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 tu fais parfois du mal aux gens. (shyle)

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Kyle S. Swann

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Kyle S. Swann
J'ai posé bagages ici le : 21/12/2014 Jouant le rôle de : syndrome, le méchant roux et machiavélique. #teamindestructibles. Nombre de messages : 445 On me connait sous le pseudo : caius (nico). Un merci à : paper.moon (avatar) pétulia (signature), textes profils (caius, damien saez) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nicholas caradoc "badass" hoult.
MessageSujet: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyDim 25 Jan - 14:24


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








Pourquoi la douleur ? Pourquoi le mal ? Pourquoi tant de choses négatives découlent de ce sentiment à la base si pur. Pourquoi faut-il toujours que l’amour soit aussi affligeant ? Pourquoi cela occasionne toujours autant de souffrances et de malheurs ? Pourquoi une simple attirance émotionnelle est-elle capable de faire de tels dégâts dans le cœur des hommes ? Il ne faut pas y voir là une forme de tourment malgré le fait que cela puisse être déchirant, mais plutôt une sorte de mise à l’épreuve, pour prouver aux êtres humains qu’il faut se battre, qu’il faut réussir à surmonter cette épreuve afin de mériter l’amour, afin de mériter le bonheur. Il faut savoir se montrer à la hauteur et être le meilleur possible dans cette course frénétique à la pulsation cardiaque, au souffle court, aux mains moites, aux papillons dans le ventre. C’est cela ma définition de l’amour, elle est simple, mais dans les faits, elle n’est pas véridique, ou du moins pas dans mon cas, j’ai besoin de plus que cela, il me faut la sensation d’être le maître, d’avoir toutes les cartes dans les mains, mais plus j’y pense, moins cela ne se fait, surtout en sa présence à lui. Certes j’ai envie qu’il soit mon petit jouet et ma propriété personnelle, mais au fond de moi, se brise à chaque seconde une partie de cette carapace que je me suis si durement forgé autour de mon cœur et cela me terrorise, de voir qu’une personne est capable de me détruire de cette manière, de me faire du mal alors que je me croyais protégé face à ce genre de sensations et d’émotions. Pour me défendre j’ai choisis de lui faire autant de peine, simplement pour qu’il ressente la même chose, qu’il voit qu’au final, je suis indispensable dans sa vie, parce que lui l’est dans la mienne.

Je sais que c’est peu louable de penser ainsi, d’user de moyens aussi abjects, mais je n’y peux rien, je fonctionne de cette manière-ci, et je ne vois pas d’autre façon de procéder, parce qu’avec ce garçon, il n’y a pas d’autre voie que celle que nous empruntons ensemble. La destruction de nos deux organes. Tels deux fleurs que nous brûlons dans le bucher de la damnation et de la mélancolie. Mais cette tristesse fait que nous nous sentons vivants, elle fait que cette vie vaut la peine d’être vécue. Je dois cependant admettre que plus le temps passe plus cette voie de malheur me fait réfléchir et me dit que je ne veux plus souffrir plus longtemps. Je veux pouvoir être comme toutes ces personnes qui ont trouvé le bonheur auprès de celui ou de celle qui ont su les toucher à l’intérieur d’eux-mêmes, je veux pouvoir croire que c’est possible, j’aimerais qu’on me dise quel chemin emprunter pour avoir le droit au bonheur et à l’amour, tout seul je n’y parviendrai pas, je le sais, parce que je suis programmé pour la douleur et le mal.

Je ferme mon ordinateur, plus de deux heures de vidéoconférence avec mon directeur général qui est à mon siège social et mets en place mes directives. J’ai dû parlementer avec lui afin qu’il comprenne clairement mon point de vue par rapport à l’implantation d’un de nos hôtels dans une île paradisiaque. Il n’était pas d’accord avec moi sur le fait que cela attirerait énormément de clients. J’ai usé des pieds et des mains pour qu’il comprenne que c’est un investissement minime mais qui pourrait nous rapporter gros. J’ai finis par le faire abdiquer, de toute manière j’y parviens toujours, j’ai les mots justes, la façon d’entrer dans les gens afin de leur montrer ma vision des choses. J’ai fermé mon ordinateur et attrapé mon téléphone portable. J’ai envie de le voir, je veux qu’il soit là avec moi, j’en ai marre d’être loin de lui, il faut qu’il soit à mes côtés. Je ferme les yeux longuement et réfléchis, il faut que tout change, c’est terminé tout ça maintenant. Je lui envoie un message pour lui dire de venir chez moi car j’ai quelque chose d’important à lui dire, quelque chose que je ne veux dire qu’en face et que si je ne lui ouvre pas, qu’il entre de lui-même, la porte est ouverte, elle l’est toujours pour lui. Je sais que je n’ai pas besoin de lui donner mon adresse, il la connait, il a dû la chercher, je lui donne rendez-vous dans une demi-heure

Une heure c’est beaucoup, j’ai le temps de me fumer un pétard, de me boire un verre, de prendre mes cachets pour planer. J’ai même le temps de m’habiller et de me doucher, de prendre un rail de coke et un café. Je file dans le salon et attrape ce petit sachet et commence à la sniffer. Je ferme les paupières avant d’aller dans la cuisine pour me préparer un café. Le goût m’arrache une grimace de dégout, je n’ai jamais aimé cela. Mais ce n’est pas grave. Suite à cela, je me dirige, les pas hésitants vers la salle de bain, je m’appuie aux murs afin de me sentir un peu plus stable. Mes vêtements glissent au sol, mes pieds foulent le sol de la cabine de douche, j’ouvre le jet d’eau chaude et elle se met à ruisseler sur ma peau, me délivre de toutes ses pensées et fond en sorte de m’éclaircir l’esprit. J’ai l’habitude de la cocaïne, tant et si bien qu’à force les effets sont moins forts. Et je reste appuyé contre la cabine de douche et envoie valser mon poing dans le mur. Bon sang, c’est quoi mon problème ? Pourquoi est-ce que ça me détruit autant ? Je colle mon front contre le carrelage, je ferme les paupières et laissent couler les larmes pendant quelques secondes avant de me reprendre, soit fort bon sang. Je passe ma main dont les phalanges saignent dans mes cheveux que j’ai coupés la veille. Je respire fort et tente de de calmer tout ce qui se bouscule en moi. C’est trop fort. Tellement absorbé dans mes pensées, que je n’entends pas la porte d’entrée qui s’ouvre et se referme, les pas dans les escaliers. Non, je ne perçois rien d’autre que le claquement assourdissant de l’eau sur mon corps, que le sang qui perle de mes phalanges. Non, rien d’autre ne m’importe. Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je le sais en réalité, mais je ne veux juste pas me l’avouer. Je l’aime tellement que rien d’autre n’a plus d’importance dans ma vie, tant qu’il ne sera pas là, je souffrirais.

electric bird.
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Shin F. Parr

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Shin F. Parr
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : Flèche (Indestructible). Nombre de messages : 363 On me connait sous le pseudo : sparki. Un merci à : tumblr, bazzart, wild heart, okinnel. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Mitch Hewer.
MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyDim 25 Jan - 15:39




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
Frustré. Oui, c'était le mot qui te convenait bien pour l'instant. Depuis l'incident avec Cassidy, tu broyais du noir. C'était aussi depuis ce moment là que tu t'étais rendu compte que tu éprouvais toujours des sentiments forts à l'égard de Kyle et ça te terrorisait. Tu avais mis au courant ton papa adoptif, Merlin, qui t'avais conseillé de suivre ton cœur en te mettant en garde tout de même. Il avait raison de le faire. Ca n'avait pas fonctionné la première fois, pourquoi ça fonctionnerait maintenant? Tu ruminais sans cesse. La scène du baiser entre Cassidy et lui restait figé dans ta tête. Tu voulais lui pardonner, mais tu n'y arrivais pas vraiment. Pour essayer de te distraire, tu étais parti courir une fois encore. Pourtant, en passant dans le parc où tu l'avais retrouvé, tu sentis ton cœur battre plus vite et tu compris que courir n'était pas la solution pour oublier. Il fallait que tu fasses face à la source du problème. A la source de tes tourments... Tu rentrais chez toi au moment même ou ton téléphone vibra, t'annonçant un message. C'était lui... Comme si tout était écrit d'avance. Tu posas ton téléphone près de l'entrée de ta chambre et tu filas à la douche après avoir pris des vêtements au passage. L'eau chaude sur ton corps te fit un bien fou. Tu ne réfléchis pas beaucoup par rapport à d'habitude. Tu préféras vers le vide dans ta tête, c'était sans doute plus facile comme cela. Ce n'est que lorsque tu sortis de la douche que tu te rendis compte que tu allais le revoir et la colère enfuie au fond de toi se ranima. Il devait te parler... De quoi? Est-ce qu'il allait s'excuser au moins? Tu te doutais que non. Ce n'était pas son genre de s'excuser auprès de qui que ce soit, encore moins auprès de toi. Tu poussas un soupir en passant une serviette dans tes cheveux et en enfilant tes vêtements. C'est avec les cheveux légèrement humides que tu retournas dans ta chambre, le cœur gonflé à bloc.

Tu connaissais son adresse par cœur. A croire que tu étais vraiment accro à ce mec. Tu te tenais devant son domicile, les mains dans les poches. Tu hésitais encore à entrer. Tu frappas deux petits coups, timides, mais la porte ne s'ouvrit pas. Tu passas une main dans tes cheveux, te rendant compte au passage qu'ils étaient encore un peu humides. Tu attendais encore quelques minutes, regardant par moment la rue, puis la porte. Tu finis par entrer. Après tout, tu avais vécu assez de temps avec lui du coup, c'était comme si tu retournais à ta maison, non?  « Kyle? » Pas de réponse. Tu cherchas dans les pièces du bas, mais tu ne le trouvas pas. Tu grimpas donc les escaliers doucement. De temps à autre tu prononçais son nom, dans l'espoir qu'il t'entende, puis tu crus à une mauvaise blague. Il s'était peut-être foutu de toi encore une fois. Tu étais prêt à partir quand tu entendis le bruit de l'eau. Tu toques de nouveau timidement à la porte. De nouveau pas de réponse. C'est bizarre tout de même. Tu finis par ouvrir la porte, après tout, ce ne serait pas la première fois que tu le verrais nu. Sauf que... Tu ne t'attendais pas à ça. Appuyé contre le bord de la douche, il ne semblait pas bien. Sa main en sang te fit frissonner et tu sentis toute ta colère s'en aller. Tu pris une grande serviette de bain et t'approchas de la douche. Tu coupas l'eau, sans même poser un regard sur lui. Tu enroulas la serviette autour de son corps. Tu le sortis de la douche sans même demander son avis et tu l'attiras à toi. Tu le serras doucement dans tes bras. Une de tes mains vint se mettre à caresser ses cheveux. « Je suis là, Kyle. » Tu ne lui demandas pas ce qui l'avait mis dans cet état. Tu te contentas d'être là pour lui. Tu collas ta tête contre la sienne, veillant à ne toucher sous aucun prétexte sa main blessée.


 
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Kyle S. Swann

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Kyle S. Swann
J'ai posé bagages ici le : 21/12/2014 Jouant le rôle de : syndrome, le méchant roux et machiavélique. #teamindestructibles. Nombre de messages : 445 On me connait sous le pseudo : caius (nico). Un merci à : paper.moon (avatar) pétulia (signature), textes profils (caius, damien saez) Je suis fier(e) de porter l'avatar de : nicholas caradoc "badass" hoult.
MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyDim 25 Jan - 18:11


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








Je ne suis pas quelqu’un de fréquentable ; ça non, je pourrais te donner des millions de raisons pour te justifier cela. Je mériterais que l’on me brise les genoux et qu’on me jette dans une cage aux lions. Ouais, je mérite que ça, de toute façon je devrais claquer la gueule ouverte, parce que de toute manière je fais du mal aux gens, je ne vis que pour ça. J’ai l’effet d’un Cocktail Molotov, je déjà tué, j’ai déjà provoqué la mort, j’ai déjà fait des atrocités et le pire c’est que je ne regrette rien. Ouais c’est ça, je ne regrette pas, et c’est tellement moche que j’suis obligé de m’abrutir aux médicaments pour m’endormir pour me sentir vivant. J’ai besoin d’ouvrir les valves, de faire sortir ce sang que j’ai sur les mains, j’ai besoin qu’il s’en aille, j’ai besoin qu’il disparaisse. Il faut qu’il s’en aille, dégage putain, je veux pas de toi. J’ai envie que ça s’arrête, j’ai besoin que tout se casse, j’suis pas quelqu’un de fréquentable. Non, en fait tu sais pas que même si j’ai une gueule d’ange, il y a des choses que je regrette qui font que je doive faire du mal aux gens pour me sentir vivant, je dois être réellement timbré pour penser ce genre de choses-ci, mais après tout c’est ça ma vie, c’est la folie qui tue, celle qui brise, celle qui te donne envie de tout péter et de fermer la gueule des gens qui te méprisent.

