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A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée Vide
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 A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée

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MessageSujet: A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée EmptyMar 15 Avr - 19:09


A single soul dwelling in two bodies
Dorothée traversait la rue d'un pas rapide, martelant le sol à bruyants coups de talons. Elle ruminait dans son coin, la yeux plantés sur le bitume du trottoir, ne relevant même pas la tête lorsque les passants la saluaient avec un sourire éclatant. Elle les entendait ensuite grommeler des noms d'oiseaux à son égards, et cela ne faisait qu'augmenter sa colère. Mauvaise journée, fallait pas chercher. Elle savait parfaitement se comporter injustement avec touts ses habitants de la petite ville de Fantasia Hill, mais c'était tout simplement plus fort qu'elle. Alors à la énième insulte, la blondinette se retourna soudainement vers celle qui la lui adressait et se laissa aller à son emportement, fatiguée de devoir se taire, cherchant une manière de se défouler. « Ecoute ma veille, si tu te sens tellement seule que tu ressens le besoin d'insulter la première personne qui ne te répond pas, et bah tu m'en vois navré. Mais dis-toi que peut-être que si je lève pas les yeux, c'est parce que j'ai pas envie de voir ta tête ! ». Elle ponctua cette phrase d'un regard empli d'éclairs, tandis que la demoiselle rougissante baissait le sien et tournait les talons, honteuse et ne sachant plus où se mettre. Dorothée avait pitié d'elle, et pourtant, elle n'arrivait pas encore à regretter son geste ou ses paroles. Elle était encore trop remontée, elle ressentait juste une horrible fierté presque diabolique qu'elle regretterait avec un pincement au coeur un peu plus tard, une fois sa tension redescendue. La Tempête doubla de vitesse, pressée de pouvoir se réfugier dans son appartement, de pouvoir s’écrouler dans son lit, la tête dans l'oreiller. Peut-être hurler un bon coup ? Ah non, Nakoma risqua d'avoir son mot à dire... Bon, c'était justifié tout de même, pas vraiment agréable de se faire surprendre par le cris de la colocataire en colère.. Les relations entre l'indienne et la blonde étaient plutôt changeantes. Au commencement, Ehawee n'avait pas vu l'arrivée de Dorothée d'un bon œil, cette jeune fille cassait sa confortable solitude en s’immisçant dans la chambre voisine par surprise. Dorothée n'avait rien dit. Ça ne lui arrivait pas souvent, mais à ce moment là, elle venait d'être transportée dans ce monde, elle était encore timide, naïve, perdue et elle ne savait pas quoi dire. Puis un beau jour, comme ça, sans prévenir, Nakoma l'avait invité à partager son programme préféré de toujours : DVD, chocolat chaud et marshmallow, et l’espace d'un instant, elles étaient comme des amies. Presque comme des sœurs ? Mais le lendemain, leur relation n'avait que très peu évoluée par rapport à la veille.

Pourtant, en posant enfin le pied sur le pas de la porte de son appartement, Rose songea un moment à aller confier ses malheurs à sa colocataire. Elle renonça tout aussi vite à cette idée. Elle claqua la porte un peu trop fort, balança ses clés dans le petit pot près de l'entrée avec fracas, resta plantée au milieu de salon comme une idiote - indécise - avant de s'approcher à grande enjambée du congélateur dans le but d'y chercher un consolation au chocolat. Elle frissonna au contact du pot de glace, et, en remarquant qu'il n'en restait plus que deux dans le réfrigérateur, elle compatit. Elle allait se sentir seule la pauvre glace si Dorothée lui piquait sa copine, non ? Après tout, c'était peut-être un signe du destin envoyé par un quelconque diabolique lutin...? Elle saisit les deux friandises gelée et, d'un pas rapide et assuré, se dirigea vers la chambre de l'indienne. Elle n’hésita pas une seule seconde avant d’enclencher le mécanisme de la poignée de la porte et déboula dans la pièce privée comme une fusée. Elle s'installa sur le lit comme si c'était le sien, enfoui sa tête dans les couverture et hurla un bon coup avant de déballer son histoire « Tu veux savoir ce qui me met dans cet état ?, elle n'attendit même pas la réponse avant d’enchaîner : OH merci ! J'ai vraiment besoin de parler là, c'est cool que tu sois prête à m'écouter ! Ce matin, j'ai raté mon bus. Alors non seulement je me suis levée en retard et je n'ai pas eu le temps de me coiffer, mais en plus j'ai couru tout le long du chemin jusqu'à l’arrêt de ce satané bus. Et là, qu'est ce que je vois ? Ce p*tain de truc qui s'en va ! Alors j'ai marcher jusqu'au bar, et quand je suis arrivé, l'autre serveur snob là, il n'a pas manqué de me faire remarquer mon retard, évidemment ! - tiens je t'ai pris de la glace -, elle lui tendit le pot, Il m'a passer un savon pendant dix minutes et il est partit en me jetant ce regard qui en dit long, celui dans lequel tu peux lire "Pauvre fille" inscrit au fer rouge. C'est même pas mon boss ! C'est juste un serveur ! Puis j'ai entendu des ados en pleine puberté piaffer derrière mon dos et j'aurais pu leur mettre mon poing dans la face.. Oh ce que j'en mourrais d'envie. Mais j'ai rien pu faire, bien sûr. Le reste de la journée, j'ai du supporter les "blahblah" incessants des clients, et une veille dame m'a même prit la moitié de ma pause déjeuner pour se plaindre du chien de l'autre côté de la rue qui n’arrête pas d'aboyer quand elle passe, soit-disant qu'on devrait déménager le bâtiment ou je sais qu'elle conneries encore. MAIS QU'EST CE QU'ELLE FOUT DANS UN BAR LA FOUTUE GRAND-MÈRE D'ABORD ?!, Dorothée inspira une longue bouffée d'air et entreprit l'ouverture du pot de glace avant de remarquer l'inscription sur le couvercle, Fraise ! C'est une glace à la fraise ! Et j'peux savoir où elles sont passées les satanée glaces au chocolat ?! »
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Ehawee Nakoma Powhatan

