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 Osinn - Tout commence par il était une fois...

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MessageSujet: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyVen 29 Aoû - 0:31


Tout commence par il était une fois...

« C'est toujours lorsqu'on a perdu quelque chose que l'on a du mal à le retrouver... et réciproquement... On cherche souvent le bonheur à l’autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte quand on revient chez-soi. »
Oscar & Quinn


Elle se lève. Comme chaque matin. S’enfile un café accompagné d’une clope. Rien ne peut troubler la quiétude de ses matins. Elle aime rester sur la terrasse de l’appartement, sachant Nakoma encore endormie. Comme si le monde alors,  n’appartient qu’à elle. Elle sent le vent. La fraicheur de l’air sur ses joues. Elle rêve. Repense au vent sous ses ailes,  au bien que ça lui procurait. Elle est triste. Belle et triste, chaque matin. Mais libre. Car elle peut encore décider de changer sa destinée, et de faire ce qu’elle souhaite de sa journée. Rien n’est encore écrit. A l’aube, elle a tous les pouvoirs. Et pourtant, comme chaque matin, elle s’embarque dans la même routine. En se levant, elle va s’habiller en vitesse, chope son sac et ses quelques ustensiles, et s’enfuie comme une voleuse, discrète au possible, pour ne pas réveiller sa colocataire. Elle court presque dans les matins frais. Elle arrive au cirque, comme une somnambule, et attaque sa journée de répétition. Les jours de spectacles, les artistes sont tendus. Et c’est comme si le chapiteau était trop petit pour retenir la pression. Quinn crie souvent, craque parfois, fait les gros yeux, ces jours de grand stress. Mais elle aime ça. C’est même ce qu’elle préfère. Cette tension d’avant spectacle, ce trac si cher à son cœur. Une émotion étrange, qu’elle ne connaissait pas avant... Comment aurait elle pu angoisser alors qu’elle était la créature la plus puissante du royaume de Fort Fort Lointain ? Ici, il faut savoir impressionner. Charmer. Plaire. Et si possible, se faire aimer. Du public, de tout le monde… Alors elle entre en piste. Elle est belle. Majestueuse dans sa tenue de scène. Cette combinaison mauve et pailletée, qui fait baisser la chaleur. Celle de son corps, et pas celle de la salle, qui monte au fur et à mesure que Quinn souffle ses flammes. Elle se sait douée, connait son talent, son charme, et elle en joue. Ses torches enflammées, sa bouche qu’elle remplie de kerdane avant d’emplir le chapiteau d’un jeu de feu féérique. Elle en oublie tout. Le public, le spectacle, la prime qu’elle touchera en fonction des applaudissements. Rien ne compte autant que cette sensation, qui la replonge aussitôt dans ses souvenirs. Sa gorge brulante ravive tous ses souvenirs. Mélancolique alors, et même nostalgique. Son numéro n’en est alors que magnifier, de part son air perdu et triste. Et là s’arrête le show. Elle reprend peu à peu conscience de ce qui l’entoure, s’arrête, alors que les applaudissements sont nourris depuis quelques secondes déjà. Les yeux dans le vide, encore éblouie par la force des flammes, elle cherche à capter des regards dans la foule. Verts. Des yeux verts dans lesquels elle plonge, puis le visage qu’elle aperçoit. Un homme qui la regarde avec autant de curiosité qu’elle. Voire même, avec une certaine fascination. Lui aussi l’intrigue. Plus elle se focalise sur ce garçon, assez charmant par ailleurs, plus elle est troublée. Rien dans son physique ne lui rappelle qui que ce soit. Et pourtant, elle sent. Quelque chose. Une onde, un choc, qui la frappe quand elle le voit. Elle fronce les sourcils, entrouvre la bouche, perplexe, alors que les applaudissements sont tus depuis longtemps et que tout le monde se demande ce qu’elle fait encore là, au milieu d’une piste vide, à fixer un inconnu. Tout le monde est étonné, sauf lui, qui la regarde encore. Alors, le présentateur arrive, et, la renvoie en coulisse en la repoussant fermement dans le dos, glissant une blague à l’assistance pour réchauffer l’atmosphère. Elle se retrouve dans les coulisses, perdue et sonnée comme jamais, et pourtant, étrangement satisfaite. Joe, jongleur invétéré, la regarde comme une folle.
« Il t’arrive quoi ? Tu as vu un fantôme ou quoi ? »
Elle l’ignore totalement, ne sachant même pas ce qui lui arrive, et se dirige vers sa loge. Puis revient sa routine, et ce moment magique disparait. Elle se déshabille. Se démaquille. Reprend sa vie. Demain sera un autre matin, se dit elle, et le trouble s’en va. Tout comme lui, pense-t-elle à tord. Elle ne sait pas encore tout ce que ces yeux verts vont ramener dans sa vie.