J’ai l’impression de perdre le contrôle, que si j’ai frappé le mur, que si je me suis fait saigner, c’est simplement dans le but d’oublier, de penser à la douleur, de ressentir tout le mal que j’ai pu occasionner. Je sais que ça ne sera jamais assez, tous les jours je le fais, tous les jours c’est le même refrain, la même mélancolie, ça fait souffrir les gens. Je me sens comme un prédateur qui traque sa proie mais qui ne la mange pas, il joue avec, il lui fait endurer milles et une souffrance. Ouais ça doit être ça, en réalité je ne suis qu’un monstre, et rien que voir mon sang tâcher le sol de ma douche me fait sourire, parce que ça me permet de me sentir enfin, de savoir qui je suis et que quelque chose dans ma vie vaut peut-être finalement la peine que je la vive. Vécu, ouais ça doit être ça le monde dans lequel je vis, ça doit être le sien, c’est même pas le mien, c’est pas ça la vérité, le truc c’est lui, c’est qu’en réalité moi-même j’existe pas, c’est le blues. Non en fait c’est lui qui me tient en vie, c’est le fait de savoir que lui il est en train de respirer qui fait tenir le battement de mon cœur.

L’eau teintée de vermeille qui coule m’émerveille, je ne pense plus rien à d’autre qu’à cette idée de ce sang impur qui circule en moi. Ce n’est pas juste tout ça. Je dois avoir probablement du sang sur le visage vu qu’il a coulé sur moi, je ne sais pas, je ne veux pas savoir, je veux juste oublier quelques minutes le monstre que je suis. Je veux savoir ce que ça fait d’être quelqu’un de vivant, je ne veux pas remplacer mon cœur par une pierre. Ouais, c’est ça le mot, je suis une pierre, et je sais que quand je sortirais de la douche, ça reprendra de plus belle. Je ne l’avais pas vu venir, pas entendu, sa main coupe l’eau sans me regarder et je sens une grande serviette venir engloutir mon corps dans sa douceur. Je ferme les paupières, je suis nul bon sang. Je le sens me tirer la douche et m’attirer dans ses bras pour m’enlacer. Non, arrête ça. Tu ne te rends pas compte que je suis nuisible pour toi ? Tu ne te rends pas compte que tout ce que je fais, c’est te faire du mal ? Tandis qu’une main se niche dans mes cheveux, je suis pris d’une furieuse envie de me retirer de cette étreinte, mais je n’en fais rien, parce qu’au fond de moi j’ai envie que ça continue pour l’éternité. « Je suis là, Kyle. » Non va-t’en ? Tu ne te rends comptes donc de rien ? As-tu envie de souffrir ? Es-tu masochiste ? Tu ne te rends donc pas compte qu’avec moi seul la désolation t’attends ? Que quoi qu’il arrive, tu vas souffrir, tu vas me haïr mais m’aimer en même temps. Tu sais très bien que je ne suis pas quelqu’un, fracasse moi avant qu’il ne soit trop tard, fait moi du mal, détruis moi, brise moi en deux. Mais ce soutient qu’il m’apporte me soulage, fait battre mon cœur plus vite, et là je comprends moi, je comprends que je ne me trompe pas.

Je me recule rapidement, je le regarde avec les yeux qui sont voilés. Mélange de doutes, de raisons qui me poussent à le mettre en garde, parce que ce soir, les choses vont changer, je les ferais changer, peu importe comment, mais ça sera le cas. Il y aura de la casse, mais tant pis. Je me sèche rapidement et ouvre la porte de l’armoire à pharmacie, je sors une bouteille d’alcool à 90 et m’en badigeonne la main sans coton, autant ne pas s’embarrasser. Vu les plaies, j’aurais dû grimacer ou au moins sourciller, mais non rien, la douleur ne m’atteint pas, elle ne m’a jamais atteint réellement. « Je te rejoins dans le salon. » Je m’éclipse en direction de la penderie, je me réfugie dedans et regarde mon poing que je ferme, du sang s’en échappe immédiatement et un sourire pervers et sadique apparaît sur mon propre visage. J’attrape un t-shirt au hasard ainsi qu’un short que j’enfile rapidement pour me diriger ensuite vers ma chambre pour attraper une flasque d’alcool que je vide d’une traite. Bon dieu, faut que je sois fort. Je descends le rejoindre dans le salon et le regarde avec cet air qu’il me connait d’ordinaire, celui fermé. « Je peux te servir quelque chose à boire ou à manger ? » Je le regarde, droit dans les yeux et je me sens flancher, encore une fois. Prends-toi une claque dans la tronche, ça réveille Kyle. Je sais qu’il doit être perturbé et se demande pourquoi je l’ai convié à venir, mais je ne peux pas lui dire tout de suite, enfin plutôt, j’ai peur de lui dire, mais il le faut. « Viens vivre ici, avec moi. » Je l’ai dit rapidement, sans réfléchir, je veux qu’il vienne ici, je veux qu’on soit ensemble, ouais en gros je lui demande de venir vivre avec moi, en gros je lui avoue que je l’aime, mais ça je ne lui dis pas cependant. Mon regard est dur, ternes, mes pupilles sont dilatées. Mais il sait que je ne dis pas ça sous l’effet de la drogue, non cela veut dire en réalité que je ne laisse rien paraître et que si je lui demande ça c’est pour jouer un peu plus avec lui, alors qu’au fond, ce n’est pas le cas.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyDim 25 Jan - 18:50




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
Tu ne l'avais jamais vu dans cet état là. Jamais. Il avait l'air perdu. Bien que tu avais remarqué ses pupilles dilatés, tu savais que ce n'était pas uniquement la coke qui agissait sur lui. Moralement, quelque chose clochait et tu n'arrivais pas à mettre la main dessus. Tu ignorais que l'un de ses tourments concernait ta petite personne. Apres tout, qui étais tu, petit être insignifiant pour venir foutre le bazar dans sa vie? Tu n'étais personne, rien qu'un gars comme les autres. Un petit gamin, rien de plus. Tu sentais son souffle dans ton cou, pourtant ton cœur ne ressentait rien. Non pas que tu n'éprouvais pas de sentiments, mais tu étais peiné. Tu étais triste qu'il soit comme cela. Ta main se faisait réconfortante, dans ses cheveux. Tu aimais touché les cheveux de Kyle et c'était une manie que tu avais gardé visiblement. Lorsqu'il se retire, là, enfin tu ressens quelque chose. Tu aurais voulu rester ainsi encore un peu. Ne jamais le laisser partir. Tout se contredisait dans ton esprit. A la base, tu étais venu pour lui faire passer le pire quart d'heure de sa vie. Maintenant que tu l'avais en face de toi, la seule chose que tu avais envie de faire, c'était de le serrer dans tes bras. Kyle. Vulnérable. Tu étais surement l'un des seuls à l'avoir vu comme cela. Son regard vide te fit baisser la tête et tu sentis ton cœur se tordre. Tu l'observas mettre de l'alcool sur sa plaie et tu grimaças à sa place. Lui ne semblait pas éprouver de douleur, toi tu aurais sans doute hurlé. Et revoilà la Kyle que tu connais un peu mieux. Celui qui joue le distant, le dur. De nouveau, tu éprouves de la peine et l'envie de le serrer dans tes bras, mais tu sais que ça ne sert à rien. Il s'en moque. Qui sait, si tu le faisais, il finirait peut-être par se foutre de ta gueule ou t'insulter de tous les noms possibles. Il t'indiqua qu'il te rejoindrait dans le salon. Ta petite voix se fit fluette et douce. « D'accord. » Résigné, tu tournas les talons en ignorant qu'après le calme, la tempête arrivait toujours.

Tu descendis les marches lentement en tendant l'oreille pour voir s'il ne craquait pas. Tu n'entendis rien. Tu te dirigeas comme un automate vers le salon et te posa dans l'un des canapés. Tu observas la pièce, silencieux. Tu t'attardais sur chaque détail, chaque petite chose qui pouvait te faire comprendre le malaise de celui que tu aimais, parce que oui, au moment ou tu l'avais pris dans tes bras, tu avais compris que tes sentiments étaient réels. Quel que soit le chemin que prendrait votre relation, tu souffrirais, mais tu ne pouvais te passer de lui. C'était impossible à tes yeux. Kyle fit son apparition et tu constatas le changement d'attitude. Cela n'annonçait rien de bon. Tu sentis des vapeurs d'alcool aussi, et pas de l'alcool qu'il s'était aspergé sur la main. Que lui prenait-il? Il te proposa à manger et à boire. « Non ça ira, merci. » Après tout, tu n'étais pas venu pour jouer à la dinette. Le regard que te lança Kyle ne t'annonçait rien de bon. Rien du tout. Avant même qu'il n'ouvre la bouche, tu sentis le mal te ronger de l'intérieur. Etait-ce possible qu'un être ait un tel effet sur vous? Tu te figeas, telle une statue de marbre à sa demande... Tu t'attendais à tout, sauf à ça. Emménager avec lui? Ils n'étaient pas ensemble contrairement à la dernière fois. Et puis... Pourquoi tu accepterais vu votre dernière rencontre? La peine et la douleur se transformèrent en une certaine colère. Tu te levas et t'approchas de lui.  « C'est non, et tu sais très bien pourquoi. » Ta voix avait pris un accent plus ferme, moins doux. « Je me répète, Kyle, mais il va falloir que tu me dises à quoi tu joues. Un jour tu me donnes l'impression qu'on pourrait avoir un avenir ensemble, le lendemain tu vas voir ailleurs. Comment je dois le prendre? Comment je peux vivre avec toi alors qu'à chaque fois que l'on se voit, ça fini mal? » Ta voix avait fini par se briser, ton cœur se serra.


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyDim 25 Jan - 22:08


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle









Je ne devrais pas croire qu’il accepte, je sais pertinemment qu’il ne le voudra pas. C’est impossible qu’il en soit autrement après tout. Je lui fais trop de mal, je le brise dès que l’on se voit. Tantôt je le laisse présumer  plein d’alternatives, et tantôt je le brise en m’éloignant un peu plus. Ma méthode n’est pas louable, je le sais bien, mais au fond de mes pensées, elles paraissent les meilleures, car avec ce garçon je n’ai d’autres choix. Il faut que je le fasse souffrir afin qu’il me désire plus que tout avant de le cueillir pour effacer les frasques du passé. Il doit y avoir d’autres moyens, sauf que je ne les connais pas, je ne les vois pas. Je n’ai pas été programmé pour la méthode douce, mais pour le mal, la douleur. Il faut que j’en use, c’est moche à dire mais c’est le cas. Le pire c’est que je suis pas loyal ni franc et que du coup j’en viens à avoir des gestes moches et faire des coups de sangs qui attirent bien plus de bien que de mal. Le pauvre Shin devrait me fuir, je ne sais pas pourquoi il continue à être fixé sur cette ancienne relation, ou plutôt si je le sais, il m’aime toujours, ça se voit, mais je veux que ça dépasse ce sentiment, je veux qu’il en perde la tête, je veux qu’il pleure, je veux qu’il hurle au monde entier qu’il m’aime, je veux qu’il l’assume.

Je ne devrais pas me faire de fausses idées, mais en réalité si je lui ai proposé une telle chose, ce n’est pas pour qu’il accepte, c’est pour insinuer en lui le fait que je veuille réellement vivre avec lui, parce que je l’aime. Pourtant le pauvre garçon est trop ingénu pour saisir le sens de mes mots. A moins qu’il ne le fasse exprès et que dans ce cas-là, ce soit moi qui passe pour un gros con. Mais Shin n’est pas comme ça, il est trop simple, il ne peut pas mentir, il ne peut pas jouer avec les gens et cette candeur et cette pureté qui m’a touché en lui, il en déborde tellement qu’au fond je crois que ça a finis par m’attirer et déborder sur moi. Avant de le rencontrer je m’envoyais en l’air avec n’importe qui, oh je le fais toujours, mais beaucoup moins et à chaque fois c’est avec une pointe au cœur en me disant que ma vie est putain de bordel sans lui. Ce garçon est putain de rayon de soleil qui éclaire les limbes qui composent ma vie. Il me rend pas meilleur, je ne crois pas que ce soit le mot, mais disons qu’il sait faire ressortir les bons côtés de ma personnalité.

