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ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. Vide
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 ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur.

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Ruby M . Loxley

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: Parvenir à vivre enfin notre amour pleinement et dans la joie.
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Ruby M . Loxley
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2012 Jouant le rôle de : La belle Marianne. Nombre de messages : 2877 On me connait sous le pseudo : Toujours le même. Un merci à : Avatar by me + Tumblr Je suis fier(e) de porter l'avatar de : K.Stew <3.
MessageSujet: ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. EmptyLun 3 Mar - 14:58




« Le monde est né de l'amour, il est soutenu par l'amour, il va vers l'amour et il entre dans l'amour. »

Nous n'étions encore que deux enfants, deux coeurs neufs à leur printemps. Éclairant mon ciel comme un soleil et fit naître des merveilles. Si les jours de pluie ont dut passer, je n'ai pas oublié. Et je sais que cet amour durera toujours.
Robin & Marianne

Depuis quelques semaines déjà, les habitants de Fantasia Hill s'affairaient dans des objectifs les plus attachants et les attendrissants les uns que les autres. Nombre étaient ceux qui, le cœur à portée de lèvres, désignaient avec des étoiles dans leurs regards, tels ou tels présents qu'ils allaient offrir à leurs dulcinées. D'autres encore se hâtaient quant à une réservation dans ce restaurant qui leur tenait tant à cœur et qui symbolisait très probablement un amour ardent pour leur tendre moitié. Enfin, il restait ceux qui attisaient le plus la curiosité de la jeune fille, ceux qui ne parlaient pas ou très peu, qui restaient silencieux sur un banc, ou ailleurs, et dont le regard rêveur ne laissait présager que des sublimes maximes qu'ils se préparaient à créer. Le monde avait bien changé, par rapport à celui qu'elle avait connu jadis. Celui-ci accordait bien plus d'importance en l'Amour que ce qu'elle avait pu connaître jusqu'alors. Lui laissant ainsi le bénéfice de lui accorder une journée particulière. Mais nécessitait-il d'une seule journée, alors que tout une vie n'était pas suffisante ? Le cœur serré, Ruby admirait de loin les couples amoureux et si insouciants qu'elle en venait à les jalouser. Eux avaient trouvé leur amour, ils parvenaient à retrouver ce sentiment de plénitude et de bien être qui savait si bien envelopper de son drap frêle les épaules de tout un chacun, dès lors qu'il parvenait à ouvrir son cœur. « L'absence nourrit la passion des amours. » Un léger soupir s'échappa des lèvres de la jeune fille, alors qu'elle regardait l'envers de la porte de son armoire. Le regard perdu dans les yeux aplatis représentant l'image fantasmée de son aimé, il resurgissait en elle le souvenir d'une discussion qu'elle avait pu entretenir avec sa chère Gertrude. Et dire qu'a l'époque, son impatience pouvait se lire sur son visage de façon aussi limpide que l'eau ruisselant dans la forêt de Sherwood. Aujourd'hui encore, ce trait de caractère était un des plus saillants de l'ensemble de sa personnalité, mais que dire de plus si ce n'était que la déception s'emparait d'elle un peu plus chaque jour. Sa dame de compagnie avait raison sur le point que la jeune renarde venait tout juste d’énoncer. La passion de son amour avait grandit davantage, alors qu'elle était arrivée dans ce nouveau monde. Ses pensées et l'ensemble de ses formes de courage ne cessaient d'aller vers une seule et unique personne : Robin. Mais comment le reconnaître, alors qu'elle même ne parvenait pas à faire de même lorsqu'elle se regardait dans le miroir. Cette question ne resta pas longtemps en suspens, alors qu'elle prenait conscience de la sottise de cette dernière. Ils n'avaient pas besoin de se reconnaître par rapport à leur corps d'antan, ils parviendraient à le faire. Quoi qu'il arrive, ils y parviendraient. Et cette affirmation ne contribua qu'à faire sourire davantage la jeune fille, qui touchait du bout des doigts le visage vaporeux de son Amour. Une autre certitude venait encore réchauffer son cœur, alors qu'elle savait qu'il était vivant. Un aura parvenait à lui faire croire en cette probabilité, alors qu'elle ne cessait de s'inquiéter de son sort. Et comme toute bonne épouse du Sieur Robin, Marianne avait appris à se ressaisir dès lors qu'elle l'imaginait arborant fièrement ce regard malicieux, ce sourire charmeur, et tenant fermement son arc. Le printemps était aux portes de son cœur, alors même qu'elle repoussait les rudesses de cet hiver si gelé. « Ruby, tu peux nous raconter l'histoire du monsieur qui sauve les gens ? » Le regard de la jeune fille, perdu dans des souvenirs d'antan, se posèrent avec bienveillance sur cet enfant qui l'admirait avec des yeux emplis d'impatience. Ce jeune garçon lui rappelait tant les jeunes années de Robin. « Que lorsque vous vous installerez devant moi jeune homme. » D'un geste tendre et maternel, Ruby lui donna une petite caresse sur son nez en trompette, alors que le groupe d'enfants se rapprochaient autour d'elle pour en savoir plus. Le regard tout aussi bienveillant, comme à chaque fois qu'elle pouvait être en leur compagnie, Ruby commença à s'éclaircir la gorge. « Il était une fois, un jeune renard vivant dans les bois. Ce dernier n'avait ni parents, ni aucune famille, si ce n'était celle qu'il composait avec ses amis... » Et c'est ainsi qu'elle leur conta leur propre histoire à leur dépends, admirant l'ensemble de ces petits yeux la fixer, comme si il s'était s'agit là d'un conte mais surtout d'un héros, qu'ils se plaisaient tant à vouloir ressembler. Et com à chaque fois, qu'elle venait leur faire la lecture, ces orphelins avaient du mal à la laisser partir. Combien de fois avait-elle du coucher cette petite fille qui s'était endormie dans ses bras et qui lui demandait de lui promettre de revenir le lendemain ? Et bien sûr, elle revenait le lendemain pour ainsi avoir le plaisir d'être leur rayon de soleil, tout comme ils parvenaient à être le sien. Maintenir une distance lui était irréalisable, tant elle les aimait et elle appréciait leur apporter un peu de joie. A maintes reprises, elle n'avait pu retenir les larmes longer ses joues, alors qu'elle recevait un simple dessin. Chaque geste qu'ils pouvaient lui donner, chaque affection qu'ils lui offraient réchauffaient encore et encore son cœur en lui rappelant à quel point elle même désirait être mère.

