AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

Partagez

(megès) Altercation nocturne Vide
(megès) Altercation nocturne Vide
(megès) Altercation nocturne Vide
(megès) Altercation nocturne Vide
 

 (megès) Altercation nocturne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: (megès) Altercation nocturne (megès) Altercation nocturne EmptyDim 8 Mar - 20:18

Altercation nocturne
Hadès & Mégara

Tu me hantes jour et nuit , infâme dieu des enfers . ✻✻✻ Tu t'échappes un instant du Hyena Club et t'octroies une petite pause . Emmitouflée dans une veste en cuir relativement courte , tu frissonnes . Tu portes une robe noire fine et seyante . Tu lances des regards frénétiques dans toutes les directions comme si tu étais sur le point de préparer un mauvais coup . Tu plonges ensuite une main dans ton sac à main pour attraper un paquet de cigarette déjà entamé . La vache , combien de cigarettes as-tu grillé aujourd'hui ? Tu ne t'en souviens plus . Une chose est certaine , tu  as grandement besoin d'en brûler une et d'avaler un grand bol d'air frais . A l'intérieur du Hyena Club , il fait bien trop chaud .  L'air est carrément irrespirable . La température grimpe très rapidement avec tous ces gens qui se trémoussent . Tu es épuisée . Tu as dansé pendant plus de deux heures sans même pouvoir t'arrêter . Tes jambes ont beau être résistantes , il faut qu'elles se reposent . Elles tremblotent . Tu t'adosses au mur et poses un pied contre celui-ci . Tu allumes ta cigarette et la déposes entre tes lèvres rosées . Tu cales une mèche derrière l'oreille puis laisses échapper une petite fumée de ta bouche . Tu as attendu ce moment depuis si longtemps . Soudain , un cri vient perturber ce petit moment de détente . Tu entends ton nom et lèves machinalement les yeux au ciel . Tu aurais pu te retrouver dans un bal costumé avec trois cents invités , tu aurais été capable de reconnaître cette voix .

« Quoi ? » aboies-tu après avoir retiré la cigarette de ta bouche . Tu places aussitôt la main tenant fermement la cigarette derrière ta cuisse .  

« C'est à toi ! » s'écrit Adrianna , une de ces danseuses du club .

Mais de quoi elle se mêle celle-ci ? Pour qui se prend-t-elle pour te dire ce que tu dois ou ne dois pas faire? Il y'a vraiment des claques qui se perdent . Tu ne la portes pas particulièrement dans ton cœur et elle non plus d'ailleurs . Les autres danseuses ne t'ont jamais accepté et tu peux être certaine qu'elles ne le feront jamais . Elles passent leur temps à commérer derrière ton dos répétant sans cesse à quel point tu es louche , bizarre et arrogante . Elles souhaitent par-dessus tout ton départ et tu peux être sûre que si ton appartement était en train de brûler , elles ne lèveraient pas le petit doigt et n'appelleraient pas les pompiers . Tu pourrais crever la bouche ouverte et les laisser complètement indifférente . Les femmes sont très mauvaises et injustes entre elles . Mais cela t'amuse . Tu sais à quel point tu es désirée . Tous les hommes se courbent devant tes courbes féminines . Elles ont tout à fait de quoi se sentir menacées ces idiotes .

« Ouais , c'est bon j'arrive . » dis-tu d'un ton las sans même bouger d'une semelle . Tu es certaine qu'elle est partie . Pendant quelques secondes , tu n'as plus aucune réponse . La rue est complètement déserte et silencieuse . Cela en devient presque effroyable . Puis , tu entends de nouveau la voix d'Adrianna . Ton corps se raidit et tu serres les poings . Bordel mais elle le fait exprès , c'est plus fort qu'elle . Elle ne va donc jamais la boucler . Tu soupires bruyamment . Ta mâchoire fine se crispe .

