Ich bin weg ! [pv. King]

Ich bin weg !

	Je traversai le hall des loisirs, presque sur la pointe des pieds. J'avais quitté le Méli Mélo House le matin même et pourtant, je me sentais déjà étrangère. En même temps, je ne m'étais jamais sentie chez moi ici. L'appartement de Thomas ne valait pas beaucoup mieux, mais c'était déjà ça. Il était donc temps que je vienne récupérer mes sacs pour m'installer chez mon cher beau-père. Mon ventre vrombissait encore, tandis que mon esprit visualisait son torse musclé comme une image imprimée sur ma rétine. J'échappai un soupire, en accélérant vers le couloir de mon ancien dortoir. Seule, je m'adossai au mur, fermai les yeux et respirai profondément. Un sentiment de claustrophobie me prit. Je devais quitter les lieux au plus vite. Je trottinai jusqu'à ma chambre et m'engouffrait à l'intérieur. Rien n'avait bougé, évidemment. Mes sacs énormes plein de peluches, de carnets et de quelques fringues m'avaient patiemment attendue. Je réalisai alors que je ne pourrais jamais tout déplacer en une fois... Patiemment, je commençai à sortir les sacs dans le couloirs, un par un. La porte restait ouverte. Quand tout fut dehors, je m'assis sur mon lit, exténuée. Le chemin jusqu'à Courtland Street risquait d'être long, je préférais profiter du calme un instant, toujours perdue dans mes pensées.
Marie & Alex

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Ich bin weg

King & Marie

« Bonne journée Lucy! » Je lui souris, elle me salue elle aussi et quitte l’appartement. Je me retrouve donc seul avec moi-même, mes pensées et ce n’est pas toujours bon. Je me demande vraiment si j’arriverai à retrouver un jour mes amis, Melman, Gloria et Marty. Pourtant, après deux ans, on aurait franchement cru qu’on aurait le temps de se retrouver non? Je n’avais pas beaucoup de bons amis puisque je gardais ceux-là dans mon cœur, comme si personne ne pouvait jamais les remplacer. Ce qui était bien vrai! Lucy était une très bonne amie, je pouvais me confier à elle et je crois vraiment que c’était la seule âme à Fantasia qui en connaissait autant sur mon passé, excluant Gia. Je finirais bien par lui dire un jour, ce qui expliquerait pourquoi je n’avais aucune relation stable. D’ailleurs, les deux fois où Lucy m’avait prise la main dans le sac, j’étais avec deux mecs différents. M’enfin, je n’avais aucune idée qu’elle me croyait homosexuel et en réalité, ce n’était pas vraiment important. Frustré d’avoir des idées noires, je fermai la télévision qui jouait les nouvelles pour enfiler mes souliers. Je pourrais aller voir si je connaissais quelqu’un dans le hall des loisirs et trouver un partenaire de billard. Je pris mes clés et barrait derrière moi, puis commençait ma descente vers le Hall. Dans les couloirs, une porte était ouverte et je n’eut autre de choix que de m’arrêter pour observer qui s’y trouvait. Ah oui, c’était la chambre de la belle Marie. Un sourire carnassier apparu sur mes lèvres, et je me positionnai contre le cadre de porte. « Bonjour ma belle! » Il observa enfin le désordre de l’endroit, des sacs avec ce qui devait contenir tous ses effets personnels. « Oh non, ne me dis pas que tu pars? Qui pourrais-je taquiner maintenant? » Entre nous deux, il existait une drôle de tension que je n’arrivais pas à expliquer. Elle m’attirait d’une façon électrique, mais elle semblait des plus farouche puisqu’elle n’était pas encore tombée entièrement sous mon charme. C’était peut-être parce qu’elle avait peur du grand carnivore que j’étais!

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Ich bin weg !

