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 bobouh. ♡ i'll be there for you.

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MessageSujet: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyMar 6 Mai - 0:24



bobouhI'll be there for you

Tu pensais à lui... Tu pensais toujours à lui... Pour tout avouer il n'y avait pas une minute, une seconde qui s'écoulait sans que tu penses à lui, sans que son nom vienne te hanter. Cela devait faire environ une semaine que l'accident avec Olaf s'était produit, et environ une semaine que tu n'avais pas de nouvelles de Bob. Tu avais beau te repasser des dizaines de fois cette journée dans ta tête, tu ne savais pas comment vous aviez pu en arriver là avec Olaf. C'est sûr qu'au début tu lui en voulais, tu en voulais à tout l'univers d'ailleurs, comme si ce qui t'arrivait était  de l'injustice non méritée... Mais plus les jours passaient, plus tu commençais à comprendre que la seule à blâmer dans cette histoire, c'était toi. C'était toi et seulement toi la fautive, celle qui avait tout fait foirer. Celle qui avait détruit une si belle amitié ayant mit du temps à se construire...  Et c'était le pire. Tu ne pouvais ni crier, pleurer et insulter quelqu'un exceptée toi. Tu ne savais même plus comment faire pour t'accepter, accepter d'être devenue une personne qui avait causé du mal aux gens. Ou surtout à lui Alors oui cette expérience t'avait faite mûrir, oui plus jamais t'allais refaire la même connerie, mais était-ce le prix à payer ? Ne plus pouvoir te regarder en face, le regarder en face ou même lui reparler était-il le prix à payer ?  Toi t'avais seulement voulu  te protéger de l’éventuel retour de Sully, te protéger de tes sentiments aussi, ces trucs qui fleurissaient en toi , qui étaient  inattendues et  incontrôlables et enfin te protéger du monde extérieur car fallait l'avouer tu n'avais jamais vraiment grandis enfaîte... Alors voilà, maintenant tu ne sortais plus  passant pratiquement la journée en pyjama séquestrant la télécommande,   ne dormant même plus, de toute façon tu avais beau essayer, tu n'y arrivais pas. Comment en étais-tu arrivé là ? Comment étais tu arrivée à avoir même la crainte de croiser ton propre reflet dans le miroir ? Comme d'habitude tu te levais vers 14h faisant tout d'abord le parcours du combattant de ton lit jusqu'à ton bon ami le canapé puis tu glandais, glandais et... Pleurais. Enfin bref te dirigeant vers la cuisine afin de t'alimenter ne serait-ce qu'un minimum , tu te rendis rapidement compte que ton frigo était complètement vide , y compris les placards ,même pas la trace d'un ultime granola qui traînerait, rien. Évidemment tu ne pouvais plus laisser les choses se passer ainsi . Peu à peu ton esprit se réveilla t'alarmant qu'il fallait faire quelque chose maintenant Bouh faut que tu bouges ma vielle . D'un pas hésitant tu te dirigeas lentement vers ton deuxième pire ennemi du moment ( toi-même étant à la première place bien sur ,) le miroir. Prenant une grande respiration tu ouvris un à un tes yeux pour découvrir l'horreur qui se dressait devant toi. Tes cheveux n'était plus des cheveux mais de la paille collée, tes yeux ne semblaient même plus des yeux mais des poches rouges ambulantes ( tu comprenais enfin la difficulté que t'as eu pour ouvrir les yeux ce matin) puis restait ton teint morbide . Soupirant et riant à moitié de toi-même, tu savais bien tu allais devoir faire un minimum d'effort pour paraître présentable et non suicidaire si possible , même pour acheter une pasta box. Tes yeux passèrent rapidement vers la pendule accrochée sur le mur, elle annonçait 20h30. 20h30... Décidément tu avais réellement perdue la notion du temps ces derniers jours. Te reniflant d'une manière aussi subtile que préhistorique tu sentis que c'était préférable de prendre une douche avant de sortir.  Et te voilà entrain de faire des vocalises sous l'eau chaude pour ne pas que ta voix paraisse trop faiblarde ,car t'étais comme ça toi, tu voulais que personne ne s'inquiète pour toi les autre avaient déjà trop de problèmes comme ça , particulièrement Sea. Tu ne voulais pas la mêler à cette histoire par peur premièrement et puis tu étais tellement honteuse que tu n'en aurais pas eu la force de lui raconter... Sortant de la douche vint le problème de la garde robe. Après quelques essais  tu ne pris pas la peine de sortir en mode festival de Cannes  . Un leggings , un tee-shirt petit poney  (très réconfortant dans les mauvais jours) et un gilet en laine suffisait . Après avoir pris une grande inspiration tu décidas finalement d'ouvrir la porte, d'emprunter l'escalier du Méli Mélo House et de quitter le bâtiment retournant alors dans la vraie vie. Tes yeux mirent quelques secondes à s'habituer aux lampadaires qui t'agressaient dans l'obscurité de la soirée. Heureusement pour toi la température était assez douce . D'un côté cela te faisait du bien de pouvoir respirer et de souffler un peu, et  puis il y avait du monde à Fantasia Hill le soir , tu n'étais plus toute seule . Oubliant même ton but premier, tu déambulais dans la ville mouvementée , observant les gens , les familles . Préférant éviter les couples au passage. C'était fou , t'avais jamais été en couple avec Bob car tu savais que tes sentiments n'étaient pas réciproques et pourtant , tu ressentais le même vide insupportable et impossible à combler à présent. Cependant c'était agréable de marcher dans la ville le soir, l'atmosphère de Fantasia Hill était tellement différente de celle du jour, la nuit semblait écarter tout les petits tracas de la vie , et toi t'aimais bien ça . Tu arrivas enfin au supermarché et achetas un sandwich en vitesse puis décidas de rentrer pensant que cela faisait beaucoup en une sortie. Étant lassée de ton chemin habituel , changer un peu de décor te semblait judicieux jusqu'à ce que tu ne sois plus très sûre de ton chemin . Et bim tu t'étais perdue comme une conne , t'engouffrant de plus en plus dans les ruelles sombres. Et alors que tu faisais une pause dans la dernière ruelle qui débouchait sur le centre ville, deux hommes t'accostèrent . " Eh mademoiselle ça va ? T'as l'air pas bien ? " Tu haussais un sourcil étonnée de leur attention envers toi puis répondit gentiment . " Hum oui ça va aller merci beaucoup. " Ces garçons avaient l'air gentil, tu leur souris puis  commenças à reprendre ton chemin tranquillement. Cependant tu sentis que quelque chose n'allait pas, les deux hommes  commencèrent  à t'encercler de façon pas net, par réflexe tu te collas contre un mûr. . " Hé mais..T'es sûre que t'as pas besoin de réconfort meuf ? Parce qu'on est là nous ! " Un des garçons sembla avancer tout prêt de toi . Tu ne pouvais plus reculer, le stress monta rapidement en toi ."  Non merci ça va aller..." Tu ne savais plus quoi faire au fur et a mesure que la peur grandissant en toi , restant figée contre le mur tu détestais affreusement ce sentiment de soumission total.  L'autre empoigna tes bras pour les plaquer au mur. Non... Tu ne voulais pas qu'ils soient prêts de toi, tu ne voulais pas qu'ils te touchent. " Arrêtez je vous en supplie . " Tu essayais te débattre mais ils étaient  2 contre toi. " Hah nan ma jolie maintenant que tu es avec nous pourquoi ne profiterais-tu pas de 2 mecs à toi toute seule, regarde comme tu es gâtée. "  L'homme vint caresser ton corps. Une larme perlait ta joue, d'habitude tu aurais collé un coup de point à ce pervers . Tu voulais crier , crier de toutes tes forces mais là tu étais faible si faible tu voulais te réveiller, que le cauchemars prenne faim mais non. Ce n'était pas le fruit de ton imagination mais la réalité  ... " S'il vous plait quelqu'un..." Chuchotas-tu perdant espoir ...
©clever love.



Dernière édition par Lys "Bouh" A. Jones le Sam 23 Aoû - 2:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyMar 13 Mai - 23:20

bobouh ❀ i'll be there for you
Tu avais encore moins le moral que d'habitude, c'était pour dire. La dernière rencontre avec Lys t'avais pour le moins achevée et tu te sentais encore plus fatigué que d'habitude. Tu gardais en toi cette impression de t'être fait avoir, de t'être fait piégé, mélangé avec une sensation de violation quand il te revenait en mémoire le fait que le mec – Olaf – avait réussi à rentrer chez toi comme s'il avait les clés et vivait là. T'étais épuisé de tout ça, rien que d'y penser. Tu ne faisais plus rien de tes journées mais t'étais fatigué, fatigué de penser à elle, fatigué de penser à ce que vous étiez avant, fatigué de penser à ce qu'elle t'avait fait. Tu ne comprenais pas son soudain retour dans ta vie. T'étais pas sûr de le vouloir, car tu savais que tu risquais de devenir encore plus faible et de finir par tout pardonner d'un claquement de doigts comme le bouffon que tu pouvais être. Alors ce soir, t'étais sortit. Ça faisait un moment que tu ne sortais plus trop, à part pour aller au bar. Non, t'étais vraiment sortit, t'avais essayé de te changer les idées, de juste marcher quelques heures là où tes pas te guideraient et d'observer la ville et ses magasins de nuit. Tu voilais juste, penser à autre chose, éclaircir tes esprits, prendre une bouffée d'air. Et pour une fois, il aurait peut-être mieux fallu pour toi de rester chez toi.