Son récit s'acheva une bonne heure plus tard, dévoilant par la même occasion, des regards les plus attentifs et les plus fiers de certains membres de son auditoire. Le petit garçon qui lui avait demandé ce conte s'empressa de se rapprocher d'elle afin de l'étreindre en guise de remerciements. « Oh doucement mon brave. » se mit-elle à rire, alors qu'il cachait son nez dans son cou et qu'il lui chuchotait. « J'aimerai avoir une maman comme toi. » Ses mots touchèrent la jeune fille qui ne put retenir les larmes monter dans ses yeux alors qu'elle lui embrassait sa tempe tendrement. « Vous êtes mon enfant. Tous » Elle releva son regard et admira l'ensemble du petit groupe avant de tendre ses mains pour qu'ils puissent tous s'y réfugier. Après quoi, l'heure des au revoir sonna, et c'est avec la promesse de revenir le lendemain, que Ruby quitta l'orphelinat. Le cœur chargé d'amour, c'est avec un merveilleux sourire qu'elle rentra à l'appartement. Un sourire pour lequel elle désirait se battre pour le garder intact. Le soleil perçait à nouveau ses nuages les plus sombres, alors même que l'idée de se rendre dans la foret lui traversait l'esprit. Il n'y avait que dans cet endroit qu'elle se sentait le plus à son aise. Berceau de leur amour, elle espérait peut être au fond d'elle l'y trouver, alors même qu'une autre part de son être ne cessait de lui répéter qu'il n'y serait pas. Comment pourrait-il être présent aujourd'hui ? Alors même que ces nombreuses excursions en ce lieux n'avaient jamais abouti à l'entrevoir. En réalité, le fait même d'avoir évoqué son nom et son histoire, avait éveillé en elle ce désir inavoué de se sentir bercer dans ses bras. Et comment le réaliser, si ce n'était qu'en se rendant dans cet espace, dans cette sérénité qui avait la faculté de la maintenir en vie. Ainsi et même si le temps n'était pas favorable en quelques promenades quelles qu'elles soient, la jeune fille osa braver l'ensemble des éléments pour ainsi se recueillir dans cet espace clos. Une bougie à la main, elle préférait la garder ainsi près d'elle afin d’utiliser les vacillements de la flamme pour lui rappeler ceux de son cœur. La chaleur qui en émanerait lui permettrait ainsi de se rendre compte à quel point son âme était vivante.  « Puisse la Fortune vous avoir été favorable mon aimé. » Tel un chuchotement, ces mots lui prodiguèrent une nouvelle source de chaleur, lui accordant par la même l'opportunité d'une sérénité. Elle parvenait déjà à s'engouffrer dans les bas fonds de la forêt. Se retrouvant dans cet espace confiné, parmi lequel maintes histoires susurraient encore les desseins de leurs aventures contre les creux des troncs des arbres. L'air humide et lourd parvenait à éveiller en chaque être s'y trouvant une sensation de protection des plus maternelles, alors même que le ciel menaçait de pleurer des larmes argentées. Le tableau qui se dessinait devant ses yeux lui offrait le souvenir quasi intact de cette fameuse soirée qu'elle avait pu passer avec son tendre amour. Même si les étoiles ne la regardaient pas ce soir, il n'en restait pas moins que la brise qui léchait délicatement son visage lui rappelait celle qui avait pu faire virevolter ses soieries d'autrefois. Quelques pas plus tard, la jeune fille s'installa sur une vieille souche, lui rappelant ainsi sa dernière sortie dans cet espace. Un sourire las se dessina sur ses lèvres, aussi délicat qu'un bouton de rose, mais tout aussi fort que ce dernier. Telle la plus belle fleur, Ruby se laissait aller à croire qu'elle parviendrait elle aussi à percer par delà les tourments et les malheurs pour n'en ressortir que des plus fortes et des plus radieuses. N'était-ce pas ce qu'elle avait pu déjà réaliser ? Les rencontres de ce monde lui avaient ouvert les yeux autant sur les corruptions et injustices de ce dernier que sur ce qu'il y avait de meilleur. Et elle n'avait jamais pu se détacher de sa volonté première quant à désirer rendre cette humanité meilleure. Robin aurait très probablement était fier d'elle s'il avait pu la voir. Un nouveau soupir s'échappa timidement d'entre ses lèvres, alors qu'elle repensait à ses meilleures satyres quant à son héroïsme. Mais alors que ses pensées ne cessèrent d'aller à son encontre, un bruit bien particulier et tout à fait familier l'interpella. Osant se relever en vitesse, la jeune fille resta immobile quelques secondes, pensant par la même occasion que son esprit devait lui avoir joué des tours. Cependant, ce son siffla dans ses oreilles une nouvelle fois. Un timbre qui s'apparentait très fortement à celui d'un fantôme dont elle ne croyait plus entendre. Son cœur s'emballait déjà, alors que Ruby s'empressait d'aller à l'encontre de cette mélodie.  « Encore... » pria t-elle dans un murmure alors que son regard se portait vers une destination qu'elle pensait proche. Et c'est ainsi que quelques pas plus tard, alors qu'elle posait à peine sa main contre la froidure de ce tronc, elle put admirer la silhouette élancée d'un archer. La jeune fille eut l'impression que son cœur s'arrêtait, dès lors que l'idée même qu'il s'agisse du chevalier de son âme s'imposait à elle. Elle aurait tant voulu l'interpeller, crier son nom pour qu'il se retourne et l'admire avec ce sourire dont elle rêvait la nuit, mais sa voix restait coincée dans le fond de sa gorge alors même que l'idée même de se tromper lui glaçait déjà son être. Silencieuse, elle préférait l'admirer en s'appuyant convenablement sur le tronc, provoquant des bruissements de feuilles avertissant ainsi de sa présence.
love.disaster
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MessageSujet: Re: ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. EmptyMer 12 Mar - 15:15

marianne&robin

et il n'y a pas de remède à la mémoire, telle une mélodie ton visage ne me quitte pas. ton âme me hante et me dit que va bien, mais j'aimerais être mort.



La tête maladroitement posée entre les mains, tu venais encore te perdre dans tes plus lointaines pensées. Une simple remarque innocente d'un petit avait réussi à te chambouler pour le restant de la journée à venir. C'était bête, complètement idiot même, mais le fait qu'il vienne te demander si, en ce jour de St-Valentin, tu avais prévu quelque chose pour ton amoureuse vint faire basculer ton cœur vers une tristesse des plus sombres qui te connaissaient de plus en plus ces temps derniers. Par chance, une de tes collègues avaient remarqué ton humeur soudainement grisante et s'était proposée pour te remplacer un petit moment. Tu te sentais presque honteux, d'ainsi te chambouler. Mais c'était devenu au dessus de tes forces. Depuis ton arrivée ici, depuis cette déchirante séparation avec ta Tendre, tu étais sans cesse sur les nerfs. Proche d'une impulsivité maladive, tu réagissais au quart de tour à la moindre remarque, et la colère se transformait bien vite en une interminable lassitude de vivre.
Tu avais du mal à l'admettre, mais tu avais tant changé depuis cette histoire. Tant changé que ton simple reflet parvenait, quelque jour, à te rendre mal à l'aise. Toi qui avait l'impression de rayonner par le passé, tu te sentais à présent comme vide. Fade même, sans joie de vivre imminente comme du temps de Notthingham. Tout t'était devenu tellement sombre. Te lever le matin, une véritable torture. Sans pouvoir voir son visage à tes côtés, sans pouvoir sentir rien que sa présence, n'entendre rien qu'un bout de sa divine voix. Non, tout ceci t'avait si violemment été arraché, comme un bout de ton cœur arraché à vif. Une part toute entière de toi -même brûlé presqu'à tout jamais. C'est véritablement ce que les mois passés te disaient en tout cas : que cette souffrance allait devenir éternelle. Des mois et des mois passés sans elle. Oui, quand on perd son amour, c'est l'Amour tout entier que l'on perd. On perd la joie des beaux jours, on perd l'envie de sourire, l'envie d'être tout simplement heureux. On perd l'envie de vivre et bientôt, le chemin de la mort nous semble plus facile que cette existence sans l'être aimé. Si noir, si sombre personnage : oui, tu avais vraiment bien changé.

