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Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Vide
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 Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach.

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MessageSujet: Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. EmptyMer 28 Mai - 0:42

Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. 589502klaus
You got something I need.

Il arrive parfois où l’homme a besoin de perdre toute lucidité pour être parfaitement clairvoyant. Il arrive parfois où l’homme ne peut pas être plus saint d’esprit que lorsqu’il s’est abandonné à la folie. Il arrive parfois où l’homme est totalement perdu alors qu’il possède toutes les pièces nécessaires pour entrevoir un futur meilleur. Il arrive parfois où tout va à merveille. D’autres fois où rien ne va. Et, d’autres fois encore, où, à la question « comment tu vas ? » on se rend compte que, très sincèrement, on ne sait pas.
Et ce soir, c’est dans pareil état que je suis. J’ai enchainé beaucoup trop de verres pour les compter, ai fumé tout un paquet de cigarettes bien trop rapidement sans prendre le temps de regarder un peu plus ces courbes de belles femmes, ces lèvres pulpeuses. Le fait est que mon esprit n’est habité que par Chayma, que par son regard, par son corps, sa bouche, ses mots ; et l’alcool a beau y faire, il n’arrive pas à la noyer – comment diable réussirait-il à noyer une sirène, de toute façon ? Et si dans la réalité la vodka l’emporte, dans mon esprit, la belle survit, elle subsiste.
Et pourtant, je sais ce que je dois faire. Et pourtant, elle sait ce que j’envisage de faire. Et pourtant, la fin est proche, je ne devrai plus y penser.
Je vais tout foirer, tout foutre en l’air ; mais cette fois, je vais m’y prendre à l’avance, oui, cette fois, je vais faire les choses bien : cette fois, je vais couper les ponts avant qu’elle ne me haïsse, avant que je fasse quoi que ce soit de regrettable.
Je pousse un profond soupire en me levant et, je ne sais comment, je finis par me retrouver devant la porte du dortoir que je partage avec Alakay. Ah ouais, le loyer est pour bientôt, va falloir que je me débrouille pour trouver de l’argent. Je finis par me laisser tomber sur le lit, accablé, affligé – épuisé de cette misérable vie.
 
Il arrive parfois où l’homme ne peut être d’avantage éveillé que dans son sommeil. Alors je cogite dans mon lit, tourmenté  comme un enfant, comme un pauvre adolescent et, au moment même où j’ouvre les yeux sur un jour nouveau, je sais que le moindre énervement risquerait de me faire basculer.
Ah, ma deuxième personnalité, ça faisait longtemps…
Je me lève, m’introduis discrètement dans la chambre d’Alakay pour appliquer un long baiser sur sa tempe, caressant lentement ses cheveux avec un sourire accroché aux lèvres. Elle non plus ne devrait pas avoir à me supporter. Personne ne le devrait. Et pourtant, je n’arrive pas à la sortir de ma vie – pas plus que je ne réussirai à sortir Chay’ de ma vie, au fond de moi, j’en suis bien conscient.
Mon portable et mes clefs enfoncés dans mes poches, je marche calmement dans les rues de la ville, une cigarette coincée entre mes lèvres cachant une bouche asséchée par tout l’alcool ingurgité de la veille. Je me dirige sans nulle hésitation vers le Hyena Club, histoire de pouvoir rester loin de ceux – de celles – qui comptent le temps d’une journée, que mes ardeurs se calment.
 
Je m’introduis dans la salle quasi-déserte et m’apprête à aller au comptoir quand mes yeux se posent sur le dos d’un homme que je reconnais rapidement.
Eh bien, autant faire d’une pierre deux coups.
Je m’approche d’un pas nonchalant avant de m’installer en face de lui sans autre forme de procès, passant un bras sur la banquette de pourpre revêtu sur laquelle je suis assis. Je regarde un instant Dexter, haussant finalement les sourcils :
 
« Je ne te savais pas matinal. Dis-moi que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt et le contenu de ton verre se retrouvera sur ta tête. »
 
