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PETERMA ► sos demoiselle en détresse. Vide
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 PETERMA ► sos demoiselle en détresse.

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MessageSujet: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptyLun 12 Mai - 6:53

Peter & Chayma
fiche par ©century sex

La nuit était belle, quoique nuageuse et un léger vent rafraichissant c'était levé, cela me donnait le cafard. Un sac renforcé de cuir sur mes épaules, mes faucilles battant contre mes cuisses, je traversais l'écurie pour rejoindre le cheval qui m'attendait. Une fois arrivée, je sanglais mon sac sur la selle de mon animal qui avait l'air vif et intelligent. D'un geste réflexe j'ajustais mes gants en cuir souple, écarta une mèche brune de mon visage et monta en selle. D'un claquement de langue je lançais le signal du départ et ma monture suivit l'ordre. Le bruit des sabots avait quelque chose de mélodieux à mes oreilles, j'aimais entendre ce bruit claquant et net. La porte de l'écurie s'ouvra et se referma lentement une fois que j'eusse passer. Le chemin que j'empruntais maintenant était celui de la forêt, pour une longue promenade à réfléchir de la nuit que j'avais passée hier avec Azazel, d'ailleurs j'avais toujours mes marques bleutés sur mon dos, mais je pensais aussi à la promesse que nous nous étions faites. Si je regrettais de l'avoir faite ? Non parce que chaque mots qui avaient traversé mes lèvres, je le pensais. Voici maintenant quelques heures que je chevauchais dans la forêt, malheureusement le temps semblai se liguer contre moi, il s'était mise à pleuvoir et j'étais toujours coincé au fond de la forêt. Quelle idée en même temps d'avoir attendu si longtemps avant de rentrer. De plus, maintenant j'étais toute trempée. Je donnais des coups de talons à mon cheval pour qu'il accélère, sauf que la poisse semblait me suivre également, pas étonnante, mon cheval cambra et me projeta dans les airs. Ma cheville s'écrasa la première sur un gros caillou et ensuite ma tête. Fort heureusement, il n'y avait aucun gros choc, juste une égratignure sur mon front et ma cheville légèrement foulée. J'avais essayé de me relever, mais rien à faire, à peine je fis un pas que la douleur s'amplifia. Mon regard détaillait mon cheval afin de décerner la cause de ses hurlements, de cette chute, lorsque je vis un petit écureuil en possession de sa noisette nous regarder en mangeant. Okey, il nous narguait là ? Mais je ne pouvais pas m'empêcher de le trouver mignon et avoir envie en même temps de l'étrangler, bizarre pas vrai ?. Finalement, ce petit animal s'éloigna de nous alors que je remarquais plus loin, une petite cabane délabrée et apparemment je n'avais pas de chance, puisque puisqu'il n'y avait personne dedans ou le propriétaire semblait absent. J'essayais à nouveau de rassembler mes forces pour atteindre cette cabane et me protéger au moins de cette maudite pluie, mais j'y arrivais pas. Je me rassis alors ne voyant plus aucune issue si ce n'est que de crier... « A l'aide !... » machinalement et à plusieurs reprises. Pour mettre la cerise sur le gâteau, mon cheval pris la fuite en me laissant dans cette merde toute seule et dans cette sombre nuit avec pour seule lumière, notre chère Lune. Mon cœur commençait à s'affoler de panique en imaginant tous sortes de scénarios horrifique et si un loup sentait l'odeur de mon sang ou encore un serpent qui rodait dans le coin, ou un psychopathe assoiffé de crimes ou au contraire de sex. Je ne faisais même plus attention à mes vêtements et à ma tête complètement trempée, la peur me transformait en James bond girl, bah ouai, je ne voulais pas finir dans la gueule d'un animal ou empoisonnée par le venin d'un serpent ou décapité par les tranchants d'un psychopathe ou violé. Rien que ses pensées me donnaient la force et le courage d'essayer d'atteindre la petite cabane tout en ne cessant guerre de hurler des SOS. Finalement, j'atteignis la cabane avec beaucoup de peine. Y entrant, j'allumais rapidement l'interrupteur de lumière. Sauf qu'en regardant par la fenêtre j'aperçus une silhouette se rapprocher de plus en plus de la cabane. Je regardais autour de moi rapidement, lorsque mon regard tomba sur les bois de la cheminée, par chance, il y avait un plus gros bois que les autres, sans plus attendre, je m'y emparais et me positionna contre le mur juste à côté de la porte, prête à assommer de toutes mes forces, cette silhouette. Et...Lorsque la porte s'ouvra, un cri strident s'échappa de mes lèvres, brandissant le bois au-dessus de la tête de cette personne, mais avant qu'il n'aille toucher sa nuque, je stoppais immédiatement toutes tentatives, reconnaissant parfaitement cette tête.