Pourtant entre savoir à l’avance et le savoir après l’avoir entendu, il y a une grande différence et je sais que je vais dérouiller quand il me dira non. Je ne lui proposerai pas si je n’en avais pas envie, mais il ne le comprend pas. J’agis toujours comme ce petit serpent qui entre et se pose doucement sur l’épaule pour murmurer des choses à l’oreille de façon on ce qu’on ne l’entende pas à proprement parler, mais plutôt qu’on intériorise les choses. Mais cette douceur que je lui connais se mue en colère. Mais vas-y donc, énerve toi, montre-moi ce que tu sais faire. Shin s’avance et me toise d’un air plutôt dur. « C'est non, et tu sais très bien pourquoi. » J’encaisse le coup, mais ça me brise, ça me fait mal, mon poing blessé se ferme à nouveau et je sens mes doigts devenir humides et chauds. Mes mâchoires se serrent et les veines de mes avant-bras se font plus visibles. Il faut que je me calme, jamais je n’ai levé la main sur lui, et jamais je ne le ferais, c’est ma petite chose à protéger, mon petit jouet et jamais il ne doit lui arriver du mal, du moins ce genre de mal. « Je me répète, Kyle, mais il va falloir que tu me dises à quoi tu joues. Un jour tu me donnes l'impression qu'on pourrait avoir un avenir ensemble, le lendemain tu vas voir ailleurs. Comment je dois le prendre ? Comment je peux vivre avec toi alors qu'à chaque fois que l'on se voit, ça fini mal ? » Et je me mets à sourire d’un air amusé. Bon sang, mais quelle naïveté. Je lui ai clairement dit pourquoi j’agis ainsi avec lui et il ne semble pas avoir compris, mais mes explications ne différeront pas, je ne peux pas lui dire clairement, ce serait idiot alors que j’agis toujours de façon à ce qu’il me tombe dans les bras. Non, c’est de son côté que doivent venir les choses, parce que moi, j’ai été là jusqu’à la fin, à l’attendre, mais j’ai attendu trop longtemps alors je suis parti pour changer d’air. Je n’ai jamais douté de l’attirance qui me liait à lui, même si je n’en comprends toujours pas tous les tenants, elle a toujours été là, à me faire mal, à me tirailler, c’est lui qui ait parti en premier, pas moi, c’est lui qui m’a hurlé qu’il me détestait et non l’inverse, si quelqu’un doit prouver sa valeur, c’est lui pas moi. Car le méchant dans notre histoire à deux c’est Flèche, et non pas Syndrome. Ne l’oubliez pas, parce que ce serait se méprendre sur nous.  Sur ce qui nous lie. Mais les choses changent, elles ne font que changer de toute manière, c’est moi qui joue le rôle du « méchant » désormais. Je le fais souffrir – et je m’en veux à mort pour ça – afin qu’il comprenne que moi j’ai toujours envie de vivre avec lui, de faire ma vie avec lui, parce que lorsque nous sommes séparés, j’ai l’impression de ne pas être entier, qu’il manque une partie en moi, un peu comme une pièce d’un puzzle.

Je lui souris toujours, c’est une telle évidence, ne voit-il pas au fond de mon regard ? N’est-il pas habitué à lire en moi comme moi je lis en lui ? Il devrait savoir déceler les moindres choses de ma personnalité, mais il n’y arrive toujours pas. Je ne vais pas l’en blâmer, j’ai érigé des barrières imprenables autour de ma personne afin que personne ne puisse briser, et ces barrières, elles ne tombent qu’en sa présence à lui seul. Je m’approche un peu plus de lui et dépose mes mains sur ses épaules en secouant la tête pour lui dire que je ne le comprends pas moi non plus. « Je vais te dire la même chose que la dernière fois, c’est pour que tu comprennes certaines choses. » Je sais qu’il ne comprendra pas plus, mais voilà. En réalité dans ma maison, il n’y a qu’un seul endroit que jamais personne n’a trouvé qui me rappelle Shin, mais cet endroit est tellement à la vue de tous que le voir n’est pas évident. Je regarde la cheminée, qui est en réalité un vrai endroit où tout nous lie l’un à l’autre. Nos deux initiales gravées sur la pierre en lettres cursives qui s’enlacent les une dans les autres, les aiguilles de mon horloge qui est posée sur la chemine avec sur les aiguilles ses prénoms d’apposés sur le métal, et le pire, c’est que dans un petit tiroir, j’ai gardé quelque chose de lui, une chose que je n’ose jamais porter, tellement j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. « Tu sais quoi Shin ? Tu ne vois les choses qu’en surface… » Tout en disant cela, je m’approche de la fameuse horloge et dépose mes doigts sur le petit tiroir afin de l’ouvrir. Le seul cadeau qu’il m’ait jamais offert. Cet objet a d'autant plus de valeur que Shin ne roule pas sur l'or et me l'a acheté en s'usant au travail. C'est le bien le plus précieux que j’ai au monde, une fine chaine en argent sans pendentif, mais une chaine qui symbolise tout, l’amour et la passion qui nous ont lié, mais également cette domination que j’exerçais sur lui. Je sais que je ne devrais pas penser ainsi, mais c’est le cas, surtout qu’il connaît mes goûts plus que spéciaux. « Hélas… » Je murmure ces mots à moi-même et repose la chaine dans le tiroir et le referme rapidement, je me retourne vers lui et le regarde avec un petit air las ; fatigué mais toujours aussi dur mais pourtant débordant d’affection que lui ne perçois pas. Quelle perte de temps que de parler dans le vent, il faudrait qu’il ouvre les yeux. Mais maintenant, je veux qu’il perde ses repères, qu’il s’énerve réellement, je veux que ce soit le méchant et que pour une fois il tente de me blesser, alors quoi de mieux que de le piquer là où ça fait mal ? Je sais que c’est vicieux et malsain de faire ce genre de choses, mais au fond, si lui s’énerve et moi je reste calme, peut-être qu’il se rendra compte plus facilement des mots que j’insinue au fond de lui depuis mon retour ? Il m’a dit qu’il voulait que je l’aime ; je lui ai répondu que ça devait se mériter, il m’a demandé pourquoi j’agissais comme ça ; je lui ai dit que c’était dans le but de ressentir quelque chose. Je sais que je pourrais être plus clair, mais lui dire de but en blanc ce n’est pas drôle bon sang. « Tu sais, c’est dommage que tu ne veuilles pas. On aurait pu jouer ensemble à des jeux interdits et se mettre du vernis à ongle aux doigts de pieds en parlant de mecs. » Je lui souris de façon ironique. En réalité je suis totalement en train de me foutre de sa gueule. Je sais très bien que tous les homosexuels ne sont pas comme ça, et comme lui ne s’assume pas entièrement, j’insinue que lui il pense de cette manière. Je veux qu’il comprenne, et malgré tout ce que je peux lui dire, je ne le lâche pas des yeux, je m’impose à lui et à travers mes mots je lui dis que je le veux et que je crois l’aimer.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyLun 26 Jan - 11:27




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
C'est toujours la même chanson avec lui. Tu en as marre et tu as envie de fuir de cette maison qui représente beaucoup pour toi. Tu n'as pas la chance de vivre dans une maison comme celle là. Toi, tu n'as qu'une bête chambre au Meli Melo, mais ce n'est pas pour ça que tu diras oui à Kyle. Tu ne cherches pas le luxe et te contente des choses simples. Ton manque d'argent est flagrant, il suffit de regarder la plupart de tes jeans, troués, que tu ne jettes pas, faute de ne pas savoir en racheter des autres. Tu ne veux pas d'aide à ce niveau là, tu as toujours été clair envers Kyle même lorsque vous étiez ensemble. Tu voulais garder ton petit boulot, que tu affectionnais bien qu'il soit misérable, pour ne dépendre de personne. Pourtant, lorsque tu as franchi la porte de cette maison que tu connaissais si bien, tu t'étais tout de suite senti chez toi. Comme si tu n'étais jamais parti. La seule chose qui prouvait ton départ était l'absence de tes affaires. Rien ne t'appartenait dans cette maison. Plus un seul vêtement de toi, ni même une paire de chaussures. Pourtant, tu te sentais chez toi, comme au bon vieux temps. Tu te sentais mal d'éprouver cela, surtout que Kyle s'attendait sans doute à avoir une réponse positive. C'était aussi pour cela que tu avais refusé. Pour le défier un peu sans doute. Ce n'était pas l'envie de vivre ici qui te manquait, oh ça non. Tu avais envie de rester ici, pour l'éternité, même si elle serait trop courte à tes yeux. Mais la haine et la rancœur s'accumulait de plus en plus et tu ne pouvais décidément pas lui pardonner tous ses faux pas aussi facilement. Sa réponse énigmatique fit battre ton cœur un peu plus vite. Ce fut la même que la dernière fois. Ses mains sur tes épaules, son regard se vrillant dans le tient, tu tentas de ne pas flancher. Il faut avouer que tu eus du mal à ne pas le faire. « Je ne comprends toujours rien. » Sèche. Ta voix était sèche. Tu essayais de mettre de la distance entre ce regard qui te faisait fondre et ton petit être insignifiant.

Tu ne vois que les choses en surface. Tu retins un grognement dans ta gorge. Un grognement animal qui aurait pu faire croire à Kyle que tu perdais les pédales et tu ne voulais pas lui donner cette satisfaction. Il ne le méritait pas. Il ne méritait pas que tu te brises en mille morceau devant lui, encore une fois. Alors tu le suivis du regard et tu découvris ce qu'il sortit du tiroir avant de le reposer dedans. Le cadeau que tu lui avais offert. « Tu l'as toujours... » Ta voix était sortie toute seule, dans un murmure non contrôlé. Ton regard se baissa pour fixer le sol, mal à l'aise. Tu t'étais tué à la tâche et avais fais pas mal d'heures supplémentaires pour lui offrir ce présent. Tu étais pourtant étonné qu'il l'ait toujours. Il aurait pu le vendre ou même l'offrir à quelqu'un d'autre. De nouveau, au plus profond de toi, tu sentis un rempart céder. Ton cœur se serra un peu trop fort et ta respiration devint un peu plus saccadée. Que voulait-il à la fin? Te garder pour lui, ou te briser un peu plus? Aucune de ces réponses ne te semblait la bonne. C'était bien plus complexe que cela.

Et voilà qu'il se met à se moquer de toi. A rire de toi. A dire des choses pas vraiment belles, une fois encore. Ca devient une habitude, mais tu te mens. Tu ne t'y habitueras jamais. Chaque fois qu'il te touche, c'est en plein cœur. Tu t'approches de lui et le pousse, nerveusement. « Tu me fais chier Kyle, va te faire foutre. » Aucune politesse. Après tout, pourquoi tu en aurais? Kyle connaissait très bien tes points faibles. Il savait que tu n'assumais pas ta part d'homosexualité et qu'il te faudrait sans doute du temps pour le faire. Il jouait avec ça, ne se rendant pas compte des dégâts qu'ils provoquaient autour de sa petite personne. Tu retins un sanglot, mais ta voix te trahit. « Tu n'en as pas marre de toujours tourner autour du pot? Non? C'est un jeu pour toi c'est ça? Avoue le bon sang... » Tu inspiras longuement et ton regard se planta dans le sien. « Avoue le que tu m'aimes, abruti. » Il ne le fera pas. Il est trop précieux pour ça. Il ne te le dira jamais. Tu as l'impression de compter pour lui, mais si ça tombe, tu te trompes lourdement. Etouffant un nouveau sanglot, tu finis par lui tourner le dos pour fuir son regard, le fuir tout court.


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyLun 26 Jan - 19:53


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








Je tente par tous les moyens depuis très longtemps de me souvenir de lui, pas que j’ai peur de l’oublier, je ne pourrais pas. Mais parce que je veux me rappeler les raisons de mon retour dans cette ville. Car oui, je ne serais pas revenu s’il n’était pas là, je serais resté à faire mon tour du monde, à explorer les moindres panoramas qu’offre la planète sur laquelle nous vivons. Puis je l’aurais cherché, je l’aurais trouvé et je serais parti le revoir, dans n’importe quel endroit du globe, je l’aurais retrouvé. Et quoi de mieux pour me souvenir de lui que le seul et unique bien qu’il me reste venant de sa personne ? J’ai toujours gardé cette chaîne dans une boite, simplement parce que j’ai trop peur de la casser ou de la perdre ; si jamais ça venait à arriver, je crois que je me serais… non pas quand même, mais j’aurais perdu la boule probablement. C’est ce que j’ai de plus précieux au monde, si jamais j’avais à choisir entre ma fortune et ce simple bijou en argent, je n’hésiterais même pas une demi-seconde, la chaîne immédiatement. Oui, effectivement, je crois que je suis bien plus accro à lui, bien plus que je ne voudrais l’admettre ou même le croire. Ce garçon est tout pour moi, mais il est également ma plus grande et mon unique faiblesse dans ce monde. Les autres je n’en ai rien à foutre, ils ne sont là que parce que je les laisse faire, mais lui, il s’est imposé à moi, comme une évidence, alors qu’à la base je n’avais envie que de le mettre hors course dans l’autre monde, je le haïssais. Et d’ailleurs, je ne suis même pas certains que mes sentiments aient énormément évolués, je le hais toujours, mais cette fois-ci, parce qu’il me fait sentir plus vivant que jamais je ne l’ai été dans mes deux vies combinées.

Si je le déteste, c’est pour une seule et bonne raison, ces choses qu’il me fait ressentir, ces sentiments qui sont en moi et que je ne comprends, que de ce fait j’interprète comme étant une puissante attirance physique et une envie de le dominer et de le posséder. Je ne sais pas comment interpréter cela, c’est trop compliqué pour un seul homme, c’est impossible à savoir faire ça en réalité. Lui non plus ne comprend pas à quoi je joue, c’est à se demander si moi-même je le saisis. Il semble surpris de savoir que j’ai gardé son cadeau, pourquoi ? On m’a toujours dis qu’un cadeau ça se garde, même s’il rappelle de mauvaises choses, moi j’ai toujours appliqué ça, les cadeaux je les garde, et comme je n’en ai jamais eu beaucoup, ça se résume à un truc ou deux, donc cette chaîne qui compte bien plus que tout ce que j’ai.