Je roule des yeux, ne me départant pas un seul instant de mon sourire, de cet air sinistre et pourtant amusé qui teint mon visage. Mes yeux sont injectés de sang, signe d’une nuit bien trop courte et mon teint est livide, mais cela ne m’empêche pas de laisser émaner de moi cette impression comme quoi je suis en parfaite forme. Dexter, plus que n’importe qui, est la personne qui ne doit jamais – jamais, sous aucun prétexte – être au courant du fait que je me suis mis à aimer Chayma, et que, lentement mais sûrement, je tombe un peu plus amoureux d’elle chaque jour. Le jeu auquel on s’adonne, lui et moi, ne permets aucun mauvais coup, aucune faiblesse et encore moins une erreur aussi flagrantes de la part d’un des joueurs que celle d’avouer être amoureux. Chacun ses moyens de pression, mais Chayma ne devait jamais faire partie de ce jeu sordide. Parce que dire que je crains pour sa vie est euphémismes ; car je doute que Dexter la tue, je pense plutôt qu’il serait capable de lui faire voir les couleurs de l’enfer avant de la laisser dans les limbes de son esprit malmené, torturé, brisé ; il la videra de toute innocence, de toute humanité et la jettera dans ce monde de fous.
Dexter est un bon joueur mais aussi et surtout le Diable personnifié.
Je me craque la nuque avant de hausser les sourcils, un air détaché se laissant entendre dans ma voix :
 
« Tu sais ce dont j’ai besoin là ? De fric. Tu vois, ce truc dont tu ne manques pas et qui permet aux gens de vivre ? Enfin, quoi qu’il en soit, il serait vraiment fâcheux que ton intégrité soit remise en question, tu ne penses pas ? Si je ne doute pas du fait que tu échappes à la police, je ne suis pas sûr que tu pourrais faire oublier les gens que t’es un parfait salaud si je me débrouillais pour publier ça dans un journal quotidien et plutôt pertinent. Et ne pense même pas à acheter le journaliste, tu ne sauras pas qui c'est avant de lire son nom en bas de l’article. Même sans preuves, il suffirait d’une rumeur que je lance et qui s’avérera être fondée si qui que ce soit creuse un peu. Qu’en dites-vous, mon très cher ami ? »
 
Un sourire malsain étire mes lèvres alors que je penche la tête sur le coté. Je fais signe à une serveuse en demandant un verre de scotch dans lequel je trempe à peine mes lèvres lorsqu’il m’est apporté, avalant une petite gorgée avant de le reposer, mon regard n’ayant pas quitté un seul instant mon interlocuteur.
Je sais qu’il possède un réseau de prostituions – à vrai dire, c’est comme ça que je l’ai rencontré, battant une femme dans un coin de rue pour je ne sais quelle raison et intervenant avec cet air joueur ; nous nous étions plus ou moins bien entendu – et disons, pour faire simple que je possède une ou deux adresses avec un ou deux de ses clients que je connais assez bien.
Jusque là, je n’ai jamais eu besoin de mettre mes menaces à exécution, je finissais par avoir ce que je demandais. Mais, il faut l’avouer, ça devait être parce que ce cher Dexter était de bonne humeur.
Mais aujourd’hui, quelque chose me dit qu’il allait falloir que je trouve de meilleurs arguments.
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Dexter S.K Blackstone

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Dexter S.K Blackstone
J'ai posé bagages ici le : 01/04/2014 Jouant le rôle de : shere khan, le félin le plus cruel de toute la jungle. Nombre de messages : 243 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : ange pour les codes, endlesslove pour la vava, & anaëlle pour la signa. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : joseph (fucking sexy) morgan.
MessageSujet: Re: Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. EmptyMer 28 Mai - 23:30

DEXAEL (+) you're the player ? fine, i'm the coach.
« Tout le monde attend calmement son tour sans râler, et tout ira bien ! Faites la queue monsieur ! » s'écria le videur de sa voix grave et puissante, empêchant quelques gars de lui filer entre les doigts. Les deux types qu'il tenait par la capuche de leurs sweats poussèrent quelques grognements, tentant en vain de s'échapper des puissants poings du grand black. T'admirais avec amusement cette scène presque comique à tes yeux, deux idiots cherchant à se faire plus malin que le videur... Un peu comme deux lapins cherchant à semer le loup. Ça n'arrivait que dans les comptes de fées ça. Dans cette réalité atroce que tu pensais aujourd'hui plutôt bien maîtriser, le videur les envoyait se faire foutre, pendant que les plus riches passaient devant. D'ailleurs cette idée te plu tant, que tu quittais le mur auquel tu étais adossé pour avancer vers la queue, de ton pas assuré habituel. Avec un naturel révoltant qui arracha aux mortels de petites plaintes, tu passas devant tout le monde avant de venir te planter devant le videur. « Bonsoir Tom. » T'avais lu sur son badge. Ce dernier leva un sourcil, te relookant de la tête au pied, puis finissant par sourire en voyant les doc martens flambes en neuves à tes pieds. Hm, même dans ta tenue de nuit, on voyait bien que tu avais des goûts de luxe. « Je peux entrer ? » Tu demandas, glissant une main dans la poche du costume de l'armoire à glace pour lui déposer discrètement un billet de 500 dollars. Un nouveau sourire illumina le visage de l'homme. « Évidement... Je vous en prie. » Il s'effaça pour te permettre de te passer, et tu saisis ta chance sans aucune hésitation, te retournant une seconde pour adresser aux trois types un petit clin d’œil, puis pénétrant dans l'imposant club privé.

