Tout commença à Saint-Pétersbourg, en 1916. Sous les ordres du Tsar Nicolas II Romanov. Je vivais dans ce somptueux palais, orné d’or, de pierres précieuses et de toile représentant la famille Romanov. Mais j’étais loin d’être de cette famille royale. J’étais simplement l’un des fils des cuisiniers. Destiner à être un serviteur, comme mes parents avant moi. J’étais fasciné par la petite fille de l’impératrice. Elle était toujours pleine de vie, souriante et gentille. Une grande fête fut organisée pour les 300 ans de règne des Romanov. La salle de bal était pleine, la musique résonner entre les murs. En cuisine tout tourner à 300 000 à l’heure. De mon jeune âge, je n’avais jamais connu autant d’effervescence dans le palais. J’aidais en cuisine lorsque la fête tourna au cauchemar. Des cris, des flammes, les gens qui couraient dans tous les sens. C’est alors que je sortis du mur dans la chambre d’Anastasia, conduisant l’impératrice et sa petite fille dans un passage secret, leur permettant de partir en sécurité. J’eus à peine le temps de refermer le passage secret que des gardes enfoncèrent la porte et vinrent me tabasser pour savoir ou été partit l’impératrice et sa petite fille.

10 ans avait passé, d’enfant j’étais devenu un adulte, qui finalement n’avais pas suivi le chemin tout tracer d’homme de cuisine, puisque le palais avait été déserté. La dynastie des Romanov avait été dilapidée par Raspoutine ce fameux soir, et bien que j’aie aidé l’impératrice et sa petite fille, Anastasia, je ne savais pas du tout si cette dernière était encore en vie. Ce qui était sûr, c’est que l’impératrice qui vivait à présent en France, offrait une sacrée grosse récompensée à celui qui lui ramènerait sa petite fille perdue. J’eus alors l’idée de faire des auditions pour retrouver la princesse disparue. J’avais loué un théâtre pour ces fameuses auditions et j’y avais mis le reste de mes économies. J’étais au palais, là où je continuais d’habiter bien que les lieux n’avaient plus du tout le même prestige, avec Vladimir, mon meilleur ami et collègue. Attire par des bruits dans le palais, je me mis en recherche de ce qui avait pu provoquer cela, puisque le palais était désert depuis ce fameux soir, il y a 10 ans. C’est alors que je la vis, je dus lui courir après car elle s’enfuyait. Quand elle se stoppa enfin, c’était à coté d’un portrait de la princesse disparu. Elle était là devant moi, grande, les yeux verts, rousse, je me frottais les yeux plusieurs fois pour être sur de cette vision qui s’offrait à moi. La ressemblance était tellement frappante ! Elle me demandait alors si je pouvais la conduire à Paris. Elle voulait y aller et moi je voulais ramener une fille qui ressembler très portait à la duchesse disparue. C’était donc dans la poche, elle allait voyager avec nous et se faire passer pour Anastasia. Pour moi et Vladimir, c’était la récompense assurée dans la poche.