Mais au fond, je ne sais pas trop à quoi ça rime tout ça. Pourquoi je fais autant de saloperies ? Pourquoi j’ai l’effet d’une bombe nucléaire ? Pourquoi je détruis tout ce que je touche, je fais du mal à toutes les personnes qui m’entourent ? Il faudrait que je songe à m’acheter une conduite, à devenir plus respectable, mais ça me plaît d’être comme cela, c’est ma façon d’être je ne peux pas la changer, on ne change pas, c’est des conneries toutes ses théories comme quoi les personnes peuvent devenir autres, si l’on naît d’une façon, on le reste jusqu’à la fin de ses jours, même si on intériorise nos véritables desseins pour ne pas qu’on puisse les voir de l’extérieur. Il sait comment je suis, mais ça ne l’embête pas autant qu’il voudrait me le faire croire. Je me fou de sa gueule, je fais en sorte de le piquer au vif pour qu’il m’engueule, pour qu’il pète les plombs et voit ce que ça fait d’être à ma place, de pouvoir pousser une soufflante de temps à autres. Il faut qu’il sache, il le faut. « Tu me fais chier Kyle, va te faire foutre. » Je devrais mal le prendre, mais ça me fait rire en réalité, parce que je voulais qu’il réagisse comme ça, je voulais qu’il m’insulte, qu’il prenne le mauvais rôle, qu’il voit que je ressens ce genre de choses pour lui. De la colère, mais une attirance réelle. Putain, je dois être réellement frappé pour fomenter ce genre de plans dégueulasses. Pourtant, je vois également la tristesse sur son visage, je l’ai blessé, et boum, première chose qui me fait changer d’avis, faut que j’arrête, faut qu’on arrête tout ça, qu’on arrête de se faire du mal ou plutôt que j’arrête de lui en faire. « Tu n'en as pas marre de toujours tourner autour du pot ? Non ? C'est un jeu pour toi c'est ça ? Avoue le bon sang... » Non, je n’en ai pas marre, si je le fais c’est pour une seule et bonne raison encore une fois. Parce que comme ça, je ne paraitrais pas "faible". Et avouer quoi ? Que je suis raide dingue de lui ? Aucune chance, que je joue avec lui, ça à la limite, je lui ai déjà dis, je lui ai dis que je voulais m’amuser à le titiller un peu. « Avoue le que tu m'aimes, abruti. » Je ferme les yeux et le vois qui se retourne pour me fuir. A quoi il joue lui ? Il veut que je lui dise ? Non, c’est hors de question, je ne sais même pas si c’est de l’amour, j’ai jamais su ce que c’était, on ne m’a jamais expliqué, on ne m’a jamais dit de quoi ça retournait exactement. Alors non, je ne vais pas lui avouer quelque chose alors que je ne sais même pas ce que c’est.

Je me retourne et attrape mon paquet de cigarettes sur la table et me l’allume avec le briquet posé non loin. Je finis par aller devant la fenêtre pour la fumer. Non, hors de question. C’est pas possible, faut que ça s’arrête tout ça, mais je n’ai pas terminé, je veux qu’il saisisse les choses de lui-même. Il a déjà compris une partie, il ne reste plus qu’à découvrir les autres. La pure vérité et ce que lui-même ressent. « Comment t’avouer quelque chose que je ne connais pas ? C’est quoi ça de l’amour ? Une pure branlette intellectuelle pour les bouseux de poètes et d’écrivains. Je ne sais pas ce que c’est. » Je recrache la fumée de ma cigarette lentement, je lui ai dis la vérité, il doit le ressentir, ma voix est calme, mais pourtant elle est sincère, il n’a entendu cette intonation que quelques fois, et faut qu’il le comprenne bordel. Je veux pas lui dire, ça me bouffe de l’intérieur et j’ai la foutue impression que si je lui dis ce que je ressens, je vais finir par souffrir encore plus. Non c’est hors de question. Je tire une nouvelle latte sur ma cigarette et me retourne pour le regarder tout en crachant ma fumée. Je viens me mettre devant lui, je le force à me regarder en lui remontant le visage. « Tu sais quoi ? Je crois qu’il y a des choses qui s’expliquent tout simplement pas, c’est comme ça et c’est tout, on ne peut rien faire pour changer les choses. » Je le lâche et me recule à présent, ce simple contact m’a buté, j’en ai la tête qui tourne, j’ai des étoiles dans mon champ visuel, il me faut… non, il me le faut lui.  Je serre tellement le filtre de ma cigarette qu’il en est tout écrasé. Je m’en fiche, je tire une nouvelle fois dessus, il faut que je me détente, j’en ai marre. J’ai mal dans ma poitrine, ça me serre, ça me démonte, faut que ça s’arrête, je vous en prie. « T’es pas mieux que moi au final. » Je regarde dehors, et fixe un point qui ne bouge pas. Je ne dois plus le regarder, son regard me fait mal, j’ai l’impression que je vais craquer si jamais je le regarde lui, c’est néfaste, mais ça me fait du bien, je ne comprends plus. Et je ne veux pas comprendre, ça me fait peur. « Tu rejettes toujours la faute sur les autres, tu veux toujours qu’on fasse les choses à ta place, tu te prends pas en main, t’es borné putain Shin. Le truc c’est pas que tu comprends pas, c’est que tu veux pas comprendre, et c’est pas du tout la même chose. » Je ne suis pas idiot, j’ai bien compris moi, je sais maintenant à quoi tout cela ça rime, faut juste qu’on arrête de faire nos têtes de cons et qu’on prenne notre courage à deux mains, mais ça moi, je suis pas très doué pour ce genre de trucs, parler de ce que je ressens ça n’as jamais été mon fort malheureusement, alors il va falloir qu’il fasse le premier pas, parce que moi j’ai bien trop peur pour oser le faire. Oui c’est ça, en fait, j’ai peur, j’ose pas le dire, mais c’est ce que je ressens. Ce garçon me terrorise parce que c’est le seul qui sait trouver la clef de mon cœur.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyLun 26 Jan - 20:26




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
Es tu aveugle? Parfois tu te le demandes. Tu ne vois rien. Es tu bête? Parfois tu te le demandes. Tu ne comprends jamais rien. Tu n'étais rien, Shin... Juste un petit humain de passage, dans un monde qui n'était même pas le tient. Tu t'étais retourné, faisant dos à Kyle. Tu ne pouvais pas le regarder. Si tu le faisais, tu allais craquer et tu ne voulais pas lui offrir ce plaisir. Tu pleurais trop souvent quand il était dans les parages. Tu étais vraiment trop sensible. Tu détestais pleurer devant les gens, encore plus devant Kyle. Pourtant, c'était souvent lui la cause de tes pleurs. Tu avais honte. Tu fixais intensément le sol, ton poing toujours serré. Tu fermas tes yeux instinctivement et te mis à inspirer et expirer lentement. Tu te concentras sur ta respiration pour ne pas céder. Tes yeux se rouvrirent et regardèrent la porte qui ne se situaient pas loin de toi. Devais tu partir maintenant? Le laisser gagner la partie si facilement? Il était borné. Incapable d'ouvrir un peu son cœur. T'avais l'impression de parler à un mûr, à un cœur de glace incapable de fondre. Tu ignorais le bordel que tu foutais dans sa tête, tu ignorais tout cela. Toi, pour que tu puisses comprendre, il fallait qu'on te l'explique noir sur blanc. Kyle ne le ferait jamais. Il ne te dirait jamais les choses. Il préférait les énigmes. C'était lui qui dominait le jeu. Tu n'étais qu'un pion. Ta lèvre inférieure se mit légèrement à trembler, soucieux tout à coup. Oui, tout cela ne ressemblait qu'à un jeu. Et tu ne pouvais pas t'en passer, c'était sans doute ça le pire.

Tu l'entends bouger, mais tu ne te retournes pas. Ton cœur toujours serré, tu hésites entre le fait de prendre tes jambes à ton cou et franchir cette porte ou te retourner pour affronter Kyle. Tu n'as ni la force pour la première option, ni le courage d'opter pour la seconde... Sa voix te fit sursauter et tu levas les yeux au ciel. Il croyait peut-être que toi tu connaissais quelque chose à l'amour? C'était une grave erreur. Tu n'avais jamais ressenti des sentiments comme ceux que tu éprouvais pour Kyle. C'était tout nouveau pour toi. C'était ton père adoptif, Merlin, qui t'avais ouvert les yeux sur la nature de tes véritables sentiments. C'était lui qui t'avais parlé des symptômes de la maladie que l'on appelle l'amour. Parce que l'amour, c'est une maladie pas vrai? Ca vous rend fou, ça vous fait mal, ça vous détruit... Tu n'eus pas le temps de lui répondre qu'il vint se poser devant toi. Tu fuis son regard automatiquement, mais il te releva le menton. Tes yeux, embrumés par les larmes, fixèrent les siens. Tu finis tout de même par lui répondre. « Moi, je crois que tout peut-être expliqué. » De la douceur, de l'inquiétude, de la peur. Tant de chose émanait de cette petite voix. Et il te prend au dépourvu, comme toujours. Il retourne la faute sur toi. Sur ta petite personne insignifiante. Tu manquas de lui faire face et de monter sur tes grands chevaux. Tu gardas ton calme, à ta grande surprise, en inspirant et en expirant lentement une fois de plus.

Tu es nerveux. Oui, la colère te consume petit à petit, mais tu ressens pleins d'autres choses.  « Bordel, Kyle... Ca ne t'arrive jamais de t'ouvrir un peu aux gens? » Tu t'approchas de lui et ce fut à ton tour de prendre son menton entre tes doigts habiles. Ton regard se planta dans le sien. « Ouvre un peu les yeux. Réfléchis avec ton cœur pour une fois et pas avec ta tête. » Tu affichas un mince sourire peiné sur ton visage. Ton cœur se mit à palpiter, connaissant déjà la suite de tes paroles. « Quand Est-ce que tu vas comprendre que je t'aime? Parce que, oui, tu me rends fou, mais je t'aime Kyle. Et je sais pas pourquoi je te dis ça, parce que toi, tu t'en fous de moi. Je ne suis qu'un objet, un pion dans ton jeu de merde. » Le bout de tes doigts caressa sa joue, puis tu lui tournas le dos. Ton élan de sincérité t'avais retourné, à un tel point que tu n'avais pas su retenir la larme qui s'était mise à dégouliner le long de ta joue.


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyLun 26 Jan - 22:23


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








Il y a une chose que je viens de comprendre à l’instant alors que je joue à cela depuis déjà trop longtemps. Si j’agis ainsi en lui faisant autant mal, c’est parce que lui-même me blesse, je ne fais que me défendre. Non, je ne dis pas que c’est de sa faute, il n’y peut rien, mais j’ai cet instinct de survie qui fait que je dois rendre les choses pour ne pas trop souffrir. C’est affreux de se voir tel que l’on est réellement. On voit toutes les atrocités qui nous composent, on se déteste soit même et il n’y a rien de pire, parce que le pire c’est que t’as beau te dire que tu veux changer, tu ne le peux pas. Je ressens exactement cela, et ça me fou la haine de savoir que je ne suis qu’un monstre ; je ne suis pas un homme, je suis une pierre tombale qui commence à casser et à devenir plus tendre. Je ne le veux pas, je ne veux pas changer, parce que ce ne sera pas moi, lorsque l’on force le changement, ça n’est jamais bon, il faut que les choses se fassent naturellement, même si on ne change jamais réellement. On reste toujours plus ou moins la même personne, au final on se force à être différent, mais c’est que de la connerie, on a beau faire en sorte d’y parvenir, on garde toujours ces socialisations primaires et secondaires qui font ce que l’on est vraiment.

Lui il sait me toucher, il sait faire en sorte de faire sortir le meilleur de moi-même, il sait faire en sorte que je ressente des choses que je ne veux pas voir, que je ne veux pas connaître, que je ne veux pas exprimer. Mais il m’y force, j’ai beau lutter de toutes mes forces, ça sort quand même, pas de la bonne manière je le conçois, mais j’ai pas vraiment le choix même si au fond on l’a toujours. Mais là c’est tellement fort qu’il y a cette petite voix dans un coin de ma tête qui me hurle de le fracasser et de le laisser, mais il ne faut pas, il ne faut pas… A moins qu’elle ne me dise de le faire dans un contexte particulier, je ne comprends plus, je suis totalement paumé et effrayé, car oui, c’est le cas. En réalité, j’ai peur de laisser mon cœur parler, je ne l’ai jamais fait et je crois que c’est ce qui m’empêche de dormir correctement, qui m’empêche de vivre comme je devrais le faire. Non je ne vis pas, je ne fais que survivre, me protéger des autres, faire en sorte que personne ne puisse jamais me toucher, je m’éloigne, je fais en sorte de me durcir bien plus que je ne le suis réellement, c’est comme ça que je fonctionne, et c’est maintenant que je m’en rends compte, c’est pas beau, c’est une horreur. Je ne suis qu’une horreur, une sorte de chose ignoble que l’on a envie de chasser plutôt que de garder.