« Non merci ça va aller... » Tu tournais de suite la tête, reconnaissant cette voix à l'instant même où elle avait commencer à parler. Putain, c'était pas possible. Il fallait que tu marches, tranquillement dans la rue, et que tu tombes a nouveau sur elle. Quand tu l'avais cherchée, durant ces quelques semaines, il t'avait été impossible de retrouver sa trace, nulle part. Et maintenant que tu espérais moins la voir, étant toujours sur les nerfs de tout ce qui s'était passé, tu te retrouvais à la croiser presque à chaque fois. T'avais vraiment pas de chance. Tu regardais doucement la ruelle où tu pensais avoir entendu sa voix – le genre de ruelle avec qu'une lumière tamisée pour éclairer le tout, qui ne donnait absolument pas envie de s'y aventurer. Deux hommes semblaient être avec elle, et tu fronçais tes sourcils. C'était pas grave Bob, c'était pas grave. Elle pouvait fréquenter qui elle voulait, tu t'en foutais. Tu t'en foutais. T'espionnais un peu, tu ne savais pas quoi faire d'autre. Ce n'était pas très grave non ? Tu ne comprenais juste pas. L'un des hommes attrapait les bras de Lys, les plaquant contre le mur. Tu les regardais, et tu étais prêt à partir. Elle n'avait pas besoin de ton aide de toute manière, et ce n'était pas comme si t'avais envie de l'aider. Tu commençais à partir quand tu l'entendais parler, une nouvelle fois. « Arrêtez je vous en supplie... » Tu pris une inspiration, et tu réfléchissais. Elle n'avait peut-être pas l'air si consentante que ça face à ces deux mecs. Mais en même temps, t'en avais quoi à faire hein ? C'était une grande fille, elle savait se débrouiller. Elle savait. Tu repaissais un œil alors que tu étais derrière un mur, leurs trois silhouettes revenant dans ton champs de vision. Lys avait l'air d'essayer de se débattre, sans trop de succès. « Hah nan ma jolie maintenant que tu es avec nous pourquoi ne profiterais-tu pas de 2 mecs à toi toute seule, regarde comme tu es gâtée. » Mais qu'est-ce qu'elle foutait à rester là, sans rien faire ? Lys n'avait jamais vraiment été quelqu'un qui se laissait faire, qui ne régissait pas. Si des gens l'emmerdaient, elle était du genre à leur dire, à agir pour ne pas rester avec eux, à faire quelque chose. Et pourtant ils étaient là, à implicitement la prévenir qu'ils allaient abuser de son corps, et elle ne se débattait pas avec l'ardeur qu'elle était censée avoir, une seule faible plaintive résonnant dans la ruelle presque déserte. Tu regardais avec rage l'homme qui commençait à toucher son corps, comme s'il lui appartenait déjà. Toi, tu ne pouvais pas faire ça, tu n'avais jamais eu l'occasion et tu ne l'aurais jamais. Malgré tes envies, malgré ton amour pour elle. Et eux prenaient d'eux même la permission de la toucher, même quand elle venait de leur dire d'arrêter quelques secondes auparavant. « S'il vous plait quelqu'un ... » Et merde. Tu ne pouvais pas juste rien faire et tourner les talons quand elle appelait à l'aide d'une petite voix. Ce n'était pas comme si quelqu'un d'autre risquait de l'entendre si elle parlait si faiblement. C'était bien beau d'essayer de ne plus te faire voir d'elle, de ne plus la croiser, mais la laisser se faire violer n'allait strictement rien t'apporter de plus. Au contraire. Tu finirais surement par ne plus pouvoir te regarder en face en te disant qu'elle s'est faite abusée. Tu te sentirais le plus coupable du monde, et t'arrivais pas à te dire autre chose que t'avais pourtant été là avant le massacre, et que t'avais simplement eu la mauvaise idée de ne pas l'aider. Et elle elle te détesterait bien plus que cela si elle apprenait plus tard que tu l'avais vu dans une mauvaise posture et que tu n'avais rien fait. Tu ne pouvais pas laisser passer ça, pas quand tout allait se dérouler contre sa volonté, pas dans une ruelle sombre et effrayante, pas sous une température fraîche ni parmi un endroit qui puait les poubelles. Quoi qu'elle t'avait fait, quoi qu'elle t'avait fait devenir, elle ne méritait pas ça. Et tu le savais. Tu prenais une petite inspiration, n'étant pas très sûre de ce qui allait maintenant se passe, et tu sortis de ta cachette. T'avançais vers eux, essayant d'être le plus confiant possible même s'ils ne t'avaient pas encore vu, et c'était assez difficile car tu ne t'étais jamais vraiment battu avant. Et tu ne pensais pas qu'avec deux trois paroles ils allaient finir par s'éloigner. « Elle à dit non. » Tu disais simplement, et ta rage mal contenue débordait déjà dans cette simple parole. Tu avais déjà tes poings qui étaient serrés, comme prêt à dégainer. Le deux hommes se retournaient vers toi, ne s'éloignant pas pour autant de Lys et t'essayais de te concentrer sur les ordures devant toi plutôt que de la regarder. Tu ne voulais pas la regarder, tu ne voulais pas. L'un deux se mit à rire à te regardant, et franchement ça ne te faisait plus rien, t'avais tellement été rit pendant toute ton enfance et adolescence. Qu'ils rient, ce n'était pas ça qui allait t'arrêter. « Et alors ? » Demandait l'autre, comme s'il n'avait jamais entendu parler de consentement de sa vie. C'était dégoûtant, ils étaient dégoûtant. « Alors tu vas t'éloigner vite fait d'elle ... » Tu les menaçais, et tu risquais de faire un meurtre s'ils restaient encore une seconde de plus si près d'elle. « Dégage mec, on a une belle brune à sauter ... » Il répondait, retournant son regard sur Lys et tu ne tint plus. Tu n'allais pas les laisser lui faire du mal. Tu comblais les quelques pas qui t'espaçaient de celui qui l'avait précédemment touché et tu attrapais sa chemise, agrippant fermement le tissus dans son dos, le retournant vers toi avant de lui envoyer ton plus beau crochet du droit. Il tombait à terre sous le coup qu'il n'avait pas vu venir, mais rapidement tu tombais, toi aussi, le deuxième mec venant de suit à ta charge. Il t'envoyait un poing dans ton ventre que tu ne sus éviter, et tu serrais ta mâchoire sous la douleur alors que tu tombais sur le dos, mais heureusement pas la tête. Tu grognais, prêt à te relever mais ce même mec te donnait un coup de pied, qui te laissait échapper un juron. Tu tenais ton ventre, espérant faire partir la douleur et tu le voyais repartir vers Lys. Ça n'allait pas du tout, pas du tout comme tu l'espérais. Tu te levais précipitamment, attrapant un couvercle de poubelle qui était caché dans le noir de la ruelle et tu tapais plusieurs fois sur le premier mec toujours à terre, afin qu'il y reste. Le bruit du métal parvint facilement aux oreilles du deuxième, qui lâcha Lys et qui avançait vers toi dans le genre prêt à te décapiter. Tu reculais comme tu le pouvais, ton ventre te faisant toujours mal et tu lâchais sans le vouloir le couvercle. Il te sautait dessus, et t'écrasait de son poids, ce qui te coupait bien la respiration. Tu jetais rapidement un regard vers Lys, la voyant toujours contre le mur, et tu soufflais vite, comme tu le pouvais. « Pars … pars ! » Il fallait qu'elle parte, maintenant, tout de suite. Et tant pis si t'allais mourir sous les coups de ce mec, elle au moins, elle serait en sécurité.
© MISE EN PAGE PAR YOUNG.HEART.


Dernière édition par R. "Bob" M. Razowski le Lun 14 Juil - 23:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyDim 8 Juin - 20:51



bobouh ♦ I'll be there for you„

Ils te touchaient, ils voulaient abuser de ton corps sans que tu puisses dire quelque chose, prononcer un mot pour ta défense et à qui tu pensais à ce moment-là ? Bob Razowski. Deux mecs voulaient te violer et la seule chose qui te traversait l'esprit à ce moment-là c'était Bob. Bob qui te détestait ,bob blessé par ton attitude immature... Oui tu n'avais que son visage en colère dans ta tête et c'était surement la raison de ta dé-motivation inhabituelle dans ce danger qui t'attaquait sans prévenir. Pour tout avouer tu n'aurais jamais pensé que quelque chose comme cela aurait-pu t'arrives à toi... Toi tu pensais que cela n'arrivait que dans les films ou les bouquins, mais non... Tout se passait sous tes yeux ou plutôt sur ton corps sans que tu ne puisses te défendre enfaîte non.... Tu pouvais te défendre tu le pouvais vraiment et tu l'avais déjà fait par le passé d'ailleurs et tu n'étais même pas haute comme trois pommes à cette époque. Mais non là tu ne frappais pas, tu n' hurlais pas, tu fermais les yeux de peur et tu chuchotais à l'aide comme si finalement tu ne voulais pas être entendue. C'était ça... Tu ne voulais pas être sauvée enfaîte ! Prenant ça comme ta punition , comme si tu l'avais mérité à cause de tes actes qui avaient fait du mal à quelqu'un . C'était ton châtiment tu devais l'accepter, car tu ne voulais plus être une mauvaise personne , tu ne devais plus faire du mal...