My life with you
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VOTRE RÊVE: l'empêcher de mourir.
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Ehawee Nakoma Powhatan
J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée EmptyDim 20 Avr - 10:46


I’M GIVING YOU A NIGHT CALL TO TELL YOU HOW I FEEL. I WANT TO DRIVE YOU THROUGH THE NIGHT, DOWN THE HILLS. I’M GONNA TELL YOU SOMETHING YOU DON’T WANT TO HEAR. I’M GONNA SHOW YOU WHERE IT’S DARK, BUT HAVE NO FEAR.
nightcall.

Plongée dans une contemplation intense du plafond de ta chambre, tu te dis que tu dois faire peine à voir ainsi. Tu aurais finalement peut-être dû aller à cette soirée étudiante que tes copines de fac t’ont proposée de rejoindre mais le cœur n’y était pas. Alors tu as poliment refusé leur invitation, leur servant un prétexte fumeux qui ne t’aurait pas convaincue toi-même. Elles ont dû sentir que tu avais besoin de ta solitude alors elles ont acquiescé sans insister. Intérieurement, tu les remercies d’être aussi compréhensives et peu intrusives. Tu ne t’es jamais sentie obligée de tout leur raconter, comme si tu devais absolument te confier. Non, elles respectent ton silence, ton mutisme et tes secrets. Elles ne cherchent pas à te faire parler, elles ont compris que tu leur expliquerais une fois que tu serais prête à le faire. Une fois que tu serais capable de t’ouvrir à elles, de ton plein gré. Elles ne te pressent pas, te laissent le temps de trouver confiance et de te rendre compte par toi-même que tu ne risques rien à te livrer à elles.
Pourtant, ce soir, tu aurais certainement eu besoin de trouver une oreille attentive prête à t’écouter. Tu n’es pourtant pas une habituée du bavardage sauf peut-être avec ta Pocahontas, mais elle a déjà assez de problèmes à gérer pour que tu lui rajoutes tes quelques drames personnels. Seulement, tu ne sais pas vers qui te tourner. Tu ne sais pas non plus comment expliquer ce que tu ressens, ce qu’il se passe dans ta tête en ce moment. Tout semble si confus, comme enveloppé dans un brouillard épais dans lequel tu te perds petit à petit. La vérité est que tu as peur. Tu as peur de ce que tu ressens, tu as peur du temps qui passe. Tu as peur de commettre des erreurs irréparables. Tu as peur d’avance, de faire le moindre faux pas. Tu as peur de perdre les gens que tu aimes – tu as peur de la perdre, elle. Et tu ne sais pas quoi faire, quoi dire. Comment réagir. C’est comme si ton esprit était paralysé par l’angoisse et que ton corps ne pouvait plus bouger. Tu erres dans cet espace sans même avoir conscience de ce que tu fais, où tu es. La vie t’effraie.
Dans un grognement rageur, tu te retournes sur le ventre et enfouis ton visage dans le moelleux douillet de ton coussin. Tu restes immobile durant un instant, croyant naïvement que rester là à manque de t’étouffer va arranger chacun de tes problèmes. Tu finis par te redresser, attraper le premier magazine dans le tiroir de ta table de chevet et commences à le feuilleter sans vraiment y accorder un quelconque intérêt. C’est plus histoire de paraître occupée, d’avoir l’esprit focalisé sur une activité quelle qu’elle soit. Tu lis quelques articles en diagonale, rigoles devant ces feuilles se vantant de donner des conseils psychologiques véritables alors que tu ne vois en eux qu’un tissu de conneries innommables. Il y a vraiment des gens qui croient à ce genre de bêtises ? Il y a vraiment des gens qui vivent en fonction de leur horoscope de la journée ? Dans un petit rire désabusé, tu entames les pages du « courrier du cœur » cependant que ton cerveau a cessé de fonctionner. Tu oublies le reste du monde, ton esprit se vidant totalement. Enfin un peu de paix, enfin un peu de calme. Plus de tumulte à l’intérieur de ton crâne pour te rendre folle à lier. Plus de questions, plus d’inquiétudes. Plus de peur. Juste des pages et des pages noircies d’encre qui te montrent encore combien tu es différente de tous ces visages pâles qui t’entourent chaque jour. Ils sont vraiment étranges.
