My life with you AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE: LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE: VOTRE RÊVE:
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N. Esmeralda Caldeira
J'ai posé bagages ici le : 17/11/2014 Jouant le rôle de : Esmeralda, la gitane qui fait chavirer les coeurs. Nombre de messages : 316 On me connait sous le pseudo : Muwvy, parait-il. Un merci à : Izzy sur Bazzart (avatar), Carna-Spiral de Deviantart (image) et req-flames de Deviantart (image) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Jessica Szohr, la beauté exotique incarnée.
Sujet: When the big bad wolf meets the poor gypsy Dim 23 Nov - 19:30
When the big bad wolf meets the poor gypsy Frollo & Esmeralda
Cela faisait plusieurs mois déjà que tous ces souvenirs me torturaient l’esprit. Beaucoup disent que ça faisait plusieurs mois que nous nous étions retrouvés ici, comme par enchantement, plus précisément. Comment les croire ? Cela signifierait aussi admettre que toutes ces séances de thérapie n’auraient servi à rien, qu’elles avaient été vaines, que ce psychologue m’avait menti jusque-là. Pourtant, quand je croisais des femmes et des hommes prêchant qu’ils venaient d’un monde magique, d’un autre monde, je pouvais lire la sincérité dans leurs yeux, je pouvais le sentir aux vibrations que je ressentais… Ils ne pouvaient pas mentir aussi facilement, pas tous. D’ailleurs, j’en croisais plus d’un dans mon boulot de serveuse. Au fond, je le savais aussi… Cette jeune femme avait le même nom que moi, une vie si ressemblante et elle avait le même instinct, les mêmes tripes, la même envie. Je savais qu’elle et moi, nous étions. Je le savais. Je refusais simplement de le voir, de l’admettre. J’étais aveugle à la vérité. Je marchais sans savoir où j’allais tant que je me mentais de la sorte. C’était plus fort que moi. Je préférais me croire éventuellement débordante d’imagination que souffrir d’un passé qui m’avait été enlevé. Ici, plus rien n’avait de sens si je repensais à tout ça. Je n’avais plus ni Djali, ni Phoebus, ni même Quasimodo. Je n’avais plus la cour des Miracles. J’avais déjà croisé Clopin mais je lui mentais comme j’étais persuadée de savoir qui était Frollo, ce Juge perfide, mais je le niais complètement. Comment l’accepter ? Comment accepter une vie pareille sans nier un passé qui nous manque trop ? Je n’en étais pas capable. Je n’en étais pas aussi forte. Non…
Ce soir-là, j’y songeais encore, tout simplement parce que j’en avais l’occasion, le temps, tout juste arrivée à l’hôtel où je travaillais. Ce n’était pas encore le début de mon service. Par conséquent, je broyai du noir un bon moment. Je restais dans mon coin, dans les toilettes réservées aux femmes. Je jetais l’eau à ma figure comme pour me reprendre. Intempestive et vive, j’en salissais l’endroit mais qui serait bien vite nettoyé. Les femmes de ménage, ici-même, étaient peu payées mais tout de même plus que moi. Peut-être parce que je n’étais pas une employée à temps plein. Peut-être aussi parce que comme une tempête qui fait du ravage sur son passage, je n’étais pas toute blanche. Il m’arrivait d’envoyer balader les clients parce que quelque chose m’énervait ou, tout simplement, parce que ledit client était un peu trop insistant. Je n’étais clairement pas un docile petit chaton. Le patron ne m’avait pas toujours à la bonne. Je le savais. Si je m’attendais à être agacée une fois de plus au fur et à mesure de la soirée, de mon service, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour paraître souriante, fraîche et charmante au début. Au fond, je savais que je détestais ces personnes rien qu’à cause de leurs héritages, de leurs noms, de leur aisance financière. Ils avaient tout ça depuis la naissance, pour la plupart, presque aucun de ces hommes et de ces femmes n’avait dû se fatiguer pour en arriver là. Moi, quand bien même je faisais de mon mieux, je n’avais rien, presque rien. En plus de ça, ils me voyaient comme un bien qu’ils pourraient éventuellement acquérir. Il n’y avait rien de plus ragoutant.