	Assise sur mon lit, les yeux fermés, je passai la main sur mon cou, songeuse. Mes poils s'hérissèrent en repensant à cet après-midi sulfureuse. Perdue dans mes rêves, je n'avais pas entendu Alex approcher. « Bonjour ma belle! » me lança-t-il. Je sursautai, ouvris les yeux et plaqua mes mains sur mes cuisses. Mon coeur, dont le battement s'affolait, reprit son calme lorsque que compris que ce n'était que le King, ce garçon avec qui j'entretenais - malgré moi ? - une relation électrique. Personne ne me rongeait les nerfs comme il pouvait le faire. En même temps, une force indescriptible m'attirait vers lui. Je levai les yeux au ciel. « Rah, tu m'as fait peur ! Qu'est-ce que tu me veux ? » Lentement, je me relevai et jugeai mon interlocuteur. Mon souffle manqua une inspiration quand mon regard trouva le sien. Fichtre, ces yeux... et leur effet sur mon corps. Mon ventre se tordit ; trop d'activité pour lui aujourd'hui, je risquais t'attraper une crampe. Je me plantai devant le garçon et lui envoyai un coup de poing maîtrisé sur le torse. « Oui monsieur, je m'en vais. » Je lui lançai un clin d'oeil. « Mais promis, tu ne me manqueras pas trop. » Souriante, je me glissai derrière lui pour sortir dans le couloir, sans manquer de gratter son dos de mes cinq ongles. Ces sacs me désespéraient. Cinq immenses masses. Je n'avais aucune idée du temps que cela me prendrait de rejoindre Courtland Street, mais j'avais peur de ne pas y arriver avant la nuit. Il était hors de question que je dorme encore une fois ici. En relevant le regard vers Alex, je me dis alors que cet andouille pourrait m'être utile, pour une fois. On passait notre temps à se chercher, jusqu'à ce que l'un de nous aille trop loin et qu'on se sépare fâchés. Mais bizarrement, on se retrouvait quelques jours plus tard. Il m'arrivait même de traîner là où je savais qu'il serait, juste pour le voir. Et le laisser m'embêter ? Certainement. Quoi qu'il en soit, je m'étais toujours demandée s'il était un ami, ou non. Il était temps de répondre à cette question. « Hey, dis-moi toi... » Je m'approchai de lui et commençai à jouer avec son T-shirt. « Je dois déménager tout ça jusque chez mon beau-père. Tu m'aides ? » Je lui souris, de la façon la plus adorable possible. Du moins, j'espérais avoir l'air adorable. Je ne doutais pas qu'Alex réclamerait une contre-partie à son aide, et la perspective de ce qu'il pouvait me demander excitait mon imagination.
Marie & Alex

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Ich bin weg

King & Marie

Marie était d’un genre qui pouvait me faire fondre, totalement. Pourtant, elle semblait parfois un peu trop coincé, bon je disais seulement ça puisque je ne pouvais pas toujours faire ce que je voulais avec elle. Ce n’était pas mon style, de prime abord. Je préférais des femmes dangereuses, qui aimaient jouer avec le feu. Marie avait tout l’air d’un chaton, celui qu’on voyait sur le papier hygiénique. Je suis certain que si elle pouvait le faire, elle ronronnerait. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais aussi à ses genoux lorsqu’elle apparaissait dans mon sillage, mais j’en avais déjà parlé avec Lucy. Selon elle, il existait des phéromones dans ce monde et ainsi, ce que je ne voyais pas, mon corps pouvait le sentir et développer chez moi des envies les plus folles. Je me disais que c’était absolument ça, je n’aurais pas trouvé d’autre moyen de mieux le décrire. « Pas grand-chose, tu me connais, je ne peux pas résister à venir te voir. » Lui avais-je dit, en souriant davantage.

Puis, elle se rapprocha de moi et m’envoya un coup de poing au torse. Je la dévisageai, un de mes sourcils se relevant. Elle essayait de faire sa tigresse ou quoi? Je fis la moue quand elle me confirmait qu’elle s’en allait. Ce n’était pas du jeu, comment je pourrais la mettre dans mon lit si elle n’était plus dans les parages? Je grimaçai à ses paroles suivantes. « Ouch, tu me fais mal, là. » Elle n’avait pas de cœur, le chaton! Je n’avais cependant pas dis mon dernier mot. Je me demandais si quelqu’un devait venir l’aider à déménager, puisqu’avec ses petits muscles, je ne l’imaginais pas trimbaler tous ces sacs. Justement, ce fut sa prochaine interaction. Elle joua avec le bas de mon t-shirt et je ressentis aussitôt une chaleur s’insinuer en moi. Vilaine. Je me demandais si elle savait tout l’effet qu’elle me faisait, j’en doutais, ou du moins, elle le cachait bien! «Tu n’es qu’une petite profiteuse, Marie O’Malley. » Je lâche, en levant les yeux au ciel. Puis, j’attrape rapidement ses deux poignets que je serre doucement, de sorte qu’elle ne puisse pas se défaire de mon étreinte. « J’ai une question à te poser, d’abord. » Fantasia était reconnue pour avoir emmené plein de gens de mondes totalement différents. Quelque chose me disait que son côté minet n’était pas totalement dans mon imagination. « Tu ne viens pas d’ici, non? Il y a quelque chose qui m’intrigue chez toi, dis-moi qui étais-tu? » Elle devrait lâcher le morceau, c’était ça où elle trimballerait les sacs tout seul!

