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Talie-Rose Aurore Grimm

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Talie-Rose Aurore Grimm
J'ai posé bagages ici le : 08/10/2013 Jouant le rôle de : la rose – princesse aurore. #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 270 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : sixteen saltines (ava) olympe & tumblr (signa). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : elizabeth olsen.
MessageSujet: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyLun 15 Sep - 20:25



J’VEUX PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ.


Et voilà, tu y es. Retour à la case départ. Retour sur les lieux de ton cauchemar. Retour auprès de celle qui te manipule et a fait de toi sa poupée brisée. Tu retiens des larmes de rage, tu retiens cette envie de vomir. Tu n’as pas le droit de flancher, pas maintenant. Pas alors que tu es sur le point de subir la pire humiliation de toute ta vie. Tu sais qu’elle fera de ton retour un exemple. Elle prendra un malin plaisir à te faire payer cette fuite. Mais qu’importe après tout, tu es déjà brisée. Tu as cru pouvoir survivre au dehors, tu as cru pouvoir refaire ta vie. Recommencer une existence qui t’avait été volée. Tu n’as fait que t’enfoncer dans une chimère à laquelle tu voulais tant t’accrocher. Et te voilà finalement, à seulement quelques pas du loft où tu reviens. Mais à quoi bon rester dehors, dans cette vie où l’on ne veut pas de toi ? Ta dernière entrevue avec Abigaëlle s’est très mal déroulée et tu as appris que ta Maîtresse avait fait en sorte de ruiner tes chances d’être heureuse avec la jolie rousse qui te faisait tourner la tête et le cœur. Son plan avait fonctionné, trop bien fonctionné. La jeune femme t’avait juste jetée comme une malpropre, écrasant les restes de ton cœur déjà malmené. Tu as pourtant tenté de lui expliquer, de lui faire comprendre mais elle n’a rien voulu entendre. Elle s’en fichait pas mal. Parce qu’elle s’était senti bafouée, trompée. Menée en bateau, par le bout du nez. Et tu as eu beau essayer de te justifier, rien n’y a fait. Elle ne voulait plus te voir ; elle te détestait. Cette dispute a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien plein. Si vivre dans Fantasia Hill t’était déjà difficile à cause de ce manque irrépressible de ta Maîtresse, vivre sans la présence d’Abigaëlle à tes côtés revenait à voir ton petit monde s’effondrer. Déjà qu’il n’était pas bien solide, déjà que ses bases étaient ébranlées, tu as reçu ce jour-là comme une grande bourrasque en pleine poitrine. Et la chute a commencé. À nouveau, tu t’es sentie sombrer dans ce vide sans fin. Tout autour de toi n’avait plus aucun sens ni aucune utilité. Tu ne savais même plus pourquoi tu avais quitté le loft, là où, finalement, on t’accueillait. Peut-être que ce n’était pas la vie rêvée ; peut-être que ce n’était pas le Paradis sur terre. Mais peut-être était-ce tout ce à quoi tu avais droit désormais. Et il fallait te rendre à l’évidence – c’était la vie que tu méritais.

Alors, sans prévenir personne et sans un mot, tu as rangé tes quelques affaires et tu as quitté l’appartement d’Attina. Tu as simplement laissé un petit mot sur la table de la cuisine, un simple et pourtant insignifiant ‘merci’ et tu es partie. Comme une ombre, comme un fantôme. Tu n’aurais pas eu le courage d’affronter son regard, tu n’aurais pas eu la force d’avoir cette même conversation – elle qui te dit que tu ne peux plus vivre comme ça à sa merci, toi qui pleures et essayes de lui faire comprendre que tu n’as pas le choix. Tu n’aurais pas pu voir la déception envahir ses grands yeux plein de gentillesse et de douceur. C’est insupportable rien que de penser à la peine que tu aurais provoquée en elle ; c’est insupportable rien que de penser à la colère qu’elle aurait éprouvée. Et qu’elle éprouvera lorsqu’elle trouvera ce mot complètement obsolète. Mais tu n’avais plus ta place chez elle, en compagnie de cette douce blonde et de sa sœur qui vogue sur son petit nuage de bonheur. Tu ne t’y sentais plus à l’aise, plus la bienvenue. Elles n’avaient pourtant rien fait qui puisse te mettre dans l’embarras mais tu voyais bien que tu ne pouvais pas continuer à squatter comme une fugitive sur le qui-vive. Tu ne pouvais pas continuer d’abuser de sa générosité sans limite alors que tu n’apportais rien d’autre que des problèmes et de la déception en retour. Tu ne supportes pas l’idée que ta Maîtresse puisse essayer de les atteindre elles pour te récupérer, comme elle a fait avec Abigaëlle. Tu ne supportes pas l’idée de les faire plonger avec toi dans cette abysse infernale alors que tu es la seule responsable de toute cette situation destructrice. Tu ne te pardonnerais jamais de les voir être blessées par ta faute, à cause de ta stupidité. Il serait injuste que tu les voies souffrir alors qu’elles n’ont jamais cherché qu’à te protéger, t’aider. Et tu t’en veux tellement d’être une déception de plus dans leur vie ; tu t’en veux d’être aussi inutile et faillible. Alors si fuir est la solution, si ton départ permet leur protection, tu es prête à le faire. Tu es prête à revenir auprès de ta Maîtresse si ça aide à lui faire oublier tes deux anges gardiennes. Peu importe que, toi, tu souffres ; peu importe qu’elle te fasse subir son courroux dévastateur dès que tu passeras les portes du loft. Tu es prête à endurer bien pire encore – de toute façon, tu es déjà morte.

Quand tu entres dans la demeure, c’est comme des flashs qui te reviennent en mémoire. Tout ce que tu as vécu ici te frappe de plein fouet comme un poing dans la poitrine et tu as le souffle coupé. Parce que tu ne sens que la douleur et la peur, l’humiliation et la désolation. Jamais une once de joie ou de bonheur, juste ce désert sec et aride à l’intérieur de toi. Tes espoirs se sont envolés, tes rêves se sont déchirés. Ton futur a été bafoué. Tu n’es plus rien qu’une poupée brisée revenant à son propriétaire dans le secret espoir qu’il achève ta vie sans but. Tu sens les regards sur toi, qui glissent comme une langue de serpent sur ta chair ; tu entends les chuchotements sur ton passage. Ils doivent déjà rire de tes futures punitions qui te feront hurler à travers toute la maison. Mais tu les ignores, tête haute et regard fixé droit devant toi. Tu essayes de leur prouver que, si ta Maîtresse t’affole, leur comportement cependant ne t’atteint pas. Tu ne veux pas leur donner le plaisir d’admirer ta peur, ta douleur. Tu ne veux pas satisfaire leur curiosité morbide qui est comme une coulée poisseuse sur ton corps chétif. Ils te dégoûtent et te répugnent ; ils déclenchent en toi une nausée que tu as du mal à contenir. Rien ne compte sinon ta Maîtresse. Rien ne t’ébranle sinon sa colère que tu redoutes. Tu ne pourras pas soutenir ton regard, tu seras à sa merci à l’instant même où sa présence se posera sur tes épaules telle une ombre funèbre. Tu avales ta salive à la pensée que tout va recommencer, que tu vas replonger dans ces ténèbres que tu pensais avoir quittées. Une éternelle rengaine faite de cris et de souffrances, d’espoirs brisés. Comme si ton existence à Fantasia Hill n’était qu’un recommencement sans fin. Une boucle que tu as bouclée voilà longtemps et dans laquelle tu es enfermée contre ton gré. C’est cet amour dévorant qui t’empêche d’avancer, tu le sais. Mais tu ne fais rien pour le tuer, pour l’anéantir comme Aphria a détruit ton cœur de jeune princesse en devenir. Toute ta vie durant, elle a cherché à te nuire. Elle n’a eu de cesse de te poursuivre et de réduire à néant chacun de tes rêves. Et jamais tu n’as pu trouver la paix, pas tant qu’elle sévissait et te retenait prisonnière d’un sort maléfique. Philippe t’a sauvée une fois, son baiser ramenant un flot de vie dans tes veines comme un torrent en crue, mais tu ne pouvais compter que sur toi-même désormais parce que tu n’avais plus rien sinon ta carcasse traînante. Plus rien sinon le reste de ta vie pour rêver et continuer de t’abîmer dans un passé qui est bel et bien mort et enterré. Ne restent que ces vagues souvenirs au goût acide de regret. Souvenirs qui finiront par s’effacer, emportés par le vent comme un grain de sable parmi d’autres grains de sable isolés. Tu es seule, et rien ni personne ne pourra le changer.