Je suis bien tenté de le prendre et de le foutre dehors, je veux pas l’aimer, je veux juste jouer avec lui, j’ai juste envie de l’enchaîner dans ma vie, je veux qu’il soit comme attaché au radiateur de ma chambre et me servir comme défouloir. Seulement, c’est la vérité, non, non. Mon cœur réclame autre chose, ma tête ne veut pas de cela, mais moi je m’aveugle, j’veux pas qu’il me prenne pour un gland. Alors que je sais justement que c’est pour ça qu’il me prend là maintenant. Je devrais revoir ma ligne de conduite, ma façon d’agir, mais je suis trop ancré là-dedans, pour qu’à n’importe quel moment cela change. C’est probablement ça le pire, le fait de savoir qu’en réalité je suis en train de le dégoûter de moi, qu’à force il en aura marre et laissera tomber parce que moi je n’aurais tout simplement pas osé. Je ne suis même plus face à lui, il ne faut pas que je le regarde, sinon je sens que ce sera la fin, que ça sera terminé pour moi, que je n’aurais plus la force pour lutter face à tout ça. « Bordel, Kyle... Ça ne t'arrive jamais de t'ouvrir un peu aux gens ? » Non, jamais, je ne peux pas, parce qu’ils auraient du pouvoir sur moi, et seraient capable de me faire du mal, seraient capable de m’extirper trop de choses. Non, je ne m’ouvre pas, parce que ça me fait peur, je ne m’ouvre pas, parce que je ne veux le faire que pour toi, mais faut juste que tu me montres la voie, parce que moi je la connais pas merde. Mais c’est lui qui inverse les rôles, qui vient me faire face et me forcer à le regarder en levant ma tête. J’ai les yeux perdus, dans le vague. « Ouvre un peu les yeux. Réfléchis avec ton cœur pour une fois et pas avec ta tête. » Je ferme les yeux en retenant ma respiration, arrête Kyle, ce n’est pas bon. Je vais me mettre à pleurer, et je ne veux pas, je ne veux pas pleurer, il ne doit jamais me voir avec les larmes aux yeux, ça jamais. Il y a des choses que je ne suis prêt à faire. « Quand est-ce que tu vas comprendre que je t'aime? Parce que, oui, tu me rends fou, mais je t'aime Kyle. Et je sais pas pourquoi je te dis ça, parce que toi, tu t'en fous de moi. Je ne suis qu'un objet, un pion dans ton jeu de merde. » Ses doigts caressent ma joue avant qu’il ne parte. Je n’ai pas compris, j’ai du mal à faire le tri là. Mon cerveau c’est arrêté aux trois mots qui m’ont fait tomber, qui ont déchiré mon cœur en un million de petits morceaux. C’est terminé, maintenant, le jeu s’arrête. Je ferme les yeux à nouveau et tente de me contraindre à ne pas craquer, mais c’est peine perdue, c’est trop tard, il a réussis à percer ma carapace.

Je tente de me rattraper, à tout ce que je peux, mais c’est finis, j’ai beau avoir lutté, il a été plus fort que moi. Mes jambes ne me tiennent plus, je m’effondre, je finis par m’asseoir sur le canapé et serre les dents, serre les poings et les croutes de mes phalanges se craquellent. Je sanglote sans bruit alors qu’il ne me regarde pas, j’en profite pour ravaler mes larmes et commence à sentir la haine au fond de moi. « Arrête ! PUTAIN DE MERDE ! » Je me lève et attrape le premier truc qui me tombe sous la main et l’envoie valser dans le mur, du verre vole partout, j’ai cassé le vase en cristal. J’en ai rien à foutre. Je suis en colère, j’ai envie de tout casser. Je ne veux pas ressentir tout ça. Je secoue la tête avant de me la tenir en hurlant mon désespoir, pourquoi ? Pourquoi il me fait ça ? Pourquoi merde ? « T’as pas le droit ! » Je lui hurle dessus, je veux qu’il comprenne que moi tout ça, ça me terrorise. Il m’aime et moi je ne sais pas, je ne sais pas… je doute, je doute de ce que je ressens, ou plutôt je doute de la signification de mes sentiments. Je finis par avancer vers lui et le plaque contre un mur en tentant de ne pas laisser trop mes émotions prendre le dessus, j’ai mon avant-bras collé sur son torse et je le maintiens comme ça pour qu’il ne bouge pas. « Sors de ma tête putain, sors de mon cœur ! Tu me butes, j’ai cette putain de douleur tous les jours dans mon corps, je souffre quand t’es pas là. J’en dors pas la nuit, j’ai du mal à vivre vraiment. T’as pas le droit de me faire ça Shin… J’ai déjà assez souffert dans ma vie… » Si je suis devenu méchant c’est à cause de la douleur et de l’abandon des gens. J’ai trop dérouillé, et je ne veux plus que ça arrive, j’ai été trop déçu, je continue à l’être. Depuis j’ai peur qu’on me brise, qu’on me fasse du mal, faut qu’on arrête de tenter de me détruire, parce que moi je n’aspire qu’à une seule chose, tenter d’être heureux. Je le relâche et finis par envoyer à nouveau mon poing blessé dans le mur, une trace rouge éclabousse le mur blanc. Cette fois-ci je gémis de douleur, parce que je me suis vraiment fait mal. Une trace de sang m’a giclé sur le visage, je le sens, j’ai des gouttes qui me coulent sur le front. Je les essuies avant qu’elles ne me tombent dans les yeux. « Arrête ça s’il te plait… » Une voix brisée qui s’échappe de ma gorge. Oui, j’ai peur, j’ai peur en permanence, peur de le perdre définitivement, mais c’est ce qui arrivera si l’on continue dans cette voie-là. Pourtant je me retourne à nouveau, je me replis à nouveau sur moi, je ne veux pas qu’il soit là dans mon cœur, ça me fait mal, il n’y a pas que mon poing qui saigne, mon cœur est en pièce et il hurle sa douleur. Je me replis, je le fuis à nouveau, je me suis retourné, je ne veux pas qu’il me voit dans cet état. Je suis méprisable, je ne suis rien de plus qu’un pauvre trou du cul qui tente de faire le fort alors qu’au fond c’est qu’une vraie chiffe mole. J’t’en prie, ne me fait pas souffrir plus longtemps Shin. Arrête, achève-moi. Finis-moi. Détruits-moi une bonne fois pour toute.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyMar 27 Jan - 11:41




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
La peur... C'était quelque chose que tu ne connaissais pas dans ton autre vie. Dans celle-ci, c'était l'un des sentiments les plus fort que tu ressentais, en particulier dans cette pièce avec lui. Tu te sentais vulnérable, comme une poupée que l'on pouvait briser juste en la tapant contre un mûr. Du revers de ta main, tu essuyas la larme qui s'était échappée de tes yeux, persuadé au fond de toi que Kyle ne comprendrait pas tout ce que tu venais de lui avouer. Après tout, pourquoi tu lui disais ça? Il s'en fichait de toi non? Cette pensée te fit du mal, mais tu le chassas rapidement. Tu ne voulais plus croire cela. Tu voulais croire que tu pouvais l'aimer, et que lui pouvait t'aimer aussi. C'était peu plausible. Dans les deux sens du moins. Toi, à présent, tu étais persuadé de tes sentiments pour lui. Tu sentais ton cœur battre plus fort dans ta poitrine et même si parfois cela faisait mal, le bien l'emportait toujours. Tu étais dépendant, accro comme à de la cocaïne, sauf que cette cocaïne, c'était Kyle. Même s'il ne voulait pas l'avouer, il avait peur et cette peur, tu la ressentais. Tu n'étais peut-être pas le garçon le plus intelligent, mais tu décernais assez vite les émotions des gens se trouvant en face de toi. Là, pourtant, en cet instant précis, tu lui tournes le dos. Tu ne le vois pas s'asseoir dans le canapé, complètement perturbé. Bien plus que toi tu ne l'es à vrai dire. Tu ne le vois pas se lever dans un élan de colère, tu entends sa voix, furibonde et l'éclat du verre sur le mûr. Tu sursautas.

Tu te retournes enfin pour lui faire face et la peur te ronge automatiquement. Tu ne connaissais pas ce Kyle là. Tu l'avais déjà vu énervé, mais jamais à ce point là. Il continuait à mettre des barrières entre vous. Ce qu'il ne savait pas encore, c'était que tu étais prêt à les escalader une par une s'il le fallait. Tu n'avais pas le droit de quoi? De l'aimer? Etait-ce vraiment mal d'être tombé amoureux de lui? De ne vouloir que lui dans ta vie? Non... Kyle était peut-être la pire chose qui t'étais arrivée, mais il était aussi la meilleure. Sa sincérité te toucha, mais c'est ta pointe de colère qui submergea le tout. « T'as juste peur Kyle. Je pensais qu'un gars comme toi n'avait jamais peur, mais visiblement je me suis trompé à ton sujet. Tu crois que moi je ressens pas ton absence dés que tu n'es plus près de moi? Tu te trompes... Lourdement. » Le ton de ta voix avait changé sur la fin, devenant plus doux, plus tendre, plus aimant. Tu voulais lui faire comprendre que toi aussi tu avais peur. Peur de le perdre. Tu connaissais une partie de son passé, après tout, il l'avait expliqué à ton père dans votre ancienne vie, mais tu ne pensais pas qu'il pouvait avoir peur ainsi. Peur d'être abandonné. Sauf que... Toi tu ne le laisserais jamais. Tu en serais incapable après tout. Plaqué contre le mûr, tes yeux ne lâchent pas les siens. Tu le sens se relâcher et à nouveau tu sursautes lorsque son poing cogne le mûr. Tu as envie de lui dire d'arrêter de faire ça, mais tu ne trouves pas les mots. Tu compris enfin une chose: Kyle était dépendant à toi autant que tu l'étais pour lui. C'était à la fois gratifiant et non. Tu le regardas te tourner le dos. Fuir était la facilité. Tu avais aussi opté pour cela, trop souvent même.

Mais aujourd'hui, quelque chose de nouveau était né en toi. Etait-ce du courage? Il se pourrait bien que ce soit cela. Tu ignoras tout simplement sa dernière phrase. Pourquoi arrêter? C'était trop tard pour faire machine arrière. Toi, comme lui, le savait. Sa voix brisée te l'avais confirmée. Tu t'approchas doucement de lui.  « Kyle. » Ta voix était douce. Tu te stoppas derrière lui. Ta tête vint se poser sur son épaule, ta joue contre la sienne. Tes bras l'entourèrent dans un élan de tendresse qui te surprit au plus profond de toi même. Tu fermas un instant les yeux en te disant que tu pourrais rester des heures comme cela. Ta voix rompit le silence dans un simple murmure. « Je ne t'abandonnerai pas, jamais. » Tu voulais qu'il y croit dur comme fer. « Parce que je t'aime et que je suis incapable de me passer de toi. » Tu rouvris doucement les yeux. Il ne pouvait pas le voir, mais un sourire sincère traversait ton visage.


 
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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyMer 28 Jan - 15:11


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








J'aimerai lui dire de se barrer, de me laisser tranquille, de se tirer une bonne fois pour toute et qu'il arrête de me hanter, de me faire du mal comme ça. Mais en fait j'aimerai aussi qu'il reste pour toute la fin de nos deux vies, j'aimerai qu'il croit que tout est possible, que ma vie sans lui est impossible, ou plutôt j'aimerai qu'il le comprenne et qu'il le sache par lui même et non pas que je lui dise. Pourquoi il dit qu'il m'aime alors que moi même je me déteste ? Pourquoi il semble y croire dur comme fer alors que moi je demande juste à ce qu'il ne me fasse plus ça. Je veux dire, il doit arrêter de me faire mal, c'est pas possible, c'est le seul qui n'ait jamais réussis à me faire ça. J'ai finis par en développer une phobie à la douleur. J'ai juste ce besoin qu'il me laisse et de pouvoir exprimer ce besoin de hurler ma peur d'abandon, ma recherche phonétique d'attention, mon besoin de reconnaissance en permanence comme un chien, des caresses. Mes tentatives désespérées de me faire passer pour un mec que je suis pas, et que je serai probablement jamais. Quoi qu'on fasse, on change pas, on change jamais et quand bien même ce serait possible, jamais on a le droit à une seconde chance, on nous le fait croire mais ça marche jamais, on n'oublie jamais. Faut juste faire avec et accepter ce qu'on est.

Non tout ça c'est vain, jamais il ne me fera changer, je suis comme ça, c'est trop tard pour pouvoir changer. Maintenant la seule chose qui peut être modifiée, c'est ma façon de penser et d'agir, et peut-être que c'est encore possible, qui sait ? Peut-être qu'un jour j'y parviendrai ? Mais pas maintenant, là il me torture, et ça me tue de savoir qu'au fond il est le seul à pouvoir me provoquer autant de sentiments contradictoires. Je le déteste, mais si je le hais, c'est parce que je crois l'aimer, mais ça jamais je ne lui dirai. Je ne suis pas prêt, et peut-être que jamais ça veut rien dire au final ? Parce que je ne pensais pas que nous envoyer dans un autre monde était possible et voilà le résultat. Je pensais que la résurrection était impossible, que jamais ça n'arriverait, idiotie. Je suis de nouveau en vie. J'imaginais pas que tout puisse être comme cela, et moralité, je suis tombé amoureux du fils de la personne que je détestais le plus au monde, ça m'a permis de changer de point de vue, la vengeance est vaine, elle est inutile, ce que je cherche à présent, c'est un moyen de le posséder sans souffrir. Le seul moyen serait de devenir insensible, et j'ai beau faire croire que je le suis, c'est loin d'être le cas, je ressens les mêmes choses que tout le monde, les mêmes sentiments : l'amour, la passion, la peur, la haine, l'envie, la jalousie, la détresse. C'est les sentiments humains que je décris là et je suis humain, je le suis au plus profond de mes veines. Et je sais que dans mes veines, le sang qui coule c'est l'amour que je lui porte, je viens de le comprendre, mais cependant je ne suis pas prêt à l'avouer, à lui dire.

