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( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. Vide
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Ileam P. Fawn

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Ileam P. Fawn
J'ai posé bagages ici le : 09/03/2014 Jouant le rôle de : Prince de la forêt, le papa de Bambi. Nombre de messages : 347 On me connait sous le pseudo : Sparki. Un merci à : tumblr & bazzart. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Matt Bomer.
MessageSujet: ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. EmptyLun 27 Oct - 20:42

ft. Lili & Ileam
i'll wait for you at the end of dreams
Bon sang. T'en avais marre de reprendre des affaires qu'étaient censés résoudre les policiers et non les agents comme toi. Des petites affaires sans importance. Tu te disais toujours ça quand tu recevais un dossier du poste de police. T'avais le don de râler pour un rien et pourtant tu adorais ton boulot. Pour rien au monde tu n'aurais voulu l'échanger. Tu aimais faire régner la justice, toi qui n'était pas si juste que ça au final. Il suffisait de te voir en compagnie de tes femmes. C'était toujours le même calvaire.

On t'avait appelé pour auditionner un témoin. C'était sans doute la chose que tu aimais le moins, car en général, les témoins ne ramenaient pas grand chose. Bah oui, ils étaient tellement tétanisés qu'ils ne retenaient pas grand chose à la scène principale. Toi, tu préférais interroger les suspects. T'adorais analyser les gens sous toutes leurs facettes. Tu passais ton temps à décerner s'ils mentaient ou non et il fallait l'avouer qu'à ce jeu là, t'étais vraiment pas mal. Le moindre petit geste ou clignement de l'œil attirait ton attention. Tu ne laissais rien au hasard. Arrivé au bureau, tu te dirigeas vers la secrétaire.


Ileam Alors beauté, dis moi que je ne suis pas en retard.
Elle Si comme souvent, monsieur Fawn. Elle vous attend dans la salle 2.


Et merde. Encore en retard. Tu pris le dossier que la secrétaire t'avais donné et tu le feuilletas rapidement pour en savoir un minimum sur les faits avant d'écouter ce témoin. Tu n'avais pas regardé le prénom de ce fameux témoin, mais t'avais été attentif au moindre petit détail de l'enquête. Même en feuilletant le dossier comme cela, tu connaissais déjà l'histoire par cœur. Tu poussas la porte, ta tête toujours plongée dans le dossier.


Ileam Bonjour, mademoiselle. Excusez-moi du retard, je...


Tes yeux s'étaient enfin détachés du dossier et tes mots étaient restés en suspens. Bon sang... C'était elle...

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MessageSujet: Re: ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. EmptyMar 4 Nov - 23:49





you say sorry like the angel heaven let me think was you, but i'm afraid.

ileam and lili.