Respirant une toute dernière fois un grand coup, tu repartis t'occuper du groupe d'enfants dont tu avais la charge pour la journée. Le petit garçon qui t'avait posé la question quant à tes prévisions pour la soirée n'osait plus te regarder, ses joues pourprées d'un rouge gêné. Sans doute avait-il compris que sa question était la cause de ton départ durant cette heure. Décidément, les enfants de ce monde parviendraient toujours à te surprendre par leur maturité précoce ! Cela eut dont de te faire rire, de manière sincère cette fois-ci. Tu te dirigeas donc vers le petit bambin, baissant peu à peu sa tête au fur et à mesure que tu t'approchais de lui, et vins t'agenouiller devant lui, tout en lui prenant instinctivement et de manière réconfortante ses si petites mains. Le pauvre enfant avait presque les larmes heureux, bien trop triste d'avoir pur te faire de la peine sans penser à mal. Ce qui eu le don de te rendre tout énervé contre ta propre personne, regrettant à nouveau d'avoir ainsi agi à sa simple question d'enfant. Mais tu ne dis rien, te contentant de caresser de ton énorme pouce la douce paume de ses mains et de le fixer tendrement. Presque de manière paternel. Tu étais parfois surpris de toi-même, d'agir de manière un peu trop personnel parfois avec les enfants dont tu t'occupais. Tu voyais très bien comment tes collègues s'y prenaient de leur côté, tout ce qu'il leur comptait était de les occuper et de les rendre le plus calme possible. Mais toi, tu prenais les choses presque beaucoup trop à cœur. T'attachant à chacun de ses enfants, tu les connaissais tous comme si chacun était ton propre enfant. Savais comment réagir avec tel, comme parler à tel autre. C'est pourquoi il te semblait important de réconforter le petit, tant à fleur de peau pouvait-il être. Quand les autres éducateurs ne se seraient pas attarder sur ces quelques larmes, toi tu prenais cette tristesse d'enfant très au sérieux. De toute manière, tout ce qui concernait les enfants, tu le prenais incroyablement de manière sérieuse. Ils étaient un peu ceux qui te permettait de ne pas plonger dans l'obscurité la plus folle. Ceux qui arrivaient à faire disparaître les sombres nuages de ta terne et nouvelle existence. Tu leur devais tant, sans même qu'ils ne le savent. Mais depuis que tu as perdu ton aimée, ils sont ceux qui te permettent de continuer à vivre.

L'enfant sourit enfin et essuie les larmes roulantes sur ses grosses joues de bambin. Il vient finalement rire, laissant entrevoir ses dents manquantes qui le rendent pourtant si adorable. Tu lui rends son rire, lui frottant légèrement la tête tel un père content de son garçon et l'envoie rejoindre son groupe de copains. Te relevant, tu passas ta main de manière machinale, presque comme une manie, dans tes quelques bouclettes. Oui, il semblerait que la journée s'illuminait petit à petit finalement. Que la remarque était envolée, mais pas oubliée. Non, car ça faisait toujours un peu mal au creux de ton cœur de penser qu'en ce jour de célébration de l'Amour, tu te retrouves une nouvelle fois bien seul. Si loin de l'être adulé. C'est un peu pour cette raison, tu devais de te l'avouer de manière honteuse, que tu avais décidé d'emmener les enfants pour une activité dans la forêt. De cette manière, tu pouvais éviter de croiser des âmes heureuses et amoureuses à chaque coin de rue. Leur bonheur te brûlant un peu plus ton esprit d'amoureux meurtri. Tu étais incroyablement jaloux de ces couples fêtant ce jour, alors qu'au fond tu aimerais tant pouvoir en faire de même. En ce monde, il n'y avait plus de roi à battre, plus besoin de se cacher au fin fond de la forêt tel un voleur ou un bandit. Non, tu savais que dans ce monde tu étais libre. Mais à quoi te servait cette liberté si tu ne pouvais en profiter aux bras de ton amour ? C'était tellement idiot, banalement romantique, mais tu rêvais tant de pouvoir te promener le soir avec elle, bras dessous bras dessus. Sous la lumière d'un réverbère échanger un tendre baiser, et reprendre la route le cœur lourd d'amour et de joie innocente. Partager ces moments avec elle, partager ces choses qui peuvent paraître tellement banale en sa compagnie, était-ce trop demander ? Juste mener le restant de ton existence tel un couple comme un autre. Faire valoir votre ardent amour au monde entier et avoir cette fierté de pouvoir être heureux, enfin.
Mais de nouveau, le temps n'était pas aux complaintes des peines de ton cœur. Debout, scrutant chaque petites têtes pour n'en perdre aucun de vue, tu fis nerveusement craquer tes doigts, te rendant soudainement compte que l'obscurité se faisait de plus en plus. Hanté par les pensées, tu n'avais pas vu l'heure défiler et il était temps pour le groupe de rentrer chez eux. Encore une chose que tu ne possédais pas, un chez toi.. Un lieu serein, où une famille toute entière nous attend la joie aux lèvres et les bras grands ouverts, plein d'amour. Un lieu de repos et de tendresse, ce genre de lieu que tu aurais aimer partager avec elle.. Elle qui revient toujours dans tes esprits, chaque minute de chaque heure, sans que tu ne puisses rien y faire. Et ça te fait autant de bien que de mal, que d'imaginer encore et encore son tendre visage. « Quel homme désespéré je fais. », soufflas-tu, presque dans un sourire d’auto dérision. Cette même collègue revenant avec son groupe d'enfant, elle te fit rappeler qu'il était temps de partir. Gêné par ce manque de professionnalisme, à nouveau, tu lui demandas si elle pouvait ramener ton groupe avec le sien, car tu désirais installer des cibles pour l'atelier de demain. Elle ne te cacha pas son étonnement, tout sourcil relevé, mais accepta tout de même. Et c'est ainsi que tu te retrouvas seul dans cette immense forêt, en pleine soirée. Seul avec tes pensées et tes peines. Ne sachant pas trop pourquoi tu avais désiré rester encore un peu, ton regard te fit par d'une réponse en se posant droit sur ton sac, contenant ton arc et tout cet arsenal de flèches. À nouveau, tu vins rire de toi-même. Après tout, tu étais seul et pouvais pleinement profiter de ta passion sans blesser qui que ce soit. Qui viendrait se promener dans ce lieu en pleine soirée de la St-Valentin ? Seul un cœur meurtri comme le tien pouvait se le permettre.

