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MessageSujet: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyMar 29 Juil - 0:15



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
somebody

Sans grande difficulté, t'évitas la trajectoire de la bouteille qu'on tenta de t'envoyer à la gueule, tirant sur sa clope avant de faire un doigt d'honneur au lanceur maladroit, qui se mit à grogner avant de remonter sa couverture sur son torse. T'avais horreur de passer dans le quartier des SDF, non pas qu'ils te dérangeaient, puisqu'au fond t'avais les deux pieds enfoncés dans la même merde qu'eux, mais parce qu'ils te mettaient plutôt mal à l'aise. Billie, Abu et toi, vous viviez à l'écart, dans ta caisse, et vous ne vous trouviez jamais emmerdé par d'autres gens sans domicile, mais pour eux c'était différent. Non seulement ils affichaient au monde, aux passants, leur vie minable et leurs tas de détritus qui constituaient leur petit palace, mais en plus ils ne cherchaient pas à se cacher. Toi tu savais que t'avais honte, honte d'un jour recroiser un membre de ta famille, et qu'il apprenne avec horreur que tu vivais dans la rue. Ta plus grande honte c'était de dormir chaque soir dans une bagnole qui n'était même pas à toi, et de ne pas réussir à te sortir de cette vie qui se resserrait chaque jour un peu plus autour de toi. T'avais l'impression d'étouffer, autant que lorsque t'étais avec tes frères et sœurs, et tu te répétais chaque jour à quel point t'avais été con de vouloir changer de vie, si cette dernière finissait par être encore pire que celle d'origine. T'étais qu'un petit égoïste, et t'avais honte, honte de toi. Mais à qui le dire maintenant ?

Un couinement éveilla tes sens endormis par le brouillard, et tu relevais légèrement la tête en fronçant les sourcils, retirant ta clope de ton bec pour évacuer la fumée de tes poumons. Tu levais un sourcil, soupirant en hésitant à t'approcher du bruit qui se faisait de plus en plus faible, comme menaçant de s'éteindre à tout instant. Ce genre du couinement ne t'étais pas inconnu, parce que peu de temps avant, c'était toi qui les poussais. Oui, c'était un genre d'appel à l'aide canin que t'entendais. Tu grognais, secouant la tête en poursuivant ta route. Tu avais tant de choses à faire, pas le temps de penser à un chien en détresse, t'étais pas superman, merde. Et puis des chiens ici, il y en avait des tonnes, avec tous ses clochards leur amputant des pattes pour attirer la pitié des passants. Pourtant, tu finis par t'arrêter après quelques pas supplémentaires, pivotant sur toi même avant de rendre les armes, et t'approcher des couinements que tu ne distinguais presque plus maintenant. Tu grimaças, te plantant devant le trottoir d'en face que t'avais même pas vu à cause de la brume. Tu tombais alors sur un clebs que t'identifia après quelques observations comme un bâtard des plus communs, allongés sur le pavé, gueule ouverte de laquelle s'échappait un vif filet de liquide rougeâtre. De toute évidence, la pauvre bête avait été battue, et pas à moitié. Une grimace se posa sur ses lèvres alors qu'immobile, tu le fixais sans rien faire, et que le chien en te voyant se mit à remuer la queue – unique partie de son corps qui n'était pas endommagée. Tu inspiras et t'agenouillas près de lui. « Mais qu'est-ce qui t'ai arrivé à toi... » tu murmuras le plus doucement possible, pour ne pas que les SDF tous plus bourrés les uns que les autres, au loin, ne puissent t'entendre. Tu mordillas nerveusement ta lèvre, regardant autour de toi comme pour chercher une quelconque aide extérieure, mais impossible, tu étais seul ici, il n'y avait que toi, la brume, et cette pauvre bête qui finirait par crever après s'être vidée de son sang. Finalement résolu, tu secouas la tête et attrapais le chien dans tes bras, qui poussas un nouveau couinement mais qui se laissa faire avec un calme qui te surpris immédiatement. Tu t'attendais sans doute à ce qu'il te morde, ou se mette à gesticuler comme un taré, mais rien, il demeura immobile, et son sang vint imbiber ton propre t-shirt.

Tu ne pris plus le temps d'hésiter, parce que tu savais que si l'avais laissé là, tu t'en serais voulu pendant bien longtemps. Alors tu te mis à courir. Heureusement pour toi, le centre ville n'était qu'à deux pas de cette rue abandonnée. Évitant un chauffard qui manqua de te renverser, tu regardais partout autour de toi, à la recherche d'une clinique vétérinaire. T'avais aucune idée de comment t'allais bien pouvoir payer les frais médicaux, mais tu pouvais pas laisser ce clebs dans un tel état. Ce fut alors que tes yeux tombèrent sur une enseigne affichant « Refuge SPA » et que ton regard s'illumina. Tu n'attendis pas une seconde de plus, et tu pénétrais à l'intérieur du bâtiment qui en vérité était beaucoup plus étroit que ce que tu pensais. L'accueil était désert, pas de responsable au comptoir, mais t'entendais des aboiements de chiens non loin, sûrement ceux qui attendaient en vain un quelconque maître qui voudrait bien leur permettre de finir leurs jours en paix. « Il y a quelqu'un ? J'ai un chien, il est blessé, je... Sais pas quoi faire.  Tu t'exclamais. Et comme personne ne venait, tu tapais un grand coup sur le comptoir avec ton poing.  Woh, c'est une urgence, à quoi vous servez ?! » T'étais pas méchant, juste paniqué, par le sang qui s'était accumulé sur ton t-shirt, qui au lieu d'être blanc cassé, était désormais écarlate.


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Jude Lucky-Ann Smith

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: profiter de ma vie.
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Jude Lucky-Ann Smith
J'ai posé bagages ici le : 03/07/2014 Jouant le rôle de : la miraculée – lucky. #team101dalmatians. Nombre de messages : 144 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : blondie (ava) sian (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : emma stone.
MessageSujet: Re: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyVen 1 Aoû - 10:59



SOMEBODY THAT I USED TO KNOW.


Les petits couinements et jappements qui t’entourent sont comme une mélodie qui t’apaise. Le contact des animaux, aussi seuls et perdus que toi, est chaud et doux, comme si tu retrouvais un peu de toi en eux. La journée a pourtant été longue et dure, tu es pourtant fatiguée mais passer du temps au refuge en tant que bénévole est important pour toi. Ce ne sont que quelques heures dans la semaine, mais tu prends toujours le temps de leur rendre une petite visite, de t’occuper d’eux. Eux qui sont en manque d’amour et de tendresse, eux qui ont été abandonnés ou maltraités. Ces animaux sont un peu comme les tiens. Tu te sens proche d’eux d’une façon qu’aucune personne à part toi ne pourrait comprendre. Tu les recueilles, tu les soignes et les nourris. Tu prends soin de ces pauvres bêtes délaissées et oubliées. Alors que tu ne vois que des vagues d’amour dans leurs grands yeux de cabots vieux et fatigués. Ils n’ont besoin que d’un peu d’attention, un peu de chaleur. Ils ne demandent pas grand-chose ; ils n’ont pas besoin d’un palace ou de richesses par milliers. Ils ont le simple désir de trouver quelqu’un qui saura voir en eux le compagnon idéal. Le compagnon de toute une vie. Ils ne sont peut-être pas tous beaux comme des animaux de compétition, ils ne sont peut-être pas tous jeunes ou en très bonne santé mais ils ont tant de chaleur à donner, à prodiguer. Tant d’amour à offrir. Et tu veux le leur rendre, autant que tu le peux. Parce que tu sais ce que c’est de se sentir seul, oublié. Tu sais ce que c’est de rechercher par-dessus tout un peu d’amour. En vain. Et même si tu n’es plus vraiment seule ici, il te reste un vide à combler, là, au fond de ta poitrine éclatée.

