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MessageSujet: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyJeu 30 Oct - 14:53



I'VE GOT MORE WIT, A BETTER KISS, A HOTTER TOUCH, A BETTER FUCK, THAN ANY BOY YOU'LL EVER MEET, SWEETIE YOU HAD ME.
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Les premiers rayons de lumières filtraient à travers la petite fenêtre de ta chambre, et frappaient tes paupières encore endormies. Tu n'avais pas tant bu que cela hier soir, et pourtant, tu avais du mal à ouvrir tes yeux, à prendre conscience qu'une nouvelle journée commençait. Distraitement, encore dans les vapes tu entendais un petit bruit, puis un second, et après que le lit se soit affaissé, tu te retrouvais avec un chien qui venait se coller à ton visage. « Bacchus... » Tu grognais, essayant de le pousser sur le côté du lit, chose plutôt facile vu son petit gabarie. Tu baillais, sentant toujours cette fatigue incurable dans tout ton être, cette envie las de ne rien faire et de ne plus bouger, et de simplement attendre la mort sagement enfouit sous les couvertures. A quoi bon continuer sa vie, aider des gens tous les jours à l'hôpital, manger, boire ou coucher, si tu n'avais plus de but. Ce n'était pas tout à fait vrai, ton but à toi maintenant c'était de parvenir à l'oublier, parvenir à effacer son nom de ta mémoire, parvenir à broyer de ton esprit les restes de son monologue le jour où elle t'avait jeté. Et d'une autre part, tu ne voulais pas l'oublier, car qu'allais-tu faire, sans son souvenir ? T'étais inlassablement rattaché à elle, à son histoire, et t'avais peut-être l'impression de ne plus être un homme à part entière si elle ne faisait plus partie de ta vie, même dans les brides de ta mémoire. Tu l'aimais cette femme, tu l'aimais autant qu'elle te dégoûtait, tu l'aimais autant que tu la détestait à présent, et tu avais envie de lui faire autant de mal que de bien. La prendre dans tes bras, et lui arracher la tête. La protéger de tout, et lui écraser le coeur. L'ancien prince aimait se confronter au nouveau, rancunier, et tu te sentais comme si tu n'avais plus la force ni pour l'un, ni pour l'autre. Tes yeux papillonnaient, tes paupières se décollant avec difficulté, se refermant quelques instant quand le soleil brûlait tes iris, et tu poussais déjà un soupir qui montrait clairement dans quel état d'esprit tu étais. Tu te redressais légèrement, passant une main dans tes cheveux, quand peu à peu, tes activités de la veille refaisaient surface parmi le blizzard de ta petit gueule de bois, et un nom résonnait dans ton esprit. Diablo. Tu tournais la tête pour observer l'autre côté de ton grand lit deux places, et effectivement, une figure s'y trouvait, ses cheveux bruns bouclés en bataille contre l'oreiller blanc, et tu t'étirais un peu, détournant ton visage de la silhouette. T'avais couché avec le corbeau, et t'avais aimé ça. Il fallait croire que plus tu continuais à mener ta petite vie, plus tu tombais bas dans tes relations, dans tes coucheries. Avait-il été réellement nécessaire que tu le vois nu, et que tu lui fasses découvrir les joies du coït anal dont il semblait n'avoir aucune expérience ? N'aurait-il  pas fallu – après qu'il t'ai épargné – le laisser tranquille et partir, loin, rentrer chez toi sans ne plus faire de vagues ?  Tu venais d'apprendre qu'il était toujours vivant, que sa saleté de maîtresse également, et la seule chose que tu trouvais à faire c'était devenir civil, lui offrir un verre, et accepter de coucher avec lui. Tu ne comprenais pas comment t'étais arrivé à un tel point de bêtises hier soir, sans même avoir été très bourré. C'était ses yeux, le vil corbeau, que tu ne pouvais oublier, et c'était que la malédiction avait décidée de le gâter dans cette nouvelle vie. Tu te levais enfin, ton corps nu, traînant des pieds vers la cuisine ouverte d'à côté, et tu versais simplement des céréales sucrées au blé soufflé, dans un grand bol. Tu ne prenais plus vraiment le temps de faire à manger le matin, c'était avec Talie que vous preniez votre temps à vous faire un grand petit déjeuné complet avec du jus d'orange pressé ou des pancakes fait maison. Et maintenant, tu tournais aux céréales top budget. Ça c'était du changement. Tu restais un long moment les yeux rivés vers un point invisible, dans le vide, mangeant ton petit-déjeuné lentement, avant qu'un bruit de couette parvint à tes oreilles. Tu tournais un peu ta tête, pouvant voir de ta cuisine la chambre grâce à la grande ouverture qui te faisait office de fenêtre entre les deux pièces, et tu remarquais ton coup d'hier, qui semblait reprendre vie. « Tiens, la belle au bois dormant se réveille... » Tu disais doucement, assez fort pour qu'il l'entende, un sourire d'emmerdeur au coin de tes lèvres. Tu avais utilisé l'espèce de surnom appartenant à Talie, juste pour espérer l'énerver de bon matin. Il était censé ne pas aimer ta princesse non ? Il n'aimerai surement pas que tu le compares à elle.


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Dernière édition par Aalès Philippe Beauregard le Ven 31 Oct - 11:59, édité 2 fois
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Ottis

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Ottis "Cerbère" Infernos
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : cerbère, le chien des enfers, dont mes frères sont les autres têtes. #teamhercules Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : acid lemon (avatar) ange (profil+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : ash stymest, le démon aux yeux couleur des cieux.
MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyVen 31 Oct - 2:14



I'VE GOT MORE WIT, A BETTER KISS, A HOTTER TOUCH, A BETTER FUCK, THAN ANY BOY YOU'LL EVER MEET, SWEETIE YOU HAD ME.
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Pas un bruit, pas un mouvement. Ce fut le rayons du soleil perçant à travers tes paupières qui te réveilla ce matin là. Sans même ouvrir les yeux, une odeur différente de la tienne te chatouilla le nez, et te démontras sans mal que tu n'étais pas chez toi. Le matelas, l'odeur, la lumière et l'ambiance de l'endroit avaient quelque chose de différent. T'étais confortablement installé, et la paresse te tentas presque un instant sous le plaisir de se trouver là, en position fœtale, enveloppé dans des draps chaud avec cette odeur si agréable qui t'enveloppait tout entier. Un parfum qui ne te rappelait en rien celui de ta Maîtresse, ni celui étouffant de Talie ; il avait quelque chose de triste ce parfum, de désespéré, mais il s'en ressortait une infinie douceur que tu n'avais jamais vraiment connu. C'était le parfum d'un homme, que tu respirais là, et pas des moindres. Il te fallut bien quelques minutes à paresser, les yeux clos, sans bouger, pour que tes souvenirs te soient redus. Tout te revint en flash-back d'un seul coup, et tu pus mettre un visage sur cette effluve entêtante : Philippe. Ton pire ennemi, celui qui avait osé heurter au cœur ta maîtresse, qui avait voulu sa mort et qui y était parvenu, l'homme que tu devrais détester le plus au monde. Et pourtant t'étais là, à respirer son parfum en silence, bercé par le bruit de son souffle, bien qu'il te tournait le dos. Tu avais terriblement bien dormit, et tu t'en mordais les doigts. Tu n'avais accordé pas même une pensée à Aphria, lorsque tu t'étais endormis dans les draps de l'ancien prince. T'avais été sans scrupule, et bien que d'habitude, cette notion t'étais autant inégale qu'abstraite, elle te rongeait terriblement ce matin, car tu avais touché la seule personne qui pouvait compter sur toi. Elle l'ignorait toujours, évidemment, mais tu lui avais mentis, et tu l'avais parjuré. Tu t'en voulais pour ça, et terriblement. Mais c'était le matin, et une si forte émotion ne te pris pas de suite. Elle arriva en cascade, crescendo, lentement de plus en plus désagréable. Ce sentiment grandissant t'obligea alors à ouvrir les yeux, lentement, et ce fut presque avec soulagement que tu retrouvas ton éternelle bouclé tombante sur tes yeux.

« Tiens, la belle au bois dormant se réveille... » Sa voix parvint comme un échos lointain à tes oreilles, et pourtant n'était pas si éloigné, là, assit à sa table à t'observer. Tu rabattis plusieurs fois tes paupières, te frottant tes yeux encore tout endoloris de sommeil, avant de les plisser vers ton interlocuteur, réalisant un peu tard ce qu'il venait te dire. A peine réveillé, et déjà agression avec son surnom mesquin. Il n'y avait pas pour toi pire insulte que d'être comparé à cette traînée. D'abord parce que t'étais un homme, et que t'avais beau avoir couché avec un autre pour la première fois hier soir, t'en restais un jusqu'au bout ; et d'un autre coté parce que tu la haïssais, cette blondasse. Il n'y avait personne sur cette planète que tu haïssais plus qu'elle, car même Khadija, avec laquelle tu étais en constante compétition, tu avais plus d'estime pour elle. Non, Talie était une affreuse salope qui semblait rendre tout le monde malheureux. Philippe parce qu’apparemment, il l'avait perdu, toi parce que... Tu l'avais retrouvé. « Tiens donc, étonnant, elle n'a même pas eu besoin qu'on lui roule une pelle. » répondis-tu d'un ton faussement étonné, ouvrant un peu plus tes grands yeux noirs plus les plaquer vers lui. Tu poussas un long soupir, te levant en marmonnant. Un aboiement te fis alors sursauter et par reflex tu sautas sur le lit, aux aguets. T'avais horreur des chiens. Horreur de ces sales bêtes depuis que le vieux Asling avait dressé son dog pour essayer de te croquer, et qu'il était parvenu à t'arracher un bout d'aile qui avait mis des mois à repousser, peur depuis que t'avais trop entendu leurs aboiements, peur depuis que t'avais compris que c'étaient des imbéciles comme amoureux de leurs  maîtres... Peur depuis que t'avais l'impression de pouvoir te comparer à eux, et ça, c'était cruellement déstabilisant. Tu plissas les yeux en direction de la bête, méfiant. « C'est à toi ce sac à p... Je veux dire, ce chien ? Appelle le... j'ai peur des chiens. » Tu râlas, parce que tu savais qu'il allait encore se foutre de ta gueule. Il trouverait toujours de quoi faire. Tu poussas un soupir, réalisant que t'étais nu, cherchant ton boxer de la vieille que t'enfilais sans mal avant de rejoindre le blond dans la cuisine, remarquant que lui aussi était nu, et que ça ne semblait pas le déranger le moins du monde. Ça ne te dérangeais pas non plus à vrai dire... Ça te déstabilisait.

