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The Power of Friendship ✭ Vide
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 The Power of Friendship ✭

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MessageSujet: The Power of Friendship ✭ The Power of Friendship ✭ EmptySam 15 Fév - 21:49


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Olaf et Holliday

Friendship

Courant à en perdre haleine, Holliday ne prêtait même pas attention à toutes les personnes qu’elle bousculait sur son passage. Ses yeux étaient embrumés de larmes de douleur et de rage. Elle ne pouvait tout simplement pas accepter ce qu’il venait de se passer. Ce qu’elle venait d’apprendre. Arthur en aimait une autre ? Alors à quoi avaient servi tous ces efforts ? Pourquoi ne lui donnait-on pas la chance d’être avec lui et de gagner son cœur maintenant qu’elle était une humaine comme lui ? Elle ne supportait pas de l’imaginer en train de penser à une autre, en chercher une autre qui faisait battre son cœur. Elle s’en voulait d’y avoir cru avec tant de force, d’avoir posé des espérances sur une personne qui, en réalité, ne pourrait jamais l’aimer. Elle était morte de chagrin, folle de jalousie. A la tristesse se disputait la colère dans son cœur. Elle avait pourtant été si heureuse quand son roi avait ouvert la porte du Coffee Nut il y a quelques heures encore. Elle avait enfin pu lui parler, s’approcher de lui. Certes, elle l’avait fait en tant que serveuse, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était parvenue à franchir une étape de plus. Il paraissait même intéressé par elle, comme si elle lui plaisait. Raaaah ! Quelle idiote d’avoir cru ne serait-ce qu’un instant qu’il pourrait l’aimer ! Il avait seulement cru voir en Holliday la douce demoiselle qu’il cherchait. Elle se souvenait parfaitement de ces paroles et de la déception qu’il y avait eu dans sa voix quand il avait appris qu’elle n’était qu’une simple servante peuplant son ancien monde. Certes, elle lui avait menti. Mais elle n’osait pas imaginer la réaction d’Arthur si elle lui avait avoué qu’elle était en réalité la petite écureuil qui était tombée éperdument amoureuse de lui. Et puis, elle avait perdu toutes chances de le conquérir depuis qu’il avait vu les photos qu’elle avait prises de lui. Il devait sans nul doute la prendre pour une folle, une dérangée dont il n’oserait certainement plus s’approcher. Elle avait donc pris la fuite, ne prenant même pas le temps de se changer. Elle était encore dans sa tenue de lutin qu’elle devait arborer à l’époque des fêtes. Elle devait être bien ridicule à courir dans les rues de Fantasia Hill, habillée de la sorte. Mais elle s’en moquait comme de l’an quarante. Tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle et détruire tout ce qu’elle lui passerait sous la main. Elle souhaitait mettre le plus de distance entre elle et Arthur. Elle n’était même pas certaine de vouloir le revoir un jour tant la honte et la souffrance l’accablait. Puis maintenant, il se méfierait plus que de mesure. Il regarderait constamment autour de lui pour voir si elle ne la suivait pas ou qu’elle ne prenait pas des photos de lui comme elle le faisait autrefois. Pourtant, elle ne pouvait pas se résoudre à renoncer à lui. Elle l’aimait trop. Elle l’aimait à en mourir.
Elle gagna finalement le Méli-Mélo House. Ce fut presque en défonçant la porte qu’elle pénétra dans l’appartement. Elle avait besoin d’extérioriser, de laisser sa peine et sa colère prendre le dessus. Ses sentiments étaient si confus et si grands qu’elle se sentait sur le point d’exploser. En arrivant dans le salon, elle balança son sac qui vint s’écraser sur la table et balaya ce qui s’y trouvait dessus. Les objets se fracassèrent sur le sol en un grand bruit, mais ce n’était en rien pour calmer la fureur de l’écureuil qui attrapa un vase qu’elle projeta contre un mur. Cela eut certainement pour don d’alerter son colocataire, car Olaf apparut bientôt. Le visage baigné de larmes, elle se tourna vers lui et se mit à déverser un flot de propos que le pauvre bonhomme de neige peinerait sans nul doute à comprendre. « Tu te rends compte Olaf ! Il en aime une autre ! UNE AUTRE !! Quelles chances j’ai qu’il m’aime désormais ?! Puis en plus maintenant, il me prend pour une folle ! » Elle passa une main tremblante de rage dans sa chevelure brune, continuant à faire les cent pas dans toute la pièce. Au passage, elle attrapa les coussins qui se trouvaient sur le canapé et les envoya tous valser aux quatre coins de l’appartement. « Quand je pense que j’ai failli mourir par sa faute ! Si j’avais su, je l’aurai laissé se faire manger par ce loup ! Et puis je viens de perdre mon travail par sa faute ! Je le déteste !! » s’écria-t-elle, hors d’elle en même temps que les larmes dévalaient ses joues empourprées. Elle parvenait à contenir et contrôler toutes les émotions qui se mêlaient en elle et qui sortaient tel un ouragan. Elle s’attaqua ensuite à une pile de magazines qui se trouvaient sur la table basse et les réduisit en pièces dans sa frénésie hystérique. Quand tout à coup, elle suspendit son geste, incapable d’aller plus loin maintenant que les sanglots prenaient possession de sa gorge et faisaient trembler son corps. Sa folie destructrice s’évanouit aussi vite qu’elle était venue. Plusieurs sanglots se pressèrent dans sa poitrine et elle se laissa lamentablement tomber dans ce qu’il restait du canapé, lâchant le magazine. Elle enfouit son visage entre ses mains et se mit à repleurer de plus belle. « Pourquoi il ne m’aime pas ?... » hoqueta-t-elle, la chagrin ayant chassé la colère.
(c) Bloody Storm