Un vide que ta vraie famille a laissé. Un vide que tu ne pourras remplir que lorsque tu les auras retrouvés. Tu ne sais pas où ils sont tous, tu ne sais pas s’ils ont atterri ici à Fantasia Hill, comme toi. Tu ne sais pas s’ils pensent à toi ou s’ils t’ont oubliée. Mais toi, tu penses à eux. Toi tu ne les oublies pas. Tu as envie, besoin de les retrouver. Peut-être que ça ne te sera pas facile mais c’est une motivation qui te tient éveillée, qui te tient en vie. Et c’est important pour toi de garder l’espoir de les revoir un jour. Parce que, sans ça, sans cette minuscule petite flamme à l’intérieur de toi, tu sais que tu serais véritablement morte cette fois. Tu ne serais plus qu’une coquille vide, sans plus rien à attendre de la vie sinon qu’elle te libère de ce poids sur tes épaules. Plus rien à attendre sinon la mort. Alors tu fais quelques recherches, tu observes les gens autour de toi. Tu vois en chacun d’eux, ou presque, un morceau de toi. Comme s’ils étaient tous de ta famille. Et tu demandes alors : et si c’était une de mes sœurs, et s’il était mon frère ? Et lui, est-ce mon père et elle, est-ce ma mère ? Tant de questions qui tournent dans ta tête à chaque seconde et qui t’obsèdent. Parfois, tu n’en dors plus la nuit, trop nerveuse, trop agitée par cet espoir brûlant de les retrouver. Tu ne veux pas penser que, peut-être, tu ne les retrouveras jamais, que tu ne les reverras jamais. Que tu es seule, ici, coincée dans un monde qui n’est pas le tien, dans un univers auquel tu n’appartiens pas. Il te faut ce rêve de voir se reformer à nouveau cette grande famille recomposée. Sans ça, tu ne sais pas ce que tu ferais. Tu ne sais pas ce que tu deviendrais.

« Là, doucement, tu souffles avec tendresse alors que tu remets un petit chien encore un peu tremblant dans son panier. » Il couine un peu et tu le caresses sur le haut du crâne comme pour le calmer. Il a eu bien des émotions aujourd’hui. Ce matin, tu l’as retrouvé attaché à la grille du refuge. Il était recroquevillé sur lui-même, triste et perdu. Il venait d’être abandonné par ceux qu’il aimait plus que tout. Malgré ta rage contre ces êtres immondes qui avaient osé laisser cette pauvre bête à son triste sort, tu l’as pris dans tes bras et tu l’as ramené avec toi. Il se débattait un peu, il jappait comme si la douleur était physique. Mais tu as très vite compris qu’il était juste triste d’avoir été délaissé. Tu l’as mis entre les mains du directeur du refuge qui l’a ausculté et quand il en a eu fini avec lui, tu l’as choyé. Nourri, lavé et séché, tu as pris soin de lui pour lui montrer qu’il n’était plus seul, qu’il avait trouvé un endroit où on allait être attentif à son bien-être et à sa petite vie. Peut-être arriveras-tu à lui trouver une famille d’ici quelques temps. Il n’est pas bien vieux, il n’est pas malade. Il a juste une maladie de peau qui laisse une partie de sa cuisse toute découverte de poils. Mais toi, tu le trouves mignon à croquer. Tu le trouves déjà attachant alors que tu viens à peine de le rencontrer. Tu sais que tu n’as pas le droit de leur donner un nom à toutes ces petits bêtes à poils mais dans ta tête, tu as déjà trouvé. Tu lui as déjà trouvé son petit surnom – Panchito. Il a un petit air mexicain avec son poil un peu brun. Tu souris à cette pensée et le caresses à nouveau avant qu’un cri n’attire ton attention, à l’accueil du refuge. Fronçant les sourcils, tu regardes l’heure et remarques qu’il est un peu tard. La personne semble s’énerver alors tu te dépêches d’aller la retrouver. « Voilà, j’arrive ! t’exclames-tu, assez fort pour qu’on t’entende de là où tu es. »

Tu tombes sur un garçon brun au look étrange, un tee-shirt maculé de sang et un chien entre ses bras. Tu notes tout de suite la respiration saccadée, la langue qui pend un peu sur le côté. Pendant une seconde, tu t’affoles à la pensée que tu es désormais toute seule et que tu n’as plus de vétérinaire pour le soigner. Mais tu te reprends rapidement et t’avances, le regard fixé sur la bête blessée. « Que lui est-il arrivé ? tu demandes. C’est le vôtre ? » Tu fais à peine attention au garçon, entièrement concentrée sur l’animal que tu prends doucement dans tes bras pour aller l’installer sur la table d’auscultation. Alors que tu fais déjà quelques pas, tu te retournes vers le brun, posant pour la première fois un vrai regard sur lui. « Il n’y a personne à part moi ce soir, alors il va falloir que vous m’aidiez, tu lâches sans préambule, d’un ton qui ne souffrait aucune discussion. Allez, dépêchez-vous ! » Tu le houspilles un peu, agacée par son air hagard et complètement paumé alors que le temps presse. Il semble te suivre et tu allonges l’animal sur la table recouverte du papier blanc propre. Attachant des boucles rousses avec un élastique et enfilant des gants en latex, tu examines comme tu peux la blessure du chien et te dis qu’il est salement amoché. « D’accord, donne-moi le flacon bleu sur la table derrière toi et des compresses, dans le tiroir sur ta droite, tu ordonnes sans même te rendre compte que tu es passée au tutoiement familier. Vite ! Et il va falloir que tu lui tiennes la tête, que tu l’empêches de bouger pendant que je nettoierai tout ça. Ça va piquer et il ne faudrait pas qu’il se blesse plus qu’il ne l’est déjà. Je peux compter sur toi ? » En vérité, tu ne lui donnes pas tellement le choix. Il doit t’aider. S’il est venu jusqu’ici pour le chien, c’est bien qu’il n’est pas si insensible que ça au sort de cette pauvre bête alors il t’aidera sûrement. Toute seule, tu n’y arriveras pas. Tu n’as jamais réellement fait ça sans personne avec toi pour te dire quoi faire et à quel moment. Mais tu as beaucoup observé ton patron et tu as retenu quelques petits trucs. « Il va falloir que tu me racontes ce qu’il s’est passé, si tu as remarqué des blessures particulières, tout, tu continues alors que tu commences à nettoyer une première plaie. Au fait, je m’appelle Jude et toi, c’est comment ? Ce sera plus pratique de savoir ton prénom si je dois te demander des trucs. Et c’est plus poli que de t’appeler Machin tout le temps. » Tu laisses échapper un petit rire, malgré la situation pourtant tendue.