Notre voyage ne se passa pas tout à fait comme je m'y attendais. Une fois dans le train, nous avons dû déménager dans le wagon à bagages à cause de mauvais papier. Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là ! Le train se sépara en deux, nous laissant dans la locomotive lancer à pleine vitesse. Nous durent sauter, pour ne pas mourir, bien que sauter d’un train à pleine vitesse ne soit pas non plus la meilleure solution pour rester en vie. Mais par chance, personnes ne fut blessées. C’est donc à pied que nous avons marché jusqu’à trouver un bus, pour nous emmener au port et de l’a prendre le bateau. Avant de pouvoir voir l’impératrice, Anya devait passer devant Sophie, la première cousine de l’impératrice, Vladimir en était fou amoureux et il était très heureux d’aller la voir. Anya refusa cet entretien en premier lieu, mais suite à une discussion avec Vladimir elle finit par accepter. C’est donc ensemble que nous essayons de lui apprendre tout ce qu’elle devait savoir pour réussir devant Sophie. Je commençais à m’attacher à cette femme, qui n’en rester pas moins très jolie. Je fus ébloui lorsqu’elle porta la première robe que je lui offris. Puis je lui appris à danser. Et là une chose passa entre nous, mais je me voilais la face, j’avais une récompense au bout, je n’avais pas de place pour ce genre de sentiment. À bord du bateau, tout ne fut pas de tout repos non plus, le soir venue, alors que je dormais, je fus réveillé par Pooka, et heureusement, sinon j’aurais perdu Anya et tout espoir de récompense en prime. J’eus tout juste le temps de rattraper Anya avant qu’elle ne se jette dans les eaux tumultueuses. Cette nuit-là, sur le pont alors que j’étais en train de la consoler, je sentais qu’elle n’était plus qu’une simple récompense, et les choses se compliquer, la voir dans une telle détresse me donner le besoin de la protéger, comme le soir 10 ans en arrière. Une fois chez Sophie, tout changea pour moi. L’une des réponses d’Anya me fit comprendre qu’elle était Anastasia. Tout simplement parce qu’elle ne se rappelle pas de moi, mais j’avais pleinement souvenir de ce que j’avais fait ce soir-là. Mes sentiments se brisèrent en l’espace d’un seul instant, elle était vraiment Anastasia, je l’avais vraiment retrouvé. L’impératrice ne souhaitant plus voire de jeune femme se faisant passer pour sa petite fille, nous avons du rusé avec Sophie pour tenter de présenter Anya à l’impératrice à l’opéra. Les choses étaient simples, je devais présenter Anya à l’impératrice, elles se retrouveraient, j’aurais ma récompense et je sortirais de la vie d’Anastasia. Mais rien ne se passa comme prévu. Anya arriva dans une robe de bal, plus séduisante et ravissante que jamais, c’était clair, j’étais amoureux de la duchesse. En apprenant mon nom, l'impératrice crue que je lui présente encore une de ses actrices. Elle ne voulait pas rencontrer Anya, ne lui donnant pas sa chance, par ma faute, a cause de ma réputation ! Anya avait tout entendu évidemment, je tentais de lui expliqué, mais elle me gifla et ne voulait plus me voire.  Mais je n’avais pas dis mon dernier mot ! J’obligeai l’impératrice de m’écouter en prenant la place de son chauffeur. Me garant devant chez Sophie, je la persuadais de monté voir Anastasia.  Et le miracle eu enfin lieu. Grand-mère et petite fille étaient de nouveau réunis. J’avais accompli mon travail. Je fus convoqué dès le lendemain pour recevoir ma récompense, chose que je refusais, car j’avais changé, je l’aimais à présent. Lorsque je la croisais dans l’escalier, mon cœur se serra. J’avais voulu la prendre dans mes bras, l’embrasser, mais j’avais fait tout le contraire, tout comme elle, après tout, elle ne voulait plus me voir. Et un homme de cuisine n’épousez pas une duchesse.

Je dis alors adieu à mon ami Vladimir et à Pooka qui avait fini par m’apprécier. J’allais retourner à Saint-Petersburg, seul. C’est à la gare, alors que je pensais à elle, que je fis demi-tour, j’avais décidé de lui annoncer mes sentiments pour elle. Et qu’elle ne fut pas ma surprise quand je découvrais que Raspoutine était en train d’essayer de la tuer. C’est tout naturellement que je tentai de l’aider. Lui sauvant la vie, à mon tour. Je ressue ensuite une pierre sur le crâne, ce qui me fit m’évanouir. Lorsque j’ouvris les yeux, Anya était en larmes, me pensant mort. Elle me colla une gifle sans le faire exprès. Alors que j’étais sur le point de l’embrasser, je lui dis que l’impératrice l’attendait. Mais elle décida de s’enfouir avec moi. J’allais pouvoir vivre ma vie avec la femme que j’aime, maintenant qu’elle savait enfin qui elle était et qu’elle connaissait notre passé. Mais ce Happy End fut de courte durée, puisque la malédiction tomba sur nous. Me séparant de nouveau de celle que j’aimais. Arrivant dans un monde qui m’était totalement inconnu. Mais après tout, j’avais grandi par mes propres moyens, je finis donc par vite m’adapter et je voulais trouver un travail qui rapportait beaucoup d’argent pour pouvoir prendre soin d’Anya lorsque je l’aurais enfin retrouvé. Mais quelles années passèrent et je n’avais toujours pas la moindre trace d’Anya. De mon coté, j’aimais toujours autant cette femme, mais les tentations de cette vie humaine et liée à mon travail, étaient rudes. Je voyais toutes ces femmes, aussi belle les unes que les autres, je ne rester qu’un homme ! À plusieurs reprises j’ai failli coucher avec d'autres femmes, mais à chaque fois, l’image d’Anya apparaissait dans mon esprit, m’empêchant d’aller de l’avant et d’oublier Anya qui, visiblement, n’était pas venue ici, dans ce monde.