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Ich bin weg !

	Je mordis ma lèvre inférieure. Il ne se plaignait pas de mon coup mais savoir qu'il ne me manquerait pas le blessait ? Terriblement irrésistible. Quand les beaux gosses ont des sentiments, quel genre de fille ne craquerait pas ? Il me faisait fondre. Sans oublier que mon taux de dopamine avait clairement augmenté durant la journée, sans être satisfait. Autant dire que j'étais aussi excitée que ces puces, que Toulouse avait attrapées une fois. Mais finalement, Alex était assez prévisible. Comment plaire à une fille quand on est un garçon avantagé par la nature ? On lui montre qu'on est sensible et qu'on s'intéresse à elle. Par exemple en lui disant qu'on ne peut pas résister à venir la voir. Bordel, puisque je sais tout ça, pourquoi est-ce que je me laisse prendre au piège ? Je lui offrais l'occasion de me demander tout ce dont il pouvait rêver. J'aurais clairement cédé à n'importe quel compromis, d'abord parce que je n'avais vraiment pas envie de porter ces sacs seule, mais surtout parce que mes hormones me travaillaient. Il avait raison, si je quittais le Méli Mélo House, nous ne nous verrions plus que rarement. Je n'avais vraiment pas envie qu'il m'oublie et surtout, je voulais qu'il passe me voir chez Thomas ou qu'il m'invite à boire un verre. Quelque part, il fallait que je fasse avancer notre relation maintenant, ou alors je prenais le risque de perdre Alex. Nous n'étions pas réellement amis, mais j'avais besoin de ses apparitions spontanées dans ma vie. Dans cet état d'esprit, quand il me prit les deux poignets, je m'attendais à beaucoup de choses, mais par à ce qu'il me demanda. « Tu ne viens pas d’ici, non? Il y a quelque chose qui m’intrigue chez toi, dis-moi qui étais-tu? » J'étais stupéfaite. Tout ce qu'il voulait, je le lui offrais. Et lui, que choisissait-il ? Savoir qui j'étais. Je clignais des yeux, n'en revenant pas. « Alex ? Es-tu en train de me faire comprendre que tu t'intéresses sincèrement à moi ? » Je ne cherchai pas à me défaire de son emprise et j'étais parfaitement prête à lui révéler mon identité. Depuis six mois que j'étais arrivée à Fantasia Hill, j'avais évidemment remarqué que je n'étais pas la seule à avoir été kidnappée d'un conte. Je me doutais donc que la férocité palpable d'Alex avait un lien avec une personnalité antérieure, et sa question quant à ma propre identité confirmait mon impression. « J'imagine que mon accent français me trahit de toute façon. Je viens de Paris, où je vivais avec ma mère, mes frères, mon père et une vieille femme, une ancienne chanteuse d'opéra. Quant à ce que je peux avoir de mystérieux, je préfère entretenir cet aspect de notre relation. » Je lui envoyai un clin d'oeil.
Marie & Alex

