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 LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over.

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Neo

My life with you
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VOTRE RÊVE: devenir danseuse étoile unijambiste.
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Neo "Cheshire" R. Burton
J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyJeu 24 Avr - 2:12

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 

« Hey. Je sais qu'tu veux plus me voir mais tu pourrais venir au parc à 15h ? S'il te plait. Après je te laisserais tranquille promis. »

Tu ne savais pas quoi penser. Tu fixais l'écran de ton téléphone depuis des heures, sans savoir quoi faire, quoi penser, quoi dire. Mitaine au boulot, c'était le week end, et y'avait plus que toi et Sparrow dans la maison. Pour la première fois de ta vie, t'avais vraiment l’impression d'être seul. Y'avait que toi qui pouvais décider de la réponse à ce texto, de si oui ou non tu viendrais comme il te le demandait, de ce que t'allais faire. Et pourtant t'étais incapable de prendre la moindre décision. T'en savais rien. Ça faisait des heures que t'y pensais, et des jours que tu t'étais promis de ne plus jamais le revoir. Et c'était con, mais tu doutais pourtant. T'hésitais, encore et encore. Tu pesais le pour et le contre. T'avais envie de le revoir, c'était indéniable. Mais tu t'étais préparé à ça. Tu savais que forcément t'aurais envie de le revoir, parce que tu l'aimais, parce que t'avais soif de son sourire, de ses lèvres, et même de son corps. Mais tu ne pouvais pas te permettre de retomber dans ses bras à chaque fois. C'était comme la drogue, fallait que t'apprenne à arrêter, même si c'était dur. C'était une genre de cure de désintoxication. Ouais c'était ça. Mais c'était encore plus dur, parce que t'avais l'impression que tout ton monde s'écroulait sans toi. Juste de pas répondre à son message te faisais souffrir. T'avais simplement besoin de lui, de sa présence elle seule. Il avait prit une place trop importante dans ta vie pour que tu l'oublies, et pourtant tu t’entêtais à le faire, parce que t'avais pas le choix. La vérité, c'était qu'il n'y avait pas de sortie possible. Tu ne pouvais pas l'oublier, mais tu ne pouvais pas continuer à souffrir non plus. T'étais vraiment faible, tu t'en rendais compte désormais. En fait, t'aurais jamais dû poser les yeux sur lui la première fois. T'aurais pas sûr chercher à le connaître, t'aurais dû détourner le regard et l'oublier à la seconde où tu l'avais aperçu. Alors tu ne serais peut être pas dans ce merdier pas possible... Mais c'était fait maintenant, c'était trop tard.

« Il est 15h. Je sais que tu vas pas me répondre, mais je t'attendrais. »



Tu ne lui avais finalement pas répondu, mais tu t'étais préparé. Et pourtant tu ne savais toujours pas si tu allais finir par sortir ou non. T'étais chaussé, habillé, coiffé... Mais t'avais pas l'impression d'être prêt. Ton cœur ne l'était pas du moins, tu le sentais bien. Il était encore tout bousculé par les événements de la semaine dernière. Tu le détestais mais t'avais pas d'opinion précise. Tu ne le détestais jamais complètement, malgré tout ce qu'il pouvait t'avoir fait, c'était cela le problème. Quand est-ce qu'on arrêtait d'être amoureux exactement ? Est-ce qu'on pouvait décider de ça ? T'avais toujours pensé que s'il te refaisait du mal, comme il l'avait fait l'autre jour, tu cesserais de l'aimer. T'aurais un genre de déclic et ton cœur se détacherait de lui... mais non. Pourquoi... Pourquoi bordel est-ce que tu l'aimais toujours, encore, et encore, malgré tout ?

« S'il te plait Zack. Viens juste aujourd'hui. »



T'avais toujours pas bougé. T'étais assis sur le petit banc de ton entrée, te regardant dans le grand miroir. Les larmes coulaient encore et encore sans même que tu t'en rendes compte, que tu puisses les arrêter. T'avais peur, tu voulais pas y aller... Mais en même temps tu voulais le voir. Qu'est-ce que t'allais faire ? Tu regardais Sparrow du coin de l'oeil, comme s'il allait pouvoir t'aider. T'avais personne à appeler. Nemo ? Il te dirait de ne surtout pas y aller, Mitaine aussi. Sea te faisait la gueule... Merde, qu'est-ce que t'allais faire ?

« Il est 16h. J'espère qu'il t'es rien arrivé. J'crois y a un couple de vieilles qui me zieutent bizarrement de rester sans bouger depuis une heure. Y a un pigeon qui ma pris pour une statue et qui ma picoré l'épaule. »

Et l'autre attendait, encore et encore. Et tu te disais que s'il attendait, c'était peut être que c'était vraiment important. Mais si c'était encore un piège ? Tu t'attendais à tout maintenant avec lui. A tout.

« S'il te plait. »

Non. Tans pis. T'étais faible, t'étais qu'un con Zack. Mais pourtant tu te levais, tu prenais tes clés, tu laissais ton chien, et tu te mettais à courir vers le parc. Tu courrais aussi vite que tu le pouvais, t’essoufflant rapidement. Tu voulais ne penser à rien. Tu ne voulais pas revenir en arrière. T'avais choisis de venir, de céder, comme toujours. C'était comme ça, tu l'aimais trop, tu l'aimais à en crever. Et tu courrais comme un taré à travers les rues pour rejoindre le parc. Tes poumons te brûlaient, le vent frai s'enfouffrais dans ta gorge, mais t'en avais rien à foutre. Tu réalisais alors, qu'il t'attendait dans ce froid immonde depuis une heure, qu'il était 16h15, mais que t'étais arrivé. Tu regardais autour de toi, essoufflé, prenant une petite pause. Ce fut là que tu le vis, assit sur un banc, en plein milieu du parc : il avait vraiment attendu. Il était là. T'en revenais pas.

A petits pas tu t'approchas de lui, bras croisés sur ton torse non pas par mécontentement mais pour garder ton manteau bien fermé. T'inspirais, te rapprochant petit à petit, et venant te planter juste devant lui. Ton nez coulait sûrement un peu et tu devais être aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. T'avais pas dormis depuis deux jours, t'étais mal, tes joues étaient souillées par les larmes... mais toi aussi, t'étais enfin là. « ...Je suis là. » Tu dis, d'une toute petite voix, les mains enfoncée dans tes poches.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyJeu 24 Avr - 13:20

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
Tu pensais à lui sans cesse. Depuis une semaine, tu passais tes journées dans ta chambre, au lit, et tu ne bougeais presque plus. Tu te levais seulement pour pisser, et pour manger ce que Stitch avait bien voulu acheter. Le reste du temps, tu le passais amorphe enveloppé dans des tonnes de couvertures, et qui aurait pensé que le grand Lucifer Norris ferait un si bon remake de série américaine pour adolescent à lui tout seul ? Tu ne prenais même pas le temps de t'apitoyer sur ton sort quand tu croisais ton reflet dans le miroir en allant te vider la vessie : tu puais, t'avais une barbe qui commençait à être bien trop longue pour ton bien, tu n'étais plus magnifique, tu le savais. Mais tu n'en avais que faire : tu passais ton temps à réfléchir, à analyser, et ton coeur n'avait pas arrêté de tambouriner au fur et à mesure que tu commençais à prendre conscience de certaines choses. Tu t'étais voilé la face la dernière fois, quand il était venu te voir. Tu n'en avais eu que partiellement conscience, avec le fait que tu l'avais embrassé sans vraiment but précis et que tu ne lui avais pas dit toute la vérité quand il t'avait demandé si tu n'avais toujours rien ressenti. Tu avais toujours évité ce genre de chose, ce genre de discussion. Alors cette fois encore, quand il te l'avait demandé, parce que tu ne savais pas quoi lui répondre, parce que tu ne savais pas comment te dépêtrer de la situation dans laquelle tu étais, tu lui avais dit non. Mensonge. C'était de ta faute, tout de même. T'enfouissais tout, tu n'accordais pas la moindre importance à rien, et t'avais eu peur. Tu avais eu peur de trop chercher dès que ça concernait Zackary, tu avais eu peur de découvrir trop de choses qui changeraient tes façons de voir, la vie que tu menais, t'avais eu peur d'aller explorer l'inconnu et d'en ressortir avec encore plus de questions ou de peurs. Mais il y avait un moment donné où on ne pouvait plus reculer ce processus, où il n'était plus possible de continuer à tout cacher, à rien voir, quand son cœur faisait si mal rien qu'en regardant une personne en face de soi. Ce moment était arrivé, pour toi. Ça t'avait fait souffrir, de le rejeter une nouvelle fois. Tu avais juste pris conscience de ton geste et du fait qu'il risquait de mal l'interpréter, alors que tu avais été d'accord sur le fait de juste être ami. Puis il t'avait posé cette question, et ça t'avait perdu, car t'avais tellement envie de recommencer, de l'embrasser de nouveau. Et le pire dans tout ça fut surement juste de le regarder. De le voir trembler, de le voir emplit de rage, de le voir abandonner et à la limite de pleurer, ça t'avait foutu un coup, ça t'avait mis plus bas que terre. Mais t'étais resté sur tes positions, ne sachant pas quoi faire de mieux. Et t'étais maintenant dans une longue réflexion d'une semaine, sur le pourquoi et le comment, sur le pour et le contre, pensant à gestes et sentiments, et sérieusement, t'étais pire qu'un philosophe en train de créer une thèse révolutionnaire. Tu l'aimais, cet idiot. Ouais, il t'avait fallu une semaine pour être sûr, mais que voulez-vous, on ne pouvait pas être surdoué en tout. Ce n'était pas forcement facile de poser des mots sur des choses qu'on n'avait jamais ressenti avant, qu'on avait seulement expérimenté pour une infime partie des gens grâce à ce qu'on pouvait lire dans les romans et les séries américaines. Et est-ce qu'ont pouvait vraiment donner de la valeur à ce qu'il prétendaient savoir en tant qu'amour hien ? Tu ne savais pas. Tu l'aimais donc, mais tu prenais conscience de ce fait juste quand lui ne voulait absolument plus te voir. C'était con ça, hein ? Le fait de prendre toujours conscience de la valeur de quelqu'un à vos yeux quand celui-ci vous dégageait dehors ou déclarait que c'était fini, qu'il ne voulait plus vous recroiser avant longtemps. Et qu'est-ce qu'on pouvait dire, quand on a trop été celui qui à merdé, qui fautait toujours, et qui à pris des mois avant de se rendre compte d'une petite chose. C'était évident, que Zackary finisse par s'éloigner et par définitivement partir. C'était obligé. Il était fort, mais il y avait toujours un moment où on ne pouvait plus continuer à faire face aux conneries des autres, et c'est ce qu'il s'était passé pour lui.

Néanmoins, une chose qui était certaine, c'est que tu n'étais pas du genre à abandonner de suite, si facilement. Tu mettais corps et âme en Lucifer pour essayer d'attraper ces satanées souris et espérer les manger, et ce n'était donc pas car Zackary ne voulait plus te voir que ça allait être la fin pour toi. Car il fallait que tu arranges les choses, au moins que tu essaies. Au moins une fois. Pour toi, mais aussi pour lui. A part s'il était vraiment mieux sans toi, et dans ce cas-là, tu restais encore et toujours un égoïste. Seulement, est-ce qu'il était encore possible de revenir en arrière, quand on avait déjà fait tant de mal à une personne ? Est-ce qu'il était possible de recommencer un peu à zéro, ou de changer de comportement si rapidement ? Peut-être que oui. Tu priais pour que ce soit oui. Tu commençais par lui envoyer un sms. « Hey. Je sais qu'tu veux plus me voir mais tu pourrais venir au parc à 15h ? S'il te plait. Après je te laisserais tranquille promis. » T'avais décidé pour le parc, un endroit relativement neutre, même si vous aviez parcouru ses arbres et sa pelouse des centaines de fois. Tu aurais pu simplement venir chez lui, toquer à sa porte, mais tu avais chassé l'idée de ta tête. Si tu te pointais chez lui comme ça, sans même le prévenir ou lui laisser le droit de choisir de se déplacer ou pas, il n'aurait surement pas apprécié. Il se serait sentit forcé, et il aurait pu être encore plus en colère, surtout s'il n'avait même pas eu le temps de se changer un peu et de se montrer un minimum présentable. Est-ce qu'il se sentait aussi misérable que toi, lui aussi ? T'en savais rien. Le parc alors. T'avais les mains moites rien qu'à l'idée d'y penser, et t'y étais pas encore. Soupirant, tu prenais une douche, te rasais, t'habillais. Il fallait que tu sois un minimum bien, tu n'allais pas te présenter devant lui – s'il venait – puant et moche. Ça réduirait encore plus les minces chances qu'il te restaient.