Tu pris place sur la chaise juste en face de lui, sans lui demander son avis, au point où vous en étiez. Tu soupiras, fixant ce qu'il y avait sur la table, et te retenant de faire une remarque lorsque tes yeux se posèrent sur le paquet de céréales pour enfants. Oh et puis merde, c'était trop tentant. « C'est quoi, des miels pops ? Tellement sexy. » Tu soufflas en lui rendant son grand sourire d'emmerdeur qui t'allait à toi aussi terriblement bien et levant un sourcil de provocation, cherchant juste à lui rendre ses provocations. C'était de bonne guerre. Tu grimaças, repérant une machine à café sur le plan de travail, et ne te faisant pas prier pour t'en faire couler un noir très serré. T'étais de mauvaise humeur sans ton putain de café.

Sans un mot, fixant le liquide noirâtre couler, tu te mis à songer à tout ce qui avait pu se passer, et toute l'amertume qui t'attendais te chargea en pleine face. Tu te rappelas à quel point t'avais aimé coucher avec le meurtrier de ta Maîtresse, et à quel point tu ne pourrais jamais t'en pardonner. Tu attrapas doucement la tasse remplie, alors que le cliquetis de la machine te ramenait à la réalité, et tu pivotais lentement vers le blond. « Tu peux juste me rappeler pourquoi on a fait la connerie de coucher ensemble alors qu'on se déteste ? » Tu lui demandas alors, comme si cette question pouvait vraiment recevoir une réponse.


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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyVen 31 Oct - 11:59



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Tu le voyais ouvrir ses yeux quelques minutes après que tu avais rejoint la cuisine, dans ton grand lit qui trônait au milieu de la pièce, et l'image qu'il renvoyait était tout de même assez bizarre. Qu'un énième mec restait la nuit ne l'était pas forcément en soi – même si tu préférais éviter qu'ils dorment ici, car cela voulait assurément dire un lendemain matin assez délicat et inconfortable – mais c'était de savoir qui il était avant d'arriver à Fantasia Hill qui l'était. Tu essayais de le voir dans ta tête comme un homme comme les autres, avec qui tu avais seulement pris du bon temps, mais tu avais toujours l'image d'un corbeau noir flottant dans les airs qui te revenait en tête afin que tu n'oublies jamais sa véritable identité. Ça aurait dû te dégoûter, de le voir presque serein, comme chez lui sous tes draps, comme s'il possédait l'endroit. T'essayais juste de ne pas forcément regretter cette erreur, parce que ça avait été bon, bordel. T'avais aimé cette soirée. Tu ne pouvais néanmoins pas le laisser se réveiller tranquillement, et il fallait que tu lui lances une petite pique, rien d'extraordinaire. « Tiens donc, étonnant, elle n'a même pas eu besoin qu'on lui roule une pelle. » Tu souriais en coin à sa réplique, alors que ses yeux noirs se posaient sur toi un instant. Tu n'avais pas été assez débile pour le réveiller en l'embrassant comme tu l'avais fait avec Talie : après tout, il était très loin de ressembler de loin ou de près à quelqu'un que tu pourrais aimer. Tu pouvais l'avouer, ayant déjà couché avec lui, que son corps te plaisait, et que – malheureusement – il avait ce truc qui le rendait beau à regarder. Mais il n'y avait pas d'erreurs de jugement à avoir, car le fait de savoir qui il était devait t'ôter tous doutes le concernant : il était dans le clan des méchants, il était de ceux qui agissaient tels des toutous sans poser de questions, il était celui qui pourrait trahir ses plus fidèles amis d'une parole de sa dite maîtresse. Il n'était pas quelqu'un de fiable, tu étais surement la dernière personne qu'il pourrait apprécier dans ce monde, et tu comptais bien ne pas l'oublier. « Ça n'aurait pas marché : véritable amour, zoophilie, toutes ses conneries. » Tu répondais simplement, haussant tes épaules en répondant au roulage de pelle qu'il n'avait pas eu besoin. Tu reprenais une cuillère de céréales, voyant du coin l'oeil le corbeau marmonner avant de se lever. Il n'en fallait pas plus pour que ton chien se mette à aboyer, parce qu'il ne connaissait pas cet homme dans ton lit, parce que tu n'étais plus tranquillement allongé à côté de Diablo pour lui montrer qu'il n'y avait pas de problème avec ça, car il avait du mal avec les gestes brusques et que Diablo venait de se lever d'un coup. Tu fronçais les sourcils, ne pouvant t'empêcher de remarquer que ce dernier avait d'ailleurs rapidement sauté sur le lit à l'entente de l'aboiement et qu'il toisait maintenant ta petite bête, l'air pas vraiment rassuré. « C'est à toi ce sac à p... Je veux dire, ce chien ? Appelle le... j'ai peur des chiens. » Il râlait, bafouillant un peu sous la soudaine peur, et tu eu un petit instant d'immobilité, comme si tu n'arrivais pas à comprendre ce qu'il te demandait ni d'où venait son problème. Tu lâchais un rire incrédule, un petit peu abasourdi par cette nouvelle : décidément, depuis hier soir, tu ne cessais d'en apprendre plus sur le mystérieux corbeau. « Mais... C'est un chien. Regarde-le, il est dix fois plus petit que toi, il va pas te bouffer. » Tu essayais de lui faire comprendre, comme si tu parlais à un gamin de six ans qui avait des peurs irrationnelles, et qu'en lui montrant à quel point il n'avait rien à craindre cela partirait. Il existait des chiens méchants, c'était vrai. Des chiens qui n'hésitaient pas à se retourner contre vous ou vous mordre si vous les embêtiez trop ou que vous ne cessiez de les caresser quand ils en avaient marre. Des chiens là pour protéger leurs maîtres, et qui sauteraient sur un intrus à la seconde où il pénétrerait dans une propriété privée ou qu'il s'avancerait un petit peu trop près de la personne. Mais ton chien lui était tout petit, et même s'il était du genre à vouloir te protéger, il savait qu'il pouvait mordre que si tu lui demandais. Tu voyais que ce n'était pas encore tout de suite que Diablo aimerait les chiens, pas après la peur soudaine qu'il ai eu, et tu soupirais, passant une main dans tes cheveux blonds. « Bacchus, va dans ton panier. » Tu demandais, et le petit chien s'exécuta, se couchant dans son panier qui traînait dans un coin de la chambre.

Diablo en profitait enfin pour redescendre du lit, et tu profitais des dernières secondes qu'il t'était accordé pour lui mater les fesses alors qu'il cherchait son boxer quelque part par terre, et qu'il le remontait malheureusement, cachant ce qui était le plus intéressant à voir. Toi tu restais tranquillement nu. Tu n'étais pas du tout quelqu'un qui pratiquait le nudisme, mais c'était le matin, et tu étais chez toi, et de toute manière, il n'y avait rien qu'il n'avait pas déjà vu. Tu le laissais un peu faire comme chez lui, de toute manière, ce n'était pas à proprement parlé ton invité, alors tu te disais que tu n'avais pas à lui préparer un bon petit-déjeuner ou à lui faire son jus d'orange du matin. Tu restais silencieux, alors que lui en profitait pour à son tour, pour la première fois du matin, t'attaquer. « C'est quoi, des miels pops ? Tellement sexy. » Tu levais ses yeux vers lui, croisant son sourire qui montrait à quel point il était fier de sa petit provocation enfantine, et tu levais tes yeux au ciel, grognant par habitude. « C'est bon les miel pops, et je crois pas avoir invité la Reine d'Angleterre alors bon... » Je m'en fous un peu de ce que tu penses, tu continuais sans bruit dans ta tête. Tu prenais le silence alors qu'il se faisait son café comme une bénédiction, et tu te disais que peut-être ça allait s'arrêter là. Quelques piques pour ne pas trop rester dans le moment gênant, et puis il partirait, de la même manière qu'il était arrivé. Ce que tu ne savais pas, c'est qu'il était assez bavard même après s'être réveillé depuis moins de dix minutes, et qu'il ne comptait pas s'arrêter en si bonne voie, alors que tu avais plutôt cru qu'il éviterait le sujet. « Tu peux juste me rappeler pourquoi on a fait la connerie de coucher ensemble alors qu'on se déteste. » Tu grognais une nouvelle fois en entendant sa question, commençant à marmonner quelques paroles incompréhensibles parce que ce genre de pensée philosophique, avec ton coup de la veille, n'était pas vraiment dans ton top five d'activités favorites. Tu tournais ta tête vers lui, haussant un sourcil. « Hm t'es sûr que tu veux démarrer de suite par ça toi ? » Et malheureusement, il avait vraiment l'air d'être parti pour l'éclate totale ce mec. Analyser un coup d'un soir ce n'était pas la chose à faire, surtout si ce-dit coup est quelqu'un que l'on n'aurait jamais dû approcher ou toucher de cette manière-là. « Tu crois que j'détiens toutes les réponses de l'univers ou ..? » Qu'est-ce qu'il voulait que tu répondes à cela ? Vous l'aviez fait, c'était tout. T'avais croisé son regard, et t'avais eu cette attraction pour lui, et vous ne vous étiez même pas jeté dessus l'un sur l'autre de suite, mais vous aviez tout de même fini dans le même lit. C'était de sa faute, à commencer par être mal à l'aise dans un bar gay, comme si tu pouvais contrôler le regard des gens qui étaient attirés par les fesses du brun. Et de fil en aiguille... Voilà qu'il voulait s'essayer avec un homme. « J'en sais rien... C'est surement grâce à ma beauté irrésistible. » Tu disais sérieusement, hochant ta tête, avant de dévoiler un petit sourire en coin. Tu n'étais pas toujours du genre à t'envoyer des fleurs de cette manière, mais tu savais maintenant qu'il n'y avait plus que toi pour le faire, si tu voulais booster un petit peu plus ton égo. Talie était partie en te volant tout même les miettes d'estimes de toi qu'il te restait, te rabaissant et te faisant sentir comme un moins que rien. Et peut-être que tu l'étais, mais tu savais maintenant qu'il te fallait être légèrement narcissique quelques fois, si tu voulais continuer à croire un minimum en toi.


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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyJeu 13 Nov - 15:40



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Tu ne réalisais pas encore complètement l'ampleur de cette nuit : ni le plaisir qu'elle t'avait procuré, et la honte qu'elle t'apporterait plus tard. Tu ne te sentais pas plus éclairé qu'hier soir, quant à ton homosexualité, ni plus délivré de t'être enfin laissé aller à tester. Tu ne savais si c'était faute à ton lent réveil ou au brouillard qui t'entourait toujours, mais t'avais encore beaucoup de mal à faire le point. C'était à peine si en ouvrant les yeux, t'avais reconnu l'endroit dans lequel tu te trouvais, alors que quelques heures de sommeil plus tôt, tu gémissait de tout ton être en fixant ce plafond blanc immaculé, prenant ton pied. Est-ce que tu avais des remords ? Non, non pas encore. Mais tu savais mieux que quiconque qu'au moment où elle poserait ses grands yeux fins sur toi, tu ne pourrais pas empêcher l'envie de te haïr. En attendant, t'aurais préféré rester dans ces draps plus longtemps, pour rejeter toute culpabilité et ne plus avoir à y penser. Penser, c'était mourir, y penser, c'était risquer de réaliser.