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Gavroche

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VOTRE RÊVE: écrire un livre, dont il serait le héros.
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Gavroche "Stitch" Presley
J'ai posé bagages ici le : 04/06/2014 Jouant le rôle de : stitch, la créature mutante attachante malgré elle. #liloandstitch Nombre de messages : 158 On me connait sous le pseudo : wednesday' (Camille). Un merci à : london jukebox (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : jake cooper, et ses yeux absolument magnifiques. (changement!)
MessageSujet: Re: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyDim 31 Aoû - 15:42



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
il était une fois nous deux.

T’avais jamais vu un spectacle aussi beau. Tes yeux d’un vert olive ne savaient plus où donner de la tête, tes pupilles poursuivant chaque flamme comme un guépard guettant une gazelle. C’était si beau que t’en étais tout émerveillé, le regard brillant d’une immense admiration, le corps pétrifié et un sourire béat sur les lèvres. C'est vrai que t'étais du genre facilement impressionnable toi, avec ta gaîté naïve habituelle, et tes petites chansons empestant la joie de vivre, mais ce soir c'était différent. D'abord tu t'étais retrouvé dans ce cirque totalement par hasard. T'avais prévu de passer ta soirée à garder les filles, mais le café dans lequel tu bossais t'avais appelé en secours, car leur musicien de ce soir était au lit, avec quarante de fièvre. Toujours en recherche d'argent – il faut dire que deux jolies blondinettes ça mange bien – t'avais dû accepter, priant Tressie de bien vouloir les garder cette nuit. Heureusement pour toi, t'avais certainement la colocataire la plus adorable qui existe, et elle avait gentiment accepté, t'avais ainsi pu filer. T'avais chanté deux trois chansons qui passaient toujours bien, connues et revisitées à ta façon, recevant ta petite paye en remerciant ton auditoire, et puis t'avais quitté le café, enfonçant les billets verres dans la poche de ton manteau. Au fond, malgré tout, t'avais finis par t'habituer à la vie ici. Ce n'était pas si compliqué que ça, tout travail fournis te faisait gagner quelques billets, que t'échangeais contre autre chose. Déjà dans ton monde magique, l'argent existait, mais jamais il n'avait été aussi présent que dans ce monde. C'était simple, les gens d'ici couraient après le moindre dollars jusqu'à leur mort, et ce serait sans doute lors de leur dernier souffle qu'ils comprendraient qu'ils n'emporteraient rien avec eux dans leur tombe. La vie ici était bien étrange, et chaque jour t'en apprenais un peu plus sur ce que signifiais être humain. C'était d'une tristesse immense, à vrai dire, et beaucoup moins drôle que d'être un âne parlant, mais t'avais pas le choix, si t'espérais garder les filles en vie, et retrouver ta dragonne, alors il te fallait te plier aux règles, que ça te plaise, ou non.

Tu t'étais fait lent sur le chemin du retard, l'air curieux, t'avais pas pu t'empêcher de t'arrêter à chaque coin de rue pour l'explorer du regard un instant, avant de repartir en trottinant joyeusement vers la maison, ton immense sourire béat sur les lèvres. Et c'est là que tu l'avais aperçu, juste devant tes yeux, immense, lumineux, et bruyant. Quelques rues plus loin, tu ne savais même pas qu'il existait, ce chapiteau. Tes yeux s'étaient illuminés d'une lueur enfantine, et tu t'étais mis à trotter comme un idiot vers l'immense cirque, sans réfléchi sortit quelques billets pour payer ta place, et t'avais pénétré dans le chapiteau, les étoiles dans les yeux. Te glissant parmi la foule, tu t'étais excusé auprès d'une dame enceinte que t'avais bousculé sans le vouloir, et t'étais parti t'asseoir au premier rang, celui des enfants, entre deux jumelles qui avait rit lorsque tu leur avais dis qu'avec un peu de chance on te prendrait pour un petit garçon. Le spectacle avait commencé, et t'avais vu défiler clowns, trapézistes, dresseur de tigres, avant que l'ont annonce la cracheuse de feu. Le cœur tout chaud, tu t'étais attendu à tout sauf à ça. En effet,  la blonde qui se dressait devant toi était... Incroyable. Était-ce ses flammes ou bien ses cheveux roses qui te rappelaient étrangement et surtout douloureusement les attribues de la dragonne que tu avais tant aimé ? Et que tu aimais toujours d'ailleurs, tel était le problème. Tu fus incapable de détourner les yeux d'elle pendant tout son numéro, et tu crus d'ailleurs la voir te jeter un regard en coin, à son tour, pendant une demi seconde. Peut être te prenait-elle pour un fou dangereux, à la fixer comme ça, mais comment faire autrement ? Ça faisait mal tant c'était beau, tant ça te semblait loin aujourd'hui, cette époque où t'étais aux cotés de la dragonne, sur ton petit nuage. Mais peut être que la vie ici te rendait fou. Parce que t'avais un drôle de sentiment, au creux des reins, lorsque tu regardais cette dresseuse de flammes, juste en face de toi, parce que ton corps te poussait, te forçait à la regarder, comme un pressentiment. Tu devais te tromper, le manque et l'angoisse devait simplement te rendre fou. Parce que ce que tu ressentais là, c'était de l'espoir.