Arrivé dans le parc, tu t'assis sur un banc, l'un de ceux sans dossier, que tu préférais. Ils étaient chiant quand tu voulais reposer ton dos, mais toi qui changeait toujours de position, c'était parfait. Tu t'assieds, et tu lui envoyais un nouveau message dès lors qu'il était 15h. « Il est 15h. Je sais que tu ne vas pas me répondre mais je t'attendrais. » Ça tu te l'étais dit, qu'il n'allait peut-être pas répondre. Mais ce n'était pas grave. Tu préférais qu'il ne te réponde pas mais qu'il vienne. Et là commençait ta longue et interminable attente. Plus le temps passait et plus tu commençais à douter, à te demander si tu faisais le bon choix, si t'allais vraiment faire ça, toi, Luc. Putain, si cette chère Cendrillon te voyais ou encore Jac cette souris de malheur, qu'est-ce qu'ils se marreraient ! Plus le temps passait, et plus tu lui envoyait des messages. Tu n'osais pas trop l'harceler non plus, mais suffisamment pour qu'il se souvienne que tu l'attendais toujours et que tu espérais vraiment qu'il se pointe – si jamais il avait oublié. Tu sentais des regards sur toi et tu lançais ta meilleur expression de serial-killer au deux mamies qui avaient l'air de parler sur toi. Alors quoi, on ne pouvait même plus se retrouver paumé, seul dans un parc maintenant ? Ouais ouais, tu mobilisais le banc pour rien, mais tu t'en foutais. Il allait venir, il le fallait. Deux minutes après, on te sortais de tes pensées par une vive douleur à l'épaule, et tu sursautais, faisant voler ce putain de pigeon qui croyait trouver une nouvelle demeure sur ton corps. Il y avait des animaux qui étaient vraiment teubés. Ça fait plus d'une heure, que t'attendais, et tu resserrais un peu ton manteau contre toi, soupirant en rentrant doucement ton nez dans ton écharpe, pour le réchauffer un peu. Tu sortais ton portable et tu finis par lui envoyer un dernier message. « S'il te plait. » Tu ne savais pas quoi lui envoyer à part ça. Un dernier message, une dernière plaintive. Il viendrait ou pas après ça, mais toi, tu l'attendrais toute la journée, toute la nuit. Et tu organiserais des rendez-vous, comme ça, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, jusqu'à ce qu'il cède enfin.

Et enfin, à 16h15, il arrivait. Tu scrutais tous les coins du parc de ta place, et soudainement tu le remarquais, au loin, qui s'approchait de toi. Et tu pouvais enfin respirer. Le voir ici, ce fut déjà comme une libération. Tout le stresse accumulé durant cette longue attente s'évaporait, même s'il ne s'était encore rien passé. Il avait fini par venir, il se tenait là, devant toi, et t'avais du mal à y croire. « … Je suis là. » Sa voix était petite, et il n'avait pas l'air d'être très en forme, très en santé. Toi, de ton côté, tu ne lui offrais pas un spectacle bien plus séduisant, les poches noires sous tes yeux reflétant tes longues nuits sans sommeil, et ton teint pâle le soleil que tu n'avais pas vraiment vu depuis une semaine. « Hey. » Tu soufflais, tant ça avait l'air irréel. T'avais tellement cru qu'il n'allait pas venir ses dernières minutes, il semblait comme une illusion malsaine. Mais ça ne l'était pas hein ? Malgré ses positions, malgré la haine qui devait l'habiter à chaque qu'il posait ses yeux sur toi, il était venu. Et c'était le principal. « J'imagine que t'avais pas trop envie d'me voir, alors merci d'être quand même venu. » Tu ne t'encombrais pas avec des questions banales comme savoir s'il allait bien, aussi malpoli cela pouvait sembler. Ce n'était pas comme si ça allait t'aider beaucoup, de lui demander si ça allait. Au mieux, ça ne ferait qu'envenimer la situation avant même que tu puisses commencer à parler, et il prendrait tout cela pour une farce cruelle de ta part, comme si la seule envie que tu avais c'était d'admirer le mal que tu lui avais fait une semaine après. « Je ... » Tu mordillais ta lèvre, commençant à redevenir nerveux tout d'un coup. Est-ce que c'était vraiment une bonne idée finalement ? Tu soupirais doucement, et tu lui montrais le banc, afin qu'il prenne place. Tu te mettais face à lui, en tailleur sur celui-ci, et t'osais pas le toucher, même si t'aurais aimé pour te rassurer. Voilà, c'était le moment de commencer à parler, le moment de tout déballer. Et t'étais sans mots, et tu ne savais pas comment commencer. Le truc, c'était qu'il fallait que tu te lances et rapidement : t'étais pas sûr qu'il allait rester longtemps s'il fallait qu'il attende en plus que tu te décides enfin. « J'ai expérimenté, le fait de n'pas arriver à dormir à cause de quelqu'un. J'ai pas aimé. » Tu faisais référence à la matinée que t'avais passé chez lui, quand vous preniez votre petit déjeuner. Il t'avait dit que s'il n'arrivait pas a dormir, c'était parce qu'il essayait de t'oublier. Tu comprenais pas à ce moment-là comment c'était possible, comment penser à quelqu'un ou être amoureux de quelqu'un pouvait conduire à perdre le sommeil. Et même si tu comprenais la situation, sachant quel gros dormeur tu étais, tu pensais que sur toi ça ne marcherait jamais, que ça ne serait pas possible. Tu avais bien eu tort, à en juger par ton allure et tes yeux fatigués. Très tort. « Je t'ai menti, l'autre jour. » Autant relancer le sujet de suite, et essayer d'éviter de tourner autour du pot pendant des heures. Mais c'était dur, de ne pas savoir si ce que tu faisais était bien, si tu t'y prenais comme un manche ou si t'étais pas le meilleur mais que ça irait. T'étais un peu perdu, et tu ne savais pas comment utiliser les mots pour lui faire comprendre ce que tu ressentais, pour lui faire comprendre que t'avais capté que t'avais été un gros con, mais que t'avais un peu changé. « Je t'ai dis que j'avais rien ressenti, mais c'est faux. » Tu baissais un peu tes yeux, et ta main venait tripoter les perles de certains de tes nombreux bracelets, pour te donner quelque chose à faire, pour t'aider à vaincre le stresse. Il fallait que tu fasses quoi maintenant ? Peut-être que t'arrêtes de parler pour rien dire ? Que tu te tiennes devant lui et que tu lui dises seulement un je t'aime ? Tu pensais pas que tu pouvais faire ça, et tu pensais encore moins que ça allait suffire. « J-J'sais pas faire ça ... » Tu grognais doucement, tes sourcils froncés en frustration. Putain, t'aurais vraiment tu rechercher « comment avouer son amour à quelqu'un » sur google.
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J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptySam 26 Avr - 22:42

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 

Voilà, t'étais là. Tu te demandais bien ce que tu foutais là en fait. Mais t'étais là. Et ça te faisais du mal de le voir. Mais au fond, qu'est-ce qui ne te faisais pas de mal hein ? Recevoir ses textos, ignorer ses appels,  l'éviter au lycée, le voir.. Et même penser à lui. Tout ça te faisais du mal, alors bon. T'avais beau vouloir partir, ce serait pareil. Dans tous les cas t'étais pas bien, et tu te demandais si même un jour t'arriverais à complètement l'oublier. Parce qu'il fallait aussi dire qu'en plus du fait que tu l'aimais comme un dingue, il avait été ta première fois. Et t'avais lu quelque part, ou plutôt entendu dans ta série préférée, que peut importait toutes les aventures qu'on pourrait avoir après, on oubliait jamais sa première fois, ratée ou non, même si elle s'était mal terminée, même si le mec était un connard.... Non, on oubliait jamais. T'auras toujours cette sensation de lui à l'intérieur de toi, son petit sourire sur les lèvres, lorsqu'il se baissait pour t'embrasser, et que toi tu te contenais au maximum pour être à la hauteur de ses attentes. Tu savais que tu ne retrouverais jamais ces mêmes sensation avec quelqu'un d'autre. C'était ça le pire : tu ne pourrais jamais t'en débarrasser.

Alors t'attendais qu'il te dise ce qu'il voulait tant te dire. T'ignorais bien ce qui se passerait après, si ce qui allait sortir de sa bouche allait changer quoique¨ce soit. T'osais à peine lever les yeux vers son visage, de peur de croiser son regard et de te perdre dedans. En fait t'étais vraiment mal à l'aise, et t'espérais juste que ça irait vite, comme un médoc à avaler. C'était un peu ça. Sauf que là, le médoc en question te faisait plus de mal que de bien. Qu'est-ce qu'il pouvait avoir de si important à te dire bordel ? « Hey. J'imagine que t'avais pas trop envie d'me voir, alors merci d'être quand même venu. » T'enfonçais un peu plus tes mains dans tes poches, haussant les épaules, toujours sans le regarder. Une petite mèche épaisse de tes cheveux te tombait sur le visage et cachait un peu tes yeux usés. C'était pas plus mal. T'aimais pas trop le ton de sa voix, il te surpris car il était inhabituel. Il avait l'air crevé, las...Triste ? « C-Ca...A-Avait l'air important... » Tu te demandais bien pourquoi tu te mettais dans des états pareils. T'en pouvais plus, c'était simple. T'avais bien réfléchis, et en fait t'avais compris une chose : ce n'était pas l'amour qui était compliqué, c'était Luc qui l'était. T'avais finis par perdre l'espoir qu'il puisse un jour comprendre ce que tu ressentais pour lui. Ou peut être était-ce toi qui clochais, au fond ? T'étais peut être tout simplement pas le bon. Et si c'était juste cela ? Peut être que tu lui en voulais pour rien. C'était toi qui t'accrochais alors que tout était déjà perdu d'avance. Tu voulais juste pas qu'il t'embrasse pour te dire cinq minutes après qu'il ressentait rien, parce que toi tu supportais pas. T'avais juste craqué, comme un elastique qu'on a trop tendu. Mais cette fois t'avais pas hurlé non, t'étais juste partis, en pleurant. « Je ... » Je quoi Luc, qu'est-ce qu'il avait de si important à te dire à la fin ? Pourquoi il t'empêchait toujours de l'oublier ? Un coup pour coucher avec toi, un coup pour venir dormir chez toi, un autre pour... Pourquoi cette fois hein ?

« J'ai expérimenté, le fait de n'pas arriver à dormir à cause de quelqu'un. J'ai pas aimé. » Tu fronçais les sourcils, relevant la tête vers lui en lui adressant un regard interrogatif. Tu remarquais alors l'état de son visage, et tes yeux s'écarquillèrent. Mais... Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Il était différent. Sa peau avait une couleur à la limite du blanc et du jaune, ses yeux couverts de petits vaisseaux éclatés, il avait d'immenses cernes noires sous les yeux, et tu préférais ne même pas parler de la sensation qui te traversas au moment même où tu croisais son regard. Il était triste, il était mal. Il était comme cette fameuse nuit où il était venu tambouriner à ta porte, peut être même encore pire, et t'avais l'impression qu'il n'avait pas dormis depuis trois jours. « Q-Qu'est-ce que tu...? » Tu te tus avant même d'avoir finis ta phrase, pinçant les lèvres. Non, tu voulais rien dire. C'était à lui de parler, toi t'avais déjà tout dit. Tu détournas le regard, serrant les dents. C'était encore douloureux, tu le sentais au fond de toi, cette rage toujours grandissante, bien présente. Non, tu ne voulais pas savoir ce qui lui était arrivé. Tu comprenais même pas de quoi il parlait, avec son histoire de ne pas dormir... A cause de toi ? Il n'avait pas dormit... A cause de toi ? Ca tournait dans ta tête, t'essayais en vain de comprendre. Mais t'étais sans doute trop fatigué, t'avais trop peu d'espoir maintenant pour vraiment y croire.« Je t'ai menti, l'autre jour. » T'inspirais, retournant chercher son regard pour y chercher un quelconque mensonge. Mais tu n'y vis rien, rien que la tristesse et le regret, et t'eus du mal à y croire malgré ses yeux qui brillaient d'une profonde vérité. Menti ? A propos de quoi ? Il avait dit tant de choses l'autre jour... Même si tu savais qu'une chose était sortie du lot, une chose avait été plus importante que les autres... Mais c'était impossible, il ne pouvait pas parler de ça... Si ?