Il était là, assit avec cette pause de mannequin en plein shooting, alors que tu te redressais progressivement. Tu reconnus son petit sourire moqueur, prêt à te piquer alors que tu venais à peine de t’extirper du sommeil. Tu trouvas pourtant le moyen de lui répliquer que quant à sa belle, toi, tu n'avais guère besoin que l'on te roule une pelle pour te tirer des bras de Morphée. Ça sembla l'amuser plus qu'autre chose, et tu posas tes yeux noirs sur son corps nu en espérant qu'au moins ton lourd regard le déstabiliserait : rien de tout cela. Il se contenta de répondre à son tour, avec sa voix qui te donnait autant envie de l'étrangler que de le questionner encore. « Ça n'aurait pas marché : véritable amour, zoophilie, toutes ses conneries. » Tu roulas les yeux pour te donner un air exaspéré, posant tes pieds au sol pour te lever, cherchant discrètement tes affaires des yeux. Ils se posèrent enfin sur ton boxer que tu attrapas et enfilas, repérant sur la table de nuit un emballage de capote ouvert avec les dents. Tu retins un nouveau soupir. Au moins vous vous étiez protégé, non ?

Tu allas pour te redresser mais ce connard de clebs te fis sursauter, se mettant à t'aboyer dessus. Là encore, tu dus te maîtriser pour ne pas l'attraper par la peau du cou et le lancer par la fenêtre ouverte. Serrant les dents, exécrable, tu demandas à ton amant d'une nuit de bien vouloir rappeler la sale bête, debout sur le lit, jetant un air mauvais à l'animal. Comme tu t'y attendais, il riait de toi ce crétin. « Mais... C'est un chien. Regarde-le, il est dix fois plus petit que toi, il va pas te bouffer. » Peut-être pensait-il qu'il parviendrait à te faire changer d'avis, il était pourtant évident que non. Ce n'était pas parce qu'il te disait ça que tu descendrais et ferait des papouilles au clebs, non, t'avais une peur bleu de ses sales bêtes toujours en train de grogner et remuer la queue. Remuer la queue, ça, les hommes savaient déjà très bien le faire, pas besoin d'une espèce en plus dans c'bas monde qui en connaissait déjà trop. 'fin bon, tel maître, tel chien non ? « Fut un temps où cette sale bête m'aurait croqué les ailes. » Tu répliquas d'un ton sec, lançant un regard noir au chien pour appuyer tes propos avant d'expirer lorsque Philippe le priait de rejoindre son papier. Tu attrapas ton paquet de clope resté enfoncé dans la poche de ton jean non loin au sol, avant de rejoindre le blond dans la cuisine, et dans un silence tenace, t'asseoir en face de lui.

De bonne guerre, tu n'avais pu t'empêcher de faire une remarque sur ses miel pops, qu'il mangeait goulûment cependant que tu l'observais, les bras croisés sur la table et le menton posé dessus. Tu l'entendis grogner, et tu te reconnus dans cette façon de pester, sans pour autant le faire remarquer. « C'est bon les miel pops, et je crois pas avoir invité la Reine d'Angleterre alors bon... » Tu détournas les yeux pour seule réponse, du moins d'abord, poussant un petit soupir. Est-ce que c'était toi où il y avait un malaise affreux qui planait ici ? Non, tu ne rêvais pas, mais le soucis, c'était que ce mal-être était justifié. Non, encore quelques minutes avant d'y penser, pitié. « T'aurais pas couché avec Queen E. Quoiqu'après tout t'as l'air tellement tordu... » Tu levas les yeux vers les siens pour appuyer tes paroles, souriant en coin en mordillant ta lèvre, lui jetant à regard à la fois assassin et provocateur. Tu n'avais pas honte... Ce ne saurait tarder.

Et puis tu lâchas la bombe, décidant de mettre une bonne fois pour toutes les pieds dans le plat. Au moins, ce serait chose faite. Avant cela, tu t'allumas néanmoins une cigarette, n'ayant pas vraiment faim, comme d'habitude. Tirant longuement sur ta clope, tu refermas un instant les yeux pour t’imprégner de son goût noirâtre et acide qui te brûlait le corps, tout comme le crâne. Puis tu inspiras, et tu te mis à parler du sujet qui fâche : votre nuit, votre haine. « Hm t'es sûr que tu veux démarrer de suite par ça toi ? » Tu rouvris de moitié les yeux pour l'observer. Tu n'aimais pas son "toi", ni même le ton qu'il prenait avec toi, comme si t'étais rien de plus qu'un des culs qu'il avait sauté. Il avait eu une chance extraordinaire de te toucher, est-ce qu'il en avait conscience ? Il était aussi con que son chien. « Tu préfères que je te laisse finir tes miel-pops et entamer ta pom-pote, mon cœur ? » Tu répondis, toujours au tac-au-tac, lui adressant un grand sourire d'emmerdeur totalement surjoué, avant de lever exagérément les yeux au ciel, éternellement excédé que tu étais.  « Tu crois que j'détiens toutes les réponses de l'univers ou ..? » Ce qu'il pouvait t'agacer, s'en était presque désespérant, et t'en revenais lentement à te demander comment t'avais pu le supporter toute une soirée, et même aller jusqu'à le désirer autant. Tu le haïssais comme personne, pour ce qu'il t'avais fais, pour ce qu'il avait fait à ta maîtresse, alors pourquoi ? Pour le sexe, pour le plaisir de l'entendre gémir, et céder tout autant que toi, autant que tu avais pu le faire. Et ça avait été digne de tes attentes, c'était ce qu'il y avait de plus agaçant.  « Je te pose une question, si t'as pas la réponse, dis le simplement. » Tu répondis étrangement sans plus d'énervement que ça, l'observant de tes grands yeux noirs, parcourant son corps du regard, ses muscles bandés, son long corps fin, ses lèvres de prince un peu trop roses. Ouais, le prince déchu qu'il était. « J'en sais rien... C'est surement grâce à ma beauté irrésistible. » A ton plus grand désespoir, tu ne pus empêcher un léger sourire de venir orner le coin de ta bouche, et tu donnas deux petits coups sur ta clope au dessus du cendrier, avant de la reprendre en bouche et de tirer, une, deux, trois fois dessus. « Ce que tu dis n'est pas si bête. » Tu avouas finalement, inspirant encore une taffe te remplissant le corps d'une fumée grisâtre. « J'avais besoin de voir le prince déchu en pleine action. » Tu lâchas, moqueur, riant d'un rire si fin qu'il n'était presque pas audible. Tu refermas un peu plus les yeux, ne laissant qu'une fente infime. « Mais c'était pas mal pour un alcoolique. Dommage que ton plumard sente le vomis et la branlette. » Tu agitas ta cigarette au dessus du cendrier, souriant en coin avant de rire doucement, plus franchement cette fois, moins moqueusement, parce que c'était faux et il le savait.


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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyJeu 13 Nov - 22:16



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Tu faisais tout pour bloquer les pensées de ton esprit qui voulaient divaguer librement, t'essayais de faire barrage aux questions qui demeureraient de toute manière surement sans réponses. Tu voulais penser le moins possible à la veille au soir, mais c'était assez difficile, quand le mec que tu t'étais tapé était toujours dans le confort de tes draps. Et pas n'importe quel mec, c'était bien ça le plus gros du problème. Coucher avec des hommes et des femmes différents ça t'arrivait toujours maintenant – ô merci Talie pour cette chance qu'elle t'a donné d'user de corps sans sentiments – mais c'était des gens que tu n'avais le plus souvent pas connu, et tu n'étais surtout pas assez masochiste pour le faire avec des êtres que tu exécrais au plus haut point. Et pourtant, voilà que ça t'était arrivé, et que si on oubliait les conséquences de votre rencontre ou l'exaspération qui t'habitait lorsqu'il ouvrait la bouche, et bien ça avait été une bonne nuit, sexuellement parlant – et t'en avais eu des mauvais coups, autant que les bons, depuis que tu avais embarqué pour la merveilleuse route des coups d'un soir.

Tu te concentrais sur tes céréales, le regard dans le vide. Tu n'avais pas à te dépêcher de manger ou de t'habiller car tu ne travaillais pas ce jour-là. Pas de vieux à t'occuper, pas de piqures à donner, mais par contre c'était du matin avec ton plan cul que tu ne pouvais pas échapper. Au moins, tu n'aurais pas la gêne de te tromper de prénom comme ça t'était déjà arrivé auparavant. Il finissait par se lever, et déjà tu en profitais pour le comparer à ton ex, ce que tu en étais presque sûr il n'aimerait pas. Il finissait par rouler ses yeux en exaspération, et cela te faisait sourire doucement : tu avais réussis ta mission du matin. Tu le détaillais sans retenu alors qu'il enfilait son boxer, et ton chien qui était venu te réveillé aboya, ce qui finit sursauter Diablo comme tu n'aurais jamais pu l'imaginer. Tu essayais de lui expliquer que ton chien était bien plus petit que lui, qu'à part le mordre si vraiment il n'était pas content il ne pourrait rien lui faire d'atroce, mais ça ne semblait pas apaiser les peurs du corbeau. C'était pourtant les meilleurs amis des animaux les chiens – enfin, après les chevaux pour toi, mais Bacchus, depuis que Talie était partie, était toujours auprès de toi au moins. « Fut un temps où cette salle bête m'aurait croqué les ailes. » Il te répondait sèchement, regardant ton chien avec un air mauvais, et peut-être qu'il avait vécu un moment traumatisant dans votre ancienne vie – ou peut-être même ici qui savait – qui impliquait un chien d'une manière ou d'une autre. Mais ça c'était comme tout, c'était comme la vie, et il ne fallait pas généraliser un cas pour tous les mêmes animaux, ou le même genre de personnes. Si un chien avait voulu le manger, ça ne voulait pas dire que tous les chiens étaient méchants non ? Si ta princesse était une salope, ça ne voulait pas dire que toute la gente féminine devait aussi en prendre pour son grade. « Oui, et bien lui il à juste envie que tu le caresses. » Tu lui disais en levant tes yeux au ciel, avant d'ordonner à Bacchus d'aller dans son panier.