« Elle à dit non. » Tu essayas d'ouvrir les yeux péniblement, cette voix.. Non c'était impossible, cela ne pouvait pas être lui... Pourtant sa voix, cette intonation était la même ,  tu la reconnaîtrai entre mille.. Tu pensais que ce n'était qu'une hallucination de ta part, que son visage te hantait tellement qu'il semblait réelle et bien devant toi parce que c'était pas réel , ça ne pouvait pas être réel ... La pénombre de la ruelle devait déformer la silhouette ou autre chose parce que cela ne pouvait pas être Bob en face de toi. Il te détestait pour ce que tu avais fait alors pourquoi viendrait-il te sauver comme ça ? Mais non... Écarquillant les yeux tu te rendis compte qu'il était bien là devant toi . En revanche une chose changeait , sa colère ne semblait pas être envers toi . Les deux hommes qui te retenaient ne vacillèrent pas pour autant, ils se retournèrent calmement, se moquant presque. « Bob ... ? » un murmure s'échappa de ta bouche voulant tout dire... Que faisait-il là ? Pourquoi voulait-il s'interférer alors que tu lui avais juste brisé le coeur et qu'il était en colère contre toi ? Pourquoi fallait il qu'il te fasse culpabiliser encore et encore ? Un des garçons pris la parole en souriant.« Et alors ? » Toi tu ne savais pas quoi faire t'étais perdue... A la base tu voulais juste prendre l'air pour oublier les problèmes, oublier Bob... Et maintenant tu avais encore plus de problèmes, et Bob qui était devant toi prêt à tout casser . Encore une fois ce n'était pas ce que tu voulais... Et maintenant tu te préoccupais plus de ce que Bob pensait de toi que des autres pervers qui n'avaient qu'une envie, te violer. C'était con ça , très con même parce que ce n'est pas comme si t'avais l'habitude de coucher à droite à gauche hein... Non t'étais encore jeune et vierge attendant le bon garçon , le bon moment pour le faire et tu risquais d'être traumatisée à vie en pensant à un mec plutôt qu'à te défendre. « Alors tu vas t'éloigner vite fait d'elle ... » Tu ne pouvais pas t'empêcher de sourire intérieurement parce qu'il était en train de te défendre, de te protéger envers & contre tout. Même s'il devait se faire frapper il te défendait alors que tu l'avais fait souffrir... Et puis merde quoi pourquoi était-il aussi gentil comme ça ? « Dégage mec, on a une belle brune à sauter ... » Tu grimaças sentant une pression sur ton poignet , en effet l'un des mecs devait te faire comprendre que c'était bientôt ton tour surement... Une larme perla ta joue. C'était horrible , en fin de compte t'étais pas prête à accepter ça, à te laisser punir t'étais pas prête à te laisser toucher pour ça... Ce moment tu l'imaginais avec un garçon qui t'aime qui soit tendre bref quelque chose de magique et surtout pas comme ça... Alors désolé, mais tu ne peux pas laisser faire ça c'était trop dur et ce n'était pas toi... Mais tu n'eus même pas le temps de réagir que Bob attrapa l'un des hommes puis le frappa de toutes ses forces . L''autre qui te retenait vint venger son ami en chargeant sur ton sauveur le frappant à son tour et c'était insupportable . Insupportable de le voir souffrir encore et toujours par ta faute .T'étais honteuse de ne rien faire et de le regarder se faire massacrer , un coup puis deux puis trois... Et puis qu'est-ce qu'elle dirait Sea si elle te voyait comme ça sans te défendre alors que tu en as les moyens alors que quelqu'un prend tout à ta place ?Elle te foutrait une claque oui , parce que tule mérites ma vielle et que là tu merdes grave Lys. Celui qui te retenait te lâche d'un coup pour s'occuper de l'ancien cyclope. « Pars ... pars ! » Il te disait de courir alors que tu étais planté là sans rien faire , choquée par la scène. C'étais impossible , le pauvre faisait tout ça pour préserver ton innocence et il te demandait de t'enfuir comme une fleur ? Il en était hors de question tu ne pouvais pas le laisser se faire tabasser pour toi , cette idée n'était tout bonnement inconcevable pour ta petite tête d'écervelée. Tu regardes alors Robert.« Non, non non je ne pars pas ! Sans attendre tu accourus vers celui-ci pour récupérer le couvercle de la poubelle afin de l'utiliser comme arme et frappas alors un grand coup sur la tête du psychopathe numéro 2 , celui écrasant Bob. Il alors sembla perdre connaissance à ton grand bonheur, tu le tires donc loin de Bob mais avant d'aller à son chevet tu fis face au psychopathe n°1. Il ne semblait pas très en forme ce qui te rassura un minimum, mais la peur était bien présente. Tu ne devais cependant pas flancher pour Bob qui s'était en quelque sorte sacrifié pour toi. « Ne-Ne nous approchez pas ! Je vous jure que j 'hésiterais pas à frapper très très fort ! Effectivement tu n'étais pas très douée en terme de dissuasion ce qui te valut un petit rire de la part de ton ennemi. Tu savais que t'étais ridicule mais tu ne pouvais pas faire autrement... Préférant éviter le regard de Bob, étant sûre qu'il riait lui aussi de ta nullité dans cette situation.« Oh mais c'est qu'elle a de l'humour la petite ! Mais ne t'inquiète pas je n'hésiterai pas non plus à te sauter très très fort ma jolie » Tu tremblais , il devait le sentir que tu étais complètement effrayée cela se voyait à deux kms de toute façon.. Tu ne savais pas quoi faire, il était devant toi tout sourire alors que toi , tu avais un couvercle de poubelle comme bouclier et tu tremblais tellement qu'on aurait dit que tu étais atteinte de Parkinson. Et Bob toujours à terre, surement, t'en savais rien en fait. Tu ne voulais pas croiser son regard honteuse. Qu'est-ce qu'il pensait à cet instant précis ? Tu étais désolé... Vraiment désolé que tout ça arrive. Il fallait qu'il parte elle pouvait gérer l’erreur qu'elle avait commise, elle le devait .
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Dernière édition par Lys "Bouh" A. Jones le Sam 23 Aoû - 2:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyLun 14 Juil - 23:11