« Je suis revenue, Maîtresse, tu souffles alors que tu te tiens devant celle qui te glace le sang et te brûle les reins. Pardonnez-moi d’être partie ainsi et de m’être montrée si ingrate envers vous après tout ce que vous avez fait pour moi. » Tes mots ont un goût de papier mâché sur ta langue, ils ont un relent de vomis sur ton palais. Et tu détestes ça. Tu retiens des larmes de haine et de dégoût cependant que tu t’agenouilles devant l’ancienne sorcière qui a ruiné ta vie. T’aplatir, te mettre à terre, te soumettre à nouveau devant elle. Redevenir l’esclave humaine de ce monstre sans foi ni loi qui te fera payer au centuple cette trahison. Ta traîtrise. « Ça ne se reproduira plus, je vous le promets, tu continues cependant que ta voix s’étrangle dans ta gorge serrée. » La bile est acide sur tes lèvres, le sang dans tes veines vient tambouriner trop fort à tes tempes. C’est comme si le monde tanguait autour de toi. Le cauchemar qui recommence, la lutte incessante pour garder cette foutue tête hors de l’eau. Pour reprendre son souffle pendant qu’il en est encore temps. Et tu es fatiguée d’avance, tu te sens harassée de devoir à nouveau livrer bataille tout en sachant que tu ne remporteras pas la guerre. Tu cours à la défaite – à ta défaite. À quoi bon lutter ? Tu as juste envie que tout s’arrête enfin. À croire que tu n’es pas destinée à cette existence-là, à croire que la vie ne veut pas de toi. À croire que tu n’es pas faite pour ce monde-là. On ne veut pas de toi ici. Et ne reste que cette Maîtresse pour qui tu te meurs à petit feu ; ne reste que cette Déesse de la mort et de la discorde qui t’enchaîne à un amour creux. Comment ne pas l’aimer, elle qui est désormais toute ta vie ? Comment arrêter de l’admirer, elle qui a pris possession de la moindre parcelle de ton esprit ? Tu n’auras plus aucune chance de vivre ta vie, personne ne t’attend là, dehors. Et personne ne te regrettera, ne pensera à toi. Tu n’es qu’une désillusion, un fantôme. Une jeune femme invisible. « Et je suis prête à me laisser punir par vos mains pour me racheter, tu lâches, le cœur juste au bord des lèvres. Je suis à vos ordres. » Ta vie lui revient, lui appartient.

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Aphria M. Ysley

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VOTRE RÊVE: comprendre pourquoi ce monde est si obnubilé par l'amour.
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Aphria M. Ysley
J'ai posé bagages ici le : 29/01/2014 Jouant le rôle de : Maléfique #teamsleepingbeauty. Nombre de messages : 739 On me connait sous le pseudo : Kikiwette aka Juliette. Un merci à : Vava : @roseadasio & Sign : @bazzart Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Angelina Jolie.
MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyMar 16 Sep - 22:08

J’VEUX PAS CREVER

DANS CETTE INHUMANITÉ.
Talie & Aphria

Cigarette en main, tu écoutes parfois avec exaspération tes sbires parler de leur dernière cuite et de leur dernier viol fait sur une jeune femme d'à peine âgée de vingt-ans qu'ils avaient rencontré en boite de nuit. Les insultes tombent - crues et tranchantes en parlant de cette jeune personne qu'ils avaient souillé sans qu'ils ne ressentent la moindre once de remord - aucune. Si tu n'aurais pas été une femme sans-cœur, sans état d'âme et aussi pourrie qu'eux de l’intérieur, tu aurais sans doute pu ressentir un profond dégoût, un profond dédain à l'écoute de ces paroles sales et avilissantes. À la place, tu en souris méchamment - alors que tu inhales une nouvelle bouffée de cigarette qui remplit de tout son long tes poumons. Et qui ressort doucement et lentement de tes narines. Dans le salon, tu t'installes sur ton fauteuil de cuir et écrases ton mégot dans le cendrier avant de te saisir de la tasse à café que Diablo venait de t'apporter à l'instant. Tu bois une puis, deux gorgées et t’empares d'un de tes nombreux magazines féminins. Dont tu connaissais déjà par-cœur les articles et les photographies de mode. Mais tu commençais sincèrement à ressentir de l'ennui en écoutant les histoires de fesses de tes hommes de main. Ce n'est que quelques minutes à peine, qu'un mot en particulier attira ton attention et te fit lever le nez de ton magazine. "Blondiette" fût le mot qui déclencha en toi les souvenirs que tu avais avec ta blondinette à toi. Et aussitôt, tu étais en train de te demander, ce que pouvait bien faire ta poupée à cette heure-ci. Dormait-elle ?! Où bien dansait-elle en boîte de nuit - collé serré contre des hommes n'ayant qu'une seule idée en tête ?! Tu t'imaginais tout un tas de scénario plus dégradant les uns que les autres. Car, il ne faut pas s'y fier sous ces airs de gamine fragile et effarouchée, se cache en réalité une traînée en puissance. C'est surtout sa naïveté et son incompétence à dire "non" qui font d'elle une femme facile. Et rien que d'imaginer d'autres hommes si ce n'est ceux que tu emplois la toucher avec leurs sales pattes, te rendais affreusement persienne.

Quoi qu'il en soit, il faut que tu arrêtes de te torturer l'esprit comme ça. Si ça se trouve, elle est juste en train de dormir - dans son nouveau petit lit, dans sa nouvelle petite chambre chaleureusement offerte par ce St Bernard au grand cœur d'Attina. Si seulement tu savais où elle vivait - il ne te manquait que ça pour mettre véritablement la main sur Talie. Tu aurais pu en savoir davantage - si seulement, ta manigance avec Alana aurait tenu la distance. Malheureusement, elle s'était arrêtée aussi vite qu'elle avait commencé. Tu ne sais pas comment elle a su pour toi. Sa sœur sans doute ?! Mais qu'importe, tu savais qu'elle reviendrait vers toi - qu'à nouveau tu la posséderais toute entière. D'ailleurs, il faut que tu songes sérieusement à ce que tu vas lui infliger dès-lors qu'elle sera de retour à la maison. Il faut que tu saches déjà comment l’accueillir. Tu avais une vague idée de ce que tu avais prévu de lui faire, mais il faut que tu t'organises davantage. Car ce n'est pas une simple punition que tu lui promettais comme tu as coutume de lui faire subir - quand, tu as cette envie de la faire souffrir avant de la faire ployer de désir. Cette fois-ci, serait une grosse punition bien sanglante - bien insupportable avec laquelle, tu serais sûre qu'elle n'aurait pu dans l'idée de t'échapper encore. Il faut encore que tu charges l'un de tes hommes de mettre des barreaux en fer forgé aux fenêtres de sa chambre. Au moins là, tu serais sûre qu'elle ne pourrait plus se faire la malle par cette échappatoire-là. Quant à la porte, un système d'auto-verrouillage codé où, toi seule connaîtrais la combinaison. Tout un tas de petits détails auxquels tu devais penser - dès lors qu'elle serait de retour. Ça évitera les mauvaises surprises. Mais ce qui compte avant tout, c'est la punition que tu vas lui infliger. Tu y réfléchis sérieusement et peut être même que tu vas te servir de tes sbires pour cette tâche - c'est encore à voir. De toute façon, tu aviseras en temps et en heure. Pour l'instant, tu te contentes de boire une nouvelle gorgée de ton café fumant - tes yeux balayant les intérieurs de ta demeure.

