retourne ? Non mais pour qui le prenait-il ? Il n'était pas de ces héros qui vont terrasser des dragons, il n'était que le page de Kay. Un écuyer qui pourrait s'avérer heureux si, un jour, on le faisait chevalier. Mais l'acharnement de Merlin à faire de lui un garçon instruit l'intriguait, et la magie également. Voilà comment il s'était retrouvé suspendu à cette branche, tentant, tant bien que mal, de garder un équilibre tandis que Merlin lui contait, preuve à l'appuis, les pouvoirs de la gravité. L'attraction terrestre était forte, mais moindre dans ce corps qui ne lui appartenait plus vraiment. La longue queue châtain et les petites oreilles pointues qu'il avait obtenu le lui prouvait une fois encore. Le voilà écureuil, sautant de branche en branche, d'arbre en arbre, maitrisant, difficilement, la capacité de ce mammifère à vivre dans les hauteurs. Puis son souvenir divergea, Merlin et ses poils bleus disparurent, le loup, qui le guettait depuis des semaines, également. Le temps qu'il se retourne pour chercher son mentor elle était là. Avec ses grands yeux et son pelage auburn. Mademoiselle Ecureuil.

Il se réveilla en sursaut, passant une main sur son front pour se remettre de ses émotions. Depuis son arrivée à Fantasia Hill, Arthur était soumis à des rêves, toujours les mêmes, relatant son passé. Les personnages revenait en boucle: Merlin, Madame Mim, Archimède et elle. Cette écureuil qui avait laissé son empreinte dans sa vie en le sauvant d'une mort certaine alors qu'il n'était qu'un enfant de 12 ans. Il avait beaucoup pensé à elle lorsqu'il avait accéder au trône et lorsque Merlin lui avait parler d'un mariage à venir. Lorsqu'il était arrivé en ville, son premier geste avait été de courir voir les livres sur son histoire. The Sword in the Stone, la légende du Roi Arthur. Légende se mêlant à la réalité, il était l'un des rares dans ce cas, à Fantasia Hill. Généralement, ceux là évitaient de découvrir ce qui leur serait arrivé, mais Arthur, trop curieux n'avait put s'empêcher de bouquiner jusqu'au bout de la nuit, découvrant avec émerveillement la création de la Table Ronde et la quête d'un calice. Cela lui rappelait des conversations avec Merlin, notamment sur cette fameuse Table. Dire que s'il avait gagné son pari, elle aurait été carré ! Mais les souvenirs les plus troublant concernait cette demoiselle écureuil qu'il avait rencontré, les livres n'en faisaient nullement mention alors qu'il ne parvenait à la sortir de sa tête. En revanche, on parlait souvent d'une Guenièvre, une femme noble et très belle qu'on disait être son épouse et qui le trahirait avec l'un de ses meilleurs amis. C'était cette nouvelle qui avait fait changer Arthur d'avis: il ne voulait plus rien savoir de cette vie fantasmé qu'on lui offrait. Il avait une chance de changer son futur, son destin, et il n'allait pas s'en priver !
Il avait commencé par aller à l'encontre de tout le monde dans cette ville: il ne recherchait personne. Merlin lui ferait sans doute la moral, Armichède étant une chouette, il ne pourrait que voleter près de lui en commentant sarcastiquement tout ce que les gens feraient ... Et son épée ... Il n'avait même pas l'espoir de la revoir un jour. Il s'était donc fait de nouveau ami, il était devenu un nouvel Arthur. Fini les leçons dans la foret, fini l'enfant perdu et obéissant: ses soirées, il les passait dans des bars ou dans son appartement à ruminer sur ce futur qu'il ne voulait pas. Il se décidé, enfin, à repousser les couvertures, sortant enfin du lit alors que le réveil annonçait que la matinée était déjà fort avancée. Il s'habilla en vitesse, constatant l'absence de sa colocataire et sortit. Le froid glacial qui avait envahi Fantasia Hill depuis quelques semaines le glaça. Il resserra son écharpe autour de son cou et avança d'un pas décidé vers le centre ville où il trouverait sans doute réconfort auprès d'un ami quelconque. Ce genre de rêve avait, sur lui, un effet déprimant: rarement il se réveillant le sourire aux lèvres, et, la plupart du temps, il s'arrangeait pour ne pas avoir à rêver.

Après quelque minutes de marche, le froid avait eut raison de lui. Pourtant, dans l'Angleterre du Moyen-Age, il était habitué aux températures extrêmes mais ce nouveau corps semblait plus sensible qu'il ne l'avait jamais été. Il entra au Coffee Nutt, bien décidé à réchauffer son pauvre corps transis de froid. Il n'y avait pas foule ce jour là: rare était ceux qui avait oser braver la tempête pour sortir. Le ciel sombre et les quelques flocons qui recouvraient le sol contrastaient avec la chaleur douce de l'établissement dont la lumière orangé l'enveloppait d'un voile réconfortant. Il s'installa à une table, posant sa veste en cuir et son écharpe sur le siège face à lui. Le regard d'une autre cliente l'informa sur l'humeur de la dame, avec son look atypique, Arthur était souvent observé mais tout le monde le connaissant, il s'y habitué rapidement. Il s'installa, observant la carte regorgeant de boissons chaudes qui lui donnaient toutes plus en vie les unes que les autres. Il retrouva son attitude nonchalante, étendant ses jambes et sortant son téléphone pour envoyer un message à Aiden. Alors que son doigt appuyait sur "Envoyer", l'ombre d'une silhouette vint le sortir de sa bulle. C'était l'une des serveuses, habillée tout aussi chaudement que ses collègues. « Euh… Vous désirez peut-être quelque chose ? » Elle butait sur ses mots, mais il mit cela sur le compte d'une timidité quelconque, et lui sourit poliment. D'habitude, il lui aurait lancé un sourire enjôleur en sortant une phrase quelconque pour la taquiner, mais il n'en ressentait pas l'envie: il avait froid et se voyait mal embêter cette pauvre serveuse qui n'avait rien demandé ! « Un Cappuccino s'il vous plait, avec un supplément cannelle. » C'était devenu son péché mignon, loin de l'hydromel et des boissons qui vous nettoie le système digestif par le degré de leur alcool, Arthur avait trouvé, en le Coffee Nutt, un lieu de monts et merveilles culinaire et, lorsqu'il n'avais pas le moral, il n'était pas difficile de savoir où il était.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyMar 7 Jan - 0:41


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My only King.