Malheureusement, il fallut que dès le premier client, j’eus des envies de meurtre. Cet homme devait avoir dans la trentaine, bien coiffé, bien habillé, le sourire aux lèvres, un sourire qui en disait long sur sa façon de voir les choses. Il était sûr de lui, bien trop sûr. Il prétexta une commande à prendre pour me demander mes services particuliers ; je dansais là aussi, je faisais tout pour avoir un maximum d’argent. Rien de surprenant, n’est-ce pas ? Je sentais les ennuis à plein nez, surtout quand il posa sa main sur mes fesses. Crispée, le poing serré, je cherchais pourtant déjà à me calmer. Un meurtre dans un endroit aussi propre se remarquerait trop rapidement. Et puis, je n’étais pas une criminelle, non. « Un scotch, ma jolie. », je lui aurais bien arraché la langue pour ce petit sobriquet très péjoratif. « Et tu sais ce que je veux en plus. On m’a déjà appris que ce n’était pas une demande singulière pour toi. Alors, donne-toi à fond, si tu veux bien ! », j’aurais aussi pu le castrer, non, je devrais plutôt le torturer. Pourtant, j’étais impuissante. J’avais bien trop besoin de cet argent. Je le savais. Surtout si je voulais être enfin indépendante. J’en avais assez de ce boulot. J’économisais le plus possible mais devoir payer un loyer chaque mois, c’était contraignant. Je savais que j’allais devoir danser pour un homme qui me répugnait, un homme qui me voyait plus comme une marchandise qu’il se mettrait bien dans son lit plutôt que comme une serveuse, une femme parmi tant d’autres sur la planète. J’avais déjà les poils hérissés, au sens figuré bien évidemment, et je m’essuyais d’ailleurs la jupe, une jupe qui se voulait courte, pour plaire, que disait le patron.
Je revins le verre d’alcool et quelques cacahuètes, en plus d’amuse-bouche sur un plateau. Je m’apprêtais psychologiquement à danser face à lui, déposant le contenu du plateau sur la table basse au-dessus de ses pieds quand il posa ses yeux dans les miens tout en me massant déjà la poitrine. Ni une ni deux, je le giflai et certainement pas en douceur. « Vous croyez-vous dans un bordel, monsieur ? », dis-je le visage dur, les sourcils froncés. Les personnes autour de nous devaient nous entendre, mais trois tables plus loin, ce ne devait déjà plus être audible. Quelqu’un allait réagir ?
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Gabriel C.R. Frollo
J'ai posé bagages ici le : 11/06/2013 Jouant le rôle de : Frollo (team bossu de notre dame) Nombre de messages : 375 On me connait sous le pseudo : nenes (Inès) Un merci à : SWAN ; northern lights. ; tumblr Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Johnny Perfection Depp
Sujet: Re: When the big bad wolf meets the poor gypsy Mer 3 Déc - 1:20
Esmeriel
▽ Thats how she works, her sick and twisted gypsy curse. She can swallow knives, she can swallow lives, golden black stare, but the night of your demise.