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MessageSujet: Re: The Power of Friendship ✭ The Power of Friendship ✭ EmptyDim 16 Fév - 15:08

The Power of Friendship ✭

 
Il est midi, Olaf vient de rentrer du Fanny Market ou il travaille. De neuf heures à midi, pour reprendre à treize heures jusqu'à dix-neuf heures, mais il ne travaille pas le week-end. Il est dans la chambre sur son lit, allongé sur le ventre en train de parcourir un magazine sur l'été qu'il a chipé sur la table basse du salon et de manger un sandwich à base de cornichons et de la pâte à tartiner beige que les gens appelle beurre de cacahouète, une tasse de chocolat chaud aux guimauves posée sur la table de nuit. Il adore le chocolat chaud aux guimauves ! C'est trop booooooooon !
 
Quand soudain, un grand bruit de trucs qui tombent par terre le fait sursauté, suivi du bruit d'un vase qui se casse contre un mur. Un peu effrayé, l'ancien petit bonhomme de neige pose son sandwich a côté de la tasse, sort de la chambre qu'il partage avec Holliday pour voir ce qui se passe. Le salon est en mauvais état, des objets sont par terre, et un vase qui représente un paysage d'été est en miettes.
 
Le visage baigné de larmes, le petit écureuil se tourne vers lui et se met à parler très vite.
 
« Tu te rends compte Olaf ! Il en aime une autre ! UNE AUTRE !! Quelles chances j’ai qu’il m’aime désormais ?! Puis en plus maintenant, il me prend pour une folle ! »
 
Elle s'attaque ensuite aux cousins et à la pile de magazines sur la table basse, elle les réduit en charpie.
 
« Quand je pense que j’ai failli mourir par sa faute ! Si j’avais su, je l’aurai laissé se faire manger par ce loup ! Et puis je viens de perdre mon travail par sa faute ! Je le déteste !! »
 
Complètement apeuré devant l'état d'Holliday, Olaf écoute mais n'ose pas bougé, la colère laisse vite place à la tristesse et elle tombe sur le canapé en larmes.
 
« Pourquoi il ne m’aime pas ?... »
 
Plein de compassion, l'ancien petit bonhomme de neige retourne dans la chambre, ouvre son armoire et prend une écharpe qu'il pose délicatement sur les épaules d'Holliday qu'il masse puis il s'en va vers la cuisine de Tiana, il prépare une nouvelle fois un chocolat chaud aux guimauves, il s'en renverse sur les doigts.
 