Il m'a dit que j'avais peur, il ne sait pas à quel point il a raison, je suis terrorisé face à son amour, j'ai juste envie de m'enterrer, de fuir à nouveau à l'autre bout du monde ; mais ce serait vain. Je serais forcé de revenir, je reviens toujours à la charge. J'ai trop besoin de lui pour ça. Mais pour lui montrer le fait que je veuille m'éloigner, je me suis de nouveau "isolé" afin qu'il me laisse seul le temps de réfléchir à tout cela. « Kyle. » Je ne dis rien, je sais juste qu'il est tout proche de moi, j'ai une sorte de radar qui permet de le détecter dès qu'il est non loin de là. Mais là, je le sens venir encore plus près, il pose sa tête sur mon épaule et je sens sa joue venir se coller à la mienne. Je ferme les yeux et retiens mes larmes, non, s'il te plaît, ne me fait pas plus mal. Ses bras entourent mon corps et je suis tenté de venir poser mes mains sur les siennes, mais je ne peux pas, je ne dois pas, ce serait une preuve de faiblesse. « Je ne t'abandonnerai pas, jamais. » Je retiens un sanglot qui risque de s'échapper de moi, non, interdiction de pleurer, jamais je ne pleurerai devant lui, et ce jamais là, je suis bien prêt à faire en sorte qu'il soit réel et véridique. Jamais. Et non, je ne veux pas qu'il m'abandonne, je veux qu'il reste là, je veux qu'il soit là, à mes côtés, je veux qu'on revive un truc de fou, une histoire qui n'a pas de sens, quelque chose de puissant, une relation qui nous détruit autant qu'elle nous unit. « Parce que je t'aime et que je suis incapable de me passer de toi. » Je serre les dents et il doit le sentir, putain, mais moi aussi je t'aime et c'est ça le pire, le ressentir mais s'interdire de le lui dire.

J'attache une importance particulière à ces mots qu'il vient de me prononcer, parce que lui aussi il ne me les disait pas souvent, comme s'il ne savait pas trop qu'il m'aimait à l'époque. Comme si c'était loin d'être sûr. Non finalement, je crois qu'on est entrain de devenir ce que l'on a toujours aspiré à être, un vrai couple, deux personnes faites pour être ensemble même si cette relation nous détruira au final, parce que c'est obligatoire que ça le soit. Comment mettre le mal et le bien ensemble sans que ça ne dégénère ? C'est impossible, on ne saura pas comment faire, mais peut-être que justement on nous met à l'épreuve pour qu'on apprenne à le faire. « Shin, s'il te plaît... » Une dernière supplique, une toute dernière. Il faut qu'il arrête, je ne veux plus souffrir, ça je lui ai déjà dis, et je sais qu'au fond, il le comprend. Il sait que je ne suis pas quelqu'un de bien, une sorte de bombe nucléaire qui va finir par lui péter à la gueule, il sait que je suis un voyou qui risque de lui faire du mal. Je ne peux m'en empêcher, je ne suis pas une bonne personne, je suis un individu sans scrupule, une sorte de créature qui le détruira finalement. J'attrape ses mains et me retourne avant de le regarder droit dans les yeux. Je n'ai pas lâché ses mains, mes doigts contre les siens, ça me rappelle trop de souvenirs, des bons comme des mauvais, mais je ne vais pas dire qu'ils étaient réellement néfastes, ce sont les plus belles choses que je n'ai jamais vécue de toute ma vie. « Faut que tu comprennes un truc, je vais finir par te buter, pas au sens propre, mais je vais te briser. » Je m'éloigne cette fois-ci, toujours en le regardant, non il ne faut pas que je lui refasse du mal, pas comme ça, je sais que ça lui en fera, mais je ne veux pas. Je ne sais même plus où j'en suis, comment je peux faire pour réussir à me passer de lui. Je doute même que ce soit possible en fait. « Je veux pas te faire du mal. Donc arrête s'il te plaît. » Mon regard, ma voix, mon attitude, tout lui cri que je veux le contraire, je veux qu'il continue, je veux pouvoir l'aimer, mais je me l'interdis. Je sais qu'il le voit, il ne m'a jamais vu ainsi et ça veut tout dire non ? Ça veut dire que je l'aime non ? Alors aime-moi, récupère moi et nique moi. Nique moi, défonce mon coeur comme j'ai défoncé mes phalanges dans les murs.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyMer 28 Jan - 18:45




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
Tu veux l'aimer, encore et encore. Cette vérité te frappait plus le temps passait. Tu étais incapable de le laisser partir avec un autre. Tu voulais être à lui, mais tu voulais qu'il soit à toi, tout entier. Une part de ton être désirait toujours fuir, mais elle était si insignifiante par rapport à celle qui l'aimait follement et démesurément. Tu n'imaginais plus ta vie sans lui. Et même si cette relation  pouvait vous détruire, même si ça pouvait te faire mal à en crever, tu ne voulais pas faire machine arrière. Tu voulais l'aimer, oui. Tu l'aimais. Tu ne savais toujours pas si l'inverse était possible. En réalité, tu ressentais les sentiments de Kyle bien qu'il ne veuille pas les admettre. Tu les sentais à travers sa peur, sa colère, sa façon d'agir et sa façon de détruire petit à petit. Votre relation ne serait jamais monotone, non. Tu ne le forcerais jamais à dire ce qu'il ressent pour toi. Tu voulais qu'il finisse par te le dire un jour. Peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais après tout, la terre ne s'était pas faite en un jour. Là, contre son corps, tu as trouvé ta place. La place dont tu as toujours rêver. Tu ne vois plus le Syndrome qui sommeille en lui. Tu vois juste Kyle, le garçon que tu as choisis d'aimer. Tu sens sa mâchoire se raidir sous tes paroles, mais tu ne bronches pas. Tu n'ajoutes rien de plus non plus, parce que tu sais déjà ce qu'il va faire: fuir. Une nouvelle fois.

Pour le détendre un minimum, tes lèvres vinrent frôler son cou. Tu restas un moment comme cela avant de recoller ta joue contre la sienne. L'éternité... Voilà ce à quoi tu aspirais à ses côtés. Vivre avec lui, pour l'éternité, l'aimer, même si l'éternité serait brève. Tu avais certes refusé son invitation pour emménager, mais c'était avant de lui déclarer tes sentiments réels. Pourtant, tu te fixas une règle: interdiction d'emménager chez lui tant qu'il n'a pas avoué au moins une partie de ses sentiments. Ce n'était pas gagné donc. Tu le sens prendre tes mains et tu rougis. C'est une réaction complètement stupide, tu le sais, mais c'est venu sans que tu t'y attendes. Vos doigts enlacés comme à l'époque... Tu eus le temps de te ressaisir avant qu'il ne se retourne. Ses yeux te déconcertèrent. Tu baissas un moment les yeux avant d'affronter son regard. Son aveu t'arracha une grimace. Te briser? N'était ce pas déjà fait depuis longtemps? Tu le regardas s'éloigner, te mordillant la lèvre, blessé. Il te supplia à nouveau. « Parce que tu crois qu'en t'éloignant comme ça, en te rayant de ma vie, ça ne me blessera pas? J'ai l'impression que tu veux que je sorte de ta vie, mais j'en suis incapable Kyle. Et vas-y, brise moi. Brise mon cœur en mille morceau, mais ne me laisse pas seul. Jamais. » Tes yeux s'étaient baissés pour fixer le sol. Une certaine tristesse émanait dans ta voix. Il ne comprenait pas, non. Il ne comprenait pas qu'en faisant cela c'était pire... Pire que de te briser.

Tu finis par relever les yeux vers lui et tu croises son regard. Tu vois tellement de choses que tu ne connais pas chez lui. Tu affiches un léger sourire peiné sur ton visage. Tu ne détournes pas les yeux. Tu te perds dans son regard et ta poitrine te fait mal, de plus en plus mal. Tu as l'impression que ton cœur va imploser et ça te fait peur. Tu sens que quelque chose à changer. Tu as l'impression que ton centre de gravité n'est plus le même. Ce n'est plus la terre qui te maintient au sol, mais lui. Tu ne pouvais plus t'échapper, non. Aucun retour en arrière n'était possible.  « Et puis merde. » Sans même prendre le temps de réfléchir, tu franchis aisément les quelques mètres qui vous séparaient. Tes deux mains se posèrent sur ses joues et tu n'attendis aucun signe de sa part. Tes lèvres s'écrasèrent sur les siennes, sans aucune douceur. Passion, désir, tristesse, désespoir. Tant de chose émanaient de toi dans ce baiser. Une de tes mains fila vers ses cheveux comme pour l'attirer contre toi, pour l'empêcher de fuir une nouvelle fois. C'est en l'embrassant de cette manière que tu te rend compte que tes sentiments sont encore plus puissants que ce que tu n'imaginais.


« Certains disent que le monde sera anéantit par le feu. D’autres par la glace. Pour ce que j’ai goutté du désir amoureux, je penche du côté de ceux qui préfèrent le feu, mais s’il fallait que par deux fois je trépasse. Je crois en connaître assez sur la haine pour savoir que la destruction par la glace est tout aussi vilaine. Et on ne peut plus efficace. »


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyJeu 29 Jan - 17:21


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








J’ai l’habitude de fuir dès que quelque chose ne va pas, c’est mon quotidien, c’est ma façon d’être, je n’y peux rien. Si ça ne va pas, je ne pousse pas, je ne cherche pas à dépasser mon a priori. Ce serait inutile, de toute manière, je suis ainsi, et comme j’arrête pas de le penser, on ne change pas et combien même on peut tenter de le faire, notre véritable nature finie toujours par ressortir, un jour ou l’autre et parfois ça se fait dans le malheur, dans la douleur. Mais je suis face à un énorme problème, quoi que je fasse je souffre. Si je fuis j’ai mal parce que je ne serais pas avec lui, mais si je lui dis j’aurais mal parce que je le ferais souffrir. Non, c’est impossible un tel choix ne peut être fait en âme et conscience. Ce serait comme me demander de me tuer avec un sabre ou de me tuer avec un pistolet, quoi qu’il arrive, je vais mourir, c’est aussi dingue que ça. Je ne veux pas, je ne veux pas que ça se passe comme ça. Je veux la vivre ma putain d’histoire, faut juste que j’arrive à trouver la bonne manière de l’écrire, de la vivre. Faut que tout ce que je ressens se barre ou s’exprime sans me faire du mal, sans m’arracher le cœur en sortant de mon corps. Faut juste que ça se passe, que les choses soient comme elles sont censées être : faut qu’on soit ensemble, c’est comme ça que c’est écrit après tout. Lui et moi, main dans la main, cœur offert à l’autre, une même rage de vivre, de savourer ce qu’on ressent l’un pour l’autre. Promis juré Shin, qu’on la vivra cette foutue histoire, on peut pas faire autrement.

On peut essayer de fuir le destin, c’est inutile. J'ai souvent entendu dire que les choses sont faites pour être telles qu'elles arrivent, que même si on veut changer notre destin ou ne serait-ce qu'y échapper, il finit toujours par nous rattraper tôt ou tard. Si quelque chose nous est offert, il doit rester comme il est, parce que sinon, quelque chose de malheureux pourrais nous arriver. J'ai toujours cru en cette notion de destinée, genre une étoile là-haut qui nous dicte quoi faire et quand le faire, sauf que cette étoile-là, n'est pas dans le ciel, ni dans l'espace où une connerie comme ça, elle est ici, sur Terre, avec nous, parmi vous. J'ai réussis à la toucher, à l'avoir, à la faire mienne, on s'est eu, on s'est perdus et je suis revenus, je le fais toujours de toute manière avec lui. Un célèbre auteur Français nommé Victor Hugo a dit : « C'est une étrange prétention des hommes de vouloir que l'amour conduise quelque part. » Même au risque de me contredire, je crois en ces mots, l'amour ne conduit nulle part. C'est nous même qui avançons dans une direction en s'aimant, on veut toujours croire qu'en réalité on finira notre vie avec la personne que notre cœur réclame plus que tout, mais c'est complètement absurde, il y aura toujours des moments durs où l'on ne s'aimera pas autant qu'au départ, ou l'inverse, qu'on s'aimera plus que tout au risque de se détruire l'un l'autre. Si je dois nous conduire quelque part … ça sera vers un monde où l'on sera à deux, où personne ne pourra nous faire du mal, même si pour cela je dois redevenir un simple quidam et abandonner mon statut d’une des personnalités les plus riches au monde je le ferais, si je dois abandonner les quelques amis que j’ai, je le ferais, si je dois partir à l'autre bout du monde je le ferais, je ferais tout cela pour lui… parce que la vérité c’est que je l’aime.