Il n'avait pas mis bien longtemps avant de la retrouver. Elle n'avait même pas pris la peine de se chercher un nouveau nom. Elle était toujours la même, cette sorcière, cette gitane. Esmeralda. Se nom raisonnait plus souvent qu'il ne le voulait à ses oreilles. Il était comme une torture et pourtant réussissait à la fois à l'apaiser. Quand il y pensait, il sentait presque encore la chaleur des flammes pénétrer dans tout son être après qu'elle l'ai jeté du haut de la cathédrale. Il sentait la douceur de son cou qu'il avait tenu dans ses mains par le passé. Il sentait son odeur ensorceleuse, parfum de magie noire et de tentation. Oui, il se souvenait d'elle dans les moindre détails. Parce qu'elle le hantait. Elle alimentait une haine incontrôlable en lui. Un désir de vengeance, une fureur qu'il ne saurait contrôler et qu'il n'avait de toute manière aucune envie de freiner. Mais également un désir, une passion incontrôlable, comme jadis. Il imaginait son corps sculpté, ses formes généreuses, la courbe délicate qui dessinait son être. Tentatrice. Il revoyait ses pas de danse, ses regards mutins et son attitude sauvage. Oui, elle le hantait. Elle l'avait toujours fait. Dès l'instant où il l'avait aperçu la première fois à la fête des fous. Dès qu'elle lui avait résister sans l'ombre d'une hésitation. Sorcière. « Elle finira par être tienne. » Un sourire vainqueur se dessina sur ses lèvres. « Je le sais mon Seigneur. » Oui, il le savait. Il avait tout fait pour. Il l'avait retrouvé, il avait enquêté. Il avait mis ses meilleures sources à sa trace, il savais tout. Il aurait pu raconter les moindre détails de sa vie. Il était hors de question qu'il l'approche sans être préparé. Elle lui avait échappé une première fois, oui elle avait résisté mais cette fois, il ne la laisserait plus faire. Cette fois, c'était sa chance. Le Seigneur lui avait dit qu'elle finirait par lui appartenir, qu'un jour prochain, il pourra la posséder et la détruire comme il l'a toujours souhaité. Et cette idée était ce qui le rendait le plus heureux dans cette vie insupportable qu'il subissait dans ce monde malsain. Il était là, tapis dans l'ombre guettant sa proie comme un chasseur sans coeur. Il ne bougeait pas, la fixant du regard. Cette première approche à distance lui sembla bénéfique, il pouvait apprendre à redécouvrir son corps, son visage sans être en face d'elle. Bien sur elle avait changé, come lui, comme tout ceux qui avaient été trainés dans ce monde. Mais il l'aurait reconnue entre mille, ça, il en était certain. Il le sentait, elle était la seule sorcière à avoir cet effet sur lui. « Reste calme, elle tentera de t'ensorceler à nouveau. » Il soupira de colère. Parfois, les conseils du Tout Puissant le mettait hors de lui. Bien sur, il ne contredisait jamais sa parole, mais parfois, il aurait bien voulu qu'il le laisse agir seul, qu'il l'épargne de son aide divine. Aujourd'hui, il avait envie d'agir selon son bon vouloir. Sa vengeance lui appartenait et personne, même pas Dieu lui même ne pourrait la lui voler. Il observait impassible la scène qui se déroulait devant ses yeux. Un mélange d'excitation et de haine faisait bouillonner son être. Cet homme misérable, auquel il avait donné une somme dérisoire pour le accomplir cette tâche ingrate, les mains posées sur la poitrine de la gitane le fit frissonner. Cet ordure en profitait encore plus qu'il ne l'avait demandé et il avait du mal à supporter que ce moins que rien se pense autoriser à toucher à celle qu'il considérait déjà comme sienne. « Tu lui feras payer pour ça. » Un sourire étira ses lèvres. « Oh oui. » D'un bond, il se leva de sa chaise alors que la main diabolique de l'ensorceleuse venait de gifler l'idiot. Il s'avança furtivement alors que celui-ci s'apprêtait à riposter. Au vol, il attrapa sa main en l'air et le plaqua sans le moindre mal contre la table basse. Il était impassible, son visage n'exprimait ni colère ni plaisir. « C'est comme ça qu'on traite les dames misérable ? » D'un coup sec, il retourna l'homme et plongea son regard dans le sien. « Qu'est ce que tu pensais faire hein ? » Sa voix était ferme et sèche. Son ton laissait passer un message bien plus profond, l'idiot devait comprendre qu'il était allé trop loin, que jamais il ne l'avait autorisé à