-HAAAAAAAAAN !
 
Il revient au salon, fourre la tasse entre les mains d'Holliday, va chercher la sienne dans la chambre avec le sandwich et s'assoit à ses côtés.
 
-Faut que tu lui dises que tu l'aimes, que vous êtes fait l'un pour l'autre, des âmes soeurs !
© EKKINOX
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MessageSujet: Re: The Power of Friendship ✭ The Power of Friendship ✭ EmptyLun 17 Mar - 3:08


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Olaf et Holliday

Friendship

Sous sa forme humaine, ses émotions étaient si exacerbées, qu’elle peinait à les contenir toutes et lorsqu’elles éclataient, cela pouvait facilement être assimilé à une violente tornade. S’il y avait bien une chose qui pouvait définir Holliday, c’était son impulsivité, alors si elle se trouvait couplée à son esprit d’humaine, ça ne pouvait donner qu’un mélange explosif. Oh pas qu’elle deviendrait méchante ! La jeune femme ne ferait pas de mal à une mouche, hormis si l’on s’en prenait à l’un de ses amis ou bien à Arthur. Car quoi qu’elle puisse dire sur lui, elle l’aimait et elle n’aurait jamais permis que quiconque pose la main sur lui. Elle pouvait bien dire qu’elle le préférait mort, dévoré par le loup et le crier sur le toit des maisons, tout cela était bien entendu faux dans la bouche dans l’ancien écureuil. Tout ce qu’elle voulait c’était son bonheur, mais elle restait tout de même profondément blessée et jalouse que son bonheur puisse se faire sans elle. Elle ne s’était pas imaginée un seul instant que le jeune roi ait pu avoir le cœur qui battait pour une autre demoiselle. Elle n’avait jamais eu l’idée d’une quelconque rivale, alors d’apprendre qu’il y avait une autre demoiselle dans le cœur de son souverain, ça lui faisait mal. Puis elle était soumise à une nouvelle émotion dévastatrice : la jalousie. Elle ne l’avait jamais éprouvée jusqu’à aujourd’hui et elle la jugeait fort désagréable. Elle était d’ailleurs plus en colère contre elle-même que contre Arthur. Le pauvre n’avait rien fait et il n’avait rien à attendre d’un écureuil dont il avait dû tout oublier. Non, c’est elle qui aurait dû aller se présenter directement à lui lorsqu’elle l’avait retrouvée ce jour-là au parc au lieu de se cacher bêtement dans un arbre. Elle n’aurait pas dû suivre les conseils d’Harlow, ni essayer de prévoir sa rencontre avec lui car le mauvais sort du destin avait eu tôt fait de la rattraper et de lui faire payer son manquement. Le monde des humains paraissait si cruel tout à coup. Elle s’était nourrie de films d’amour pour tenter de mieux comprendre les bases de séduction et la manière dont les humains envisageaient les histoires d’amour, mais visiblement, rien ne se passait comme cela. Pourquoi ils en montraient alors ? Holliday se retrouva finalement assise sur le canapé au milieu du chaos qu’elle avait engendré, le visage enfoui entre ses mains. Elle avait voulu s’effacer du monde, balayer les émotions qui la submergeaient et redevenir un écureuil. Fort heureusement, elle avait son ami et colocataire Olaf avec elle. Lui aussi n’était pas humain mais il semblait tout de même mieux comprendre les rouages de leur mode de fonctionnement. Il revint rapidement avec une écharpe qu’il déposa sur les épaules d’Holliday. Cette dernière esquissa un sourire et s’emmitoufla dedans avec bonheur. C’était bon d’avoir d’avoir quelqu’un pour s’occuper de soi quand on se sentait mal. La jeune fille était bien satisfaite de pouvoir pleurer sur l’épaule de quelqu’un d’aussi attentionné que lui. Il repartit et revint bientôt avec une tasse de chocolat qu’il fourra entre les doigts d’Holliday. « Merci Olaf ! Je ne sais pas ce que je ferai sans toi ! » dit-elle reconnaissante, la voix légèrement enrouée par les pleurs. Elle observa les petites guimauves qui flottaient comme des icebergs dans l’océan de son chocolat. Elle vit encore partir le bonhomme de neige vers sa chambre et après quelques secondes, il réapparut avec son propre sandwich et sa tasse. Il s’assit sur ce qu’il restait de canapé à côté de l’ancienne écureuil. « Faut que tu lui dises que tu l'aimes, que vous êtes fait l'un pour l'autre, des âmes soeurs ! » Holliday soupira un coup, bien dépitée. Les paroles de son ami étaient plus qu’encourageantes mais elles n’étaient certes pas adéquates après ce qu’il venait de se passer. Elle aimait son optimisme débordant et ses répliques à la Cupidon qui réchauffait son cœur, mais elle avait bien peur que cela ne serve pas à grand-chose aujourd’hui. Elle finit par lâcher. « C’est pas aussi facile Olaf… Je lui ai dit qui j’étais. Du coup, il sait que je l’aime puisqu’avant je lui ai fait comprendre que j’étais folle de lui. Seulement, avant, il n’a fait que me rejeter. Et maintenant, il croit que je suis folle alors je n’ai pas la moindre chance… » dit-elle en achevant sa phrase d’une voix triste. Elle sentit les larmes menacer la lisière de ses yeux. « Puis il en aime une autre… comment je fais dans ce cas-là ? Et si ce n’était pas moi son âme sœur ? Si je me trompais depuis le début ? » demanda-t-elle sans grand espoir. Elle savait que c’était une situation fort complexe et l’idée d’ « âmes-sœurs » n’était malheureusement pas présente.
(c) Bloody Storm