La forte musique assiégeait alors tes oreilles, t'arrachant une petite grimace. Tu observas la sale de tes yeux perçants, distinguant sans mal chaque individu s'y trouvant malgré la lumière changeante ; une sorte de faculté féline qui t'était restée malgré ton changement de forme. T'inspirais, allant t'installer à ta table habituelle, allongeant tes jambes. Une de strip-teaseuse vint directement à ta rencontre, mais comme t'étais pas tellement blonde ce soir, tu l'envoyais balader d'une petite réplique tranchante, puis souriais légèrement. Tu commandas tout de même ton verre de wisky habituel, t'enfonçant dans ton siège en soupirant d'aise. Tes yeux passèrent des gens présents aux strip-teaseuse en plein show, mais tu fus arraché à ce splendide spectacle par quelqu'un qui venait de te rejoindre à ta table. Tu poussas un petit soupir avant de tourner la tête vers l'individu, et de lever un sourcil : Azazel ?

« Je ne te savais pas matinal. Dis-moi que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt et le contenu de ton verre se retrouvera sur ta tête. » dit-il en s'asseyant juste en face de toi, avec cette attitude sûre de lui qu'il avait constamment. Tu ne dis d'abord rien, le sourcil toujours levé, inspectant ses yeux étranges et son attitude. Puis finalement tu roule les yeux et attrape ton verre, avalant une gorgée de son contenu. « Je suis plutôt de ceux qui pensent que le monde appartient à ceux qui ne dorment pas. » Tu ris de ta voix grave, reprenant à nouveau une gorgée de whisky. « Je ne pensais pas non plus te trouver ici, Azazel. Mais le mal est fait, maintenant que tu es assis. » Tu lui adressas un sourire malicieux, t'accoudant à la table.Tu te demandais bien ce qui l'avait poussé à te rejoindre à ta table, puisque vous aviez un peu de mal à vous supporter l'un et l'autre. Il y avait une tension telle entre vous deux, que chaque regard que vous échangiez faisait presque des étincelles. Cette relation était à la fois exquise et pesante, et tu ne savais trop si t'étais heureux de pouvoir à nouveau jouer la provocation avec lui ce soir, et si ça te faisais chier.

« Tu sais ce dont j’ai besoin là ? De fric. Tu vois, ce truc dont tu ne manques pas et qui permet aux gens de vivre ? Enfin, quoi qu’il en soit, il serait vraiment fâcheux que ton intégrité soit remise en question, tu ne penses pas ? Si je ne doute pas du fait que tu échappes à la police, je ne suis pas sûr que tu pourrais faire oublier les gens que t’es un parfait salaud si je me débrouillais pour publier ça dans un journal quotidien et plutôt pertinent. Et ne pense même pas à acheter le journaliste, tu ne sauras pas qui c'est avant de lire son nom en bas de l’article. Même sans preuves, il suffirait d’une rumeur que je lance et qui s’avérera être fondée si qui que ce soit creuse un peu. Qu’en dites-vous, mon très cher ami ? »

Un large sourire vint se poser sur tes lèvres au moment où il parlait, et tu hochais doucement la tête. Une certaine partie de toi avait deviné l'hypothèse qu'il puisse être venu pour de l'argent, et comme le génie que tu étais, tu l'avais bien imaginé. Était-il vraiment en train de te menacer là ? Tu trouvais ce petit jeu de plus en plus intéressant finalement ; la soirée s'annonçait drôle. Tu te redressas un peu dans ton fauteuil, souriant en coin.

« Je suppose que tu avais bien préparé ta tirade avant de venir. » Tu dis dans un souffle, lâchant un petit rire. « Tu sais que tu as les moyens de me mettre la pression, mais tu as sûrement oublié que j'avais en retour les moyens de me venger. » Tu lui adressas un regard entendu. « Cependant, je trouve ta requête intéressante, et sa formulation comique... Soit je vais t'écouter. » Tu croisas les jambes sous la table. « De combien as-tu besoin, et pourquoi, mon cher ? » Tu lui adressas un sourire narquois.
 