Le vent était frais, glacial. Il claquait violemment mon visage, tant le vent était puissant, ce soir-là. J'étais peu vêtue, il faisait froid, et pourtant, j'adorais ça. Pour rien au monde je ne rentrerais. C'était dans ce genre de moment que j'étais moi-même. J'étais bien.
Perchée tout en haut d'un arbre, personne ne pouvait me voir. J'étais judicieusement calée entre les branches, cachée par l’amas de feuillage. Et puis, de toutes manières, l'heure tardive rendait les gens euphoriques : ils avaient autre chose à faire que s'amuser à analyser ce qu'il pouvait y avoir dans les arbres de la ville. Il était une heure du matin. A cette heure tardive, il était coutume dans cette ville de faire la fête du mieux qu'on pouvait. Sortir, rejoindre ses amis, son flirt, son petit ami. Danser de toute son âme dans ce qu'ils appellent une boite de nuit. D'ailleurs, j'ai jamais compris cette expression. "Boite de nuit". Le concept de "boite" était assez terrifiant en soi. Glauque à souhait. Quant à "la nuit", autant dire qu'il s'agissait d'un terme paradoxale. Une fois à l'intérieur, j'ai toujours été éblouie par les lumières qui fusaient de toute part. Incompréhensible, cette expression.
Bref, quoi qu'il en soit, à cette heure là, ceux qui passaient revenaient de soirée, ou bien s'y rendait. La dernière solution les rendait impatients, et les pousser à se dépêcher. Quant à ceux qui partaient de soirée, ils étaient facilement repérables. Riant aux éclats, déclarant parfois des énormités dont ils auraient probablement honte le lendemain, et incapables de marcher droit. Parfois, il leur arrivait de tomber droit vers le sol, se retrouvant sur les fesses à pleurer ou geindre alors que les braves amis sobres tentaient vainement de le relever comme ils pouvaient, et ce sans cacher une honte amère de devoir traîner ce boulet jusqu'à chez lui. Le devoir d'un bon ami.  
Car oui, d'ici, de mon point de repère, je voyais tout. Et ce, sans que l'on ne me voit. J'adorais ça. J'avais alors la douce impression de retrouver mes instincts d'animal sauvage. Lili la tigresse, le retour. Mais je ne retrouvais jamais totalement mes repères. J'avais beau réussir à toucher des fragments de bonheur du bout des doigts, ça m'arrivait de temps à autre, il n'en restait pas moins que je me retrouvais là. Toute seule. Sans mon père, et sans ma tribu. Dans cette ville qui m'effrayait et dont je ne connaissais rien. Au final, l'illusion n'était jamais totale, et disparaissait bien rapidement. Elle était éphémère. Et je souffrais de voir disparaître de ma mémoire chaque détail de Neverland, petit à petit. Tous les arbres de la ville, aussi grands et beaux soient-ils, n'y changeraient rien. Et ça, c'était l'enfer.
Je m'efforçai de chasser ces mauvaises pensées de mon esprit. Le pessimisme n'était pas dans ma nature. Je tâchais donc de profiter de la vue qui s'offrait à moi. Et ce jusqu'à ce qu'un détail attira mon attention jusqu'à m'en faire froncer les sourcils. Une rue plus loin, un homme et une femme discutaient. De plus en plus violemment. Je gardais un œil sur ce duo, attendant un peu. Les choses ne s'arrangèrent pas. Je dirais même qu'elles empiraient. L'homme, dans un élan soudain, frappa la demoiselle et se jeta sur elle. Je vis leurs ombres se battre, dans cette ruelle aussi sombre qu'abandonnée. C'est lorsque mon regard remarqua le couteau que l'agresseur tenait dans sa main que je décidai d'intervenir. Je sautai, dans un bond agile, de mon arbre et me mis à courir aussi vite que je le pus dans la ruelle. Pieds nus, comme toujours. J'entendais déjà, de loin, les cris implorants d'une femme en détresse : « Ne me touche pas ! » et j'allais plus vite encore. Un bruit de poubelles renversées se fit à nouveau entendre, le tout accompagné d'un cri de chat errant surpris. Les appels reprirent : « LACHE MOI ! » je bifurquai, enfin, dans la petite réelle en hurlant : « Hey ! » mais ils étaient encore loin, et le vacarme de leur affrontement couvrait ma voix. Je courrai encore, arrivant tout près d'eux, assez pour intervenir cette fois-ci : « HEY TOI ! Lâche là ! » visiblement, il fut surpris. Assez pour tourner la tête vers moi, d'un air égaré. Dans ses yeux, l'égarement laissait rapidement place à la colère. Mais je ne me défilais pas. J'étais toute aussi en colère que lui. Elle m'était inspirée de la vision de la pauvre femme au sol, les vêtements déchirés, des égratignures sur les bras, aussi apeurée qu'un écureuil en plein hiver. Elle était visiblement soulagée de me voir arrivée. C'est pourquoi je ne comptais pas partir. L'homme s'en fichait éperdument, cela dit. Il se jeta à nouveau sur elle, brandissant son couteau. Je décidai d'en venir aux choses sérieuses, c'est pourquoi en un éclair, je lui arrachai l'arme des mains : « Ho ! Tu ne m'as pas entendu, ou quoi ? Va t-en ! » cette fois-ci, j'avais hurlé de manière agressive. Le regard de l'homme se porta alors sur moi, je ne baissai pas le regard. Jamais. Cela dit, il fut très rapide. Il m'analysa longuement avant de fondre sur moi et de me pousser de toutes ses forces. J'heurtais le grillage sur le côté et glissai au sol, tandis que le coupable prit la fuite.