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Ich bin weg

King & Marie

Je ne comprenais pas Marie. Nous n’avions jamais fait l’un ou l’autre de plus que se parler et de se lancer des piques. Alors qu’elle se préparer à quitter le Meli-Melo House, je pouvais deviner dans chacun de ses gestes qu’elle désirait plus qu’elle n’avait jamais pu goûter. Était-ce parce que c’était trop facile? Le lion aimait la chasse. Alex aussi. Oui, j’aurais pu lui demander un petit bonbon en dessus de la ceinture, mais ça aussi c’était trop facile. Puis, rien ne voulait dire que ma question serait la seule chose qui me ferait apporter ses sacs. À mes yeux, ce n’était que le dépôt initial. Le reste du paiement viendrait quand j’aurais accompli ma tâche. Bref, passons. J’utilisai ma force pour l’immobiliser et avoir le dessus sur elle, afin qu’elle me dise tout ce qu’elle savait. Lorsqu’elle prononça mon prénom je frissonnai. Elle l’avait appris par mégarde, quand je signais des papiers pour mon dortoir. Je ne voulais pas que les gens l’utilisent, tout simplement puisqu’il était consacré à mes amis les plus proches. Marie ne l’était pas. Pas encore du moins. Je ne l’interrompis pas pour autant, me contentant de laisser échapper un rire enjôleur lorsqu’elle me demanda si je m’intéressais à elle. Je collai mon corps au sien, pour lui faire comprendre que ce n’était pas là le but de cet échange. Elle lui dit qu’elle était française, ce qui avait toujours rendu son accent des plus mignons. À la suite de son clin d’œil, je me reculai, gardant les mains dans les airs. « Tu n’étais pas humaine. » Conçois-t-il, pour qu’elle continue de parler. J’observe les sacs au sol et ajoute, d’un ton que je veux autoritaire : « Je t’ai déjà dit de m’appeler King. Notre relation, comme tu le dis si bien, n’est pas au point où tu peux utiliser le second. » Je m’approche des sacs et en met un sur son épaule. « Allez Marie, c’est toi qui décide, mais à demi-vérité à demi-travail. » Je fais un signe de tête vers le reste des sacs. Non, je ne me laisserai pas avoir aussi facilement. Je voulais savoir pourquoi je n’arrivais pas à la sortir de ma tête et il y avait forcément un truc physique, chimique.

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Ich bin weg !

	Le ton du jeune homme avait drastiquement changé, ce qui me surprit beaucoup. Il ne jouait plus. Je n'appréciais pas particulièrement qu'on me parle comme ça, et qu'Alex soit mignon n'y changeait rien. Son corps collé au mien, comme pour confirmer qu'il ne voyait que comme un objet sexuel et pas du tout comme une personne à part entière, me fit frissonner d'effroi. Je n'avais pas signé pour ça. Les jeux, oui ; davantage, avec plaisir, mais je voulais rester libre. Il me lâcha enfin, ce qui n'était pas pour me déplaire, et tint les mains en l'air comme si j'allais l'attaquer. Quoi, étais-je allée trop loin ? Je n'étais pas humaine, d'après lui. Il n'avait donc rien compris à ce qui nous était arrivé. Bien sûr que si, j'étais humaine. Est-ce que j'avais l'air d'un chaton ? Il était là, le problème. Plus rien de félin en moi, si ce n'est quelques mauvaises habitudes. « Je ne sais pas, » lui répondis-je. « Est-ce que j'ai encore l'air d'un chaton blanc d'après toi ? » Il m'avait un peu énervée. Il avait intérêt à m'aider après cette révélation. Quelque chose me laissait croire que je ne saurais pas qui il était pour autant. Et s'il avait toujours été humain ? Si c'était un piège ? Mes réflexes félins me revinrent : je grognai et fléchis légèrement les genoux. Si c'était un piège, il fallait que je puisse feindre l'indifférence, en disant que j'avais lancé ça au hasard et que je ne voyais pas de quoi il parlait... Je me repris en main, me redressai et forçai un sourire. « Oui, je sais que tu te fais appeler King mais clairement, tu n'es pas le roi de mon coeur. » Ma moue devint narquoise. Il avait lâché mes poignets, enfin, et tenait ses mains en hauteur, comme s'il avait peur que je l'attaque. « Hey mon minou, je te fais peur ? Tu ne m'as même pas dit qui TU étais. » Je croisai les bras, pendant qu'il me menaçait de ne pas m'aider à tout déplacer. Puisque j'avais dit qui j'étais, je méritais bien son aide. Mais l'échange devant être équitable, je m'attendais à ce qu'il refuse de répondre à ma question. C'était peut-être un nouveau jeu, en fait. Chaque question demande paiement, chaque aide apportée exige une réponse.
Marie & Alex