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MessageSujet: Re: Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. EmptyJeu 29 Mai - 1:04

You have to learn the rules of the game. And then you have to play better than anyone else.


There is one simple rule in our game : no other rules.

Même si la pénombre de la nuit se lève à peine pour accueillir les premières lueurs du jour, le fait est que le Hyena Club est prisé, même très tôt. Heureusement pour moi, je connais le videur. Une fois à l’intérieur, je constate cependant qu’il n’y a pas grande foule.
Mais au moins un gars friqué, justement celui qui allait m’aider à faire passer le temps.

Le fait est qu’aussi ironiquement que ça puisse paraître, j’apprécie la compagnie de Dexter. En tant que personne, il est mauvais ; il répand le mal, dévaste tout sur son passage, ravage la moindre âme et fauche les vies, ne calcule rien, n’a d’estime pour personne et, plus que tout, cet homme ne prête allégeance qu’à lui-même. Ce qu’il fait, le fait qu’il soit à la tête d’un réseau de prostituions et qu’il détient entre ses mains des filles qu’il maltraite – ou qu’il viole, je ne sais pas trop – est un fléau pour la communauté qu’est la ville.
Et pourtant, qui suis-je pour juger ? Moi, le fils du Diable, celui qui suite à un mot de trop peut devenir une autre personne ? Moi qui de mes mains de remords tachetées étrangle des femmes, les bat, frappe les hommes et les torture ? Moi qui, avec un sourire sadique, m’amuse à laisser des traces visibles sur le corps d’innocentes ? Moi qui ne contrôle rien ? Moi qui ne suis que marionnette, victime de ma folie ? Moi l’intenable, moi le cinglé, moi le démoniaque ?
Dexter fait tout ce qu’il fait pour une raison plus qu’évidente : il le fait parce qu’il peut.
Et moi, je fais cela parce que je n’ai pas le choix. Mis au final, quelle importance ? Nous le faisons et, aux yeux du monde, les raisons comptent peu, les justifications ne valent rien, les faits sont là, clairs, limpides, évidents.
Mais au-delà de cela, cet homme est intelligent. Diaboliquement intelligent. Il est stratège, manipulateur et sans pitié ; il est joueur et, mieux encore, il est doué. Je m’en suis fait un adversaire et nous nous sommes vus entrainés dans cette sorte de jeu sordide. Et il sait qu’il risque gros. Et je sais que je risque gros. À vrai dire, on risque nos vies. Et c’est ce qui fait que cette relation que nous entretenons est exquise, palpitante ; réelle, majestueuse… Mortelle.

Je prends mes aises face à lui comme le ferait un vieil ami et c’est avec un sourire flanqué sur le visage que j’ouvre dignement les hostilités. Pendant un moment, il ne répond rien, se contente de me regarder, de m’examiner et je me demande ce qu’il me réserve. Serait-il de mauvaise humeur ? Il semblerait que non, vu la réponse qu’il finit par me donner après qu’il ait bu de son verre, suivie d’un rire grave et d’une gorgée d’alcool. Je hausse les sourcils et grimace avant de sourire. Bien joué, sa réponse est inattendue et parfaite, comme d’habitude. Il reprend et cette fois, c’est à mon tour de rire alors que je secoue doucement la tête négativement.

« Nan nan, le mal est fait depuis que t’es dans ce monde, Dexter. »

Après nous être si aimablement salués et avoir échangé quelques gentillesses dignes de ce nom, je me décide à lui parler un peu plus sérieusement.
Il hoche la tête, un sourire étirant ses lèvres alors que je laisse mon regard vagabonder sur une des serveuses, cet air détaché ornant mon visage. Il se redresse, attire mon attention tandis qu’il prend la parole. Le sourire que j’affiche premièrement s’efface petit à petit lorsqu’il évoque la vengeance et j’amène mon verre à ma bouche pour le finir d’une traite et masquer mon visage qui se décompose. Il croise ses jambes alors que je m’adosse à mon fauteuil en reposant le verre, ayant retrouvé mon air amusé.