« Je t'ai dis que j'avais rien ressenti, mais c'est faux. » Ton coeur frappa un grand coup contre ton poitrail. Tu commençais à comprendre, lentement, ton cerveau enregistrait tout ce qu'il pouvait. Mais t'avais encore du mal à vraiment le croire, parce que tu t'étais persuadé de le haïr pendant toute la semaine et qu'il avait brisé tous tes projets, tous tes souhaits en te disant qu'il n'avait rien ressentit. Mais alors, il avait mentit ? Pourquoi ? Ouais c'était ça la question, pourquoi avait-il mentit ? Si c'était vrai, pourquoi c'était il arrangé pour te briser le cœur une nouvelle fois ? T'inspirais, ouvrant la bouche pour parler, mais il te coupa : « J-J'sais pas faire ça ... » Tu mordillais nerveusement ta lèvre, inspirant une nouvelle fois en fixant son visage aussi usé que le tien. « Je comprend pas. » Tu dis, glissant une main dans tes cheveux pour occuper tes doigts. « Si... Si tu m'as mentis... Si t'as... Ressentis quelque chose... » Tu pinçais les lèvres, croisant son regard. « Pourquoi tu me l'as pas directement dit ? Je vois pas où tu veux en venir... C-Comment tu veux que je te crois hein, toi même tu me dis que tu m'as mentis... » Tu massais ton front douloureux. T'avais peut être attrapé froid. « Je comprend rien. » Tu baissais les yeux vers tes mains que t'entrelaçais. « Écoute. Sois direct s'il te plait, j'suis pas d'humeur pour les métaphores. Dis franchement c'que t'as à dire et après laisse moi partir parce que... j'ai froid et... T-Tu me manques, et ça c'est pas bien. Parce que je veux te détester. » Tu serrais les dents, soupirant. Pourquoi tu lui avais dis ça ? T'aurais pas dû. T'avais promis de ne rien dire, de ne pas être faible. « Si t'as ressentis quelque chose... Qu'est-ce que c'était ? » Et cette fois tu le fixais avec insistance, yeux dans les yeux, comme si la question était existentielle, comme si ta vie en dépendait. Parce qu'en vérité, t'avais résumé tout ce que tu voulais savoir en une simple question, celle ci.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyMar 29 Avr - 20:49

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
« C-Ca...A-Avait l'air important... » Et important ça l'était, du moins tu l'espérais. Ça faisait une semaine que vous ne vous étiez pas vu. En une semaine, il pouvait s'en passer, des choses. En une semaine, t'en avais appris un petit peu plus sur tes sentiments, t'en avais appris plus sur ce que tu ressentais pour lui et sur l'importance qu'il avait pour toi. Mais en une semaine, lui avait pu faire l'inverse. Il avait pu comprendre à quel point tu ne le méritais pas, à quel point il fallait qu'il arrête d'être gentil et compréhensible avec toi comme ça, et peut-être que l'intérêt qu'il te portait avait elle aussi complètement disparue. Peut-être que ce que tu pensais d'avoir important à lui dire aujourd'hui ne l'était plus pour lui, ne le serait plus pour lui. Peut-être qu'il te regardera, ahuri, avant de rire incrédule et de se casser. Parce que t'avais pris trop de temps, parce que tu l'avais tellement fait poireauter qu'il avait préféré t'effacer de son affection plutôt que de continuer à souffrir pour quelqu'un qui ne l'aimerait jamais. Enfin, pas jamais. Plus jamais. Le fait qu'il était venu ne voulait rien dire au final. Ça ne voulait pas dire qu'il avait craqué après plus d'une heure, et qu'il s'était mis en quête de venir après un moment de faiblesse. Peut-être que c'était seulement un moyen pour lui de t'écouter et de tourner enfin la page, une chance de te dire que tu n'avais plus à t'en faire car tous ses soi-disant sentiments s'étaient évaporés sans te voir et que c'était mieux comme ça. Tu croisais fortement les doigts, mentalement, pour que tu te trompes. Tu ne voulais pas qu'il t'ai déjà oublié, tu ne voulais pas qu'il ai déjà tourné la page ou trouvé un autre mec presque aussi beau que toi qui lui montrerait le grand amour et tout ce qu'il à raté à t'attendre toi. Non, tu ne voulais pas. Tu ouvrais ta bouche pour parler et tu te coupais déjà directement, ne sachant pas comment commencer maintenant qu'il était là. C'était dur, de commencer. Il fallait être suffisamment intéressant pour ne pas qu'il dégage et en même temps, fallait pas que tu te retrouves encore une fois à lui dire des choses qui pourraient le blesser. Tu recommençais, lâchant enfin ta première phrase. Lui levait ses yeux vers toi, les sourcils froncés et l'air interrogateur, et il ne devait pas trop comprendre où tu voulais en venir à dire ça. Ce n'était pas très clair en même temps, ça voulait juste dire que t'avais très mal dormit – pratiquement pas – et que t'avais pas aimé ça, être retiré d'une manière ou l'autre de ton besoin de sommeil quotidien. Zackary avait l'air de prendre quelques secondes pour mieux te regarder, et ses yeux s'écarquillèrent. « Qu'est-ce que tu … ? » Il commençait, avant de s'arrêter net, et de ne plus parler. Il avait l'air d'avoir ouvert sa bouche sans vraiment son consentement, comme si sa nature curieuse ou inquiète l'avait faite pour lui. Et ça ne lui avait pas plu, par en juger à sa réaction. Il avait détourné le regard, il avait serré ses mâchoires, et il n'avait pas l'air prêt à rouvrir ses lèvres pour finir sa question de sitôt. Soit. Tu allais parler. Tu lui avouais alors que tu lui avais mentis, par rapport à l'autre jour. Que c'était faux, quand t'avais dit que t'avais rien ressenti, que ce baiser ne t'avais fait aucun effet. Tu souhaiterais qu'il soit un baiser comme les autres, mais il ne l'était pas. Et ça compliquait tout. Parce que maintenant, t'avais encore plus envie de lui. Parce que maintenant, t'avais encore plus envie de poser tes lèvres sur les siennes, et t'avais envie de l'embrasser jusqu'à ce qu'en puisses plus, jusqu'à ce que tu te sentes satisfait. Maintenant, t'avais envie d'être avec lui, et ça ne t'était jamais arrivé avant. T'avais envie d'essayer, t'avais envie de te projeter, mais t'avais peur aussi. Peur que tu ne tiennes pas, peur que cette envie fane au bout de deux minutes, peur que tout foire. « Je comprend pas. » Il ne comprenait pas. Ce n'était définitivement pas pour t'aider tout ça. Il ne comprenait pas. Comment tu allais bien faire pour lui faire comprendre s'il ne comprenait déjà pas ça ? Putain, t'étais dans la merde, toi et tes phrases pas claires. « Si... Si tu m'as mentis... Si t'as... Ressentis quelque chose... » Tu levais tes yeux vers lui, avec une petite once d'espoir en eux. Oui, c'était ça, peut-être qu'il allait finalement très bien comprendre ? Peut-être que dans quelques secondes il comprendrait de quoi tu voulais parler et tu n'aurais pas à réellement le dire ou a trouver d'autres façons d'être clair. « Pourquoi tu me l'as pas directement dit ? Je vois pas où tu veux en venir... C-Comment tu veux que je te crois hein, toi même tu me dis que tu m'as mentis... Je comprend rien. » Il répétait, avant de baisser ses yeux. « Écoute. Sois direct s'il te plait, j'suis pas d'humeur pour les métaphores. Dis franchement c'que l'as à dire et après laisse moi partir parce que... J'ai froid et... T-Tu me manques, et ça c'est pas bien. Parce que je veux te détester. » Tu clignais doucement tes yeux, le regardant intensément pour être sûr que tu aies bien entendu. Il avait bien dit que tu lui manquais là, non ? Et c'est vrai que, si ce n'était peut-être pas bon pour lui - pour toi, ça l'était. Car cela voulait dire que tout n'était pas perdu, n'est-ce pas ? Il ne te détestait pas, pas encore, et ressentait apparemment encore quelque chose pour toi, aussi infime soit-il. Tu lui manquais, quand il ne t'avait pas vu pendant une semaine, et il te manquait aussi, fallait l'avouer. « J'veux pas … Que tu me détestes. » Tu mordillais doucement ta lèvre, et ça avait l'air con et encore une fois incroyablement égoïste, mais c'était ton ressenti. Tu ne voulais pas qu'il te haïsse, qu'il passe son temps à te fuir et te semer, tu ne voulais pas. Ce n'était pas possible pour toi de concevoir la rentrée, et de te dire que dès que tu pourrais le voir au détour d'un couloir, tu ne puisses pas venir lui parler ou lui sourire ni rien du tout. Que tu ne puisses plus lui envoyer de photos, ou d'sms, rien. Que la conversation était totalement rompue entre vous. Il voulait que tu sois direct, que t'arrêtes de tourner un peu autour du pot, mais tu ne savais pas comment sortir ça. Tu ne te voyais pas lui promettre un amour sans limites et invincible, tu ne te voyais pas lui dire déjà que tu l'aimais et que jamais il ne s'éteindrait. Car tu n'avais aucune idée si ça allait vraiment être le cas, ou si ça allait durer bien moins longtemps. Tu n'avais aucune expérience, avec ce genre de choses. « Si t'as ressentis quelque chose… Qu'est-ce que c'était ? » Et il te fixait, et tu ne pouvais pas détourner ton regard, même si t'en avais au fond très envie. Comment tu étais censé expliquer un ressenti ? Comment tu étais censé mettre des mots sur ce qu'il s'était passé ? Tu ne savais pas comment faire ça. T'étais pas doué. Et s'il voulait un truc bien romantique t'étais pas sûr que tu puisses lui donner. Tu restais un petit moment sans rien dire, à le regarder, parce que tu ne savais pas comment formuler quoi que ce soit. Tu te sentais nerveux, comme si tout se jouait à ce moment précis, et ce n'était pas un sentiment que tu aimais particulièrement. Car tout pouvait aussi se planter à ce moment-là, et ça, tu ne voulais pas. « Tu vas sérieusement te moquer d'moi... » Tu murmurais, pas très sûr de toi. Est-ce que tu devais vraiment faire ça ? Il allait te rire au visage, si jamais t'ouvrais la bouche. Luc Norris, essayant de parler sentiments et ressentis ? On devrait te filmer, tellement c'était peu croyable. Et ça te mettait très, très mal à l'aise. Tu n'étais pas dans ton élément, pas du tout. Mais t'allais essayer hein ? T'étais pas venu, ni l'avait fait venir, pour repartir de suite sans lui avoir expliqué quoi que ce soit. « Ça va être … Complètement mièvre ce que j'vais dire mais … J'ai ressentis, tout ces trucs qu'on lit sur l'amour, j-j'ai eu les papillons et … Tu me fais sentir vivant. » Et putain, qu'est-ce que ça sonnait con, surtout dans ta bouche, mais qu'est-ce que c'était vrai. T'étais bien en sa présence. Un peu moins bien maintenant que tu étais en pleins stress, et moins bien toutes les fois où il t'engueulait ou quand tu pris peur, comme quand tu l'avais embrassé. Mais sinon, c'était bon. Tu étais toi-même parce qu'il te connaissait, aussi idiot et connard que tu pouvais être. Tu te laissais aller, en sa compagnie, et c'était bon. Tu pensais jamais à tous les trucs qui marchaient pas droit dans ta vie, à part quand tu en parlais délibérément avec lui. Et c'était bien. Y avait lui, y avait toi. Et c'était comme prendre une bouffée d'air frais. « Tu sais, que je peux mentir comme je respire. Mais là c'est pas le cas. » Tu l'assurais, quand quelques minutes auparavant il t'avait dit qu'il ne savait pas comment croire en toi, alors que tu avais menti. Tu avais plutôt bien menti par contre. Tu n'avais pas menti en disant oui, tu ne t'étais pas foutu de ses sentiments. Tu lui avais dit non, parce que tu ne savais pas faire autrement. Tu approchais lentement ta main de la sienne, la prenant entre tes doigts, et tu te penchais doucement vers lui. « Tu vas voir … Me rejette pas s'il te plait ... » Tu murmurais avant de poser tes lèvres sur les siennes, espérant lui montrer peut-être légèrement de quoi tu parlais. Tu ne savais pas vraiment si ça allait marcher, mais soit. Tu essayais, et tu croisais les doigts pour ne pas qu'il te repousse, pour ne pas qu'il commence à te gueuler dessus car tu l'avais une nouvelle fois embrassé. Tu posais sa main que tu avais prise contre ton coeur, qui battait la chamade, et tu posais la tienne sur la sienne, afin qu'il la laisse-là. T'avais aucune idée de montrer à l'autre comme tu te sentais ni rien, tu ne savais pas mieux comment le lui dire, mais t'accepterais l'humiliation qui viendrait avec tes essais. T'étais nul Luc, vraiment nul.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyMer 30 Avr - 14:09

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 

Comme toujours t'en avais trop dit. C'était plus fort que toi, tu pouvais pas juste lui dire de faire vite, d'être clair et précis, d'aller droit au but, fallait que tu rajoutes qu'il te manquait. T'étais comme ça, beaucoup trop franc. Et tu ne savais pas bien pourquoi mais t'avais besoin de te confier à lui. Peut être parce que derrière toutes les conneries qu'il avait pu faire, il savait t'écouter et t'avais eu l'impression que souvent il t'avais compris. C'est vrai qu'il était chiant, con et irrécupérable... Mais il y avait du bon en lui, tu le savais. Tu l'avais toujours su. Et t'étais tombé amoureux de ce bon, de cette partie trop bien caché de lui, de ce mec un peu perdu malgré ses grands airs. Mais aujourd'hui tu ne savais plus bien quoi penser. T'avais été si proche du but, t'étais tombé de si haut... T'arriverais jamais à remonter si haut dans son estime... C'était peut être con, mais t'avais eu l'impression d'être vraiment proche de lui, d'être important, d'avoir construit quelque chose même si ce n'était qu'une part minime du travail immense que t'allais devoir accomplir. Ou peut être que tu délirais totalement ? C'était ce que tu te répétais depuis le début de la semaine, la colère n'aidant pas vraiment. Ouais peut être que tout ça c'était juste de la merde qui t'étais montée à la tête. Peut être que t'étais tout simplement complètement à coté de la plaque, comme toujours. Ouais, ce devait être cela. Et pourtant une infime partie de toi, comme toujours, continuais de croire qu'il s'était vraiment passé quelque chose. Et cette rencontre au parc, allait peut être tout changer.