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Ich bin weg

King & Marie

Plus j’étais en possession de mes moyens, plus j’étais heureux. C’était une étrange roue puisque pour être complètement confiant, je devais manipuler les gens qui m’entouraient à 90% du temps. Je vivais pour obtenir tout ce que je souhaitais, j’étais vaniteux, profiteur et dragueur comme jamais. J’étais un vrai lion hors de sa cage, rien ne pouvait m’arrêter et Marie était ce genre de personne si douce qu’il me fallait pervertir. Alors oui, je la voyais Côme un objet, sexuel de préférence, que je pourrais jeter au premier moment. C’était ce que je me répétais sans cesse, mais en réalité je savais que c’était différent avec elle. Peu de personnes m’envoutaient autant, les humains appelaient ça des phéromones, je crois. Même chose pourquoi je devins si violent avec elle, pourquoi je lui demandai de m’appeler par mon surnom de King, ce roi sans cœur qui profitait de tous. J’avais peur de ce qui m’amenait à être irrémédiablement tournée vers elle, voilà tout! Je voulais savoir pourquoi, la seule raison était son ancienne forme puisque j’étais certaine qu’elle n’était pas née à Fantasia.

Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour demander si elle ressemblait à un chaton blanc, je laissai échapper un rire triomphant. C’était donc ça! Tout s’expliquait par ces fameuses hormones, l’instinct du Lion auprès d’un chaton. J’étais le gros matou et elle était la belle chatte. Une de mes mains se fraya un chemin sur sa joue et j’en caressai la joue, dans un moment de victoire. « Je le savais. » Je soufflai ses mots, mais ses paroles m’atteignirent en plein cœur. Je ne sus dire si c’était voulu ou non. J’avais beau lui demander de m’appeler par mon surnom, je ne m’étais pas attendue à ce qu’elle accepte aussi facilement. Son insulte me fit d’autant plus mal que ce n’était absolument pas ce que je voulais. Merde, cette fille me faisait perdre la tête! Serrant la mâchoire, je songeai à ma réponse qui me vint plutôt rapidement, comme à chaque fois que cette parcelle de moi prenait le contrôle. « Oh crois-moi, ça viendra. » C’était l’un de mes jeux favoris, prendre possession complète du cœur de ma conquête. Marie finirait par accepter mes avances et éprouverait même des sentiments pour moi, je m’en assurerais. En réalité, je voulais qu’elle m’aime pour d’autres raisons plus enfouies, mais je n’avais jamais sût me dire que je méritais le cœur de quiconque. J’étais une personne plutôt infâme qui, auparavant, ne s’attardait pas à la vie de mes conquêtes. Elle finit par me demander qui j’étais, un grand sourire apparut sur mes lèvres de carnassier. « Je ne suis peut-être pas encore le roi de ton cœur, mais autrefois j’étais le Roi de la Jungle. Je le suis encore. Je suis un Lion jusqu’aux plus profondes parcelles de mon âme. » Oubliant les sacs par terre, je ne pus attendre davantage et me rapprochait de ma proie, la plaquant davantage contre le mur et relevant ses poignets au-dessus de sa tête. « Je te ferai ronronner, Marie. » Puis, je m’approche de ses lèvres aussi subitement, alors que mes avances ont plus l’air d’un viol déguisé qu’autre chose! C’est ce qu’elle me faisait, elle et son ancien corps de minou!

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Ich bin weg !