« Ouais, j’ai passé la nuit à répéter mon texte devant un miroir. Plus sérieusement, je me fous de la somme tant que je peux payer ce foutu loyer, seul cette fois, je dois bien ça à celui qui me supporte quotidiennement pour être mon colocataire. »

Et qui s’avère être une femme, une femme à laquelle je tiens particulièrement et dont le prénom ne doit pas être inconnu à Dexter. La serveuse passe par notre table et je tends la main pour saisir son poignet, l’attirant à moi en lui demandant sèchement une bouteille de Jack Daniels. Elle s’apprête à s’en aller mais je la retiens encore un moment, lui murmurant quelques mots à l’oreille avant de laisser un baiser sur son cou. Elle me regarde un moment et finis par hocher la tête.
En attendant la bouteille, je me rapproche un peu du centre de la table en faisant signe à mon interlocuteur pour qu’il en fasse autant et vais articuler quelques mots à son oreille, un air amusé empreint dans ma voix.

« Je pige pas pourquoi les hommes cherchent à s’envoyer des putes alors qu’il suffit d’un compliment pour se faire n’importe quelle nana gratuitement, même si elle demande la lune au premier abord. Faudrait que tu m’expliques comment ça marche, qui sait, je ferai un bon bras droit. »

Je m’éloigne en riant à gorge déployée, témoignant de tout mon sarcasme et de toute l’ironie de mes derniers mots.
Comme si je pourrai un jour me salir dans des affaires pareilles et, qui plus est, après avoir juré fidélité et loyauté à Dexter, l’un des hommes les plus influents de la ville qui méprise tout le monde mais à qui peu peuvent s’opposer.
La serveuse revient et je lui souris simplement tandis que je m’empare de la bouteille. À entendre ses talons claquer contre le sol de marbre, j’aimerai me retourner et pouvoir profiter de la vue, mais je garde le regard fixé sur l’homme tandis que je me sers un verre auquel je ne touche pas encore.
Je fronce les sourcils, comme si je viens de me rendre compte que j’ai omis quelque chose d’important. Et pourtant, au moment même où il a évoqué le mot « vengeance », je sens mon cœur battre un peu trop vite alors que les rênes de la partie de ce petit jeu malsain commencent à me glisser entre ces doigts humidifiés par la sueur que provoque l’anxiété.

« Mais dis-moi, j’ai manqué un épisode ? Te venger ? Éclaire-moi donc sur tes prétendus moyens de pressions sur moi parce, que je me permets de te rappelle que tu n’as rien. »

Je le provoque purement et dignement, voulant savoir ce qu’il savait sur mes fréquentations et combien il en savait.
Le fait est que je ne suis pas le seul à mettre en péril ma vie ; Alakay, Chayma et toute personne pouvant compter à mes yeux se retrouve misée sur le tapis.
Mais ces deux femmes plus que tout, jamais je ne me pardonnerai d’être la cause de leurs malheurs, encore moins si Dexter s’autoproclame bourreau, car ça fera de moi l’égoïste trop sûr de lui qui a misé la vie de celles qu’il aime et qui a bêtement… Perdu la partie.
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Dexter S.K Blackstone

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J'ai posé bagages ici le : 01/04/2014 Jouant le rôle de : shere khan, le félin le plus cruel de toute la jungle. Nombre de messages : 243 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : ange pour les codes, endlesslove pour la vava, & anaëlle pour la signa. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : joseph (fucking sexy) morgan.
MessageSujet: Re: Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. EmptyJeu 19 Juin - 3:00

DEXAEL (+) you're the player ? fine, i'm the coach.
Cela faisait un sacré paquet de temps que tu ne l'avais pas vu celui là. Ce qui était d'autant plus impressionnant, c'était qu'à chaque fois que tu croisais la route de ce brun, il semblait surgir de nulle part pour venir se prostrer juste devant toi, te sortir ses petites piques que tu contrais avec autant de satisfaction qu'il le faisait lui même. C'était en quelque sorte ce que tu aimais chez lui, ses fameuses petites piques. A force de jouer à ce jeu, tu avais toi même pris de l'expérience, et il fallait dire que c'était plutôt lassant de ne jamais tomber sur des joueurs à sa taille, comme un joueur de football constamment imbattable. T'étais malgré toi un grand joueur, et t'aimait être défié, il fallait le dire, tu aimais qu'on te résiste. Quelle satisfaction procurait la possession d'une proie trop facile ? T'aimais ça, le challenge, et bien malgré tout, tu te devais d'avouer qu'Azazel était un excellent joueur. Et d'ailleurs, c'était pour cela que tu entretenais cette étrange relation innommable avec lui, à mi chemin entre l'affection et la haine, parce qu'un parfait ennemi n'aurait pas été à la hauteur. Voilà ce qui t'animais encore en vérité, le fait qu'avec lui, tu ai beaucoup à perdre, tout comme lui avais à perdre avec toi. Vous étiez comme deux joueurs de poker misant leurs gains, deux prédateurs.