T'étais en quête de comprendre, mais tu n'y arrivais pas. T'essayais vraiment pourtant, mais ça te paraissait déjà bien compliqué. Rien que dans ta tête, t'avais des tonnes d'opinion, alors comme comprendre ce que Luc essayait de te dire ? Merde, est-ce que c'était toi l'idiot ? « J'veux pas … Que tu me détestes. » Tu l'aurais trouvé adorable si la rage ne t'en avais pas empêché. Tu lui en voulais vraiment. « Alors pourquoi t'as fais ça ? » Par ''ça'' tu voulais parler de la suite de conneries de l'autre jour. Son baiser, sa réponse négative à cette question si importante, sa ...fuite ? Ouais, il s'était barré comme un lâche. Il avait pas donné plus d'explications, et ça n'avait fait qu’accroître ta colère. Tu comprenais pas son attitude, tu ne savais plus quoi penser de lui, t'étais aussi pommé que lui. Alors tu le priais encore d'être franc, rapide. T'avais l'impression que ta tristesse se multipliait un peu plus à chaque seconde en restant ici. T'avais qu'une idée, partir, et retourner faire la larve sur ton canapé. Ce que tu faisais depuis plusieurs jours déjà. Mitaine avait bien essayé de te raisonner... Mais rien n'y faisait. T'étais même surpris qu'elle ne t'ai pas dis ''je t'avais prévenu''. C'était curieux, mais elle t'avait juste pris dans ses bras et soufflé quelques mots à l'oreille, comme une mère avec son fils. Ça t'avais fais du bien, mais ça n'avait rien fait de plus. T'étais toujours malheureux, et le pire dans tout cela, c'est qu'il te manquait. « Tu vas sérieusement te moquer d'moi... » Tu reniflais, haussant un sourcil. Toi, te moquer ? C'était pas ton genre, du moins pas du tout dans une telle situation... Mais pourquoi parlait-il de se moquer ? Qu'est-ce qu'il allait faire ? Prétendre avoir été enlevé par des extraterrestres qui auraient changé son code génétique ? Là pour le coup, oui, tu te serais foutu de sa gueule. Et tu lui aurais certainement foutu une claque de t'avoir fais venir pour une telle connerie. « Ça va être … Complètement mièvre ce que j'vais dire mais … J'ai ressentis, tout ces trucs qu'on lit sur l'amour, j-j'ai eu les papillons et … Tu me fais sentir vivant. » Tu fronçais les sourcils, la bouche légèrement ouverte, l'air totalement sceptique. A-Attend, quoi ?! « Tu sais, que je peux mentir comme je respire. Mais là c'est pas le cas. » Ça allait trop vite là, tu comprenais rien. « A-Att....end mais qu'est-ce que tu racontes ?! » tu dis, ton visage prenant une couleur rouge tomate. T'avais même pas le temps d'enregistrer les informations. Il parlait doucement pourtant mais t'avais l'impression que c'était tellement irréel...  « Tu vas voir … Me rejette pas s'il te plait ... » Quoi, voir quoi ? T'étais un peu paniqué, tâchant de faire le trie dans ce qu'il venait de dire. D-Des papillons, les trucs qu'on lit sur l'amour... Mièvre ? T'avais l'impression de devenir dingue. Il te fallait un peu de temps pour réfléchir, mais déjà ton cerveau se mettait en grève au moment même où il plaqua ses lèvres sur les tiennes. Ton cœur se mit à battre si fort que t'eus peur d'exploser. Lentement, tu sentis ses doigts envelopper les tiens, puis il posa ta propre main sur son poitrail. T'inspirais, stoïque, les yeux écarquillés.

Tu sentais son cœur sous tes doigts. C'était dingue ce que t'étais en train de dire, mais son cœur tambourinait au même rythme que le tien, juste là, à l'intérieur de lui. Ta main se mit à trembler sous la surprise, le bonheur, l'excitation ? T'arrivais pas à le croire. Ses mots résonnèrent dans ta petite tête fatiguée et t'eus soudain comme une explosion de joie. Il t'aimait. Ouais, il t'aimait. T'arrivais vraiment pas à croire que ce que t'étais en train de dire. Mais son cœur ne trompait pas, et jusqu'à aujourd'hui t'aurais jamais soupçonné qu'il soit capable de battre comme ça, aussi fort. C'était beau, c'était la première fois que tu sentais une chose pareille sous tes petits doigts tremblants. Tu te demandais si tu ne rêvais pas, si t'allais pas te réveiller en sursaut dans ta chambre vide, avec Sparrow dormant au pied du lit. Mais ses lèvres attendant une réaction, pressées contre les siennes te confirmèrent que c'était bien la réalité.

Alors tu n'attendis pas plus. Toi il t'avait fait attendre, mais tu ne voulais plus perdre de temps. Ta main quitta son cœur pour venir doucement chercher l'autre. Tu les noua autour de son cou, te redressant un peu en collant ton torse contre le sien, et lui rendant enfin son baiser intense. C'était pas la première fois que tu l'embrassais, mais c'était la première fois que tu l'embrassais comme ça. Tu souris doucement contre ses lèvres, glissant doucement tes doigts dans ses cheveux, encore tout tremblotants face à l'intensité de la scène. Tu soupiras d'aise, avant de doucement décoller tes lèvres, avec une douceur infinie. A peine tu les avais décoller que t'avais à nouveau envie de les prendre, comme toujours. Tu lui adressais un petit sourire, le regardant dans les yeux. « J'te crois Luc. » Tu dis. T'étais le seul à toujours le croire. Peut être qu'au fond, tu n'avais pas eu tord. C'était Mitaine et les autres qui se trompaient. « ...Je... Anh merde c'est trop bizarre.... » Tes joues étaient d'une couleur rouges vives, et bizarrement ce petit coté gêné et hésitant t'allais terriblement bien. Tes yeux devinrent humides sans que tu puisses t'en empêcher. T'espérais ne pas pleurer quand même, parce que c'était lui qui allait se foutre de ta gueule sinon... Mais c'était déjà trop tard, déjà des petites larmes de joie, de soulagement, de fatigue, perlaient au coin de tes yeux. T'inspirais fort, claquant sa joue un grand coup avec la paume de ta main. Ça faisait du bien. « Ça c'est pour m'avoir fait attendre, connard. » Tu dis, reniflant un peu, et secouant la tête pour chasser tes petites larmes de crocodiles, que t'avais pour autant pas pu retenir, tant t'étais heureux. Et là, ayant évacué toute ta frustration, tu viens te jeter dans ses bras.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyMer 30 Avr - 23:59

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Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
Tu ne savais pas comment lui faire passer le message. Le peu que tu disais n'avait pas l'air de lui convenir, à en juger par ses expressions. Mais il fallait que tu trouves, car tu ne pourrais pas supporter le fait qu'il te déteste. Il ne fallait pas qu'il te déteste. « Alors pourquoi t'as fais ça ? » Ouais, pourquoi tu avais fait ça Luc ? Pourquoi tu t'étais mis à l'embrasser, de ton plein gré, avant de détacher tes lèvres confus et perturbé, pourquoi tu avais répondu à la négative, comme toujours et tu t'étais échappé ? Pourquoi tu finissais toujours par lui écraser le coeur de tes maladresses et de tes conneries ? Même quand tu ne voulais pas intentionnellement lui faire du mal tu y parvenais, et ça faisait peur, ça aussi, cette facilité déconcertante que tu avais pour le briser. C'était fini maintenant, tu lui avais demandé de venir, tu commençais doucement à t'ouvrir, tu ne pouvais plus reculer, tu ne pouvais plus mentir. Tu ne pouvais pas rester à le regarder sans compter répondre, car il devait savoir pourquoi tu lui avais fait tant de mal, la dernière fois. C'était dur, car tu n'avais pas forcément envie de répondre à tout, mais si tu ne le faisais pas, si tu ne lui montrais pas l'humanité que t'avais un peu en toi, ça ne marcherait pas. Il risquerait de s'énerver, et de partir, et c'était la dernière chose que tu voulais, vraiment. Les secondes s'écoulaient, et tu finissais par soupirer doucement, baissant tes yeux. Tu glissais une main dans tes cheveux, et tu lui répondais. « J'avais … J'avais peur. Alors dans ce genre de moment … Je réfléchis pas et je deviens con. » T'étais plutôt de nature réfléchi. T'essayais d'utiliser ton cerveau avant de faire des conneries, essayer de comprendre si quelque chose allait marcher ou complètement être raté avant de mettre ladite chose en place. C'était toi. Les gens pensaient que tu vivais par instinct, que tu étais très spontané, mais ça dépendait, vraiment. Tu préférais prendre ton temps pour réfléchir quand tu en avais l'occasion, et voir les diverses routes et possibilités que tu avais pour parvenir à ton but final. Le problème, c'est que tu n'avais pas du tout eu le temps de réfléchir à tes actes ni à pourquoi tu l'avais fait avant que tu l'embrasses. C'était arrivé comme ça, et ça t'avais surpris aussi. Ça à été en quelque sorte le déclic qui t'as vraiment mis à te poser, à penser, à arrêter de t'aveugler bêtement quand t'avais Zackary en face de toi et qui t'aimait. Alors il fallait que tu la sortes cette peur, que tu la dégages ou que tu l'affrontes, et peut-être que tu serais mieux, et peut-être que tu le rendrais mieux aussi. Tu parlais donc, tu te dévoilais un peu, essayant de répondre à sa question même si t'avais du mal à dire ça. Parler de sentiments, parler d'amour … Putain que c'était dur. Encore plus devant la personne qu'on aime. Et lui n'avait toujours pas l'air de se rendre compte de la déclaration que tu essayais tant bien que mal de mener, du message qu'il y avait derrière ces phrases et ces hésitations. « A-Att...end mais qu'est-ce que tu racontes ?! » Quoi que tu dises n'avait pas l'air de l'aider à vraiment saisir, malgré le fait que tu faisais tout afin d'être aussi clair et précis que tu le pouvais. Ce n'était apparemment pas assez pour lui, qui rougissait, mais qui avait l'air en même temps vraiment confus par la situation. Il ne te restait pas grand-chose à faire tu pensais, pas quand tu ne pouvais prononcer les deux mots qui enlèveraient tous les doutes. Alors, tu te disais que peut-être qu'en lui montrant, que peut-être qu'en lui faisant ressentir, il comprendrait. Tu étais un peu nerveux, car il se pouvait bien que le moment ne finisse pas par être magique du tout. Il était – auparavant du moins – amoureux de toi et il avait dû ressentir ces choses en t'embrassant, quand toi encore tu ne ressentais rien. Alors il était probable que ce baiser de plus ne soit pas plus différent pour lui. Mais pour toi, il le serait. Tu lui demandais doucement de ne pas te rejeter, pas quand tu t'approchais de lui comme ça. Il l'aurait surement fait, ne voulant pas que ça finisse comme l'autre jour et ne voulant plus que tu l'embrasses car il était en colère. Mais là c'était autre chose, pas de blagues, pas de tests, il fallait qu'il se laisse faire. Au moins cette fois-ci. Tu l'embrassais donc, et tu amenais la main de Zackary sur ton torse, là où il pouvait ressentir tes battements. Peut-être que si lui ne verrait rien de nouveau à t'embrasser encore, il finirait par comprendre ce que lui te faisais à toi, quand tu posais tes lèvres sur les siennes. Tu voulais qu'il comprenne ce que signifiait ton coeur qui battait à mille à l'heure accompagné du peu que tu avais réussi à lui dire juste avant. Tu avais envie que tout s'emboîte dans sa tête, et qu'il comprenne où tu voulais en venir. Tu voulais qu'il comprenne et qu'il continue à t'embrasser, ne te rejetant pas et t'aimant toujours aussi. Tu voulais.