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MessageSujet: Re: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptyLun 12 Mai - 11:29

« Yep, ma beauté. Tu vas bien ? »
« Oui, bonjour monsieur, j'appelle à propos d'un tapis que j'ai vu sur votre site Internet... J'aimerais beaucoup vous en commander un mais je ne trouve pas la référence du produit... »
« T'inquiète ma belle, j'passe le chercher en voiture, là. On va se trouver un bar je ne sais pas encore où dans Skyline. L'autre connard est à côté de toi si je comprends bien, hein ? »
« Absolument ! J'imagine que c'est un tapis difficile à entretenir et qu'il faut en prendre soin, n'est-ce pas ? »
« Ouais, j'dirai à Aiden que tu l'aimes. Et je ferai attention à lui, promis. Si tu veux je lui roulerai même une pelle pour toi, ça te va, beauté ? »
« Heu... Je ne pense pas que ce sera nécessaire, je passerai la commande plus tard, merci monsieur. »
« OK, Tara, prends soin de toi, et repense à ma proposition de lui démolir la gueule à coups de batte de baseball. Je vais raccrocher parce que je suis près de la forêt, j'pense que ça va couper de toute façon. Je t'embrasse. »
Il balança le téléphone sur le siège passager avant d'inhaler de la fumée de la cigarette qu'il s'était allumée en partant. La nuit commençait à tomber. Il avait prévenu Aiden qu'il aurait un peu de retard sur leur planning de toute façon très improvisé. Son téléphone vibra en émettant un son plaintif, auquel Peter ne prêta aucune attention --le truc couinait pour dire qu'il n'avait presque plus de batterie, mais c'était pas grave puisqu'il serait dans Skyline Square dans moins de vingt minutes. Il repensa à Tara, coincée avec son psychopathe de mari et qui devait inventer des histoires abracadabrantes pour voir Aiden à peine deux heures une fois toutes les deux ou trois semaines. Il ne savait pas s'ils allaient réussir à jouer à ça très longtemps, si Cesare serait dupe --l'était-il seulement ?-- assez longtemps pour qu'ils trouvent une solution à leur problème mais, ce qu'il savait, c'est que franchement --et quitte à passer pour un abruti insensible-- il les enviait. Il n'allait pas le leur dire, mais il trouvait qu'ils avaient de la chance, quand même, de s'aimer. D'avoir encore ça pour eux. Parce que, lui, il n'avait plus rien. Wendy perdue, envolée, et certainement fâchée contre lui ad vitam eternam. Il se répétait nuit et jour que c'était mieux ainsi. Même ses clopes avaient un goût de "c'est mieux ainsi, ferme-la", soupira-t-il en jetant son mégot par la fenêtre d'un air lasse. En parlant de bouffée d'oxygène, il n'avait même plus de nouvelle de la sulfureuse Chayma. Soutenir moralement Tara et Aiden était le seul passe-temps qu'il s'accordait et pour lequel il se concentrait vraiment. Le reste du temps il était désabusé jusqu'au creux des os, habité par un fort sentiment de rien-à-foutre-de-rien. Il tendit le bras vers son téléphone dont les plaintes de mécontentement commençaient sérieusement à lui taper sur le système, avec pour intention de l'éteindre définitivement, mais, jetant un coup d'œil sur la route...
« Oh, put... »
Il vit une ombre gigantesque arriver sur lui à toute allure et n'eut que le temps de braquer son volant sur la droite et de freiner un grand coup.

Quand il rouvrit les yeux, sa voiture sonnait de toute part, et le téléphone portable continuait lui aussi de vibrer. A croire que les objets se liguaient tous contre lui pour accentuer le mal de crâne qui lui donnait l'impression que ses yeux allaient se liquéfier et sortir de leurs cavités. Tournant lentement la tête vers la gauche, il put constater qu'il avait non seulement dévié de la route mais également atterri dans un ridicule petit fossé de quatre-vingts centimètres de haut. Le vrai problème venait plutôt de l'avant de la voiture, embouti dans un majestueux tronc d'arbre centenaire. Quand il eut rassemblé ses esprits, il ouvrit la portière et sortit après avoir récupéré son téléphone et son paquet de cigarettes. Il commença par s'en allumer une avant de composer le numéro d'Aiden. Un quart de seconde avant qu'il appuie sur le bouton vert, le machin vibra une ultime fois, et s'éteignit l'air de lui dire : "Bien fait, t'avais qu'à me recharger, pauvre con". Peter fixa l'écran noir d'un air médusé pendant une bonne vingtaine de secondes, avant de jeter violemment l'objet devant lui. Le bruit du téléphone qui se fracassa contre le bitume causa un mouvement sur la droite. Peter tourna la tête et sonda l'obscurité.
« Hé ! D'où tu viens, toi ? »
Il s'approcha du cheval qui paissait tranquillement l'herbe sur le bord de la route. Le canasson était cause de son accident. C'était pour ne pas entrer en collision avec ce quadrupède fou que Peter s'était retrouvé dans le fossé. Il attrapa les rennes et imagina d'ici la tête qu'Aiden ferait en le voyant arriver devant chez lui à cheval. Bon, tout n'était pas perdu. Il enfourcha la bête et le fit partir au petit trot. Mais il n'eut pas fait deux-cents mètres que son regard fut attiré sur une lumière faiblarde, qui provenait d'une sorte de misérable cabane perdue dans la pampa. Il eut le pressentiment que ce cheval se trouvant si près de cette chaumière abandonnée ne devait pas être complètement étranger à la situation : en bref, il espérait trouver le propriétaire de l'animal pour exiger réparation. Il fit donc quitter la route à sa monture et arriva rapidement devant la cabane. Il attacha les rennes à une branche et poussa la porte d'un geste assez bourru, avant qu'un cri perçant manque de l'achever. En pivotant légèrement, il vit... La dernière personne qu'il se serait attendu à trouver ici. Chayma, armée d'une bûche, prête à l'assommer d'un coup derrière la tête, mais retenant son geste à la dernière seconde.
« Tout doux, Calamity Jane, siffla-t-il entre ses dents en attrapant la jeune femme par le poignet, j'ai un mal de tête d'enfer, donc à moins que tu caches de l'ibuprofène dans une des poches de ton pantalon et que je te sois redevable de m'avoir me soigné, j'te conseille plutôt d'être très gentille avec moi. »
Il regarda sa prise et leva les yeux au ciel, avant de lui arracher la bûche des mains et de la jeter par terre --la bûche, pas Chayma, quand même.
« Tu comptais faire quoi avec ça, de toute façon ? A part te coller des échardes dans la main, je veux dire... »
Ajouta-t-il en tenant les doigts de la jeune femme ouverts pour les porter devant la lumière, vérifiant rapidement qu'aucun corps étranger ne s'y était planté. Ensuite, il la relâcha et fit un petit tour dans cette micro-cabane, les mains dans les poches, son sourire désinvolte refaisant surface. Cette situation était pour le moins énervante et désespérante, mais depuis que Chayma avait fait son apparition dans le décor, tout cela prenait une tournure beaucoup plus... Il la regarda de la tête aux pieds. Drôle, disons. Moins dramatique, plus piquante.
