Pas si médiocre que ça, la proie. ₪ ANASTASIE & VELMA
My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE: Anéantir la famille Tysee.
Faites place à la vedette
Velma Ursula Octopée
J'ai posé bagages ici le : 18/07/2014 Jouant le rôle de : Ursula, ou Vanessa... A vous de choisir laquelle des deux vous fait le plus frissonner. Nombre de messages : 167 On me connait sous le pseudo : Asz. Un merci à : Tumblr ♥ Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Eva Green, la plus sexy de toutes les galaxies.
Sujet: Pas si médiocre que ça, la proie. ₪ ANASTASIE & VELMA Sam 13 Déc - 23:26
Anastasie & Velma
₪ Pas si médiocre que ça, la proie. ₪
« Je n'ai pas toujours été gentille et sincère. J'ai vraiment mérité le nom de sorcière. Mais vous verrez qu'aujourd'hui, je suis bonne avec autrui. Repentie j'ai voulu faire marche arrière. »
Le temps était médiocre cet après-midi et cela me ravissait. Il suffisait des grands soleils rayonnant et réchauffant, qui réconforte les gens bien faisant et, soi-disant, bien dans leur peau. Foutaises ! Ces personnes ne sont que de pauvres ignorants qui pensent que la vie n'est qu'une simple route à suivre sans se poser de questions. La réalité, c'est que la vie n'est qu'un fil sur lequel il faut garder les équilibres, avant qu'il ne soit coupé par la fatalité. Etais-je la seule de cette ville à être consciente de cela ? Apparemment oui. Et ce devait sûrement être parce que j'étais une de ces personnes qui prennent à malin plaisir à couper le fil de la vie. C'était mon seul et unique but lorsque j'enseignais mes cours de chant. Je n'attendais que le moment où la voix fragile de l'élève se briserait sous ma poigne de fer. Pas de gant de velours pour moi, je n'étais pas une habituée de l'hypocrisie. C'est en soupirant de désespoir que je passais la porte du Julieta Theater, étant soulagée de ne plus devoir supporter les rues bondées de monde. Ce théâtre était mon lieu le plus familier, peut-être même plus que mon manoir gigantesque et délabré avec chic. C'était là où je laissais ma voix s'égarait en attendant mes élèves abrutis. C'était là que je me sentais vivante, malgré mon cœur de pierre. Mais en ce jour de Décembre, je n'aurai pas le temps de profiter de calme du théâtre et de la noirceur de la salle vide, car mon premier cours était donné dans quelques minutes. Je n'avais pas l'habitude d'être en retard, mais cette ambiance générale de fête me donné la nausée, ce qui ne m'aidait pas à sortir de chez moi. Une fois le hall d'entrée traversé, je passais la porte de la salle, grimpant les marches de la scène à grande enjambée. Oui, je donnais cours sur la scène même du théâtre, pour la simple et bonne raison que j'aimais faire angoissé mes élèves de toutes les manières qu'il m'était possible de le faire. Mais une fois arrivé sur scène, je m'arrêtais net, voyant ma nouvelle élève déjà prête, assise sur une chaise -ma chaise- à attendre patiemment, l'air décontracté mais poli. « Vous êtes Anastasie Norris ? » dis-je d'une voix glacial. « Puis-je vous demander d'enlever le trop-plein de votre cellulite de ma chaise ? » Mon regard était noir et violent. Si mes pupilles avaient pu être des fusils, elles auraient bombardé le corps de cette petite indisciplinée. Je restais droite, de marbre, regardant mon élève comme si elle n'était que vermine, attendant impatiemment qu'elle me cède la place. Ou devrais-je dire, ma place.