Et finalement, les dieux avaient dû t'entendre car ça ne se passa pas si mal que cela. C'était même carrément génial. Il y eu pendant de longues secondes aucune réaction de la part de ses lèvres, et tu commençais à prendre peur, à te dire que tu n'aurais jamais dû essayer cette technique et que t'allais surement te faire jeter. Et puis enfin, un signe, une réponse. Sa main quittait sa position sur ton coeur, et il les nouait toutes les deux autour de ton cou, et tu te sentais défaillir par trop de bonheur, trop de plaisir d'un coup. Il s'approchait encore plus de toi, connectant vos corps ensemble qui semblaient éloignés depuis trop longtemps, et tu passais un bras autour de sa taille pour le coller davantage à toi afin d'espérer combler chaque petit espace et parcelle d'air, comme si votre proximité n'était jamais suffisante. Tu sentais le bout de ses doigts dans tes cheveux alors que vous sépariez vos lèvres enfin, tout doucement. Tu glissais ta langue sur les tiennes, et malgré l'intensité tu ressentais le goût de trop peu et l'envie de l'embrasser encore et toujours et sans relâche, à chaque seconde. C'était ça, être amoureux ? « J'te crois Luc. » Il te répondait avec un petit sourire et tu plongeais tes yeux dans les siens, ta main qui n'était pas occupée à sa taille venant se placer sur sa joue toute douce. Il te croyait, et c'était tout ce dont tu espérais. « C'est ça qui est bien avec toi. Tu continues toujours de croire aux autres même quand tout le monde a abandonné, même quand les personnes elles-même ont abandonnées. » Tu caressais doucement sa joue de ton pouce, et t'avais peur que si tu pressais un petit peu trop la pulpe de ton doigt sur sa chair, il disparaisse, ou que ton doigt se retrouve à rencontrer du vide. « ...Je... Anh merde c'est trop bizarre... » Tu riais doucement en le voyant une nouvelle fois rougir, et t'admirais l'image que t'avais devant toi en espérant mémoriser son visage à cet instant toute ta vie. Ça l'était, bizarre. Tu ne savais pas encore ce qui se passait, ce qui allait se passer. Il avait l'air d'accepter tes sentiments, d'accepter tout ça, tout ce qui venait avec, et pour toi, ça allait te faire un sacré saut dans l'inconnu. Tu ne savais d'un seul coup plus ce que tu avais le droit de faire, ce que tu n'avais pas le droit de faire, et c'était perturbant. « Tellement, j'ai l'impression que c'est irréel ... » Tu le regardais et puis tu fronçais les sourcils au fur et à mesure que tu constatais ce changement dans ses beaux yeux, et ses larmes déborder de ceux-ci. Tu n'étais pas sûr de ce que tu devais faire, car tu ne savais pas ce qui pouvait lui donner envie de pleurer comme ça. Ce n'était pas encore de ta faute, si ? Il inspirait, comme pour se calmer, puis la suite te surpris car tu ne t'y attendais vraiment pas. Sa paume claquait l'une de tes joues, et tu clignais des yeux, comme dérouté pendant une seconde. « Ça c'est pour m'avoir fait attendre, connard. » Tu relevais tes yeux vers lui, avec ses larmes et reniflant, et tu te mis à rire, posant ta main sur ta joue afin de la masser doucement. « J'imagine que je l'ai méritée celle-là. » Tu souriais, avant de t'approcher doucement pour pouvoir lui effacer ses gouttes sur ses joues qui continuaient de rouler, malgré qu'il ait secoué sa tête. Tu ne pu en revanche pas le faire, te retrouvant très rapidement avec le corps de Zackary dans tes bras. Tu souriais tendrement, cachant ce sourire sur l'épaule de Zack, et tu l'encerclais de tes bras, frottant doucement son dos avec l'une de tes mains. « Faut pas que tu pleures, tout va bien non ? » Tu murmurais ensuite contre son cou, parce que tout était vraiment bien. Tu étais avec lui, il avait fini par comprendre que tu l'aimais, et il était maintenant dans tes bras après t'avoir pardonné le plus gros à sa manière. A cet instant précis, t'avais la sensation que tu ne pouvais rien demander de plus au monde pour te combler, et que t'étais devenu en un instant vraiment heureux. Tu continuais à le serrer contre toi, afin de le réconforter d'une manière, mais une nouvelle peur te pris à la gorge alors que tu te rendais compte que toi et Zackary formez maintenant un couple. Ou bientôt. Ou peut-être que pour ça il fallait que tu lui demandes plus clairement ? Mon dieu, t'étais vraiment dans la merde. « Zack ... » Tu l'appelais doucement, relevant ta tête et te reculant à peine afin de rencontrer son visage. Tu n'avais pas envie de tout faire foirer, pas une fois de plus. Tu avais déjà assez mis de temps à te rendre compte de tout, à t'être sorti la tête du cul, tu ne pouvais pas une nouvelle fois tout gâcher. « Il va falloir que tu m'aides par contre, parce que moi, j'ai jamais fait ça ... » Il devait déjà le savoir, c'était sûr. C'était avec toi qu'il s'était déjà engueulé pas mal de fois sur vos visions divergentes sur l'amour, alors il était bien au courant, que tu étais plus dans le côté sexuel que sentimental, il ne le savait que trop bien. Mais toi t'avais besoin maintenant d'avancer avec lui, t'avais besoin d'apprendre, pour faire le moins de conneries possibles. « Je n'sais pas ce que c'est que d'être en couple. » Tu finis en collant ton front au siens, une main se reposant sur sa nuque que tu caressait lentement. Peut-être qu'avec lui, tu sauras finalement ce que c'est.
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Neo "Cheshire" R. Burton
J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyVen 2 Mai - 2:48

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 

Putain, t'arrivais pas à y croire. C'était peut être la vingtième fois que tu disais ça, que c'était impossible, que t'y croyais pas. Mais t'étais tant en état de choc que tu te demandais vraiment si t'étais en train de rêver. Le goût de ses lèvres, l'odeur de son souffle, la chaleur de ses bras... Tu pouvais pas imaginer une seule seconde que tout cela ne puisse être qu'un rêve. Parce que si c'était le cas, c'était que la vie voulait vraiment être vache avec toi, parce que là pour le coup, tu tremblotais presque de surprise tant tu te sentais submerger par les événements. En moins de cinq minutes, il avait en vain tenter de t'avouer quelque chose, et puis n'y parvenant pas, il te l'avais montré. Tu t'étais retrouvé lèvres contre les siennes, hésitant, puis t'avais répondu parce que t'avais finis par comprendre.  Ouais, tu t'excusais maintenant, t'avais été long à la détente mais maintenant tu comprenais enfin ce qu'il essayait de te dire depuis un bon paquet de temps. En fait c'était si simple... C'était simple mais tant improbable, inattendu... C'est vrai, ce matin t'étais à mille lieux de penser que ta journée pourrait se terminer ainsi, sur un baiser lent et chaud de Luc. Un baiser auquel t'avais jamais goûté de ta vie. Lorsque vous aviez couché ensemble, c'était différent, ses baisers étaient brûlant d'une envie pour toi que t'avais jamais encore ressentis non plus, mais bien qu'il ai essayé de ne pas te faire mal, t'avais ressentis aucune tendresse. Mais cette fois c'était différent. T'étant pressé contre lui, tu pouvais sentir son cœur bondir contre le sien et ses lèvres sucrées sur les tiennes te dévorer. Tu pouvais presque ressentir la joie intense et le soulagement qu'il avait ressentit au moment même où tu lui avais rendu son baiser. T'avais eu l'impression de t'envoler sérieusement, de quitter la terre, de te sentir d'un seul coup léger comme une plume... C'était ça, être aimé ? « C'est ça qui est bien avec toi. Tu continues toujours de croire aux autres même quand tout le monde a abandonné, même quand les personnes elles-même ont abandonnées. » Oh que oui, ça te le savais. Tu t'en étais bien rendu compte... Mais c'était la première fois qu'on te le disais comme ça. Tu poussas un petit soupir, mordillant ta lèvre. « Je suppose que je suis comme ça... Un peu trop généreux. » Tu fis un petit sourire, fermant un peu les yeux sous ses caresses, profitant de cette sensation délicieuse que procurait sa main glissant sur ta joue. Personne ne t'avais jamais fait un tel effet... Ça ne pouvait être que lui. Tu ne pouvais pas ne pas lui donner une autre chance. C'était comme ça, il aurait toujours une place immense dans ton cœur... Parce qu'il avait été ton premier, parce que tu l'aimais, et parce qu'il était la seule personne dont t'acceptais de recevoir des gestes aussi intimes que ceux qu'ils s'autorisait à te faire. Et t'aimais qu'il te touche, malgré tout ce que tu pouvais dire. « Tellement, j'ai l'impression que c'est irréel ... » Alors ça ne paraissait réel pour aucun des deux ? Ça te rassurais un peu en un sens. Lui aussi ressentait la même chose que toi, rien que te dire cela ça te faisait un drôle d'effet. Tu déposas doucement un baiser sur la paume de sa main, alors qu'elle était toujours sur ta joue. C'était un geste tendre que tu pouvais enfin te permettre de faire avec lui... T'espérais juste qu'il aimerait. « C'est normal de ressentir ça. Tu verras dans deux jours t'auras envie de me faire des câlins... Du moins j'espère ! » tu dis en riant. Ouais parce que t'étais sensé mieux t'y connaître que lui en histoires d'amour... Mais t'étais loin d'être un expert non plus. T'avais juste une vision différente des choses.... Et tu regardais beaucoup de séries.

Sans vraiment réfléchir, pour évacuer toute la tension que t'avais accumulé, tu claquas sa joue avec force, alors qu'il écarquillait les yeux, te fixant sans comprendre. Le coup était partit tout seul cette fois. Mais ça t'avais fais du bien. Il finit par comprendre la raison de ton geste après que tu ais parlé, et t'appréhendais un peu sa réaction. Tu ne voulais pas non plus tout gâcher... Tu savais que la fois où il t'avait embrassé, c'était aussi sans vraiment y réfléchir qu'il l'avait fait... « J'imagine que je l'ai méritée celle-là. » Tu poussais un petit soupir de soulagement en voyant son petit sourire. Ouais il l'avait même sacrément mérité. Le pire c'était que tu ne le faisais pas payer pour le fait de t'avoir brisé le cœur, mais pour celui de t'avoir tant fait attendre, de t'avoir fais pensé qu'il n'y avait rien de bon à faire de lui. Tu savais maintenant que t'avais eu raison de suivre tes propres idées. Y'avait eu pas mal de rater, mais il avait finit par comprendre et rien ne pouvais te rendre plus heureux.« Faut pas que tu pleures, tout va bien non ? » Tu ris doucement, les larmes glissant sur tes joues. Il vint doucement les sécher avec son pouce, alors que tu soufflais, reniflant. « Ouais je... C'est l'émotion. Désolé, je suis ridicule... » Un petit rire nerveux t'échappa. Tu pleurais pour un rien mais c'était plus fort que toi... C'était trop beau, trop intense pour ton petit cœur. C'était TON moment de bonheur, le tien et celui de personne d'autre.

Alors tu venais te serrer dans ses bras, toujours bercé par les battements de son cœur qui se faisaient un peu plus tranquille. Toi aussi t'étais calmé, t'allais mieux maintenant. Il était là, il t'aimait,c'était tout ce qui comptait. « Zack ... » Il commença après un petit temps qui t'avais parut bien trop court. Tu penchas la tête sur le coté, reculant pour le regarder. « Oui, Luc ? » Tu lui souris avec une tendresse infinie, aimant entendre ton prénom sortir de sa bouche. « Il va falloir que tu m'aides par contre, parce que moi, j'ai jamais fait ça ... » Tu fronçais les sourcils, cherchant à comprendre de quoi il parlait. Ça ? L'amour ? C'était de ça dont il voulait te parler ? Ça c'était plutôt comique pour un chat si sûr de lui -même si toi tu savais bien que derrière les apparences, il était loin d'être ce qu'il voulait bien faire croire. « Je n'sais pas ce que c'est que d'être en couple. » Tu souris un peu plus, alors qu'il collait son front au tien et que tu caressait lentement son nez du tien. Tu glissas une main dans son dos pour le caresser. « Je veux bien t'apprendre, tu vas voir c'est pas si compliqué que ça... » Tu l'observais un moment avant d'ajouter : « Tu sais y'a quelques bases mais aucun modèle... C'est à nous d'inventer notre petit monde, notre façon de gérer un couple. » Tu hochais la tête, plutôt satisfait de ta réponse, avant de levant le petit doigt vers lui. « Alors... On est ensemble c'est officiel ? Si tu ne veux pas ce n'est pas grave tu sais... Je comprendrais. » Tu serais sans doute très déçu, mais tu comprendrais. « Je ne te forcerai à rien je te promet. Je ne te demanderai pas de changer je... Je te veux comme tu es. » Tu dis avant de gonfler les joues et de finir par rajouter. « Comme la pub macdo ! » T'explosais de rire, serré contre son torse, la joue contre son épaule. Oh bon dieu ce que ça faisait du bien de rire un peu, enfin.
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyVen 2 Mai - 17:05

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Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
C'était bizarre, et en même temps tellement bon. Tu ne t'étais pas attendu à grand-chose en l'embrassant – sûr tu voulais qu'il comprenne ce qu'à toi ça te faisait, tu voulais qu'il ressente les mêmes choses que toi tu ressentais, tu voulais qu'il sache enfin que oui, tu l'aimais. Néanmoins, tu t'étais préparé à un éventuel rejet de sa part, à une éventuelle claque ou coup d'énervement, qui finalement ne vînt jamais pour ton plus grand soulagement. Car oui, il avait répondu à ton baiser. Cela avait mit quelques secondes avant que ses lèvres commencent à bouger contre les tiennes, mais il l'avait fait finalement. Et t'avais une fois de plus ressenti toute cette myriade d'émotions qui se multipliaient en toi. Tu étais euphorique, à la réalisation qu'il n'avait jamais cessé de t'aimer, même après cette dernière grosse connerie que t'avais faite, même après cette semaine passée loin de vous l'un de l'autre. Ses sentiments pour toi avaient l'air intacts – ou toujours présents du moins – et ça faisait retomber la pression que tu avais eu un peu plus tôt, quand tu n'avais eut aucune idée de ce que pouvait être sa réaction. Le baiser avait été pour ta part magique, bien que l'arrière-goût d'irréalité faisait surface afin de te mettre en pleins doute. Tu aurais pu te croire dans Teen Wolf, à ne pas savoir ni pouvoir reconnaître quand tu étais dans la vie réelle, et quand tu rêvais et que tout se passait dans ta tête. Tu te serrais bien compté les doigts, voir s'il y en avait un en trop comme quand on rêve, mais tu effaçais bien vite cette idée de ton esprit, ne voulant pas commencer à montrer à Zack que tu pouvais être bizarre quelque fois.