« Alors, si je comprends bien, je n'ai plus de nouvelle de toi depuis des jours parce que tu t'es éprise d'un bûcheron qui vit dans ces bois et que tu as décidé d'habiter avec lui, loin de toute civilisation ? Je sens qu'il doit encore t'apprendre à chevaucher correctement, étant donné que c'est moi qui ai récupéré ton canasson. Hé ouais, je suis, sans me flatter, un excellent cavalier. »
Il s'assit sur ce qui ressemblait vaguement à un lit --plutôt à une banquette en mousse-- et étendit nonchalamment ses longues jambes devant lui. Vraiment, la voir ici à moitié ébouriffée, à moitié en colère et peut-être aussi un peu effrayée, était une vision charmante que, tout compte fait, il n'aurait voulu manquer pour rien au monde.
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MessageSujet: Re: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptySam 17 Mai - 12:28

Peter & Chayma
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Quelle idée de m'être fiée à la météo ce matin, car cette dernière était un peu trop venteuse. Une forêt dans la tempête, c'était impressionnant, ça craquait de partout et du bois dégringolait de tous les côtés à la fois. Bonjour la poisse !. Oui je criais de toutes mes forces, j'avais peur, sous mes airs de petite bitch, de femme forte, j'étais une petite froussarde et je l'assumais. Attendez, déjà pour aller dans un train fantôme je remuais ciel et terre pour ne pas monter, alors imaginez-vous, moi toute seule dans cette forêt. Le vent faisait frissonner les frondaisons, danser très lentement les arbres, chose qui parvenait à mes oreilles comme des bruits assez bizarres. Sayez, je virais à la paranoïa, d'ici une minute, je vais me sentir suivi par un loup où un truc encore pire, genre les indigènes ayant pour but de me kidnapper et de me décapiter pour manger mes intestins. Rien qu'à cette pensée je criais de nouveau à l'aide, aussi fort que je pouvais et parfois je me calmais lorsque j'entendais des bruits, car j'avais aussi peur d'attirer les vilaines ondes sur moi. Et ce fut lorsque j'entrais dans le cabanon que mon coeur cessa de battre. Oui mais pour combien de minutes ?. Surement pas longtemps, car en aillant le malheur de regarder à travers la vitre, je fus traversée par un énorme frisson, la peur, l'angoisse. Et si si mon heure avait sonné ? Et si je devais mourir dans cette cabane ?. Mon dieu, rien que cette idée me glaça le sang. Mais, aussi maligne que je suis et courageuse malgré mon côté froussarde, je me munis d'une arme pour me défendre. Armes, toute suite les grands mots, ce n'était qu'une grosse bûche, mais si je ne ratais pas mon coup, j'aurais au moins le temps d'aller me cacher dans la forêt le temps qu'il reprenne conscience. Lorsque la porte s'ouvrit, vous aurez dû me voir, j'ai bondi tel une tigresse sur sa proie, mais, avant de n'en faire qu'une bouchée, je stoppais radicalement, tout simplement parce que ce n'était pas un psychopathe, ni un loup, ni un indigène, ce n'était juste que Peter. Il m'attrapa aussitôt le poignet contenant la bûche. « Tout doux, Calamity Jane, j'ai un mal de tête d'enfer, donc à moins que tu caches de l'ibuprofène dans une des poches de ton pantalon et que je te sois redevable de m'avoir me soigné, j'te conseille plutôt d'être très gentille avec moi. » Je roulais des yeux, soupirant, avant qu'un sourire sadique se dessine finement sur mes lèvres pulpeuses. « Je n'ai malheureusement pas ce que tu demandes, mais en revanche, j'aurais dû t'assommer, on soigne le mal par le mal après tout... » Sourire toujours scotché au visage, je suivais du regard la bûche qu'il venait de m'arracher, tomber au sol. « Tu comptais faire quoi avec ça, de toute façon ? A part te coller des échardes dans la main, je veux dire... » Ce n'était pourtant pas si difficile à deviner, je veux dire, j'avais peut-être de petites mains et donnais l'air d'être fragile, mais c'était tout le contraire. J'étais quand même une sirène au fond et ça, fallait pas l'oublier. « J'essayais de survivre à une éventuelle menace, je ne suis pas aussi fragile que j'en donne l'air, tu le sais pourtant mieux que quiconque. » Pour avoir souvent partagé, même régulièrement côtoyer ma présence, il devait le savoir, lorsque je me transformais en tigresse, j'étais très, mais alors très invulnérable. Il vérifia mes paumes et à ce geste, je fronçais les sourcils me demandant ce qu'il cherchait à voir, à élucider. Peter fit un petit tour histoire d'inspecter les lieux avant de se tourner vers moi et de me relooker de la tête aux pieds. Il y avait rien de bien beau à voir, juste une fille complètement trempée de la tête aux pieds, néanmoins, une chose me dérangeait. Mes vêtements s'étaient maintenant tâchés d'eau se rendant complètement transparents. Il y a quelques temps, j'aurais trouvé ça bien comme plan pour attirer Peter dans mes bras, mais aujourd'hui, les choses sont différentes. Même si le revoir là et être totalement seule en sa compagnie pouvait raviver des souvenirs. Je me mordis la lèvre inférieure avant d'attraper les deux bouts d'extrémités de ma chemise et de jouer nerveusement avec. « Alors, si je comprends bien, je n'ai plus de nouvelle de toi depuis des jours parce que tu t'es éprise d'un bûcheron qui vit dans ces bois et que tu as décidé d'habiter avec lui, loin de toute civilisation ? Je sens qu'il doit encore t'apprendre à chevaucher correctement, étant donné que c'est moi qui ai récupéré ton canasson. Hé ouais, je suis, sans me flatter, un excellent cavalier. » Le regard baissé, finalement je le relevais et le plantait dans celui du jeune homme. « Je vois que tu as toujours de la suite dans les idées toi... Moi qui croyais que tu me connaissais, les bûcherons ce n'est pas mon truc, je préfère les marins. » Affirmais-je cette fois-ci en élargissant mon sourire tout en le suivant du regard lorsqu'il s'installa sur cette petite banquette. Quant à moi, je marchais ou plutôt boitais jusqu'au tapis avant de m'asseoir devant la cheminée et d'attraper des brindilles d'allumettes qui traînaient au sol, j'en frottais quelques-uns contre le mure de la cheminée et lorsqu'ils s'allumèrent, je les balançais sur les bois. Quelques minutes après, il y avait du bon feu et une bonne température. Je massais doucement ma cheville, car je commençais à sentir un peu plus la douleur. « Plus sérieusement, ce n'est pas que je suis mauvaise cavalière, juste que mon cheval s'est emporté à la vue d'un écureuil, il se cambra et résultat... j'ai une cheville foulée et une égratignure sur le front. » Concluais-je en fixant les flammes danser librement. « Toi, que faisais-tu dans la forêt par une tempête pareil ?. »
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MessageSujet: Re: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptyJeu 22 Mai - 22:38

Sérieusement, où est-ce qu'ils étaient tombés ? Ok, la cabane ne payait pas de mine, et si subitement un troisième intrus se pointait il n'aurait la place que de s'assoir sur les genoux de Peter ou le rebord de la cheminée, mais ladite cabane était tellement bien équipée --franchement, une cheminée au feu de bois et un tapis en peau de bête façon tipi du Far West ?!-- qu'il se croyait volontiers au milieu du Magic District et s'attendait à voir débarquer Davy Crockett d'une minute à l'autre, avec la toque en raton laveur et tout... Le petit sourire sadique qu'arborait Chayma quand elle déclara qu'elle aurait mieux fait de l'assommer lui sortit de la tête ces pensées pour les supplanter par d'autres, moins folkloriques et plus séduisantes.