	J'haussai les sourcils. « Tu savais quoi ? » Je doutais fortement qu'il ait su depuis le début que j'étais Marie, le chaton des Aristochats. Je n'avais pas changé de nom ! N'importe qui connaissant le conte me faisait la réflexion. Souvent, c'était avec des paillettes dans les yeux, les fans de Disney se comptant par milliers. Je repérais facilement qu'il s'agissait de simples humains et je prétextais que Marie et O'Malley étaient des noms très communs. On me donnait raison et le sujet changeait. Alors qu'est-ce que King pensait avoir toujours su ? Oh. Que j'étais un chat. Même sans connaître les Aristochats, il pouvait sentir que j'étais un chat, si lui même en était un. Alex. King. Un lion, je n'en avais jamais douté. Mais je ne connaissais pas, malgré mes longues recherches, de personnage Disney qui soit un lion du nom d'Alex. Je connaissais un âne du nom d'Alexandre, beaucoup de tigres. Des lions aussi, mais entre Mufasa, Simba et Scar, aucun ne s'appelait Alex et aucun n'aurait la prétention de se faire appeler King ici. Alors qui es-tu, Alex ? « Oh crois-moi, ça viendra. » Raaah ! Cette prétention qui me fait fondre autant qu'elle m'exaspère ! Tu ne sais rien, très cher. Tu n'es pas mon seul prétendant et tu n'es pas le plus proche de mon coeur. Enfin, techniquement si, parce que King était très très proche de moi, en cet instant. Il m'intriguait, avec ses airs de maître du monde mais ce fond fragile perceptible. Je doutais qu'il n'ait jamais été réellement amoureux. Il jouait les tombeurs, mais combien de ses conquêtes le considéraient comme un vrai petit ami potentiel ? Je pouvais parier qu'elles le prenaient dans leur lit avant de le jeter, et il s'en sortait en faisant croire qu'il était initiateur de leur séparation. Pauvre Alex. Il finit par m'avouer son identité. Un lion donc, j'avais touché juste. Mais qui ? Oh oh ! Kovu ? Vraiment ? Mais il n'a jamais réellement été roi de la jungle... Enfin si, au terme de son histoire, mais son caractère a complètement changé et il n'aurait plus autant d'arrogance. Du moins je le suppute, mais le conte ne dit pas ce que Kovu et Kiara sont devenus après la mort de Simba et leur logique accession au trône... Wait, Kiara ?? Alex, aurais-tu une épouse ? Et serais-tu en train de draguer une autre femme ? Cette pensée me dégoûta profondément, me rappelant Thomas et ses conquêtes éphémères. Et le lion s'abattit sur sa proie. King me fondit dessus. « Je te ferai ronronner, Marie. » Pardon ? Le jeu était vraisemblablement terminé. Sans avoir pu réagir, je me retrouvais avec ses lèvres à moins d'un centimètre des miennes, mes mains maintenues au-dessus de ma tête dans ses pattes aux griffes acérées. Je suis prise de panique. Il n'y a personne dans le couloir. Peut-être du monde dans les chambres ? Je ne peux pas me débattre, tout son corps est appuyé contre le mien. Ce n'est clairement pas ce que je voulais. Jouer, oui. Mais visiblement je n'aurais pas dû aller aussi loin. Qu'il craque, certes, mais pas en me mettant en danger. S'il voulait m'avoir, il faudrait qu'il s'y prenne autrement. Folle d'angoisse, je tourne la tête sur le côté, ferme les yeux et crie le plus fort possible.
Marie & Alex

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Ich bin weg

King & Marie

Bon, je n’avais aucune envie à ce que la situation dégénère autant, je dois l’avouer. Marie faisait sortir tout ce qui était de plus primal en moi. « Je savais que tu avais quelque chose de… Félin. Voilà tout, c’est pour ça que je ne peux pas te résister. » Au moins., je savais l’admettre pour une fois. Oui, j’étais un vrai connard dans à peu près toutes les situations possibles, enfin, quand je me mettais en mode chasse, mais avec la pauvre Marie, c’était encore pire. En apprenant qu’elle était en fait un chat dans une autre vie, ça me donnait la preuve que mes instincts animaux étaient encore des plus présents et que je pouvais m’y fier. Ou pas. Puisque plus le temps avançait et plus je n’arrivais pas à me détacher d’elle. Je la forçai à rester immobile contre le mur, profitant de la proximité pour enfouir ma tête dans son cou et sentir sa bonne odeur. Oui, cette fille me rendait absolument fou, tellement que je ne pouvais plus me contenir. Parce qu’au départ, en entrant les pieds dans cette petite pièce, j’étais certain qu’elle voulait la même chose que moi derrière ses airs de sainte-nitouche. Je pouvais tout lui montrer, comment je pouvais être doux et passionné comme un peu plus rude si c’était ce qu’elle souhaitait. Je me transformais en monstre et je ne m’en rendais même pas compte, jusqu’à ce que son corps se contracte. Je crois que je prédis ce qui arrivait aussitôt. Un cri me déchira les tympans et me força à reculer de deux pas. Comme un sifflet de viol. Comme une dernière alarme avant de commettre l’irréparable. J’étais un animal qu’on punissait, qu’on avertissait. Essoufflé, j’observai un peu trop longtemps le corps terrifié de Marie, encore sens dessus dessous de mes émotions primaires. Je passai une main nerveusement dans mes cheveux, peu certain de ce que je devais faire. Je m’en voulais tellement, jamais je n’avais fait une chose pareille, aussi vile et insouciante. Je ne me reconnaissais plus, Marie avait réellement un effet négatif sur moi. « Désolé. Je ne pouvais rien faire d’autre, surtout pas resté pour l’aider avec ses sacs après l’avoir quasiment abusé. Je sortis de la chambre en trombe, montant les escaliers jusqu’à ma chambre. J’hurlai moi aussi, en enfonçant mon point dans le mur, ce qui causa un craquement sonore du mur détruit et de mes jointures. Une chance que personne d’autre n’était dans les parages…