« Je suppose que je suis comme ça... Un peu trop généreux. » Tu riais doucement, admirant son visage. Ouais il l'était. Beaucoup trop. Mais c'était lui, il était comme ça, et il ne changerait peut-être jamais. C'était rassurant d'une part, qu'il soit si généreux. C'était une chance pour toi car il était resté à tes côtés malgré tout, malgré le mal que tu lui avais fait, malgré l'annonce de la grossesse de Sea, il avait continué à te donner de son temps et de ses conseils, alors que ça lui faisait mal. Il avait gardé comme objectif principal le fait d'être un bon ami pour toi, à te supporter et en même temps à te montrer tes erreurs, essayant de laisser ses sentiments et sa jalousie enfouies en lui. Et t'avais de la chance de l'avoir. D'un autre côté, sa si grande gentillesse et générosité t'effrayait un peu. Il y avait toujours des gens malhonnêtes et hypocrites et malsains qui adoraient utiliser ce genre de personnes, des gens bien plus horribles ou sans morales que toi. Et si maintenant, il allait devenir ton copain, t'avais pas envie que ça lui arrive par quiconque faux amis qu'il aurait. T'étais là toi aussi pour ne pas qu'il se fasse marcher sur les pieds ni abuser par d'autres connards dans cette ville. « Un peu trop parfait ... » Tu souriais, déposant un chaste baiser sur ses lèvres alors qu'il avait les yeux fermés, et mon dieu, oui, t'étais devenue une vraie guimauve en peu de temps. Tu te serais bien senti gêné, ou énervé de faiblir et de devenir aussi mou qu'un marshmallow à un seul battement de ses cils, mais en vérité, tu t'en foutais en peu. Ta seule ambition était de faire marcher ce nouveau truc entre vous, de ne pas le faire foirer avec ta malchance habituelle et ton passé pas forcément très glorieux, et ça passait surement avec le fait qu'il fallait que tu fasses des compliments à Zackary. C'était ça que faisaient deux personnes qui s'aimaient non ? Tu n'savais pas. Mais si tu n'avais pas encore la force de lui dire que tu l'aimais, tu pouvais faire passer le message autrement. Et puis ça ne pouvait pas faire de mal, car Zackary avait d'énormes problèmes de confiance en lui.

C'était inhabituel, cette sensation de rêve flottant tout autour de toi, cette sensation d'être enseveli dans un cocon de bonheur, en un baiser. T'avais jamais expérimenté ça, avant. A vrai dire, tu ne savais même pas que ça pouvait exister, ou qu'on pouvait changer de ressentis et de sentiments d'une seconde à l'autre comme ça. Qu'on pouvait passer de l'incertitude au bonheur totale en si peu de temps. Ça avait également un mauvais côté, plus malsain. Ça ne t'avait jamais manqué avant, car tu n'avais jamais connu ni vécu ça. T'étais donc libre, sans besoin particulier de ce côté-là. Mais maintenant que tu allais commencé à vivre de nouvelles choses, à ressentir de nouvelles choses, comment ça allait se passer si un jour Zackary décidait tout arrêter ? Comment tu allais pouvoir reprendre ta vie après avoir connu tout ça ? Il ne valait mieux pas que tu y penses maintenant, où tu n'avancerais pas. Ses lèvres chatouillaient ta paume alors qu'il y déposait un baiser au creux, et rien que ce geste rependit une douce chaleur dans tout ton corps. « C'est normal de ressentir ça. Tu verras dans deux jours t'auras envie de me faire des câlins... Du moins j'espère. » Tu ne savais pas vraiment quels étaient les étapes du couple, par quoi il fallait commencer, au bout de combien de temps on pouvait faire-ci, faire-ça, tu allais rapidement être paumé. Tu savais que Zackary n'était sorti avec personne, et n'avait donc pas forcément plus de connaissances sur le sujet. Ça te rassurait au fond, de pouvoir être débutant à deux, mais il en savait quand même bien plus sur le romantisme et tout ce genre de choses qui t'avaient été complètement inutiles jusqu'à maintenant. Tu faisais une petite moue en le regardant. « Dans deux jours ? Ça va être looooong ... » Sérieusement, deux jours c'était trop long. Tu te demandais donc si t'étais vraiment normal, d'avoir envie de le prendre dans tes bras ou de le serrer contre toi toute une après-midi sur le sofa en regardant des films ou juste en faisant rien d'autre, quand tu venais à peine de l'embrasser réellement pour la première fois. Toi tu voulais lui faire des câlins tout le temps, tout le temps, mais peut-être qu'il fallait attendre deux jours, comme il le disait. Le truc, c'est que t'avais pas envie d'aller trop vite, de sauter trop d'étapes. Pour toi avant, être en couple c'était synonyme de plus de liberté, d'enfermement. Et si maintenant, t'étais en train de changer d'avis et de regard sur ce qu'était l'amour et être en couple, ce n'était pas juste pour vivre une histoire banale. Non, tu t'étais lancé pour le grand truc, pour ce qu'on peu voir dans les films mais en moins dramatique, pour ce qu'on peut voir dans les séries mais avec moins de problèmes. Si tu voulais maintenant vivre ça, c'était pour vivre justement l'amour avec un grand A et tout les trucs géniaux qu'ils disent que ça fait. Et tu ne voulais donc pas brûler d'étape ni aller trop vite. Tu savais en plus que tu risquais de te freiner naturellement : tu lui avais déjà fait assez de mal comme ça. Tu l'avais utilisé sexuellement sans sentiments, et t'avais continué à lui faire des avances même si ça lui faisait mal de te repousser mais qu'il le devait. Tu pouvais pas juste lui sauter dessus ce soir si vous étiez en couple maintenant. Tu sentais que t'allais devoir être plus prudent et ne pas le forcer si tu ne voulais pas perdre sa confiance et tout gâcher.

Puis tu reçues ta claque, claque qu'il rêvait surement de t'envoyer depuis un long moment. C'était bizarre, de voir Zackary devenir quelque peu violent pendant un court moment, juste le temps de te claquer afin d'évacuer la haine et la frustration et la colère qu'il avait dû trop longtemps ressentir en te voyant. Il avait l'air d'appréhender un peu ta réaction après s'être rendu compte de son geste, mais tu riais, parce que ouais, elle n'avait pas été donnée sans raison. Et puis si ça pouvait lui procurer ce petit plaisir, t'allais pas lui refuser. Ses larmes commencèrent soudainement à couler sur ses joues, alors qu'il n'y avait aucune raison pour elles de venir. Il riait doucement quand tu lui disais que tout allait bien, et tu t'approchais de son visage pour écraser ses larmes de tes pouces, tout doucement. « Ouais je… C'est l'émotion. Désolé, je suis ridicule... » Et mon dieu, comment tu allais devoir survivre d'être avec lui et en sa compagnie tout le temps s'il était toujours aussi mignon ? Tu levais tes yeux au ciel en le regardant, un petit sourire sur tes lèvres. « T'es jamais ridicule. Puis pour une fois que je ne te fais pas pleurer en mal ... » C'était rassurant de savoir qu'il pleurait de bonheur plutôt que de malheur. Il était tellement facile de lui faire verser des larmes, et t'avais dû lui en faire faire sans même le savoir. Mais c'était autre chose maintenant, ça avait changé tout ça.

Le moment d'après, il était dans tes bras, et t'en profitais, fermant un peu tes yeux. Avec ça venait de nouveaux doutes, de nouvelles peurs, que tu ne savais pas faire taire ou rassurer. « Oui, Luc ? » Il te répondait après que tu l'ai appelé, et tu levais tes yeux vers lui en étant un peu nerveux. T'avais aucune expérience, et lui, il allait devoir t'aider, et t'apprendre à ne pas tout gâcher, et surement à ne pas baisser les bras dès que la moindre petite dispute pointe le bout de son nez. Tes yeux se mi-closaient quand l'arrête de vos nez se caressaient et tu sentis sa main dans ton dos. « Je veux bien t'apprendre, tu vas voir c'est pas si compliqué que ça... » Tu reniflais en un petit rire, parce vraiment, tu n'y croyais pas trop. Tu voyais ça comme une montagne insurmontable. « Tu sais y'a quelques bases mais aucun modèle... C'est à nous d'inventer notre petit monde, notre façon de gérer un couple. » Tu l'écoutais pu acquiesçais doucement, n'étant néanmoins pas certain de comment t'y prendre. Peut-être fallait-il juste ne pas y penser et juste agir et vivre votre vie ? « Alors... On est ensemble c'est officiel ? Si tu ne veux pas ce n'est pas grave tu sais... Je comprendrais. » Oh, ça c'était bien. Des fois, t'avais l'impression d'être comme en synchronisation avec lui, d'être comme connecté, car il avait formulé la question tout haut quand toi tu te l'étais posé tout bas. Sauf à certain moment. A certain moment, quoi que tu pries, il pouvait ne pas venir à ton aide et te forcer à parler. Mais là c'était bien, tu n'avais pas à trouver une méthode pour lui demander ni quoi que ce soit. T'ouvrais la bouche pour parler quand il continua. « Je ne te forcerai à rien je te promet. Je ne te demanderai pas de changer je... Je te veux comme tu es. » Et ça c'était vraiment trop mignon. « Comme la pub mcdo ! » Tu clignais des yeux avant d'éclater de rire, secouant ta tête. Ça remettait un peu de légèreté à tout ce qui était en train de se passer, et ça faisait du bien. Tu glissais une main dans ses cheveux quand tu t'étais calmé, levant tes yeux au ciel. « T'es con. » Je t'aime. « Je sais que tu me forceras à rien, et je voudrais pas que tu changes non plus. » Non, il était déjà tellement bien comme ça, il était parfait pour toi, et tu voulais qu'il reste comme il était. C'était son tout qui t'avais fait tomber amoureux de lui, il n'y avait pas que son corps. « Quant à rendre ça officiel, je le veux. Je ne vais pas me mettre enfin en couple pour la première fois si c'est pour passer mon temps à me cacher et à vivre une relation secrète. » Tu ne voulais pas, ça. Vivre caché. T'aurais surement dis oui si Zackary te l'aurais proposé mais pour un temps, c'est tout. Ça avait l'air tellement toujours compliqué ce genre de relation et ça n'avait pas l'air de durer longtemps. Toi, tu préférais montrer a tout le monde avec qui t'étais afin qu'ils sachent qu'il ne fallait pas trop l'approcher.
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Neo

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: devenir danseuse étoile unijambiste.
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Neo "Cheshire" R. Burton
J'ai posé bagages ici le : 29/10/2013 Jouant le rôle de : Cheshire, l'esprit étrange sous forme féline. #teamwonderland Nombre de messages : 434 On me connait sous le pseudo : wednesday' (cam). Un merci à : hey jude (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : rdj, la perfection.
MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyMar 20 Mai - 20:32

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.