Le numéro se termina et tu baissas comme honteusement les yeux, immobile, alors que la petite brune à coté de toi tirais sur ton bras. « Ça va pas monsieur ? Vous avez pas trouvé ça bien ? » Tu essayas de te reprendre, secouant la tête avant de sourire tristement. « Si c'était vraiment très bien. » Tu répondis, en te levant, la fillette faisant une petite moue en te priant de rester. Tu lui répondis qu'il fallait que tu en ai le cœur net. Tu fils discrètement vers la sortie, adressant un petit sourire innocent – et toujours un peu bétat – au type qui s'occupait de la sécurité, avant de te diriger vers la roulotte appartenant aux employés. Tu grimaças, ne te sentant pas à ta place, et n'étant pas d'un habituel si courageux que ça. Mais c'était plus fort que toi, il fallait que tu lui parles, que tu la vois. Tu regardais partout autour de toi, paniqué, avant d'entrer en collision avec quelqu'un. Tu sursautas, écarquillant les yeux en grimaçant : si un membre de la sécurité te trouvais ici, tu étais mort. « P-Pardon je ne voulais pas, j'vous jure je... » Tu écarquillas les yeux, elle était là, ta belle blonde. « Oh mon dieu c'est vous. » Tu soufflas doucement, secouant la tête, encore plus paniqué que précédemment. « J-Je je... Je...  Tu inspiras.  Je suis votre... heu... Plus grand fan ! » Tu fis, avant de lui adresser un immense sourire, complètement improvisé.



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MessageSujet: Re: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyDim 31 Aoû - 19:09


Tout commence par il était une fois...

« C'est toujours lorsqu'on a perdu quelque chose que l'on a du mal à le retrouver... et réciproquement... On cherche souvent le bonheur à l’autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte quand on revient chez-soi. »
Oscar & Quinn


Elle est rhabillée, changée, retour à la normalité. Son habit de scène dans le placard, fini les paillettes. Elle porte une jupe courte sur des collants noirs, un haut blanc à col en V, sous sa veste en cuir fétiche, usée d'avoir été tant portée, et tant approchée des flammes. Elle se sent fragile tout à coup. Elle veut rentrer. Mais vraiment rentrer. Pas dans cet appart que Nakoma et elle appelle habituellement "Chez nous". Non. Elle, ce qu'elle veut, c'est son royaume. Son château. Ses flammes. Son âne. Y a des jours plus durs avec la nostalgie. Ce jour est un de ceux là. Elle soupire, attrape son sac et sort de la roulotte, sans même un mot pour les autres artistes, compagnons de galère. Elle se poste devant, allume une clope sur laquelle elle tire avec empressement. Besoin de se vider la tête. Demain, ça ira mieux se dit elle. Et soudain boum. On vient de lui foncer dedans, assez violemment. De suite, elle ronchonne «Putain, Vous pouvez pas faire attention non ?! », puis elle relève la tête et elle Le voit. Lui. Celui pour lequel elle a quasiment perdu l'esprit pendant le spectacle. Elle voit ses yeux crocodiles qui la fixent, son regard éberlué, son air niais et perdu. Alors elle fond, et se détend. Parce que ça lui rappelle quelqu'un, cette expression d'imbécile heureux. Elle voit ses lèvres qui bougent et se concentre pour capter le sens de sa phrase, tant elle est troublée : « Oh mon dieu c'est vous.  J-Je je... Je... Je suis votre... heu... Plus grand fan ! ». Elle sourit soudain. Le pire, c'est qu'il à l'air sincère, le bougre. Pas la tête d'un fan fou furieux. Juste la mine d'un enfant qui aurait grandit trop vite. Elle tire une taffe, souffle en l'air, et se penche vers lui en s'exclamant de sa voix rocailleuse « Merci. Mais pourtant, je ne me souviens pas vous avoir déjà vu là. Je m'en serais souvenu sinon  », rit-elle, se lui lancant un clin d'oeil appuyé. « Un fan de la première heure alors ? Vous seriez bien le premier »[/color]. Elle finit sa cigarette, la jette au sol avant de l'écraser de la pointe de sa botte, puis lui tend la main. « Je m'appelle Quinn. »
C'est à ce moment là qu'elle le détaille. Qu'elle plonge dans ses yeux, qui brille autant que de l'huile d'olive. Quelle couleur avaient les yeux de l'âne ? Elle ne le sait plus avec exactitude... Gris foncé, noirs, marrons peut être, suppose-t-elle. La mémoire se fendille, se craquelle. Elle en souffre. Elle passe son temps à se remémorer les traits de son visage de bourrin, et pourtant tout s'estompe. Comment aimer un âne alors qu'on devient humaine ? Sous l'angoisse, elle se met à suffoquer. Parce que ce qu'elle aperçoit là, juste en face d'elle, c'est le visage qu'aurait pu avoir celui qu'elle avait aimé, si il s'était trouvé sur terre. Pas une seule seconde elle ne pense que c'est lui. Elle sent juste le danger. D'instinct. Elle a peur, et pourtant elle serre sa main. Parce que son putain de sourire franc et enfantin, c'est ce qu'elle aimait le plus chez l'âne. C'est à ce moment là qu'elle sait qu'elle aimera ce garçon, dont elle ne connait même pas le nom.
« Vous me rappelez quelqu'un. »