Le cœur de Phoebe battait si intensément au creux de sa poitrine qu’elle crut qu’il allait exploser. Il était encore plus beau qu’autrefois. Cette proximité avec l’élu de son cœur la troublait à tel point qu’elle ne parvenait à parler correctement. Sans doute allait-il la prendre pour une idiote d’agir de la sorte, mais elle n’y songeait même pas. Tout ce qu’elle voyait, c’était que son beau roi était devant elle, qu’il allait la regarder, la considérer et lui parler. Pour la toute première fois depuis qu’il avait été retransformé en humain dans leur Angleterre natale, ses mots allaient être pour lui. Mais cette fois-ci, elle allait les comprendre. En écureuil qu’elle était, elle n’avait pu comprendre un traître mot de ce qu’il lui avait dit. Elle avait préféré prendre la fuite et se réfugier dans le creux rassurant de son arbre. Toutefois, elle savait qu’aujourd’hui, les choses allaient être très différentes et son bonheur ne pouvait être tari par quoi que ce soit.
Elle eut soudain le désir de lui dire qu’elle était le petit écureuil d’autrefois et qu’elle avait eu la chance de pouvoir prendre forme humaine afin qu’ils puissent vivre leur amour. Mais elle ne voulait pas l’effrayer comme la dernière fois en se montrant trop entreprenante. Son cerveau d’humaine réfléchissait bien plus que celui du petit rongeur qu’elle était. Elle optait donc pour une tactique un peu plus en finesse. Elle ne devait pas l’aborder de but-en-blanc au risque de le voir fuir à nouveau, la dernière chose qu’elle désirait. Puis sa nouvelle amie Harlow avait été très claire quand elle lui avait confié de qui elle était amoureuse : elle ne devait lui révéler son identité sous aucun prétexte. Elle préférait plutôt se rassasier régulièrement de l’observer de loin, de contempler les clichés qu’elle prenait de lui, d’écouter les chansons qu’il fredonnait parfois et qu’elle se rechantait le soir pour s’endormir. Elle laissait la situation évoluer au fil du temps et offrait au destin la charge de les rapprocher. Et justement, le destin avait aujourd’hui frappé en faisant franchir à Arthur la porte du Coffee Nutt.
Les prunelles sombres du jeune homme se levèrent tout à coup vers elle et son cœur rata un battement. Elle sentait ses jambes toutes flageolantes, prêtes à se dérober sous elle. Elle crut bien qu’elle allait défaillir. Sa voix s’éleva alors et retentit dans l’être de Phoebe tandis qu’il demandait un simple Cappuccino avec un supplément cannelle. Un grand sourire ourla les lèvres de l’ancienne écureuil comme s’il s’état agis de la meilleure nouvelle du monde. Pourtant, c’était bien autre chose qui motivait ce sourire pure. Le bonheur de l’entendre lui parler.
Le simple son de sa voix la rasséréna suffisamment pour que tous ces tremblements se dissipent. La tension, la gêne et la peur n’avaient plus laissé place qu’à un intense sentiment de bonheur dont elle profitait désormais.

« Excellent choix ! » s’égaya-t-elle. « Je vous apporte ça rapidement Maje… monsieur. »

Sa langue avait momentanément fourchée mais elle s’était rapidement reprise et elle avait foncé vers le comptoir, ne laissant pas au jeune homme la possibilité de relever sa courte méprise. Immédiatement, elle se mit à la confection de sa commande. Il était pour elle hors de question que quelqu’un d’autre se charge du cappuccino de son souverain. Elle mettait tant de cœur à l’ouvrage que personne n’osa la distraire. Finalement, elle se hâta de revenir vers le jeune homme et lui offrit triomphalement la boisson qu’il avait commandée. Elle arborait une fois encore un sourire éclatant qui n’avait rien de très commercial, mais elle se moquait de ce qu’il pourrait bien penser.

« Voilà pour vous ! »

Mais à peine avait-elle déposé la tasse que ses joues rosirent de confusion en remarquant son erreur. Elle plaqua sa main contre sa bouche. Quelle idiote ! Qu’allait-il pensé d’elle ?

« Oh non ! Quelle idiote ! J’ai oublié la cannelle. Attendez, je m’en occupe tout de suite ! »

Elle s’empressa de récupérer la tasse sans croiser le regard du jeune homme, de peur qu’il ne soit intensément accusateur. Elle regagna le comptoir et tira le bocal de cannelle d’une serveuse qui protesta, mais Phoebe se défendit en signalant que c’était d’une urgence capitale. Les gens commençant à avoir l’habitude de ses attitudes quelques peu atypiques, elle ne releva pas plus. L’ancienne écureuil s’était découvert des dons d’artistes en arrivant à Fantasia Hill et elle souhaitait offrir quelque chose de spéciale à Arthur. Ainsi, elle s’appliqua à dessiner une couronne avec la poudre de cannelle sur la mousse qui recouvrait le Cappuccino. Elle ne réfléchissait pas vraiment à son acte en faisant cela mais tout son être était motivé par la seule volonté de se faire pardonner son incompétence. Lorsqu’elle jugea que son dessin était suffisamment convenable, elle se dirigea vers la table du roi en prenant garde à ne rien renverser. Elle déposa la tasse sur la table et offrit un timide sourire à Arthur.