« Un peu trop parfait ... » En vérité t'étais bien loin de l'être. T'avais beau paraître adorable avec tes petites sourires, et ton air bienveillant quoiqu'un peu trop parfois, t'avais bien des défauts. Et pas que des moindres. T'étais jaloux, possessif, boudeur et surtout trop perfectionniste. Mais lui, et c'était absolument adorable, il te disait avec sa grosse voix de beau brun le plus sexy du lycée, que t'étais parfait. Et même si tu savais que c'était faux, rien ne pourrait plus te faire plaisir. En fait, c'était simple de te rendre heureux toi, t'étais pas très difficile. Fallait juste te prendre dans ses bras et te dire quelques sincères mots doux qui savaient t'apaiser. En grand incertain, t'avais vraiment ce besoin qu'on te rassure et qu'on prenne soin de toi. Jusqu'à présent Mitaine avait toujours su le faire, mais il lui manquait quelque chose... Un pénis peut être ? Hmpf. « Dis pas de conneries. » Tu dis, les yeux fermés alors qu'il t'embrassait doucement. C'était tout doux comme du coton... Qui aurait cru que tu puisses un jour dire ça de Luc ?

Mais Luc semblait un peu inquiet. Non pas parce qu'il doutait de ses sentiments pour toi, ou parce qu'il n'était pas réellement sûr de vouloir se mettre officiellement en couple avec toi non, mais parce qu'il avait peur de faire des conneries. C'est vrai que comme toi, Luc le séducteur, à ton plus grand étonnement d'ailleurs, n'avait jamais été en couple. Ses relations s'étant toujours limitées à des coups d'un soir, t'avais une sorte de lourde pression sur les épaules, pour lui prouver qu'il avait fait le bon choix en dévoilant ses sentiments. Oui, vous alliez être heureux tous les deux, t'en doutais pas une seconde. Y'aurait sûrement des hauts et des bas, comme un couple normal - quoique l'adjectif normal était sans doute un peu inadapté pour un genre de couple tel que le votre – mais tu saurais le rendre heureux. Vous étiez sûr de vous aimer, et c'était ça le plus important, le couple viendrait après. T'avais pas de méthode du couple modèle à lui donner, parce que c'était pas ce que tu voulais, l'amourette parfaite. Tu voulais Luc, pas une copie, pas un mec qui se force, juste ton beau brun un peu connard sur les bords mais adorable lorsqu'il le voulait. C'était aussi simple que ça. « Dans deux jours ? Ça va être looooong ... » T'avais dis deux jours comme ça, pour donner un exemple. Mais ça te faisais doublement plaisir de l'entendre. Tu gloussais doucement, déposant un doux baiser sur sa joue encore chaude après le passage violent de ta paume dessus. « Si t'as déjà envie de m'enlacer maintenant, alors c'est encore mieux. » Tu lâchais un petit rire, te serrant un peu plus contre lui, désormais installé sur tes genoux. Dieu c'que t'étais bien là. « Luc, je me répète hein mais... Ne t'inquiète pas, je suis sûr que ça ira très bien. » Tu lui adressais un petit sourire. Au fond tu le connaissais bien, et tu savais repérer lorsqu'il était anxieux. Et là, en l’occurrence, il l'était à ce moment là. Et tu ne voulais pas qu'il s'inquiète comme ça, parce que t'avais beau parfois en faire des tonnes, t'avais pas besoin de choses extraordinaire. Un peu de tendresse, quelques câlins et de longues embrassades... Ça te suffisais amplement, et c'est tout ce que tu voulais. Peut être un peu de sexe aussi, mais pour l'instant tu préférais attendre, vu comment les choses c'étaient mal passées la dernière fois que vous aviez couché ensemble. T'avais au fond de toi toujours un peu peur que ça se reproduise, tant t'avais souffert. Mais un jour tu serais de nouveau prêt, et ce jour là tu feras tout pour satisfaire ton homme.

Tu tentais encore et encore de le rassurer, caressant sa joue en lui disant que tu le voulais comme il était, et pas autrement... plaçant même une petite blague sur la célèbre pub qui passais en ce moment à la télé. On reconnaissait de suite le pauvre type qui avait passé sa semaine enroulé dans une couverture, devant la télé, à pleurnicher. T'étais vraiment une vraie tapette parfois, et tu t'en voulais pour ça. « T'es con. » Tu gloussas, lui poquant l'épaule en roulant les yeux. T'étais tellement heureux que t'auras pu déballer toutes les conneries du monde. « Je sais que tu me forceras à rien, et je voudrais pas que tu changes non plus. » Qu'est-ce qu'il était mignon ce con. « Quant à rendre ça officiel, je le veux. Je ne vais pas me mettre enfin en couple pour la première fois si c'est pour passer mon temps à me cacher et à vivre une relation secrète. » T'avais pas honte d'être gay. Non franchement pas, tu l'étais et tu l'assumais très bien désormais. T'avais mis du temps à t'en rendre compte, et t'étais même sortis avec Clémence, pour tester pour de vrai... Mais non ça n'avait rien fait. T'avais compris qu'il fallait plus que tu te caches. T'étais gay et fier de l'être. Ce qui te dérangeais c'était ton coté un peu trop tapette que t'essayais comme tu pouvais de révoquer. « Tu sais, je voudrais hurler sur tous les toits que désormais tu m'appartiens, alors c'est pas pour cacher notre ... » Tu mordillais ta lèvre, retenant un immense sourire. « ...Couple. » Tu te jetais une nouvelle fois à son cou, comme si rien que le fait de le dire te procurais un plaisir immense. « Je suis heureux.... Tu peux pas savoir ! » Tu t'exclamas, avec un sourire d'ange, avant de lui voler un baiser. Tu glissas ta main sur sa joue, la caressant doucement. « T'es dans un sale état... Ça va mieux tes bleus ? E-Et... Et le bandage a bien tenu ? » T'avais pas eu l'occasion de lui parler, après tout ça.
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Voilààààà, je m'excuse pour la nulité de cette réponse, et le temps que j'ai mis à répondre caché Je t'aime LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 1823284050
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyDim 25 Mai - 0:06

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
« Dis pas de conneries. » Tu levais tes yeux au ciel en l'entendant te répondre, un petit sourire néanmoins présent sur tes lèvres. Évidemment qu'il n'allait pas croire quand tu lui disais ça, tu aurais dû le savoir. Il n'arrivait pas toujours à accepter tes compliments apparemment. Peut-être que c'était seulement à cause de ce mot que tu employais, parfait, qu'il refusait de considérer comme étant l'une de ses définitions possible. Pourtant, c'était comme ça que tu le voyais à présent. Sûr, personne n'était vraiment parfait, tout le monde pouvait faire des erreurs, comme le disait si bien Hannah Montana il fut un temps. Et peut-être que c'était l'amour qui te rendait complètement aveugle, mais toi, tu le trouvais juste bien pour toi, tu trouvais qu'il était tout ce que tu voulais autant de par son physique que son caractère. « Tu sais bien que ce ne sont pas des conneries. » Tu lui rappelais, glissant un pouce sur ses lèvres, avant d'avancer ton visage à quelques centimètres du siens. « Et je continuerai à te le dire, jusqu'à ce que tu n'en doutes plus. » Tu lui souriais, et ouais, ça allait devenir ton projet en quelque sorte, à partir de maintenant.

Ça te faisait peur, d'essayer une nouvelle chose comme ça, de te dire que t'allais te mettre en couple pour la première fois. Ça te terrifiait un peu, car t'avais peur de ne pas savoir comment faire, comment réagir, comment vivre en couple. Ça devait être différent que juste coucher avec des gens sans s'attacher, mais finalement, t'en savais pas plus que ça. Il fallait faire quoi ? Se tenir la main dans la rue, s'embrasser quand on le voulait devant les gens et se dire je t'aime ? Tu ne savais pas exactement, mais tu savais que tu ne pouvais pas rester là sans rien faire et le laisser s'éloigner de toi encore une fois. Alors pour une fois, t'avais essayé d'agir, priant pour que l'avenir se passe bien. Ça te faisait un petit peu peur quand même, lorsqu'il te disait qu'il fallait avoir envie de s'enlacer dans deux jours. Tu te demandais si t'étais normal, si tu n'étais pas carrément précoce. « Si t'as déjà envie de m'enlacer maintenant, alors c'est encore mieux. » Il disait dans un petit rire, un baiser sur ta joue calmant l'endroit où il t'avait giflé. Tu souriais, un bras venant enlacer sa taille pour ne pas qu'il glisse de tes genoux, et ton nez froid se baladait quelques secondes le long de son cou pour essayer d'avoir un peu de chaleur. « Luc, je me répète hein mais... Ne t'inquiète pas, je suis sûr que ça ira très bien. » Tu levais tes yeux vers lui et tu plongeais ton regard dans le siens, rien qu'un instant. Tu y voyais la conviction de ses mots, sa détermination à faire marcher votre couple, et c'était tout ce dont t'avais besoin pour que tes doutes s'évanouissent à ce moment-là. « Ouais, on va gérer. » Tu lui répondais, faisant un petit clin d'oeil en le regardant.

Zackary avait détendu l'atmosphère pleine de confessions avec ses célèbres blagues, et ça faisait du bien. Il était toujours à sortir des trucs cons des fois, mais tu l'aimais comme ça il fallait croire. Il tapait ton épaule en roulant ses yeux quand tu lui dis qu'il était con – et vraiment, ça devait lui faire prendre de mauvaises habitudes le fait qu'il traîne trop avec toi, il commençait par lever ses yeux au ciel presque autant que toi. « Tu sais, je voudrais hurler sur tous les toits que désormais tu m'appartiens, alors c'est pas pour cacher notre … » Tu le regardais faire, haussant un sourcil en attendant la fin de sa phrase, de l'amusement dans tes yeux. « ...Couple. » Tu riais, alors qu'il prononçait ce mot et se rejetait dans tes bras. Il avait l'air d'un hyper actif, d'un heureux pour rien, mais t'aimais le voir comme ça. Ça changeait. C'était bon. C'était autre chose que de l'imaginer triste depuis une semaine. Ça te faisait te sentir mieux. Il était tellement heureux qu'il n'arrêtait pas de bouger, comme s'il n'arrivait pas à contenir tant de joie en lui. Et t'aimais voir ça. « C'est pas compliqué pour te rendre heureux toi, apparemment. » Tu lui disais, une main passant dans son dos et caressant la surface de bas en haut. « Tu peux le crier partout partout partout … Je t'aiderais à le crier jusqu'à ce que tes voisins n'en peuvent plus et appellent les flics … » Tu promettais en souriant en coin,  avant de presser tes lèvres contre les siennes. Maintenant que tu pouvais l'embrasser librement, c'était comme si tu n'avais plus le pouvoir d'arrêter. « Je suis heureux... Tu peux pas savoir ! » Il s'exclamait, avait son beau sourire sur son visage. Et putain, c'était toi. C'était toi qui avait créé ça, c'était toi qui l'avait rendu comme ça. Et plus tu l'admirais, plus tu te disais que tu ne pouvais pas ressentir autre chose que de la fierté à ce moment-là. T'avais fait quelques chose de bien, t'avais apporté un sourire sur son visage. Tu souriais en l'observant, et il passait la main sur ta joue, la caressant doucement. « T'es dans un sale état... Ça va mieux tes bleus ? E-Et... Et le bandage a bien tenu ? » Tu te souvenais enfin que tu venais en quelque sorte de faire ta déclaration avec une tête des plus merdiques et la moins présentable que t'ai jamais eu. Une semaine s'était passée depuis l'incident avec l'autre connard, et l'on pouvait toujours bien distinguer tes hématomes sur ton visage, même si cela ne te faisait plus vraiment mal depuis. T'avais juste quelques couleurs pas vraiment normales sur ta peau, comme quelques gros bleus, rien de bien joli. Néanmoins, ça c'était atténué depuis la dernière fois, et tu espérais que ça continue comme cela jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien. « Ouais, t'as fais des merveilles, merci. » C'était vrai que s'il n'avait rien fait pour t'aider, s'il n'était pas aller trouver le matériel nécessaire dans ta salle de bain pour te désinfecter et te mettre un bandage, ça aurait surement pris plus de temps, et le résultat aujourd'hui aurait pu être encore plus pire. Toi, t'aurais surement juste passé de l'eau sur ton visage pour nettoyer le sang et c'était tout. T'avais eu de la chance qu'il vienne ce jour-là, juste après ton attaque. « Si jamais le cinéma ne t'intéresse plus, tu sais vers où te réorienter. » Ça tu n'étais pas sûr que ça arrive un jour – le fait que le cinéma finisse par ne plus intéresser Zackary. Mais en même temps, tout pouvait arriver, même les choses les plus improbables. Et franchement, t'avais une bonne vision de Zackary en bouse blanche – il ferait un sexy infirmier quand même. « C'est toujours pas très beau mais j'espère que ça partira bientôt ... » Tu soupirais, glissant une main dans tes cheveux bruns. T'espérais vraiment retrouver un visage convenable bientôt, un visage criant autre chose que « je me suis fait tabasser et j'ai pas su me défendre ». C'était tout sauf glamour, et même si cette dernière semaine t'avais pas vraiment eu le temps ni l'envie de te regarder dans le miroir, quittant pratiquement jamais le cocon de ta chambre, quand t'avais le malheur de croiser ton reflet, tu ne pouvais penser à autre chose que de te dire que c'était vraiment mauvais et moche. T'avais vraiment besoin que le visage du vrai Luc revienne afin de compléter tout ce petit bonheur que tu venais de recevoir d'un coup. « Tu feras avec ce visage horrible le temps que ça redevienne normal ? » Tu demandais, haussant un sourcil en le regardant. Tu ne pensais pas qu'il allait te dire non après t'avoir déjà embrassé plusieurs fois, mais on ne savait jamais, les garçons pouvaient être lunatiques eux aussi. Tu sentais une brise se lever et le vent glacé frapper contre ton visage. Tu le resserrais instinctivement un peu plus contre toi, et tu levais tes yeux vers lui. « Je suis trop con de t'avoir fait venir là alors qu'il fait glacial … On rentre ? Tu veux venir chez moi ? » Et cette fois-ci, c'était sans arrières-pensées perverses.