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MessageSujet: Re: The Power of Friendship ✭ The Power of Friendship ✭ EmptyLun 17 Mar - 17:08

The Power of Friendship ✭


« C’est pas aussi facile Olaf… Je lui ai dit qui j’étais. Du coup, il sait que je l’aime puisqu’avant je lui ai fait comprendre que j’étais folle de lui. Seulement, avant, il n’a fait que me rejeter. Et maintenant, il croit que je suis folle alors je n’ai pas la moindre chance… »

Olaf écoute attentivement sa colocataire en mordant dans son sandwich et en buvant dans sa tasse, attrapant les guimauves avec sa cueillière et les fourrant dans sa bouche recouverte de pâte beige. Le chocolat chaud aux guimauves c'est si bon !

Puis il en aime une autre… comment je fais dans ce cas-là ? Et si ce n’était pas moi son âme sœur ? Si je me trompais depuis le début ? »

Tout en mastiquant il pose son sandwich et passe une main dans les cheveux de l'ancien écureuil pour la réconforter et essayer de lui remonter le moral, laissant sans faire exprès dans sa chevelure des traces de beurre de cacahouète - il s'en formalise pas, il parait que c'est bon pour les cheveux, il a lu ça en gros titre dans un magazine en passant devant une papeterie dont il se souvient plus le nom - puis soudain une suggestion vient frapper son esprit, et si l'autre femme qu'Arthur aime c'est elle ? C'est ainsi qu'il suggère timidement :

-Mais peut-être que l'autre femme qu'il aime c'est toi ? Il faut pas perdre espoir, l'amour quelle qu'il soit il peut dégeler un cœur de glace !

Il croit avec beaucoup de force en la magie de l'amour et de l'amitié, des sentiments très choux qui à ses yeux peuvent lever tous les obstacles !
© EKKINOX
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MessageSujet: Re: The Power of Friendship ✭ The Power of Friendship ✭ EmptyMer 18 Juin - 1:57


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Olaf et Holliday

Friendship

Toute sa tristesse, le petit écureuil tentait de la contenir en elle, mais son enveloppe corporel ne faisait pas d’elle une humaine à part entière et rendait cette lutte ardue. Elle aurait tout donné pour réagir avec plus de sagesse et de raison, mais en vain. Elle ne pouvait refouler tous les sentiments qui se confondaient, se mêlaient, se disputaient et explosaient finalement au creux de sa poitrine. Tantôt, elle était emplie par la rage et une colère contre elle-même, et même contre Arthur. Puis soudain, c’était la tristesse et la douleur qui la submergeait. La souffrance de perdre l’être cher et de se dire que tous les efforts qu’elle avait fait pour devenir comme les autres, pour gagner cette part d’humanité qui lui faisait défaut autrefois, n’avaient eu aucun impact.