bobouh ❀ i'll be there for you
Tu avais décidé de parler, de te montrer dans cette ruelle. Tu n'aurais rêvé que de continuer ton chemin, que d'effacer le peu dont tu étais témoin de ton esprit, mais tu en étais incapable. Le problème était, et restait surement toujours le même, malgré le mal que tu ressentais en toi, malgré ta peine immense et tes émotions qui toujours tenaillaient ton ventre. Le problème était que tu tenais à elle, et que tu n'avais jamais cessé. Tu tenais à elle même si elle t'avait déçue, même si elle c'était foutue de toi, et surement que tu tiendrais toujours à elle. C'était compréhensif, c'était normal te connaissant que tu aies toujours ces sentiments en toi, rien que ce besoin de savoir qu'elle allait bien. Tu faisais tout pour que ça change, car toi-même t'avais changé. Tu ne voulais plus être le Bob qui se laissait faire comme avant, tu n'étais plus le Bob qui oubliait rapidement, et reprenait à zéro si rien qu'un « pardon » avait été prononcé à demi-voix. Tu n'arrivais plus à être comme cela. Et peut-être qu'il était plus facile de vivre avant, de laisser tomber, de ne jamais trop pousser, d'oublier quand ça devenait trop dur, et de te dire qu'une demande de pardon pouvait effacer tout, même l'essaie raté de celui-ci. Mais maintenant, toi, t'en demandais beaucoup plus. Tu voulais qu'on te prouve des choses, qu'on te mes montres, et les mots et mes paroles à répétitions ne changeaient pas grand-chose si les actions à côtés ne suivaient pas. T'étais devenu peureux, sur le qui-vive, suspicieux, et malgré le fait que tu saches que l'effacer elle de ta vie serait bien plus facile pour surmonter tout ça, tu ne pouvais que subir les restes de l'ancien Bob, qui lui avait peur pour elle, qui lui voulait aller la sauver, qui lui ne pouvait la laisser dans ce genre de situations macabres. « Bob ? » Tu entendais le murmure incertain de Lys parvenir à tes oreilles par le gré du vent, mais tu essayais de rester concentré, de ne pas la regarder et finir par oublier tous ce qu'il y avait autour de toi, ni la situation dans laquelle vous étiez. T'avais envie de sauver la fille qui t'avais le plus de mal à ce moment-là de ta vie, et c'était déjà assez difficile comme ça qu'il ne fallait pas qu'en plus, tu finisses par ne pas être vigilant. Tu venais, tu t'approchais, et tu ne savais même pas réellement ce que tu allais faire. Tu ne savais comment vous dépêtrer de ce deux contre deux, tu ne savais comment les hommes allaient réagir et comment toi tu allais faire pour vous sortir de là. Tu n'avais aucune exactitudes, et c'était peut-être légèrement effrayant quand il était facile de voir qu'ils se foutaient clairement de ta tentative de sauvetage, quoi que tu leur dises. Ça te mettait en rogne, leurs trop grande confiance en eux, la manière dont ils te répondaient, comme si tu n'étais que de passage et que tu allais vite partir face à leurs déterminations de s'envoyer en l'air avec la belle brune. Tu n'allais pas partir. Même avec ce qu'il s'était passé ces dernières semaines, ces derniers mois, il restait en toi, encore un petit peu, de ce Bob obstiné, à qui rien ne pouvait l'arrêter quand il avait décidé quelque chose. Et ce malgré les obstacles, malgré les rabaissements, malgré les doutes. C'est quand il se retourna vers elle, comme si votre discussion était finie, comme si les bonnes choses allaient enfin commencer, que tu perdis véritablement pied. Tu étais toujours là mais eux ne te voyaient déjà plus, ne voyaient que Lys, et ce qu'ils allaient surement lui faire. Alors tu ne prenais pas une minute de plus pour réfléchir, tu te mettais à penser quelles solutions seraient la meilleure, non. Tu t'approchais rapidement, et tu commençais à attaquer, collant un poing à l'homme. Tout ne ce passa néanmoins pas parfaitement, et tu ne réussissais pas à la sauver d'un poing, quand il y avait deux hommes d'une carrure plus importante que la tienne devant toi. Malgré tes efforts, très vite, ce fut toi qui te trouvait en mauvaise position, le souffle court et le ventre meurtri par quelques coups. Putain, voilà ce qu'il se passait, quand on plongeait dans une situation sans y réfléchir, la tête la première. Tu demandais a Lys de partir, car toi t'étais sous un mec et l'autre risquait de bientôt reprendre ses esprits. « Non, non non je pars pas ! » Évidement, qu'elle n'allait pas t'écouter. Mais merde, ce n'était vraiment pas le moment pour elle de faire la têtue ! Elle devait penser survie; et non autre chose, pas par fierté ou bonté quelconque. Tu grognais frustré de sa répons,e mais tu n'avais pas vraiment le coeur à dire plus, ayant assez de mal à souffler quelques mots comme tu venais de le faire. Tu ne faisais pas attention à ce que faisait Lys, ton cerveau étant concentré sur le mec qui te dominait de sa position, n'entend pas vraiment ce qu'il se passait autour de toi ni les autres bruits autres que la brute devant tes yeux. Et puis un bang résonnait, et la tête du mec devant toi ne semblait plus vraiment tenir seule sur son cou et puis petit à petit ta respiration revenait avec plus d'aisance, le poids du mec quittant ton estomac alors que Lys devait le tirer loin de toi. Tu prenais de petites respirations, essayant de te ne penser qu'à respirer, de l'air, il faut de l'air, et à te calmer, un petit peu. Mais tout n'était pas encore fini, et tu te retrouvais à nouveau en position d'urgence alors que de nouveau, la voix de Lys résonnait. « Ne-Ne nous approchez pas ! Je vous jure que j'hésiterais pas à frapper très très fort ! » Et dans ta tête, t'avais le mot danger en arial black couleur rouge sang qui clignotait sans cesse, parce que quelqu'un approchait en ce moment-même Lys, parce qu'elle était une nouvelle fois en position de faiblesse, parce que le premier mec sur qui t'avais tapé avait profité que son pote prenne les reines afin de se requinquer. « Oh mais c'est qu'elle a de l'humour la petite ! Mais ne t'inquiète pas je n'hésiterai pas non plus à te sauter très très fort ma jolie. » Et encore une fois, il avait sa petite remarque afin d'effrayer encore plus la jeune femme, comme si son destin était tout tracé et qu'il n'y avait pas d'autres choix ni d'autres possibilité s'ouvrant à elle que de se faire violer par un mec si ingrat. Tu te remettais debout, alors que tu la voyais tremblante et désespérée, ses doigts tenant fortement le couvercle de la poubelle sans vouloir le lâcher, comme si c'était une barrière impénétrable entre la menace et elle, et tu te disais qu'il fallait que tu agisses vite et en conséquence, et que ce n'était pas du tout le moment de te planter, de te faire remarquer, ou de te casser la gueule à cause de lacets défaits alors que t'es censé faire le sauveur. Putain, c'était définitivement pas un rôle pour toi. Tu faisais pas de bruits, et tu respirais lentement, calmement pour ne pas te faire remarquer, alors que tu prenais le temps de regarder autour de toi, voir s'il n'y avait rien qui ne pourrait t'aider. Tes yeux se reposaient sur le bouclier improvisé de Lys, et tu tournais frénétiquement ton visage, essayant de voir parmi l'obscurité de la ruelle : si il y avait un couvercle, c'est qu'il devait y avoir ne poubelle, non ? C'était peut-être ça, ton ticket de sorti. Tu voyais à quelques mètres de toi la poubelle, dévêtue de son couvercle, et tu prenais un nouvel instant ton temps pour souffler, ralentissant sans grand succès ton rythme cardiaque. Tu n'avais pas vraiment le temps de prendre ton temps, mais il valait peut-être mieux cela, que faire des conneries et tout faire foirer. Une fois ton esprit un peu plus clair, tu attrapais rapidement la poubelle de tes deux mains en faisant quelques pas vers elle, et puis tu faisais quelques nouveaux pas rapides vers le monstre devant Lys, retournant la poubelle et couvrant son visage et même une bonne partie de son torse du gros objet, alors que des ordures tombaient même à terre. Alors qu'il était maintenant dans le noir, tu en profitais pour donner un coup de pied afin de le pousser et lui faire perdre l'équilibre, et puis tu te tournais vers ton ancienne amie, car tu étais loin d'avoir mis l'homme hors d'état de nuire. « Dépêche-toi, faut dégager ! » Tu n'osais pas lui prendre la main ou l'avant-bras pour la faire bouger avec toi, tu ne voulais pas. Tu lui enlevais le bouclier de ses doigts et le laissait tomber à terre afin de la sortir de sa peur qui l'avait peut-être terrorisé, et puis tu te dépêchais de courir hors de cette ruelle, faisant attention à ce qu'elle soit derrière-toi et qu'elle te suives. Tu courais sur quelques rues, et tu t'arrêtais enfin là où il y avait plus de gens et de la lumière, avant de te laisser tomber sur le premier banc vide que tu voyais. Putain, tu l'avais fait.

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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyMer 1 Oct - 15:25



bobouh ♦️ I'll be there for you„

Chaque contact de la part de ces monstres te faisait frissonner d’horreur, chaque petite partielle ne serait-ce qu’effleurée par leurs mains te donnait envie d’arracher cette peau maintenant devenue impure, que tu rejetais amèrement comme un vulgaire vêtement tâché. Tout cet enchaînement d’action s’était passé tellement rapidement que tu avais du mal à repérer l’irrationalité dans tout cela. Est-ce que c'était bien réel ? Est-ce que cela ne faisait pas parti une fois de plus d'un mauvais rêve incluant Bob comme ceux que tu faisaient tous les soirs, depuis que tu étais revenu à lui pour lui faire face... T'avais beau te rassurer en te disant tout cela , l'intense douleur de ton cœur frappant avec effroi ta poitrine comme si elle ne pouvait plus supporter la peur qui te paralysait te ramenait à la réalité ainsi qu'un Bob luttant pour toi , frappant sans penser aux coups qui pouvaient à tout moment l'atteindre et lui procurer une douleur non méritée te rappelait qu'il ne fallait surement pas abandonner comme ça. Tu ne pouvais rester là, à attendre l'effroyable sort qui t'attendait sans que tu ne montres un minimum de résistance, sans que tu ne frappes aussi à t'en tordre les bras d'une part pour ta dignité bientôt envolée, d’autre part pour Lui. Lui qui n'avait rien demandé de tout ça... Lui qui souffrait tant par ta faute , et qui n'hésitait pas à souffrir plus juste pour ta petite personne. Lui qui était tout pour toi, tu te devais une bonne fois pour toi ne plus avoir de dette envers lui. Tout ce que Robert voulait en ce moment , c’était surement de ne plus voir ta tronche qui lui rappelait de mauvais souvenirs et comme toujours , t'apparaissais quelque part et tout chamboulais sur ton passage comme une ouragan. T'en avais marre d'être un boulet pour tout le monde, de devoir compter sur quelqu'un d'autre pour sauver ta propre peau n'hésitant pas à mettre les gens que tu aimais en danger. Toi tu voulais juste changer. T'avais décidé de devenir une adulte et de quitter une bonne fois pour toute cette attitude immature qui te suivait de nouveau depuis que tu avais appris l'existence dans ce monde de ces tendres souvenirs d'enfance longtemps mis de côté. Mais non. Comme toujours le destin en avait décidé autrement et te voilà dans cette ruelle sombre, toute tremblante et te rattachant à ce pauvre couvercle de poubelle comme s'il était ton dernier espoir. Quant à Bob, tu espérais du fond du cœur qu’il réussis à se lever pour s’enfuir loin , et qu’il ne puisse jamais te revoir car tu aurais trop honte de toi pour oser recroiser un jour son regard. Mais bien sûr cela n’allait pas se passer comme ça. Robert ne lâcherait pas , tu le savais pertinemment qu'il ne te laisserait pas dans cette ruelle sans qu'il ne soit sûr de ta sécurité. Au fond il restait le même, têtu un peu arrogant mais prêt à tout pour sauver ses amis. Sauf qu'il y avait un truc bizarre, un hic ; tu n'étais plus son ami. Soudainement pris d'un élan de rage, Bob se releva malgré la douleur aiguë qui l'appelait incontestablement à rester au sol. Toi tu savais pas trop quoi faire, sachant pertinemment que tu ne ferais pas le poids devant cet homme si cruel. T'avais juste l'impression de servir à rien enfaîte tellement la peur t’envahissait, jusqu'à ne plus pouvoir faire le moindre mouvement. Tu n'avais plus le contrôle de ton corps. Pour tout avouer ce n’était vraiment pas top d’avoir un cerveau incapable de pouvoir commander la moindre action.