Et me voilà, dans ce commissariat, quelques heures plus tard, au petit matin. Ou bureau du FBI. J'en savais rien, je ne comprenais rien de leur système et des appellations de leur hiérarchie. Quoi qu'il en soit, je détestais les forces de l'ordre. Mes yeux analysaient la salle avec suspicion et méfiance, tandis que des hommes en uniforme fourmillaient de toute part. Ça aussi, je détestais. Les uniformes. Je m'en méfiais grandement puisque, d'après moi, ça cachait le pire, assez souvent. Je n'avais pas de très bonnes relations avec la police de manière générale, et pourtant, j'avais accepté de servir de témoin. Pour elle. C'est pourquoi plusieurs policiers m'interrogèrent, les uns après les autres, après avoir parlé à la victime qui restait traumatisée, dans une autre pièce. Certains sourcillaient même en voyant mon accoutrement. Une demoiselle à peine sortie de l'adolescence, pieds nus, une chevelure sauvage, des manies bizarres et des torsades de perles et de plumes autour de ses poignets, ça mettait la puce à l'oreille, forcément. J'avais l'habitude. J'agrippais une couverture qui m'entourait les épaules et me réchauffait un peu. Délicatesse dont avait fait preuve certains policiers en me voyant frigorifiée à l'arrivée. Pour en revenir aux faits, tout ce manège pour établir un dossier, avais-je supposé. L'air de rien, leur procédure avait pris deux bonnes heures. Et ce n'était pas fini. Une demoiselle m'accompagnant jusqu'à une salle, me demandant gentiment d'être patiente jusqu'à ce qu'un autre agent vienne récupérer mon témoignage : « Veuillez patienter, nous allons faire venir quelqu'un qui prendra votre déposition. » j'entrai donc dans cette salle qui ne contenait que deux chaises, un bureau, et qui présentait, aussi bizarre soit-il, une énorme baie vitrée qui faisait office de miroir. Je m'avançai à l'intérieur, et me retournai vers la jeune femme : « Merci ... » avant qu'elle ne referme la porte derrière moi, j'ajoutai rapidement : « Ho et ... Excusez moi ... Quand pourrais-je partir ? » cette question me brûlait les lèvres. Elle y répondit sobrement : « Une fois que votre collaboration sera terminée, mademoiselle. » et elle referma la porte. Oui, m'enfin. Ca ne me disait toujours pas quand est ce que je pouvais partir ... Je pris mon mal en patience, refermant la couverture sur moi, et marchai le long de la salle, tel un animal en cage qui avait de plus en plus de mal à se contenir. Cette salle me paraissait si froide, si vide. J'aurai vraiment aimé partir, mais l'image de cette femme terrorisée me revenait sans arrêt à l'esprit. Si j'étais la seule à pouvoir l'aider en apportant ma contribution, je le ferai. Je vins m’asseoir sur le bord de la table, jouant avec quelques mèches de ma longue chevelure brune, lorsque la porte s'ouvrit derrière moi. Je tournai alors la tête : « Bonjour, mademoiselle. Excusez-moi du retard, je... » et mon regard rencontra le sien. Un regard que je ne connaissais que trop bien. Ma tête s'était sûrement décomposée. Ileam, en personne. Était ce un mirage, une illusion ? Des semaines que je ne l'avais pas vu, je pouvais me tromper après tout ... Mais au fond de moi, je savais que ce n'était pas le cas. Le même trait, le même regard brun et froid, la même carrure, le même charisme. Aucun doute, c'était bel et bien lui. Le visage tourné vers lui, silencieuse, je ne savais pas quoi dire, quoi penser. J'étais ... Mal, tout simplement. Je chuchotai, malgré tout, d'une voix sombre : « Non ... » Heureusement que j'étais assise depuis le départ. La surprise aurait pu me faire flancher, dans le cas contraire. Je tentais de reprendre mes esprits, mais ce n'était pas gagné. Partagée entre la surprise, la rancœur, et tout un tas de sentiments indescriptibles, je me levai rapidement de la table. Je fis quelques pas, sans m'approcher d'Ileam pour autant. Je posai à nouveau mon regard sur lui, un regard implacable. D'une voix sèche, presque glaciale, je lui posai la question qui me brûlait les lèvres : « Je peux savoir ce que tu fais là ?? » mon regard se faisait dur, tandis que j'attendais une réponse. Et j'espérais que ce n'était pas celle qui allait nous forcer à rester enfermés, ensemble, dans cette salle que je détestais d'autant plus désormais.