Le bruit d’une porte qui claque te coupe dans ta lecture. Fronçant les sourcils, tu tends l’oreille pour entendre des pas rageurs dans le dortoir, des grognements mécontents et un frigo qui s’ouvre. Dorothée, ta nouvelle colocataire d’infortune, est rentrée. Tu te souviens encore du jour de son arrivée et du choc que cela t’avait fait en la voyant débarquer avec ses cartons et son sourire trop blanc, trop parfait. Vos rapports n’ont été jusque là que tendus et un peu froids bien que courtois. Tu ne sais pas exactement comment te comporter avec elle. Elle est toujours si pétillante, si pimpante. Toujours de bonne humeur et ça te tape un peu sur le système. Parfois même, tu l’évites juste pour ne pas avoir à supporter son visage irradiant de gaieté. Ce serait trop à encaisser d’un coup. Cependant, à entendre les quelques sons au dehors, elle n’a pas l’air si joyeuse que ça en cette soirée. Tu hésites un instant à la rejoindre et te ravises au dernier moment. Tu vas peut-être faire semblant de te reposer, tu n’as pas vraiment la force de l’affronter.
Tu dois pourtant te résoudre à la voir débarquer dans ta chambre sans prévenir, sans même avoir frappé à la porte au préalable. Sursautant légèrement, tu la fixes et l’observes s’affaler sur ton lit comme si elle était en territoire conquis et, pots de glace en mains, la voilà qui commence à te parler. Elle te raconte sa journée en détails, le ton énervé et agacé. Fatigué aussi. Tu crois qu’elle ne t’a jamais autant parlé depuis qu’elle est arrivée. Tu n’as jamais autant entendu sa voix qu’en cet instant. Attentive, tu prends tout de même le soin de l’écouter, d’essayer de comprendre pourquoi elle semble si en colère. Si remontée. Lorsqu’elle te tend un pot de glace, tu le prends sans discuter, n’osant pas l’interrompre dans son monologue décousu. « Change de boulot, tu lâches d’emblée dès qu’elle semble avoir terminé. Ou alors tu tues l’autre serveur et tu t’assures qu’on ne retrouve jamais le corps. Genre, tu le jettes dans la rivière. On n’ira pas le chercher au fond de l’eau et avec le courant, le corps sera vite déplacé loin de la ville. » Tu n’es qu’à moitié sérieuse. Tu crois surtout que ta colocataire a besoin de respirer un bon coup et de prendre l’air. De s’accorder une pause pour reprendre son souffle.
Tu l’observes un instant, avec la sensation que finalement elle et toi pourriez devenir amies. Dans un futur plus ou moins proche. Elle n’est pas désagréable, elle est même plutôt gentille. Elle a un joli sourire qui t’apaise et te donne envie de sourire toi aussi. Son regard est toujours franc, avenant. Tu sens son âme pure et douce. Elle a une aura qui te plaît. « Ma meilleure amie a un cancer, tu lâches d’une voix blanche sans même réfléchir. Je suis peut-être lesbienne et attirée par ma patronne. Je suis supposément en couple avec un ancien tigre tout droit venu d’Agrabah. Et je crois que j’ai tué un homme. Enfin, je l’ai plutôt involontairement envoyé se faire tuer. » Avalant ta salive, tu sens tes mains devenues moites. Mettre des mots sur ces angoisses et ces pensées qui te taraudaient l’esprit les rend un peu plus réelles désormais. Comme si, parce que tu les taisais, elles n’existaient pas avant. Comme si, parce que tu venais de les énoncer à voix haute, elles prenaient forme. Elles prenaient vie. Ta lèvre inférieure tremble. « J’crois que j’te bats pour la journée de merde. Tiens, la mienne est au chocolat, tu continues après un silence tout en tendant ton pot de glace. »