poser ses mains sur elle et qu'un jour il le paierait. « Tu ferais bien de partir avant que je ne t'apprenne la politesse. » Alors il relâcha la pression qu'il exerçait jusqu'alors sur l'homme. L'attrapant au col, il le poussa violemment à terre et le regarda déguerpir avec une certaine satisfaction. Il n'y avait rien qu'il aimait plus que de voir cette incompréhension dans les yeux de ceux qu'il engageait. Cette peur aussi. Il aimait la puissance que lui accordait son rang. Il aimait distiller la peur. Puis, lentement, il tourna la tête vers elle. La fixant un instant, il finit par prononcer quelques mots d'une voix qu'il tenta de rendre agréable mais qui semblait plutôt froide. « Il ne reviendra plus. »
(c) AMIANTE
Dernière édition par Gabriel C.R. Frollo le Jeu 5 Fév - 1:31, édité 1 fois
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N. Esmeralda Caldeira
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Sujet: Re: When the big bad wolf meets the poor gypsy Lun 8 Déc - 21:09
When the big bad wolf meets the poor gypsy Frollo & Esmeralda
Je ne pouvais tout simplement pas en rester là. Ne pas réagir et ainsi m’excuser me promettait d’être virée, ou tout du moins sermonnée, mais m’excuser ne faisait pas partie de mon vocabulaire, en tout cas, pas dans une telle situation. Je me trahirais moi-même en le faisant. Alors, forcément, je n’avais pas beaucoup de force pour le faire. J’étais figée sur place, à le regarder avec mépris, avec rage, avec colère. En somme, il ne m’inspirait que de la haine, rien de bon. Il vaut mieux, en général, ne pas être dans mes parages si je suis dans un tel état. Pourtant, il semblait tout aussi perdu que moi. Sans doute parce qu’il ne s’était pas attendu à recevoir une réponse aussi violente, pour dire ça comme ça. Croyait-il sincèrement qu’il avait tous les droits, juste parce que je n’étais « qu’une employée » de l’hôtel, une employée qui plait, qui plus est. Il fallait que je reste zen. Le plus zen possible, en tout cas. Sinon, ça risquait d’être encore pire. Et pourtant, la situation était déjà suffisamment mauvaise pour moi. Même s’il ne souriait pas, frustré par ma réponse, il devait savoir que coûte que coûte, il était roi, parce qu’il est le client. D’ailleurs, je le voyais déjà froncer les sourcils, à son tour. J’aurais aimé être un oiseau et m’envoler ou alors au moins être une souris et m’échapper par le moindre trou, aussi minuscule soit-il. J’aurais pu me triturer la tête encore longtemps, m’embrouiller l’esprit pour trouver la solution s’il n’était jamais venu. Cet homme était mon sauveur. J’y ai cru au moins à ce moment-là. Oui, j’y croyais dur comme fer.
Cet homme, sorti de je ne sais où, venait tout juste de me délivrer du besoin de lui en coller une nouvelle. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée. Peut-être avait-il, lui, un tant soit peu de respect pour les filles qui travaillent ici. Peut-être était-ce le plus pur des hasards, qu’il avait réagi sur un coup de tête. Non, ce n’était clairement pas ça. Il semblait vraiment vouloir me protéger des mauvaises manières de cet énergumène. C’était bienveillant. En tout cas, ça y ressemblait. « Merci… », dis-je, encore un peu déconcertée par les évènements. Ce n’était pas tous les jours qu’on venait me soutenir. Néanmoins, plus je regardais son visage, plus je sentais une drôle d’aura, une aura qui ne me rassurait pas. Cette même sensation qu’avait cette autre Esmeralda en voyant le juge Frollo. Non, Frollo n’existait pas. Mais alors pourquoi je ne parvenais pas à détacher mon regard du sien ? Pourquoi je sentais que, quelque part, on se connaissait déjà, on s’était déjà rencontrés ? C’était vraiment étrange comme sentiment. Si bien que j’en perdis mes moyens pendant au moins deux minutes. Je ne savais plus où j’étais. J’étais comme en dehors de mon propre corps. Quand je posai à nouveau les yeux sur terre, je me concentrai sur cet homme. « Merci… mais j’aurais pu me défendre toute seule ! », j’avais toujours le besoin d’être reconnue capable de me défendre seule, même si je n’étais qu’une fille, pour beaucoup. J’étais de mauvaise foi, peut-être parce que je ne voulais pas qu’on me voit comme une enfant. Je n’aurais pas pu me dépêtrer de cette situation toute seule, pas sans son aide.