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Ileam P. Fawn

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MessageSujet: Re: ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. EmptyDim 16 Nov - 13:06

ft. Lili & Ileam
i'll wait for you at the end of dreams
Tes genoux manquèrent de se dérober sous toi. Que faisait-elle là? Ici? C'était possible? Etait-elle vraiment témoin ou venait-elle juste te voir pour s'expliquer. Bon sang. Tu ne savais pas quoi faire. Lili... Elle était là, devant toi, et un million de remords te titillait malgré toi.


Ileam Lili...


Tu ne voulais pas lui faire du mal, tu n'avais jamais voulu. Tu n'avais pas su t'expliquer, mais ce n'était sans doute pas encore aujourd'hui que vous auriez le temps. Tu devais bosser et elle ne voulait sans doute pas rester ici. Sa voix glaciale te fit baisser les yeux et tu représentais si bien un animal blessé. Si dans ta vie de "chasseur" de filles, il y en avait une dont tu souviendrais toute ta vie, c'était bien Lili. Ce que tu avais éprouvé pendant six mois était réel et t'avais merdé, sur toute la ligne. T'étais connu pour tes excès de colère et ce jour-là, malheureusement, tu n'avais pas su te contrôler. Cet échange allait tourner au drame sans doute. Tu rouvris la porte et hurla à ta secrétaire d'éteindre les caméras qui filmait l'entrevue. Le ton que tu avais employé était tellement sec qu'elle accepta sans broncher, bien que c'était interdit de ne pas filmer.

Tu refermas la porte et t'assis sur la chaise qui t'étais destiné. Lili s'était levée, mais tu ne dis rien. Son ton accusateur avait le don de te foutre dans tous tes états. T'étais faible sur ce coup-là. Tu avais voulu t'excuser, mais elle t'avait envoyé bouler... Tu ne savais vraiment plus quoi faire.


Ileam Je travaille ici pour rappel... C'est moi qui devait te poser cette question.


Bon ok, elle était témoin dans une affaire. Tu le savais. Mais toi tu travaillais ici déjà à l'époque ou vous étiez ensemble. T'avait-elle oubliée à ce point-là? Tu baissas les yeux légèrement attristé.


Ileam Si tu veux, on ne parlera que de l'affaire et après tu pourras partir. Mais si tu le veux, aussi, on pourra après ta déposition, prendre un café pour s'expliquer.



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MessageSujet: Re: ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. EmptyVen 9 Jan - 15:35