« Encore désolée. Bon Capuccino.» minauda-t-elle faiblement, puis elle rebroussa rapidement chemin vers le comptoir enfin de reprendre son service.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyMar 7 Jan - 19:38

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Phoebe ∞ Arthur


« Excellent choix ! Je vous apporte ça rapidement Maje… monsieur. » Elle était partie avant qu'il n'est le temps de faire une remarque. Ce mot sur lequel elle avait buté, lequel était-il ? Il la regardait partir, éberlué. Il y avait peu de personne avec qui il avait un vrai lien: Annab'ella avait vécut la même chose que lui, Aiden était venu vers lui dès le début ... Et il y avait les gens comme Harlow ... Harlow était une jeune femme avec laquelle il avait eut beaucoup d'affinités en arrivant: mignonne, drôle et particulièrement maligne, il avait été séduit par son assurance et s'était laisser tenter par une relation avec la jeune femme qui s'avéra être un désastre. Mais Fantasia Hill étant une petite ville, et dans cet endroit, les couples ratés n'avaient que deux possibilités: devenir amis ou se faire la guerre. Lui avait tenté de se faire oublier, mais c'était sans compter sur la rancune de la blonde qui s'était fait une joie de lui pourrir la vie. Mais aujourd'hui, cette petite guerre qui régnait entre eux commençait à l'épuiser. Il avait beau lui rendre la pareille, il restait toujours sur ses gardes, il ne voulait pas lui donner le plaisir de flancher devant elle. Il eut un sourire en passant à Merlin: il serait fier de voir que son protégé ne se laissait pas faire "Digne d'un Roi" dirait-il. Le magicien s'était toujours offusqué de le voir plier devant n'importe qui et le premier exercice auquel le jeune roi s'était plié en arrivant était de s'imposer. Il n'avait plus le corps d'un enfant, il n'y avait aucune raison qu'il se laisse marcher sur les pieds.

La demoiselle revint avec un plateau et déposa une tasse devant lui. « Oh non ! Quelle idiote ! J’ai oublié la cannelle. Attendez, je m’en occupe tout de suite ! » Avant qu'il n'ait le temps de dire un mot, elle avait reprit la tasse et disparue derrière un comptoir. Cette jeune femme était de plus en plus étrange. Le pire, c'était que son attitude lui rappelait vaguement quelqu'un sans qu'il puisse mettre un nom dessus. « [color:8fe2=#99 3333]Encore désolée. Bon Capuccino.» Il eut un petit rire lorsqu'elle revint pour la 3ème fois, déposant sa tasse rapidement sur la table avant de disparaitre à nouveau aussi rapidement qu'elle était arrivée. La regardant partir, Arthur eut un sourire qui s'effaça en regardant le dessin sur la mousse. Peu de gens connaissaient son statut royal. Seul Ruby, Harlow, Esmé et Aiden savait qu'il avait été roi, il préférait que le reste de la population ignore cela. Cela lui donnait la possibilité d'être celui qu'il voulait: on attendait rien de lui en ne sachant pas qui il était. Harlow avait deviné au début de leur relation et cela s'était très mal terminé. Une couronne ... Comment avait-elle deviné ? Il se releva, parcourant les quelques mètres qui le séparait du comptoir. Une des serveuses s'éclipsa rapidement et la demoiselle revint en hâte. Ses joues rouges le firent sourire et il profita de l'occasion pour en savoir plus sur elle. « Excusez moi, j'adore le sucre, je pourrais avoir un autre sachet ? .» Excuse ô combien idiote: certes il avait découvert les friandises, mais il lui fallait bien un prétexte pour venir lui parler sans passer pour un dérangé ! Elle lui tendit un nouveau sachet et il profita de cette main tendue pour l'attraper entre les siennes. Non il ne l'avait jamais vu ... Du moins, il ne le pensait, ce visage ne lui disait rien, mais ces yeux ... « On s'est déjà vu ?» C'était sortit sans qu'il ne puisse le contrôler. Il ne voulait pas l'effrayer mais s'il avait la chance de retrouver quelqu'un de son monde, il ne se ferait pas prier. Arthur était l'un des rares à n'avoir retrouver personne. Lorsqu'il voyait des familles comme les Tysee ou les Sullivan, il les enviait énormément, contemplant sa propre solitude, le fardeau de n'avoir personne avec qui parler et partager ses souvenirs ...
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyMer 8 Jan - 10:52


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My only King.