Et alors que tu t’apprêtais à quitter la pièce pour rejoindre ta chambre. Le son d'une porte qu'on ouvre attira ton attention et te stoppa dans ton ascension. C'était la porte d'entrée qui venait de s'ouvrir. Qui pouvait se permettre d'entrer chez toi de la sorte ?! Ça devait sûrement être Abel venant réclamer son dû. Si c'était le cas, il manquait vraiment pas d'air de venir à une heure aussi tardive. Mais la silhouette se dessinant au sol, n'était en rien la sienne - en fait, elle n'avait rien avoir avec celle d'un quelconque homme. C'était la silhouette d'une femme - et à première vue, une très jolie femme. Khadija peut être ?! Mais que viendrait-elle faire ici  à cette heure ?! Tu as une vague idée de la chose, mais ça n'était pas son genre de venir te rendre visite en pleine nuit juste pour prendre son pied - bien que tu aimerais qu'elle le fasse. En tout cas, tu ne serais pas contre. Mais lorsque la silhouette - laissa place à l'être humain, tu pus y mettre un visage. Talie ! C'était donc ta poupée cette ombre. Les discussions de tes hommes cessèrent pour faire place à des chuchotements et des ricanements malsains. Car chacun savait ce qui allait se passer un fois qu'elle se serait inutilement excuser pour son comportement et son ingratitude envers toi. Elle aurait beau s'excuser, ça ne changerait rien à ce que tu avais prévu de lui faire. Tu avais assez réfléchi - et maintenant qu'elle est là - hésitante, d'autres idées sont en ce moment, en train de germer dans ton esprit malsain et sournois de mauvaises intentions. Si intérieurement, tu t'entends jubiler - extérieurement, tu restes de marbre. Tu ne laisses rien transparaître laissant une grande indifférence souligner ton regard strict d’émeraude. Et tu constates, qu'elle ne porte pas la robe que tu lui avait si gracieusement offerte. Tu fronces les sourcils de mécontentement. Tu lui avait pourtant ordonné de mettre cette robe lorsqu'elle se désirait enfin à rentrer au loft. À croire que ça lui plaît de te désobéir et d'être frapper. Parfois, tu demandes si elle ne serait pas en train de devenir un masochiste sur les bords. Après tout vivre dans la douleur à longueur de journée à surement dû réveiller en elle, cette adoration pour la souffrance et humiliation dans laquelle, tu n'as cessé de l'engouffrer depuis que vous viviez en ce monde.

Toujours assise sur ton fauteuil, voilà qu'elle prend la parole - se tenant face à toi ayant peine à soutenir ton regard et à te parler plus franchement. Rien que des sons à peine audibles. La peur, à n'en pas douter, doit l'envahir de toute part. Et, elle fait bien d'avoir peur. Car ce qui ne va pas tarder à arriver, risque de l'empêcher de marcher pendant un certain temps. Et comme tu t'y attendais, voilà qu'elle se repend en excuses. Elle pouvait se les garder ses excuses. Tu n'en veux pas. Tu sais déjà tout ça - que c'est une ingrate - incapable d'avoir ne serait-ce qu'un peu de reconnaissance envers celle qui l'a recueilli - alors que tu aurais pu la laisser pour morte dans cette ruelle ce soir-là. Elle s'agenouille devant toi - croyant que ça pourrait avoir un effet sur toi. Ça  en a effectivement un, mais tu ne montres rien et la laisse ainsi continuer sur sa lancée. Alors qu'elle te balance que ça ne se reproduira plus. Il y a même plutôt intérêt. Car, la prochaine tentative donnera lieu à une punition encore plus grande que celle qui ne tardera pas à arriver. D'ailleurs, tu n'en croyais pas un traite mot - tu savais qu'elle recommencerait. Une fois qu'elle en aurait marre de sa situation, elle retentera une fois de plus de foutre le camp, mais tu serra là pour l'en empêcher. Elle a beau te promettre - tu n'arrives plus à y croire - tu ne veux pas y croire quand tu sais qu'elle même n'est pas capable de tenir un engagement. Elle s'arrête de parler et tu en profites pour la regarder plus intensément dans les yeux. Tes yeux de glace cherchant à la déstabiliser - à la prévenir de ce que tu es sur le point de lui faire subir. Lui donner une idée de ce qu'elle allait endurer durant les prochaines secondes, minutes et heures à venir. Et le silence qui s'était installé entre vous - fût couper par de nouvelles paroles de ta poupée. Qui était prête à se laisser punir par tes propres mains - dans l'infime espoir de se racheter. Elle est à tes ordres. Aucune punition, ne pourra racheter le manque qu'elle a su infiltrer dans ton cœur et dans ton esprit. Tu ne pourras jamais lui pardonner sa traîtrise - incapable pour toi de l'excuser. La rancœur, la haine et la colère sont tout ce que tu ressens en ce moment à chaque fois que ton regard se pose sur le bleu du sien.

Tu laisses planer un silence de mort - avant de te lever d'un coup par surprise et d'empoigner à pleine main sa chevelure blonde comme les blés. Tu sers fermement - avant de la relever pour que son visage se retrouve quasi-collé au tien. ø Tu peux te les garder tes excuses - je n'en veux pas. Car, cela n’enlèvera en rien, au fait que tu m'aies prise pour une grosse conne. Dis-tu en serrant plus fort sa chevelure entre des doigts. Et tu as vivement intérêt à ne plus recommencer. Parce que la prochaine fois, que je te surprend à te faire la belle, je te jure que je te ferais péter les deux jambes. Comme ça on verra si tu auras toujours envie de t'enfuir avec les membres complètement en miettes. Un rire maléfique s'échappe de tes lèvres en y pensant. Et compte sur moi, tu vas être punie comme il se doit. Mais avant de passer aux choses sérieuses, je veux que tu me retires ces guenilles que tu portes et que tu enfiles la robe que je t'aies acheté. Car, ne t'avais-je pourtant pas ordonné de la porter le jour où tu reviendrais ?! Alors, tu vas me faire le plaisir de la mettre et en vitesse. Tu la relâche avec violence - et avant même qu'elle n'est l'attention de monter à l'étage - dans sa chambre pour se changer, tu l'arrêtes en pleine ascension. Tu te changes là. Et dépêche-toi avant que je ne demande à mes hommes de main de t'aider à le faire. Et je vois dans leur regard affamé qu'ils attendent que ça. Un sourire malsain t'écorche les lèvres - alors que tes hommes commencent à s'approcher lentement de toi et de ta poupée -afin d'admirer au mieux le spectacle. Prêt à intervenir au cas où tu leur en donnerait la permission. Car, ils ne feront rien tant qu'ils n'auraient pas ton accord. Et pour l'instant, tu voulais te charger toi-même de la blondinette ... pour l'instant du moins.

« JE NE TE LAISSERAI PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ - DU MOINS PAS TANT QUE JE NE ME SERAIT PAS LASSÉE DE TOI. MAIS SOIT SANS CRAINTE MA POUPÉE - TU RISQUES DE VIVRE CET ENFER À MES CÔTÉS PENDANT UN BON BOUT DE TEMPS. » ►
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Dernière édition par Aphria M. Ysley le Sam 15 Nov - 1:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyVen 17 Oct - 13:44



J’VEUX PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ.