Elle se souvenait clairement du jour où elle était apparue dans cette forêt, munie pour la toute première fois de bras et de jambes comme tous les autres de l’espèce de son bien-aimé roi. Tout l’espoir qui pouvait résider en elle avait jailli dans un grand éclat et elle avait vu la solution à tous ses problèmes, comme un signe du destin qui l’invitait à vivre son rêve. Mais aujourd’hui, elle trouvait ce destin bien cruel de l’avoir fait croire à quelque chose qui ne viendrait jamais. Tout à coup, elle se mit à pester contre ce sort capricieux qui l’empêchait de se retrouver auprès de l’homme qu’elle aimait, contre ces forces invisibles et occultes qui lui faisaient miroiter un avenir qui n’était que de la fumée entre ses doigts impuissants.

Mais cette colère dirigée contre des entités invisibles fut bien brève. Elle s’en prit alors à elle d’avoir été aussi sotte. Tout était de sa faute. Une fois encore, elle avait reproduit la même erreur que jadis, dans les lointaines contrées d’Angleterre. Elle lui avait peur. Pourtant, elle avait eu la sensation d’être prudente mais tout avait basculé au moment même où il était venu vers elle. Par son simple regard, il lui avait fait oublier toute sa volonté et toutes les résolutions qu’elle s’était imposée. Elle n’avait plus pensé qu’au fait qu’il était beau et que son visage était gracieux, que ses mains étaient douces et que sa voix faisait chavirer son cœur. Tout contrôle lui avait échappé et elle avait enchaîné les erreurs qui l’avaient menée à se faire détester du seul homme qui lui donnait un but dans son existence. Pour quoi allait-elle se battre désormais si son roi était exclu de son avenir ? Tout lui paraissait vain et sans espoir. Ce qu’elle désirait désormais, c’était disparaître au fond de sa couette et hiberner durant plusieurs mois, et plusieurs années même si ce n’était passez. Ne plus voir personne et oublier toute cette histoire et le sourire de son roi. Son roi…

En soupirant, Holliday déposa sa tasse sur la table et ramena ses genoux tout contre sa poitrine. Sa tête enfuie dans ses jambes, seulement ses yeux en dépassaient et fixaient un point fixe dans la pièce. Elle était totalement désespérée et les attentions de son colocataire prévenant et optimiste n’eurent malheureusement aucun impact sur elle. Elle ne se rendit même pas compte qu’il salissait ses cheveux alors qu’il passait ses mains dedans.

« Mais peut-être que l'autre femme qu'il aime c'est toi ? Il faut pas perdre espoir, l'amour quelle qu'il soit il peut dégeler un cœur de glace ! »

Il lui fallut quelques secondes pour réaliser les paroles de son ami. Elle les évalua, les analysa avec beaucoup de minutie. Puis finalement, elle se tourna vers son ami, une mine peu convaincue inscrite sur le visage. Son regard était tout bonnement désabusé.

« Non Olaf… il faut que j’arrête de rêver à quelque chose qui n’arrivera jamais. Ce n’est sans doute pas une bonne chose que je m’accroche à un espoir qui n’est pas. Surtout que je vais encore lui faire peur… Non, il ne parlait de moi quand il parlait de cette femme. Après tout, je n’étais qu’un vulgaire écureuil dans son autre vie. Lui, il parle d’une femme. D’une femme de chair et d’os. Une vraie femme… pas moi… Pas un être aussi insignifiant que moi. »

Sa voix se brisa dans un sanglot retenu. Puis son regard se baissa et finalement, elle enfouit à nouveau son visage entre ses genoux. Elle songeait qu’elle avait raison et qu’elle se faisait plus de mal que de bien en s’accrochant de la sorte. Non, il valait mieux tout arrêter et tout oublier.

« C’est fini Olaf. » je murmure pour achever.

(c) Bloody Storm

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