Attrapant de tes doigts expert l'arc, le seul que tu te sois permis d'acheter en ce monde - et la première chose que tu te fus acheter, d'ailleurs -, tu vins prendre une flèche pour correctement la placer, enchaînant les gestes sans même avoir à te concentrer, archer dans l'âme depuis ta tendre enfance. Comme prévu pour le lendemain, tu avais installé un peu partout autour du secteur des cibles sur les arbres, en prévision de l'atelier d'arc du lendemain pour les enfants. C'était un peu comme un moyen pour toi de pratiquer ton loisir tout en travaillant, en fait. Prenant en cible l'une des feuilles sur ta droite, tu décidas de tirer en pincé sur la corde. La flèche vint s'écraser au beau milieu de la feuille, d'une violence et d'une précision qui vint l'enfoncer dans le tronc. Tout fier de toi, il y avait de quoi, tu en tiras une seconde, puis bientôt une troisième. T'acharnant si bien sur cette pauvre cible que la feuille s'en déchira bientôt. Ton œil aux aguets, tu t'en trouvas une nouvelle et te défoulas de plus belle sur celle-ci. Ce qui s'avérait être une occupation quelques minutes précédents s'avéra devenir une manière d'expulser tes pulsions. Tu étais soudainement totalement remonté, t'acharnant à tirer flèche après flèche comme si ta vie en dépendait.
C'est de cette manière qu'une bonne demie heure passa, à faire payer aux pauvres troncs le prix de ta tristesse et de ton cœur brisé. Tu étais tellement sur les nerfs qu'une larme en vint à se verser le long de ta joue rosie sous l'effort et la fraîcheur du soir. Et puis, au moment où tu t'apprêtais à prendre de nouveau une cible d'assaut, un bruissement vint te titiller l'oreille, aussi prudent étais-tu resté de ta vie de renard. Le bruit semblant se rapprocher lentement, tu feins pourtant de n'avoir rien remarqué en tirant une nouvelle flèche. Un œil sur la cible, l'autre observant une silhouette illuminée faiblement se rapprocher. Finalement, le spectre s'arrêtant, non loin de toi, et sembla se poser contre un tronc. Dans toute cette obscurité, et malgré ton regard de prédateur, tu ne voyais rien si ce n'était ces quelques courbes qui te laissaient penser qu'il s'agissait d'une femme. Une femme pourvue d'une grande curiosité, semblait-il, et qui avait du s'égarer dans la grandeur de cette forêt. Ton côté chevalier servant refis surface, remplaçant tes inquiétudes et ta mise aux aguets, et voilà que tu déposas l'arc à même le sol, ne lâchant pas du regard cette mystérieuse et non pas attirante, Dieu sait pour quelle raison, silhouette. C'est ainsi qu'un silence s'installa, elle te regardant, toi faisant de même. Pourtant toujours si sur de toi, grande bouche qui aimait tant parler et plaisanter, là, tu ne trouvais juste rien à dire. Ton cœur semblait te bloquer, comme s'installant dans ton gosier pour t'empêcher de sortir le moindre mot. Il ne faisait que battre bêtement de tout son être, semblant s'emballer sans que tu ne connaisses la raison de son éblouissement soudain. Comme s'il semblait vouloir te lancer sur une piste, mais que ton cerveau ne suivait pas. Comme si la chose que tu avais toujours désiré, depuis ces mois durant, était juste là, devant toi. Mais que l'absence tout ce temps avait fait que tu ne pouvais y croire.
« Excusez-moi, très chère dame. Vous seriez-vous égarée ? », parvins-tu finalement à demander d'un ton presque tremblant, de ce vocabulaire toujours bloqué à quelques siècles plus tôt.

©flawless
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Ruby M . Loxley

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MessageSujet: Re: ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. EmptyLun 24 Mar - 16:05




« Le monde est né de l'amour, il est soutenu par l'amour, il va vers l'amour et il entre dans l'amour. »

Nous n'étions encore que deux enfants, deux coeurs neufs à leur printemps. Éclairant mon ciel comme un soleil et fit naître des merveilles. Si les jours de pluie ont dut passer, je n'ai pas oublié. Et je sais que cet amour durera toujours.
Robin & Marianne

En cette soirée, la lune rêvait avec plus de paresses. Dissimulée derrière des nuages plus ou moins épais, ces derniers n'étaient pas en mesure, pourtant, de l'empêcher d'étendre sa lumière sur les êtres de cette Terre. Elle savait bercer, de par ses faibles rayons, des cœurs meurtris, en quête d'un bonheur, dans le même temps qu'elle se contentait aussi d'apaiser les tourments d'un amour ardent. Toujours fidèle, elle ne relâchait jamais de sa supériorité tant elle savait le besoin de tout un chacun vis à vis de ses charmants attraits. C'est ainsi qu'elle s'éprit de ce couple qui parviendrait peut être à se retrouver au détour de cette lisère de forêt. La bonne grâce n'avait peut être pas quitté la renarde, qui ne cessait d'observer ce magnifique archer. D'une main fragile, elle caressait les fissures abruptes de ce bois glacé. Délicate, aimante, mais d'autant plus protectrice, elle avait l'impression que les battements de son cœur parviendrait à  réchauffer cette magnificence et ainsi faire renaître sa vie de la même manière que cette vision lui accordait enfin son printemps. Qui était cet inconnu ? Le souffle court, Marianne bénissait la lune de cette rencontre, alors que ses yeux ne purent quitter cette silhouette élancée. Des souvenirs s'installaient déjà dans son cœur, lui montrant à nouveau les iris dorés de Robin en ce jour de bonne grâce. L'image même de son regard, dès lors qu'il s'était présenté, dans un accoutrement des plus surprenants, devant le prince Jean, lui prodigua une chaleur sans pareille, incitant par la même ses joues à s'enflammer presque immédiatement. Cependant, il lui était impossible de savoir comment réagir face à cet instant. Heureuse, elle sentait déjà les prémices d'un sourire se dessiner sur le contour de ses lèvres si fines. L'une de ses mains s'empressait également de relâcher le soutien du chênaie pour venir se placer au niveau de son cœur. La mélodie de ce dernier résonnait dans sa gorge et ses oreilles de manière si brutale, qu'elle avait l'impression de défaillir à la moindre inspiration. Tel le nouveau né, la jeune fille semblait renaître en s'accrochant ainsi à ce mince espoir. Était-ce un rêve ? Si tel était le cas, elle ne désirerait jamais s'en éveiller, tant il lui semblait si réel. Le regard toujours curieux, sa main remonta légèrement au niveau de sa bouche pour ainsi étouffer les sanglots à venir. Ses yeux s’humidifiaient déjà, alors que son souffle lui manquait encore un peu. Mais que faire si ce n'était pas LUI ? L'idée même que cela en soit de cet ordre lui brisait déjà le cœur. Mais pourtant, elle ne pouvait se résoudre à croire en cette opportunité. Elle l'admira encore, profitant de ces moindres instants, comme si ils venaient d'un autre monde, d'une autre époque, mais qui pourtant, se dévoilaient tel le crépuscule savait raviver une chaleur et ainsi la bonne augure de chaque destin. Le soleil de ses yeux irradiait de telle manière, que la jeune fille sentait son cœur se percer de mille façons en une résurrection des plus délicates. Nul ne savait combien de temps avait pu s'écouler jusqu'à ce que le jeune homme n'en vienne à prendre la parole. Et dès lors qu'il le fit, comme un appel à la réalité, Marianne commençait à sentir les tremblements de sa main se répandre dans la quasi totalité de son corps.