Tu sens les regards posés sur toi. Ils te scrutent. Il y a ces chuchotement, ces ricanements qui t’écorchent les oreilles. Et tu as juste envie de hurler. De hurler de colère, de hurler de peur. De hurler de frustration. C’est tout un mélange à l’intérieur de ton estomac qui est comme une bombe sur le point d’exploser. Tu détestes leur grands yeux toujours posés sur toi comme si tu n’étais qu’un vulgaire morceau de viande chez le boucher. Tu vois l’avidité dans leurs pupilles, l’envie. Ils n’attendaient que ça, ton retour au manoir. Parce qu’ils savent ce qui va arriver ; et tu le sais aussi. Ils attendent, excités, une réaction de la part de ta Maîtresse. Ils attendent que les mots fusent, blessants, que les coups partent, puissants. Ils veulent te voir à terre, toi qu’ils ont toujours détestée parce qu’ils te pensaient privilégiée. Tu tentes de rester digne, de rester droite et fière mais la peur te ronge tellement de l’intérieur que tu as juste ce goût de bile sur les lèvres. Ne pas faire attention à eux, ne pas leur accorder le moindre regard. Les ignorer et faire comme s’ils n’étaient pas là, à se réjouir de ta souffrance par anticipation. Il n’y a que ta Maîtresse qui compte, comme depuis que tu es arrivée dans ce nouveau monde. Ta vie toute entière ne tourne plus qu’autour d’elle et de ses désirs, ses envies. Tu es véritablement comme une poupée de porcelaine qu’elle manipule à sa guise. Tu as bien essayé de briser ces chaînes, de couper les fils, mais comme un aimant, tout te ramène à elle. Depuis ce tout premier soir où tu as accepté cette main tendue, elle a fait de toi une loque dépendante. Dépendante de cette attention malsaine qu’elle t’offre, dépendante de cette poudre blanche pourtant nocive. Dépendante d’elle, tout simplement. Quand tu vivais chez Attina, tu ressentais ce manque jusque dans ton estomac. Jusque dans tes tripes. Il y avait cette douleur, puis ce vide à l’intérieur de toi. Tu n’étais plus rien sans elle et tu n’étais pas assez forte, assez courageuse pour reprendre ta vie en mains. Au fond, vivre au Manoir n’est pas bien difficile. Tu dois juste obéir, acquiescer sans jamais hausser la voix. Sans jamais poser de questions. Le bon déroulement de ton quotidien ici dépend de ta bonne volonté à te résigner à tout ce qu’il t’arrive. Tu es faite pour cette vie de misère, de servante. Cette vie de dépendance. Et il faudrait que tu l’acceptes enfin, que tu te rendes à l’évidence – tant que durera ton existence à Fantasia Hill, tu n’auras d’autre choix que de la servir sous tous les plans. Parce que tu as besoin d’elle ; parce que tu l’aimes stupidement.

Alors te voilà de retour chez toi, face à celle qui est ta Maîtresse. Tu peines à soutenir son regard tant l’angoisse te tord l’estomac mais tu t’excuses. Platement. Au fond de toi, tu espères que ça apaisera sa colère sans toutefois oser y croire. Sans toutefois espérer que tu échapperas aux coups et aux insultes. Tu sais très bien qu’elle te fera payer ta petite escapade en solitaire. Elle a toujours su que, de toute façon, tu lui reviendrais alors elle a eu tout le temps qu’elle désirait pour pouvoir préparer ta punition. Une punition qui sera magistrale, exemplaire. Et tous ses sbires pourront en rire et se satisfaire de ta souffrance, pensant que tu n’as que ce que tu mérites. Et peut-être est-ce le cas, peut-être est-ce là ce que tu mérites. Sans doute n’es-tu qu’une ingrate qui n’a pas conscience de la chance qui lui a été donnée d’avoir croisé la route de Maléfique. Tu aimerais le penser, tu aimerais te contenter de faire preuve de reconnaissance envers celle qui t’a recueillie, nourrie, blanchie. Mais tu ne peux t’empêcher d’espérer vivre un jour autre chose que cette vie. Et ces espoirs vains te tuent à petit feu car tu as pleinement conscience que tout ça n’arrivera jamais. Ta Maîtresse ne te laissera jamais partir, elle ne te rendra jamais ta liberté. Tu es à elle, pour l’éternité. Et après ce que tu as fait, elle doit réaffirmer son autorité, son pouvoir sur toi. Elle doit rappeler à tout le monde, à toi en particulier, que c’est elle qui commande. Que c’est elle qui dirige. Que ta vie est entre ses mains et qu’elle pourrait te briser si elle le désirait. Aphria laisse planer un silence de mort et tu n’entends plus que les battements furieux de ton cœur qui tambourine jusqu’à tes oreilles. C’est presque douloureux de le sentir frapper si fort dans ta cage thoracique. Tu inspires doucement, le souffle erratique mais elle te prend par surprise, agrippant tes boucles blondes d’une poigne de fer. Grimaçant, tu laisses échapper un gémissement d’inconfort et presses les paupières. Tu suis docilement le mouvement lorsqu’elle te force à te relever, couinant telle une petite chienne blessée. Son visage est si proche du tien que tu sens son souffle chaud qui caresse ta peau. Un long frisson te parcourt, des images indécentes flashent derrière l’écran de tes paupières closes. Tu te détestes d’être si sensible à sa proximité. Ces quelques semaines passées loin d’elle n’ont fait qu’accentuer ton désir, ton envie. Ton amour aussi. Tout ça n’avait été qu’un véritable échec sur toute la ligne. Du début à la fin. Tu t’étais échappée, pleine d’espoir et d’un bonheur tout neuf, mais rien n’avait fonctionné. Tout était allé de travers et voilà que tu revenais à la case départ. Sans rien ni personne à part tes pauvres yeux pour pleurer.

Tu essayes de ne pas t’affoler quand ta Maîtresse menace de te briser les jambes mais la tension dans ton corps est telle que tu ne ressens plus rien. Vide, tu es de nouveau vide. Tu te dis à quoi bon avoir des jambes si tu ne peux pas aller où tu le désires ? Te retrouver handicapée, dans un fauteuil roulant pour la fin de tes jours n’est peut-être pas la pire fin en soi tout compte fait. Quelle importance, de toute façon ? Tu es prisonnière d’une relation malsaine qui te détruit, tu ne peux pas espérer t’enfuir sans jamais revenir, alors tout cela n’a aucune importance en vérité. Tu n’es faite que pour lui obéir. Ta volonté a été réduite à néant tu n’es rien si elle n’est pas à tes côtés. Aussi, lorsqu’elle t’ordonne de te changer, de revêtir cette robe qu’elle t’a acheté ce jour où tu l’avais croisée au centre commercial, tu ne peux qu’acquiescer. Sans un mot de plus. À quoi bon résister ou lui tenir tête ? Pour le moment, tu dois juste faire profil bas et espérer que la punition ne soit pas trop douloureuse pour toi. Avalant ta salive, tu oses croire pendant un instant qu’elle plaisante en te demandant de te changer ici, parmi tous ses sbires personnels. Elle ne voudrait jamais ça, elle est bien trop possessive et elle ne supporterait pas qu’ils puissent t’observer sous les moindres coutures. À croire que ça a changé durant ton absence, à croire qu’elle a réellement décidé de t’humilier jusqu’au bout. Ton estomac se révulse. Tu entends leurs pas, le bruit sur le carrelage est comme une mélodie funeste qui résonne en toi. Ravalant tes larmes et une furieuse envie de vomir, tu commences à lentement déboutonner ta chemise en lin. Tes doigts tremblent. Tu aimais bien cette chemise, c’est Attina qui te l’avait offerte il y a peu de temps. Juste comme ça, parce que ça lui faisait plaisir de te faire plaisir. Tu avais failli pleurer ce jour-là, parce que tu ne te rappelais pas de la dernière fois où tu avais reçu un cadeau sans rien avoir à faire en retour. Tu avais été si étonnée de ce geste que tu lui avais tout de suite demandé ce que tu pourrais faire en échange pour la remercier de son attention. Elle avait ri un peu avant de te caresser doucement la joue et de te dire que c’était juste un cadeau. Et qu’un cadeau n’avait pas besoin de contrepartie.