« Nan nan, le mal est fait depuis que t’es dans ce monde, Dexter. » Petit sourire en coin de ta part, à la fois amusé et piqué au vif, une excellente réponse d'Azazel, comme tu les aimes. Le jeu allait jusqu'aux répliques, chaque mot que vous prononciez pouvait vous avantager ou vous désavantager en une seconde, et là encore, c'était un principe que tu adorais. « C'est ça qui est bon. » Tu lâches, finissant ton verre sans mal. Tu le lorgne longuement, observant chacun de ses gestes comme si tu t’apprêtais à lui sauter dessus, et à l'abattre de deux ou trois coups de ta mâchoire puissante de tigre. Malheureusement pour toi, l'époque de ton pelage tigré te parais comme bien lointaine maintenant, même si tu retrouves encore constamment certaines attitudes plus félines qu'humaines dans ton comportement. C'était impossible de te changer maintenant.

Azazel était venu te demander de l'argent, et à vrai dire tu avais sentis cette possibilité bien avant qu'il la formule. Malgré vos parties interminables de provocation, vous étiez tous les deux des hommes bien pressés, avec tous les deux vos propres affaires. Mais toi tu étais au sommet de l'une de ses merveilles sans odeur qu'on appelait l'argent, et rares étaient ceux qui venaient s'entretenir avec toi pour autres choses que cela. Sarcastique comme toujours, tu ne manques pas de lâcher ton petit commentaire à la fin de sa tirade, ce qui semble l'amuser beaucoup. « Ouais, j’ai passé la nuit à répéter mon texte devant un miroir. Plus sérieusement, je me fous de la somme tant que je peux payer ce foutu loyer, seul cette fois, je dois bien ça à celui qui me supporte quotidiennement pour être mon colocataire. ». Tu hoches alors la tête pour acquiescer, plissant les yeux. « Je vois. » Tu ouvre alors un peu ta veste, fouillant dans l'eau de tes nombreuses et incommensurables poches, pour en sortir une liasse de billets verts soigneusement rangé, que tu poses sur la table, juste en face d'Azazel, seulement lorsque celui ci tente de s'en emparer, tu claques la langue et recule un peu la liasse. Tu souris un peu, de plus en plus amusé. « Qui me dis que tu vas me les rendre, hein ? Tu sais comment je suis, Azazel... Très attaché à mes chers billet verts, au point d'en avoir probablement ma place en enfer, mais je ne compte pas changer. Alors comment tu vas me rembourser hein, tu n'as pas de travail n'est-ce pas ? » Tu plisses les yeux. « Mais tu sais que ce connard de Blackstone a toujours de bonnes idées, n'est-ce pas ? » Tu ris, de ta voix grave et imposante, le défiant du regard. Tout était question de le convaincre, et pour cela, il fallait être subtile, même plutôt deux fois qu'une avec quelqu'un comme lui.

Tu ne fus même pas surpris en le voyant glisser quelques mots à l'oreille de la serveuse, le fait qu'il ne fasse pas t'aurais plutôt étonné. « Je pige pas pourquoi les hommes cherchent à s’envoyer des putes alors qu’il suffit d’un compliment pour se faire n’importe quelle nana gratuitement, même si elle demande la lune au premier abord. Faudrait que tu m’expliques comment ça marche, qui sait, je ferai un bon bras droit. » Tu ris, hochant vivement la tête pour acquiescer, t'enfonçant dans ton siège en soupirant d'aise. « Tu dis ça parce que tu es agréable à regarder, la plupart des clients de mes filles font le double de mon âge et de mon poids, et passent en voiture sur le trottoir aux putes le samedi soir pendant que leurs gosses sont couchés. » Ce que la vie était laide tout de même « Dans la vie il y a ceux qui ont un revolver chargé, et ceux qui creusent. » Tu t'allumais une cigarette, nullement gêné par l'interdiction de fumer, sachant que personne n'oserait s'opposer à toi et ton besoin de nicotine. « Quant à cette histoire de bras droit... » Tes yeux s'illuminèrent d'une étrange lueur. « Justement, je te parlais d'une histoire de job... » Tu désignais la liasse encore posée sur ta table, et sur laquelle tu veillais, pas né de la dernière pluie. « J'ai besoin d'un gars presque aussi intelligent que moi, je ne suis certainement pas là pour te jeter des fleurs, mais je sais que tu as besoin d'argent, et je sais aussi que t'es capable de réfléchir, et même plutôt bien. Du moins si tu réfléchis aussi vite que tu balances tes répliques. » Nouveau sourire amusé. « Qu'est-ce que tu en dis jusque là ? » Tes doigts caressent lentement cette fameuse liasse, alors que tu lèves un sourcil, curieux d'entendre ce qu'il allait bien pouvoir répondre.