 « Je ne saurai vous le dire. » Le souffle lui manquait une nouvelle fois, alors que son cœur ne cessait de crier son nom. Mais il restait coincé dans sa gorge. Le regard de la jeune fille finit par se baisser, une dame se devait de reprendre contenance et ne point agir sous le feu d'une intimidation quelle qu'elle soit. Cependant, elle parvenait encore à ressentir son regard sur elle. Un regard bienveillant qui désirait la protéger et qui semblait lui aussi l'appeler par bien des manières.  « Veuillez pardonner ma … discourtoisie. Cela était... très... inconvenant de ma part.  » lui répondit t-elle dans un murmure. Trouvant par la même, la force de relever son regard pour ainsi venir à l'encontre de cet inconnu. La mélodie qui découlait de cette proximité allait de bon train avec les bonnes grâces de la lune. Reconnais moi, mon amour. Priait t-elle intérieurement, Marianne avançait timidement vers les bras fermés de l'étranger. Telle une procession nuptiale, ses yeux ne parvenaient à quitter ceux ombragés de ce jeune homme pourvu de tant d'attraits. Jamais, elle n'avait connu réelle attirance, comme celle qui émanait de ce dernier, en ce monde. Comme si, son corps se plaisait à répondre au sien, alors qu'elle mettait tant d'espoir à leur encontre. Un timide sourire se dessina sur ses lèvres, reflétant sa bienveillance ainsi que son désarroi vis à vis du dérangement qu'elle avait pu provoquer par sa présence. Que faire ? Que dire ? La raison de la jeune fille était en train de flancher sous l'impatience d'une curiosité sans pareille. Son cœur résonnait contre sa poitrine, comme lorsque le Prince Jean le menaçait de l'exécuter sous peine de trahison et qu'elle avait osé lui demander sa clémence afin de le sauver. L'espoir était tel, qu'elle n'osait imaginer la déception si jamais cela n'avait pas été lui. Mais comment en avoir le cœur net sans que cela ne paraisse déplacé si son sort avait été de mauvaise augure. Elle s'arrêta à quelques centimètres de lui, admirant par la même occasion ce charisme qui ne cessait d'émaner du jeune homme. Dieu, qu'elle aurait pu rester des heures entières dans cette position, si cela était convenu. La jeune fille était face à une très bel homme, et ce, grâce avant toute chose à la bienveillance de la lune, qui lui permettait de pouvoir se rendre compte de ses moindres traits. Son cœur chantonnait des louanges, alors que son esprit n'avait nulle envie de le quitter. Comme si, tout était écris, et que cela semblait si naturel pour eux. Aussi, et dans l'optique de pouvoir peut être obtenir audience avec lui, elle flancha ses jambes, afin de pouvoir effleurer l'arc qu'il avait déposé quelques instants plus tôt.  « M'autoriseriez-vous à passer quelques instants en votre compagnie afin de pouvoir profiter de votre présence ? » Le ton qu'elle venait d'employer ressemblait bien à celui d'une dame de la cour, désireuse de tenir compagnie au chevalier de son âme. La main de la jeune fille ramenait timidement l'arme tant convoitée vers le jeune homme, laissant par la même occasion ses souvenirs s'insérer dans son être.  « Cela me paraît une éternité, depuis que je n'ai vu d'archer. » Les yeux de Marianne imploraient tant de pitié, si seulement il pouvait ainsi la reconnaître.  « De grâce Monsieur. »

La proximité qu'ils établissaient ne cessait d'accroître l'attirance de chacun de leur cœur. Seul le bois doucereux de l'arc émaillé paraissait être l'obstacle à leur découverte. Les yeux de Marianne rêvaient de se perdre une nouvelle fois dans ceux de l'inconnu, si seulement la lune voulait bien se découvrir de ses épaisses soieries, ne serait ce que quelques minutes. Son corps s’enivrait déjà de quelques attentions bien gardées. Accepte... se perdait t-elle dans ses pensées, alors que l'impatience ne cessait de se répandre en son être. Ses doigts enlaçaient de plus belle l'arme, alors qu'ils rêvaient tant que les siens ne les effleurent. Une légère brise les enveloppait déjà si bien, qu'elle appréhendait la chaleur qui émanerait des siens. Ses yeux, quant à eux, ne cessaient de chercher ses iris pour ainsi y découvrir un univers parsemé d'astres somptueux, révélateurs d'un passé commun qu'ils auraient pu connaître. Marianne osait s'abandonner à ce espoir tant il lui était bénéfique en cette heure. Nul ne pouvait atteindre cible de manière aussi élégante, nul n'avait d'esprit si chevaleresque et altruiste, nul ne connaissait d'autant de bravoure et de témérité que lui, son Robin, sa vie, son âme. Agissait-elle peut être bien naïvement, mais au diable celle pitrerie, tant les émanations de son cœur lui offraient un paysage si merveilleux. Devant elle, parvenait à s'étendre par delà les nuages, par delà les peines et le chagrin, cette contrée pourvue de chaleur, de bien être. Nul ne saurait lui retirer cela, jamais, tant qu'elle n'aurait pas la certitude que son cœur, à cet instant, se trompait. Car elle en était certaine, il ne se trompait pas, il ne pouvait le faire, tant qu'il resterait là. Aussi, elle ne put laisser le hasard agir contre eux et lancée par une vague de bravoure ne put retenir les mots qui se bousculaient sa gorge, davantage.  « Vous me rappelez un être brave, vaillant, impénétrable et dont le courage n'avait de cesse que de permettre le bonheur des autres. N'est-ce point le dessein de tout archer ? » Elle lui adressa un nouveau sourire, sans savoir si il la regardait et chercha à dissimuler son regard en rabaissant le sien vers le tapis touffu sur lequel ils se trouvaient. Qu'était-elle en train de réaliser ? Ce jeune homme allait très probablement l'associer à une de ces filles victimes de quelques folies. Cependant, il lui était bien difficile de retenir ses ardeurs, tant elle espérait encore et encore toucher ce bonheur à venir dans le creux de sa main. Mais malgré tout, elle se plaisait à maintenir une certaine distance, si le désir du jeune homme était de garder sa solitude intacte.
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MessageSujet: Re: ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. EmptySam 12 Juil - 0:39

marianne&robin

et il n'y a pas de remède à la mémoire, telle une mélodie ton visage ne me quitte pas. ton âme me hante et me dit que va bien, mais j'aimerais être mort.