« J'aurais été curieux de savoir ce que tu aurais fait de mon corps, une fois assommé. Vu que t'as pas l'air d'humeur à être sympa, je parie que tu m'aurais trainé dehors sous la pluie pour avoir plus de place sur le tapis, hum ? »
Il plissa les yeux, affichant un air espiègle avant de faire le tour du propriétaire, ce qui fut extrêmement rapide étant donné qu'il n'y avait rien à voir hormis ce fameux tapis, la cheminée, la banquette et un mini-frigo qu'il présupposa être vide --faut pas abuser quand même. Chayma déclara qu'elle avait l'intention de se défendre contre un quelconque prédateur, ce qui fit franchement rire Peter.
« Si ça avait été un ours, je suis sûr qu'il se serait bien marré en voyant ton bout de bois... peut-être qu'il s'en serait fait un cure-dents après t'avoir mangée toute crue... Heureusement, ce n'était que moi, même si je t'avoue que, pour pas changer, j'ai assez faim, là ! »
Il ne releva pas l'expression de la jeune femme, ce "mieux que quiconque" qui le laissait sceptique. Il n'était pas sûr d'être privilégié avec elle, il n'était même pas sûr qu'elle tienne à lui. Ca ne le dérangeait pas énormément. Après tout, c'est elle-même qui avait fixé les règles, au tout début. Cette histoire de non-exclusivité et non-prise de tête lui allait bien. Mais il ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur la raison du silence radio de Chayma, depuis peut-être deux semaines. Il pensait qu'ils avaient fini par devenir assez complices. Oui, il se serait bien imaginé raconter des trucs à la jeune femme --pas grand-chose mais toujours plus que ce qu'il laissait paraître devant des inconnus en général. Mais jusqu'alors, elle ne lui avait jamais dit des choses comme ça, des "toi mieux que quiconque" qui sonnaient bizarrement dans sa bouche à la fraise, comme si elle se justifiait à l'avance de quelque chose à cacher. Pour le moment, il ne s'en inquiéta pas plus que ça, prenant place sur la banquette, les mains dans les poches. Ce n'est que lorsqu'il s'assit qu'il regarda enfin Chayma dans son ensemble. Il n'avait même pas remarqué, en entrant, qu'elle était trempée jusqu'aux os. Vous pensez bien qu'ayant manqué de justesse de se prendre une bûche dans la tête, ses préoccupations avaient été momentanément ailleurs que sur les vêtements de la jeune femme. Mais maintenant qu'il l'observait, qu'il devinait par transparence les formes sensuelles d'un corps qu'il connaissait bien, son regard s'éclaira d'une lueur particulière, moins que de l'avidité et plus que de la taquinerie, à laquelle s'ajouta un sourire en coin quand la demoiselle se mit à tripoter nerveusement le vêtement. C'était mignon qu'elle soit gênée, quoique relativement inhabituel, et par égard pour ce minois soudainement hésitant, Peter détourna le regard, se passant la main dans ses cheveux pour s'apercevoir enfin qu'eux aussi avaient bien pris la pluie. Il reporta son attention sur elle quand elle se déplaça pour s'asseoir sur le tapis. Etrangement, elle avait une sorte de claudication qui inquiéta le jeune homme. Il l'observa, sourcils froncés, allumer la cheminée et commencer un massage de sa cheville, tout en lui donnant immédiatement la réponse à sa question : son charmant destrier l'avait jetée à terre. Peter fit une tête qui voulait dire : "Bah voyons, un écureuil !", secouant la tête d'un air désespéré, qui était juste là pour cacher le fait qu'il n'aimait pas la savoir blessée. Et son fichu portable, sur cette fichue route, sous cette fichue flotte, à côté de ce fichu arbre qui avait fichu sa voiture en l'air... Il grinça des dents, agacé, et se releva pour aller ouvrir le mini-frigo, commençant à croire en la magie du lieu et priant le dieu de l'ivresse de... jackpot ! Bon, ça aurait pu être mieux, mais, trônant entre un pot de Nutella à peine entamé et une banane toute tachetée de noir, un pack de bières n'attendait qu'eux. Il en prit deux et tapota les poches de son jean pour trouver son briquet qui ferait office de décapsuleur.