Phoebe n’avait jamais eu la prétention de croire qu’elle était une personne particulièrement adroite, mais aujourd’hui, elle se sentait tout particulièrement idiote. C’était un sentiment plutôt étrange que celui de perdre tous ses moyens. Était-ce à cause de son enveloppe corporelle ? Lorsqu’elle était une petite écureuil, tout lui semblait si simple, si évident qu’elle n’avait jamais hésité une seule seconde. Elle n’avait pas eu peur de se montrer aussi entreprenante dans sa parade amoureuse, ou de montrer ses sentiments à l’égard de ce beau rongeur qu’elle venait tout juste de rencontrer. C’était lui et personne. Elle possédait toutefois toujours le même sentiment. Elle savait que s’il devait être à nouveau en danger comme il l’avait été autrefois face aux griffes de ce loup redoutable, elle risquerait sa vie sans hésiter afin de le sauver. De même, ses sentiments pour lui ne s’étaient pas éteints. Ils étaient toujours aussi présents, et même, ils s’étaient affermis. Il était toujours cet homme qui faisait battre son cœur, qu’elle soit humaine, ou bien un animal bondissant d’arbre en arbre. Il était celui qu’elle avait choisi car dès qu’ils s’étaient rencontrés, il avait été comme une marque au fer blanc dans sa chair, dans son être et dans son âme.
Mais depuis qu’elle était pourvue de deux bras et deux jambes, elle avait découvert ce qu’était la gêne et la maladresse. Si elle pouvait autrefois se targuer d’être l’écureuil la plus agile de toute sa fratrie, aujourd’hui, elle gagnerait seulement le prix de la reine des maladroites. Elle ne se sentait pas encore bien à l’aise avec cette enveloppe corporelle et les sensations inédites qui s’appliquaient à son être. Il lui arrivait souvent de se demander comment les humains parvenaient à gérer toutes ces émotions à la fois, car pour elle, ce n’était qu’un feu d’artifice constant au creux de sa poitrine. Et depuis qu’Arthur avait franchi la porte du Coffee Nutt, ce n’était ni plus ni moins qu’une explosion d’émotions et de sensations confuses qui partaient dans tous les sens, si bien qu’elle ne pensait même pas aux conséquences de ses actes.
Elle était en train de prendre la commande d’une nouvelle table, quand soudain, elle se tapa la paume de la main sur le front en se traitant d’idiote. Pourquoi avait-elle fallu qu’elle se mette à lui dessiner une couronne ? Pourquoi pas plutôt une fleur ? Ou un nuage ? Pourquoi une couronne ?! Elle se morigéna à haute voix sous le regard interloqué de certains clients jusqu’à ce qu’elle ne remarque tout à coup que quelques personnes s’étaient tournées vers elle. Elle se reprit, adressant un bref sourire gêné à l’assemblée, mais elle se retourna néanmoins vers le souverain. Ses entrailles se serrèrent lorsqu’elle le vit se pencher avec attention sur le dessin. Immédiatement, la pression monta en elle et elle ne prit que d’une oreille distraite la commande qui lui était faite.
Elle retourna derrière le comptoir afin de préparer les cafés demandés quand elle le vit apparaître devant ses yeux. Ses paupières s’écarquillèrent de surprise et elle ne put empêcher le rouge de lui monter aux joues.

« J’ai encore fait une bêtise ? » demanda-t-elle d’une petite voix timide.

Elle espérait qu’il n’allait pas lui parler de cette histoire de dessin et le fait qu’il sourit l’apaisa quelque peu. Elle fut complètement soulagée lorsqu’il prétexta vouloir un sachet de sucre en plus. Immédiatement, la tension dans ses épaules se relâcha et elle s’accorda un sourire rassuré. Elle ne fit même pas attention à la grossièreté de cette excuse, bien trop naïve pour saisir un sens caché derrière cette démarche. Elle attrapa donc un sachet qui se trouvait dans un bocal sur le comptoir et elle le lui tendit de bonne grâce. Mais tandis que sa main rencontrait la sienne en un contact qui lui procura une foule de frisson, il l’emprisonna dans ses mains. Cette attitude l’interpella mais ce furent ses paroles qui la laissèrent sans voix.

« On s'est déjà vu ? »

Le cœur de Phoebe bondit aussitôt dans sa poitrine et elle crut bien qu’elle allait défaillir. Que devait-elle lui dire ? Elle se doutait bien que cette question avait été provoquée par le dessin qu’elle avait fait sur la mousse de sa boisson. Elle se maudissait ce geste qui la mettait présentement dans l’embarras. En d’autres circonstances, elle n’aurait eu aucune gêne à lui révéler qu’elle était ce petit écureuil dont le cœur battait pour lui. Mais depuis qu’elle avait rencontré Harlow et qu’elle lui avait donné des conseils en lui faisant jurer de les appliquer à la lettre, elle comptait bien tordre sa langue dans sa bouche avant de parler.
Elle allait prendre la parole, mais ce ne fut qu’un flot de sons et mots jamais achevés qui s’échappèrent d’entre ses lèvres. Bref, un charabia sans nom alors qu’elle était focalisée sur le tremblement de sa main emprisonnée dans l’étreinte chaleureuse de celles d’Arthur. Se taisant un instant, elle releva ses prunelles brunes vers lui et parvint à constituer une phrase avec de vrais mots, malheureusement, cela ne lui donna guère plus de sens.

« Euh non... Enfin si. Je crois… Je… j’étais… je travaillais au...château. » bredouilla-t-elle indécise sur le futur mensonge qu’elle allait bien inventer. « J’étais… euh… j’étais un… un balais. » puis prenant soudainement conscience de la stupidité de sa déclaration, elle se corrigea en secouant la tête, faisant tinter la clochette au bout de son chapeau de lutin. Elle ne parvenait à trouver ses mots. « Euh non ! Pas un balais... c'est stupide ! J’étais celle qui utilise le balais... la balayeuse ! Enfin… une servante… Et vous ? » se hasarda-t-elle ensuite, incertaine sur sa réaction alors qu’elle tentait de faire croire qu’elle n’était pas sûre de l’identité du souverain. « Vous êtes bien Arthur n’est-ce pas ? ».
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyVen 31 Jan - 10:28

You were suddendly aware that the autumn leaves were turning to the color of her hair
Holliday ∞ Arthur