ta réponse était perf et tu sais très bien que je m'en fout du temps.  Rolling Eyes LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 2389784783 je t'aime aussi. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 1823284050
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyDim 8 Juin - 18:02

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 

« Tu sais bien que ce ne sont pas des conneries. » Il allait te faire rougir cet idiot ! Quoique tu étais déjà bien rouge depuis une dizaine de minutes maintenant. Fallait dire que dans une situation pareille, qui n'aurait pas les joues un peu rosées hein ? Enfin toi en l'occurrence, ce n'était même plus du rose qui couvrait ton visage, mais quasiment une couleur tomate intense, qui te donnait bien malgré toi cette petite mine adorablement gênée qui t'allait si bien, et apparemment ce ne serait pas Luc qui pourrait dire le contraire. « Et je continuerai à te le dire, jusqu'à ce que tu n'en doutes plus. » Tu fixais ses lèvres toute proches des siennes avec un léger sourire, te penchant doucement pour lui voler un nouveau baiser tout tendre, caressant sa joue du bout de tes doigts, souriant en coin en sentant le poil rêche et non rasé de sa barbe naissante. Malgré son état, tu te devais de constater avec jalousie qu'il sentait terriblement bon, et que ses lèvres étaient toujours aussi délicieuses même avec le temps. Et alors que doucement tu décollais tes lèvres, tu te demandais comment tu avais pu te passer de cela pendant tant de temps. « D'accord... Alors j'écouterai en te répétant sans cesse que c'est faux, que veux tu. » Tu ris doucement, déposant un doux baiser sur sa joue en te reculant. « Tu pique. » Tu dis, faisant une petite moue de chiot, vous savez, celle qui le fait fondre.

Bon alors voilà, vous étiez... En couple. T'étais tellement heureux de pouvoir le dire en vrai, oralement, que tu t'étais jeté dans ses bras, comme un chiot faisant la fête à son maître rentrant enfin  à la maison. « C'est pas compliqué pour te rendre heureux toi, apparemment. » Oh ça non. En fait, t'avais beau pleurer assez souvent depuis le début, t'étais d'un habituel assez heureux en vérité. On te l'avait toujours dit d'ailleurs, t'étais toujours optimiste et bêtement heureux, parce que de toute façon, tu te disais qu'il valait toujours mieux voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide... La vie était dure, tu le savais, mais ce n'était certainement pas en broyant du noir qu'elle se montrerait plus douce. Alors oui, certes, parfois tu te mettais en colère, comme la dernière fois par exemple, mais tu traversais une période un peu compliquée, et t'avais la vague impression que t'étais en train d'en sortir, que bientôt t'aurais le droit à ton petit morceau de bonheur. En tout cas, là, dans les bras de Luc, si ce n'était du bonheur, ça y ressemblait drôlement. « Non, tu vois. » Tu souris. « Tu peux le crier partout partout partout … Je t'aiderais à le crier jusqu'à ce que tes voisins n'en peuvent plus et appellent les flics … » T'éclatais de rire, roulant les yeux. « Ou jusqu'à ce que Mittaine vienne nous étriper ! » C'est vrai qu'elle n'était pas commode celle là, et que quand elle voulait dormir, elle dormait. Rien à faire, ces saletés de chats avaient un sacré caractère de merde.

Tu lui demandais alors des nouvelles quant à ses soucis de santé. Tu l'avais un peu abandonné la dernière fois, et à de nombreuses reprises t'avais hésité à passer chez lui juste pour lui changer son bandage, ou vérifier qu'il avait bien désinfecté... Rien à faire, t'avais tenu et tu t'étais obligé à ne pas aller le voir, mais ça n'avait pas été sans difficultés. Alors désormais que vous étiez réconcilié, il était de nouveau temps que tu t'inquiètes, comme toujours. « Ouais, t'as fais des merveilles, merci. Si jamais le cinéma ne t'intéresse plus, tu sais vers où te réorienter.  C'est toujours pas très beau mais j'espère que ça partira bientôt ... » Tu poussais un petit soupir de soulagement, roulant les yeux en l'entendant. « Ce n'était qu'un bandage, n'exagère pas... Je ferai un très mauvais infirmier, je me vois très bien piquer quelque part où il faut pas pour les piqûres ou donner les mauvais médicaments... C'est tout moi ! » Tu déposais un baiser sur son front. « Bien, si ça va mieux, ça va. J'avais peur que tu fasses des conneries, pas doué comme tu es. » T'avais beau être maladroit, Luc pouvait être bien pire que ce soit en amour, ou même dans les sujets plus sérieux qu'il n'arrivait pas à comprendre ; comme par exemple le fait qu'on ne puisse pas bouffer des gâteaux apéritifs en cours... Quand la prof l'engueulait, il avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi, et toi ça te faisais rire comme un con. « Tu feras avec ce visage horrible le temps que ça redevienne normal ? » Tu roulas à nouveau les yeux, posant tes mains sur tes hanches à la façon une maman qui gronde son enfant. « Bien sûr que non, tu vas mettre un sac en papier sur ta tête jusqu'à ce que tu sois présentable, tu crois quoi ? » Tu ris, en sortant un de ta poche -cherchez pas à savoir pourquoi tu avais un sac en papier dans ta poche, c'est la magie du rpg- et tu le dépliais, faisant deux trous sur les yeux avant de lui enfoncer sur le crane. « Magnifique, on dirait un trisomique. » Tu gloussais. « Attend j'te fais un trou pour la bouche, histoire que tu puisses me tirer la langue. » Tu souris en coin et t’exécutais, heureux comme un gamin de huit ans. Une fois les trous faits, tu lui remis sur la tête. « Luc, ouah, mon dieu, ce que tu es beau... » Tu pris une mine théâtrale, avec des étoiles dans les yeux en le regardant. Puis tu éclatais littéralement de rire avant d'enfin lui enlever.

« Je suis trop con de t'avoir fait venir là alors qu'il fait glacial … On rentre ? Tu veux venir chez moi ? » Il te serra contre lui face au petit vent glacial qui vint vous envelopper. Tu pinçais les lèvres et hochais doucement la tête. « Je veux bien, c'est vrai qu'il ne fait pas chaud... » Tu réfléchis à sa question, méfiant un instant, puis décidant de lui faire confiance, c'était sa dernière chance de toute façon. « D'accord, allons y. » Tu hésitais un peu, fixant sa main, avant de venir la saisir avec toute la douceur du monde, et d'entremêler tes doigts aux siens, marchant lentement jusque chez lui, main dans la main.
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Fin Volt  LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 4029093039 LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 1823284050
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MessageSujet: Re: LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. EmptyMar 17 Juin - 16:49

luckary ₰ just tell me that everything isn't over.

Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. ▲ Luckary.

 

 
Tu profitais de ses baisers, fermant doucement tes yeux avant de l'entendre te répondre. « D'accord... Alors j'écouterai en te répétant sans cesse que c'est faux, que veux-tu. » Tu soupirais un peu en le regardant, car il pouvait vraiment être têtu parfois, surtout quand on parlait de son physique apparemment. Tu préférais laisser tomber pour le moment car tu sentais que commencé comme ça, aucun des deux ne quitterait ses postions, et tu déposais un baiser sur sa tempe. « Tu piques. » Il te disait doucement, une petite moue sur le visage, et tu souriais malicieusement en le regardant avant de t'approcher lentement de lui puis de frotter doucement ta joue contre la sienne pour l'embêter.

« Ou jusqu'à ce que Mittaine vienne nous étriper ! » Tu riais, levant tes yeux au ciel. Tu l'avais presque oublié celle-là – en fait non, quand t'étais avec Zackary, tu l'oubliais complètement, sa meilleure amie trop chiante. Et tu t'en foutais un peu, qu'elle veuille t'étriper en t'entendant crier ton amour, Zackary ne lui appartenait plus maintenant de toute manière. « Alors ça je m'en fous complètement, elle va devoir me supporter encore plus maintenant. » Tu lui assurais, un petit sourire en coin, parce que c'était sur et certain pour toi que tu allais maintenant encore plus t'incruster et squatter chez Zackary et Mitaine. Tu en avais le droit non ? Tu sortais avec lui, et tu n'avais pas besoin de la bénédiction de sa meilleure amie pour rester dormir chez lui par exemple.

Il te demandait par rapport à ton visage et tes bandages qu'il avait mit lui-même, et tu le rassurais car il avait fait du bon boulot pou toi. « Bien sûr que non, tu vas mettre un sac en papier sur la tête jusqu'à ce que tu sois présentable, tu crois quoi ? » Tu haussais un sourcil en l'écoutant te réprimander comme un gosse ayant fait une faute, et tu souriais légèrement parce que tu ne le croyait pas vraiment. Si ça l'avait tant dérangé, il aurait surement évité de t'embrasser depuis que tu lui avais fait comprendre tes sentiments, non sans mal. Pourtant, c'était bien un sac plastique qu'il était en train de sortir de sa poche, et tu fronçais d'un coup les sourcils, n'était plus vraiment rassuré. « Zaaaack … » Tu l'appelais prudemment, parce que t'étais en train de le voir essayer de faire des trous dans le plastique, et non, définitivement, il n'avait pas l'air d'avoir fait une simple blague. Il ne te répondait pas plus, et il enfonçait le sac sur ta tête sans que tu ne puisses protester. Tu le regardais, le visage sérieux et tes yeux étaient un peu dur alors que tu le fixais. « Est-ce que je te plais mieux là ? » Tu demandais quand même, histoire de voir s'il n'avait pas fait tout ça pour rien. « Magnifique, on dirait un trisomique. » Tu riais, secouant ta tête. « T'es con. » Apparemment, même si on était aussi sublime que toi, ça avait l'air difficile de rester crédible et un minimum attirant quand on avait un sac plastique sur la tête. Et encore plus quand on voyait un peu la couleur des hématomes même avec le sac plastique transparent. Dommage, ça aurait pu être la nouvelle touche fashion dans le monde de la mode. « Attend j'te fais un trou pour la bouche, histoire que tu puisses me tirer la langue. » Tu levais tes yeux au ciel alors qu'il s'exécutait rapidement, et ça te faisait quand même rire de le voir si fier de sa connerie. « Tu riras moins de moi quand je mourais asphyxié à cause de ce sac et que tu seras le seul coupable. » Tu lui rappelais alors qu'il te remettait le sac, parce que quand même, c'était pas quelque chose que les gens étaient censés faire, et il y avait des tonnes d'enfants qui avaient pu s'étouffer en faisant ce genre de chose. Tu lui tirais quand même la langue, étant donné qu'il avait fait son troisième trou juste pour ça et c'était tout de même un peu galère, ta langue touchant le plastique et ce n'était vraiment pas très bon. « Luc, ouah, mon dieu, ce que tu es beau... » Il te regardait comme si t'étais une sorte de dieu tombé sur terre, puis il éclatait de rire comme si c'était la blague la plus drôle du monde. Tu riais aussi, roulant des yeux, avant d'attirer l'ancien chiot contre toi et de lui planter pleins de petits baisers contre sa volonté sur le visage avec toujours ton sac sur ta tête, ce qui faisait que ce n'était pas aussi doux ni agréable que d'habitude. T'étais soulagé quand il enlevait pour de bon le sac, et t'avais quand même l'impression de mieux respirer. « Ouais vaut mieux l'enlever, ça me fait perde trop de point de bogossitude d'un coup. » Tu souriais en coin, avant de jeter le sac dans une poubelle à côté.

Tu le voyais peut-être un peu hésiter, et tu pouvais comprendre la méfiance qu'il pouvait avoir toujours à ton égard. Tu n'avais pas été le plus honnête avec lui auparavant, et il était compréhensible qu'il préférait peut-être attendre un petit peu avant de se retrouver avec toi dans ta chambre, sans ton colocataire. « Je veux bien, c'est vrai qu'il ne fait pas chaud... D'accord, allons y. » Il finissait par dire, te prenant doucement la main après quelques secondes de réflexion. Tu souriais doucement en le regardant, entremêlant vos doigts, et tu marchais à ses côtés jusqu'à chez toi.

TERMINÉ. LUCKARY (+) just tell me that everything isn't over. 2034992622
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