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MessageSujet: Re: A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée EmptyMer 23 Avr - 12:37


A single soul dwelling in two bodies
Dorothée est presque essoufflée après avoir enchaîné toutes ses phrases sans s'accorder une seule seconde de pause. Parler parler parler, parler encore, parler plus fort, parler plus vite. On ne le croirait pas comme ça, mais ça défoule encore plus que de taper sur cette personne qui nous énerve. Il y a toujours une personne qui nous énerve. Une pimbêche blonde avec une voie trop aiguë, un bonhomme aux paroles trop crues. Et on rêve de les assommer au plus vite, de faire taire leur mots aussi incessants qu'intéressants. Mais on ne le fait pas. Parce que ça ne colle pas à l'étique que l'on doit se fixer, parce que ce n'est pas permis. Parce qu'on passerait pour le méchant dans l'histoire. On se tait et on garde tout en soi. Mais pas Dorothée. La blonde, elle, a besoin de parler, de s’exprimer, de se plaindre de ses petits tracas, de trouver une oreille à qui exprimer ses problèmes, une épaule sur laquelle pleurer - si il faut aller jusque là. Alors elle parle elle parle elle parle, et elle ne s'arrête que lorsque la liste semble être venue à son terme. Qu'importe si on ne veut pas l'écouter, autant dire ce qu'on à sur le coeur, quitte à se faire rejeter par la suite. Il y a des journées comme ça qui sont plus exaspérantes que d'autres, tout comme il y a ces personnes plus insupportables que d'autres. Deux journées identiques ne seront jamais ressenties de la même manière selon les sentiments de la personne qui les vies, n'est-ce-pas ?

Elle n'a jamais été vraiment très proche de sa colocataire, mais quand le besoin de se défouler l'appelle, qu'importe qui est là pour l'écouter. Et puis, Ehawee, la jolie mystérieuse jeune femme de la chambre d'à côté. Nakoma, la fragile indienne qui semble avoir tant de mal à se confier. En plus de ses motivations égoïstes, Dorothée avait débarqué dans la chambre de sa colocataire en osant espérer qu'elle pourrait peut-être lui confier une parcelle de sa vie, une quelconque information qui lui aurait permis de nouer un lien plus profond avec la Powhatan. Dorothée souffle un bon coup, une longue expiration apaisante : « Change de boulot. Ou alors tu tues l’autre serveur et tu t’assures qu’on ne retrouve jamais le corps. Genre, tu le jettes dans la rivière. On n’ira pas le chercher au fond de l’eau et avec le courant, le corps sera vite déplacé loin de la ville. ». Un sourire fleurit sur le visage de la serveuse. Le premier sourire de la journée, c'est fou à quel point ça lui fait du bien. « J'aime bien mon boulot. Enfin je crois... Mais c'est sûr que si je tue l'autre, ma vie sera beaucoup plus simple.., elle fait mine de réfléchir, Tu sais que tu risque gros en me proposant ça ? si je me fais attraper, je te balancerais tout de suite en tant que complice ! Histoire de pas me sentir trop seule., elle rit un peu, plus détendue ».

Mais bientôt, Nakoma se confie. A la suite des ses paroles, Dorothée reste interdite durant quelques minutes. Elle ne sait que répondre, que dire, que faire. « Ma meilleure amie a un cancer. Je suis peut-être lesbienne et attirée par ma patronne. Je suis supposément en couple avec un ancien tigre tout droit venu d’Agrabah. Et je crois que j’ai tué un homme. Enfin, je l’ai plutôt involontairement envoyé se faire tuer. ». Elle bégaye un peu, murmurant des morceaux de phrases dans un souffle presque imperceptible « Oh.. Je.. Nakoma... ». Elle se sent stupide. Elle était entrée dans la pièce avec ces pots de glace, déballant les tracas de sa journée "maudite" qui lui paraissaient maintenant tellement futiles. Elle se sent de plus en plus stupide. Et étrangement, elle a envie de serrer la jeune fille dans ses bras. Ça ne lui ressemble habituellement pas : les effusions d'affection, les tendresses, l'attachement, les regrets et tout ce qui va avec. La lèvre inférieur d'Ehawee tremble, le coeur de la blonde se fend « J’crois que j’te bats pour la journée de merde. Tiens, la mienne est au chocolat. ». La minute de silence s'étire. La Storm n'a jamais eu a faire face à se genre de situation. Consoler, aider, aimer, c'est dur. Ce n'est pas de son ressort. Elle n'est pas douée pour ça. Elle ne sait pas faire. Elle se redresse et, maladroitement, s'approche de Nakoma. Elle voudrait pouvoir faire quelque chose, dire quelque chose de censé, d'apaisant, quelque chose qui l’aiderait. Mais elle s'en sait incapable. Alors elle pose doucement une main sur la sienne. Elle ne peut pas mentir, elle ne peut pas dire qu'elle comprend ce que sa colocataire ressent, ce serait faux. « Tu veux en parler ? Dis-moi. », si Nakoma a commencé à en parler, alors Dorothée ose espérer qu'elle pourra lui en dire plus. Elle sourit légèrement devant la glace au chocolat : « J'aime bien la fraise, j’avoue m'être emporté un peu facilement. C'est pas si grave. », elle rit un peu, légèrement, l'ambiance est trop triste pour qu'elle ne puisse le supporter, elle se sent un peu mieux après ce sourire.
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Ehawee Nakoma Powhatan