Finalement, parce que j’avais un poids sur la conscience, et peut-être sur le cœur aussi, je me mettais déjà à m’excuser. Je n’étais pas qu’une fille impulsive. J’étais plus. Je savais reconnaître quand je faisais une erreur ou quand j’étais seulement de mauvaise foi. « Veuillez m’excuser. Je suis… tendue. », avouais-je péniblement, sans trop de fierté. Je n’avais plus la poitrine bombée. J’avais juste l’air d’un chiot égaré, blessé. « Sans votre aide, je n’aurais rien pu faire de plus. Il aurait rappliqué, ça se voit dans son attitude. », ça, je le pensais tout de suite plus. « Comment puis-je vous remercier ? Je peux vous payer votre verre, ce sera pris sur mon salaire. », je cherchais des solutions et proposais les premières idées qui me venaient à l’esprit. « Je peux vous proposer un verre ailleurs, je n’en ai pas pour longtemps, je peux me faire remplacer aussi. », pourquoi est-ce que je proposais une telle chose à un inconnu ? Bon, ce n’était pas n’importe quel inconnu puisqu’il venait, tout de même, de me sauver la vie, ou en tout cas, la vie morale et mon corps, momentanément. « Je suis désolée. Je m’emporte ! Je veux vous remercier mais je ne vous force absolument pas la main. Vous devez avoir mieux à faire, j’en suis certaine. », qu’est-ce qui me permettait de déduire une telle chose ? Il n’était pas laid, c’est certain. Il était même plutôt charmant mais ça ne prouvait pas qu’il fût attendu. « Vous ne pouvez pas être sorti seul. Vous devez attendre quelqu’un. Veuillez m’excuser, encore une fois. », que j’étais pathétique. Qu’est-ce qui me mettait dans cet état ? Je suis naturellement maladroite, mais là, ça prenait une telle démesure… Je n’étais pas franchement fière de moi.
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Gabriel C.R. Frollo
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Sujet: Re: When the big bad wolf meets the poor gypsy Mer 4 Fév - 19:48
Esmeriel
▽ Thats how she works, her sick and twisted gypsy curse. She can swallow knives, she can swallow lives, golden black stare, but the night of your demise.
Il se délectait déjà de son plan. Il avait toujours un plan, il réfléchissait à tout, envisageait les détails les plus tordus pour être certains de n'être jamais pris au dépourvu. Il avait le loisir de le faire parce qu'il savait tout. Oui, tout. C'était l'une de ses occupations principales. Il engageait un monde incroyable pour récupérer des infos sur la grande majorité des habitants de cette ville. Il fermait les yeux sur les affaires des plus grands malfrats tant qu'ils lui livraient de précieux secrets. Il avait se besoin incontrôlable de tout savoir. Quand il était au courant, il se sentait tout diriger. C'était le pouvoir, la suprématie. C'était ce qui le rendait imposant, mieux que les autres. Tout savoir, en plus d'assouvir sa curiosité, lui permettait de pouvoir manipuler à son aise. Il n'était pas du genre à accepter qu'on lui dise non ou à regarder son plan partir en fumée. Si il avait été honnête, il aurait avoué que celui-ci le faisait douter. C'était un plan brillant comme toujours, mais cette sorcière, cette gitane infernale, elle était comme le feu, incontrôlable, imprévisible. Il avait tout pensé, tout préparé, mais il savait au fond de lui qu'elle pourrait encore le surprendre. Il savait qu'elle n'était pas comme les autres femmes. Le sang de la rébellion semblait couler dans ses veines, elle mettait un point d'honneur à défendre des causes perdues. Foutaises. Elle ne lui inspirait que dégout. Si elle n'avait pas été si désirable, elle aurait cessé de hanter ses pensées les plus impies depuis bien longtemps. Si elle ne lui avait pas échappé dans leur ancien monde, il n'aurait surement pas pris la peine de la rechercher dans celui-ci. En causant sa perte, elle s'était attaquée à lui, à son corps, à son être mais également à son égo et il ne pouvait pas laisser passer ça. Il lui fallait de la vengeance, il voulait la détruire. Alors, quand il entra enfin en scène, quand il endossa ce rôle de sauveur grotesque, il se sentit tout puissant. Enfin, elle allait être à lui, enfin, il allait pouvoir lui faire payer ses crimes, son insolence. Il jubila intérieurement quand elle le remercia. Sorcière mais idiote, rien ne pouvait lui faire plus plaisir. De près, elle était comme dans ses souvenirs. Un instant il se cru revivre son ancienne vie, il espérait qu'elle ne le reconnaitrait pas, du moins pas tout de suite. « Merci… mais j’aurais pu me défendre toute seule ! » Il arqua un sourcil devant l'air supérieur avec lequel elle avait dit ça. Toujours cette insupportable arrogance. Si il avait eu le moindre doute