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J'ai posé bagages ici le : 04/06/2014 Jouant le rôle de : stitch, la créature mutante attachante malgré elle. #liloandstitch Nombre de messages : 158 On me connait sous le pseudo : wednesday' (Camille). Un merci à : london jukebox (avatar) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : jake cooper, et ses yeux absolument magnifiques. (changement!)
MessageSujet: Re: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyDim 21 Sep - 21:18



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
il était une fois nous deux.

Tu savais pas vraiment ce qui t'avais pris. C'était comme si une force invisible t'avais poussé à jouer les héros et à contourner discrètement le chapiteau, à rejoindre cette partie du cirque qui t'étais pourtant scrupuleusement interdit. Et pourtant t'étais au départ pas si courageux ou téméraire que ça, c'était toujours Shrek qui te poussais à faire les choses, t'avais eu parfois tant de mal à te rendre utile à fort fort lointain. T'étais toujours un peu à coté de tes sabots. Ce soir c'était différent, c'était comme si ton corps agissait à ta place. C'étaient tes pieds qui trottaient d'eux même vers les roulottes au loin, tes yeux qui scrutaient vainement l'horizon à la recherche de la moindre mèche rose, tes mains qui se torturaient entre elles, et ton cœur lui, qui subissait, sans pouvoir s'empêcher de s'inquiéter terriblement. Tu risquais gros si on te croisais ici. On pourrait te prendre pour un voleur, un taré, ou tout simplement un type qui n'a pas bien compris le principe d'un spectacle dans le chapiteau, et pas dans les roulottes. A vrai dire, tu ne savais pas très bien ce que tu cherchais, n'importe quoi, le moindre signe de cette femme, cette cracheuse de feu, qui t'avais fait un drôle d'effet. Était-ce sa beauté qui t'avait à ce point fait défaillir ? T'avais encore du mal à te faire au charme humain ? Même si elle était superbe, il y avait autre chose, parce que t'avais encore du mal à te faire au charme humain. C'était sa façon d'être, et ses immenses flammes qui s'étaient échappée de sa bouche, c'était son regard de braise, son air sûr d'elle, que t'étais sûr d'avoir déjà vu quelque part. Mais enfin l'âne, t'étais pourtant fidèle à ta dragonne... Qu'est-ce que t'étais en train de faire, en train de chercher partout une femme que t'avais aperçu le temps d'un numéro ? T'en avais aucune idée. Tu ne savais même pas ce que t'allais bien pouvoir lui dire, si par hasard, tu pouvais tomber sur elle.

Il fallait croire que tu allais devoir improviser, parce que ce fut bien sur elle que tu tombas, lui rentrant dedans en secouant la tête, un peu sonné, alors qu'elle se mettait à ronchonner d'une voix grave sur le coup. « Putain, Vous pouvez pas faire attention non ?! » Tu écarquillas les yeux, à la fois surpris par ce ton agressif, mais aussi – et surtout – surpris de croiser son regard dans le tien, alors que t'inspirais fortement, essayant de te redresser un peu sur tes courtes jambes, pour te donner un peu plus de contenance. Seulement sur le coup, tout ce que t'arrivas à sortir, paniqué, c'était l'excuse totalement bidon que tu puisses être son plus grand fan. En un sens, tu l'étais peut-être, toi qui avait la fâcheuse tendance à coller des posters de n'importe qui un peu partout dans ton appartement, à la façon d'un gamin pré-pubère bavant sur ses stars préférées, et en une seconde elle était parvenue à te faire adorer ses flammes... Mais de là à dire que t'étais son plus grand fan... Tu ne savais même pas comment elle s'appelait ! Pourtant, elle t'adressa un petit sourire, et tu vis ses dent blanches derrière ses lèvres roses. Ça te fis un drôle d'effet, là encore. « Merci. Mais pourtant, je ne me souviens pas vous avoir déjà vu là. Je m'en serais souvenu sinon  » Elle rit, et tu ne pus t'empêcher d'en faire autant, tout doucement, un peu nerveusement, passant une main dans tes boucles brunes. « Oui, c'est la première fois que je viens vous voir... Mais y'a-t-il vraiment un moment pour devenir fan ? » T'étais d'autant plus surpris de constater qu'elle te croyait, et qu'elle te souriait même. Tu te dis que la fixer tel que tu le faisais pouvais peut-être paraître un peu flippant, alors tu te forças à baisser une seconde les yeux, pour ne pas paraître trop étrange. Son clin d’œil te fit légèrement rougir, et tu te dis qu'il fallait réellement que tu reprennes un peu plus contenance. T'étais un an...homme, nom d'un chien ! « Un fan de la première heure alors ? Vous seriez bien le premier » Tu hochas doucement la tête pour acquiescer ce qu'elle disait, avant  de la pencher sur le coté. « Vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez pas d'autres fans, votre numéro était... » Tu réfléchis à quelque chose de pas trop bête à dire. « Flamboyant. » Tu lâchas. Pour une fois que t'étais plutôt content de ta description. C'était exactement ça, elle était flamboyante. « Je m'appelle Quinn. » Tu ne réfléchis pas une seconde, venant prendre un peu brusquement sa main, la secouant, avec un grand sourire. « Oscar ! » T'étais content, tout content, ouais, vraiment content.