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J'ai posé bagages ici le : 05/06/2013 Jouant le rôle de : la noix de coco – pocaca's bff. #teampocahontas. Nombre de messages : 1425 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : kika. (ava) little wolf (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nickayla rivera.
MessageSujet: Re: A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée EmptySam 10 Mai - 17:22


I’M GIVING YOU A NIGHT CALL TO TELL YOU HOW I FEEL. I WANT TO DRIVE YOU THROUGH THE NIGHT, DOWN THE HILLS. I’M GONNA TELL YOU SOMETHING YOU DON’T WANT TO HEAR. I’M GONNA SHOW YOU WHERE IT’S DARK, BUT HAVE NO FEAR.
nightcall.

Tu n’as jamais vraiment été très proche de ta colocataire, gardant une sorte de réserve toute pudique à son égard. Parfois même, tu faisais exprès de l’éviter pour ne pas avoir à faire la conversation comme tous ces gens civilisés. Mais après tout, n’es-tu pas une indienne ? Et les visages pâles disaient des indiens qu’ils n’avaient rien de civilisé. Qu’ils n’étaient que des sauvages. Pour une fois, tu veux bien être d’accord. Dorothée n’avait pourtant pas l’air d’une fille méchante, au contraire elle était pétillante et toujours joyeuse – un peu trop joyeuse à ton goût mais soit. C’est juste qu’elle te met mal à l’aise. Comme si quelque chose clochait dans son masque de perfection et son sourire digne des mannequins que tu as pu voir à ton tout nouveau travail. Comme si tu sentais que derrière cette façade pimpante se cachait un visage plus sombre et surtout plus humain. Tu ne t’es pourtant pas donnée l’occasion de le découvrir ni d’apprendre à la connaître. Trop préoccupée par tes propres soucis qui t’accaparent l’esprit, tu vis quelque peu dans ta bulle, comme coupée du monde autour de toi. Tu essayes de te concentrer durant tes cours, pendant tes heures de travail mais ça te demande un si gros effort que tu préfères te plonger sous les couettes le soir en rentrant à ta chambre du pensionnat. Tu n’es pas vraiment d’humeur à socialiser, à être gentille ou altruiste. Parce que le fait est que tu es juste paumée. Enfoncée encore une fois jusqu’au cou dans une situation qui semble inextricable et tu ne sais pas comment te sortir de là. Comment es-tu censée accepter la maladie de ton indienne ? Comment es-tu censée accepter ton attirance pour ta patronne ? Comment peux-tu gérer cette culpabilité te revenant en pleine face depuis que Kocoum était revenu dans vos vies – bel et bien vivant ? C’est trop lourd. C’est trop dur. Et tu as l’impression de n’être encore qu’une enfant face à tout ça.
Alors voir ta colocataire débarquer comme une furie dans ta chambre comme si elle y avait toujours été invitée te fait l’effet d’une douche froide. Tu es d’abord étonnée d’un tel culot et tu la fixes d’un drôle d’air, les sourcils froncés. Et puis tu l’écoutes, bon gré mal gré. Elle ne te laisse pas vraiment le choix à vrai dire, à gesticuler et parler sans respirer, là juste sous ton nez. Tu comprends alors qu’elle a besoin d’une oreille attentive, qu’elle n’a peut-être pas trouvé mieux que toi. Toi, sa colocataire taciturne et presque invisible. Mais quelque part, tu es contente qu’elle soit venue à toi. Tu restes quelqu’un de profondément généreux et altruiste quand tu le veux et tu vois bien à son regard flou qu’elle a besoin de quelqu’un qui l’écoute. Qui la conseille. Même si ton premier conseil reste de l’ordre de la plaisanterie de mauvais goût, tu aimes voir un sourire animer ses lèvres purpurines. C’est déjà un bon début. « Je serais déjà partie depuis bien longtemps quand tu m’auras balancée, tu rétorques avec amusement, pas le moins du monde offensée par cette fausse trahison. Qu’est-ce que tu crois ? Que je ne vais pas couvrir mes arrières ? C’est mal pensé d’une indienne qui a dû faire face à l’invasion des colons britanniques ! » Tu arrives peu à peu à parler de ton autre toi. De ce toi que tu as laissée en Virginie après ce drôle de sort qui t’a projetée ici. Et tu sais que Dorothée peut te comprendre, elle a vécu la même chose. Elle aussi a été arrachée à son pays, sa terre natale – deux fois en plus. Et quelque part, ça vous rapproche un peu. Ça t’aide aussi à te confier à ce sujet car tu n’as pas vraiment grand monde pour en parler.