de qui se tenait en face de lui, cette remarque l'aurait bien vite effacé. « Si vous le dites. » Murmura-t-il entre ses dents. Mais déjà, elle revenait sur ses paroles. « Veuillez m’excuser. Je suis… tendue. » Un sourire pervers vint alors se dessiner sur son visage. Il n'attendait que ça, la faire perdre ses moyens, la mettre mal à l'aise. Oui, rien ne pouvait lui faire plus plaisir. « Sans votre aide, je n’aurais rien pu faire de plus. Il aurait rappliqué, ça se voit dans son attitude. » Il hocha la tête sans pourtant faire preuve de la moindre compassion. Si il n'avait pas commandité tout ça, elle aurait bien mérité son sort, il en était certain. Et puis elle se mit à parler comme une folle. Déjà elle le saoulait de tout ces mots. Fallait-il qu'elle soit si empotée à perdre ses moyens par sa seul présence ? Il était à la fois amusé et agacé, mais son visage restait de marbre. Il la fixait impassible. « Le travail sera plus facile que prévu Gabriel. » Oh oui, tout serait surement plus simple. Elle était beaucoup plus fragile dans ce monde que dans l'ancien, il en était maintenant sur, et il saurait jouer de cette faiblesse. Il finit par lever la main droite comme pour prendre la parole, mais surtout pour la faire taire. « Je n'attends rien en retour, sachez-le. » Qu'elle profite, c'était certainement la seule fois de sa vie qu'il dirait ça. « Mais j'ai bien peur que vous ayez tord, je suis effectivement seul ce soir. » Lentement, il se dirigea vers une table proche. Il s'assit et pendant un instant ne lui prêta plus la moindre attention. « Je vous attends. » Finit-il par lui dire sans même poser le regard sur elle. Plus qu'une envie de lui montrer sa supériorité, il avait surtout une certaine crainte de se faire ensorcelé par ses yeux diaboliques si il s'attardait trop sur elle. Conscient néanmoins qu'il ne fallait pas la faire fuir, il tourna tout de même la tête vers elle, et ajouta d'une voix qu'il tenta de rendre douce. « Finissez votre service, je ne voudrais pas vous causer d'ennuis, on choisira un programme par la suite. » Ses talents d'acteur le surprenait parfois, il devait avoir un don caché pour aussi bien mentir, du moins, c'est ce qu'il croyait. « J'aimerais savoir comment une jeune fille comme vous peut supporter les horribles clients de cet établissement. » Et à nouveau, il détourna son attention d'elle. Il l'attendrait patiemment, il l'avait attendu si longtemps, il pouvait bien faire durer le plaisir.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: When the big bad wolf meets the poor gypsy Dim 8 Mar - 20:01
When the big bad wolf meets the poor gypsy Frollo & Esmeralda
Je cherchais péniblement à me dépêtrer pas seulement de la situation humiliante avec ce client très rapidement renvoyée par cet homme qui me faisait désormais face, mais aussi et surtout de celle qui me gênait finalement plus ; en quelques minutes même pas, je l'avais remercié, remis à sa place, m'étais excusée et finalement, je l'avais invité. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? Je me mettais rarement dans un tel état pour un homme, voire jamais, en fait. Je n'étais pas le genre de fille nunuche qui croit faire face à un coup de foudre tous les jours, quand bien même le gars que j'ai en face de moi est réellement magnifique. J'avais tendance à chercher plus loin, à sonder son âme, à me faire désirer pour me faire une véritable opinion avant de me jeter dans la gueule du loup. Alors pourquoi étais-je aussi mal ? Pourquoi me montrais-je soudainement aussi docile ? Je suis pourtant réputée pour être indomptable, implacable et du genre à brûler vif tout ce qui m'approche trop dangereusement. Je n'étais jamais celle qui invitait qui que ce soit sur un coup de tête. J'étais plutôt celle qui était quotidiennement invitée, souvent par des gars complètement louches et aux pensées malsaines, mais avec celui-là, c'était différent. Je ne me comprenais vraiment pas. Je ne raisonnais pas de la même manière en sa présence. Qu'avait-il de si différent ? Qu'est-ce qui me tentait de la sorte ? Quelque chose me travaillait intérieurement, je sentais même mon ventre se nouer, comme ces gamines timides qui n'osent pas avouer leurs sentiments. C'en était stupide, pathétique, puéril. J'espérais intimement qu'il n'en tienne pas compte et ne me voit pas comme cette fille que je n'étais pas. J'espérais qu'il verrait au-delà de cette impression stupide mais légitime. Ça aussi, c'était complètement insensé ! D'ailleurs, je parlais pour deux. Il semblait aussi bavard qu'une tombe, c'était bien ma veine. J'avais l'air encore plus cruche. Encore plus ennuyante, lassante même !