Dernière édition par Jude Lucky-Ann Hell Smith le Mer 14 Jan - 14:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyDim 21 Sep - 23:46



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
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Là, entre tes bras, il s'est mit à couiner, et à respirer bruyamment, sans chercher à gesticuler pour autant. Tu presses le pas vers le refuge, mais t'as l'impression de ne jamais être assez rapide. Tu le sens trembler un peu, mais tu le sens fort. Tu ne sais pas depuis combien de temps il est dans un tel état, ni pourquoi il l'est, mais tu sens bien que la situation est urgente. T'avais pourtant prévu autre chose aujourd'hui, et c'est vrai que tu cherches à éviter le plus possible le contact avec les chiens depuis ta transformation. Non pas que tu ne les aimes plus, qu'ils te dégoûtent, mais plutôt qu'il te force que tu le veuille ou non à te souvenir, à t'en vouloir, à souffrir. La vérité c'est que t'es bouffé par les remords, et que plutôt que simplement les affronter, tu préfères passer à autre chose. Les images restent floues dans ta tête, les jappements lointains, et ça semble te suffire. T'es le contraire de Billie, qui essaye d'avancer, d'aller de l'avant. Toi tu stagnes, pire, t'as même l'impression de régresser. T'as peur de ce que t'es devenu, t'as peur de toi même, de ton corps, de ta façon d'être. T'arrives plus à te reconnaître lorsque tu te regardes dans la vitrine d'un magasin, t'y vois tout sauf le chiot adorable et gentil que t'étais. T'y vois un voyou étrange, et tu comprends bien pourquoi tu ne trouves pas de boulot. C'est simple, tu serais l'employeur, tu ne t'embaucherais même pas. T'avais aucune compétence particulière, tu vivais dans la rue, et t'avais la sensation de perdre ce qui jadis étaient tes qualités : le courage, l'optimisme, la détermination... T'as l'impression d'être quasiment devenu l'opposé de toi même. T'es qu'un type lâche, pessimiste, un fuyard. T'as l'impression de sombrer, de t'oublier... Qu'est-ce qui t'arrive ?

T'en as presque oublié tes questions habituelles à ce moment là, alors que tu rentres en trompe dans le refuge, l'air énervé, tâchant de ne rien touche pour ne pas déposer du sang partout. Tu t'impatientes lorsque tu vois que personne ne vient, et que tu sens la respiration du chien dans tes bras devenir de plus en plus faible. T'as aucune idée de pourquoi tu fais ça, de pourquoi tu le sauves, mais tu le fais, et maintenant que t'es venu jusqu'ici, t'es pas prêt de t'arrêter, quitte à défoncer toi même la porte menant aux soins. Heureusement, finalement quelqu'un finit par arriver, mais toi non plus, tu ne lui accorde pas vraiment de regard, te contenant d'écouter ce qu'elle demandait. « Que lui est-il arrivé ? C’est le vôtre ? » Tu secoues la tête pour dire non, avant de réaliser que c'était un peu léger comme réponse. « Je sais pas. Je l'ai trouvé comme ça dans une ruelle. Vous pouvez faire quelque chose ? » Cette fois ta voix est plus douce, plus basée sur l'inquiétude que la colère. Tu sers que ça ne sert à rien de hurler sur les gens en vérité, que ça n'ira pas plus vite. T'as juste besoin de savoir que cette pauvre bête va s'en sortir, et qu'il ne crève pas tout seul, sur un trottoir, comme il était destiné à la faire... Et là tu comprend en quoi il te tient si à cœur. Crever seul sur le trottoir... N'était-ce pas ta pire peur, si proche de se réaliser ? « Il n’y a personne à part moi ce soir, alors il va falloir que vous m’aidiez » Tu fronces les sourcils : l'aider ? T'avais pas signé pour ça ! Et puis t'en savais rien si t'en étais capa... « Allez, dépêchez-vous ! » Elle parvient tout de même à te faire sursauter, et tu clignes des yeux, mordillant ta lèvre. On dirait que de toute façon, tu n'as pas vraiment le choix. Résigné, et ne voulant surtout pas faire perdre de temps, tu finis tout de même pas avancer avec elle, rejoignant une petite salle plus bas, ressemblant très portrait à une salle de cabinet de vétérinaire, tu te souvenais en avoir déjà vu, alors que t'étais encore qu'un chien. Et tu te souvenais également d'à quel point tu pouvais détester ses mains en latex qui te touchait de partout et ne cessait de te faire des piqûres. Maman disait que c'était pour ton bien, mais tu ne faisais que râler, en répliquant que si c'était pour ton bien, alors ça ferait sans doute moins mal.