Les mots sortent de ta bouche sans même y avoir réfléchi. Et avant que tu ne t’en aperçoives, tu as lâché tout ce qui te taraudait. C’est arrivé comme ça, en un instant. Tu ne sais pas vraiment comment ça t’a pris, ni pourquoi tu l’as fait. Peut-être que tu en avais besoin. Peut-être que ça devenait trop lourd à porter pour toi toute seule et qu’il fallait que tu lâches tout ça. Que tu le vomisses, comme pour prendre conscience de la réalité, comme pour te rendre compte de ce qu’il se passait réellement dans ta vie. Ta meilleure amie est malade et va mourir ; son ex-fiancé est réapparu – celui-là même que tu as envoyé à la mort dans votre temps ; ta patronne est pareille à une sirène qui t’attire drôlement ; et ton pseudo petit-ami est un ancien tigre. Ta vie a de quoi friser le conte de fées décalé. Ou bien, peut-être que ta place est à l’asile et non dans ce pensionnat. Tu vois à son air choqué que ta colocataire n’en revient pas encore de tes confidences. Ce visage soudain pâle te donnerait presque l’envie de rire à gorge déployée si tu en avais seulement la force. Tu esquisses seulement un sourire un peu sarcastique, un peu caustique et la regardes se rapprocher de toi. Tu te fais violence pour ne pas t’écarter de nouveau, comme pour garder un périmètre de sécurité. Plongeant ton regard dans le pot de crème glacée, tu joues avec le dessert du bout de ta cuillère, comme une gosse. « Je ne sais pas trop ce qu’il y a à en dire… tu soupires avec lassitude. Je me sens complètement perdue dans ce monde qui n’est pas le mien et, au moment où je me dis que je vais peut-être enfin y trouver ma place, j’apprends que la personne la plus importante de toute ma vie va m’abandonner. Je sais bien qu’elle n’y peut rien, que ce n’est pas de sa faute si elle a ce foutu cancer de merde, mais je ne peux pas m’empêcher de lui en vouloir. Et alors, je m’en veux à moi aussi parce qu’elle ne mérite pas que je lui reproche une maladie dont elle n’est pas responsable. Mais elle refuse de se soigner, ce que je peux comprendre parce que ça fait partie de nos coutumes, de nos traditions. Mais, égoïstement, j’ai envie qu’elle reste avec moi encore longtemps. » Autant dire que tu n’en as rien à faire de ces coutumes quand il s’agit de sauver la vie de ta Pocahontas. Au diable vos croyances ancestrales !
Tu avales une bouchée crème glacée, le contact froid sur ta langue te faisant frissonner. Tu penses à tous ces gens qui disent que c’est censé remonter le moral – conneries. Ça donne juste quelques kilos disgracieux en plus sur les hanches, voilà tout. « Je n’ai pas envie de la perdre parce que je sais que sans elle, je n’arriverai pas à vivre dans ce monde, tu souffles, la voix tremblante d’émotion. On a toujours été ensemble, depuis toutes petites. Elle n’a pas le droit de me laisser toute seule ! Je ne l’ai jamais abandonnée, moi ! » Tu es presque en colère contre Pocahontas, contre la vie elle-même. Contre ce foutu destin qui en a décidé autrement. Vous auriez dû avoir de belles années devant vous, que ce soit ici ou dans votre Virginie natale. Vous auriez eu une maison l’une à côté de l’autre, vos enfants se seraient connus au berceau. Vous auriez vieilli ensemble. Elle et toi, ça aurait dû être pour la vie entière. Et voilà que tous tes plans avaient capoté. Voilà que tout était remis en question et que ton futur se brouillait. Pocahontas avait toujours fait partie de ton univers, de ton monde, comment imaginer qu’un jour il puisse devoir tourner sans elle ? Ça te paraît inconcevable, impossible. Et comment tu pourras te remettre de sa mort ? Comment tu pourras l’accepter ? Tu peines déjà à accepter sa maladie, à accepter que sa vie se trouve soudain raccourcie. Alors comment accepter le fait qu’elle ne soit plus des vôtres un jour prochain ? « J’ai peur de me retrouver sans elle… »