« T'en veux une ma belle ?... Bon et puis laisse-moi regarder ça, t'es tellement pas douée bon sang... »
Il lui tendit une des bouteilles, posa la sienne sur le bord de la cheminée, et s'assit sur le tapis en face de Chayma, qui n'avait définitivement pas de Licence en Ostéopathie. Il haussa un sourcil et l'observa, pour rire, d'un air de chirurgien de renommée mondiale, avant de lui prendre délicatement la jambe et de s'intéresser à sa cheville, qu'il fit tourner lentement. Ca avait l'air un peu douloureux mais moins qu'il l'avait pensé d'abord --si ça avait été cassé, il l'aurait à peine effleurée qu'il se serait pris une grande gifle, sans l'ombre d'un doute. Il lui fit lui-même un massage en espérant soulager un peu sa douleur, avant de la relâcher précautionneusement.
« Je pense que ta cheville se guérira plus vite que ne s'en serait remis l'ours après que tu l'aurais tabassé, si tu veux mon avis. »
Diagnostique prononcé avec un sourire dans la voix, avant qu'il se redresse et de se rapproche d'elle pour observer son front soi-disant mutilé. Il lui prit le menton entre deux doigts et lui fit doucement tourner la tête vers lui, mais il ne vit rien d'alarmant car elle n'était effectivement qu'éraflée. Et si, un instant auparavant, il ne pensait vraiment à rien de plus qu'à lui faire du bien, là, en voyant ses grands yeux noirs et son visage déconfit, ses cheveux humides qui tombaient en désordre ondulé sur ses épaules frêles, il se sentit plus agité, il commençait à apprécier tout ce que cette mise en scène bizarre avait d'électrisant et d'inespéré. Il passa les doigts de sa main libre sur la joue de la jeune femme et les laissa poursuivre leur route jusqu'à aller repousser quelques mèches de cheveux derrière son épaule, dégageant son cou. La main qui lui tenait le menton descendit en caresse sur ce cou, alors que son sourire se faisait plus tendre, presque mélancolique. Il avait oublié qu'avec elle il oubliait d'avoir mal. Ce n'était pas l'endroit, c'était elle qui était magique.
« Dis-moi, Sirène... »
Commença-t-il d'une voix rauque au moment où ses yeux se mirent à clignoter d'une lumière chaude et caressante. Il se pencha vers elle, si près que leur nez se frôlèrent. D'ici il sentait sur la peau de la jeune femme cette odeur de pluie mélangée à ce que son parfum avait d'un petit peu salé, comme une provocation, comme la mer qui scintille au calme mais dont on devine l'impétuosité. Le regard de Peter vagabonda sur le dessin des lèvres de Chayma, dont l'hypnose allait le rendre dingue. Aucune femme ne lui faisait cet effet --le rendre idiot de désir-- et certainement elle le savait, parce qu'elle, elle avait forcément l'habitude d'avoir cet effet sur les hommes. Mais, ce qu'il voulait, c'est qu'elle aussi elle veuille de lui. Qu'elle tremble quand il la touche et qu'elle se laisse apprivoiser. Il appuya un peu plus fort ses doigts sur la nuque de la jeune femme et, plaçant son pouce sous son menton, il lui fit incliner la tête un peu en arrière, pour que ses lèvres soient plus à sa portée. Il hésita, sourit de nouveau, l'espièglerie envahissant son regard comme une nuée de corbeaux.
« T'as pas un téléphone portable, qu'on sorte de là ? »
Termina-t-il en la regardant dans les yeux, avant de la lâcher et de se laisser aller en arrière pour se rasseoir face à elle, attrapant au passage sa bouteille de bière. Quoi ? Bah oui, on a dit qu'il est idiot ! Et il a envie de l'embêter, de la provoquer, et peut-être qu'en fonction de sa réaction il comprendrait pourquoi elle s'était tenue à distance pendant ces trop longs jours.
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MessageSujet: Re: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptyVen 23 Mai - 21:25

Peter & Chayma
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« J'aurais été curieux de savoir ce que tu aurais fait de mon corps, une fois assommé. Vu que t'as pas l'air d'humeur à être sympa, je parie que tu m'aurais trainé dehors sous la pluie pour avoir plus de place sur le tapis, hum ? » C'est fou comme il avait un don particulier pour arriver à toujours me faire rire et ce, dans n'importe quelle situation. Et c'est tout naturellement que je lâchais un petit rire dans les airs, haussant deux fois des sourcils pour lui laisser le doute et puis finalement je répliquais. « Est-ce que tu lis dans les pensées ? Parce que c'est exactement ce que j'aurais fait ou alors, je t'aurais ligoté et gardé comme appât au cas où un animal déciderait de venir chercher sa nourriture ici. Il se servira de ta chair sans le moindre effort à faire. » Je riais. Bien-sûre que je ne ferais jamais ça, qui suis-je pour priver un aussi bel homme à la futur demoiselle qui partagera sa vie ? Bien que je doutais fortement qu'il puisse vouloir d'une vie à deux aux quotidiens. « Si ça avait été un ours, je suis sûr qu'il se serait bien marré en voyant ton bout de bois... peut-être qu'il s'en serait fait un cure-dents après t'avoir mangée toute crue... Heureusement, ce n'était que moi, même si je t'avoue que, pour pas changer, j'ai assez faim, là ! » Une nouvelle fois de plus, il m'arracha un rire, un rire que je n'arrivais plus à taire en m'imaginant la scène, manquait plus que cet ours soit vêtu d'un jean, d'une chemise et de bottines pour couronner le tout. « Tu connais beaucoup d'ours qui savent tourner le poignet d'une porte toi ? Attends, je l'imagine ouvrir la porte, entrer et refermer derrière lui, puis marcher et venir s'coucher peinard sur la banquette, oh tien, je l'imagine attraper une bouteille d'alcool et la boire cul sec, manquait plus qu'il sache faire l'amour à l'humaine...eurkkk. » C'était chelou de penser à ça, en même temps c'était de sa faute, il n'avait qu'à pas me mettre cette histoire d'ours dans la tête. Le fait qu'il détourne le regard sur ma mine un peu gêné par mes vêtements totalement trempés me surprenait assez, avait-il été touché par je ne sais quelle divinité qu'il l'aurait muni de bons sens ? Car au contraire, il y a quelques semaines, il aurait profité de ce moment. Peut-être que finalement, j'avais réussi à le désarmer, toucher une certaine carapace, car il venait de faire preuve d'un respect totalement inhabituel. Si l'on m'avait dit un jour que je verrais un Peter détourner la tête devant un spectacle de la sorte, je crois que j'aurais rigolé au nez de cette personne. Mais là, il avait tout simplement détourné le regard et moi, je m'étais contenté de sourire et d'apprécier ce moment avant d'aller faire connaissance avec le tapis. Je sentais son regard