Elle pose alors le chien sur la table, l'étendant avec une tendresse et une rapidité à la fois qui t'impressionne. Tu restes un peu à l'écart, de peur de faire une connerie, ou de gêner. Elle examine de plus près la plaie, et tu peux à ton tour constater à quel point la pauvre bête salement amochée. Tu ne dis rien, de toute façon pas très causant, mais aussi parce que tu comprends la raison de cette blessure, et qu'elle te donne froid dans le dos. « D’accord, donne-moi le flacon bleu sur la table derrière toi et des compresses, dans le tiroir sur ta droite » Tu grognes mais pourtant tu t’exécutes, ramenant le tiroir vers toi avant d'attraper ce qu'il faut pour le lui tendre. Tu ne sais toujours pas bien pourquoi tu fais ça, et pourtant tu le fais. « Vite ! Et il va falloir que tu lui tiennes la tête, que tu l’empêches de bouger pendant que je nettoierai tout ça. Ça va piquer et il ne faudrait pas qu’il se blesse plus qu’il ne l’est déjà. Je peux compter sur toi ? » Tu inspires, et c'est là que tu lèves les yeux vers elle pour la première fois, croisant son regard. T'as l'impression de le soutenir pendant presque une éternité, mais en vérité vous ne vous fixez mutuellement qu'à peine quelques secondes. Tu inspires. « Ouais. » Tu réponds simplement, détournant les yeux avant – d'après une minuscule hésitation – attraper avec le peu de douceur dont t'es capable de faire preuve la tête du chien, la maintenant comme tu peux. Il s'arrête immédiatement de bouger au moment où tu prends sa tête, et tu penses à une coïncidence, soupirant, espérant que tout ça irait vite. Sans pour autant l'avouer, t'avais horreur de la vue du sang. C'était étrange pour un type tatoué,à l'air bad boy, mais sans pour autant t'évanouir à son contact, t'étais toujours mal à l'aise lorsque t'en voyais. C'était sans doute ce qui encore, te retenait du coté des bonnes personnes. « Il va falloir que tu me racontes ce qu’il s’est passé, si tu as remarqué des blessures particulières, tout, Elle commence à s'occuper de la première plaie et tu grimaces, t'empêchant de regard, tant tu serres les dents, tant t'es en colère. « Je pense qu'il s'est pris une bouteille en verre. » Tu commence, avant d'immédiatement le regretter, comprenant que t'allais devoir parler de la rue. Mains maintenant que t'étais lancé, tu n'avais plus vraiment le choix. « J'passais dans la rue des SDF... Et c'est pas la première fois que ça arrive. Pour chasser les chiens errants, il leur balance des bouteilles en verre vides sur la tête... Ça arrive très souvent. » Ils en font même presque un jeu : celui qui touchera le premier le chien. Ce genre de truc, ça te fait sortir de tes gonds. Tu n'as jamais rien dis jusqu'à présent, mais même toi, à grelotter dans la rue, tu serais incapable de faire ça. T'aurais l'impression de tuer un de tes congénères. « Il faut que tu regarde s'il n'a pas encore des bout de verres dans la patte... » Tu finis par suggérer, te sentant mal à l'aise à l'idée de ne pas pouvoir aider plus que ça. Tu n'aimes pas te sentir inutile. Et en vérité, tu ne l'ai pas du tout, car le chien ne bouges pas, comme apaisé par tes mains. Alors tout naturellement, presque sans t'en rendre compte, tu caresse doucement son crâne au poil rat avec ton pouce, et il ferme doucement les yeux, comme apaisé. « Au fait, je m’appelle Jude et toi, c’est comment ? Ce sera plus pratique de savoir ton prénom si je dois te demander des trucs. Et c’est plus poli que de t’appeler Machin tout le temps. » Tu l'écoutes rire, quant à toi un petit sourire en coin t'échappe. Tu hoches doucement la tête. « Luka. Moi c'est Luka. » Tu préfères le dire plusieurs fois car tu sais que ce prénom méconnu est parfois mal compris. Ce prénom c'est toi qui l'a choisit, c'est le premier que t'as lu dans un journal, alors tu l'as simplement pris. Tu te rendis un peu tard compte qu'il s'agissait du prénom de l'un des meurtriers les plus morbide de l'histoire : c'était comme s'appeler Hannibal, presque. T'avais pas trop réfléchis à ça au départ. « Mais machin ça me va aussi. » Tu dis, pour détendre l'atmosphère et surtout pour te détendre toi, parce que tu la fixes t'occuper de la plaie depuis tout à l'heure, et que cela t'angoisse. « Il... il va s'en sortir ? » Tu oses demander, d'une voix beaucoup plus basse cette fois, comme honteux de poser la question, toi qui déteste t'attacher, de peur de souffrir. Tes doigts passèrent une nouvelle fois sur la tête du chien en question, qui poussa un petit soupir.


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je corrige les fautes demain, là je m'endors à moitié mdr
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Jude Lucky-Ann Smith

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MessageSujet: Re: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyDim 12 Oct - 9:32



SOMEBODY THAT I USED TO KNOW.


Ton regard passe de cet étrange garçon à la pauvre bête amochée. Tu te sens un peu dépassée par les événements, tu n’as pas l’habitude de devoir prendre en mains des cas aussi sérieux lors de tes gardes. En général, il y a quelqu’un pour t’aider. Il y a quelqu’un pour s’en charger. Et toi, tu es juste là pour assister. Tu n’es pas censée le soigner toute seule. Et si tu t’y prenais mal ? Et son état empirait à cause de toi ? Un simple coup d’œil à l’animal et tu te fais la réflexion que ça ne pourrait sûrement pas être pire. La respiration est sifflante, lourde. Presque douloureuse. Et tu as comme un poids dans la poitrine. Tu tentes de refouler ces larmes brûlantes qui te montent aux yeux. Tu ne peux pas pleurer, pas maintenant. Même si ça te touche plus que d’ordinaire, même si tu te sens plus proche de ce chien que tu ne l’as jamais été de tous ces êtres humains qui t’entourent. Tu dois seulement lui sauver la vie, au mieux. Distraitement, tu écoutes les maigres informations que le brun te divulgue. Il est pâle comme la mort, il donne l’impression d’être sur le point de s’évanouir. Alors tu le bouscules un peu, tu le presses. Tu ne peux pas te charger de tout ça toute seule, il te faut de l’aide. Et il est le seul dans les environs qui puisse te prêter main forte. Alors comme pour lui faire oublier sa propre peur, tu le houspilles un peu. À vrai dire, tu le forces presque à te suivre dans une autre salle où tu installes le chien. Sans doute n’était-il pas venu pour finir les mains couvertes de sang mais tu t’en fiches. Tu ne lui as pas vraiment laissé le choix. Et tu t’en sentiras coupable plus tard, tu t’en sentiras gênée quand ce pauvre animal sera sorti d’affaire. C’est tout ce qui t’importe. Tu essayes aussi de réfléchir à si vous avez encore de la place pour le garder ici mais tout se mélange un peu dans ta tête et tu n’arrives pas à te concentrer sur autre chose que sur les plaies à soigner. La question de l’après viendra en temps voulu, tu supposes. Même si tu ne sais pas comment tout ça va bien pouvoir se terminer, à vrai dire. Tes mains tremblent un peu lorsque tu appliques les premiers soins. Le jeune homme se montre coopératif alors ça t’aide beaucoup. Ton angoisse se fait moins importante. Tu es un peu étonnée en voyant ce gaillard à l’allure déjantée faire preuve d’autant de douceur envers l’animal. Un dur au cœur tendre, tu te dis. Et cette pensée te fait sourire, sans véritablement savoir pourquoi.