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MessageSujet: Re: A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée A single soul dwelling in two bodies ♔ Ehawee & Dorothée EmptyDim 1 Juin - 15:09


A single soul dwelling in two bodies
Etant petite, alors qu'elle vivait encore au Kansas, en la seule compagnie de sa tante, son oncle, et son petit chien nommé Toto, la jeune Dorothée rêvait de quitter les plaines sèches, arides et étouffantes de son pays pour de nouveaux horizons. Les rares maisonnettes parsemant la ville - enfin, en admettant que l'on puisse appelé cela une ville - ne lui offrait pas la possibilité de se faire énormément d'amis. Arrivé ici avait pourtant été la plus dure des épreuves qu'elle n'est eu à vivre, et Dieu savait qu'elle avait dû en traverser des épreuves, mais si elle devait désigner un point positif à touts ces durs moments, ce serait cette possibilité qu'elle avait à présent de pouvoir se forger une vie. Une vraie vie. Ne plus être seule. Certes, elle n'était pas apprécié de tout le monde - certainement en partie à cause de sa franchise souvent rude - mais elle découvrait tout les jours de nouvelles choses, se faisait de nouvelles connaissances en permanence, ne vivait plus coupée du monde. Elle avait été heureuse dans le pays d'Oz, et il lui avait fallut le quitter pour se rendre compte qu'elle avait été aussi - malgré tout - heureuse au Kansas, entourée de ceux qu'elle aimait et qui l'aimaient. Pourtant, à présent, elle ne pouvait rejoindre ni l'un, ni l'autre. Et être heureuse se trouvait être une tâche bien trop ardue pour elle. Et elle avait beau se répéter sans cesse qu'elle pourrait se forger une nouvelle vie ici, si elle en faisait l'effort, qu'elle pourrait trouver l'amitié, ou bien même l'amour, si elle cherchait bien, elle ne parvenait pas à s'en persuader. Elle pensait.. Non, elle savait que tout ceci ne pouvait être qu'un cauchemar. Un affreux cauchemar duquel elle ne pourrait se réveiller que par l'ultime fin destinée à tout les humains. Fin qu'elle ne cessait d'attendre.

Mais tout ces petits problèmes, toutes ces présomptions. Tout ceci n'était plus que futilités. Elle, Dorothée, pourrait se reconstruire une vie. Alors que Nakoma, quant à elle, avait construit cette nouvelle vie, et la voyait maintenant s'effondrer en morceau. Ainsi, Dorothée ne pouvait pas en vouloir à sa colocataire d'avoir été si distante pendant si longtemps. Si elle avait été à sa place, la blondinette lui aurait même claquer la porte au nez à peine le premier mot sortie de sa bouche, le premier sourire sur ses lèvres. Et là encore, si cela avait été le geste de l'indienne, elle ne lui en aurait pas voulu. Enfin, pas une fois les explications données. Mais pourtant, en cet instant présent, après que l'ancienne petite fille se soit immiscer ainsi dans la chambre de l'indienne, cette dernière souriait : « Je serais déjà partie depuis bien longtemps quand tu m’auras balancée. Qu’est-ce que tu crois ? Que je ne vais pas couvrir mes arrières ? C’est mal pensé d’une indienne qui a dû faire face à l’invasion des colons britanniques !, rétorqua-t-elle en souriant, emplie d'une amusante fierté ». Dorothée fit mine de s'offusquer. Préparer de faux plans pour éliminer un collègue insupportable avait l'étrange don de la détendre. Il est vrai que la Storm avait toujours eu la plaisanterie facile, mais seule, elle n'était pas bien avancée, à plaisanter avec son subconscient. Elle se rendait compte du vide de sa vie. Elle avait une amie, Giulia, enfin, en supposant qu'elle puisse la qualifier d'amie étant donné qu'il régnait toujours entre elles deux une compétitivité presque fatigante. Il y avait aussi cet homme, avec qui elle avait passer une nuit, et qu'elle avait laisser sans un regret le matin venu mais qui a présent souhaitait la l'y remettre pour mieux la laisser. Un ancien cerf qui attirait toutes les femmes dans son lit et n'appréciait guère d'être abandonné plutôt que de lui-même abandonner sa compagne. Et Lukkas... Lukkas. Elle ne savait même plus dans quelle catégorie elle pourrait bien le placer. Il était certes un ami, un partenaire de danse, mais il n'y avait-il pas quelque chose de plus ? Quelque chose d'inhabituel ? Quelque chose de... d’irrépressible. « Et moi une petite fille, je te rappelle, je pourrais courir te dénoncer plus vite que le vent. Tu n'aurais même pas le temps de décocher une flèche, l'Indienne., rit-elle, réprimant au fond de son esprit cette courte liste de ses connaissances, avant de se saisir d'un oreiller blanc juste à la portée de sa main pour le lancer doucement mais rapidement au visage de sa colocataire, Ouups alors ! ».