Le temps s’était tout bonnement arrêté. Comme s’il n’existait à présent plus rien autour de vous. La forêt était maintenant bien loin, les pensées divagantes et l’esprit à vif, tu semblais revivre à nouveau. Bientôt, ce fut comme si la malédiction n’avait jamais existé. Sherwood était toujours ta maison, petit renard étais-tu toujours. Le royaume continué à vivre ses jours les plus paisibles, loin de la tyrannie qui l’assena tant de temps sous le joug du Prince Jean. Le bon et juste Roi Richard gouvernait, s’affirmant toujours comme le souverain le plus noble en ce bas monde. Bobby et tous les enfants de la ville s’amusaient dans les rues entières, animant de leurs rires et de leurs bonheurs enfantins des maisons toute entières. La prospérité était maintenant connue par tous, la faim, maladive et permanente, était à présent passée et c’est avoir grand espoir que tout ce petit bout de monde reprenait sa vie, sourire au cœur. Tandis que toi, Robin l’archer, tu gambadais l’esprit léger avec comme seul bonheur cet amour enfin à ta portée. Avec ce plaisir de pouvoir y goûter chaque jour durant. Marianne. Si toutes tes années d’errances, elle avait été le délicieux fruit de chacun de tes rêves, elle était à ce jour bel et bien présente à tes côtés. Plus besoin d’attendre la nuit et sa lune montante pour te permettre, enfin, de te laisser bercer par son image, envoûtante mais impossible. Non. Marianne était aujourd’hui tienne, comme elle le sera demain et comme elle le fut depuis toujours dans ton cœur.
Mais non Robin. Le rêve ne pouvait prendre à ce point la place de la réalité, si puissant et doux puisse-t’il être. Le sort a été lancé, et tout ceci, tout ce bonheur à peine naissant à Nottingham était enterré, loin de cette misérable vie que l’on t’imposait. Comme un nouveau-né que l’on aurait si brutalement, injustement tiré du bras de sa mère, pourtant si aimante. C’était bien ça, l’amer impression que tu ressentais depuis ces mois passés ici. Comme un renard en cage, que l’on a retenu trop longtemps captif et qui, pour calmer ses blessures, se laisse emporter par ces tendres souvenirs d’autrefois. Seulement, le réveil n’en est toujours que plus brutal, et la chute dans la réalité qu’est la tienne ne fait qu’ouvrir un peu plus, chaque jour, la plaie béante dans ton cœur. Une réalité qui, encore en cette soirée depuis des heures entamées, te semblait à nouveau loin. Si loin que tu n’y songeais même plus, toute ton intention centré dans un seul et unique objectif : son regard. Si le langage courant aurait désigné cette jeune femme comme une « inconnue » pour toi, tu ne l’étiquetas pas de cette insulte. Elle semblait bien au-dessus de la simple personne que l’on croise par hasard, comme l’on peut croiser des centaines de personnes dans la rue chaque jour. Non, non ce n’était pas ça. Ce qu’elle pouvait dégager, ce qui te perturbé tant chez elle c’était bien trop fort pour que tu ne feins de ne pas le remarquer. Pour que tu puisses, même, feindre d’y être insensible. C’est alors peu commun chez toi, homme de bonnes pratiques mais surtout, depuis ton arrivée dans cette époque, homme si froid, de soulever si longtemps le regard d’une jeune femme. Pourtant, aucune gêne ne t’envahie. A vrai dire, plus rien en semble s’animer dans ton esprit, ton cœur devenant la seule chose vivante dans ton cœur tout entier. Battant comme s’il revivait, après des mois de sommeil. Comme si, enfin, il avait retrouvé la source de vie dans laquelle se puiser.

Le sourire béant, tel un enfant devant son jouet le plus convoité, tu apprécias avec culot chaque trait de son visage. Fixant de ses contours à ses pommettes, tu caressas des yeux ce trésor si familier. Trop familier pour que tu puisses dès à présent t’en rendre compte. La vérité était pourtant là, comme impossible à rater. Mais non, les mois enfermés dans ce monde t’avait rendu bien trop sceptique, Robin, pour que tu n’oses qu’imaginer qu’il s’agisse du fruit de ton bonheur là, juste en face de toi. L’espoir, cette chose qui pourtant avait animé ta vie des années durant, n’avait plus sa place en toi. Homme si renfermé tu étais aujourd’hui, la bonne étoile, tu n’y croyais plus. Dieu tout puissant, si Marianne te voyait dans cet état de lamentation et de renie, mais que penserait-elle de toi ? La peur d’une réaction imaginaire vint s’effacer, sous la voix de cette charmante égarée. Cette voix qui sembla te prendre dans ses bras, pour t’emmener en sa compagnie vers de lointains souvenirs. Et son langage.. Il était certain qu’ici, à Fantasia Hill, tu n’avais trouvé de personnes s’exprimant de manière aussi noble, aussi.. aussi marquée dans l’époque dans laquelle tu avais évolué. Un léger déclic se déclencha en toi, à nouveau. Un peu comme si une nouvelle pièce du puzzle vint s’offrir à toi et que, petit à petit, tu commençais à comprendre ce que tous ces signes voulaient te dire. Seulement, des pièces, il en manquait encore pour faire disparaître, et pour de bon, ce scepticisme permanent ancré en toi.
Elle était si proche. Assez proche pour que ton cœur de pierre ne manque de flancher. Cette attraction qu’elle exerçait sur toi était bien trop forte pour être ignorée, pour être niée même. Son aura toute entière semblait s’emparer de ton âme, comme la retrouvant après tant de temps pendant que toi, l’ignorant, tu restais bêtement fasciné par la tardive aventureuse. Aussi envoûtée étais-tu, tu ne l’as vis pas prendre de ces petites mains ton arc. « Votre compagnie ne me serait être qu’agréable, Madame, même si j’avoue ne pas être des plus plaisants compagnons. », vins-tu répondre tout en laissant un léger sourire en coin se graver sur ton visage. Tu te surpris à accepter cette proposition, nouveau solitaire étais-tu devenu dans l’âme. Mais ensorcelé, tu ne pouvais te permettre un « non » face à ce doux visage. D’ailleurs, qu’elle parla d’archer comme s’il fut courant, dans son existence d’en croiser, vint comme éveiller la puce à ton oreille. Tu avais appris beaucoup de chose du monde dans lequel tu vivais à présent, et s’il y avait bien une chose que tu avais retenu, c’était qu’être archer – ou ne serait-ce que de savoir manier l’arc – était chose rare. Aussi triste cela soit-il, ne couraient pas les rues les gens qui s’animaient de cette occupation. De cette manière, qu’elle vienne t’avouer qu’un long temps passa avant qu’elle n’en croise un te perturba de plus belle. Le puzzle se faisait encore, doucement. « Et à moi semble loin le temps où j’eus cette chance de m’entretenir avec une dame semblant si familière avec l’arc. », plaisantas-tu, restant tout de même réel en évoquant ces mots.