« Dépêche-toi, faut dégager ! » Tu sursautas. Sans trop savoir comment Bob avait réussi à s'emparer de la poubelle pour faire diversion afin de frapper l'homme qui tenait encore debout puis, pour te délivrer de cette paralysie frappa violemment le couvercle qui te servait de bouclier. Il fallait suivre, c'était le moment. Il ne fallait pas que tu déconnes maintenant Bouh. Prenant ton courage à deux mains, tu t'élanças de toutes tes forces comme si ta vie en dépendait. Tu courrais mortifiée, n'osant pas même regarder si l'un des hommes te suivait non, tu donnais tout ce qu'il te restait, ton coeur explosant littéralement dans ta poitrine tellement cette situation était intensément stressante . Tu le suivais malgré tes jambes qui criaient à chaque foulée de t’arrêter, et à ce moment-là tu ne regrettais absolument plus qu'il soit intervenu ce soir-là dans cette petite ruelle de l'enfer. Grâce à lui tu avais quitté les ténèbres pour enfin revoir la lumière et le sourire des gens qui marchaient tranquillement, c'était fou comment des événements pouvaient se passer simultanément sans que personnes n'y pensent. Tandis que certains naissaient, d'autres mourraient , se mariaient et divorçaient c'était ça la vie et tu ne t'en rendis vraiment compte qu'une fois sorti de cet enfer. Alors que Bob s'affalait sur le premier banc libre, tu t'écartas puis retombas violemment sur le sol. Tes jambes ne répondaient plus . La pression retombait , tu ne pouvais plus contrôler ton corps si crispé jusqu'à là. Non il faut que tu te calmes... Ne craque pas maintenant. C'est ce que tu te disais... Tu ne voulais pas pleurer devant lui, tu ne voulais vraiment pas mais il fallait que ça sorte. Toute cette peur, ce stress accumulé devait s'évacuer et dans un bruit aigu tu commenças à sangloter. Tu voulus te relever et courir, courir le plus loin possible tellement t'avais honte, mais tes jambes refusaient de bouger. Le pire dans tout ça c'est que tu ne pouvais même pas lui dire merci. Il avait couru tous ses risques pour toi et tu ne pouvais même pas articuler suffisamment afin de lui montrer ta gratitude t'étais tout simplement ingrate Lys. Il fallait malheureusement qu'il comprenne de lui-même que parmi tes sanglots tu essayais vraiment de parler mais que c'était tout bonnement impossible. De toute façon tu n’espérais qu'une chose, c'est qu'il ne se retourne jamais de ce banc afin de ne pas voir encore une fois moment de faiblesse de ta part. Encore une fois.
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyDim 5 Oct - 22:21

bobouh ❀ i'll be there for you
A peine tu avais fini de mettre hors d'état de nuire le dernier homme que tout ce que tu pensais c'était de te sauver. Ce n'était pas comme si tu les avait tué ou gravement blessé, et rester là ne constituait pas d'un endroit sécurisé. Alors tu t'es mis à courir, en espérant que Lys te suive à la trace. Dans ces moments-là tu pouvais remercier l'esprit sportif que tu gardais, et même si Sully avait toujours été celui qui faisait le plus de sport – et toi tu étais celui qui le motivait à fond – tu t'étais tout de même mis à courir en arrivant ici, et parfois même tu allais à la gym. Tout cela t'avait aidé à garder ton corps et ton coeur en forme, et même si ces derniers mois tu t'étais complètement relâché car tu n'avais plus eu envie de sortir de chez toi, tu sentais que les efforts fait précédemment payaient un peu aujourd'hui, et te permettaient de courir rapidement pour échapper au danger. C'est après quelques rues que tu te sentais assez éloigné de vos agresseurs, et tu te dépêchais de te laisser t'affaler sur un banc, car tu avais l'impression d'avoir couru tout un marathon avec la peur et l'adrénaline engendrée. Ton coeur battait à tout rompre, alors que tu essayais de reprendre ta respiration. Demain tu allais surement trouver ton corps couvert d'hématomes, mais là, tout ce dont tu pensais c'était à inspirer, à expirer. Avec un peu de chance les hommes laisseraient tomber, ou peut-être même oublieraient à cause de la boisson ce qu'ils avaient failli faire. Qu'ils oublieraient Lys, son visage, son corps qu'ils avaient voulu toucher de leurs sales mains. T'avais eu peur. C'était con à dire car tu n'étais même pas le principal visé, mais tu avais eu peur. Et tu détestais ça. Tu détestais qu'une fois encore, ce sentiment soit dirigé vers elle. Tu avais l'impression que ce que tu ressentais, que cela soit bon ou mauvais, finissait toujours par avoir un rapport avec elle. Et ça t'énervait, et ça t'épuisait. T'avais voulu l'oublier, et voilà qu'elle était de retour. Qu'elle disait vouloir se faire pardonner, et puis qu'elle te fasse tourner en bourrique avec cet Olaf. Et là, alors que tu ne voulais pas la voir, tu tombais sur elle. C'était fatiguant de se sentir en permanence comme un pantin entre ses doigts, qu'elle pouvait manipuler comme elle le voulait. Sourit, pleur, souffre, t'avais l'impression qu'elle te commandait de l'intérieur, et que tu n'avais point de libre arbitre face à tout cela. Encore une fois elle t'avait embarquée avec elle dans une situation que t'aurais surement jamais vécu auparavant, et encore une fois tu te devais d'être plus gentil, de ne pas te laisser submerger par tous tes sentiments car elle avait bien failli vivre un drame ce soir.

Tu levais tes yeux vers elle et elle ne venait pas s'asseoir à tes côtés. Elle n'avait même pas l'air d'avoir compris que tu t'étais assis là, comme si après avoir couru elle s'était arrêtée net et ne pouvait plus bouger. Et puis elle se laissait tomber à terre, sur le gravier, et tu retenais une petite grimace en la regardant car tomber de cette manière là ne devait pas faire du bien. Tu tournais un petit peu ta tête, essayant de mieux capter son visage, et elle semblait vidée, comme toujours sur le choc. Tu ne pouvais pas réellement se mettre à sa place, ni imaginer ce à quoi elle pouvait bien penser à ce moment-là. Tu te disais que les évènements de ce soir devaient tourner encore et encore dans sa tête, comme un message mit en boucle, et qu'elle avait du mal à assimiler que ces hommes ne pouvaient plus lui faire de mal pour ce soir. Tu l'observais, silencieusement, et puis tu la voyais se mettre à sangloter. Une nouvelle fois. Le truc, c'est que tu ne savais pas quoi faire. Tu ne savais plus comment te comporter à ses côtés, et malgré que tu aies toujours été quelqu'un ayant un bon fond, aujourd'hui, tu n'avais plus envie d'être le bon Bob qui pardonne tout le monde et qui se fait avoir à répétition. Le gentil Bob qui devait tout oublier et continuer sa vie comme si rien autour ne changeait ou ne lui faisait mal. D'un autre côté, ce soir était spécial. Elle avait failli se faire violer si tu ne t'étais pas interposé, et tu ne savais pas si ton rôle pour la soirée était maintenant terminé et s'il fallait donc que tu partes. Bon, t'as l'air d'ailler mieux alors, à la revoyure. Mouais, non, ça n'allait pas vraiment. Si tu ne pouvais te résigner à la quitter en si mauvais état, il était dur de concevoir que tu la prennes dans tes bras et que tu la berces. Pas si tu avais à faire le premier pas. T'étais peut-être trop dur, trop rancunier, mais tu ne la voyais plus vraiment comme une amie et tu ne pouvais pas la consoler comme telle. Tu aurais aimé pouvoir, mais tu ne t'en sentais pas capable. Tu optais néanmoins pour un contact, infime. Tu bougeais légèrement du banc afin de te rapprocher d'elle qui était à côté, et tu posais lentement ta main sur son épaule, pour ne pas qu'elle soit effrayée. Tu hésitais mais tu le faisais quand même, espérant peut-être de cette manière la faire sortir un peu de sa torpeur. Et puis c'était tout pour le moment, tu restais avec ta main sur son épaule, sans ne savoir quoi dire. Tu ne pouvais l'apaiser, et c'était difficile de l'entendre pleurer sans s'arrêter. Tu n'étais pas sûre qu'essayer de la faire parler de ce qu'il s'était passé soit une bonne idée – pas si tôt – et en même temps, tu remarquais que même si elle voulait, elle n'y arriverait surement pas par ses pleurs. « Tu veux rentrer ? » Tu finissais par murmurer, car peut-être qu'elle se sentirait mieux entre les quatre murs de sa chambre. Peut-être que se trouver dans un endroit familier et réconfortant la calmerait, et ferait ce que toi tu n'arrivais pas. De ta seconde main, tu te mettais à tâter les poches de ton manteau puis de ton jean, à la recherche d'un morceau de sopalin, d'un kleenex. Tu sentais le paquet entamé dans ta poche droite, et tu te dépêchais d'en attraper un d'une main, le sortant de son compartiment avant de le tendre presque timidement à Lys. Ce n'était surement pas assez et tu ne gérais pas tellement, mais pourtant, c'était les seules choses qu'il te venait à l'esprit de faire.