sur moi et je n'osais pas tourner la tête, car je savais qu'il me faisait et me fera toujours autant d'effet, surtout lorsqu'il me regardait avec appétit. Mais, il y avait Azazel aujourd'hui et rien que d'y penser, j'en avais la tête qui tournait parce que j'étais perdue, vraiment perdue et je ne savais pas comment sortir de ce labyrinthe sans fin. J'avais stoppé avec Rox, mais aurais-je le courage de le faire avec Peter ?. D'innombrables questions fusaient dans ma tête et je ne me rendis même pas compte que Peter venait de se déplacer pour aller chercher deux bouteilles de bières. « T'en veux une ma belle ?... Bon et puis laisse-moi regarder ça, t'es tellement pas douée bon sang... » J'étais sauveteurs et maître nageuse, pas infirmière, tout ce que je pouvais faire, c'était me masser la cheville. J'attrapais cependant la bouteille en le remerciant et m'abreuvant d'une petite gorgée de ce liquide. S'asseyant à son tour, il s'empara de ma cheville qu'il commença à masser. Je fermais les yeux, car son petit massage assez professionnel je dois avouer, me faisait un énorme bien, sauf qu'il stoppa bien trop précocement à mon goût. Je grognais même d'un murmure et d'un geste rapide, levant légèrement ma jambe tandis que le bas de mon pied vint effleurer son visage rien que pour le provoquer et riais par la suite avant de continuer moi-même mon massage. « Je pense que ta cheville se guérira plus vite que ne s'en serait remis l'ours après que tu l'aurais tabassé, si tu veux mon avis. » Il allait me suivre longtemps encore avec cette histoire d'ours je le sens, quoi qu'il en soit, je ne sentais presque plus la douleur, ce n'était pas bien grave concluais-je aussi. « Qu'est-ce que tu me caches encore comme talant ? J'savais pas que t'étais un aussi bon masseur, bon j'sais que t'es doué avec tes mains, mais côté massage, c'est vraiment trop bon !. » C'était bizarre de lui demander ce qu'il cachait alors que c'était moi qui lui cachais bien des choses, à commencer par les bleus dans mon dos dû à la soirée d'hier avec mon cher faon. C'est pour cela que je n'osais pas enlever ma chemise, je préférais la garder et sécher avec tous mes vêtements. C'était préférable histoire d'éviter tout conflit avec l'ancienne ombre. Mon cœur s'affola lorsqu'il se rapprocha, non ce n'était pas bon signe, il devait rester le plus loin possible. Je ne pensais plus à rien, si ce n'est à la crainte de ne pas pouvoir le résister s'il commençait à me toucher et me regarder de cette manière. Je n'arrivais pas le repousser lorsqu'il caressa ma joue de ses douces mains, je n'arrivais pas à le repousser lorsqu'il planta son regard dans le mien, je n'arrivais pas à le repousser lorsqu'il fourra ses mains dans ma nuque, je n'arrivais pas le repousser lorsqu'il se pencha et que nos nez s'effleurèrent, je pouvais sentir son souffle chaud s'écraser sur mes lèvres, j'avais presque oublié à quel point mon corps réagissaient automatiquement à chacun de ses gestes. Oui j'en tremblais, oui, je le voulais, oui, je l'ai toujours voulu, mais aujourd'hui, je voulais encore plus un autre homme, je le voulais à tel point que j'en étais tombé amoureuse, moi qui n'aurais jamais pensée qu'un jour cela m'arriverait. Pourquoi, pourquoi fallait-il toujours faire un choix, pourquoi ne vivons nous pas librement, pourquoi devrions nous abandonner un pour le bonheur de l'autre ?. Je crois que je n'aurais jamais de réponses, la vie possédait elle aussi ses mystères, mystères que personne sur terre ne réussira à résoudre. « Ne fait pas ça..Peter. » Ne me touche pas de cette manière, ne me regarde pas de cette manière, ne m'embrasse pas, ne me fait pas regretter mon choix d'avoir mis fin à tout cela. Pensais-je tout bas. Il posa son pouce sous mon menton histoire de m'incliner légèrement la tête en arrière, il allait franchir la limite que j'avais mise durant ses quelques jours, semaines et je ne réussissais toujours pas à le repousser. Contre toute attente, il stoppa et lâcha tout près de mes lèvres. « T'as pas un téléphone portable, qu'on sorte de là ? » Dit-il en reculant et se rasseyant par la même occasion. Je n'étais pas venue avec mon portable justement au cas ou un incident comme celui-ci se produisait, je risquais donc de le perdre et je n'avais pas très envie. Mais je ne répondis rien, je venais juste de constater que tout ce cinéma n'était calculé que pour me provoquer, provoquer mes sens et cela avait bien marché. Sans broncher, je marchais à quatre pattes jusqu'à lui, on aurait dit une tigresse, oui mais une tigresse toute mouillée, quoi que non, je n'étais pas en monde tigresse. Je grimpais sur Peter ou plus précisément, je m'asseyais sur ses cuisse tandis que mon menton vint loger un de ses épaules. Mes bras quant à eux, allèrent poser bagages dans le dos de l'ancienne ombre, serrant son chemisier entre mes doigts. Je fermais les yeux quelques instants. « Tais-toi !. » Ordonnais-je au cas où il comptait placer une question sur ce geste. « Toi et moi on savait que tout cela ne durerai pas éternellement n'est-ce pas ?. » Il ne devait pas comprendre où je voulais en venir, ou peut-être bien que si, mais j'avais juste besoin de parler. « Si on ne sait pas vu durant ces quelques jours, c'est simplement parce que j'essaie de m'éloigner de toi. » Oui j'essaie et il ne m'aide pas du tout là. « Je suis celle qui a instauré les règles, je suis celle aussi qui les brises. » Je ne faisais que murmurer ses mots, car mine de rien, cela me faisait mal de les dire. Mal d'y mettre fin. Je reculais, posant mon front contre le sien, fermant les yeux quelques secondes. Je rassemblais suffisamment de courages, ravalant ma peine, m'apprêtant peut-être à créer une faussée entre lui et moi après l'aveu que je m'apprêtais à faire. « Je suis amoureuse d'un homme. » Car entre nous, il n'avait jamais été question d'amour n'est-ce pas ?. Alors cela ne devrait pas autant le toucher lui. Mais peu importe qu'il ne s'agissait pas d'amour, je m'étais habitué à lui, à sa présence, c'était comme-ci nous avions vécu comme un couple sans en être un et ça faisait toujours mal d'y mettre fin. Je quittais son front, jouant nerveusement avec le bouton du chemisier du jeune homme, mon regard incertaine, mais profond, soutenait le sien. « Pour être honnête, je suis totalement perdue... » Alors durant ces moments de réfections, il devait arrêter d'être aussi proche de moi, bien que là, c'est moi qui me retrouvais assise sur ses cuisses simplement parce que j'avais besoin de ce contacte peut-être pour la toute dernière fois.