Quand il se décida enfin à prendre la parole, il me sembla être un homme bon, bien que froid en apparence. Son geste, complètement désintéressé, prouvait son altruisme et son courage à toute épreuve. Je n'avais pas conscience de ce qui se tramait en réalité. Comment pouvais-je imaginer qu'un parfait inconnu, un homme que je voyais pour la toute première fois, avait tout organisé, tout planifié et qu'il se délectait du résultat obtenu ? Ça n'avait tout simplement aucun sens. Je n'étais pas aussi paranoïaque. Seulement, je ne savais pas non plus qu'on se connaissait lui et moi. C'était cette autre Esméralda qu'il connaissait. Je n'étais qu'une humaine parmi tant d'autres, quand bien même un jeune homme semblait me parler d'une autre vie. Un gars que j'aimais bien, dans le fond, tant qu'il évitait ce sujet fâcheux. « C'est gentil de votre part, mais j'y tiens, sincèrement. », pour peu qu'il ne soit effectivement ni attendu ni accompagné. Je ne l'avais pas vu se déplacer depuis sa table, je ne pouvais donc pas jurer que personne ne l'accompagnait. Comme s'il avait ressenti le besoin de se justifier, il souligna mon erreur de jugement. Il était bien seul. C'était donc l'occasion rêvée de lui rendre la monnaie de sa pièce, de le remercier en bonne et due forme. Je voulais prouver que je n'étais pas si rustre que ça et que je remerciais mes anges gardiens humains. Pourquoi n'avais-je pas un détecteur de mensonge incorporé ? J'allais clairement filer dans la gueule du loup, le loup le plus vindicatif et cruel que je connaisse, d'ailleurs. « Je suis désolée de vous l'entendre dire. », j'étais sincère, en plus. Il n'y avait aucune once de cynisme. Alors, quand il me signala qu'il m'attendait, je sentis un sourire se dessiner tout naturellement sur mon visage. Venais-je de sourire béatement parce que mon sauveur promettait d'attendre la fin de mon service ? D'ailleurs, je m'étais déjà attelée à finir tout ça, puisqu'il était bientôt l'heure. Cela ne m'empêcha pas de lui glisser quelques mots à mon tour. « Je suis heureuse de savoir que vous acceptez ma proposition. Et ne vous en faites pas, j'ai rapidement fini. », dis-je avant de me remettre à travailler plus sérieusement, plus consciencieusement. J'étais censée finir ma soirée seule, comme toujours, voilà que ça promettait d'être plus réjouissant, cette fois. Je n'avais pas pris la peine de lui répondre quant à sa dernière question. Non pas par impolitesse, j'avais bien l'intention de lui répondre dès que j'aurais ôter tous les accessoires de serveuse pour le rejoindre et finalement décider de la suite du programme. Je travaillai bien encore une demi-heure, avant de me préparer et de le retrouver, pour de bon. Je me plantai devant sa table, devant lui, toujours le même sourire chaleureux et bien vivant sur le visage. J'étais pressée de le remercier, quelque part, et au-delà de la dette à payer. C'était bien plus profond que ça. « Avez-vous une idée ? Une préférence ? Je ne vous inviterais pas chez moi, c'est... en désordre et plutôt petit. », après tout, c'était à lui de décider puisque c'était à lui que ça devait faire plaisir. « Quant à ce boulot, je n'en suis pas plus fière que ça mais il me fallait une rentrée supplémentaire d'argent si je voulais continuer de prendre mes cours de danse au conservatoire. », pourquoi diable lui expliquais-je tout ça ?
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