Lorsque ta peau se dénude petit à petit, il y a comme cette honte poisseuse qui glisse sur ta chair. Tu as presque l’impression que tous ces yeux fixés sur toi te violent sur place. C’est dégoûtant. Lorsque tu bats des cils, quelques larmes brûlantes s’échappent et glissent le long de tes joues rouges. Intérieurement, tu pries pour qu’elle ne leur demande rien, pour qu’ils restent aussi loin que possible de toi. Et pourtant c’est comme si tu sentais déjà leurs mains sur toi, leur souffle putride contre ton cou. Ton jean clair suit rapidement, tes gestes tremblants et maladroits t’empêchent de te rhabiller aussi vite que tu le voudrais. Ce n’est que lorsque tu as revêtu la robe rouge sang que tu t’autorises enfin à respirer pleinement. Tout ton corps est secoué de spasmes incontrôlables. Jamais encore tu n’as eu aussi peur de son courroux. Tu avais fini par t’habituer à sa colère, à son vice. Tu t’étais habituée à vivre dans l’attente des coups et du plaisir. Ton quotidien n’était que hauts et bas, montagnes russes. Mais à vivre dans la chaleur et la protection des sœurs Tysee, tu avais presque oublié ce que c’était. Ce que c’était d’être humiliée, traînée dans la boue, bafouée. Elle ne te pardonnera pas ta petite escapade avant longtemps et te fera goûter à ses plus viles habitudes. Les prochains jours seront sans doute les pires que tu n’auras jamais vécus. Comme pour échapper à ce genre de pensées terrifiantes, tu lisses les pans de ta robe du plat de la mains, dans l’attente. Dans l’expectative. Ils sont encore tous là, autour de vous. Avides, désireux. Tu entends leur respiration forte, on dirait des chiens assoiffés. Assoiffés de sang. « Qu’est-ce que… qu’est-ce que je peux faire pour que vous me pardonniez, Maîtresse ? tu lâches finalement d’une petite voix, regard baissé sur tes pieds nus. » Tu as envie de la supplier, de l’implorer. Tout ce qu’elle voudra sauf les laisser te toucher. Tu n’es pas prête à revivre ça, pas encore une fois. Peut-être plus tard, peut-être quand tu auras retrouvé tes marques, quand ta tête sera assez forte pour encaisser le choc. Mais pas maintenant, pas là. Tu ne le supporterais pas. « Les laisse pas me toucher, je t’en supplie… tu murmures, relevant ton regard vers celui de ta Maîtresse. Je t’en supplie… » Tu préfères encore qu’elle te batte jusqu’au sang, qu’elle laisse ton corps amoché, comme un simple morceau de viande sanguinolente, plutôt que ces brutes posent le moindre doigt sur ta chair blanche. Tu serais prête à beaucoup pour ne pas avoir à endurer ça. Un mot de sa part et tu obéiras.

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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptySam 18 Oct - 22:38