En voyant la serveuse aller chercher la jeune femme, Arthur commença à se demander si son idée était réellement si brillante que cela ... Il risquait de lui apporter des ennuis, après tout, beaucoup de personne n'avait pas le droit d'avoir des discussion privée sur leur lieu de travail. Il était réellement intrigué par cette femme. Ce statut de Roi d'Angleterre lui avait tant pesé lorsqu'il était enfant et qu'il avait reçut la couronne qu'il avait préféré se laisser une chance de se faire des amis. Il avait donc cacher sa réelle identité pendant des mois avant d'avouer qu'il avait plus ou moins du sang royal dans les veines. Néanmoins, malgré ses aveux tardifs, il n'avait jamais révélé sa vraie place dans la monarchie et cette petite couronne le laissait perplexe. Il n'avait jamais retrouvé une personne de son monde: Merlin, Archimède, ... Même Kay semblait avoir déserté et, au fur et à mesure des mois, il voyait ses amis retrouver leur proche et lui se sentait de plus en plus seul. Cette solitude lui faisait beaucoup plus de mal qu'il ne voulait bien l'admettre et il sentait qu'il s'enfermait de plus en plus à mesure que les semaines passaient. Elle revint avec un air inquiet sur le visage et la culpabilité l'accabla à nouveau: il devait commencer à lui faire peur et c'était quelque chose qu'il n'aimait pas trop. Son image de lui venait d'en prendre un sacré coup ! « J’ai encore fait une bêtise ? » Il sentit ces mots résonner en lui comme un coup de massue: lui qui n'aimait pas déranger les gens ... Pourtant, cela était fort paradoxal quand on connaissait le tempérament d'Arthur face à la gente féminine. Cette petite serveuse déclenchait chez lui des sentiments étrange et si, d'ordinaire, il aurait laissé passer, il ressentait le besoin de savoir qui elle était. Il sortit son plus beau sourire Colgate et, comme à son habitude, fonda dans le tas sans réfléchir « On s'est déjà vu ? » Ca avait été impulsif, soudain, il n'avait pas cherché à avoir de tact particulier mais l'embarras de la jeune femme le mis mal-à-l'aise. Jamais personne n'avait été gêné de dévoiler son ancienne vie, même les plus controversé, pourtant, Elle semblait ne pas aimer la question. Certes, il n'était pas très malin, mais il ne voulait pas faire de mal. Il voulait juste savoir.


« Euh non... Enfin si. Je crois… Je… j’étais… je travaillais au château. » Le château ... Instinctivement, ce ne fut pas Camelot qui lui vint à l'esprit, mais le château de campagne de Kay et de son père. Il eut un frisson désagréable en se souvenait de cette période de sa vie qu'il avait a tout prix chercher à effacer de sa mémoire. Pourtant, étant lui même un serviteur à l'époque, il n'avait pas souvenir d'une quelconque servante dans la tranche d'âge de la demoiselle. Non, il y avait ce porte parole du roi, qui leur rendait souvent visite et qu'il se plaisait à comparer à une brosse dure, il y avait la vieille Margaret, une grosse dame chargé de tenir le château dans un état convenable et quelques autres hommes ... Puis il chercha dans ses connaissance de Camelot: principalement entouré d'hommes, il ne connaissait que peu les domestiques de son château. Vivianne ? Morgane ? Non, elle n'était ni magicienne, ni sa demi-soeur, elle se serait empressée de venir le voir. Qui était-elle ? « J’étais… euh… j’étais un… un balais. » Il souleva un sourcil, intrigué, un balai ?? Elle le prenait pour un idiot ?? Il n'y avait pas d'objet magique dans son monde, en dehors d'Excallibur. Sauf ... Sauf les balais que Merlin avait animé lors de cette leçon où il avait été changé en écureuil. Mais ils avaient été désanimés par le magicien lorsqu'ils avait attaqué la pauvre Margaret. « Euh non ! Pas un balais... c'est stupide ! J’étais celle qui utilise le balais... la balayeuse ! Enfin… une servante… Et vous ? Vous êtes bien Arthur n’est-ce pas ? » Il était forcé de se rendre à l'évidence, elle pouvait dire vrai, après tout, il ne connaissait pas tous les habitants de son château. Cette constatation le démoralisa quelque peu: il aurait tant voulut retrouver quelqu'un qui lui était proche. Certes, la "balayeuse" venait de son monde, mais il n'avait aucun souvenir d'elle, il ne savait même pas s'il l'avait croisé un jour ! Il afficha un petit sourire de circonstance, mais il se doutait bien que sa tristesse transparaissait. « Oui ... Oui c'est moi ... Je suis désolée ... Je croyais que vous étiez ... Quelqu'un d'autre. » Au fond de lui, il espérait revoir sa demoiselle écureuil. Il avait rencontré des tas de personne qui, autrefois, avait été des animaux, et qui avait prit forme humaine en arrivant à Fantasia Hill. Elle, elle avait la même couleur de cheveux que cette demoiselle qui hantait ses nuits. Encore une fois, il avait espéré pour rien. Elle ne reviendrait pas ...


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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyLun 3 Fév - 18:42