Il faisait ensuite comme chez lui, venant te rejoindre dans la cuisine, et t'observant manger ton délicieux petit-déjeuner. Évidement, il trouvait qu'après ta petite remarque sur son réveil, c'était à lui de t'attaquer sur tout et n'importe quoi... Et tes céréales. « T'aurais pas couché avec Queen E. Quoiqu'après tout t'as l'air tellement tordu... » Tu haussais un sourcil en le regardant, te demandant ce qu'il voulait dire par-là. Tu savais que tu étais loin d'être l'homme le plus parfait, et à vrai dire, après ce qu'il s'était passé et la déchéance dans laquelle ça t'avait plongé, tu t'en foutais. Adieu le bon prince, le respectable, le courageux. Tu n'avais pas totalement perdu de tes valeurs, et tu savais qu'il restait en toi des traits de caractère qui te qualifiaient déjà avant, comme le besoin de sauver ou de protéger les gens que tu aimais. Mais tu n'étais plus tout à fait le même, t'avais perdu ta joie de vivre et ton sourire indélébile, mais tu ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par tordu. « Tu dis ça parce que j'aime coucher avec des mecs ? » Tu lui demandais, fronçant tes sourcils. Tu n'étais pas sûr qu'il sous-entendait cela, parce qu'après tout, lui aussi avait été tenté par le corps des hommes, même s'il avait repoussé ses pulsions jusqu'à hier. Néanmoins, tu savais qu'il y avait des personnes dans cette vie-là qui étaient bizarrement dérangés de voir deux femmes ou deux hommes se donner du plaisir, même quand ils n'entraient pas du tout dans l'équation et que ce n'était pas leurs affaires. Ce dont tu étais au moins certains dans ce qu'il avait dit, c'est que non, les vieux ne t'attiraient pas, et que jamais tu pourrais ne serait-ce que te toucher devant une photo de la Reine Elizabeth.

Vous étiez bien, non ? Aussi bien que deux vieux ennemis pouvaient l'être dans la même pièce, mais il semblait qu'il avait envie de te parler, au lieu de prendre tranquillement son petit-déjeuner. Il aurait pu attendre un peu plus qu'au saut du lit, attendre même quelques jours ou quelques semaines, ou simplement, après avoir franchi ta porte, il aurait pu oublier, et reprendre le cours de sa vie. Mais monsieur voulait en parler, monsieur voulait des réponses à des questions que vous n'aviez même pas prit le temps de vous poser. Pourquoi vous aviez fait ça ? Tu n'en savais pas plus que lui, ce n'était pas un mauvais plan que tu avais orchestré, et pour tout dire, c'était loin d'être ce que tu avais prévu en sortant de chez toi hier. Tu n'avais même pas pris le temps de te renseigner pour savoir si Maléfique et ses sbires s'étaient retrouvés eux aussi à Fantasia Hill. Apparemment si. Tu le voyais du coin de ton oeil allumer l'une de ses cigarettes, et tu soupirais. « Allume la fenêtre si tu fumes. » Tu dis simplement, parce qu'avoir une maison sentant le tabac c'était juste l'horreur, même pour l'homme le plus addict de la chose. Tu prenais ensuite une cuillère de céréales, la mâchant en prenant bien ton temps. Peut-être que si tu gardais ta bouche occupée, Diablo se tairait et tu n'aurais pas à répondre à ses questions, non ? « Tu préfères que je te laisse finir tes miel-pops et entamer ta pom-pote, mon coeur ? » C'était comme si chacun de vous observait les moindres faits et gestes de l'autre, la moindre parole sortie, afin de pouvoir l'utiliser pour lancer une pique, ou une moquerie. Il avait ce sourire que t'aimerais arriver à faire effacer l'un de ces jours, beaucoup trop forcé tel un mauvais acteur, et tu décidais de lui répondre en entrant dans son jeu, adoptant la même attitude surjouée et un peu mielleuse, qu'on pouvait voir sur la gueule de tous les hypocrites. « Ce serait bien gentil, tu sais comment je suis le matin mon amour, quand j'ai pas pris ma petite compote. » Tu lui envoyais un regard et une expression un peu embarrassée et totalement jouée, avant d'à ton tour lever tes yeux au ciel, et sortir du rôle de votre faux couple marié. Il avait vraiment des problèmes avec ce dont tu te nourrissais le matin le corbeau, alors que c'était juste simple et bon. Il pouvait toujours parler, lui qui ne touchait rien à part son café, toi, tu ne pouvais tout simplement pas passer ta journée en bouffant qu'une feuille de salade. Tu continuais de manger tranquillement, et tu ne savais pas quoi lui répondre. Tu n'étais pas un ingénieur ni un physicien, et tu étais encore moins un expert en relations humaines. Jamais tu ne te demandais pourquoi tu couchais avec quelqu'un avant de le faire – ni même après. Tu le faisais, tu appréciais, et tu recommençais avec quelqu'un d'autre. Simple, efficace, et ça te convenait. « Je te pose une question, si t'as pas la réponse, dis le simplement. » Tu grognais un peu, parce que même quand il arrivait à te répondre assez simplement, il arrivait à t'agacer, à te donner envie de griffer des personnes comme un chat énervé. Tu essayais de te dire que ça allait, qu'il n'était surement pas pire que sa putain de maîtresse et que tu gagnais au change de l'avoir devant toi, mais ça ne changeait pas son caractère dont t'avais du mal à t'habituer, ni les questions qu'il posait dont t'avais pas envie de répondre. « Comment tu veux que j'ai la réponse ? J'en sais rien. » Tu répondais, passant une main dans tes cheveux blonds sable en soupirant. T'essayais de néanmoins y réfléchir un peu, et peut-être que vous étiez tous les deux en manque, et peut-être que tu n'avais pas été le seul à être attiré par l'autre. Après tout, c'était lui qui t'avait choisi, c'était lui qui t'avait désigné hier soir, et peut-être qu'il l'avait fait par simple provocation, et peut-être qu'il avait voulu te voir mal à l'aise ou admirer la grimace de dégoût qui aurait du suivre son annonce, et que quand tu lui as dit que t'étais partant, il n'avait plus pu reculer. Quoi qu'il en soit, il avait pu choisir qui il voulait, et il t'avait pris toi. « Ce que tu dis n'est pas si bête. » Il avouait dans un petit sourire alors qu'il continuait de fumer. Tu n'avais pas tout à fait tort, il te trouvait à son goût. Tu souriais en coin en le regardant, finissant tes céréales : c'était déjà une bonne chose, il n'avait pour une fois pas sauté sur l'occasion pour te casser au niveau du physique. « J'avais besoin de voir le prince déchu en pleine action. » Tu haussais un sourcil, levant ton visage vers le sien alors qu'il se moquait un peu de toi. « Besoin ? Tu penses si souvent à moi ? » Tu demandais, un petit sourire sur tes lèvres. Après tout, il aurait pu simplement dire qu'il voulait ou aimait te voir malheureux et en pleine action, mais besoin c'était tout de même un grand mot que tu ne pouvais pas laisser passer. « Mais c'était pas mal pour un alcoolique. Dommage que ton plumard sente le vomis et la branlette. » Tu reniflais un petit rire, alors que de son côté il avait pratiquement clos ses yeux. T'aimais peut-être boire, et peut-être que parfois, ça te donnait envie de dégueuler quand t'avais trop d'alcool d'un coup, mais tu faisais le plus souvent ça dehors, sur un trottoir. Et tu dormais surtout pas dans un lit qui sentait le vomi. « Désolé, c'est vrai que j'aurais du te trouver un endroit bien plus romantique pour cette première fois entre mecs hein ? Allumer quelques bougies, étaler des pétales de roses... Ça t'aurait fait kiffer hein ? » Tu disais en souriant en coin, posant ton coude sur ta table, et ton menton dans le creux de ta paume. « T'aurais peut-être même pu nous payer un hôtel l'corbeau, si ma piaule ne te plait pas. » Tu continuais, ta main libre venant gratter légèrement ton épaule alors que tu regardais son visage. « J'y penserais pour la prochaine fois. » Même si tu ne savais pas du tout s'il allait y avoir une prochaine fois.


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Ottis

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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyDim 14 Déc - 17:16



I'VE GOT MORE WIT, A BETTER KISS, A HOTTER TOUCH, A BETTER FUCK, THAN ANY BOY YOU'LL EVER MEET, SWEETIE YOU HAD ME.
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Des envies de meutres dans le regard, tu fixais l’animal avec méfiance et une haine non dissimulée. Incapable de ressentir la moindre compassion, ni le moindre attendrissement face à cette vile créature, qui jadis t’aurais aboyé dessus et coursé à travers les champs, tu avais plutôt du mal à comprendre les propos de Philippe. La taille du chien n’excusait en rien ses mâchoires et son air glouton, qui lorsqu’il grandirait un peu, finirait le ventre traînant à terre. Tu n’avais jamais été très chien, ça non, mais pas chat non plus. Tous t’apparaissaient malgré toi comme une menace sournoise prêtre à te sauter dessus, et pourtant, tu avais largement eu le temps de te rendre compte qu’aujourd’hui, tu avais bien grandis. Derrière tes petits un mètre soixante neuf, t’avais de la rage bien plus haute, et envers tout être humain ou animal, chien de Philippe ou pas, gentil ou non. Tu répliquais alors simplement d’un ton sec, que derrière ses travers de chiot adorable, se cachait peut-être derrière la bête le destin d’un de ses idiots croqueurs de corbeaux. « Oui, et bien lui il à juste envie que tu le caresses. » répliquait-il en roulant les yeux, certainement un peu vexé par ta réaction. « Eh bien il peut aller se faire foutre. » Tu tiquais à ton tour, roulant les yeux en suivant du regard la bête, qui couinait sans doute sans comprendre ce que tu lui voulais.

L’endroit avait beau t’être totalement inconnu avant-hier soir, tu ne t’empêchais en rien de prendre tes aises, sans en demander la permission. Après tout, il pouvait dire ce qu’il voulait, il était bien content de te ramener chez lui hier soir, non ? Alors il pouvait bien t’offrir ton café noir sans lequel tu ne pouvais attaquer ta journée. Ton coté sournois pris le dessus sur ton corps,et tu ne pus t’empêcher de faire un petit commentaire en l’apercevant croquer ses céréales, avec envie. Lui non plus ne perdait jamais l’occasion de rétorquer, d’un ton aussi froid. Il évoqua la reine d’Angleterre, et un sarcasme intérieur t’échappa à l’idée qu’il ai pu ramener la queen chez lui. Tu ne te gênas en rien pour le lui faire remarquer, mais il ne sembla pas comprendre cette nouvelle pique.  « Tu dis ça parce que j'aime coucher avec des mecs ? » Tu roulas les yeux. Non, non bien sûr que non. Tu ne préférais pas vraiment partir sur ce terrain là d’ailleurs, parce que dans cette histoire, tu n’étais pas plus sage que lui, en vu de la folle nuit que vous aviez passé hier soir. Ton sous entendu impliquait évidement Talie. « Non. Je dis ça parce que t’emballes des pouffiasses pendant leur sommeil. » Tu soufflas, levant les yeux vers lui pour te délecter de sa réaction. T’aurais voulu voir un certain rictus sur son visage, parce que tu savais que le sujet de Talie était encore sensible pour lui, et c’est ce qui te plaisait. Tu l’aimais dans l’extase comme dans la douleur. T’aimais voir sa mâchoire se crisper dès qu’on parlait d’elle, et c’était particulièrement intéressant de la voir souffrir pour cette traînée qui passait ses soirées à se faire violer par ta maîtresse… Ce fut à cette pensée, que tu serras les dents à ton tour, malgré toi.