Les sourcils froncés alors que tu t’appliques à nettoyer une plaie un peu plus grave, tu entends d’une oreille distraite le brun te raconter comment il a trouvé l’animal. Dans ton ancienne vie, tu as été habituée à la cruauté envers les tiens. Cruella n’avait jamais désiré qu’une seule chose – vous transformer, toi et ta famille, en un vulgaire manteau de fourrure. Tu revois ces yeux presque rouge comme l’Enfer, tu revois son avidité folle. Et un frisson d’effroi de parcourt. Tu ne pensais pas qu’une telle monstruosité pouvait exister chez une autre personne que cette cruelle diablesse. Tu avais espéré qu’elle soit la seule à détester autant les chiens, à préférer les voir dépecés plutôt qu’en vie. Tu ne comprends pas tellement cette haine presque viscérale. Pourquoi vous détestait-elle tant ? Était-ce par simple plaisir de vous haïr, par simple vengeance envers vos maîtres qui avaient refusé de vous vendre à elle ? Ils avaient seulement cherché à vous protéger. À vous laisser la vie sauve, contrairement à elle et ses deux acolytes Horace et Jasper. « C’est horrible… tu arrives à souffler, la voix étranglée, sans savoir si tu parles véritablement du chien entre tes mains ou bien de ton passé qui revient trop à ta mémoire, comme une vague trop puissante sur la berge. Pourquoi est-ce qu’ils font ça ? Je suis sûre que ce pauvre animal voulait seulement le réconforter… » Ta vue se brouille et tu es obligée de serrer fort les mâchoires pour ne pas laisser couler les larmes le long de tes joues. Tu auras tout le temps de pleurer après. Mais tu trouves ce genre de comportement tellement affreux, tellement incompréhensible aussi. Un chien n’attaquera pas s’il ne se sent pas attaqué lui – ou bien est-ce toi qui es bien trop douce et trop gentille. Mais, durant ta courte de vie de chienne, tu n’avais jamais éprouvé l’envie de mordre ou d’aboyer après un être humain. Sauf peut-être Cruella et ses deux sbires, mais tu supposes que c’était alors différent. Ils vous voulaient du mal, après tout. Et tu n’avais aucun moyen de te défendre sinon de sortir tes petites canines un peu trop inoffensives pour essayer de sauver ta peau comme tous les autres. Mais tu as toujours été plus petite, plus chétive que tes frères et sœurs alors tu ne devais pas vraiment faire peur à voir. Tu n’as jamais vraiment impressionné qui que ce soit, en fait. Suivant les directives du jeune homme, tu empoignes la patte avec douceur et l’examines sous la lumière criarde de la lampe. « Tu as raison. On dirait qu’il y a un morceau de verre encore, tu remarques dans un hochement de tête. Passe-moi l’espèce de grosse pince à épiler, sur ta gauche. S’il te plaît. »

Sa coopération est la bienvenue et, même s’il ne semble pas très à l’aise dans cet endroit, tu vois bien qu’il ne cherche qu’à aider malgré la difficulté qu’il a à rester de marbre. Tu l’observes de temps à autre du coin de l’œil, il est un peu plus pâle qu’à son arrivée. Il a l’air un peu tétanisé. Mais le contact avec l’animal semble l’apaiser – les apaiser tous les deux en réalité. Et si tu es étonnée par ce qu’il semble se passer entre lui et le chien, tu n’en montres rien. Tu te sens étrangement perturbée de voir qu’une autre personne que toi semble comprendre si bien les animaux. Mais comme pour échapper à cette sensation qui te dérange, tu essayes d’entamer la discussion. Banale, sans intérêt. Mais ça vous permet, à lui et à toi, de penser à autre chose qu’à ce sang qui macule la table d’auscultation, à ce souffle irrégulier et difficile. Luka. Il s’appelle Luka. Tu hoches la tête, comme pour lui montrer que tu as bien compris. Tu aimes bien son prénom, tu trouves qu’il va bien avec son air rebelle et détaché de tout. « Luka. C’est joli, tu commentes dans un fin sourire à son adresse avant de te concentrer de nouveau sur la patte. Tu extirpes aussi doucement que possible le morceau de verre logé dans la chair, l’animal couine et s’agite un peu. Tu te mords la lèvre, répétant des milliers d’excuses au fond de ton crâne pour t’enlever cette culpabilité sur la langue. Tu le soignes, tu fais ça pour son bien, il ira mieux ensuite – grâce à toi. « Voilà, c’est fini, tu souffles alors que tu poses une compresse sur la blessure. Passe-moi la bande juste là. Merci. » Enroulant délicatement le membre blessé dans le tissu blanc, tu recouvres au mieux la plaie pour lui laisser le temps de bien cicatriser. L’animal a cessé de s’agiter, certainement trop fatigué pour pouvoir émettre la moindre plainte sonore. Tu regardes un instant le corps maigre et tu te demandes depuis combien de temps il n’a pas mangé. Retenant une grimace, tu retires tes gants en latex dans un soupir de soulagement – tout est terminé. Et tu as réussi à t’en sortir toute seule. « C’est bon, tu peux le lâcher maintenant, tu préviens Luka avec douceur avant d’aller te laver les mains sous l’eau bouillante. Tiens, si tu veux te laver les mains aussi. Merci de m’avoir aidée, heureusement que tu étais là, d’ailleurs. Je ne sais pas comment j’aurais fait pour m’en sortir toute seule. » La prochaine difficulté sera de lui trouver un endroit où se reposer entre tous ces autres animaux réfugiés que vous avez recueillis.

« Tu peux garder un œil sur lui le temps que j’aille voir où je pourrai l’installer ? » Tu n’attends pas la réponse, files rapidement à l’arrière du refuge où tous vos autres pensionnaires sont installés. Tu remarques que certains tournent un peu en rond, certainement alarmés par toute cette agitation que le brun et toi avez causée, tandis que d’autres dorment comme des bienheureux, la respiration lente et régulière. Tu mordilles un instant ta lèvre inférieure lorsque tu prends conscience que tu n’as nulle part où le placer. Il a besoin d’un endroit à l’écart pour pouvoir se remettre de ses blessures et tu n’as aucune place pour lui. Dans ta poitrine, il y a ton cœur qui se décroche, cogne un peu partout contre tes côtes. Tu es censée faire quoi, maintenant ? Tu ne vas pas le remettre à la rue, il ne survivrait pas deux jours de plus dans cet état. Il a besoin de soin, de nourriture. De quelqu’un qui s’occupe de lui. Dans l’autre salle, tu entends Luka. Et tu te dis que c’est là ton seul espoir. « Bon, mauvaise nouvelle, on n’a plus de place, tu lâches en revenant auprès de lui et de l’animal. On ne peut pas le garder ici. » Tu passes une main dans tes cheveux, il y a un peu de sueur qui colle des mèches rousses à ton front. « Mais j’ai pensé que… Enfin, tu hésites avant de respirer un grand coup. Peut-être que tu pourrais le garder, toi ? Il a l’air de bien t’apprécier et tu pourrais t’occuper de lui pendant quelques jours ? Le temps que ses blessures guérissent et qu’il reprenne des forces. Je pourrai te donner tout ce qu’il faut pour l’accueillir chez toi. Pour le nourrir, le soigner et tout ça. » Tes doigts s’entortillent les uns aux autres dans un geste nerveux. « Dis oui, s’il te plaît, tu minaudes avec une bouille d’enfant. T’es mon dernier recours et son seul espoir. Je ne peux pas le remettre à la rue, ou il va y rester. » Tu espères qu’il dira oui. Tu ne peux pas le ramener chez Grace. Tu ne penses pas qu’il y aurait un quelconque souci mais elle a déjà beaucoup à faire avec toi et Margo à l’appartement, alors un chien en plus. Et blessé, qui plus est. Tu n’as pas envie d’être un poids – ce que tu es déjà mais tu aimes à penser le contraire. « Et si ça peut te soulager, je pourrais m’occuper des soins, ça t’évitera de le faire, tu plaides une nouvelle fois, cherchant tout ce que tu peux pour le faire céder à ta demande. Et c’est seulement l’histoire de quelques jours. Le temps qu’il aille mieux. Je ne veux pas que les autres chiens le blessent encore plus. » Certains sont encore agressifs et ne se laissent que très peu approcher. Même si ce nouveau pensionnaire venait en toute amitié, ils risqueraient de lui sauter à la gorge. Peut-être même de le tuer. Et cette pensée te fait froid dans le dos. Il y a comme un frisson glacé qui dégringole le long de ta colonne. « Alors, tu es d’accord hein ? »