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Si Holliday avait pu se frapper, elle l’aurait sans doute fait à l’instant même. Toutefois, elle ne voulait pas paraître plus folle qu’elle ne devait déjà le paraître aux yeux de son bien-aimé roi. Il relevait presque du miracle qu’il ne se soit pas déjà enfui en courant avec toutes les inepties qu’elle lui servait. Un balai ? Et pourquoi pas une chaise tant qu’elle y était ? Elle se maudissait de perdre autant ses moyens face à lui mais elle avait ses mains emprisonnées dans les siennes. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle avait un contact avec lui, mais le fait que ce geste soit de la propre initiative du souverain était tout à fait inédit et c’était bien ça qui lui faisait perdre tous ses moyens. Puis il lui souriait. L’ancienne petite écureuil ne se souvenait pas qu’il lui en avait adressé un seul autrefois quand ils étaient encore sur les terres d’Angleterre. Alors tout ce flot d’intérêt qu’elle n’avait jamais reçu de sa part quand elle était un rongeur la faisait aujourd’hui chavirer. C’est en le voyant hausser un sourcil étonné qu’elle comprit qu’il lui faudrait très vite revenir sur ses paroles avant qu’il ne remette en doute ses affirmations. En tant qu’écureuil, elle n’avait strictement aucune idée des gens qui pouvaient peupler un château et de leur fonction. Elle ne connaissait guère que le statut de roi car elle s’était renseignée en atterrissant à Fantasia Hill même si elle n’en avait pas saisi toutes les subtilités. Elle savait uniquement que c’était une bien lourde charge et pour cela, elle n’en admirait que d’autant plus son souverain. Mais présentement, ces informations ne lui étaient d’aucun secours pour déterminer quel serait son mensonge. Elle se souvint soudain des tableaux qu’elle avait eu l’occasion de voir durant ses cours d’art pictural à la faculté. Certains représentaient des scènes de la vie quotidienne dans les châteaux. Elle avait vu de nombreux personnages s’affairant à travers les murs de pierres des palais et l’image d’une jeune femme tenant un balai dans les mains s’imprima en elle. Cette peinture fut son salut car c’est la réponse qu’elle offrit à Arthur, parvenant difficilement à trouver les mots justes pour qualifier sa pensée et paraître suffisamment crédible pour qu’il la croie. Elle espérait seulement qu’il ne demanderait pas plus de précision sur son rôle au château, car elle n’en avait aucune idée. « Et vous ? Vous êtes bien Arthur n’est-ce pas ? » demanda-t-elle. Question au combien idiote car elle savait pertinemment qu’il s’agissait du souverain de son cœur. Au premier regard, elle l’avait reconnu et c’était en l’entendant chanter qu’elle eut la pleine confirmation de son identité. Mais elle n’avait rien trouvé de mieux pour donner l’impression qu’elle l’avait reconnu tout juste aujourd’hui. Puis elle avait ce désir inexplicable de l’entendre de la bouche du jeune homme. Elle avait besoin qu’il lui dise, tout autant que prolonger le temps passé ensembles malgré son embarras. Ces « retrouvailles » n’étaient en rien comme elle aurait pu l’espérer ou même le rêver mais elle s’en moquait bien tant qu’il était là, auprès d’elle, son attention et son regard dirigés vers elle. « Oui…oui c’est moi… » Holliday ne put s’empêcher d’afficher un franc sourire, trop heureuse de ce semblant de partage qu’ils avaient tous les deux. Elle n’avait pas la sensation qu’il avait retrouvé quelqu’un d’autre provenant de son conte et elle appréciait d’être sans doute la première à croiser sa route. Peut-être voudrait-il même la revoir ? « Je suis si heureuse de vous retrouver ! » Quelle idiote ! Les mots avaient jailli sans qu’elle ne puisse les retenir. Ils avaient tout simplement dépassé sa pensée, bien trop euphorique pour songer encore aux conséquences de ces paroles. L’envie de se donner une claque monumentale ressurgit encore. Pourquoi faisait-elle toujours preuve d’autant d’imprudence ? Elle était pourtant parvenue à faire taire ces doutes. Mais le triste sourire du souverain balaya le reste de ses pensées. Son propre sourire s’évanouit aussitôt à la vue de la mélancolie de son souverain. Que lui arrivait-il ? « Je suis désolé… Je croyais que vous étiez… Quelqu’un d’autre. » Cette phrase fut comme un coup de poignard pour Holliday qui sentit les larmes lui monter aux yeux. Quelqu’un d’autre, mais qui ? Avait-il rencontré quelqu’un quand il était devenu roi ? Avait-il une promise ? La jeune fille sentit la jalousie monter en elle, forte et douloureuse. Si son cœur était à une autre, elle n’aurait guère de chance de rivaliser, elle, la petite écureuil qu’il avait rejeté par le passé. « Quoi ? Vous en aimez une autre ? Qui ça ? » Ce fut avec brusquerie qu’elle jeta ces mots. En devenant humaine, l’intensité de ses émotions semblait comme avoir été multipliée par dix et elle peinait grandement à les contenir. Comment les humains parvenaient-ils à se contrôler ? Comme si son contact l’avait brûlé, elle retira vivement ses mains de celles d’Arthur, et fit quelques pas en arrière, le regard flamboyant de jalousie. Dans sa retraite, elle percuta malheureusement une serveuse qui fit tomber tout son chargement de boisson dans un grand fracas et celle-ci lui jeta un regard venimeux. « J-je suis désolée…j’ai reculé et… » bredouilla-t-elle, oubliant un bref instant sa jalousie. La pauvre fille était tout particulièrement confuse. Décidément, elle enchaînait les maladresses aujourd’hui. Elle voulut porter assistance à la serveuse en ramassant les débris, mais elle sentit une pression sur son bras. C’était sa chef de service et à la tête qu’elle affichait, elle sentait qu’elle allait passer un sale quart d’heure. « Bon sang Holliday qu’est-ce que tu te prends ce matin ?! Allez, rentre chez toi ! Je ne veux plus te voir ! Tu en as assez fait pour aujourd’hui ! » Elle ne se le fit pas dire deux fois. Risquant un dernier regard vers Arthur, elle se précipita hors de la salle et gagna les vestiaires. Immédiatement, elle se défit de son bonnet de lutin qu’elle balança dans le casier qu’elle venait d’ouvrir. Malgré sa remontrance, elle ne pouvait s’empêcher de songer à Arthur, à cette demoiselle inconnue qui hantait ses pensées et dont elle était si jalouse. Pourquoi fallait-il qu’il en aime une autre ? Elle sentit une larme rouler sur sa joue qu’elle balaya rageusement mais qui fut bien vite remplacée par une autre. Elle se mit à ranger ses affaires, extirpant son sac de son casier pour récupérer ses habits, mais dans sa hâte elle fit tout tomber. « Zut ! » Son sac éventré, toutes ses affaires se retrouvaient par terre, y compris les photos d’Arthur. Elle s’accroupit s’apprêtant à tout ranger quand elle en prit une entre ses doigts et elle ne put s’empêcher de s’abîmer dans la contemplation du souverain. Elle le voyait sourire et soudain, elle eut la pensée qu’il ne sourirait jamais pour elle. Que son sourire était destiné à une autre, tout comme son cœur. Une larme vint alors s’échouer sur la photographie.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyVen 21 Fév - 17:48