L’atmosphère qui régnait autour de vous deux était particulièrement étrange, et tu n’avais pas souvenir d’en avoir déjà vécu une semblable. Vous étiez deux ennemis l’un en face de l’autre, et malgré vos cotés si sûrs de vous, vous ne saviez en vérité pas vraiment comme vous comporter l’un devant l’autre. La nuit d’hier était passée particulièrement vite, et l’alcool vous avait plutôt aidé dans votre démarche. Mais là, vous étiez tout à fait sobre, et l’air empestait la haine et le désir à la fois. Dire que tu ne désirais pas Philippe serait un mensonge, car tu t’étais donné comme jamais la nuit dernière, mais il y avait quelque chose qui te rebutait terriblement chez lui. Tu savais en rien ce que cela pouvait être précisément, mais c’était toujours là, et ça ne faisait qu’enfler ce sentiment de malaise. « Ouvre la fenêtre si tu fumes. » ordonnait-il, alors que tu tournais les yeux vers lui pour lui dire d’aller se faire foutre. Néanmoins, le fixant du coin de l’œil, tu finis tout de même étrangement par obéir et te lever pour aller ouvrir la fenêtre qu’il avait désigné du menton. Tu jetas un peu de la cendre par cette dernière, avant de revenir à la table, tirant le cendrier en face de toi. Tu n’ajoutas rien pendant un moment, laissant ta clope mourir sur tes lèvres, et profitant de ce silence pensant qui réveillait en toi des besoins de le briser, ou au contraire, de l’imposer encore et encore. Dans une contradiction totale, tu fis tout de même le choix d’attaquer le sujet sensible, qui sembla irriter fortement le blond. Tu préféras rétorquer d’un ton mielleux et surjoué plutôt que de suivre le ton qu’il avait imposé à sa manière. Il continua le jeu, à son tour. « Ce serait bien gentil, tu sais comment je suis le matin mon amour, quand j'ai pas pris ma petite compote. » disait-il, l’air désolé. Tu le fixais droit dans les yeux, jouant avec sa pupille de la tienne, le provoquant toujours, comme tu l’avais toujours fais avec lui. Il n’y avait rien de plus exquis que lorsqu’il faisait de même, et que vous vous fixiez tous les deux droits dans les yeux, dans un silence de mort que vous vous imposiez tout seuls. T’aimais son regard, malgré toi, t’aimais son corps d’homme brûlant et ses mains immenses, et son ton mauvais qui réveillait chez toi des sentiments aussi bons que mauvais. C’était électrique. « Pauvre petit cœur. » Tu soufflais dans ta fumée, la lui glissant au visage, dans l’espoir de le voir tousser, mais il n’en fit rien. C’était bien dommage.
Néanmoins, sa réaction complètement sur la défensive eu le don de t’agacer légèrement. De toute façon, que vous abordiez ce sujet maintenant ou plus tard, ça ne changerait rien. Tu t’étais peut-être un peu naïvement dit, qu’il aurait la réponse à toutes ses questions qui te transperçais en ce moment, même si tu tentais de ne rien laisser paraître. Pourquoi un homme ? Pourquoi c’était si bon ? Pourquoi lui ? Pourquoi ce connard ? Pourquoi tu ne le frappais pas comme on t’avais demandé de le faire ? Pourquoi nom de Dieu, avais-tu couché avec ce mec ? « Comment tu veux que j'ai la réponse ? J'en sais rien. » Serrant les dents, tu devais bien te rendre à l’évidence, tu n’en savais rien non plus. Et ça te tuait, ça.

Même en vain pourtant, tu continuais de chercher des explications possibles, derrière une mine amusée, tu cachais ton inquiétude. T’avais déçu ta maîtresse, et même si elle n’était pas au courant, il y aurait bien un jour où elle parviendrait à le découvrir. Et que se passerait-il ce jour là ? Tu n’oserais plus jamais la regarder dans les yeux. T’avais l’impression affreuse de l’avoir trahie, elle, à qui tu devais tout. Tu émis d’une voix plus basse, l’hypothèse que peut-être, tu pourrais avoir eu besoin de le voir dans une position différente. Voir le prince craquer, et en pleine action : en train de coucher avec le serviteur de celle qui avait tué sa promise. C’était une hypothèse plausible, mais pourquoi avais-tu pris du plaisir, dans ce cas ? Si ça n’avait été que pour le briser, ça aurait dû être comme avec Talie… Mais cette fois tu n’avais ni dégueulé pendant l’acte, ni ne lui avait fait mal. Tu l’avais seulement griffé dans le dos, et t’apercevais d’ailleurs cette longue griffure encore rougeâtre le long de ses omoplates, ce qui te fis sourire en coin. « Besoin ? Tu penses si souvent à moi ? »  Tu grognas, n’aimant pas son ton trop moqueur, trop content de lui. « Non, je ne pense pas à toi, j’ignorais que t’ étais encore en vie jusqu’à hier soir. » Tu avouas un peu précipitament, n’aimant pas la tournure que prenais les choses. Tu t’appaisas cependant. « Tes lèvres en sang, frappées par mes gardes, m’ont simplement données des envies. » Et tu frissonnais intérieurement à cette pensée. Oui, tu t’étais consumé de désir pour lui, lorsque tu l’avais aperçu battu au fond de cette ruelle. Et tu l’avais sauvé, en quelque sorte. Pas par pitié, ni pour finir le travail toi-même, juste par pur égoïsme. Il fallait qu’il soit si beau, ce connard…

Tu t’adoucis encore, rageusement. C’était plus fort que toi. La discussion avait tourné vers quelque chose de beaucoup plus taquin que mauvais. Ce n’était plus de la haine, mais simplement de petites piques. Et par une hyperbole un peu surjouée, tu critiquais son lit, qui n’avait en réalité rien de celui d’un alcoolique. « Désolé, c'est vrai que j'aurais du te trouver un endroit bien plus romantique pour cette première fois entre mecs hein ? Allumer quelques bougies, étaler des pétales de roses... Ça t'aurait fait kiffer hein ? » Et tu riais, malgré toute la haine que tu éprouvais pour lui, tu riais de ses conneries et sans te forcer. Juste de bon cœur. Merde. Un sourire en coin s’empara de tes lèvres, ce sourire habituel et taquin qui fit lever des yeux malicieux vers les siens. Il y avait toujours cet air provocateur, mais il avait laissé place à quelque chose de plus enfantin, comme deux enfants qui se chamaillent. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? « J’aurai adoré. Tu répondais, finissant ta clope qui ne tarderait plus à n’être plus qu’un filtre. Avec du Celine Dion en fond, et puis que tu me joues un air de guitare avec ta queue. » Tu haussais simultanément les sourcils d’un air charmeur, avant de rire à nouveau, tirant plusieurs fois sur ta cigarette pour te calmer. « T'aurais peut-être même pu nous payer un hôtel l'corbeau, si ma piaule ne te plait pas. » Tu grognas en guise de réponse. Pourquoi payer alors qu’il avait son appartement à proximité ? Tu écrasas ta cigarette dans le cendrier, haussant les épaules. Son lit était très confortable, ça avait surtout été histoire de le faire chier avec une nouvelle pique plus blagueuse qu’autre chose, à vrai dire. Tu ne savais en rien ce qui te poussait à t’adoucir comme ça, au fil de la conversation, mais c’était bel et bien ce qui arrivait, sans que tu puisses l’empêcher.

« J'y penserais pour la prochaine fois. » Il disait alors, et tu perdis ton sourire un instant, reprenant un air plus sérieux. Ah oui, la prochaine fois, hein. Tu restas interdit un long moment, ne sachant – malgré ton air sûr de toi – pas vraiment quoi répondre à ce la. Il y aurait-il une prochaine fois ? T’étais incapable de le dire. Hier soir, il y avait eu cette ambiance, ce désir, qui était là encore ce matin, et qui si ça dégénérait, te chaufferait le bas du ventre. Serais-tu capable de trahir une nouvelle fois ta maîtresse ? Maintenant que c’était fait… Non mais Diablo, étais-tu fou ? « Il n’y aura pas de.. » Tu commenças, les yeux fixant le plafond. Mais ta langue fourcha, et tu soupiras, replongeant à nouveau tes yeux dans les siens, comme pour y chercher un soutient, ou quoique ce soit d’autre. « Alors ça veut dire que ça t’as plu et que tu serais prêt à recommencer ? » Tu soufflas prudement, résistant à l’envie de t’allumer une seconde cigarette, et préférant venir avaler le contenu de ta tasse. « On verra. » Tu préféras conclure, devant ses yeux qui fixaient les tiens, et qui pour la première fois, te firent  détourner le regard.


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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyMer 21 Jan - 22:09



I'VE GOT MORE WIT, A BETTER KISS, A HOTTER TOUCH, A BETTER FUCK, THAN ANY BOY YOU'LL EVER MEET, SWEETIE YOU HAD ME.
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Autant il pouvait être sexy ce corbeau de malheur, autant quand il ouvrait sa bouche... Ça devenait tout de suite plus dégradant. T'essayais de comprendre à quel point il pouvait ne pas aimer les chiens, et tu n'étais pas bête, tu cautionnais le fait que dans son ancienne forme, il semblait très appétissant pour des chiens affamés qui ne lui aurait laissé aucune chance une fois attrapé dans leurs griffes aiguisées. Mais c'était fini tout cela maintenant, il était devenu humain, et il pouvait apprendre à cohabiter en harmonie avec des animaux qui se retrouvaient plus petits que lui. De toute manière, il était chez toi ici, et il pouvait au moins faire l'effort de le laisser tranquillement dans son panier. Tu n'allais pas le faire sortir pour lui, de toute manière, qu'il soit content ou non. Et même en s'adressant à ce petit être sans grandes défenses, il trouvait le moyen de mal parler, d'employer des expressions qui pouvaient le faire passer pour un caïd, quand au final, quand on regardait bien, c'était assez pathétique face à un chien aussi adorable que le tiens.