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Je ne savais plus. Non, vraiment, je ne savais plus. Autrefois, je savais toujours. Mon caractère était fort, mes goûts prononcés, mes décisions déterminées. Peu de doutes subsistaient à l'époque de Neverland, la douce île. Tout n'était que certitude. Je vivais en communion avec la nature. J'aimais mon père. Je protégeais ma tribu. J'étais très proche de Peter. J'étais fascinée par le feu. J'adorais la pluie. Je détestais le goût de la viande de lapin fraîchement chassé. Je préfère le cerf. J'adore le cerf, même.  
Mais voilà, maintenant je ne savais plus rien. Ce soir là, je n'avais pas su quoi faire. Je n'avais pas couru après l'agresseur, rien. Je ne savais pas ce qu'était le danger. Je ne savais pas pourquoi. Et là, présentement, je ne savais pas pourquoi je me trouvais, ici, face à mon ex que j'avais tant aimé, puis tant craint. « Lili... »  Cette voix ... Non, décidément, je ne connaissais pas ce monde, je ne connaissais pas ces principes. Et visiblement, je ne connaissais pas les gens que je pensais connaître. Mais ça allait changer. On me connaissait pour mon mauvais caractère, certes. Et bien, il était temps de confirmer les légendes. Car je n'étais pas prête de pardonner, loin de là. La déception, la tristesse, le mal-être, j'avais déjà donné. Une fois, mais pas deux. C'est pourquoi ma froideur n'avait rien à envier aux murs d'un hôpital psychiatrique, et mes regards fuyants refusaient de se donner à la contemplation de celui qui semblait tout aussi mal à l'aise que moi. C'est alors qu'il ouvrit brutalement la porte pour hurler à sa secrétaire de couper les caméras. Je sursautai légèrement face à cette violente intervention. Et aussi, j'avais peur. Un peu. Mais je ne le montrais en aucun cas. J'étais Lili la Tigresse, bon sang. C'est pourquoi, lorsqu'il referma la porte, je me permis de mettre les pieds dans le plat, profitant même de l'absence de témoins, de caméras, ou quoi que ce soit d'autres : « Pourquoi tu ne veux pas de témoins ? Parce que tu risques de retomber dans tes vices ? Tu as peut-être peur que ta violence fasse tâche dans ton CV de brillant agent du FBI, maître du self-contrôle, c'est ça ? » oui, c'était bas, comme attaque. Prétendre qu'il était capable de me taper à nouveau sur son propre lieu de travail, et sous-entendre que tout ce qui pouvait lui importer dans de telles conditions serait l'image que pourrait avoir ses collègues. Mais voilà, la défense, c'était tout ce qui me restait.
Il s'assit, je restais debout. Je ne souhaitais pas m’asseoir. J'étais l'animal sauvage : toujours en alerte. Surtout lorsqu'il s'agissait de rester sur mes gardes en présence d'un autre animal qui m'avait déjà attaqué. La confiance, on la gagne, mais avec moi, elle se perd facilement. La rancune chez les indiens est tenace, parait-il. « Je travaille ici pour rappel... C'est moi qui devait te poser cette question. » un point pour lui. Il travaillait ici, je l'avais toujours su. Mais au fond de moi, mon inconscience m'avait poussé à penser qu'il ne travaillerait pas ce jour là. Il y avait tellement d'agents, combien de chances avais-je de tomber sur celui-ci, précisément ? Très peu, selon mes calculs. Mais bon, soit dit en passant, je n'ai jamais été bonne en mathématiques. En revanche, j'étais bonne en observation, et en psychologie. Et son regard triste me fila un frisson. Malgré tout ce qui s'était passé, je n'aimais pas voir cette lueur dans ces yeux. Et je me maudissais de penser à ça. C'est pourquoi je tentai à nouveau de renvoyer une froideur au-delà de toute mesure tout en affirmant : « Moi, j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. » une fille qui passait pendant qu'une autre se faisait agresser, voilà tout. Mon regard se releva vers lui et se planta dans le sien, et dans un ton lourd de sous-entendus, j'ajoutai : « Et faut croire que ça commence à faire partie de mes habitudes ... » oui, évidement, je sous-entendais ici que ma phrase s'appliquait aussi pour nos actuelles retrouvailles. "Il aurait suffit que je vienne plus tôt, plus tard, ou que je décide de ne pas témoigner, et je n'aurais pas eu à te confronter", pensais-je. Mais je n'ajoutais rien. « Si tu veux, on ne parlera que de l'affaire et après tu pourras partir. Mais si tu le veux, aussi, on pourra après ta déposition, prendre un café pour s'expliquer. »
Certainement pas. CERTAINEMENT PAS. Je ne voulais rien entendre de cette histoire. J'avais déjà du mal à me trouver enfermée, ici, avec lui, dans le cadre de l'enquête. C'était déjà trop. Je ne voulais pas parler de ce qui c'était passé entre nous, c'était un sujet sensible. Impensable, tout simplement. Je voulais fuir. Je soupirais en passant ma main dans mes cheveux, puis lui demanda : « Est ce que mon témoignage va vraiment servir ? Est ce qu'il va vraiment être utile à la victime ? C'est si important que ça, ce que j'ai à dire ? On ne peut vraiment pas s'en passer ? » car oui, je souhaitais tellement fuir que j'envisageais tout simplement de partir sans témoigner. Cet acte me demanderait trop d'efforts. Mais je repensais à cette femme, à cet agresseur, et mon égoïsme me revint en pleine figure. C'était bien plus important que les petites histoires personnelles qui me liaient à l'agent qui se trouvait en face de moi. Je capitulais donc, soupirant une nouvelle fois, et m'assis à la chaise qui m'était réservée, regardant ailleurs en déclarant : « très bien. C'est d'accord pour le témoignage. » une façon très nette de déclarer que j'étais d'accord pour témoigner, mais que tout le reste ne rentrait pas en compte. Ni le café, ni les explications, ni quoi que ce soit d'autre. Ne m'en demande pas trop, ileam.
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MessageSujet: Re: ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. ( Liliam ) ▬ i'll wait for you at the end of dreams. EmptyDim 11 Jan - 12:56