Les rires tintent mais finissent par s'éteindre doucement. Nakoma se confie à Dorothée, déballant les secrets de sa vie, évitant les regards. Rosalia, quant à elle, ne la quitte pas des yeux mais ne sait que répondre. Elle lit la tristesse, la peur, la mélancolie dans les yeux de l'Indienne, bien que ceux-ci soit plongés en direction de la glace qu'elle tient à la main. Ses doigts tenant la cuillère jouant avec un bout de chocolat. Elle sourit mais l'on peut aisément voir que son coeur n'y est pas. « Je ne sais pas trop ce qu’il y a à en dire… Je me sens complètement perdue dans ce monde qui n’est pas le mien et, au moment où je me dis que je vais peut-être enfin y trouver ma place, j’apprends que la personne la plus importante de toute ma vie va m’abandonner. Je sais bien qu’elle n’y peut rien, que ce n’est pas de sa faute si elle a ce foutu cancer de merde, mais je ne peux pas m’empêcher de lui en vouloir. Et alors, je m’en veux à moi aussi parce qu’elle ne mérite pas que je lui reproche une maladie dont elle n’est pas responsable. Mais elle refuse de se soigner, ce que je peux comprendre parce que ça fait partie de nos coutumes, de nos traditions. Mais, égoïstement, j’ai envie qu’elle reste avec moi encore longtemps. ». Dorothée ne sait plus où poser le regard à présent. Elle ne sait toujours pas ce qu'elle pourrait bien bégayer de plus. Son coeur se sert. Elle veut aider mais n'en a pas les mots. « Je n’ai pas envie de la perdre parce que je sais que sans elle, je n’arriverai pas à vivre dans ce monde. On a toujours été ensemble, depuis toutes petites. Elle n’a pas le droit de me laisser toute seule ! Je ne l’ai jamais abandonnée, moi ! ». Dorothée ne peut pas mentir en affirmant savoir ce qu'elle ressent, mais elle comprend pourtant ce qu'elle pense. La jeune femme n'a jamais vu personne mourir.. Elle n'a jamais ce serrait-ce qu'entrevu la peur de perdre un être cher. Bien que... « J'ai perdu mes parents, tu sais... J'étais jeune, très jeune, certes, alors, je ne dis pas pouvoir comparer ce que tu vis à ce que j'ai vécu.. Mais, je peux t'affirmer que tu as le droit de te montrer égoïste. La... mort ne touche pas seulement le malade, elle touche aussi tout ces proches. Et, je ne peux imaginer la souffrance que tu dois endurer à la perspective de perdre celle qui a toujours été ta meilleure amie, presque une sœur je suppose. Pourtant, sache-le, elle ne t'as pas abandonner non plus. Pas encore, tout du moins, et... Il ne faut pas perdre espoir. ». C'est un fait, elle le sait. L'espoir, c'est tout ce qui restes à tout ces habitants qui ont perdu tout leurs repères, leurs amours et leurs amis. Leurs maisons, leurs origines. Mais pourtant, en arrivant, Dorothée a été la première à perdre espoir, à baisser les bras. Incapable d'avancer, incapable de reculer. Coincée sur place dans un cercle vicieux qui l’entraîne et l’entraîne encore plus vite jusqu'à ce qu'elle tombe enfin. Et ne se relève plus. C'est l’hôpital qui se fout de la charité, et elle le sait, mais si elle ne peux aller de l'avant, alors au moins, peut-être que Nakoma et son amie le pourront-elles ? « J’ai peur de me retrouver sans elle… ». Dorothée prend quelques secondes de silence pour peser ses mots. « N'y pense plus. Profitez de la vie, toutes les deux. Emmène la voir des choses qu'elle n'aurait même pas oser imaginer. Entraîne là vivre des aventures auxquels elle n'aurait jamais pu songer. Voyagez. Découvrez le monde et toutes ses beautés. Puis les petits plaisirs de la vie. De nouvelles activités, de nouveaux apprentissages. Ne la quitte plus, passe tout le temps que tu peux avec elle. Ne reste pas là sur ton lit à fixer le plafond, ça ne fera rien avancer du tout. Prouve lui que la vie mérite de se battre. Redonne-lui goût à l'existence. Rappelle-lui que sa santé, sa vie, toi, tout ça, c'est plus important que des coutumes qui vont finir par n'être rien de plus que des barrières à son bonheur. A votre bonheur. »
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