J’VEUX PAS CREVER

DANS CETTE INHUMANITÉ.
Talie & Aphria

Elle s'exécute sans dire un mot, sans broncher - ni même sans opposer la moindre résistance - comme elle avait pour habitude de le faire lorsqu'elle avait encore la possibilité de te tenir tête. Mais aujourd'hui, tout est bien différent. Si à l'époque tu aurais refusé qu'elle se dévoile ainsi devant tes hommes - bien trop possessive pour accepter qu'ils puissent poser les yeux sur ce corps qui t'appartient. À présent, tout avait bien changé. Tu aspires qu'à l'humilier comme elle t'a humilié en fuyant cette nuit-là. Elle allait le payer - peut être pas entièrement ce soir, mais les jours à venir allaient être - tu le promettais un véritable supplice pour elle. Sans qu'aucun jour de calme où de repos ne lui soit cédé. À force de trop tirer sur la corde, elle finit par se casser. Et c'est ce qui s'est passé avec ta confiance. Tu lui as trop vite accordé - pensant qu'elle n'oserait pas te tourner le dos une seconde fois. Que sa dernière punition lui avait suffit, mais il n'en été rien. Elle t'a prise pour une conne et tu allais lui faire regretter. Personne ne prend Maléfique pour une imbécile - et surtout pas celle qui te doit une obéissance et une reconnaissance éternelles. Si tu avais su qu'avec le temps, elle deviendrait une petite ingrate - jamais tu ne lui aurais tendu la main.
Tu l'aurais laissé dans cette ruelle, seule, livrée à elle - aux assauts tu premier violeur venu. Où serait-elle aujourd'hui sans toi ?! Dans la rue en train de vendre ses fesses pour de l'argent ?! Où morte ronger jusqu'à l'os par les rats et les asticots ?! Tu l'as sauvé de la mort et de la misère - et c'est comme ça qu'elle te remercie. Elle payera son ingratitude envers toi tu en fais le serment solennel. Car tout se paye un jour avec toi - elle le sait que trop bien, mais elle continue ses conneries. Jusqu’à quel extrême devrais-tu aller pour qu'elle arrête de te chercher la petite bête ?! Jusqu'où serais-tu prête à aller pour qu'elle cesse de faire monter cette haine et cette colère en toi ?! La menacer de lui briser les jambes si elle recommençait une escapade de ce genre, ne devait pas rester qu'une parole en l'air. Tu la gardais bien au chaud dans un coin de ta tête. Car c'est sans doute ce que tu risquais de lui réserver - si elle tentait une fois de plus de braver l'interdit - braver ton autorité.
Croisant tes bras, tes yeux fixent le spectacle qui s'offre à toi. Voir ta poupée déboutonner sa chemise de lin et pour toi le plus beau des spectacles. Tu voudrais ne pas en perdre une miette, mais les respirations bruyantes de tes hommes, t'empêchent d'apprécier la blancheur étincelante qu'offre la peau de ton obsession. Tu vois à leurs yeux que si ils n'étaient pas obligés de t'obéir, ils n'auraient pas attendu ton accord pour lui sauter dessus. Les deux plus jeunes de la bande ont du mal à contenir leur fougue. Tu les entends chuchoter entre eux. Devinant par leurs gestes - les mots crues qu'ils sont en train d'employer pour d'écrire la scène s'offrant à eux. Si auparavant tu les aurais giflé pour ainsi proférer des insanités sur ta poupée. Aujourd'hui, tu t'en fichais - tu les laissais fantasmer sur ce corps qu'ils ne connaîtront jamais ailleurs qu'ici. Et lorsque enfin, la chemise glisse le long de son corps, tu te baisses pour la ramasser. Tu l'inspectes sous toutes coutures. Elle est magnifique à n'en pas douter. Et doucement, tu viens l'apporter à tes narines pour inspirer l'enivrant parfum qu'elle dégage. Tes paupières se pressent à la diffusion de l'arôme des fruits des bois émanant du tissu de lien. Un soupir t'extase s'échappe alors de tes lèvres - et gardant la chemise en main, tu continues d'observer ta poupée se dévêtir. Après le haut, c'est au bas d'y passer. Cette partie t’intéresse plus particulièrement - car elle te permet d'avoir une vue d'ensemble sur sa petite culotte noire en dentelle. Tu es en colère et pourtant, tu ne peux empêcher ton vice de prendre possession de ton esprit - l'espace d'une seconde. Tant d'images plus malsaines les unes que les autres se bousculent en toi.
Ça fait bien trop longtemps que tu ne l'as pas touché. Ces dernières semaines ont été une véritable torture pour toi - tu as bien essayé de compenser par tes propres moyens - mais rien ne vaut le corps de ta poupée pour te sentir réellement satisfaite. Quoi qu'il en soit, lorsque enfin le pantalon tombe - tu sens les regards de tes hommes s'intensifier et les mots devenir encore plus acerbes. Tu ne dis toujours rien - profitant un maximum de son corps dévoilé - avant qu'elle n'enfile la robe que tu lui avais si gracieusement acheté pour son retour à la maison. Et enfin, la robe vient épouser ses formes. Tu souris franchement. Magnifique. Elle est bien plus belle ainsi. Au moins là, elle avait l'allure d'une vraie femme - et plus qu'une vulgaire adolescente en t-shirt, jeans et baskets. Sa robe n'était pas seulement une marque de féminité, mais aussi une marque de possessivité. En la portant, elle accepte de t'appartenir et de te donner sa vie - jusqu'à ce que tu décides en avoir assez d'elle. Tes narines replongent dans les profondeurs subtiles du parfum aux arômes fruités de la chemise de ta poupée - alors qu'elle est en train de lisser les pans de sa robe dans l'attente d'une parole - d'une réaction de ta part. Ton regard se plonge alors sur le sien - et tu l'écoutes prendre parole à ta place. Elle te demande, te questionne sur ce qu'elle pouvait faire pour que tu lui pardonne. Un rire léger t'échappe avant de jeter la chemise plus loin. Tes yeux dans les siens, tu t'approches d'elle d'un peu plus près - resserrant la proximité entre vos deux corps. Qui malgré ta rancœur, réclame le sien de ses vœux. Tes doigt s’emmêlent dans ta chevelure - et serpentent sournoisement vers sa joue que tu caresses du bout des doigts. Ta main se pose enfin - mais ton regard lui, ne s'arrête pas pour autant de la scruter au plus profond. ø Il n'y a rien que tu puisses faire cette fois pour te faire pardonner ma poupée. Tu as voulu jouer avec moi - et tu as perdu. Il n'y a rien qui pourra te sauver - ni même te racheter. C'est terminé. Une dernière caresse sur sa joue - et tu t'éloignes d'elle.
La laissant à ses propres réflexions - tu t’approches de la table du salon où tu avais laissé ton paquet de cigarette. Cherchant ton briquet, Diablo vint sortir le sien pour t'allumer ton long bâtonnet de nicotine. Tu le remercies du regard. Avant de revenir te replacer dans le cercle qu'avaient formés tes hommes personnels. Et c'est en tendant l'oreille - que tu peux entendre les faibles murmures de ta poupée. Elle te supplie de toutes ses petites forces de ne pas laisser tes sbires la toucher. Presque elle s'agenouille devant toi. Tu la trouves si pitoyable. Pourquoi te supplier - alors que tu avais promis de lui faire regretter sa fuite. Elle n'est pas en position de te réclamer quoi que ce soit. Surtout maintenant. Expirant une bouffée de cigarette. Tu te mets à rire à gorge d'éployer. Et commence à tourner autour d'elle - comme une lionne narguant sa proie prise au piège. ø Vous avez entendu ça messieurs ! t'exclamas-tu tout sourire aux lèvres. Notre chère Talie me supplie de ne pas vous laisser la toucher. Comme c'est pitoyable.
Et aussitôt à la fin de tes dires, en suivit les rires graves de tes hommes y compris Diablo - qui fusillait littéralement ta petite poupée de son regard sombre, rempli de ce mépris et de cette haine que tu connaissais que trop à son égard . Ils cessent toute hilarité lorsqu'ils comprennent que tu vas reprendre la parole. Tu empoignes alors fermement la mâchoire de ta poupée sous les sourires moqueurs de l'assemblé. Sache que tu n'es plus en position de réclamer quoi que ce soit. Et que mes hommes ont tout à fait le droit de s'amuser un peu. Eux aussi, sont à cran ce soir. N'est-ce pas messieurs ?! Les questionnes-tu dans un sourire en coin. Tous hurlèrent et acquiescèrent leur approbation à tes dires. Tu reportes alors ton attention entière sur ta poupée pour l'embrasser à pleine bouche - jusqu'à lui retourner l'estomac - jusqu'à lui retourner les tripes de l'intérieur. Et brisant violemment le baiser, tu viens glisser tes lèvres à son oreille. ø Bon retour en enfer ma chérie. lui murmures-tu dans un sourire sournois et malsain. Amusez-vous bien mes mignons je vous l'offre. Hurles-tu en la jetant dans leurs bras - comme un vulgaire morceau de viande qu'on donne au chien qui a été sage. Mais ne me l'abîmez pas trop - je tiens encore à m'en servir tout à l'heure. Ajoutes-tu en t'asseyant sur ton fauteuil de cuir et en écrasant ton mégot. Seul Diablo ne participe pas à la fête - tu lui lances un sourire avant de passer ta main sur ta joue. Et tu te dis que tu as une chance immense de l'avoir à tes côtés. Sans doute ton seul et véritable ami en qui tu peux avoir pleinement confiance. Le seul qui ne te trahira jamais. En comparaison de cette petite ingrate qui est en train de subir les assauts, les coups et les injures de tes hommes. Que tu observes d'un regard impassible - sans remords, sans regrets aucuns. Tu la regardes se faire maltraiter par tes hommes. On récolte toujours ce que l'on sème. C'est ce que tu ne cesses de te répéter en boucle en ton for intérieur.

« JE NE TE LAISSERAI PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ - DU MOINS PAS TANT QUE JE NE ME SERAIT PAS LASSÉE DE TOI. MAIS SOIT SANS CRAINTE MA POUPÉE - TU RISQUES DE VIVRE CET ENFER À MES CÔTÉS PENDANT UN BON BOUT DE TEMPS. » ►
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Dernière édition par Aphria M. Ysley le Sam 15 Nov - 1:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyJeu 4 Déc - 1:27