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MessageSujet: Re: PETERMA ► sos demoiselle en détresse. PETERMA ► sos demoiselle en détresse. EmptySam 24 Mai - 21:35

Ca aurait certainement du le mettre sur la piste, ce petit "Ne fais pas ça, Peter", articulé d'un ton étrangement implorant quand il s'était penché sur elle. C'est vrai, sur le coup ça l'avait un peu surpris, mais en la voyant s'approcher de lui à quatre pattes, il ne fit même pas attention au changement de climat, à l'éclat de sauvagerie absent du regard de la jeune femme. Non, il ne remarqua rien, et, quand elle vint s'asseoir sur lui, il leva la tête vers elle en souriant, content que ce soit si facile de la provoquer, content qu'elle n'ait même pas envie de faire mine de lui résister cinq minutes. Ca avait toujours été ce qu'il préférait chez elle, ce qui la lui rendait tellement fascinante et tellement différente de toutes les autres femmes : le fait qu'elle sache exactement ce qu'elle veut et qu'elle ne joue pas les hypocrites, ne tourne jamais autour du pot. Ca, c'était complètement électrisant, totalement hypnotisant. Il posa sa main gauche sur la cuisse de la jeune femme, la droite dans le creux de sa taille, mais ne se fit pas entreprenant, cherchant juste à se plonger dans son regard aux teintes fuligineuses pour deviner les intentions de sa compagne. Mais ce fut impossible, car elle l'entoura immédiatement de ses bras et son visage disparut, appuyé contre son épaule. Il ignorait que Chayma était très "câlins". En fait, reformulons : il savait que c'était pas son genre. Lui revinrent à l'esprit toutes ces petites bizarreries, toutes ces petites distances, différences par rapport à d'habitude, et, quand il entrevit la suite --car spontanément il sut à peu près ce qu'il allait advenir-- une sorte de plombage de lassitude lui tomba dessus et figea sur son visage une expression de neutralité un brin ennuyée. Parce que ce câlin, oui, celui-là précisément, il le connaissait. Il l'avait déjà vécu avec au moins deux filles depuis qu'il était devenu humain : Peatey et Kiara. Il n'y avait qu'une seule femme de sa connaissance qui pouvait tout à coup vous entourer de ses bras et enfouir sa tête blonde dans votre cou, peut-être même y laisser un baiser désarmant de candeur, et cette femme, c'était Tara, et quand elle vous faisait ce câlin, ça ne vous faisait pas flipper, parce qu'elle est comme ça, Tara, spontanée, vive, pure. Les autres, toutes les autres --et navré, dégoûté de devoir y ajouter Chayma-- avec elles, ce câlin était tout sauf inoffensif, tout sauf teinté de fraicheur et de simplicité. C'était le câlin de "je t'adore mais j'te choisis pas, mais s'teuplait sois pas fâché parce que je veux pas te perdre, et si le câlin ne marche pas j'te jure que je vais pleurer, alors sois pas fâché". Voilà, fin de la conversation, Peter se l'était faite en accéléré dans la tête et était profondément fatigué à l'idée de devoir à présent la vivre en direct live. Peatey et Kiara lui avaient déjà fait le coup, lui préférant Pan, donc c'est bon, là, il considérait avoir assez donné niveau "deuxième roue du carrosse".