« Deux secondes je finis ma clope ! » rugis-tu .  Irritée ,tu jettes d'un geste brusque la cigarette et t'empresses de l'écraser sur le sol goudronneux . Tu passes une main dans tes cheveux bruns lorsque soudain , tu es propulsée contre le mur . Tu heurtes ce dernier dans un bruit sourd ce qui t'arrache un cri de douleur. Tout se passe si vite . Tu ne comprends rien . Un homme que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam te plaque violemment contre le sol . Tu te doutes qu'il ne vient pas te demander l'heure . Il lit dans ton regard bleuté une terreur sacrée . Tu as envie de hurler , d'appeler au secours mais aucun son ne parvient à sortir de ta bouche . Tu es bien trop effrayée .

« Enlève tes sales pattes sale monstre ! » aboies-tu .

Le parfait inconnu agrippe tes deux mains et les cloue au mur . Avant même que tu aies le temps de crier , il pose une main sur ta bouche pour étouffer tes cris . Tu es foutue . La rue est déserte . Personne n'a encore quitté le Hyena Club . Il n'y a que toi et cet homme dégoûtant qui semble avoir l'intention de s'offrir une petite séance privée pour lui tout seul . Tu as beau gesticuler , te tordre dans tous les sens pour te libérer de l'emprise du malfrat aux intentions malsaines , tu n'y parviens pas . Il est bien trop fort pour toi . Tu ressens une douleur atroce au niveau de tes poignets osseux . Tu es sûre que cette ordure te l'a tordu . Tu continues de te débattre , refusant délibérément que l'on profite de ton corps sans ton consentement . Tu vois dans son regard une lueur malsaine briller . Une lueur de terreur folle habite tes yeux et le pire , c'est que cela le réjouit . Tu n'es pas du genre à faiblir aussi facilement mais là tu craques . Une larme avec la consistance d'une grosse perle ruisselle le long de ta joue rose . En une fraction de seconde , tu vois le corps de l'inconnu basculer vers le côté . Il tombe dans un bruit sourd tandis qu'une silhouette masculine se rue sur lui l'étourdissant de violents coups de poing . Au même moment , adossée contre le mur , tu te laisses tombée jusqu'au sol et gémis de douleur . Tu te masses le poignet .  L'ordure . Il t'a fait atrocement mal . Tu es bonne pour une petite visite à l'hôpital . Il aurait pu t'arriver bien pire . Tu as eu plus de peur que de mal . Ton sauveur est vraiment tombé à pic . Une chance qu'à cette heure-ci , des gens déambulent encore dans les ruelles sombres de Fantasia Hill . Ton sauveur roue des coups  à ton agresseur lui arrachant des cris de douleur de plus en plus audibles . Tu continues de regarder le spectacle sanglant . Du sang vient ruisseler à la commissure des lèvres de l'agresseur . Il est méconnaissable . Son visage est recouvert de plaies . Il l'a défiguré avec une telle sauvagerie . Evidemment , tu ne le plains pas . C'est amplement mérité mais une telle barbarie ne te laisse pas de glace . Tu te relèves péniblement tout en massant ton poignet endolori . Tu ne sais pas ce que tu dois faire . Tu observes ton sauveur qui est toujours de dos . Tu hésites à l'approcher . Et s'il était venu pour être l'unique personne à  pouvoir abuser de toi ? Et s'il s'agissait d'un stupide règlement de compte ? Tu tremblotes de tous tes membres . Les cheveux complètement ébouriffés , tu dois donner l'impression d'être tout juste sortie du lit . Tu cales une mèche derrière ton oreille et prends ton courage à deux mains . Il mérite au moins un peu de gratitude de ta part .