Marianne. Ton cœur éclata pour de bon, comme libéré d’un poids injustifiable. Elle vint te confesser qu’étrangement, tu lui rappelais quelqu’un. Quelqu’un semblant être irrévocablement important pour elle. Et ce fut cette dernière remarque qui t’apporta la pièce manquante au puzzle. Cette pièce bien trop longtemps recherchée, qui t’ouvris enfin les yeux, qui te plaqua tout simplement la réalité en plein visage. Honteux, mais comment n’avais-tu pu le deviner avant ? La certitude n’était certes pas parfaite, il se pouvait que tous ces mois sans elle, sans sa tendre présence, ne te joue des tours. Si le sort était si cruel, il se pouvait qu’elle était tout bonnement une jeune femme fervente passionnée de la vieille époque, et pleine de culture. Avec quoi s’ajoutait une beauté sans pareille, impossible à manquer ou à nier. Tu en restas presque bouche bée, ton sourire s’étant vite envolé pour laisser place à un visage sous le choc. Sans aucune pudeur, tu osais afficher tes émotions aux grands jours, face à cette jeune femme qui, avec de grande chance et le plus bel espoir, pourrait bien être ta tendre Marianne. Cette Marianne que tu attends depuis si longtemps, qui te hante chaque nuit et jour passé ici. Cette Marianne dont la voix et le rire résonnent toujours aussi fort au fond de toi, dont le sourire reste gravé en plein cœur. Cette Marianne pleine de vie, cette Marianne tant désirée. Cette Marianne pour toi synonyme de toi. Cette Marianne que tu aimes. « Je.., tu hésitais. Enfin vous.., bégayas même, comme jamais auparavant tu n’avais bégayé. C’est étrange, mais vous me semblez tant familière vous aussi, voyez-vous. Ton sourire avait repris, éclairant ton visage comme jamais, ainsi que ton assurance enfin de retour. Pardonnez l’immense curiosité qui me ronge, mais à quel être si brave puis-je vous sembler ressembler ? », osas-tu demander enfin. Les dés étaient à présent jetés et le sort, comme depuis longtemps, n’était plus entre tes mains. Si tes espérances s’avéraient être réelles, si derrière ce nouveau visage d’humaine, si fascinant et gracieux, se cachait véritablement ta tendre épouse, alors oui. Oui, tu allais pouvoir reprendre espoir, et goût, à la vie.  

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Ruby M . Loxley

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MessageSujet: Re: ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur. EmptyMar 22 Juil - 14:36




« Le monde est né de l'amour, il est soutenu par l'amour, il va vers l'amour et il entre dans l'amour. »

Nous n'étions encore que deux enfants, deux coeurs neufs à leur printemps. Éclairant mon ciel comme un soleil et fit naître des merveilles. Si les jours de pluie ont dut passer, je n'ai pas oublié. Et je sais que cet amour durera toujours.
Robin & Marianne

Les astres dans leur globalité s'étaient réunis et tournoyaient d'une vive allure, quittant par là même leurs orbites prédestinés depuis des siècles, dansant en chœur sur un rythme des plus envoûtants pour enfin s'entrechoquer les uns aux autres. Ces astres avaient aspiré à quitter chacune de  leurs chevauchées, trop impatients et désireux de découvrir les bienfaits d'une chaleur partagée. Plus rien n'aurait pu les appréhender de cette quête, si bien que même les ombres disparaissaient petit à petit pour laisser place à une lueur des plus éclatantes. Cette dernière se plaisait timidement à envelopper les êtres qu'elle désirait enlacer en son sein. Telle une aura des plus bienveillantes, elle accordait une chaleur des plus agréables et des plus ardentes aux âmes sœurs qu'elle avait choisi. Veillant à réunir deux êtres semblables, deux âmes qui étaient vouées à partager le même dessein, mais qui s'étaient perdues par des concours de circonstances. La magnificence de cet astre avait pourtant réussi à déjouer les vilenies les plus acerbes de ce monde corrompu, pour enfin laisser à ces deux étrangers d'une nuit, réapprendre à devenir deux amants d'une vie. Une existence toute entière, pour laquelle ces deux cœurs qui s'étaient jurés allégeance jusqu'à l'éternité, puissent mettre en exergue ses vœux prononcés. Ainsi cet astre brillerait de plus belle, et irradierait de ses somptueux rayons le monde qui commençait tout juste à se dévoiler à nouveau devant les yeux de la jeune fille. Le doute, pourtant présent au début de cette rencontre, s'était évaporé pour laisser place à cette merveilleuse contrée. Ce paysage qui la ramenait aux travers les bois verdoyants de la forêt de Sherwood et qui l'emplissait d'un espoir qu'elle avait cru avoir perdu à tout jamais. Les fissures de son cœur apprenait à se colmater de ce sentiment si intense à mesure que ses pas la rapprochaient de cet inconnu. Des pas, qui, telle une marche nuptiale, ne cessaient de lui rappeler ce chemin si évident dont elle s'était déjà donnée par le passé. Une route toute tracée, qui ne cessait de la ramener auprès de son cœur et de cet espoir grandissant. Ainsi donc, c'est avec des yeux ébahis et pour le moins révélateurs de ce cher désir, qu'elle désirait effleurer du bout de ses doigts, elle parvint à franchir cette frontière invisible qui la séparait de ce jeune homme. Une frontière, qui une fois franchis, lui révélait un spectacle des plus éblouissants. Puisse le Seigneur me garder à jamais à tes côtés, mon amour. chantait son cœur à tue tête, alors qu'elle laissait ses yeux découvrir le regard énigmatique et si révélateur d'une morosité qu'elle avait elle même connu par son absence. Que le Diable l'emporte de pouvoir constater avec ce même désarroi de son malheur. Qu'il ne lui accorde aucun répit, jusqu'à ce que le bonheur ne puisse exalter dans les yeux de cet archer. Son archer. Son existence toute entière frémissait à l'idée de ces retrouvailles, même si le doute perçait de ci de là, à l'aide d'une quenouille bien aiguisée, les parois fragiles de son cœur. Il n'en restait pas moins que l'espoir triomphait et pourfendait ce vil ennemi jusqu'au tréfonds de son âme. Il ne cessait de le repousser encore et encore, juste pour que Marianne puisse enfin profiter de son Robin. La bonne augure avait les sur réunir, prouvant à l'humanité toute entière que le mauvais œil ne saurait perdurer à jamais. Elle les avait rapproché en cette soirée si délicate, pour enfin admirer la beauté d'un amour sincère. Leur amour. Leur innocence. Leur existence. Plus rien ne saurait venir mettre un terme à ce crépuscule naissant, plus rien ne parviendrait à les séparer. C'est donc, tremblante de tout son être, telle la feuille menaçant de se dérober sous les sifflements d'un vent bien trop fort, que la jeune fille relevait l'arc si cher à son âme. Timide, elle ne savait que penser, tant son cœur se plaisait à répondre à celui de cet archer reconnu.