J’VEUX PAS CREVER

DANS CETTE INHUMANITÉ.
Talie & Aphria

Aphria n'est plu. Il n'y a que Maléfique. Celle qui voue une haine sans nom pour cette jeune femme, cette princesse d'autrefois qui à elle seule représente ce que tu pouvais exécrer le plus : la naïveté et la gentillesse. Mais aussi surtout, ce que tu avais pu envier le plus : la jeunesse et la beauté. Tu la haïssait d'être une jeune et jolie idiote- naïve croyant à la vie en rose et au beau prince charmant sur son valeureux destrier. Tu la hais d'avoir pu un jour connaître le bonheur. Tu la hais d'avoir pu un jour ressentir ce sentiment tout dénué de sens qu'est l'amour. Et c'est seulement pour ces uniques raisons que tu la hais et la détruis. Si tu n'as pas connu de bonheur, de joie et d'amour. Tu ne vois pas pourquoi, elle devrait les connaître. Lui faire vivre un enfer- était la seule qu'elle méritait. Personne ne mérite d'être heureux- personne ne mérite au bonheur où de tomber amoureux. Si toi même tu n'y a jamais goûté. Et jamais ça n'arrivera. Personne n'a assez d'importance à tes yeux pour que tu puisses laisser de tels sentiments prendre possession de ce cœur, de cette âme, de ce corps qui n'ont jamais rien connu d'autre que la haine, le mal et le désir de vengeance. Tu as pourtant essayé d'aimer, mais à chaque fois on t'a trahi- on t'a manipulé. On t'a fait croire des choses qui n'ont jamais eu lieu d'être. Talie en fait partie. En fuyant le loft, elle a brisé ce minime espoir, ce minime sentiment qu'un jour- tu puisses un jour éprouver les sentiments qu'elle à ton égard. Si seulement elle n'avait pas fauté, si seulement tu n'étais aussi rancunière- peut être aurait tu trouvais une place dans ton petit cœur pour lui pardonner.
Si seulement tu n'étais pas aussi possessive- peut être l'aurait laissé vivre libre- loin de toi et de ta dangerosité. Elle ne serait pas là à subir docilement comme une petite chienne obéissante tes coups. Ces coups violents et durs- que jamais tu ne lui aurais infligés- même pas pour t'amuser. Jamais tu n'aurais cru utiliser une ceinture cloutée pour la punir. Tu revois encore sur tes iris ces filets de sang coulant sur son dos meurtri- déchirait par ta colère vengeresse. Et quelque part, caché au plus profond de toi- tu te hais. Oui. Tu te hais d'avoir fait ça- tu te hais tu lui faire vivre tous ces sévices sans jamais la laisser respirer- la laisser vivre autre chose que cette vie. Tu te hais de la garder enfermer- sans jamais un instant pour elle- obliger de la faire surveiller continuellement par Jorah. Parce que au fond, tu es jalouse. Tu auras beau le nier, mais au plus profond de toi tu le sais- très bien même. Tu es jalouse qu'on puisse poser les yeux sur elle, jalouse qu'on puisse fantasmer sur son corps - ce corps qui t'appartient pour toujours. Elle a toi et à personne d'autre. Tu t'es appropriée comme ta chose- oubliant qu'il s'agit d'un être vivant, un être humain. Elle n'a jamais été ça pour toi - elle n'a ni âme, ni conscience puisqu'elle obéit aux moindres de tes caprices. Elle ne sera jamais libre d'aller où de faire ce que bon lui semble- tout simplement parce que tu l'as décidé.
Et que c'est comme ça et pas autrement. Talie c'est un peu comme ton ombre- ta sœur jumelle, elle fait tout comme toi- tout ce que tu lui ordonnes de faire, elle le fait. Parce que elle n'a jamais su rien faire d'autre que t'obéir aveuglement. Tu lui a fait croire à tant de belles promesses- qu'elle n'a jamais eu la force, ni même le courage de te contredire. Parfois, tu l'avoues- tu aimerais qu'elle te tienne tête. Comme Khadija le fait avec toi par moment. Tu aimerais sûrement ça qu'elle t'envoie balader- où peut être pas. En fait, tu vois mal comment elle pourrait te tenir tête- alors qu'elle n'est pas capable de te regarder dans les yeux plus de cinq minutes sans éprouver de la peur. Et c'est sans doute qui te pousses à être de plus en plus monstrueuse avec elle. Peut être qu'au fond, tu cherches juste à recevoir une réaction de sa part. Mais pour l'instant, tout ce que tu vois- cette une poupée déchirée, brisée. Et si extérieurement, elle est vivante- intérieurement elle est morte. Tu le vois dans ses yeux vitreux où coulent des larmes salées. Et malgré sa peine et sa détresse- ton visage reste comme toujours face à ce genre de visage- de marbre.  Alors que tu devrais éprouver de la compassion, de la tristesse, du remord- tu éprouves qu'une grande indifférence. Ses larmes te laisse de glace- comme si ta colère, ta fureur t'empêchaient de ressentir la moindre compassion pour cette petite chose fragile- cette petite fille qui n'en est plus une.
Et lorsqu'elle te défait de tes vêtements- tu penses déjà à tout ce que tu vas pouvoir lui faire, mais les mots qu'elle lâche d'une voix à peine audible te font plisser les yeux. Tu es surprise- alors ça y est. Ça a fini par arriver. Tu savais qu'un jour, elle te le demanderait- mais tu ne pensais que ça serait ce soir. En même temps, avec tout ce qui vient de se passer- il était plus qu'évident qu'elle te demanderait de mettre fin à ses jours. Tu pourrais accepter et lui briser la nuque- elle ne manquerait à personne dans la maison. Personne sauf ... à toi. Sans elle, ça ne serait plus pareil- ta vie n'aurait pu le même sens. Tu as toujours vécu pour lui pourrir l'existence. Et puis, tu finirais par t'ennuyer- parce que même si tu la hais, tu ne peux le nier- tu as fini par quelque part t'attacher à elle. Alors même si elle te supplie de lui ôter la vie- tu ne le fera pas. De plus, ça lui ferait bien trop plaisir de mourir- pour ne plus subir tes colères et ta haine.
La mort doit certainement lui paraître beaucoup plus douce maintenant avec que tu as prévu de lui faire et en lui fessant découvrir ton nouveau visage. Tes yeux viennent alors, se fondre dans les siens. ø Non ... souffles-tu contre ses lèvres. Si tu meurs, alors moi aussi. Et je ne veux pas mourir. Souffles-tu à nouveau. Tes yeux au plus profond des siens. C'est vraiment douloureux de l'admettre- mais si elle n'est plus là- alors, toi non plus. Elle fait partie de toi depuis cette malédiction que tu as jeté sur elle le jour de son baptême. Une partie de toi s'est incrustée en elle- et la tuer serait comme tuer une moitié de toi même. Ça serait comme perdre la moitié de ta force, de ta puissance où de ton pouvoir d'envoûter le monde. En aucun, tu ne pourrais tuer cette partie de toi- même si tu la hais de tout ton cœur- de ton toute ton âme. ø Et ... ajoutes-tu. qui-est ce que je vais punir si tu n'es plus là hum ?! La questionnes-tu dans un léger sourire sur le ton de l'amusement - alors que tes doigts viennent caresser, s'emmêler dans sa belle chevelure blonde comme les blés.

« JE NE TE LAISSERAI PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ - DU MOINS PAS TANT QUE JE NE ME SERAIT PAS LASSÉE DE TOI. MAIS SOIT SANS CRAINTE MA POUPÉE - TU RISQUES DE VIVRE CET ENFER À MES CÔTÉS PENDANT UN BON BOUT DE TEMPS. » ►
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Dernière édition par Aphria M. Ysley le Jeu 18 Déc - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyDim 14 Déc - 18:54



J’VEUX PAS CREVER DANS CETTE INHUMANITÉ.


Il t’est étrange de sentir comme l’acceptation de la mort amène une immense vague d’apaisement, de soulagement  l’intérieur de ta poitrine. Tu as toujours pensé que tu serais effrayée de la mort, de sa froideur et de son vide. Tu te rappelles encore de la sensation de chute lorsque le fuseau avait égratigné ton doigt, quand la vie avait quitté ton corps avec une violence telle que ça avait été douloureux. Et pourtant, aujourd’hui, alors que tu te sens comme une carcasse vide et décharnée, tu n’as pas peur. Non, tu n’as pas peur de mourir. Tu n’as pas peur de mourir parce que tu es déjà morte, au fond. Ton cœur bat encore, pourtant tu n’es plus qu’un cadavre ambulant. Un simple corps, sans âme ni souffle. Tu as tout perdu, jusqu’à la vie elle-même. Tu le sais, tu le sens. Tu sens ce creux béant à l’intérieur de toi qui aspire tout, comme un trou noir. Et tu n’as pas peur. Tu t’en fiches. Tout est terminé de toute façon, tu n’as plus rien à espérer. Ton existence ne se résumera plus qu’à sa colère, sa haine. Ses coups. Tu devras vivre avec ce poids sur la poitrine, ce vide qui grandit à chaque seconde qui passe. Alors quelle importance, désormais ? Autant ne plus vraiment ressentir quoi que ce soit, ce sera moins douloureux comme ça. Tu auras moins mal de croiser ce regard de glace, ce visage impassible. Tu ne penseras plus à tes sentiments qui ne te seront jamais retournés. Ils sont pourtant encore là, bien ancrés dans ta chair comme ils le sont dans ton cœur mais c’est tout. Ils sont juste là. Rien de plus, rien de moins. Tu sais que, de toute façon, jamais elle ne t’aimera. L’espoir s’est éteint, la dernière lueur à l’intérieur de toi a été soufflée comme on souffle la flamme d’une bougie. Il n’y a plus d’étincelle. Il n’y a plus rien. Tu n’es plus rien. Et tu l’acceptes. Tu l’acceptes enfin, parce que tu te rends compte que c’était plus difficile de vivre avec le rêve qu’un jour tu sois heureuse plutôt que d’abandonner toute idée de bonheur. C’était plus douloureux de vivre avec un espoir au fond de ton cœur, même infime, plutôt que de te retrouver dans l’obscurité la plus totale. Maintenant, tu n’attendras plus rien de la vie, plus jamais. Tu attendras juste la fin. Ta fin. Tu éprouves cette envie inutile de la voir arriver au plus vite mais tu la repousses de façon mentale. Ça ne te sert plus à rien de demander quoi que ce soit. Ta bonne étoile t’a abandonnée. Tu n’es plus dans ton conte de fées, plus depuis très longtemps en tout cas. Presque trois ans. Presque trois ans que tu subis tout ça ; presque trois ans que tu t’accroches à une existence, à un monde qui n’est pas fait pour toi. Tu veux juste lâcher prise, désormais. Te laisser aller. La douleur t’a noyée et il ne reste plus rien qu’un vaste champ de ruines. Il ne reste plus rien que les cendres rougeoyantes d’un cœur qui, autrefois, battait.