Dernière édition par Jude Lucky-Ann Hell Smith le Mer 14 Jan - 14:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyMar 6 Jan - 22:15



Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
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La scène a quelque chose d'extraordinaire dont t'as pas l'habitude. Parce que plus tu touches la bête, plus elle semble s’apaiser. Tu crois d'abord qu'elle part, tout bêtement, que sa respiration se coupe, mais ce n'est pas ça. Lentement, ses yeux se retrouvent mi-clos, comme s'il était bercé, et tes pouces aux ongles rongés viennent doucement caresser sa grosse tête au poil doux. Tu reconnais cette douceur que tu avais jadis, et tu comprends tout à coup pourquoi les enfants voulaient tous te caresser lorsque toute la famille se baladait dans la rue. Tous se penchaient vers toi, tendant la main, et tu couinais nerveusement, pas à l'aide devant cet élan de tendresse, toi, le petit rebelle. Il faut dire qu'à l'époque toute la famille faisait sensation, trottinant sur leurs petites pattes, aboyant avec grande joie. Et dans les yeux de ce clebs, sa tête entre tes mains, tu vois une vie de cabot tout aussi usée que la tienne, mais pas moins tendre et affectueuse. Son regard te bouleverse un instant, il ne fait plus un bruit, et ce calme pour un animal revient presque du surnaturel. Déglutissant, à la fois mal à l'aise ici, et perdu ailleurs, tu ne comprends que la moitié des mots de la jeune femme. « Pardon ? » Tu secouas la tête. « Ah oui, horrible... » Tu lâches dans un souffle, et pourtant tu n'espas plus surpris que ça. D'ailleurs ça s'entend dans ta voix, ton ton est celui de la désillusion tout bêtement. Tu le sais mieux que quiconque, le froid, la peur, ça rend fou, et on se méfie de tout. Parfois tu te réveillais comme d'un cauchemar, le poing fermé levé vers le ciel, comme un chien fou prêt à mordre n'importe qui, puis tu revenais à la réalité et tu te ré-emmitouflais dans une grosse couverture que t'avais piqué dans un magasin. A cette pensée, un frisson te parcoure l'échine et tu caresse du pouce le poil qu'il a entre les deux yeux, sentant son souffle tranquille caresser ta peau un instant. Et comme pour la première fois, ça te bouleverse encore. « Les SDF, il ne faut pas chercher, ils n'ont aucune conscience. Tous des abrutis. » Tu murmures d'une voix basse, parlant de toi même, mais pourtant audible pour la jeune femme, avant de lui tendre la pince qu'elle te réclame. Elle examine la patte de la bête et confirme ta thèse. Ça ne t'étonne même pas, mais une grimace t'échappe pourtant, en imaginant la scène. Tu ne sais si c'est une chance que tu l'ai trouvé avant ou après, car si tu avais vu la scène, t'aurais sans douté bondit sur ses mecs. Tu joue les gros durs hein, mais devant un chien, un chat, un oiseau mort, ou même une petite blonde, t'étais plus rien. Enfin si, t'es un chiot, un chiot devenu adulte beaucoup trop vite, et caché derrière une belle gueule tatouée qu'il était même pas sûr d'assumer, au fond.

« Luka. C’est joli. » Y'a pas de moquerie, ni de moue sur son visage, au moment où elle dit ça. C'est pas pour jouer le martyr, mais ça change quand même un peu. De tous ses connards en costumes cravates, qui disent tous les uns après les autres que « vous n'êtes pas la personne que nous recherchons » et qu'il sont « terriblement désolés ». Tu les aurais tous frappés les uns après les autres, tant ils peuvent t'énerver. Si tes tatouages leurs reviennent pas, alors qu'ils le disent simplement, qu'ils ne se cachent pas derrière des grandes phrases d'excuses que tu ne comprends même pas. Après tout, t'es qu'un con, un clochard, évidemment que t'es pas la personne qu'il recherche, et alors ? Est-ce que c'était ce que t'avais recherché, une blonde et un mec te collant, un clebs crevé sur le trottoir, une vie de merde comme celle là ? Non. Et pourtant... Et pourtant... Y'avait des belles choses même dans celles les plus tristes. Comme le regard de ce cabot, comme le rire de Billie, comme les câlins de Silas, comme le sourire de cette fille là, devant toi. « Jude, c'est pas mal non plus. » Tu finis par dire aussi, non pas par politesse, mais simplement par envie. C'est vrai que c'est pas moche, Jude, c'est doux. Ça fait penser à une chanson des Beatles que t'as entendu en passant près d'un café ce matin, et cette chanson elle fait chaud au cœur, un peu. Elle aussi, elle fait chaud au cœur, et tu ne sais en rien pourquoi.