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HRPG : WOUAH ! Shocked

Il est super bon ce RP ! J'adore ta réponse !

Ich bin weg !

	« Tu savais quoi ? » Pendant une fraction de seconde - qui me parut une éternité - nous nous regardâmes face à face. Qu'est-ce qui m'avait pris de lui laisser croire à davantage que ce à quoi il pouvait prétendre ? Satané Thomas, il m'avait mise dans un état qui ne m'était pas naturel. À cet instant, je savais ce qui allait suivre et je ne le voulais absolument pas. Il passa une main dans ses cheveux et il redevint immédiatement le garçon adorable et tellement attirant que je connaissais. Nous étions des félins, aussi cachée que cette première nature puisse être, et nous ne contrôlions pas encore assez les effets que cela pouvait avoir sur nous. Evidemment, je ne lui en voulais pas. C'était un mâle ; avant notre transformation ce comportement aurait été normal, ce qui montrait aussi que nous avions changé et que nous nous étions habitués au comportement des humains. Ou alors je considérais toujours que ma classe sociale me rendait supérieure à mes pairs... mais non, je n'étais plus comme ça. King était allé un peu trop loin, mais je ne voulais pas le perdre pour autant. Il savait être tendre ; c'était ce lion là que je voulais retrouver. « Désolé, » murmura-t-il. Puis il partit en courant. « Alex ! » criai-je, mais il était trop tard. Le lion avait fui, il n'avait pas pu dominer et cela lui avait déplu. Je regardai mes sacs. Pas que je n'ai encore en tête que mon problème de déménagement, mais je cherchais une solution pour faire savoir à King que je ne lui en voulais pas et l'inviter à me retrouver. J'éventrai un sac poubelle, celui qui contenait mes carnets. J'en choisis un au hasard, constatai que c'était mon préféré, haussai les épaules, l'ouvrai et en arrachai une page. Avec un stylo violet à l'odeur fleurie - le premier que je trouvai - j'écris sur la page, de ma plus belle écriture, mais la plus pressée aussi. Je suis désolée de ce qui s'est passé. Ne m'en veux pas, je t'en prie. Je serai à la fête sur la plage dans trois jours. Sinon, viens me voir à cette adresse : 035 GROLAND PLACE 6110 COURTLAND STREET. Je pliai la page en quatre et entrepris de trouver la chambre du lion. Je ne savais absolument pas où est-ce qu'il était parti, mais il repasserait bien par sa chambre à un moment ou un autre. À l'étage, je regardai toute les portes à la recherche de celle qui porterait son nom sur une étiquette. L'ayant trouvée, je glissai le papier plié dessous et repartis sur mes pas. De retour dans mon couloir, je portai à nouveau chaque sac dans ma chambre, puis je choisis celui qui contenaient les affaires les plus indispensables : des fringues et des cosmétiques. Je fermai la porte à clé, juchai le sac sur mon épaule et quittai le Méli Mélo House. Je n'y reviendrais que plus tard, avec Thomas pour m'aider à porter les autres sacs, ou après la fête à la plage, si Alex voulait encore de moi.
Marie & Alex

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Ich bin weg ! [pv. King]

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