Alors quand tu l’entends te dire qu’elle ne t’accordera pas la mort comme tu le désires, tu n’en es même pas étonnée. Tu savais que ça ne servirait à rien de le demander. Jamais elle ne te libérera. Tu es à elle, corps et âme. Tu lui appartiens, dans tes moindres soupirs, tes moindres plaintes. Ta vie lui est dédiée et il n’y aurait que la mort qui pourrait vous séparer. Cette seule pensée te fait frissonner alors que tu sens en même temps son souffle bouillant sur tes lèvres. Toujours ce nœud au ventre quand elle est trop près de toi ; toujours ces battements trop forts, trop douloureux quand sa chaleur te brûle. Tu as la sensation que tes côtes vont se briser sous leur violence. Et peut-être que c’est ce que tu aimerais – que ta cage thoracique implose, en milliers de petits morceaux. Qu’il ne reste que des débris. Et que ton cœur te soit arraché de ta poitrine, pour enlever un reste de douleur, un reste de rancœur. Un reste d’amour qui scintille encore en toi. Tu voudrais pouvoir tuer ces sentiments qui t’anéantissent, qui ne servent à rien d’autre sinon à te couper le souffle. C’est comme une main de fer enserrant ta gorge, bloquant ta respiration. Ton amour pour ta Maîtresse t’étouffe et il te faudrait en finir. Mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas en finir avec tout ça parce que ta vie est sienne depuis longtemps déjà. Même ça, tu n’y as pas le droit. Tu n’as même pas droit de vie et de mort sur ta propre personne. Déglutissant, tu laisses son regard plonger dans le tien, fouiller jusque dans les tréfonds de ton âme. Qu’y voit-elle ? Aperçoit-elle le vide, le néant qui t’habite ? Comprend-elle ton amour qui te tue à petit feu ? Tant de mots qui se bousculent à tes lèvres, tant de phrases qui refusent pourtant de sortir. Elles restent bloquées, retenues. Parce que tu sais que ça ne changerait rien à ta situation, parce que tu sais que ton Destin est maintenant scellé. C’est elle et toi – jusqu’à la fin. « Brûle-moi. Consume-moi, tu souffles sur le même ton qu’elle, tes pupilles se dilatant à la froideur des siennes. Je n’attends plus rien de la vie, je sais que jamais je ne serai libre. Je t’appartiens jusqu’à la fin et j’ai perdu l’espoir que tu m’aimes un jour, toi aussi. » Et peut-être était-ce ça, la réelle liberté. Peut-être était-ce ça, être libre – perdre tout espoir si bien qu’il ne reste plus rien à convoiter, à envier. Oui, perdre tout espoir, c’était la vraie liberté. « Alors fais ce que tu voudras de moi, cela m’est égal. Je ne suis plus rien. Et je ne suis rien, si tu n’es pas là. » Elle est le poison qui coule dans tes veines, la folie qui s’empare de ton âme. Elle te remplit, peu à peu. Elle est à l’intérieur de toi. Et il n’y a plus rien que tu puisses faire désormais pour la déloger de ta poitrine broyée. Elle est là, juste là. En toi. Partout à la fois. Tu ne respires que par elle, tu ne vois que par elle. Tu ne vis que par elle. Il n’y a plus de Talie, ni d’Aurore – il y a seulement Maléfique. Maléfique et sa poupée cassée qui ne sera plus qu’un jouet. Qui n’a toujours été qu’un jouet. Tout n’est plus que vide.

Tu enroules tes bras autour de sa nuque gracile, te hausses sur la pointe des pieds pour aller happer ses lèvres charnues. Le mouvement réveille la douleur brûlante dans ton dos et tu gémis d’inconfort avant de presser les paupières. Fermer les yeux sur ta douleur, fermer les yeux sur toute cette horreur. Fermer les yeux sur ce monde qui n’est pas le tien. Tu te perds dans ce baiser, tu oublies jusqu’à ton nom. Tu ne veux plus penser, tu veux arrêter ce tumulte incessant à l’intérieur de ton crâne, cette tempête qui fait rage. C’est juste elle, c’est juste toi. Plus rien n’existe sinon son corps contre le tien qui est comme une marque au fer rouge sur ta peau mutilée. Souillée. « Baise-moi. » Ta voix vibre, elle tremble un peu. « Baise-moi comme la chienne que je suis, tu continues sans ciller. Puisque je ne suis que ça à tes yeux, puisque je ne serai jamais que ça pour toi alors baise-moi. » Sans attendre, tu reviens prendre sa bouche avec plus de virulence. Avec plus d’insistance. Tes mains explorent sa peau blanche et soyeuse, tu as l’impression de te brûler à chaque caresse. Des frissons te traversent, c’est comme la foudre qui fait ployer ton corps. Il se heurte au sien par intermittences. Tu ne vivras qu’à travers ton désir, le plaisir. Tu n’existeras plus qu’à travers ces sensations grisantes qu’elle te fait découvrir entre des draps froissés. Tu sais que tu n’auras rien d’autre. Que tu n’obtiendras rien d’autre. Et désormais, tout cela t’est égal. Tu ne veux plus de bonheur, tu ne veux plus de joie. Tu ne veux plus d’espoir. Tu ne veux plus vivre. Tu veux rendre ton dernier souffle, fermer les yeux pour l’éternité. Tu veux quitter cette enveloppe charnelle et t’élever vers quelque chose d’autre – quelque chose de plus beau peut-être ? Ou bien est-ce l’Enfer qui t’attend ? L’Enfer et ses flammes qui te lèchent la peau, l’Enfer et sa douleur. L’Enfer et ses tortures. Mais ça ne sera jamais pire que d’être encore emplie de rêves et de projets, emplie de gaieté. Tout ces sentiments inutiles ne te servent plus à rien. Ils ne te serviront plus à rien. Parce que tu n’as plus rien – plus rien que tes yeux pour pleurer. Mais tes paupières sont trop sèches d’avoir versé trop de larmes amères et de regret. Tu ne peux plus pleurer – tu n’as plus la force de pleurer. Ne reste que le vide, encore une fois. Le vide et le silence, un silence de mort qui t’entoure. Qui s’enroule autour de toi, qui est comme une seconde peau. Tu as froid et pourtant tu brûles sous la pression de ses lèvres contre les tiennes, ton cœur est en bouillie mais il continue de battre pour elle. « Je t’aime, tu murmures dans un souffle rauque, les yeux à mi-fermés avant de renverser la tête en arrière, lui offrant ta gorge blanche comme en signe de soumission. Pour toujours et à jamais. » Tu n’as pas d’autre choix, pas d’autre option. Il n’existe plus de porte de sortie pour toi. Condamnée à vivre au crochet de ta Maîtresse pour autant de temps qu’elle le désirera. Pour autant de temps qu’elle le voudra. Et ensuite, tu n’auras plus qu’à mourir. Enfin. Parce que la mort te tend déjà les bras.

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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptyDim 28 Déc - 21:45

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MessageSujet: Re: (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. (aphrialie) ▲ j’veux pas crever dans cette inhumanité. EmptySam 24 Jan - 12:50

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