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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyDim 19 Oct - 17:29



bobouh ♦ I'll be there for you„

Putain ll avait réussi ... Il venait de te sauver en t'emmenant vers la lumière du jour. T'avais beau essayer de ne plus rien ressentir pour lui, de le laisser partir à jamais même si t'allais ressentir un grand vide, même si tu allais en souffrir durant le reste de ta vie mais t'y arrivais pas. Bon sang bouh t'y arrivais pas. Il était tout, il tourmentait tes pensées, avait le contrôle de tes émotions et influençait sur ton humeur comme s'il avait le total contrôle de ton être et que tu avais enterré tout comme l'espoir d'être heureuse à ses côtés, les clés de ton cœur à présent fermé à jamais, barricader par le désespoir tu ne voulais que personne n'en ait désormais l'accès de peur de décevoir à nouveau , de causer la peine et de revoir ce même regard remplit d'un mélange de dégoût de colère et de profonde tristesse. Regard que tu avais vu chez Bob et qui t'avais traumatisé. C'était tellement difficile d'avouer que tu avais merdé, que ce regard t'était destiné et que tu étais la seule fautive dans cette histoire... Mais depuis ce jour-là tu avais compris, t'avais accepté de ne plus le voir pour son bien et pour ne pas souffrir tous les deux parce que tu savais pertinemment que c'était possible que tu refasses les mêmes erreurs , que tu déconnes à nouveau et ça tu ne voulais pas . Mais encore une fois t'avais tout gâché en étant impuissante dans cette ruelle. Tu l'avais vu et puis comme par magie tout ce que tu avais eu beau de te répéter pendant ces nuits à ne pas pouvoir dormir était parti, un simple geste, entendre sa voix avait suffi à tout chambouler. Tu l'aimais ........ Tu l'aimais tellement putain Bouh jamais t'arriveras à l'oublier fallait se faire une raison. T'avais couru de toutes tes forces pour ne pas qu'il te laisse tomber, pour ne pas qu'il te laisse derrière dans les ténèbres. C'est fou comme cela ressemblait fortement à ce que tu ressentais depuis un mois déjà lorsque tu avais choisi de débarquer à nouveau dans sa vie. Et à présent tu étais par terre au milieu d'un trottoir essayant à tout prix de contenir tes émotions, de ne pas pleurnicher comme une gamine. T'avais l'impression de ne jamais grandir et de rester encore et toujours la petite fille qui avait foutu la pagaille dans monstropolis. Une fois votre course finie , tu voulais pas t'approcher de lui, tu t'étais juste laissée tomber lourdement sur le sol , sans vie . Tu ne voulais pas lui montrer que tu étais la même petite fille immature comme avant . Tu voulais pas qu'il voit ton visage rouge, bouffi par les larmes qui envahissaient lourdement tes yeux. Tu te sentais honteuse , décidément malgré tous tes efforts pour lui montrer une bonne image de toi , c'était raté . S'il pouvait ne jamais se tourner et regarder dans ta direction , s'il ne pouvait pas entendre les sanglots que t'essayais de maladroitement étouffer, mais qui sortaient incontestablement de ta gorge sans que tu ne puisses faire quelque chose pour les en empêcher...

« Tu veux rentrer ? » sa voix te fit tressaillir, tu ne pensais pas qu'il prendrait la parole si vite et pour tout avouer , ça ne t'arrangeait pas vu que tu étais dans l'incapacité d'aligner trois mots sans que ta voix parte dans les aiguë et puis t'arriverait surement à articuler afin qu'il comprenne ce que t'essayais de lui dire. Tu te contentais donc , de hocher timidement la tête en reniflant parce que tu ne savais pas quoi faire d'autre. T'essayas quand même de te calmer, car tu savais que Bob était près de toi, il te regardait gêné et tu voulais abréger ce malaise le plus vite possible. Puis il te tendit un mouchoir alors tu relevas doucement la tête gênée, t'arrivais enfin à te calmer lorsque tu croisas son regard , juste une seconde . Une seconde avait suffi à te mettre en confiance et à te rassurer. Tu acceptas son "présent" ,tremblante . Enfin un peu plus calmée , t'essayas d'articuler enfin afin de le remercier. « Merci... » C'était pas bon... Il avait risqué sa vie pour te protéger, tu n'allais pas simplement lui dire "Merci.." comme ça . Il fallait que tu sois sincère et qu'il comprenne à quel point tu lui étais reconnaissante. « Merci pour tout , je veux dire ... Tu m'as sauvé , tu m'as sauvé la vie Robert.» Tu te relevas avec difficulté , malgré tes jambes lourdes et ton corps qui t'ordonnait de rester au sol tellement tu étais épuisée. En vérité tu n'avais pas envie de rentrer chez toi dans cet appartement, seule face à la peur qui t'avait consumée et qui allait surement t'empêcher de fermer l'oeil de la nuit . T'avais besoin de quelqu'un avec qui rester , quelqu'un avec qui tu pouvais dormir tranquillement et qui pouvait chasser tous tes soucis en l'espace rien qu'en souriant et malheureusement cette personne n'était pas Bob ou du moins elle ne l'était plus. Il y a un temps où tu pouvais te lover dans ses bras , rire avec lui et maintenant tous ces précieux souvenir semblaient devenir des rêves de futurs qui n'allaient certainement pas se réaliser. Si seulement t'avais pas merdé Bouh... C'est fou comme on en revenait toujours à cela enfaîte . Chaque action , chaque parole te ramenait inévitablement à la dure réalité des choses :tu n'es qu'une fille immature et méchante En vérité tu n'avais vraiment pas envie de rentrer toute seule chez toi , dans un appartement vide où règne le silence, tourmentée par la peur qui allait surement t'empêcher de fermer l'oeil de la nuit. T'avais juste besoin de compagnie, d'une personne avec qui parler toute la nuit , avec qui tu pouvais t'endormir sereine . Hélas cette personne n'était pas Bob , du moins elle ne l'était plus... Cette soirée qui avait pris des allures de cauchemars était malheureusement pas finie ,car il fallait à présent que tu affrontes la personne qui te tourmentait le plus ... Robert.
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyLun 20 Oct - 17:54

bobouh ❀ i'll be there for you
C'était plus calme bizarrement, quand l'ambiance sinistre et néfaste s'était dissipée, maintenant que vous étiez loin et entourés de lumière. Quelques personnes passaient sur le trottoir devant vous, sans avoir aucune idée de ce qui avait failli se passer, rentrant tranquillement chez eux, ou faisant une dernière course en vitesse sans jamais poser vos yeux sur vos deux figures, comme si vous faisiez parti du paysage. Ton souffle redevenait peu à peu normal, et tu ne te concentrais que sur cela pendant un petit moment, histoire d'être complètement capable de respirer à nouveau tranquillement, même si parfois ça te faisait un petit peu mal, par rapport à où la brute avait tapé. Lys, elle, semblait complètement enfermée dans son monde, perdue, et t'imaginais que si tu l'appelais là, maintenant, elle ne t'entendrait peut-être pas. Tu n'avais pas prévu ça, l'après-choc. Tu ne l'avais pas prévu, et c'était ce genre de chose dont tu n'avais aucune idée de comment gérer. Tu n'étais pas toujours doué avec les mots, et pourtant, avant, tu les utilisais énormément, à bon ou mauvais escient, pour essayer de remotiver le moral des gens ou leur montrer que non, tout n'était pas fini. Mais ils étaient tes amis, tes coéquipiers, tes camarades, tes collègues, mais là, tu te retrouvais devant quelqu'un dont tu ne savais pas comment désigner. Tu ne savais plus ce qu'elle était pour toi, et ça compliquait encore plus les choses, encore plus la manière dont tu devais réagir. Vous étiez constamment mal à l'aise, et une fois elle était celle essayant de ne pas envenimer les choses, et une fois, c'était toi qui devenait comme ça. Tu finissais par poser doucement ta main sur son épaule, afin qu'elle ne pense pas que c'était quelqu'un qui était là pour une nouvelle fois l'attaquer, et tu lui demandais si elle avait envie de rentrer chez elle. Tu pouvais lui proposer quoi hein ? Un mcdo ? De repasser devant la même ruelle afin de vaincre son peut-être nouveau traumatisme ? Non, ça n'allait peut-être pas aider. Tu la voyais hocher la tête pour te répondre, dans l'incapacité d'ouvrir ses lèvres et de sortir un son cohérent, pas quand ses larmes n'arrivaient pas à s'arrêter. T'imaginais que tu allais donc la ramener chez elle, si c'était là où elle se sentirait le mieux. Elle attrapait le mouchoir que tu finissais par lui tendre, elle qui se mettait à renifler, et tu croisais son regard, pendant quelques secondes. Ton coeur ratait un battement, la traitre, lais tu n'en montrait rien sur ton visage. Tu boulais juste la ramener chez elle, et que cette soirée de cauchemar prenne fin – pour toi, mais aussi, et surtout pour elle. T'imaginais que jamais t'arriverais à vraiment te détacher d'elle, à vraiment la détester, à vraiment l'oublier et ça te faisait peur, et ça te tétanisait. « Merci... » Elle articulait doucement après qu'elle se soit calmer pour la plus grande part. « Merci pour tout, je veux dire... Tu m'as sauvé, et tu m'as sauvé la vie Robert. » Tu la regardais, sans bouger, d'une manière peut-être un peu bête. Tu ne t'attendais pas à un merci – à vrai dire, tu n'en voulais peut-être pas, car tu ne savais pas comment réagir une nouvelle fois, quand vous ne vous engueuliez pas. T'avais l'impression que tu devais te comporter gentiment car elle l'était – et en même temps, t'avais jamais été un vrai connard. Mais être gentil signifiait presque maintenant se rabaisser, la laisser gagner, et tu voulais plus que ça arrive, parce que ça faisait trop mal. Malgré ça, t'avais toujours Bob, le petit monstre vert au fond de toi, qui ne pouvait s'empêcher parfois de vouloir sortir et s'exprimer. « N-Non non, j'ai rien fais moi... » Tu bégayais presque, secouant ta tête. Tu n'avais rien fait d'exceptionnel après tout, non ? T'avais même pas eu de bonnes intentions au départ, ayant presque failli partir en pensant qu'elle allait se débrouiller toute seule comme une grande. Elle était bien arrivée à partir seule, elle avait été assez grande et adulte pour partir du jour au lendemain sans te prévenir, comme si t'étais rien, pas important, comme si t'avais jamais été quelqu'un qui comptait. Comme si tu méritais pas de savoir ce qu'elle faisait, où elle allait, et surtout pas la raison de pourquoi elle s'éloignait. Comme si t'étais le mec qui la suivait par tout, un espèce de psychopathe ambulant qu'elle cherchait sans cesse à fuir, et pourtant sans jamais rien te dire. Et puis elle y était arrivée à te fuir – ô si facilement, comme quoi, elle n'était pas en cage, elle n'était pas traquée. Elle t'avait juste coupé en plein dans ton élan quand tu pensais que tes sentiments avaient pu être réciproque, et ça t'a achevé, comme ça. Elle était assez grande pour partir, elle était assez grande pour briser ton coeur et te faire du mal. T'avais cru qu'elle serait assez grande pour courir, leur dire de dégager, ouvrir sa bouche, mais elle avait été si terrorisée que tu t'étais mis à l'aider, car t'aurais pas supporté de voir un tel carnage. Tu n'étais déjà plus bien dans ta tête, qu'est-ce que cela aurait été si tu avais eu son viol sur la conscience, hein ? « Tout le monde aurait fait pareil... J'ai rien sauvé du tout. Non non non... » Tu continuais, niant presque complètement ce qui venait de se passer. C'était comme si t'avais pas envie qu'elle embellisse le truc, ou qu'elle te vois plus beau et majestueux que ce que tu étais réellement : tu n'étais pas son prince charmant. Tu la regardais se lever, l'aidant légèrement si tu voyais qu'elle ne tenait pas très bien sur ses jambes, ou si elle titubait déjà. Si votre relation à ce moment-là avait été la même qu'avant, tu lui aurais surement passé un bras autour de ses épaules, afin qu'elle sente que tu étais là et qu'elle n'était pas seule. Maintenant, t'en étais venu à un point où tu n'osais même plus la toucher réellement, de peur de faire des bêtises – ou de peur de croire qu'elle ressentirait des choses pour toi alors que ce n'est pas le cas, parce que tu étais comme ça Bob, il fallait le croire : tu te mettais des choses dans la tête qui n'avaient pas lieu d'être, et t'avais trop peur que le moindre geste de sa part te fasse repartir dans un tourbillon de mensonges à toi-même, alors que non Bob, elle ne t'aimait pas. « On y va ? » Tu demandais, penchant ta tête sur le côté, avant de commencer à marcher pour se diriger vers chez elle. Tu enfonçais tes mains dans les poches de ton jean, et tu marchais doucement, prenant soin d'éviter les allées où il y faisait sombre, où le bruit se faisait pesant. Tu suivais les petits lampadaires de Fantasia Hill, te posant la question de s'il fallait que tu essaies de lui parler, d'instaurer une conversation, ou de juste rester dans le mutisme.