C'est enfin terminé. Tu lui passes le bandage et elle enroule la patte du chien, tandis que tu lui tiens toujours la tête, parce que t'as l'impression que si tu ne le fais pas, il va se remettre à trembler. « C’est bon, tu peux le lâcher maintenant. Tiens, si tu veux te laver les mains aussi. Merci de m’avoir aidée, heureusement que tu étais là, d’ailleurs. Je ne sais pas comment j’aurais fait pour m’en sortir toute seule. » En effet, il semble s'être endormis. Alors après hésitation tu le lâches doucement, et tu rejoins l'évier pour te laver les mains à ton tour. Tes vêtements sont couvert de sang, mais c'est déjà ça pour tes mains et puis tu n'as rien d'autre à te mettre. Tu hausses les épaules en entendant la rousse, c'est ta façon de dire de rien. T'es pas du genre à cause beaucoup, mais elle a dû s'en rendre compte, sûrement. Tu refermes le robinet et tu te tourne vers elle, alors qu'elle te demande de veiller sur la bête le temps d'aller consulter les places. Tu hoches la tête et tu retourne auprès de la able d'intervention, t'asseyant dans un fauteuil non loin, soufflant. C'est fini, c'est enfin fini. Tu ne te souvenais pas avoir autant stressé depuis que t'étais arrivé ici. Tu te permis même de laisser aller tes yeux, les closant lentement, juste une seconde. C'était sans compter sur le fait que le sort n'en avait certainement pas terminé avec toi. La rousse revenait, mais tu ne rouvris les yeux que lorsqu'elle parla : « Bon, mauvaise nouvelle, on n’a plus de place. On ne peut pas le garder ici. » Tu clignes et écarquilles les yeux, la pression reprenait comme dans la montée d'un grand huit. « C'est pas vrai, putain... » Tu râles, comprenant que si le chien ne peut rester couché avec quelqu'un pour veiller sur lui, il ne survivra sûrement jamais de ses blessures, et tout ton espoir retombe douloureusement d'un coup. « Mais j’ai pensé que… Enfin... » Tu tournes vivement la tête vers elle, l'encourageant à poursuivre du regard. S'il y a une solution, il ne faut pas hésiter une seconde à la prendre. Tu ferais tout pour. « Peut-être que tu pourrais le garder, toi ? Il a l’air de bien t’apprécier et tu pourrais t’occuper de lui pendant quelques jours ? Le temps que ses blessures guérissent et qu’il reprenne des forces. Je pourrai te donner tout ce qu’il faut pour l’accueillir chez toi. Pour le nourrir, le soigner et tout ça. » Non... Non ! Non tu ne peux pas. Non elle ne peut pas te demander ça. Tu n'as rien à lui offrir à ce chien, pas même un peu de chauffage, tu n'en a pas pour toi. Non c'est impossible, tu ne veux pas être responsable de la mort de ce clebs, tu ne veux pas être obligé de dire non, mais tu ne vois aucune autre solution. Tu ne veux faire de mal à personne, mais où est-ce que tu le mettrais ? Dans ta voiture, sur la plage arrière ? C'était ridicule, il aurait froid. Et même avec la nourriture tu... T'étais même pas sûr de savoir de t'occuper d'un animal, t'étais devenu si éloigné de tout en te transformant en humain... « N-Non j'peux p... » Et puis, l'adopter, c'était prendre le risque de t'y attacher. S'il mourrait hein ? Tu n'étais pas sûr de pouvoir supporter une déception de plus, quelque chose qui disparaît. « Dis oui, s’il te plaît. T’es mon dernier recours et son seul espoir. Je ne peux pas le remettre à la rue, ou il va y rester. Et c’est seulement l’histoire de quelques jours. Le temps qu’il aille mieux. Je ne veux pas que les autres chiens le blessent encore plus. » Tu secoues vivement la tête pour dire non, mais tu trouves pas les mots pour lui dire simplement que tu ne peux pas. Tu grognes, pas devant elle... « Je... Non j'peux vraiment pas je... » Mais elle minaude et tu aperçoit sa bouille, qui te rappelle celle d'une certaine Lucky, ta petite princesse de sœur, que tu jouais à délivrer des vilains bandits. Ça te trouble un instant, cette mine qu'elle fait, et tu te surprends à cligner plusieurs fois des yeux. « Alors, tu es d’accord hein ? » Tu déglutis, et râle pour te donner contenance. Tu enfonce tes mains dans tes poches, et tu grognes, peut-être trois ou quatre fois. « ...Bon, d'accord. » Tu lâches enfin, soupirant. Billie allait te tuer, tu allais te tuer. « Mais donne moi une couverture, il fait froid chez moi. Et tu... T'as intéret à tenir ta promesse hein, pour les croquettes et les soins..! » Tu dis simplement, d'un ton boudeur. Puis tu soupires une nouvelle fois et t'approche du chien, tu l'observe un moment et tu soupires. « Aussi fragile que ma p'tite Lucky. » Tu murmures à voix basse, comme pour toi même, le regard tout à coup embrumé de souvenirs. Et là, à l'évocation de cette sœur, cette partie de toi, qui te semble aujourd'hui n'être plus qu'un souvenir flouté, tu souris tristement.


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Jude Lucky-Ann Smith

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J'ai posé bagages ici le : 03/07/2014 Jouant le rôle de : la miraculée – lucky. #team101dalmatians. Nombre de messages : 144 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : blondie (ava) sian (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : emma stone.
MessageSujet: Re: (PATCHY) somebody that I used to know. (PATCHY) somebody that I used to know. EmptyMer 14 Jan - 14:26



SOMEBODY THAT I USED TO KNOW.


Le grand garçon en face de toi est étrange. Il est un peu sauvage, comme un animal. Il ne parle pas beaucoup ; quand il te répond, c’est par quelques onomatopées mais tu n’as aucune difficulté à le comprendre. C’est bizarre. Toute cette soirée est bizarre, en vérité. Jamais tu n’aurais imaginé devoir soigner un chien entre la vie et la mort. Avoir cette pression sur les épaules est quelque chose d’effrayant pour toi. Tu ne veux pas tuer – tu ne veux pas le tuer. Tu ne te serais jamais pardonner de ne pas avoir réussi à le soigner. Ça aurait été terrible pour toi. C’est comme si tu avais la vie d’un de tes frères ou l’une de tes sœurs entre les mains, c’est comme si tu pouvais tuer un membre de ta famille à tout instant. Le cœur au bord des lèvres, tu essayes tant bien que mal de repousser ces sombres pensées – tu dois rester concentrée. Mais il n’y a rien de plus difficile que de regarder cet animal qui souffre, que d’entendre ses couinements douloureux. Tu vois ses pupilles qui se dilatent, elles hurlent tant de mal. C’est comme sentir une main qui plongerait à l’intérieur de ta poitrine, les doigts enserreraient ton cœur jusqu’à ce que les battements ralentissent. Jusqu’à ce qu’il s’éteigne. Et il ne resterait bientôt plus que cette masse de chair sanguinolente et amorphe. La gorge sèche, tu avales ta salive avec difficulté cependant que tu nettoies les plaies une par une. Tu vois les grandes mains tatouées qui tiennent la petit tête maigrelette avec fermeté mais douceur. Comme si le garçon le comprenait lui aussi. Comme s’il savait qu’il devait y mettre de la force sans le blesser. Tu as un petit sourire, cette vision te rassure et te donne le courage de continuer, la force de bien faire. Les dessins sur sa peau sont un peu étranges, tu te demandes stupidement si ce sont des vrais. Tu penses à lui poser la question mais tu te sentirais bête alors tu ravales tes paroles et appliques des bandages aseptisés. C’est drôle quand même, les lignes faites d’encre noire te rappellent un peu ta fourrure pleine de taches d’antan. Celle qui couvrait ta peau toute rose, celle qui te tenait chaud. Celle qu’on avait voulu t’arracher pour en faire un manteau. Mais, là encore, cette réflexion te paraît idiote alors tu te forces à ne plus y penser. À juste rester parfaitement concentrée. « Tu dois quand même reconnaître que leur vie n’est pas facile, tu rétorques avec douceur quand le brun semble s’emporter à propos de celui qui a blessé l’animal. Vivre dehors, ne pas avoir de foyer, c’est quelque chose de triste et de dur. » Tu serres un peu les lèvres, parce que des images de ton passé affluent sur ta rétine, comme un vieux film. Pendant quelques temps, tu n’as plus eu de maison. Tu avais eu un toit sur la tête, oui, mais ça n’était pas ta maison – la maison de toute ta famille. C’était une cage. Une prison. C’est difficile de repenser à tout ça. De revoir tous ces souvenirs si douloureux. Peut-être que ce chien, entre tes mains, n’a pas de maison lui non plus. Et quand vous avez terminé, quand toutes les plaies sont refermées et recouvertes de tissus blancs, quand tu tu as débarrassé tes mains de ces taches de sang, tu prends conscience que le problème reste entier.