La suite semblait déjà comme un enclenchement habituel dans votre vie, comme une routine mise en place depuis des années ans, et ça pouvait être effrayant quand on rappelait que vous ne vous étiez revu que depuis hier. Pourtant, loin de là de dire que c'était facile entre vous, vous saviez à quoi vous attendre avec le caractère de l'un et de l'autre. Mais des fois, tu ne comprenais pas forcément où il voulait en venir, ce qu'il essayait de démontrer. Pourquoi t'étais un mec tordu ? Ne semblais-tu pas un minimum normal lorsqu'on te regardait marcher dans la rue ? Ou avais-tu comme des traits de caractères écrits au marqueur sur ton visage qui les faisait tous et toutes fuir ? Peut-être qu'il allait chercher bien trop loin pour toi le Diablo, et qu'il était trop tôt pour que tu comprennes sa pique. « Non. Je dis ça parce que t’emballes des pouffiasses pendant leur sommeil. » Oh. C'était ça alors. Décidément, il avait vraiment du mal avec Talie, et il devait s'en jouer car il savait que ça te faisait mal à toi aussi. Mais tu ne voulais pas lui donner satisfaction cette fois-ci. Tu ne voulais pas voir ses iris pétiller de malices alors que ton visage se transformait, dévoilant toute ta détresse au monde pour voir. Pas devant lui, pas maintenant. Tu haussais donc les épaules, l'air de rien, et tu le regardais. « Et alors ? Ça n'fait pas de moi un mec tordu si au petit matin elles en redemandent. » Tu ne comprenais pas la haine qu'il avait pour ton ancienne femme – petite-copine ? Rien ne semblait convenir à votre relation passée. Tu te demandais s'il ne subissait pas l'un de ces lavages de cerveau dont pouvait pratiquer certaines sectes afin de faire venir de nouveau membres, et d'effacer les doutes des anciens. Peut-être qu'on l'obligeait à écouter une piste en boucle sur un mp3, juste une seule phrase répétée encore et encore, même la nuit. Quelques chose « Je déteste Talie et je ferais tout pour la faire souffrir », quelque chose de démoniaque, de maléfique, dont il venait à ne plus se défaire. Pauvre corbeau, n'apprendra-t-il jamais à voler de ses propres ailes ?

Il ouvrait la fenêtre. T'étais presque étonné sur le moment – mais après tout, c'était un geste si simple et répété par des millions de personnes chaque jours - car avec lui, c'était différent. Tu sentais que chaque parole que tu sortirais, si elles n'avaient ne serait-ce qu'une intonation qui conduirait sur la demande de faire quelque chose, te serait renvoyée à la gueule. Soit car il n'avait pas envie de les exécuter comme un toutou, soit simplement car il avait décidé de te faire chier, et que ça passait par te contredire à la moindre occasion possible. Mais il le faisait, et tu te sentais quand même un petit peu mieux pour respirer maintenant que l'air passait et emportait la fumée avec elle. Tu l'observais du coin de l'oeil fumer sa cigarette, actionner ses mouvements inconsciemment d'une manière dont il devait les répéter chaque jour, avant qu'il ose parler de la soirée d'hier. Il jouait, tu jouas, et tout semblait tourner autour de ce mot avec vous deux. Des paroles appuyées, des jeux de regards plus ou moins noirs, des analyses du comportement de l'autre. Et des silences, des fois courts, quelques fois bien plus longs, qui laissaient la possibilité à l'un ou à l'autre d'inverser la tendance ou l'atmosphère du moment. « Pauvre petit cœur. » Il te répondais, soufflant sa fumée à ton visage d'une manière bien trop dramatique et surjouée, mais tu ne toussais pas, tu ne flanchais pas, car après tout, t'étais habitué toi aussi à l'odeur de la cigarette et à ses effets, et s'il désirait te voir mal à l'aise dans ton propre chez toi, il allait falloir utiliser des méthodes un peu différentes. « T'es attiré par ce petit coeur. » Tu finissais par dire finalement, un petit rictus se formant au coin de tes lèvres, parce que t'avais envie aussi de le titiller, là où il ne désirait pas l'être. Et quoi de mieux que son attraction pour toi ? Tu voulais le voir essayer de mentir, essayer de détourner tes paroles, essayer de patauger sur le fait qu'il n'aimait peut-être pas du tout les hommes et encore le prince que tu étais, et toi tu le regarderais amusé, sachant le vrai du faux rien qu'en le déshabillant du regard.

Tu lui devais peut-être la vie, mais tu ne pouvais que rester sur tes gardes avec lui. Hier vous aviez couchés ensemble, mais ça ne voulait pas dire qu'aujourd'hui son envie quelconque de vengeance et de te voir tabasser ait disparu de la surface. A moins qu'il ai eu comme ordre suprême de t'attribuer une nuit de débauche totale afin de mieux se rapprocher de toi pour t'écraser lentement les jours d'après, et même si cette hypothèse s'avérait vrai, tu pensais que tu t'en foutrais. Après tout il était qui pour toi, lui ? Rien du tout. Il n'avait pas de place dans ton coeur, pas de place dans ton esprit, et tout ce qu'il pourrait faire n'égalerait jamais la douleur que tu ressentais quand tu repensais à Talie. Alors vas-y Diablo, essaie de me briser comme tu l'as tant rêvé, et prépare-toi à être déçu du résultat. « Non, je ne pense pas à toi, j'ignorais que t'étais encore en vie jusqu'à hier soir. » Il avait dit avoir besoin de te voir en pleine action, et ça t'avait intrigué. Peut-être que t'accordais trop d'importances sur le choix de ses mots, bien plus que ceux que tu utilisais pour lui répondre. Tu les écoutais, tu les disséquais, et t'essayais d'en trouver le sens caché, que lui-même n'avait pas vu derrière son voile d'inconscience. Enfin, il ignorait donc ta présence sur ce monde d'après ses paroles. « Parce que je fais pas parti des mecs importants peut-être ? » Tu disais, plus par constatation que par réelle question. C'était toujours les princesses prudes qui avaient le beau rôle, et les méchants, que les gens finissaient par s'attacher ou au moins se souvenirs après avoir regardé le dessin-animé. Les princes venaient sauver la journée et pourtant, leurs noms étaient trop vite oubliés, écorchés, envolés. « T'es lèvres en sang, frappées par mes gardes, m'ont simplement données des envies. » Tu lâchais un petit rire, l'observant de ton regard brûlant. Il n'était pas si désintéressant que ça le corbeau, mais il avait l'air d'être attirés par des choses assez spéciales et moyennement à ton goût. C'était ça, qui lui avait fait donné envie de toi ? De voir battu, de voir désespéré, te voir en sang ? Il était devenu quoi dans ce monde, une nouvelle sorte de Dracula ? « Alors c'est ça qui te fait bander ? Quand ça fait mal, quand y a du sang ? Si je caresse ton corps sensuellement avec un couteau avant que j'y entaille des blessures plus au moins profondes, si je serre mes mains contre ta gorge jusqu'à ce que tu penses ne plus tenir, si je te pousse jusqu'au limites de ton corps, ça te fait envie ? Ça t'excite ? » Tu murmurais d'une voix chaude, presque sensuelle, pour voir quel effet ça pouvait lui faire. Et pourquoi même ça t'étonnait ? Il avait la tête – et l'identité – d'un mec qui à l'air d'avoir des fantasmes très poussées et pas forcément dans le bon sens. D'un homme qui aimait infliger la douleur, d'un homme qui aimait faire le mal et voir les gens autour de lui se briser peu à peu sous ses doigts, et finalement, ces pratiques sexuelles – quoi qu'assez bizarres pour surement la majorité des gens – conviendrait bien pour un mec comme lui. Toi par contre, tu n'étais pas porté sur ce genre d'excentricités. Tu voyais tellement de choses à l'hôpital qui impliquait le sang, les aiguilles et leurs déclinaisons, que quand tu voulais t'amuser au lit, tu préférais peut-être rester sur des choses un peu plus soft que te faire attacher et le laisser jouer avec ton corps accompagné d'un couteau. Il fallait quand même avoir une immense confiance en la personne avec qui on pratiquait cela, et toi, tu ne pouvais pas du tout dire que tu faisais confiance à Diablo, loin de là. T'aurais même un petit peu peur que l'occasion soit trop belle afin qu'il te plante un couteau dans le coeur. Triste fin, avant même d'avoir pu éjaculer de plaisir.

Il avait osé dire du mal de ton beau lit. Il avait pourtant l'air bien heureux d'y avoir pu y passer la nuit. Le matelas était confortable et il ne disait juste que des conneries pour te faire rager – à croire que c'était devenu en une soirée le but ultime de sa vie. Mais tu le prenais plutôt en rigolant, lui dépeignant une première fois dans le genre bien plus romantique que la votre - et ça le faisait rire, métamorphisant son visage tout entier en quelque chose de beaucoup plus doux, et beau à regarder. Ouais, il était beau quand il riait sans artifice et sans rictus mauvais, juste lui et ses ressentis qu'il laissait exprimer librement. C'était con à dire, peut-être totalement cliché, mais il avait l'air plus jeune, comme un petit gamin qui réapprenait les fondamentaux de la vie. Il reprenait. « J'aurai adoré. Avec du Céline Dion en fond, et puis que tu me joues un air de guitare avec ta queue. » Ce fut à ton tour de laisser ton rire prendre possession de la pièce, parce que finalement tu retirais tes précédents mots : il pouvait vraiment être con parfois. Tu levais tes yeux au ciel, amusé, alors qu'il jouait de ses sourcils, et tu reprenais des céréales, histoire de le faire patienter avant que tu répondes. « Le Céline Dion pourquoi pas, mais pour l'air de queue-guitare, va falloir sérieusement que je me mette à m'entrainer. » Si tu voulais le satisfaire ? Non, après tout, t'étais pas sa poupée gonflable attitrée, et t'avais pas à faire ce qu'il te demandait, sexuellement ou pas. Puis ce n'était pas comme si tu pouvais réellement apprendre à faire de la guitare avec ton membre quoi. Ta petite remarque sur l'hôtel le faisait grogner, et ça te renfermait un peu pour le coup, laissant river tes yeux sur ton bol adoré. T'avais juste proposé une hypothèse qui aurait pu être plus appréciable que ta piaule puisqu'il avait l'air de ne pas l'aimer plus que cela.