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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptySam 22 Nov - 1:16



bobouh ♦ I'll be there for you„

T'essayais de te calmer, t'essayais vraiment de contenir tout ça en toi comme tu le faisais si bien d'habitude mais t'y arrivais pas car t'étais faible ... Enfaîte tu croyais vraiment être forte mais tu l'étais pas le moindre du monde . T'étais faible parce que t'étais parti sans rien dire, t'étais faible parce que t'avais pas réussi à affronter tes propres sentiments et t'avais disparu lâchement laissant sombrer Robert dans une spirale dévastatrice. T'avais causé la peine , fait souffrir des gens tu voulais juste te repentir de tes péchés . Mais encore une fois t'étais lâche, t'avais eu trop peur dans cette ruelle sombre t'avais même pas pu dire un mot, même pas pu crier à l'aide et t'enfuir comme t'étais capable de le faire , comme tu l'avais déjà fais auparavant avec  Randall ton pire cauchemar.  T'avais bravé ta peur, t'étais paniquée mais t'avais trouvé la force en tes amis pour te soulever face à cet horrible monstre sadique . Mais aujourd'hui t'avais pas eu la force de le faire, pas eu le courage de flanquer un bon gros coup de coude dans le ventre de ce putain d'agresseur et de courir de toutes tes forces pour rejoindre la lumière.  Mais t'avais rien dit, t'avais espéré qu'on entende ton appel à l'aide qu'on entende ce petit écho prononcé à mi-voix . Et il l'avait entendu . Tu pensais qu'il n'aurait surement pas voulu entendre, qu'il avait cessé de t'écouter depuis que tu avais disparu mais il se tenait là devant toi. Il posait sa main sur ton épaule hésitant, les gens pouvaient penser que cela ne signifiait rien, que c'était normal de te rassurer, de provoquer un contact- minime certes- mais un contact et cela signifiait énormément pour toi. Cela faisait même plusieurs  mois que tu n'avais pas ressenti ça.

 « N-Non non, j'ai rien fais moi... » Balbutiait-il alors que tu venais de te relever avec difficulté. Tu souriais un peu en soupirant tu voudrais bien lui répondre, tu voudrais réussir à faire sortir un son claire et audible de ta bouche mais t'avais trop peur que tu ne réussisses pas à contenir tes émotions, alors t'éclaircis seulement ta gorge en baissant la tête. C'était pas cool de ne pas pouvoir parler dans ces moments-là, vraiment pas mais peut-être que cela t'arrangeait après-tout car t'étais vraiment honteuse. T'avais jamais voulu qu'il te voit comme ça, faible, tremblante, incapable de faire le moindre mouvement. T'en pouvais plus t'étais à bout de force fallait que ça cesse tout ça, fallait que ce fiasco cesse une bonne fois pour toute car tu étais à bout de souffle. Ta vie ressemblait à une course d'obstacle sans fin. Et tu suffoquais, ne pouvais plus respirer car tu ne voyais plus rien. Tu ne voyais plus la raison pour laquelle tu courais ni d'où tu venais. Ton objectif c'était quoi enfaîte ? T'avais absolument tout perdu en chemin laissant peu à peu le bonheur derrière toi  mais le problème c'est que tu ne te rendais compte trop tard que ces partielles de joies, ces sentiments heureux c'est toi qui les lâchait. C'étaient tes propres mains qui n'étaient pas assez fortes pour garder ce petit coeur heureux jusqu'à l'arrivée et maintenant c'était trop tard tu ne pouvais plus faire demi-tour. Tu devais courir sans but précis, sans récompense. T'avais lâché sa main, sa main qui voulait tant te retenir, tu l'avais lâchée et maintenant il garderait  le poing fermé sans que tes doigts ne puissent se frayer un chemins afin d'entrelacer les siens à nouveau, une dernière fois.  
Peut-être avait-il douté avant de venir te sauver ? Peut-être avait-il envisagé te laisser dans cette rue noire, mais ça t'était complètement égal. Il l'avait fait c'était tout.  « Tout le monde aurait fait pareil... J'ai rien sauvé du tout. Non non non... » Renchérissait-il comme pour se leurrer lui-même, c'était normal après-tout, il devait avoir du mal à avouer le fait qu'il avait pu faire quelque chose de gentil à ton égard, il ne le désirait surement pas ce qui te fit grimacer légèrement. Encore une fois t'avais quelque chose et il devait encaisser les conséquences sans qu'il n'ait rien demandé. Quoique, cette fois était différente des autres car il l'avait eu le choix. Le choix de partir s'était offert à lui de façon plus qu'évidente mais il avait quand-même décidé de se pointer malgré tout. A cette idée ton coeur s'emballa sans que tu ne puisses rien contrôler, aaah c'était si cruel de faire ça. C'était si cruel qu'il soit gentil comme ça avec toi sans prévenir, sans que t'y sois préparé parce que ton coeur avait du mal à supporter toutes ses émotions contradictoires qui t'envahissaient depuis le début de cette soirée. C'était pas le moment pour s'emballer comme ça, mais tu ne pouvais pas faire autrement cela faisait tellement longtemps que tu attendais une amélioration dans votre relation, juste une petite lueur qui pouvait te guider jusqu'à la sortie de ce tunnel ou a l’occurrence au bout de cette ruelle. Puis tu te rendis compte que t'étais enfin définitivement calmée, ta gorge ne te brûlait plus autant ce qui voulait dire que tu pouvais enfin prendre la parole pour dire autre chose qu'un simple "Merci Robert c'est sympa d'avoir risqué ta vie alors que tu me détestes actuellement" sauf qu'il y avait quand-même un hic dans tout ça, tu ne savais absolument pas quoi dire. Mais fallait que tu lui parles juste pour le fait de ne pas être parti, pour ne pas t'avoir laissée giser sur le sol comme une pauvre sans-abris ne sachant même plus où se cacher du regard des autres.  « C'est vrai, mais tu n'étais pas obligé de le faire, vraiment pas... Alors merci du fond du coeur.  » Tu le regardas un peu intimidée mais sincère. Tu savais qu'il continuerait forcément de nier t'en étais consciente mais tu le comprenais, tu savais pourquoi il faisait ça alors ça ne te dérangeait pas vraiment tant qu'il entendait ce que tu lui disais. « On y va ? » Il demanda en commençant d'avancer  tu hochas la tête timidement et le rejoignis. Il marchait d'une petite allure qui ne lui ressemblait pas vraiment, tu trouvais ça gentil qu'il ralentisse exprès pour ne pas trop te brusquer. Et puis tu réalisas soudainement que tu l'avais sans-doute dérangé alors qu'il avait sans doute des projets pour ce soir . Peut-être l'attendait-il ? Et si ... Non, tu ne pouvais imaginer ça sans ressentir une violente douleur à la poitrine presque aussi grande que celle que t'avais ressenti tout-à l'heure. Tu ne pouvais pas l'imaginer rejoignant une femme,  rejoignant celle qu'il pouvait aimer. Celle qui était restée tandis que toi tu étais partie. C'était cruel pour lui égoïste même, car tant qu'il était heureux rien ne devrait avoir d'importance non ? Alors pourquoi tu ne pouvais tout simplement pas l'imaginer dans ta tête ?  « Tu sais, tu peux me laisser ici, après tout on doit t'attendre non ? Vraiment, désolé du dérangement Robert il est tard tu dois surement être en retard...  »Et là tu prias dans tête, tu prias tellement fort que tu demandais comment faisait-il pour ne pas t'entendre. Oh s'il vous plaît faites qu'il y ait personne, si seulement il n'y avait personne qui l'attendait ce soir, ni tous les autres soirs.
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MessageSujet: Re: bobouh. ♡ i'll be there for you. bobouh. ♡ i'll be there for you. EmptyDim 23 Nov - 21:59