Robin hurlaient ses yeux dont le bonheur n'avait de cesse que cette joie qui savait l'embellir encore et encore. Dieu que les traits de ce jeune homme étaient gracieux, et des plus agréables à admirer. Ses joues en rosirent rien qu'à cette pensée, alors que ses esprits se perdaient dans un comportement qu’elle désirait tant contrôler. Et puis, enfin, tel le soleil parvenant à percer de leurs rayons les plus forts les nuages grisant, ce sourire parvint à fendre le cœur de la jeune fille avec béatitude. Un sourire, que même ses espoirs les plus profonds, ne parvenaient à lui rendre son image propre, sa bonté saisissante. Ses lèvres s'étirèrent à son tour, comme pour répondre à ds louanges qu'elle se plaisait de chanter. Ne pouvant plus prétendre à quelques doutes, ne pouvant plus croire en quelques obscurités, ce sourire n'aurait pu la trahir. Et c'est ainsi que Marianne retrouva les bienfaits tout entier de son amour pour Robin.  « La modestie est une qualité chevaleresque de tout archer. Je ne saurai vous remercier de me l'accorder. » La voix de Marianne chantait de la même mélodie que celle du jeune homme, alors même que sa main effleurait de ses songes invisibles, les doigts éloignés de son destin tant désiré. Heureuse de pouvoir ainsi partager un instant en sa compagnie, la jeune fille appréciait admirer par ses yeux, les scintillements par milliers des étoiles accrochées délicatement en ce ciel ombragé. Ainsi pourrait-elle peut être laisser ses questionnements franchir la barrière de ses lèvres, juste pour que l'évidence n'en soit que révélée des plus rapidement. L'impatience prenait son cœur en son sein. Elle l'enlaçait un peu plus entre ses mains fortes pour permettre à Marianne d'oser espérer en cette rencontre inattendue, une existence toute entière. De grâce, mon Amour. priait-elle encore face à ce regard enchanteur. Des louanges commençaient à fredonner quelques airs qui réchauffaient un peu plus son cœur. Et il ne lui avait fallut que ces simples mots, cette réponse si anodine pour ainsi comprendre et réaliser de la véritable identité de l'archer. Le doute prenait son envol, tels les oiseaux parcourant des milles et des milles à la recherche de leurs nids, il disparaissait à tout jamais, pour laisser prendre place à ce bonheur sans pareille. De minces larmes vinrent s'immiscer déjà dans le coin de ses yeux. De fines gouttelettes qu'elle se plaisait à retenir tant le bonheur s'accroissait de plus en plus dans son cœur. Le printemps chantait contre son être. D'ici fleurissait des espoirs perdus, alors que delà s'éveillait à nouveau son amour infini pour le suzerain de son âme. Ses joues prirent une teinte un peu plus rosée, dès que l'occasion d'entendre sa voix se porta à son écoute. Timide, elle n'osa répondre de ces quelques mots, baissant naturellement son regard pour ainsi tenter de reprendre contenance.

En vain, alors que ses pensées allèrent un peu plus en avant et se bousculaient déjà afin de retrouver ce bonheur si convoité. Telle une dame de la cours, la jeune fille parvint néanmoins à retrouver la contenance qui ne cessait de l'éloigner de sa véritable nature, afin de ramener à Robin d'éventuels indices sur sa véritable identité. Reconnais moi... le suppliait-elle encore et encore, alors que ses yeux remontaient doucement afin de partager la forêt de Sherwood avec son aimé. Nul doute qu'il s'agissait bien là de lui et non d'une nouvelle fabulation. Désireuse de lui dévoiler au grand jour, ces grands chênes sur lesquels il se plaisait à escalader, ses diverses criques, dans lesquelles il se dissimulait sans peur pour échapper aux soldats du Prince Jean, ses clairières dans lesquelles ils s'étaient retrouvés à plusieurs reprises et avaient ainsi pu partager des instants uniques. Oh Seigneur que cette peine en était des plus acerbes. Son cœur se remettait à chanter de douces mélodies, désireux de les partager de la plus belle des façons, jusqu'à ce qu'il ne se fige en prenant conscience du regard de son amant. Que désirait-il dire ? Qu'est ce qu'un tel regard pouvait signifier ? Peut être l'avait reconnu à son tour ? Ou était-il simplement en train de penser à la folie dont elle faisait preuve ? Ne m'abandonne pas, espoir... rappelait-elle alors d'une voix suppliante à l'intérieur de son être. Mais, finalement, alors qu'elle le pensait complètement perdu, voici qu'il l'éclaira de ses plus belles lueurs alors que les réactions de Robin ne firent que lui ouvrir les yeux sur leurs véritables identité.  « Cet être n'est pas seulement brave, il s'agit avant tout d'un gentilhomme le plus plaisant, et le plus aimable qu'il m'ait été donné de connaître. Voyez-vous, je retrouve en vous cette malice qui l'animait et cet altruisme qui le guidait à rendre justice. Dérober aux riches pour ainsi rendre aux pauvres ce qu'on leur avait ôté. Cet archer est ce qu'il y a de plus précieux, tant sa bonté d'âme n'a d'égale que sa fidélité envers ses compagnons. » Les rêves venaient se bousculaient devant les yeux de Marianne, lui accordant par ainsi l'occasion de laisser son cœur témoignait de son amour tout entier pour son époux.  « N'êtes vous point cet archer qui a su conquérir mon cœur dès notre plus tendre jeunesse, Robin? Les larmes se mirent à perler délicatement le long des joues de la jeune fille. Dévalant cette falaise abrupte mais dévoilant par cette occasion la joie qu'elle ne cessait de laisser danser dans son cœur. Le souffle court, ses yeux se mirent à refléter les divers éclats de la lune, avant que l'ensemble de son corps ne se mette à espérer les bras tant désirés de celui qui lui avait tant manqué.  « Votre absence m'a été une éternelle douleur mon amour. De grâce contez moi votre bonheur, gardez moi à jamais contre votre cœur. » Ses doigts se mirent à relâcher l'étreinte qu'elle exerçait jusqu'alors contre le bois réchauffé de son arc, alors que ses yeux osaient enfin se perdre à tout jamais dans les iris protecteurs du chevalier de son cœur.
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ROBIN ஜ L’absence fait grandir l’amoureuse ardeur.

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