Un petit silence s'en suivit, mais ça ne te fis en rien perdre ton sourire d'idiot heureux, alors qu'elle se mettait à te fixer, plus longuement. Alors un peu hésitant, tu laisses lentement ton sourire s'effacer pour prendre une mine plus sérieuse, et l'imiter, observant ses traits et ses cheveux d'un rose pétant, te demandant si c'était naturel... Non bien sûr que non crétin, ce n'est pas naturel d'avoir les cheveux d'une telle couleur. Il n'y a rien de magique dans ce monde. Ce monde est froid, trop froid pour ton petit cœur plein de fantaisie. « Vous me rappelez quelqu'un. » Tu plonges tes yeux ronds dans les siens en forme d'amande, et tu soutiens longuement son regard, inspirant. A elle aussi ? « Vous aussi. » Et sans filtre, tu lâches. « Vous êtes très belle. » Tu ne réfléchis pas à ce que tu dis, t'as juste envie de lui dire. Quoiqu'elle doit le savoir, on doit lui dire des milliers de fois par jour, par de gros dragueurs dégueulasses, ou des playboys torses nus. Toi t'as rien d'un playboy, t'es juste sincère, et c'est vrai ça, qu'elle est belle. « Dites, comment vous faites pour vos flammes ? C'est si beau ça aussi. Est-ce que vous donnez des genres de cours ? Ce serait drôle ! Enfin moi je trouve ça drôle, mais je ne me moque pas hein... » Tu parles, tu parles, un vrai petit moulin, et tu t’emmêles les pattes. « Enfin... Je parle trop. » Tu dis pour te forcer à te taire, te grattant l'arrière de la tête. Tu soupires, baissant les yeux, ta guitare sur le dos. Mais quelle bourrique.



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MessageSujet: Re: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyMar 30 Sep - 10:33


Tout commence par il était une fois...

« C'est toujours lorsqu'on a perdu quelque chose que l'on a du mal à le retrouver... et réciproquement... On cherche souvent le bonheur à l’autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte quand on revient chez-soi. »
Oscar & Quinn