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En allant voir la jeune femme, il ne pensait pas qu'elle aurait une telle réaction. Loin d'être heureuse de retrouver un membre de son ancienne vie, ou d'être indifférente, elle se mit à lui crier dessus « Quoi ? Vous en aimez une autre ? Qui ça ? » Il n'aurait sut dire si c'était le choc de voir une inconnue lui passer un savon ou le geste violent qu'elle eut en retirant ses mains des siennes mais il resta totalement pétrifié alors qu'elle reculait brusquement et percutait l'un de ses collègues qui reversa le plateau qu'il tenait dans les mains. Le bruit du verre brisé ne luit fit aucun effet tant il était sous le choc des mots de la jeune femme. Elle s'excusa auprès de son ami mais celle qui sembla être sa chef de service vint lui passer un savon « Bon sang Holliday qu’est-ce que tu te prends ce matin ?! Allez, rentre chez toi ! Je ne veux plus te voir ! Tu en as assez fait pour aujourd’hui ! » Et il ne put qu'assister à la scène digne d'un film tragique. Il s'en voulait énormément: sa curiosité l'avait emporter sur les règles qu'il s'était fixé à savoir ne jamais aller vers les gens. Oui, il aurait du suivre ce que son instinct lui dictait, il aurait dut attendre qu'on le reconnaisse. Chaque fois qu'il prenait une initiative, tout finissait mal ! Au moins cette histoire lui avait permis de découvrir le prénom de la serveuse, il pourrait faire des recherches sur elle lorsqu'il rentrerait au Meli Mélo House. Peut être qu'Anya connaissait la jeune femme. Néanmoins, il s'inquiétait pour la jeune serveuse: ce qu'il avait n'était pas correct et elle s'était faite disputer à sa place. Il se souvenait de ce qu'il ressentait lorsqu'il était puni pour les erreurs des autres: lorsque Merlin avait débarqué dans sa vie, il avait reçut plus de correction qu'en des années de service chez Messire Hubert. Oui, il ne voulait pas qu'elle soit blâmé à cause de lui « Excusez moi ... Je sais que ce que je vais vous demander dépasse tout ce qui est possible mais ... Permettez moi d'aller lui parler. C'est ma faute, je l'ai mise en colère. » La chef de service le regarda avec un air perplexe mais après deux minutes de supplication, il obtint ce qu'il voulait. Il passa derrière le comptoir et fut guidé par une collègue d'Holliday jusque dans les vestiaires.

La demoiselle le laissa devant la porte du vestiaire. Il inspira un grand coup et assista à une nouvelle preuve de la maladresse de la jeune femme. Elle venait de faire tomber ses affaires sur le sol et un grand « Zut ! » et se pencha pour les ramasser. En la voyant pleurer, il sentit son coeur se serrer alors que la culpabilité venait lui chatouiller les oreilles. Il se pencha pour aller l'aider mais eut l'impression de geler sur place « Hum ... Je comprends mieux » Il sentait qu'il devait paraitre aussi froid qu'un iceberg mais il n'aimait pas que l'on se moque de lui. Il avait tenté d'être sincère et il se retrouvait avec une espèce de timbré qui, au vu des photos sur le sol, le suivait depuis plusieurs semaines. Il pensait cela impensable à Fantasia Hill: bien sur à Camelott il était suivit en permanence. Certes il y avait ses conseillers, Merlin et les chevaliers de la table ronde. Mais il y avait aussi tout ceux qu'il avait accueillit au château ... Ceux qu'il avait accepté sans les juger. Il s'était sentit oppressé au début mais en arrivant dans cette petite ville, incognito, il était persuadé que cela cesserait. Pourtant, voir cela, à cet instant de sa vie, le mit dans une colère sans borne. Il aurait voulut quitter cet endroit dans l'instant: ne plus la voir, ne plus sortir avant de comprendre que cela n'était qu'un mauvais cauchemars.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyLun 17 Mar - 3:21