Je viens de le comprendre, ce que je ressens c’est de l’amour, et même si je l’exprime très mal, je sais qu’il l’a compris sinon il n’agirait pas ainsi avec moi. Il le sait, et ça je le comprends à l’instant également ce que ça signifie, que lui aussi il m’aime et qu’au final, on va probablement redevenir ce que nous avons été. Rien que ça, ça me fou la trouille, ça me donne envie de me planquer dans un placard et fuir le monde pour ne pas souffrir. Parce que l’amour ça fait toujours souffrir non ? Moi j’en ai toujours souffert, l’admiration que je portais à Monsieur Indestructible m’a fait souffrir, l’amour que je portais à mes parents m’a fait souffrir, « l’affection » que je portais à Mirage m’a détruit, l’amour que je porte à Shin me fait souffrir. Ça fait toujours souffrir, toujours, quoi qu’on puisse faire pour l’en empêcher, ça fait souffrir. Et moi et ma phobie de la douleur émotionnelle, je fuis toujours, je viens de le faire une autre fois, parce que c’était trop fort. J’ai encore fuis, je l’ai supplié d’arrêté, je l’ai supplié de ne plus me faire souffrir comme ça parce que je serais obligé de lui dire et de lui faire du mal. Je suis pas quelqu’un de bien, et ça il le sait. Je finirais par le détruire, je suis une putain de bombe qui risque de lui exploser d’un jour à l’autre à la gueule, c’est pour cela que j’ai fuis, pour ça que je me suis reculé. Que je lui ai dis d’arrêter, mais lui semble blessé par ça. «Parce que tu crois qu'en t'éloignant comme ça, en te rayant de ma vie, ça ne me blessera pas ? J'ai l'impression que tu veux que je sorte de ta vie, mais j'en suis incapable Kyle. Et vas-y, brise moi. Brise mon cœur en mille morceau, mais ne me laisse pas seul. Jamais. » Je dois prendre mon courage en main, je dois faire en sorte d’arrêter, c’est à moi d’arrêter en fait. Il faut que je comprenne qu’en fuyant c’est comme ça que je lui fais du mal, et que même si je finis par lui briser le cœur, c’est préférable à cet abandon que je fais alors que je souhaite depuis mon retour en ville de le récupérer. Je suis plein de paradoxe mon dieu. Mais là c’est finis, c’est trop tard. Une voix dans ma tête que ce soir, tout va changer, pour le meilleur et pour le pire. «Et puis merde. » Il s’avance rapidement vers moi, je ne bouge pas, je suis paralysé par la peur, que compte-t-il faire ? Mon dieu, non arrête Shin… Et il prend mon visage entre ses mains et écrase ses lèvres sur les miennes, il m’embrasse avec une intensité que je n’avais jamais connu et tout s’écroule en moi. Mes pommettes finissent par s’enflammer et mes yeux se ferment automatiquement pour profiter de ce moment intense et inoubliable. Le premier baiser d’un véritable amour ne s’oublie jamais. J’ai vingt ans, et c’est la première fois que je tombe amoureux. Que je suis tombé amoureux en réalité. C’est comme ça depuis mon voyage autour du monde et je ne m’en étais pas rendu compte. Ou plutôt je ne voulais pas y croire, je ne voulais pas laisser courir ces sentiments, parce que j’en avais foutrement honte. Ses mains sur mes joues me ravies immédiatement et je me sens enfin heureux, enfin complet, je commence à comprendre pourquoi on dit que l’amour rend les gens meilleurs. Je ne réagis pas, je reste totalement passif, trop hébété pour faire quoi que ce soit.

Il passe l’une de ses mains dans mes cheveux, et je ferme les yeux et me laisse envahir par cette explosion de sensations dans mon corps, ça me bouffe de l’intérieur, ça me fait fondre, ça me rend ivre, je suis totalement ailleurs, bien plus qu’avec n’importe quelle drogue ou n’importe quel alcool, je suis à lui désormais, il le sait, mais c’est… trop fort, ça me fait mal. Je le laisse faire, je ne participe pas, je n’y arrive pas, je suis trop perdu dans mes pensées et s’en est de trop, cette fois-ci une larme coule sur ma joue, la première qu’il voit, elle ruisselle et finit par tomber dans ses doigts, elle les humidifie, leur transmet toute ma douleur face à mon incapacité à lui répondre. J’ai pleuré, j’ai été trop faible, mais c’est impossible de faire autrement face à tout cela. Je l’aime putain de merde, et ça me détruit tellement que je ne sais pas quoi faire, je suis une loque, perdu dans mes pensées, et c’est ça qui me fait le plus mal, de me dire que je suis faible face à ces sentiments si puissants. J’ai joué et j’ai perdu, mais c’est loin d’être vrai, je l’ai gagné lui.

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyVen 30 Jan - 11:32




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
Ta main se perd dans ses cheveux. Tu veux qu'il soit à toi, rien qu'à toi. Tu le veux. Tu ne lui passais pas la bague au doigt, il n'avait donc pas à avoir peur, si? Si... Parce que même toi, en l'embrassant là, maintenant, tu étais terrorisé. Pourtant, la peur ne se ressentait nullement dans ce baiser. Tu sentis les larmes de Kyle couler et tu fus surpris. Tu ne l'avais jamais vu pleurer, mais tu ne cessas pas de l'embrasser. Non, parce que depuis le temps que tu voulais faire cela... Tu ne voulais plus t'arrêter. Tu voulais qu'il comprenne tous les sentiments qui étaient en train de te bouffer de l'intérieur, de te consumer, petit à petit, fraction par fraction. Comprendrait il un jour le feu qui brûlait en toi? Qui brûlait ton cœur de glace? Non, tu n'y connaissais rien à l'amour, mais tu voulais y croire. Tu voulais croire qu'avec Kyle, une histoire d'amour était possible. Tu voulais y croire, tellement... Sentir ses larmes de cette manière firent ressurgir les tiennes. Tu remarquas qu'il ne fit rien. Il resta inerte. Seul ses larmes te prouvait qu'il était touché par cet acte, mais ça te ne te suffisait pas, hélas. A bout de souffle, tu finis par interrompre ce baiser. Tu le regardes, mais tu ne ressens que la vide et ça te blesse d'une manière étrange. Tu vins doucement déposer un dernier baiser chaste sur ses lèvres. Tu étais d'une douceur incroyable quand tu t'y mettais.

Du bout des doigts, tu touchas sa joue pour essuyer ces larmes. Tu le fixas dans les yeux, légèrement déçu au fond de toi. « J'aurai tellement aimé que ça suffise... » Il n'avait rien ressenti ou ne savait pas quoi faire? Tu n'en savais rien, mais tu étais sans doute vexé au fond de toi qu'il n'ait pas réagis à ce baiser. Tu ramenas ta main vers toi et la laissas tomber le long de ton corps. Tu baissas les yeux, blessé. Tes larmes se mirent à ruisseler. « C'est en ne faisant rien comme cela que tu me blesses, Kyle. Pourquoi tu passes ton temps à me repousser? Je ne te passe pas la bague au doigt, je ne te demande pas la lune... » Ta voix tremble et tout ton être se sent faible. C'est étrange de se sentir aussi faible, aussi vulnérable. Tu ne connaissais pas l'amour, mais tu le détestais en fin de compte si cela devait ressembler à cela. On t'avais toujours dis que l'amour rendait les gens heureux et que c'était la meilleure chose qui pouvait t'arriver. C'était un mensonge inventé par les grands. Un mensonge qu'on servait à tout le monde. Puis tout le monde finissait par savoir la vérité. Que l'amour, ça vous détruit. Ca n'apporte pas que le bonheur, mais le malheur aussi. Ca vous amène des doutes, des pleurs, des problèmes... Tu n'aurais pas du accepter de tomber amoureux, mais ça avait été plus fort que toi. Tu voulais cette fin heureuse, cette vie heureuse. Sans Kyle, cela te paraissait impossible.

Tu lui tournas le dos. Vous passiez votre temps à vous fuir l'un et l'autre. Tes larmes se firent plus nombreuses. Il ne fallait pas que tu restes plus longtemps ici. Il ne fallait plus que tu y remettes les pieds, dans cette maison.  « Bien... Je m'en vais, Kyle. » Dans ta tête, tu te dis qu'il faut mettre un terme à tout cela. Il ne veut pas de toi. Il ne te l'a prouvé en restant inactif comme cela. Certes, il y a eu ces larmes qui te prouvent qu'il tient à toi, mais il n'a rien fait pour te retenir. Rien fait pour que tu lui appartiennes. Tu as besoin de plus que des larmes. Tu as besoin de sentir son amour, de sentir son désir de te garder pour lui. Pas comme avant, mais bien plus. Tu baisses la tête vers le sol et tu te mets à marcher d'un pas hésitant vers la porte. Tu passes une main nerveusement dans tes cheveux avant de laisser balloter tes bras de chaque côté de ton corps. Trop d'émotions te submergent et tu as l'impression que tu vas tomber là, que tes jambes vont se dérober sous toi. Mais il faut que tu tiennes bon, jusqu'à franchir cette porte...


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyVen 30 Jan - 20:13


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








J’ai mal, mal au cœur principalement. Mais cette douleur me soulage de toutes les autres que j’ai pu ressentir tant que je n’avais pas eu la chance et le privilège de pouvoir sentir ses lèvres sur les miennes, son corps contre le mien. Je suis accro à lui depuis bien trop longtemps. Tant de temps sans lui c’est impossible à vivre, c’est dur, il faut se tenir accroché à quelque chose, aux souvenirs, au seul bien que j’ai venant de lui. Je n’ai même plus un seul de ses vêtements, je n’ai plus rien, à part le cadeau qu’il m’a fait, cette chaîne, ce présent que je garde précieusement dans mon horloge pour ne pas la perdre, pour ne pas l’abîmer. Je ne veux absolument pas qu’il lui arrive quelque chose, ça me briserait encore plus le cœur. Je suis sentimentaliste, qui aurait cru hein ? Personne probablement, mais j’accorde de l’importance aux objets, aux gestes, aux mots, aux sentiments, tout a une signification particulière à mes yeux, et c’est cet ensemble qui fait que j’arrive à cerner les gens. C’est une capacité qui m’a toujours servis, autant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle ou dans ma vie sentimentale et mes plans diaboliques. On m’a toujours dit de connaître celui en face de soi pour avoir un avantage certains sur lui. J’ai appliqué ça à la lettre, parce que c’est mieux ainsi, parce que ça marche, j’ai toujours un pied en avant par rapport aux gens, ce qui me permet de les devancer sur bon nombre de sujets.

Ce baiser me glace, il me chauffe en même temps. Je suis paralysé par l’effroi, mais touché par l’amour qu’il exprime. Cela provoque en moi des sensations que je n’aurais jamais cru pouvoir ressentir à nouveau, des vieux fantômes enfouis au fond de moi qui ressurgissent enfin. Je l’aime, je le sais désormais. Je l’aime comme je n’ai jamais aimé personne, il s’est imposé à moi, il a fait en sorte de m’ouvrir les yeux sur mes sentiments. Oui, je l’aime, mais j’ai peur de lui dire, j’ai peur de paraître faible, j’ai peur de savoir que ça veut probablement bien plus dire pour lui que ce que je voudrais lui signifier. Oui, je l’aime, oui je veux vivre ma vie avec lui, mais je ne veux pas trop, je ne veux pas qu’il puisse croire que je veuille me marier avec lui, que je veuille avoir un gosse avec lui – adoption je précise, la médecine ne permet pas encore à deux hommes de procréer – ni que je souhaite devenir trop mou et trop fleur bleu avec lui. De toute manière il sait très bien que je ne pourrais jamais être romantique, oh ça m’arrive de temps à autre, il ne faut pas se voiler la face, mais c’est rare, parce que je suis comme ça, trop renfermé sur moi-même pour exprimer réellement mon amour et pour exprimer tout ce que je peux ressentir au plus profond de moi.