bobouh ❀ i'll be there for you
Et maintenant, c'était quoi le plan ? Il allait se passer quoi, après que tu l'ai sauvée vaillamment ? Tu n'allais surement pas recevoir l'une de ces fins heureuses qu'on pouvait voir dans les dessin-animé, même si ton courage avait pu être admirable. Tu n'avais pas vraiment eu le temps de penser à cela, à ce que ce serait après la mise en sécurité. Comme si t'avais cru que t'allais disparaître comme Joséphine l'ange gardien après avoir accompli ta mission. Et maintenant t'étais avec elle à essayer de l'aider avec le contre-coup des émotions, sans plus trop savoir sur quel pied danser ni comment te comporter. « C'est vrai, mais tu n'étais pas obligé de le faire, vraiment pas... Alors merci du fond du coeur. » Elle devait le faire exprès, ce n'était pas possible autrement. Ne comprenait-elle pas que tu n'en voulais pas de ses remerciements ? Tu ne voulais rien lui devoir, et tu ne voulais qu'elle n'ait rien à te devoir aussi. Comme pour n'avoir rien qui la retient à toi, et rien qui ne te raccroche à elle. Tu ne voulais pas qu'elle se souvienne de ce jour où Bob, tel un amoureux transi, l'avait sauvé de deux alcooliques un petit peu trop entreprenants. Tu ne voulais pas qu'elle se souvienne du bon en toi, ou de tes yeux qui devaient pétiller auparavant lorsque tu la regardais. Tu ne voulais plus faire des efforts, tu voulais qu'elle voit à quel point tu devais la dégoûter, l'écœurer, mais en même temps, tu n'arrivais pas à te résigner à être complètement horrible. Elle restait Bouh après tout, ta Bouh, malgré le mal et la souffrance qu'un si petit bout de femme pouvait t'engendrer. « Mais je t'ai dis que c'est pas moi ! » Tu disais en grognant, ressemblant plus à petit garçon boudeur qu'à un loup-garou en colère. « Tu donneras tes remerciements à quelqu'un d'autre. » Tu continuais en te refermant un peu sur toi-même, alors qu'elle arborait un fin sourire. Tu enfonçais tes mains dans tes poches de pantalon, regardant de partout sauf son visage. Comment t'allais pouvoir continuer à vivre tant soit peu normalement si tu arrivais de moins à moins à e serait-ce que poser tes yeux sur elle ? « Tu sais, tu peux me laisser ici, après tout on doit t'attendre non ? Vraiment désolé du dérangement Robert il est tard, tu dois surement être en retard... » Tes yeux se posaient sur son visage aux traits encore trop enfantins, et tu restais presque sans bouger, clignant délicatement tes yeux alors que tu prenais en compte la proposition qu'elle venait de te faire. Elle t'offrait clairement une sortie, un moyen de partir rapidement, auquel tu n'avais qu'à confirmer de quelques petits mots afin de t'en aller. Il n'y avait rien de plus aisé, et toutes les petites voix hystériques dans ta tête te criaient d'attraper au vol cette opportunité plus que bienvenue, cette chance inespérée que tu n'aurais jamais pensé voir arriver devant toi sur un plateau d'argent. Tu avais cru que si tu voulais partir, il allait falloir que tu réfléchisses, que tu utilise tes mots, que tu trouves des excuses, afin de ne pas te montrer trop cruel face à son état mais de ne pas ressembler non plus à un bisounours trop amoureux. Et encore une fois, c'était le conflit, la seconde guerre mondiale à l'intérieur de toi. Il y avait les voix, tantôt cruelles, tantôt bienveillantes, qui te disaient de t'enfuir, ou qui te disaient de rester. Certaines voulaient que tu restes afin de prolonger ta souffrance, afin que tu sentes les pointes dans ton coeur à devoir marcher auprès d'elle, à devoir la regarder, lui répondre, être proche pendant encore des petite minutes, ou des longues heures. Il y avait les autres qui te criaient que c'était de la folie, et qu'il fallait que tu te tires Bob, que tu prennes les jambes à ton cou et que tu te barres. Que tu n'aurais plus jamais durant cette soirée l'occasion si belle et franche de pouvoir juste partir sans être impoli, puisqu'elle était la personne qui te montrait doucement la sortie. Ils te disaient que loin des yeux c'était loin du coeur, et que si tu voulais aller mieux fallait t'éloigner à nouveau, toujours t'éloigner, prendre tes distances comme elle l'avait fait sans un regard en arrière. La vérité, c'est que tu ne voulais plus souffrir. T'en avais marre d'être constamment dans un état de peur, de mal-être. Mais la volonté seule ne servait parfois à rien, et tu ne savais pas comment t'en sortir. Tu ne savais pas s'il fallait que tu continues ta vie, ou que tu apprennes à vivre prêt d'elle avec ton mal, que tu t'habitues à sa présence et à ce qu'elle te faisait, parce que de toutes les manières, même quand tu ne la voyais pas, même quand t'étais terré chez toi, tu la revoyais dansant sous tes paupières, et tes hauts le coeur te reprenaient. Peut-être que tu ne pouvais pas éviter les rencontres hasardeuses avec elle tant que vous étiez tous les deux à Fantasia Hill, et que vos chemins se croiseraient toujours un peu, comme il s'est croisé auparavant. Peut-être qu'il était temps pour toi que tu apprennes à vivre en ayant mal, mais en te mettant face à tes peurs, à tes angoisses, afin que les gens te voient un peu moins comme un mec pitoyable qui s'est perdu à la force d'une seule fille, d'un seul regard. « J'étais juste sorti me dégourdir les pieds. » Tu répondais donc, essayant d'étouffer les voix qui gémissaient de douleurs et de trahisons en entendant ta décision. Ce n'était pas comme si quelqu'un t'attendait dans ta chambre, et au contraire, Cersei serait contente de ne pas te voir à te morfondre une nouvelle fois tout habillé dans tes draps aux essences d'alcool. Tu aurais pu en rester là, mais tu te répétais sa question dans la tête, et t'en venais à froncer légèrement les sourcils, te disant que peut-être, tu l'avais mal comprise. Elle ne t'avait pas vraiment proposée de rester quand t'y repensais. La manière dont elle avait tournée sa phrase te faisait penser à quelqu'un qui essayait de se débarrasser de quelqu'un d'autre, en essayant juste d'être polie et courtoise, suspendant elle-même des excuses dans les airs comme quoi tu devais surement avoir autre chose à faire que de l'embêter, que t'avais surement un programme de télévision ou un rendez-vous chez les alcooliques anonymes auquel tu te devais de participer. En gros, que t'étais bien gentil de lavoir que sauver, mais qu'elle avait surement elle autre chose à faire dans son emploi du temps plutôt que de rester à te parler. Peut-être qu'elle devait aller rejoindre un mec dans sa chambre, se blottissant auprès de lui devant leur émission préférée. Peut-être. Tu essayais de faire abstraction du couteau que tu sentais, se remuant et se remuant encore dans ton coeur meurtri à cette image. Il fallait que tu sois fort Bob, si t'avais déjà du mal à supporter une illusion de ton esprit, qu'est-ce que cela deviendra quand tu les verrais en chair et en os devant toi, se tenant main dans la main tout en faisant les boutiques de Noël ? « Mais je peux partir si je te dérange et que tu veux gérer ça toute seule. » Tu finissais par dire, essayant de ne pas donner un ton trop accusateur à ta voix et de la contrôler au mieux, haussant tes épaules d'une manière je m'en foutiste même si tu savais qu'au fond de toi, t'étais tout sauf ça. Que tu restes, que tu partes, de toute manière, le dommage était déjà fait.

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