« Mais dis-moi, j’ai manqué un épisode ? Te venger ? Éclaire-moi donc sur tes prétendus moyens de pressions sur moi parce, que je me permets de te rappelle que tu n’as rien. » Tu ouvres la bouche en -o, le fixant avant de pencher la tête sur le coté. Tu tires sur ta clope, trois ou quatre bouffées avant de répondre. « Rien ? Ne me provoque pas Azazel, me crois-tu vraiment si stupide ? » Tu t'étires. « Une très, très très jolie brune. » Tu lâches alors, le fixant droit dans les yeux, sans rien ajouter de plus, te demandant s'il comprendrait. « Ce serait si dommage que par mégarde... Tu me pousses à bout, et que par exemple... Je doive te rappeler qui tire les ficelles. » Tu plissais les yeux, tirant à nouveau, inlassablement sur ta cigarette.
 
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Je m'excuse de mon retard, en espérant que ça te satisfera I love you
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MessageSujet: Re: Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. Dexazel ஜ You’re the player? Fine, I’m the coach. EmptyLun 7 Juil - 18:52

If you’re not a winner, so you’re a loser.


Dexter est un vrai salopard. Et c’est un si gros euphémisme qu’il est difficile de faire moins éloquent. Et pourtant, aussi étrangement que ça peut l’être – peut-être même est-ce un peu masochiste ? Ça ne m’étonnerait de toute façon pas qu’on me dise que je le suis (Chayma le comprend, ce coté dit masochiste) – je l’apprécie. Il est malin et, cela, je ne peux le lui reprocher ; plus que cela, il est manipulateur, il est stratège, anticipe, calcule, mise gros, joue et… Gagne.
C’est un adversaire de taille, cela, je ne peux le nier. Et, même s’il y a cette drôle d’adrénaline qui coule dans mes veines alors que je ne fais que lui parler, cette bestialité qui me donne envie de le frapper, cette peur qui se tapis dans les profondeurs de mon esprit qui me rappelle que je devrai cesser ce jeu malsain et, plus que tout, cette sensation désagréable qui vous murmure que vous êtes fichu, totalement accro à cela. Aussi accro qu’on peut le devenir à la nicotine, à l’alcool, à la coke, au shit, au sexe ; on devient accro à une personne, on devient accro au jeu ou même au vice – surtout au vice, on y est toujours accro, à celui-là. Et dire que je suis dépendant de Dexter ou de son argent sale est faux ; c’est le jeu auquel on joue, cette activité à laquelle on s’adonne où la dignité ressort et où les frayeurs doivent se travestir pour passer pour des forces, pour que l’adversaire ne s’en rende surtout pas compte.
Et l’existence de Chayma, j’ai vraiment essayé de la lui cacher. J’aurai préféré que jamais il ne le sache, que jamais il ne découvre à quel point elle compte pour moi, à quel point je pourrai m’abaisser à toutes ces choses viles de ce monde – de cet univers – pour lui épargner ne serait-ce qu’une égratignure.
Mais le fait est que la belle ténébreuse fait partie de la mise que je mets sur table à chaque fois et ce, que je le veuille ou non – qu’elle le veuille ou non. Tout ce que je sais, à cet instant, c’est que je n’ai plus vraiment envie de parler à Dexter, plus envie de mettre en péril la protection de quiconque ; je ne veux plus prendre le risque de perdre, pas alors que ça implique autant de bonheur ne m’appartenant guère.