Elle rit. Franchement en plus. Avec sa voix cassée, dévoilant ses dents blanches, à gorge déployée. Elle rit, enfin. Sincèrement. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas rit comme ça. D'habitude, toujours par politesse, pour faire plaisir, pour paraître heureuse, ou du moins, joyeuse. Là non. Elle ne se force pas. Elle se laisse aller. Il est charmant. Elle est perdue. Ils sont heureux.  « Oui, c'est la première fois que je viens vous voir... Mais y'a-t-il vraiment un moment pour devenir fan ? » . Il la regarde avec des yeux avides, en lui posant cette question, et elle s'esclaffe de plus belle. « A vrai dire non ! Je suis juste surprise par votre empressement. Mais ça fait chaud au cœur » dit elle, en posant doucement une main sur sa poitrine, tout sourire. « Vous n'allez pas me faire croire que vous n'avez pas d'autres fans, votre numéro était... Flamboyant. » . Qu'il était flatteur celui là alors… Pourtant, étrangement, ça ne semblait pas feint. Il paraissait sincère, comme véritablement ébloui par le spectacle qu'elle lui avait donné. Ce n'était pas une technique de drague pourrie, c'était juste un compliment sincère. Dans ce monde d’hypocrites, ces petits moments étaient précieux. Elle le savoura donc en lui répondant «Je peux vous assurer que vous êtes le premier ! Mais un premier fan, c'est comme un premier amour, ça ne s'oublie pas ». A ce moment ses yeux divaguent, parce qu'elle repense à l'âne, inlassablement, encore et toujours… Puis elle revient aux yeux verts de son interlocuteur et elle retrouve son sourire, tout en se présentant. «Je m'appelle Quinn » ; « Oscar ! »  répond-il, et son empressement pour lui serrer la main la touche , tant cet Oscar semble enfantin. C'est alors qu'elle l'observe. Et qu'elle se rend compte que tout chez cet homme lui rappelle celui qu'elle aimait. Que ce genre de garçon serait celui qu'aurait pu devenir l'âne s'il l'avait suivi dans ce monde de fou. Qu'il lui plait enfin. Qu'elle se sent bien, surtout. Et qu'il est beau, aussi. Sans transition et de but en blanc, elle lui explique donc qu'il lui fait penser à quelqu'un… Elle se sent stupide alors, d'avoir lâcher cela, mais pas autant que lorsqu'il lui affirme qu'elle aussi lui dit quelque chose. Serait ce possible que ?… Non, bien sur que non. On dit simplement qu'ici, les gens qui s'apprécient ont l'impression de se connaître depuis toujours. «Quelqu'un que j'ai beaucoup aimé. Voilà qui vous me rappeler. Pardon mais vous devez trouver ça ridicule… ». Elle baisse les yeux vers ses chaussures, penaude, alors qu'il la surprend à nouveau : « Vous êtes très belle. »  . Elle relève les yeux vers lui, et rosit de la manière la plus adorable qui soit, avant de bégayer «Mer...Merci. C'est gentil. Mais. Euh… Vous êtes aussi, très… Comment dire… Mignon ? Craquant ? Attachant ! » . Oui c'est ça. Attachant. Alors que les joues de la dragonne ne perdent pas leurs couleurs grenat, Oscar commence à changer de sujet, apparemment gêné :  « Dites, comment vous faites pour vos flammes ? C'est si beau ça aussi. Est-ce que vous donnez des genres de cours ? Ce serait drôle ! Enfin moi je trouve ça drôle, mais je ne me moque pas hein... . Enfin... Je parle trop. » . Et voilà qu'il la fait rire, à nouveau. Elle a l'impression d'être en face d'un enfant. Dans ce monde d'adultes, ça fait plaisir à voir. « Non, continuez, vous me faite rire. J'aime bien quand vous parlez. En plus votre question n'est pas idiote du tout ! Alors non, je ne donne pas de cours mais, en tant que premier fan, vous pourriez avoir le privilège d'avoir un cours particulier si vous voulez ? » Elle lui lance un clin d’œil, encore. « Ça vous tente ? Suivez moi » . Elle lui attrape doucement la main avant de se diriger à l'arrière du chapiteau. A cet endroit où personne ne va, on distingue au loin les derniers spectateurs qui s'éloignent. Quinn sait que le terrain va petit à petit se vider de tous les figurants, et qu'ils ne seront ainsi pas déranger. De son cabas en cuir, elle sort sa bouteille de kerdane, à laquelle elle boit au goulot (même si elle n'avale pas bien sur, haha!). Puis elle prend une mini torche posée à terre, qu'elle allume de son beau briquet zippo. Et voilà qu'elle souffle, et que des flammes jaillissent, et qu'elle virevolte, et qu'elle se sent bien, et qu'ils sont baignés de chaleur, entourés par ses flammes, dans la nuit qui tombe. Elle brille. Elle veut lui faire plaisir. A la fin de son mini numéro, elle se rince la bouche avec l'eau parfumée qu'elle prend plaisir à boire dans sa petite bouteille. Elle tend alors la petite bouteille de Kerdane à Oscar, ainsi que la torche qui brûle encore : «Vous voulez essayer ? N'ayez pas peur je serais là.». Elle se poste derrière lui et lui montre les gestes à effectuer pour ne pas être trop près des flammes. Elle lui donne des petits conseils, de débutant. Elle lui dit de mettre un tout petit peu de kerdane dans sa bouche, pour commencer par faire de petites flammes. «A vous de jouer ! ». Et, sans le vouloir vraiment, d'instinct, elle lui caresse la joue avant de s'éloigner de quelques pas pour le regarder. Qu'il l'impressionne à son tour...



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MessageSujet: Re: Osinn - Tout commence par il était une fois... Osinn - Tout commence par il était une fois...  EmptyLun 20 Oct - 23:39



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
il était une fois nous deux.