Il n’y a plus aucune place dans votre refuge et tu n’as d’autre choix que de demander à Luka de bien vouloir s’occuper de l’animal. Il a l’air un peu réticent au début, tu essayes de trouver les bons arguments. Tu sens comme un nœud d’angoisse se former au creux de ton estomac rien qu’à l’idée de devoir le remettre à la rue. Si tu avais pu, tu l’aurais ramené chez Grace mais ça n’aurait été que le temps d’une nuit. De quelques jours, tout au plus. Et alors, la difficulté serait restée la même. « S’il te plaît, tu dois m’aider, tu plaides. Tu dois l’aider. » Tu as bien vu dans son regard qu’il s’inquiétait pour ce chien. Tu vois maintenant un peu de peur, d’appréhension voiler ses pupilles. Tu peux le comprendre, c’est beaucoup de responsabilités surtout quand l’animal est blessé. Mais tu ne le laisseras pas seul, tu l’aideras à s’en occuper. Et tu lui feras ses soins pour éviter au brun de devoir le faire à ta place. Pendant un instant, il se perd dans les prunelles du chien qui a levé sa tête vers lui et tu sais que tu viens de remporter la partie. « Super, merci ! tu exultes en tapant des mains comme une petite fille. Ne t’inquiète pas, je vais te donner tout ce dont tu as besoin ! » Riant devant sa bouille d’enfant qui fait semblant de bouder, tu poses un baiser sonore sur sa joue avant de sautiller joyeusement jusqu’aux placards pour lui préparer un sac, le cœur plus léger. « Je te prépare de quoi tenir quelques jours, tu lui expliques tout en sortant une grosse couverture puis un sac de croquettes pour jeunes chiens. Je te laisserai aussi mon numéro personnel pour que tu puisses me contacter au moindre problème. N’hésite pas, même en pleine nuit. Et je te réapprovisionnerai si besoin est. » Tu enfournes le tout dans un sac de sport que tu as déniché sous le bureau – il est un peu vieux, mais il fera l’affaire. Tu récupères une bouteille d’eau et un jouet neuf. Tes gestes sont très rapides, tu t’agites dans tous les sens. « Je lui ferai ses soins, tu reprends après un silence. Une fois par jour. Et on fera ce qui est le plus pratique pour toi : soit je passe chez toi, soit tu peux venir ici. Je te donne quand même quelques antibiotiques au cas où il fasse un peu de fièvre. Tu sauras qu’il a de la température en touchant sa truffe et ses yeux seront un peu vitreux. Si tu as des hésitations, tu peux m’appeler aussi. Je viendrai. » Tu refermes le sac dans un mouvement sec, la fermeture éclair faisant un drôle de bruit sous tes doigts. Te repassant mentalement la liste de tous les effets présents dans le sac, tu vérifies une dernière fois que tu n’as rien oublié. « Bon, je crois qu’il y a tout le nécessaire, lâches-tu, un sourire satisfait aux lèvres. Tu es paré ! » Tu te sens tellement mieux maintenant que tu sais que le chien sera entre de bonnes mains. Tu ne connais Luka que depuis quelques minutes à peine et pourtant, tu es certaine qu’il prendra soin de l’animal. S’il avait fait le chemin jusqu’ici pour lui sauver la vie, c’est qu’il avait une bonne âme. C’est que tu pouvais lui faire confiance aveuglément, sans même te poser de questions. Peut-être que son allure de garçon rebelle pouvait en rebuter plus d’un mais tu t’en fiches, toi. Qu’importe son apparence puisque tu as vu à travers lui. Et tu as vu beaucoup de compassion quand il a posé ses grands yeux bruns sur la bête contre lui.

Et puis, il y a ce prénom qui flotte soudain dans l’air. C’est ténu. C’est presque un murmure. Et c’est pourtant comme si on l’avait crié à ton oreille. Lucky. Presque automatiquement, tu t’es retournée vers lui pour lui demander : « Oui, quoi ? » Mais tu sursautes presque quand tu vois que son visage est tourné vers le chien, et pas vers toi. Et puis tu réalises que personne ici ne connaît ta véritable identité. Tu réalises que ce n’est qu’une coïncidence et que tu ne réponds qu’au nom de Jude. Pas Lucky. Te mordant la lèvre, tu essayes de cacher ton trouble. « Excuse-moi, j’ai cru que tu m’avais appelée, tu lâches en riant nerveusement avant de prendre le sac et de le lui apporter. » Tout cela est si étrange. Cette impression laisse comme un goût presque amer sur ta bouche. Ton cœur est lourd dans ta poitrine. « Tiens, voilà, fais-tu en tendant le sac en sa direction avec un sourire que tu espères le plus naturel possible. Tu as de quoi le nourrir, lui donner à boire. De quoi lui tenir chaud aussi. En fait, la couverture est assez grande pour que vous vous enrouliez tous les deux dedans, tu ajoutes en riant légèrement. Et n’oublie pas que je lui fais ses soins chaque jour. » Tu déchires un morceau de papier sur une vieille revue qui traîne et y inscris une suite de chiffres. « Et voilà mon numéro, continues-tu. Tu peux m’appeler quand tu veux, ou même m’envoyer un message. Ce que tu préfères. Je te donne également le numéro du refuge au cas où tu n’arrives pas à me joindre sur mon portable. Hésite pas en tout cas. » Tu glisses le papier dans une des poches du sac puis lui adresses un sourire plein de reconnaissance. « Merci en tout cas, tu me sauves la vie. Enfin, tu lui sauves la vie, plus exactement. Sans toi, il n’aurait pas survécu. » Depuis que tu avais été engagée dans ce refuge en tant que bénévole, tu avais toujours fait ton maximum pour épargner toutes ces vies innocentes dont d’autres gens moins scrupuleux que toi se débarrassaient comme on se déleste d’un vieux vêtement qu’on ne veut plus porter sur soi. Avec le temps, tu avais remarqué une affluence aux vacances d’été, quand les familles partent au bord de la mer. Il y a ceux qui les abandonnent à contre cœur, ceux qui sont obligés de les faire euthanasier. Tu as très souvent vu des larmes, de la peine. Mais aussi beaucoup de joie et d’étincelles au fond des pupilles de ces enfants venus chercher un compagnon pour la vie. Cet endroit était toujours empli d’émotions diverses et variées. Et ce soir, c’est un peu comme si Luka et toi étiez passés par tous ces sentiments différents en très peu de temps. C’est presque épuisant mais tu ne te sens jamais plus vivante que dans ces instants-là. Ces instants où tu peux te dire : une vie a été sauvée. « Tu aimes beaucoup les chiens, pas vrai ? Ça se voit, tu remarques avec un fin sourire, la tête penchée sur le côté. Il sera heureux avec toi. » Tu en es certaine.

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