Et puis tu plaçais la petite phrase, en mode incognito mais pas trop, et tu te demandais comment il allait répondre, quelle serait sa réaction. Ça devrait être étonnant – ou plutôt même écœurant, l'amour que tu avais pour le sexe. Pour cette activité charnelle qui te faisait oublier tes malheurs même pour quelques minutes. T'aimais tellement sentir ton corps contre celui d'un autre, vos coeurs battant à l'unisson sous les coups de reins incessant, que t'étais prêt à le faire avec, si l'on pouvait l'appeler comme ça, n'importe qui. C'était même pire que ça, il était un ennemi autrefois. Un corbeau maléfique à qui tu aurais pris un malin plaisir à couper les ailes de jais. Et maintenant on te retrouvait là, devant une figure humaine de ce même être surement pourri à l'intérieur, et tu suggérais un second round, parce que t'aimais le sexe, et qu'il se trouvait là, et que t'avais drôlement apprécié entrer en lui et lui faire expérimenté ce qu'était baiser entre mecs. Lui par contre, ne devait pas voir les choses de la même manière. Il perdait son sourire et ne répondait pas pendant un long moment. Alors c'était tout ce qu'il suffisait de faire afin de bloquer et de faire taire le corbeau ? Si t'avait su, tu aurais utilisé cette méthode plus tôt. Il commençait par se reprendre, un petit peu, commençant une phrase négativement qu'il ne finira jamais. Tu le regardais, haussant délicatement un sourcil afin qu'il ose parler, qu'il ose reprendre, et tu soutenais son regard jusqu'à ce qu'il décide de parler une nouvelle fois, ou de se taire à jamais. « Alors ça veut dire que ça t'as plu et que tu serais prêt à recommencer ? » Tu le voyais souffler doucement, et tu te demandais si c'était la première fois que tu le voyais si peu sûr de lui ou de ce qu'il avançait. Tu soupirais, haussant tes épaules, ton regard ne quittant pas son visage. « Pourquoi pas ? C'était si mauvais pour toi ? » Tu lui demandais sérieusement, fronçant tes sourcils. C'était plutôt simple non ? Pourquoi se priver d'une chose qu'on a aimé ? « Ouais je serais prêt à recommencer. » Tu lui répondais simplement, parce qu'il avait l'air d'attendre une vraie réponse, et pas que tu tournes autour du pot pendant deux heures. Peut-être que dans sa tête il se ferait ses propres choix, ses propres réponses basées sur la tienne, ou peut-être pas. « On verra. » Il finissait par dire, détournant son regard, et ça te donnait bizarrement une boule au ventre. Ça n'avait rien à voir avec lui tu te disais, mais t'avais l'impression d'avoir changé l'atmosphère de paisible à maladroite et étouffante. Tu lâchais un petit -ok dans le silence qui régnait maintenant dans la pièce, et tu glissais tes doigts autour du bord du bol devant toi, histoire de ne pas à te retrouver sans rien faire.



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Ottis

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Ottis "Cerbère" Infernos
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : cerbère, le chien des enfers, dont mes frères sont les autres têtes. #teamhercules Nombre de messages : 197 On me connait sous le pseudo : wednesday' (camille). Un merci à : acid lemon (avatar) ange (profil+signa) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : ash stymest, le démon aux yeux couleur des cieux.
MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyMer 25 Fév - 4:14



I'VE GOT MORE WIT, A BETTER KISS, A HOTTER TOUCH, A BETTER FUCK, THAN ANY BOY YOU'LL EVER MEET, SWEETIE YOU HAD ME.
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Ce mec te rendait dingue. Litérralement, dingue. Parce qu'autant avec sa petite gueule de prince chevauchant un beau destrier blanc - c'était exactement ça en plus, Disney était tellement cliché - t'avais envie de lui éclater la face contre un mur. Autant d'un autre, t'avais aimé ce corps svelte et allongé, lorsqu'il t'avais pressé contre lui et fait gémir pendant tout le temps d'une nuit. T'aurais dû te punir pour ça, pour avoir osé désirer ce corps qu'était celui de ton pire ennemi, t'aurais mérité une main dans le mixeur presque. Et pourtant, plutôt que ça, tu avais ridculeusement cédé, et t'avais même osé le provoquer. Ca avait été un soulagement lorsqu'il t'avais ramené chez lui, lorsqu'il avait enfilé cette foutue capote. T'aurais dû refuser, mijoter un autre plan maléfique, en profiter pour l'étrangler pendant son sommeil, mais tu n'avais rien fais de ça. Non, tu t'étais stupidement endormi près de lui, bercé par le bruit de sa respiration, et par son odeur sur les oreillers. Alors oui ce matin, c'était particulièrement étrange. Vous vous fusilliez ou vous observiez tantôt du regard, méfiants, et tu ne manquais jamais de lui acener de nouvelles piques en espérant retrouver la même haine passionnelle que tu avais lu dans ses yeux hier soir. Est-ce que ça t'excitait ? Oui. Terriblement. Tu adorais le voir perdre ses moyens, voir le parfait prince manquer de devenir le méchant de l'histoire. Malheureusement, il n'irait jamais jusqu'à lui. Mais tant d'insanités sortant de sa bouche, c'était déjà un beau début. que c'était bon d'être mauvais. « Et alors ? Ça n'fait pas de moi un mec tordu si au petit matin elles en redemandent. » Tu roulas éxagérement les yeux pour lui signaler que c'était trop pour toi, lâchant un petit rire noir moqueur. « Tu fais tellement gay Philippe, je ne sais pas ce que les filles peuvent te trouver. » Avec ses rêves à la con, ses cheveux tirés en arrière et son bébé clebs, il avait l'air d'une vraie fiotte. A vrai dire, en vue de la nuit que vous aviez passé, tu ne pouvais pas te révoquer complètement hétéro non plus, mais c'était beaucoup plus drôle de se moquer de lui. Et puis, tu ne draguais aucune fille ni ne les embrassais pendant leur sommeil toi, quelle horreur. "Une baiser d'amour véritable", c'était à en mourir.

Bizarrement, tu accédas à sa demande concernant la fenêtre. Tu levas ton cul de cette foutue chaise et tu allas l'ouvrir, et ça parut l'étonner. ca t'étonnait aussi un peu, mais bon, t'étais pas trop du matin, et tu voulais vraiment fumer cette foutue clope sansen débattre pendant une heure. Aussitôt tu fus rassit que vos regards méfiants reprirent, comme deux boxeurs se regardent à l'autre bout du ring. Tu n'ajoutas d'abord rien, laissant la fumée de la cigarette monter jusqu'au plafond et faire éternuer le chien. Tu eus un léger rictus en l'entendant, te retenant de l'envie de rire. A la place de ça, tu plaças une nouvelle pique qui fit polémique encore une fois, comme tu t'y attendais évidement. Pour l'enfoncer un maximum tu allas jusqu'à ouvertement te foutre de sa gueule en lui donnant de petits surnoms niais. Sauf que là, c'est lui qui retournas l'avantage : « T'es attiré par ce petit coeur. » Il lâchait tout naturellement, un nouveau sourire venant souligner le coin de ses lèvres. Tu serras fortement les dents, haïssant le fait qu'il te rappelle ce truc qui te faisait déjà bien assez chier. Tes doigts se refermèrent un peu plus sur ta cigarette et tu vins tirer dessus une ou deux fois avant de répondre. Tu souffla ta fumée vers le plafond. Tu savais très bien ce qu'il voulait te faire dire, il voulait te voir nier. C'était un terrible jeu auquel vous vous prétiez, et chacune de vos paroles pouvait être répétée et utilisée, c'était comme un clash ouvert, sans aucun public à part leurs deux crétins d'investisigateurs. « Ouais. » Tu râlais, détournant un instant les yeux, secouant ta clope sous le cendrier. Il t'emmerdait. « Je sais d'ailleurs pas ce que je lui trouve tant il peut être con. » Tu rétorquas, mais tu savais tes mots faibles. Sur ce coup là, il avait l'avantage, parce que quoique tu trouvais à répliquer, t'avais couché avec lui et t'en avais même redemandé. Il avait entendu tes gémissements autant que toi, il avait sentit tes bras autour de lui, t'avais vu t'abandonner malgré tout. Tu n'avais pas d'excuses sur ce point, t'avais juste été faible, et ça devait bien le faire marer ça.

Il essayait de te piéger, te de faire dire des trucs que tu voulais pas dire, ou même que tu pensais pas. Ca t'agaçait mais t'assumais, parce que c'était le jeu et que c'était aussi ton but à toi aussi. Votre jeu n'aurait-il donc jamais de fin ? Pas entre vous deux. Pas après ce qui c'était passé. Ouais, c'était déjà très compliqué pour toi, et en plus t'avais vraiment choisi le mec le plus cool au monde pour ta première fois avec un homme. Parfois, même toi t'avais du mal à te comprendre. Ca c'était juste... passé. Et t'avais pas vraiment d'explication. Et Philippe non plus à vrai dire, parce que tes questions l'avaient plutôt agacées. Il était tout aussi en tord que toi. Pourquoi il avait accepté de coucher avec toi lui aussi ? Y'a pas cinq minutes t'avais voulu le tuer ! Il était vraiment con, aussi con que toi. « Tu n'es d'aucun intéret à Aphria, hier, c'était juste un petit extra pour te faire mal. » Oui, tu l'avouais parce qu'il devait s'en douter et que toi tu n'avais aucun mal avec ça : c'était simplement de la méchanceté gratuite envers lui. Tu avais dis ça sur un ton plutôt neutre, et sans réelle opinion à propos de ça. Elle t'avais demandé de le frapper, t'avais été pour le faire et puis... C'était partit en n'importe quoi. Mais la suite te surprenais, lorsqu'il commençait à essayer de comprendre tes fantasmes tordus. Patient, tu t'enfonças dans ton siège en l'écoutant, pinçant les lèvres. Tu inspiras lorsqu'il eut finit. « Tu te montres choquer par des choses qui ne le sont en vérité pas tant que ça. J'ai été élevé là dedans, évidement que tu ne comprends pas en quoi quelqu'un qui suffoque peut m'exciter, mais toi tu as été élevé dans un chateau, tu es un prince de conte. » C'est le plus grand calme que tu emploies ici, et c'est d'ailleurs assez étrange de constater avec quel sang froid tu profères de telles choses. « Tu ne peux pas comprendre, et c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Ouais j'aime ce que t'as dis, j'aime quand l'être humain est poussé au maximum de ses possibilités, je trouve ça fascinant. J'aime voir les gens souffrir unitilement, j'aime voir les princes qui ne sont pas conditionné pour la vie réelle, se retrouver allongé au fond d'une ruelle avecla gueule en sang. Je suis complètement fou, mais tu sais quoi ? Je m'y suis fait. » T'avais rien de plus à dire. Mais tu mentais. Non, tu ne t'y étais jamais fait. Mais sans doute qu'en vérité, on ne s'y faisait jamais vraiment à ce genre de choses. Bien qu'il t'arrive parfois, de temps de temps, dans un rêve étrange, de rêver d'être le plus normal des hommes. « A coté de ça, je suis incapable de te dire pourquoi j'ai aimé couché avec toi, alors que ça n'a tout bonnement aucun sens et que ce fut totalement différent du genre de truc que je fais d'habitude. Je n'ai rien de plus à dire. Une autre question ? » Tu rajoutas, terminant ta tasse de café en prenant un air un peu hautain, mais c'était surtout pour te donner contenance, parce que tout à coup, t'étais un peu pommé.