Dexter fouille dans les poches intérieures de sa veste et je ne m’étonne même pas de voir qu’il transporte autant d’argent sur lui – qui oserait s’approcher de lui, sincèrement ? – et sort une liasse de billets verts qu’il jette sur la table. Je fronce les sourcils.
Si facilement ? Il ne négocie pas, ne cherche pas à me menacer, à m’enrôler ? Le grand joueur ne cherche pas à obtenir quoi que ce soit de ma part ? Ça sent le piège à des kilomètres et j’en suis bien conscient, si bien que, connaissant son amour pour le dramatisme, je tends le bras, faisant mine de vouloir prendre l’argent. Et en le voyant l’éloigner de ma portée, je lève les yeux vers lui, hausse les sourcils avec un air amusé, un sourire plaqué sur mes lèvres. Il est évident qu’il voulait me faire passer pour un idiot, m’humilier ; et soit, si c’est ce qu’il veut, mais il ne le fait qu’à moitié et je m’en félicite.
C’est que je commence à bien le connaitre, mon très cher Dexter.
Il finit par prendre la parole après quelques piques échangées, quelques sourires mesquins et quelques rires jaunes, amers, sadiques – faux. Il s’interrompt à peine, reparle et émet un rire froid alors que je hausse les épaules en m’approchant légèrement de lui.

« Qui a dit que je te rendrai ton fric, Dex’ ? Si j’étais une fille, je te payerai en nature, mais là… Disons que ce connard de Darkwood partage certainement la même pensé que ce connard de Blackstone. »

La serveuse vient et je l’aborde sans nulle gêne. Je ne sais pas encore si je vais, ou pas, la rejoindre plus tard, mais le fait est qu’elle est bien trop jolie et que son corps est bien trop tentant pour que je la laisse filer sans lui adresser au moins quelques mots.
Et puis, même si je m’attends à nettement mieux de sa part, peut-être que Dexter pensera que Chayma ne compte pas tant que ça à mes yeux – si toutefois, il connait son existence ; je m’en doute, mais me complais à me dire qu’il n’est pas aussi machiavéliquement intelligent que je le crois.
Après que je lui ai lancé quelques mots, donnant prélude à l’idée commune que nous avons eue – devenir son associé, j’en parle certes, il le désire peut-être, mais en serai-je seulement capable ? – alors qu’il rit en s’enfonçant dans son siège. Je sors alors une cigarette de ma poche et l’allume, expirant une longue bouffée en levant les yeux vers le plafond, entendant sa réponse bien plus sérieusement que je n’en donne l’air. Je ne pose pas un seul instant les yeux sur son visage, à part quand il parle de job et qu’il me désigne la liasse de billets verts. Je le vois tirer sur sa cigarette et semble réfléchir un instant.
Et si… Et si je devenais réellement son bras droit ? Ce serait bien payé et, question conscience, ce n’est pas comme si j’en avais réellement une. Après tout, qu’est-ce qui m’en empêche ? L’avis des gens que j’apprécie ? Ils n’ont pas besoin de le savoir – et s’ils tiennent à moi, ils ne sont pas censés me juger. Est-ce le mieux à faire ?
Tandis que je pèse le pour et le contre, j’enchaine sur une autre question et, cette fois, la colère transperce nettement dans mon regard en l’entendant me réponse, évoquant celle que je présume sans mal être Chayma.

« Ne me pense pas non plus stupide, Dexter. Du moins, pas autant que toi qui me dit clairement quels moyens de pressions tu as alors que je tais ceux que j’ai contre toi. Tu la laisses en dehors de ça, compris ? C’est pas une requête, pas un ordre, juste un conseil. Tu me veux comme bras droit ? Pourquoi pas. Laisse-moi le temps de goûter à ce milieu, teste-moi mais écoute bien, t’avise pas à croire que t’es mon supérieur. Dans le cadre du boulot, j’agirai comme tu le veux – enfin, si tant est que je pense que ce que tu fais est pas trop con et que tu ne mets pas ma vie en péril – mais sinon, tu restes juste le mec qui me fournit du fric. Me provoque pas non plus, ce serait dommage que tes petits secrets n’en soient plus. »

J’écrase ma cigarette contre la table et pousse un profond soupire en lançant un regard insistant sur la liasse de billets avant de reporter toute mon attention sur mon interlocuteur.
Je ne sais pas vraiment comment je vais faire, ne sais pas si je vais réellement être son bras droit – et si c’est bel et bien le cas, je ne sais pas si ça durera – mais au moins, je sais parfaitement, que je serai prêt à tout pour Chay’, pour Alakay.
Et dans un soupire, je tends ma main vers Dexter avec un regard on ne peut plus sérieux.

« Mets-moi à l’épreuve, Dexter. Tu sauras si je suis utile et je saurai si je suis fait pour ça. »

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