ft. Lili & Ileam
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Ses accusations te glaçaient le dos. Certes, tu étais fautif, mais ce jour là elle t'avait aussi poussé à bout. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, car c'était toi qui avait franchi la limite. Lever la main sur une femme. Comment avais tu pu? Ce n'était pas dans tes principes. Si tu pouvais faire machine arrière, tu le ferais sans aucun doute. Mais cela signifierait il que tu serais encore avec elle? Que tu n'aurais pas retrouver ta femme d'une autre vie? Aurais tu pris le risque de recommencer cette scène et d'essayer de garder ton sang froid? Tu n'étais pas sûr de réussir. Cette journée avait été mauvaise. La dispute avec Lili avait remis de l'huile sur le feu et tu t'étais embrasé. Tu t'étais laissé emporté et ta main avait été se loger sur son visage, laissant une marque peu visible, mais une marque quand même. Tu ne te pardonnerais jamais. Elle ne te pardonnerait jamais. « Arrête Lili. Tu sais bien que je ne voulais pas. Je n'ai jamais levé la main sur personne avant toi et je ne l'ai jamais refais. Je ne me le pardonnerai jamais d'avoir fait ça. Quand le comprendras tu? » Elle ne le comprendra sans doute jamais mon pauvre. Tu la connaissais la tigresse. Farouche, libre et indomptable. Jamais au grand jamais elle ne te le pardonnerait. Si un jour, elle le faisait, tu serais le premier surpris. Elle ne répondit pas. Elle se leurra dans son silence. Tu compris que ta dernière proposition était refusée. Elle n'avait pas besoin de parler. Tu connaissais ses mimiques et chaque geste trahissait sa pensée. Elle te détestait...

Son hésitation à témoigner te fit baisser les yeux. « Ca aidera clairement la victime et ça nous aidera aussi à retrouver le coupable, car comme tu le sais, il court toujours dans la nature. » Non, elle ne le savait sans doute pas que cet homme avait filé entre les doigts de la police et que c'était pour cela qu'elle se retrouvait au FBI. Certes, vous saviez déjà quelques informations sur l'homme en question et il était activement rechercher par le FBI, mais le témoignage de Lili était une preuve supplémentaire dans cette affaire. Il y avait eu d'autres victimes avant celle que Lili avait sauvé. Elle accepta de témoigner, mais son ton laissait dire qu'il n'y aurait pas de suite. « Bien. Je veux que tu me dises le jour et l'heure exact ou l'évènement s'est produit. Après, il faut que tu l'expliques en détail. Ce qui s'est passé, ce que tu as vu. Si tu sais donner une description de la victime, mais aussi de l'agresseur. » Tu croisas doucement les bras sur ton torse. Tu attendais la suite, mais tu ne lâcherais pas l'affaire.



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