Et puis, il y eut ce drôle de changement d'humeur. Comme tout à coup, transportés dans une bulle, vous vous mirent à rire. Pour de vrai, franchement. Et tu te mettais à inventer des images en riant, lechant la cuillère avec laquelle tu avais touillé ton café. Tu secouas la tête alors qu'il ajoutait encore des détails en riant lui aussi. « Le Céline Dion pourquoi pas, mais pour l'air de queue-guitare, va falloir sérieusement que je me mette à m'entrainer. » Tu souris en coin, te levant pour aller mettre ta tasse dans le lave vaisselle, secouant la tête. « Prend vites des cours. » Tu soufflas, haussant les épaules en refermant le lave vaiselle et retournant t'asseoir, l'écoutant poursuivre. Mais cette fois, c'était différent, car il parlait de se revoir, de remettre ça. Un peu surpris par cette demande, tu allas pour naturellement refuser, avant de revenir brusquement sur tes mots. « Pourquoi pas ? C'était si mauvais pour toi ? Ouais je serais prêt à recommencer. » Tu clignas des yeux, surpris. Vraiment, il était prêt à remettre ça, sans aucun regret ni même remord ? Un peu désabusé, tu tanguas d'un pied de ta chaise à l'autre, inspirant. « Ben j'en sais rien... Tu me déteste non ? » Tu demandais, pour le coup un peu maladroitement, levant lentement les yeux vers lui. Puis tu soupiras, lâchant que tu verrais, que vous verriez. Il sembla d'accord, et tu soutins son regard un long moment avant d'hocher la tête, et de te relever sur ta tête. Tu remarquais alors que tu ne portais qu'un simple boxer, et tu glissas une main dans tes boucles brunes, nerveusement, comme la boule de nerfs que tu étais. « Bien, je vais y aller. Mais d'abord je dois retrouver mes fringues. » Tu soufflas, constantant qu'il n'y avais eu que ton boxer et tes chaussettes dans la chambre. Tu regardas autour de toi, levant un sourcil en apercevant sur le micro onde ta chemise, et dans le salon sur la table basse ton jean. Tu les attrapas vite pour les enfiler, jetant en passant un petit regard interrogateur à Philippe. En tout cas, ça n'avait pas manqué de folie hier soir, apparement. Tu refermas le dernier bouton de ta chemise, enfilant tes chaussures et repoussant - doucement - du pied le chien qui venait te faire la fête en pensant certainement que tu allais le promener. Tu tournas les yeux vers Philippe, inspirant. Lui s'était levé pour te raccompagner jusqu'à la porte sans doute. Tu soufflas, allant jusqu'à la porte, avant de te tourner vers lui. « Je suis sensé te dire quoi, au revoir, à bientôt, bonne journée, bonne nuit les petits ? » Tu ne pus t'empêcher de sourire en coin et tu le fixas. Tu l'attrapas alors par la nuque, attirant son visage à toi pour poser tes lèvres contre les siennes, grognant un peu. Tu prolongeas doucement le baiser avant de te décoller, puis un sourire moqueur, presque taquin, pris place sur tes lèvres. « C'était juste pour voir si tu valais toujours le coup, crétin de prince. » Tu soufflas, lâchant un petit rire malgré toi, avant de disparaître dans le couloir.




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MessageSujet: Re: PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. PHILOW (+) exchanging body heat in the passenger seat. EmptyDim 8 Mar - 0:41



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Il riait, et tu mordais ta lèvre en lui lançant des éclairs du regard parce que tout simplement, il n'était pas drôle. Toi, tu faisais gay ? Non. Tu étais cette silhouette élancée, ce passe-partout élégant au sourire chaleureux, ce mec complètement paumé sans même avoir besoin de boire, voilà ce que tu étais. Mais tu ne faisais pas gay. Tu avais cette tête et ce physique qui faisait que tu pouvais aller bien avec – presque – n'importe qui : voilà qui t'arrangeait drôlement vu que tu étais bisexuel. Tu savais qu'il ne fallait pas que tu prennes mal ce qu'il te disait – apparemment il n'y avait rien de mal à faire gay ou aimer les hommes, tu le savais que trop bien depuis que tu t'étais libéré dans ta sexualité – mais tu détestais le fait que Diablo prononce ces mots comme si c'était quelque chose de mal, quelque chose qui devrait te faire honte. « Drôle d'entendre cela de la bouche du mec qui s'est fait enculer. » Tu finissais par répondre d'un sourire mauvais. Non, il n'aurait pas l'avantage sur ce terrain-là, pas quand il était venu vers toi et que c'était toi qui lui avait montré les plaisirs charnels entre hommes. Et qu'il avait adoré ça. D'ailleurs, t'en jouais, du fait qu'il avait aimé, et qu'apparemment, tu l'attirais. Oh, il t'attirait aussi, mais tu ne comptais pas lui dire ce genre de choses de but en blanc – il ne le méritait pas de toute manière. Tu voyais à quel point il détestait que tu lui rappelle ce genre de choses, et pourtant il devait bien savoir que votre « relation » était – ou risquait d'être – de cette manière. A retenir les moindres paroles de l'autre afin de pouvoir les ressortir un jour pour le rabaisser ou le faire trébucher. Tu levais seulement tes yeux au ciel quand il râlait en disant qu'il te trouvait con, parce que c'était bas comme réponse, tellement faible que tu ne prenais même pas le temps de répondre. Le QI d'une personne ne servait en rien à son attirance. De toute manière tu n'étais pas si con que ça – alors suivant sa logique, quand il le découvrira, il tombera surement raide dingue de toi en deux minutes chrono. Charmant.

Ses paroles d'après, par contre, tu les écoutais avec attention. Tu n'étais pas encore aussi arrogant pour te croire important, et c'est justement ce que tu lui disais, que c'était à cause de ça qu'il ne savait même pas que tu étais en vie et dans ce monde depuis tout ce temps. Qui irait chercher le bon Prince Philippe de toute manière ? Plus personne. Il t'avouais la même chose, que t'étais d'aucun intérêt, et ça ne faisait rien de plus ou de moins à ton petit coeur. Tu t'en foutais d'avoir de l'intérêt. Tu balayais également rapidement de ta mémoire le fait qu'il parlait de te faire mal – puisque de toute manière, merci Diablo, il n'a pas su résister à tes beaux yeux bien longtemps. Ce que tu imprimais dans ta mémoire par contre, fut le nom qu'il prononçait. « Aphria... » Tu murmurais presque inaudiblement, comme perdu dans tes pensées et réflexion. Ça c'était important, Ça c'était le genre d'information que tu voulais entendre s'échapper de la bouche du corbeau, totalement naturellement, sans qu'il ne comprenne tel l'idiot qu'il était que toi, tu retenais tout, parce que ça allait t'aider. Aphria. Surement sa stupide maitresse. T'étais presque déçu en fait, parce que tu l'aurais vraiment imaginé se balader dans cette nouvelle ville et cette nouvelle époque en mode « Bonjour, j'suis Maléfique. ». Ça aurait été tellement drôle. Mais là, tu passais une nouvelle étape. Un nom assez peu commun, t'allais pouvoir commencer à faire des recherches pour la trouver. Tu te moquais ensuite du fait qu'il avait l'air d'avoir besoin de sang pour bander, le pauvre. Tu lâchais un petit rire à ses explications. « 'Je m'y suis fait' ? C'est ça que tu m'sors ? Ce ne sont pas là les paroles d'un homme qui apprécie ses actions. » Tu humidifiais tes lèvres, avant de continuer. « Ce serait drôle alors, de te faire changer de position. Que le fou soit face à toi, et que tu subisses ses sévices. Tu penses que cette fois-ci, tu t'y feras aussi ? Quand tu seras celui qui souffres en pensant mourir à chaque secondes, celui dont le sang coule et qui ne prendra aucun plaisir ? Je pense pas que t'arriverais à bander, un couteau près de ta bite. » Quel con celui-ci, sérieusement. Il te faisait vraiment pitié avec ses j'y suis né dedans et ça m'excite. Faudrait vraiment qu'il se fasse soigner, parce que non, il ne te parlait pas d'une relation de dominateur/soumis mûrement parlé et réfléchit l'un avec l'autre sur ce que cela comporte et les limites de chacun, avec un mot à dire si le soumis trouve que cela va trop loin et qu'il ne peut plus le supporter. Non, il n'y avait jamais rien de consentant chez Diablo, et peut-être en le changeant de place, il comprendrait ce qu'il inflige aux autres. « T'as aimé parce que je suis bon et que je fais attention de donner du plaisir à mon partenaire, et pas qu'à moi. »Tu lui répondais ensuite. Ce n'était pas plus compliqué.

La suite fut plus léger, plus marrant, et tu te mettais à rire avec lui. Comme quoi, vous connaissiez l'humour et pouviez le pratiquer sans avoir à vous foutre réellement sur la gueule. Tu l'observais faire comme chez lui avec ton lave-vaisselle, puis il semblait surpris quand tu avouais tout bonnement que tu serais prêt à recommencer. Tu haussais tes épaules, soupirant en le regardant. « Y a pas de haine ou d'amour dans le sexe. » Enfin tu croyais... T'espérais ? T'en savais rien. De toute manière, il verrait pour lui même, t'avais plus ton mot à dire dedans. Tu reprenais un peu plus de contenance, souriant en coin en le laissant chercher ses habits, ricanant un peu quand il eu l'air de te demander ce que foutait sa chemise sur le micro-onde. A croire qu'il peinait toujours à réaliser la nuit torride que vous aviez eux, le pauvre. Tu faisais attention, ne lâchant pas ton regard sur lui quand ton chien allait vers Diablo – et le pauvre, il l'avait limite totalement adopté ton Bacchus, quel déchirement quand il comprendra que Diablo le déteste. Tu finissais par enfin te lever – ouais, tu essayais une nouvelle fois de faire dans la politesse – et tu l'emmenais à ta porte, avant d'imiter son sourire en coin à sa réponse. « Pourquoi pas bonne jo- » Mais là, tas pas compris pourquoi tu fus interrompu en pleine phrase par une paire de lèvre, mais t'étais pas assez fou pour ne pas en profiter, répondant à son baiser avant d'hausser un sourcil interrogateur quand vos lèvres se décollaient. Tu riais, secouant ta tête à son excuse bidon. « Je le suis ! » Tu répondais quand il partait, avant de soupirer et de refermer la porte de ta maison. Bizarre, bizarre, bizarre.



TERMINÉ. kiss


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