Je n’ai pas réagis suite à son baiser, je ne peux pas, ce n’est pas que je ne veux pas, mais je n’arrive pas à réfléchir, je suis bloqué sur ces lèvres, sur cet amour transcendant que je ressens. Je l’aime, et suite à cette découverte, je ne sais plus quoi faire, je n’y arrive plus. Il finit cependant par relâcher mes lèvres, se reculer, un peu déçu probablement, mais moi, je le fixe toujours avec ces larmes que je damne qui coulent sur mes joues. Il finit par déposer un nouveau baiser chaste sur mes lèvres et se recule avant d’essuyer mes larmes du bout de son pouce. « J'aurai tellement aimé que ça suffise.. » Je l’ai blessé, par cette absence de réaction, je le sais et ça se voit, mais la seule chose que j’ai trouvé à dire, c’est de porter mes doigts tremblants sur mes lèvres pour tenter de garder cette sensation si étrange. C’est doux, c’est puissant, trop de paradoxes, qui me brisent. Et le pire c’est quand je le vois pleurer. Mon cœur se brise en deux, en quatre, en un milliard de particules. « C'est en ne faisant rien comme cela que tu me blesses, Kyle. Pourquoi tu passes ton temps à me repousser ? Je ne te passe pas la bague au doigt, je ne te demande pas la lune... » C’est le bazar dans ma tête, digne d’un souk que j’ai pu visiter suite à mon tour du monde. Ça hurle dans ma tête, ça se bouscule, ça me fait l’effet d’une corne de brume située dans un stade avec des millions de supporters qui hurlent à s’égosiller la gorge. Je ne peux pas réagir, trop occupé à réfléchir, à penser aux sentiments que je ressens en ce moment. « Bien... Je m'en vais, Kyle. » Je ne réagis toujours pas, je le vois simplement partir, triste à en mourir vers la porte, c’est là que quelque chose se débloque dans ma tête. Non, il ne faut pas qu’il parte, il ne peut pas. Pas ce soir, plus jamais, il ne doit plus partir, je ne dois plus fuir, c’est mieux comme ça.

Je crois que c’est à mon tour maintenant ? Je crois que je dois prouver mon amour à présent non ? C’est à moi, je le vois poser sa main sur la poignée, prêt à appuyer dessus pour ouvrir la porte. Je m’avance d’un pas, hésitant, je tremble de la tête aux pieds alors qu’il fait chaud dans ma demeure, non c’est l’amour qui me fait trembler, rien d’autre. Puis d’un coup je vois plus clair. Je m’avance rapidement vers lui et le plaque contre la porte, je ne fais pas dans la dentelle je sais, mais j’attrape ses mains et les bloque sur le battant avant de venir déposer mes lèvres rageusement sur les siennes, je force l’entrée et commence à venir jouer avec sa langue. Je l’embrasse avec une telle passion que j’en tremble de partout, que je me sens partir, que je sais que je viens de signer le début d’une grande chose et dont la fin est très lointaine, tellement que je ne veux pas y penser plus longtemps. Je finis par me détacher parce qu’il faut que je lui parle aussi, je ne dois pas le laisser comme ça. « Ne pars plus jamais, tu n’as plus le droit, pas après ça. Je ne le supporterai pas et toi non plus, on sera brisé chacun de son côté comme deux glands. » Je ferme les yeux et inspire longuement avant de le prendre dans mes bras. Je le serre si fort contre moi que je sens son cœur battre contre ma poitrine, je le verrouille tout contre mon corps de façon à ce qu’il ne m’échappe plus. Une dernière larme roule sur sa nuque, la dernière. Je finis par retenir ce dernier sanglot tout en venant murmurer au creux de son oreille. « Excuse-moi. » Pour tout, pour tout ce que je lui ai fais, pour le mal que je cause, pour ce que je vais lui faire dans le futur parce qu’il souffrira, il le sait aussi bien que moi. C’est ainsi que les choses se passeront avec moi on souffre toujours. C’est une façon de briser la monotonie après tout, mais je ne le fais pas forcément exprès, je ne le veux pas toujours. Parfois ça vient, ça reste ou parfois ça part rapidement, c’est ça l’amour non après tout non ?

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Shin F. Parr

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyLun 2 Fév - 19:10




 


Kyle & Shin
Fais moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface
La porte est devant toi. Il ne te reste que quelques mètres avant de la franchir. Tu marches tout en réfléchissant de trop. Ton cœur bat à mille à l'heure et des larmes ruissèlent toujours sur tes joues. Tu es ridicule. T'es pas un mec, t'as pas de couilles. Tu es trop fragile, trop faible, trop fleur bleue. Comment tu veux plaire à quelqu'un comme Kyle si t'es pas foutu de garder un peu de dignité? T'es qu'un con et tu le sais. C'est ça la pire, mais tu ne fais rien pour changer. De nouveau, tu choisis pour l'option facile. Rester celui que tu es, un lâche qui est incapable d'avoir le courage de s'imposer. Parce que c'était ça que tu voulais. C'était t'imposer dans la vie de Kyle, t'imposer à lui. Il ne devait pas avoir le choix, mais tu lui laissais, parce que tu étais comme ça et que tu ne changerais pas. Du revers de ta main, tu essuyas les larmes qui coulaient le long de tes joues. Tes pas étaient lent, mais tu voyais ton échappatoire. La sortie. La facilité. La déception qui t'avais traversée lorsque Kyle n'avait pas réagis t'avais profondément blessé. A un tel point que tu étais bouleversé. Tu n'entendis pas ses pas se rapprochant dangereusement de toi. Tu n'entendais plus rien. Même pas tes propres pas se dirigeant vers la porte. C'était le vide autour de toi, mais à l'intérieur de ton être, une tempête faisait rage. Pourtant, avant d'arriver à la porte, tu te tournas légèrement, comme pour essayer de voir s'il se décidait, sauf que... Il était déjà sur toi.

Ton dos se heurta sans douceur sur la porte, mais la douleur ne vint pas. Tu ne sentis rien, juste ton cœur battre trop vite, trop fort. Ses lèvres s'écrasèrent contre les tiennes et sa langue força automatiquement le barrage formé par tes dents. Tu ne résistas pas. Tu n'avais pas à le faire. Tu n'attendais que ça depuis que tu avais franchi cette porte dans le sens allé. Tu le sens trembler contre toi. Tes mains clouées contre la porte par les siennes, tu n'as aucun moyen de lui montrer l'affection que tu lui portes, sauf à travers se baiser. Ce baiser qui finit par se stopper. Tu ouvres les yeux et tu les plonges dans ceux de Kyle. Tu as l'impression qu'il a compris des choses, mais tu ne sais pas quoi. Jusqu'au moment ou il se met à parler, tu vois encore des doutes dans ses yeux. Ses paroles te touche enfin. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres. Tu te rends compte que quand il parle comme ça, tu l'aimes encore plus et que tu serais incapable de t'éloigner de lui. Non, ça t'étais tout simplement impossible. Tu sens ses bras se refermer autour de toi. Une de tes mains vient se poser dans ses cheveux et l'autre le sert à la taille. « Ne t'inquiète pas, je serai toujours là... » Dans un élan de tendresse, tu approches tes lèvres de son front et tu y déposes un baiser, protecteur. « Toujours. » Oui, tu ne comptais pas l'abandonner. Tu en serais incapable.

Tu restes dans ses bras, mais tu sais que tu dois partir. Tu ne peux pas rester aujourd'hui. « Kyle. » Tu attendis un moment qu'il desserre son étreinte même si tu aurais voulu que ça continue. Tu lui souris lorsque ce fut le cas et que tu fis un peu plus libre de tes mouvements. « Il faut que j'y aille. » Tu ne savais pas s'il allait de l'interdire ou s'il allait redevenir le Kyle que tu connaissais d'avant. Tu t'empressas de terminer ta phrase. « Mais je reviens demain, et je ramènerai des affaires... Si tu veux toujours bien de moi chez toi. » Il ne t'avais pas dis clairement qu'il t'aimait, mais au fond, il te l'avais fais comprendre. On ne dit pas mieux vaut des actes que des paroles?


 
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Kyle S. Swann

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MessageSujet: Re: tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) tu fais parfois du mal aux gens. (shyle) EmptyMer 4 Fév - 15:31


tu fais parfois du mal aux gens.
shin && kyle








Parfois le silence est la meilleure façon d’exprimer ses sentiments. Parler ne sert pas forcément à grand-chose quand on y réfléchit bien, parce que les mots ne peuvent pas tout dire, ils ont forcément une limite lorsque l’on les utilise pour parler de sentiments, qu’ils soient négatifs ou positifs. J’ai toujours eu de la peine quand je devais parler de ce que je ressentais. Pas les mots nécessaires, cette petite barrière de fierté qui m’en empêche, pas la confiance indispensable envers les gens. Les choses n’ont pas forcément changé quand on regarde bien ; je n’y parviens toujours pas. Une sorte de blocage se fait en moi, une clôture qui m’empêche de les faire sortir, faire sortir ces choses qui font de moi un homme comme tous les autres. Je ne parle pas du mot homme au sens masculin, mais homme au sens large du terme. Tous les hommes ressentent des choses, mais peu on la force nécessaire pour les avouer, c’est une réalité et non pas un état de faits. Pour ma part, je ne pense pas en être capable, jamais, parce que ça implique le fait d’abaisser ses défenses, de paraître vulnérable et ça je ne le veux pas. Si jamais je deviens vulnérable, tout le monde peut me faire n’importe quoi, et c’est hors de question. Certes dans ma vie je n’ai pas pour but de me venger comme d’autres méchants issus des dessins animés, mais je ne veux pas qu’on me marche sur les pieds, et pour cela une seule solution : rester fermé malgré l’amour.

Il me promet qu’il ne partira plus jamais, est-ce vrai ? Ou est-ce simplement pour qu’il me fasse croire ça et finalement me fasse du mal comme je peux lui en faire ? Je sais que j’arrive facilement à cerner Shin, je suis même l’un des seuls à en être capable. Mais étant donné que je ne connais rien de l’amour, ça peut être une solution qu’il a de me faire du mal au final. Je veux croire que ce n’est pas le cas, parce que moi aussi, au fond de moi, je l’aime vraiment, enfin si c’est bien cela aimer. C’est la première fois que je ressens ce genre de sentiments pour quelqu’un, la première, la première personne qui a été capable d’entrer dans ma vie de la sorte et de foutre la merde partout. Mais plus j’y pense, moins j’imagine Shin être du genre à faire du mal aux autres. Ce garçon incarne la pureté et l’innocence même, comment quelqu’un comme lui pourrait devenir aussi machiavélique que quelqu’un comme moi ? Non finalement, je me fais des idées, ça me monte à la tête, et c’est une preuve de ce que je ressens pour lui justement, parce que jamais je n’avais pensé à ce genre de choses, alors je ne peux que me dire que finalement il faudrait que pour une fois, je me laisse aller et que mon cœur parle à la place de ma tête.

La serré, contre lui, je sens que toutes les barrières que j’ai érigé autour de moi tombent une à une. Elles s’écroulent et s’écrasent au sol, piétinées par la douleur de l’amour que je ressens. C’est donc ça d’aimer ? Je préférais quand je ne savais pas encore, finalement dégage l’amour, tu fais trop mal. Mais en fait je trouve que ça me fait aussi du bien, au fond de moi, cette petite part de mon cœur que je ne connaissais pas me fait du bien, m’apaise et ça mérite que je laisse une chance à ce sentiment pur que je pensais détester. « Kyle. » Je ne réagis pas tout de suite, mais finalement j’entends sa voix, et je me recule doucement à contre cœur il faut bien l’avouer. Je ne veux pas qu’il s’en aille, il n’a plus le droit, il me l’a promis. « Il faut que j'y aille. » Je m’apprête à lui dire que c’est un menteur et qu’il n’a pas le droit, je m’apprête à sauter sur la porte pour l’en empêcher, mais ce serait être égoïste. Enfin remarque, après tout je le suis non ? Je l’ai toujours été. Je ne pense qu’à mon bien être personnel avant celui des autres, donc agir comme ça ne me changerai pas trop. « Mais je reviens demain, et je ramènerai des affaires... Si tu veux toujours bien de moi chez toi. » Je le regarde avec un soulagement non feins. Je pourrais en soupirer tellement je suis content de voir que demain il reviendra finalement. Parce que la vérité c’est que je l’aime, même si je ne le dirais jamais à quiconque, et qu’à cause de ça je me sens totalement dépendant à lui, et que si jamais il se tire, je crois que j’en souffrirai, bien plus que quand je suis mort la première fois ou quand mes parents m’ont laissé tout seul.

Je me recule d’un pas encore une fois et lui souris de ce petit air amusé que j’ai tout le temps au visage. C’est pas parce que je l’ai embrassé et que entre guillemets lui ait avoué mon amour qu’il faut que j’en perde mes bonnes habitudes. Je suis et je reste le même, le garçon vil qui s’amuse à provoquer les gens, je suis comme ça et ça ne changera pas. « File avant que je ne t’attache dans ma cave pour t’empêcher de t’en aller. Et oublie pas tes affaires demain. » Je finis par ouvrir la porte, comme pour le foutre dehors, sauf qu’en réalité, je préfère qu’il parte rapidement, parce que plus il restera, plus la douleur sera grande quand il sera partis. Et ça il le sait aussi. D’accord il reviendra demain, mais attendre n’est pas vraiment mon fort, sauf quand le prix d’une attente en vaut le coup. D’ailleurs en y réfléchissant bien, c’est peut-être un peu le cas non ? J’attends mais la récompense sera délicieuse non ? Il viendra vivre ici. J’attrape sa main pour l’attirer à moi et l’embrasse rapidement avant de lui mettre la main sur les fesses et le laisse filer de la maison. « Fais attention sur le chemin du retour, à demain. » Je ne fermerai pas la porte tant qu’il n’aura pas dépassé le grand grillage de ma propriété, en gros ça veut dire que je ne fermerai pas la porte de chez moi tant que je le verrais.

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