Elle se mit à rire, et tu songeas un instant au fait que t'aimais beaucoup son rire. Il avait quelque chose de chaud, et d'incontrôlable. Il donnait l'impression d'être un peu trop rare mais de mériter pourtant d'être plus présent. T'aimais lorsqu'elle riait, parce que ça n'avait rien de moqueur, ça te semblais plutôt si ravageur. En tout cas, ton petit cœur lui, s'en trouvait tout chamboulé. Était-ce plutôt son sourire, son rire, et son corps entier qui te faisais un tel effet, et te rendais si bête ? Certes, t'avais toujours été un peu maladroit, t'étais loin d'être le mec le plus sûr de lui au monde, mais tu paraissais bien bête devant elle, qui semblait si sûre d'elle, et qui rien qu'avec un rire, parvenait à te faire fondre. « A vrai dire non ! Je suis juste surprise par votre empressement. Mais ça fait chaud au cœur » Tu souris encore plus bêtement, parce que si t'étais parvenu à lui faire chaud au cœur, toi aussi, ça te faisais plaisir. Son naturel si doux te surpris d'ailleurs un peu, toi qui t'attendais à un accueil et un intérêt plus froid. Mais vous sembliez connectés l'un à l'autre, et la discussion suivait son cours sans grand mal. T'avais la sensation de la connaître depuis toujours et d'avoir mille chose à lui dire, t'avais jamais l'impression d'avoir à tout dit, à peine t'avais fermé la bouche que t'avais qu'une idée, la rouvrir. Mais avant ça, il fallait écouter sa jolie voix te répondre, et ça, ce n'était en rien une corvée. Tu te mis même à flatter son numéro, tout bêtement, avec tes étoiles candides habituelles dans les yeux, t'émerveillant d'un rien, comme du meilleur. T'eus peur un instant qu'elle pense tes compliments surjoués, ou même de trop, alors tu tentas de te reprendre, mais au contraire elle ne semblait en rien sceptique. Sans doute avait-elle capté la douceur réelle que tu voulais faire passer à travers tes sourires et tes mots, bien que maladroits. « Je peux vous assurer que vous êtes le premier ! Mais un premier fan, c'est comme un premier amour, ça ne s'oublie pas » Un premier amour... Au même moment, tu sentis un instant ton cœur se serrer. Oui, un premier amour, ça ne s'oubliait jamais. Tu détournas un instant les yeux, pour te mettre à fixer tes chaussures, pointues, comme celles des clowns, bien que moins longues pour te permettre de marcher un minimum correctement. T'avais un style bien particulier, parce que t'aimais faire le fou, et qu'on te remarque, ça avait toujours été comme ça, même dans le monde des contes. « Oh ça oui. Tu repris, d'une voix plus douce, et peut être un peu plus triste. Et croyez moi je sais de quoi je parle. » Tu ajoutas, hochant doucement la tête de haut en bas avant de progressivement cesser de la remuer, ton regard se redressant peu à peu vers le sien. Elle avait de si beaux yeux.

Lorsqu'il fut temps des présentations plus officielles, et qu'elle te révéla son nom – alors que tu faisais de même – elle t'avoua sans gêne que tu lui rappelais quelqu'un. Tu t'empressas de lui dire que ce sentiment était totalement partagé, même si t'étais incapable de lui expliquer de qui tu parlais. Elle réussit quant à elle à mettre des mots sur cette personne à laquelle tu lui faisais tant penser : « Quelqu'un que j'ai beaucoup aimé. Voilà qui vous me rappeler. Pardon mais vous devez trouver ça ridicule… » Tu lâchas un rire nerveux, détournant à nouveau les yeux. Comme toujours ce soir, tu penserais indéniablement à ta dragonne, longuement. Sauf que ce soir, c'était différent, car tu avais dans le cœur comme une sensation de malaise. Comme si en ce moment même, tu te sentais con. T'avais la sensation de te détourner du droit chemin, de ne pas être... Fidèle à ta dragonne. Cela voulait-il dire que tu te sentais divaguer pour les beaux yeux de cette Quinn ? C'était si étrange et effrayant à la fois. « Ridicule ? Vous m'avez vu ! » Tu dis, avant de rire, plus franchement cette fois. « Je risque de me faire virer à tout moment parce que je suis passée dans la partie staff du cirque, juste pour venir parler à une cracheuse de feu que je ne connais pourtant même pas... Je suis un peu un hors la loi, voyez vous. » Tu ajoutas, pour rire, hochant la tête. « Je risque la prison ! » Tu mordillas ta lèvre, riant à nouveau, de fines fossettes apparaissant sur tes joues à force de rire ainsi.

Un peu bêta, et sans doute lourd, tu lui avouas simplement que tu la trouvais terriblement belle. Tu ne réalisas que l'importance de tes propos quelques secondes plus tard, mais tu ne cherchas pas pour autant à te reprendre, après tout, c'était la vérité, non ? Ce fut là que tu la vis rougir. Elle était encore plus belle lorsqu'elle rougissait. Elle devenait aussi rose que ses cheveux, ses lèvres se pinçaient, et elle se mettait à bégayer... A bégayer, comme toi ! Et tout à coup, tu te sentis si bien, que tu te retiens franchement de ne pas la prendre dans tes bras. T'étais trop petit. « Mer...Merci. C'est gentil. Mais. Euh… Vous êtes aussi, très… Comment dire… Mignon ? Craquant ? Attachant ! » Deux petits clignements de paupières t'échappèrent et tu rosis à ton tour, un nouveau sourire s'emparant de tes lèvres. Attachant ! Voilà un mot qui voulait tout dire. Mieux que mignon, mieux que craquant parce qu'attachant c'était plus personnel, et ça avait quelque chose qui touchais au sentiment. N'importe quel mec avec des abdos et un sourire en coin peut être mignon ou même craquant, mais il n'y avait pas n'importe qui qui pouvait être attachant, n'est-ce pas ? « Vous me trouvez attachant ? Oh ! » Tu t'écrias d'une petite voix plus aiguë sous l'émotion, comme un petit garçon qui dit à sa première amoureuse qu'il l'aime et qu'elle lui répond qu'elle aussi. C'était ça, t'étais encore qu'un petit gamin au fond. « Je vais m'arrêter là pour les compliments Tu lui avouas J'ai peur que vous finissiez par ne plus y croire ! » Tu ris.