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Ce n’était pas spécialement le genre de rencontre à laquelle Holliday s’attendait. Depuis son arrivée à Fantasia Hill, elle aspirait à des retrouvailles bien plus joyeuses et détendues. Parfois, elle regardait des films à la télévision avec Olaf et elle piochait dans les différentes histoires d’amour pour savoir comment s’y prenait les humains pour se séduire entre eux ou faire leur déclaration. Tout cela avait l’air bien compliqué et elle se demandait bien de quelle manière elle devait agir. Jusqu’ici, elle s’était toujours dit qu’en le suivant, elle finirait bien par trouver le meilleur moyen de l’aborder. Elle ne foncerait plus dans le tas tête baissée et elle tenterait d’être un peu plus réfléchie dans ses actes. Après tout, elle n’était pas totalement sotte et elle savait prendre leçon de ses expériences précédentes. Elle avait appris qu’il n’aimait pas être collé, ni les assauts précipités alors elle prenait soigneusement note du passé mais aussi des précieux conseils d’Harlow. Manifestement, elle s’y connaissait très bien en histoires d’amour et Holliday était heureuse de pouvoir bénéficier de son enseignement, bonne poire qu’elle était pour comprendre qu’elle se moquait d’elle. Bien évidemment, rien de tout cela n’avait porté ses fruits jusqu’ici puisqu’il avait fallu d’un malheureux hasard pour que l’ancienne écureuil n’adresse la parole à son bien-aimé Arthur. Si au début de leur rencontre, elle avait été portée par le bonheur, la timidité et l’excitation, elle était dorénavant bien dépitée. Sa raison se disputait entre colère et chagrin, deux émotions motivées par la jalousie. Ainsi donc, il en aimait une autre. Si tel était le cas, Holliday ne jugeait qu’avoir peu de chance de rivaliser avec le souvenir de cette jeune femme inconnue auquel l’esprit du roi semblait tout de même se raccrocher. Elle ne pouvait se battre contre une rivale invisible. Puis elle n’avait jamais compté aux yeux du souverain et il devait l’avoir oubliée depuis bien longtemps. Elle se mit soudain à haïr ses films mièvres et débiles qui passaient à la télé et qui n’avaient finalement aucun sens. Ça ne montrait absolument pas la vérité ! Alors pourquoi en nourrir l’esprit des gens ? Les humains agissaient vraiment bizarrement. Holliday était en train de rassembler les affaires qu’elle avait faites tomber quand elle tomba sur quelques clichés qu’elle avait pris d’Arthur. Elle sentit les larmes monter à ses yeux en observant ce rêve de toujours qu’elle n’attendrait sans doute pas. Elle poussa un soupir, prête à enfourner le tout dans son sac quand une voix s’éleva tout à coup. « Hum ... Je comprends mieux » Elle étouffa un hoquet de surprise et releva précipitamment le regard pour observer de ses grands yeux le souverain qui la surplombait de toute sa hauteur. Elle sentit un profond malaise l’envahir en prenant conscience de la froideur avec laquelle ces mots avaient été jetés et le visage de marbre qu’affichait Arthur. Elle ouvrit la bouche pour parler mais les mots moururent sur ses lèvres. Il comprenait mieux, mais quoi ? Cela Holliday ne le savait pas, tout ce qu’elle savait c’est qu’il n’aurait jamais dû avoir connaissance de ces clichés et qu’elle venait d’être prise en mauvaise posture. Ça y est, c’était définitivement mort pour elle. « J-je… euh… c’est pas ce que vous croyez… » bredouilla-t-elle incertaine. Elle se redressa afin de d’être à sa hauteur et de donner plus de poids à son argumentation bien légère. Que lui dire pour essayer de se disculper un minimum ? Elle ne devrait pas commettre d’impairs, car à l’expression qu’il affichait, elle se serait bien gardée de dire un autre mensonge. Car manifestement, elle n’était pas bien douée pour les bobards. « C’est que… Enfin... » Finalement, elle se mit à tout lui déballer d’un coup. Tant pis, elle jetait à l’eau tous les conseils qu’on avait pu lui donner. « C’est juste que ça fait des semaines que je vous ai enfin retrouvé et que je cherche la meilleure manière de vous aborder mais je ne trouve pas ! Ce n’est pas ma faute, les humains sont juste trop bizarres et je ne sais pas comment agir parce que… parce que… » Elle s’interrompit un instant. C’était la grande révélation. Ça passe ou ça casse. Holliday releva le regard vers Arthur et poursuivit d’une petite voix. « Parce que je n’étais pas humaine avant. Je suis désolée, je vous ai menti tout à l’heure. Je ne suis pas une servante, j’avais juste peur que vous me rejetiez comme avant. Je sais que c'est incroyable mais je suis cette écureuil que vous avez rencontré un jour dans la forêt... » Et sur ces mots bravement lâché, elle s’empara de son sac et ne laissa pas au roi l’opportunité de répondre. « Mais ne vous inquiétez pas. J’ai compris, je ne vous embêterez plus dorénavant. » Puis elle tourna brusquement les talons et s’enfuit hors du Coffee Nutt. Elle préférait autant ne pas voir sa réaction et rentrer chez elle après une dure journée qui aurait dû si bien commencer.
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MessageSujet: Re: My Only King ஓ My Only King ஓ EmptyDim 13 Avr - 22:47

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Alors qu'elle disparaissait au coin de la porte, Arthur ne put s'empêcher de se laisser tomber sur le sol, dos contre les casier du vestiaire. Les choses prenaient un tournant qu'il n'aimait pas et l'impossible vérité de sa vie semblait vouloir se mettre en marche: sans Merlin, loin d'Archimède et sans personne sur qui compter, le jeune roi se sentait plus seul que jamais. Les souvenirs des jours heureux à gambader dans la foret ou dans le château lui semblait, aujourd'hui, bien loin, comme s'ils n'avaient jamais exister et, l'espace d'un instant, le blond se demanda s'il avait réellement vécut tout cela. Excallibur n'était-elle que le fruit de son imagination débordante ? Se réveillerait-il, un jour, dans une ville totalement différente, se demandant si Fantasia Hill avait été réelle ? Les doutes qui l'assaillaient ne lui laissait pas une seconde de répit, comme s'ils attendaient sa soumission totale, comme s'il ne pourrait connaitre la paix qu'en admettant que toute son histoire n'était que le fruit d'un rêve. Il passa la main dans ses cheveux, geste ô combien habituel chez lui, et se releva rapidement, regardant, une dernière fois, les photos éparpillé sur le sol. Avait-il jugé la jeune femme trop vite ? Après tout, elle n'avait eut le temps de s'expliquer: elle s'était contenté de lui crier dessus et de partir en courant ...

Puis, les mots montèrent ... Lentement jusqu'à son cerveau. « Parce que je n’étais pas humaine avant. Je suis désolée, je vous ai menti tout à l’heure. Je ne suis pas une servante, j’avais juste peur que vous me rejetiez comme avant. Je sais que c'est incroyable mais je suis cette écureuil que vous avez rencontré un jour dans la forêt... » L'écureuil. La petite créature aux poils brun-roux qu'il avait tenu dans la paume de sa main, des siècles auparavant. Cette petite écureuil qui l'avait protéger du méchant loup. Il n'en revenait pas. Il n'avait pas eut le temps de réaliser ce qu'elle venait de dire, trop aveuglé par sa propre colère pour accepter quelconque explication. Mademoiselle Ecureuil. La première habitant de Camelott depuis son arrivée à Fantasia Hill. Il sortit prestement du vestiaire, remercia les serveuse de manière presque impolie et se retrouva dans la rue. Il regarda des deux côtés, cherchant un indice pouvant lui indiquer où était partie la jeune femme. Il finit par comprendre qu'il ne la retrouverai pas ainsi et retourna à l'intérieur. Lorsqu'il quitta le Coffee Nutt, quelques minutes plus tard, il avait un nom. Alors qu'il rentrait dans sa chambre du Méli Mélo House, il se promit de tout faire pour la retrouver. Mademoiselle Ecureuil. Holliday Squirrel.
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