Donc, la belle se mit à parler après lui avoir ordonné de se taire --avait pas l'intention de piper mot, de toute façon. Sa petite voix d'habitude si sensuelle, presque suave, était toute perlé d'hésitation, toute brisée d'incertitude malgré le fait qu'elle affirmait devoir rompre leurs liens. Ha ouais ? pensa-t-il. Genre, juste comme ça, madame rompt toute relation sans me demander mon avis ? Sérieux, c'est moi où elle me prend pour un petit chiot qu'elle doit abandonner sur le bord d'une autoroute ? Sincèrement, si elle s'y était prise tout autrement, si elle n'avait pas cherché à le prendre par les sentiments avec ce petit câlin énervant, si, enfin, elle avait joué la carte de la franchise --comme elle le faisait d'habitude, comme il aimait tant qu'elle le fasse-- en lui disant dès le début : "hé, j'suis tombée amoureuse ! Du coup on va devoir arrêter nos trucs mais c'est pas parce que je suis amoureuse que j'suis morte, tu seras toujours le bienvenu pour regarder des films débiles à la télé avec moi en jouant à se descendre quelques bouteilles comme deux gamins", ou n'importe quoi d'autre d'un peu franc, alors sans hésiter il aurait été content pour elle et l'aurait torturée pour qu'elle lui donne au moins un nom. Mais là, il avait l'impression qu'elle essayait de le prendre par les sentiments, autrement dit de le manipuler, et ça, ça le mettait hors de lui. Mais hors de lui façon Peter, ça veut dire "je serre les dents jusqu'à ce que t'aies fini ton minable petit discours, et après j'vais foutre le feu à ton argumentation pourrie". Comment ne savait-elle pas, comment avait-elle oublié que ce qu'il supporte le moins au monde c'est d'avoir la sensation qu'on attend de lui qu'il se comporte d'une certaine manière ? Y'a encore dix jours, elle aurait pu lui faire faire quasiment n'importe quoi en fanfaronnant et en lui disant "je veux ci et ça, débrouille-toi pour me plaire", mais là, franchement, si en lui annonçant presque timidement : "Je suis totalement perdue", elle ne s'attendait pas à ce que sa réaction soit pour le moins déplaisante, alors c'est qu'elle avait rien compris.
« O... kay. »
Lâcha-t-il quand elle eut fini de parler. Il l'entoura de ses deux bras et se redressa, la soulevant de terre pour la faire asseoir sur la banquette, où il la laissa sans croiser son regard. Il fit volteface, ouvrit la porte de la cabane d'un coup de pied tout en récupérant ses clopes et son briquet. Il s'en alluma une sur le seuil, avant de descendre sous la pluie, résolument. C'était le déluge, mais rien à foutre, avait besoin de prendre l'air. Il fit trois mètres, inhala de la fumée, sourcils froncés. Donc là, normalement, s'il faisait comme avec Peatey et Kiara, il allait froidement dire à la jeune femme qu'elle a tort, qu'il est déçu qu'elle se soit comportée aussi sournoisement avec lui, l'utilisant et le jetant à sa guise, et puis il se tirerait. Parce qu'elle a fait son choix, parce que c'est vrai qu'il a jamais été question d'amour entre eux, parce qu'il n'est assez bien pour personne et qu'il a suffisamment de problèmes affectifs comme ça, parce qu'il a sa fierté et qu'il veut pas que ce soit elle qui le quitte, il préfère être celui qui s'en va. Il lâcha un "putain" rageur quand une goutte d'eau pleine d'embonpoint s'écrasa sur le bout de sa cigarette pour un super effet pétard mouillé et lança la clope dans l'herbe. Il regarda du côté de la route. Il se voyait assez rentrer vénère à cheval jusqu'à Skyline, et la planter là, cette petite mijaurée prétentieuse. Il tourna la tête vers Chayma, toujours à l'intérieur de la cabane. Bah non, il se voyait pas du tout faire ça. Merde, quel con.

Il retourna ruisselant dans la cabane et s'appuya contre la porte après l'avoir refermée. Il tenaillait à présent la jeune femme du regard, un regard furieux et glacial en même temps.
« Tu sais quoi ? J'en ai marre d'être toujours le bon pote compréhensif qui facilite toujours la vie à tout le monde. C'est pas dans ma nature d'être sympa et conciliant, c'est pas dans ma nature de prendre sur moi. J'suis pas comme ça. C'est pas moi qui vais faire le choix pour toi, mets-toi bien ça dans le crâne. Je déteste cette façon que t'as de te comporter avec moi aujourd'hui. J'en ai rien à foutre que tu veuilles plus qu'on baise, par contre je t'interdis de me traiter comme un vulgaire type que tu peux balancer froidement sans plus de considération, j't'interdis de faire ta princesse avec moi et de vouloir en plus que je te console. Tu veux plus qu'on se voit ? Bah dis-le et assume. Ha, et au fait, tu sais que le plus choquant sur ton visage c'est pas ton front éraflé, hein ? »
Il se rapprocha d'elle, fixant ses lèvres, à propos desquelles il n'avait rien demandé mais qui étaient marquées, au coin, preuve qu'elle avait récemment saigné. Alors soit elle s'est mordue violemment dans son sommeil, soit quelqu'un lui a fait ça, parce que ça ne pouvait pas passer pour de simples gerçures dues au froid --puis on est quasi en juin, merde !
« T'as vraiment un faible pour les ours, en fait, c'est ça ? »
Fit-il d'une voix caverneuse en affichant un sourire cynique. Fermement planté devant elle, il la saisit par les épaules et la souleva d'une secousse, aussi facilement que s'il s'était emparé d'un oreiller en plumes. Il était peut-être brutal, parfois, mais il ne la blesserait jamais. Il était peut-être cassant, maintenant, mais en réalité il la respectait, et il voulait juste la secouer pour qu'elle ne se comporte pas comme cette petite chose qui ne sait pas quoi faire, qui n'arrive plus à faire ses propres choix. Il était peut-être pas amoureux, cependant, mais il l'aimait telle qu'elle était d'habitude, et n'accepterait de discuter avec elle que lorsqu'elle se serait départie de ces faux airs de faible créature à consoler.
« Je vais te donner une bonne raison d'être perdue. »
Sur cette annonce, il la fit ployer en arrière, l'entourant d'une étreinte chaude et véhémente, et s'empara de ses lèvres, de cette même bouche qu'un autre avait meurtrie. Il l'embrassa d'une manière qui témoignait de son mécontentement, de sa déception, et du fait qu'il voulait la retrouver sûre d'elle, telle qu'il la connaissait. Quand elle aurait retrouvé ses esprits, elle pourrait lui dire de dégager, et il le ferait. Pour le moment, elle ne méritait pas qu'il lui demande son avis, et c'est ce qu'exprimait le baiser, un grand "tais-toi" en réplique à celui qu'elle lui avait asséné plus tôt. Mais pas seulement, ceci dit. Il y avait sous cette férocité apparente, sous cette colère palpable, une vraie tendresse, une vraie inquiétude, une vraie question : t'es sûre de toi, Chay' ?
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