Et puis, curieux, tu te mis à lui parler de ses immenses flammes qui s'échappaient continuellement de sa bouche pendant le show, transcendantes et si impressionnantes. Il ne fallait pas non plus qu'elle croit que tu sois venu jusqu'ici juste pour la draguer... Même si c'était plus ou moins le cas. « Non, continuez, vous me faite rire. J'aime bien quand vous parlez. En plus votre question n'est pas idiote du tout ! Alors non, je ne donne pas de cours mais, en tant que premier fan, vous pourriez avoir le privilège d'avoir un cours particulier si vous voulez ? » Tu la fais rire, tu la fais rire ! De la bouche de Quinn, ça semble être comme exceptionnel, tu sembles spécial, et ça te rend à la fois heureux et triste. En un sens, t'es différent des autres, mais d'un autre, est-ce que cela signifie que ta jolie cracheuse de feu a une vie triste ? Tu ne l'espère pas. Pour toi, par exemple, une vie triste, c'est une vie sans musique, ou sans tes filles... Ou sans ta dragonne. « O-Oh c'est vrai, j-je peux ? » Tu n'y croyais pas, les yeux ronds comme des billes. Un cours particulier, vraiment ? « Ça vous tente ? Suivez moi » Tu hochas vivement la tête pour lui montrer que oui, avant de te mettre à la suivre, regardant autour de toi, à petit pas, avant de la rejoindre à l'arrière du chapiteau, à l'abri des regards. Quinn attrapa une bouteille et sembla vider son contenu, tu plissas les yeux et compris alors qu'elle ne faisait simplement que le garder dans sa bouche. Tu prenais des notes mentales. Elle attrapas alors une torche posée près d'elle et l'allumait, avant de souffler sur cette dernière, et que d'immenses flammes jaillissent. Tu écarquillas un peu plus les yeux, tapant dans tes mains pour l'applaudir. Comme c'est beau, comme ça lui va bien. Tu l'admiras un long moment, avant de réaliser qu'elle s'adressait alors à toi. « Vous voulez essayer ? N'ayez pas peur je serais là. ». Tu grimaçais légèrement, parce que tu te sentais intimidé, mais en même temps, t'avais tellement envie de l'impressionner, de lui faire plaisir. Alors tu craquais, et tu finissais par accepter, hochant la tête. « A vous de jouer ! » Tu ouvris un peu la bouche pour la remercier mais elle fit bondir à nouveau ton cœur sans crier garde, sa main caressant lentement ta joue glacée par le vent frai qui plane. Sa main à elle est chaude, brûlante même, et tu te demandas si c'était à cause de son numéro, et simplement par habitude. Tu déglutis, et tu te repris, attrapant la bouteille du fameux liquide. Tu n'en pris qu'un tout petit peu ta bouche, comme elle te dit, mais surpris par son goût amer tu toussas et tu recrachas le liquide. « Baaaaah, pas bon ! » Tu éclatas de rire. « Est-ce que vous embrassez des garçons après ça ? Parce que ça doit avoir un drôle de goût ! » Tu ris de plus belle, secouant la tête pour te reprendre et inspirer. « Pardon je recommence. » Tu t'excusas tout de même, reprenant un petit peu du liquide dans ta bouche, grimaçant. Tu inspiras, attrapant maintenant une torche, que t'allumas très maladroitement après au moins six essais – t'avais jamais été très doué pour allumer les briquets. Tu te retins de déglutir, levant la torche, inspirant à nouveau, puis te mettant à souffler. Tes yeux s'écarquillèrent, alors qu'une immense chaleur se matérialisait devant les yeux : tu avais réussis ! Tu ne fis qu'une flamme, pas aussi impressionnante que celles de ton professeur, mais ça réussis tout de même à te mettre tout en joie. Tu avais réussi ! Tu reposas la bouteille, lui rendant son briquet avant de sourire grandement une fois la flamme éteinte. « J'ai réussi, j'ai réussi ! » Tu t'écrias, comme si cela n'arrivait jamais, que tu réussisses quelque chose.



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