« Une chance que vous étiez dans le coin . Je tenais à vous... » commences-tu d'une voix tremblante. Pendant plusieurs secondes , tu dévisages le jeune homme qui avait volé à ton secours quelques minutes plus tôt . Ton visage perd de toute sa superbe . Tu arques un sourcil parfait . Tu n'arrives pas y croire . Ton sauveur n'est autre que le bourreau qui se tue à la tâche pour faire de ta vie un enfer . Quelle ironie du sort . Sauvée par son bourreau . Cela en devient presque pathétique . Ta mâchoire se crispe . Tu pinces les lèvres et croises les bras . Tu le jauges d'un regard froid sans ciller . Il te dégoûte . Tu en arrives même au point d'être dégoûtée d'être sauvée par un être aussi abominable , aussi détestable que lui . « C'était donc toi . Tu aurais dû laisser cet homme faire ce qu'il voulait de moi . Je préfère être humiliée de la sorte que d'être sauvée par toi . » lances-tu d'un ton sec en lui lançant un regard noir .

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


Dernière édition par Mégara E. Ioànnis le Sam 14 Mar - 1:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hadès Éleusis Klymenos

My life with you
AMOUR-AMITIÉ-EMMERDE:
LISTE-DES-CHOSES-A-FAIRE:
VOTRE RÊVE: retourner en enfer.
Faites place à la vedette
Hadès Éleusis Klymenos
J'ai posé bagages ici le : 20/10/2014 Jouant le rôle de : l'infernal – hadès. #teamhercules. Nombre de messages : 117 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : yumiita. (ava) endlesslove (signa) wild heart (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : luke evans.
MessageSujet: Re: (megès) Altercation nocturne (megès) Altercation nocturne EmptyVen 13 Mar - 8:36



GO TO HELL FOR HEAVEN’S SAKE.


La solitude t’était pesante, certains soirs. Elle t’obligeait à te plonger dans des pensées que tu aurais voulu éviter, elle te forçait à sentir ce trou béant s’agrandir à l’intérieur de toi. Et c’était douloureux. Mais tu ne pouvais rien contre ça. Tu devais seulement faire avec, accepter la brûlure dans tes veines jusqu’à ce le feu s’apaise, s’éteigne de lui-même. Ton monde te manque, ton univers te manque. Tu étais bien, entouré de noirceur et de mort – c’était ton élément. Et tout t’avait été arraché. Ils avaient raison, tous. Caïn, Kurt, Hydra, peut-être même Mégara. Ce monde n’est pas le vôtre, vous n’apparteniez pas au monde des êtres humains. Vous pourriez reconstruire ce que vous aviez, retrouver ce que vous possédiez mais tu vois bien qu’ils s’éloignent. Tous. Tu n’es plus un Dieu, tu n’es plus leur Dieu. Et ils profitent de cette toute nouvelle existence pour faire leur vie de leur côté. Loin de toi. Ils ne te veulent plus dans leur ombre, ils n’ont plus besoin de toi. Et c’est une vérité que tu as du mal à accepter, que tu as du mal à digérer. Parce que leur présence était comme une stabilité, comme un rempart derrière lequel tu pouvais te cacher. Mais maintenant que tu n’es plus rien à leurs yeux, plus rien qu’un vulgaire être humain parmi tant d’autres, ils ne sont plus là. Ils ne resteront pas. Ils ne resteront pas pour te servir corps et biens comme autrefois. Tu dois l’admettre, Hadès, tu n’es plus rien. Tu as perdu de ton prestige et de ta puissance. Tu es devenu cet homme banal dont tu aperçois le reflet chaque matin dans le miroir. La réalité des choses est dure et cuisante, un peu comme une gifle mais tu ne peux plus t’en échapper. Tu n’es qu’un homme. Et c’est une faiblesse que tu avais toujours redoutée, que tu avais toujours méprisée aussi. Tant de vanité, de stupidité. Et leur existence est si courte, alors qu’ils arrivent quand même à la gâcher. Chaque jour, ils courent après des chimères que jamais ils n’atteindront, jamais ils ne toucheront même du bout du doigt. Mais ils s’échinent à persévérer, c’est comme un espoir qui luit au fond d’eux. Un faux espoir. Un espoir qui les détruit petit à petit, comme une gangrène qui bouffe les membres d’un corps ; un espoir qui les fait mourir et ils ne se battent même pas. Il ne se battent même plus. Ils sont résignés, conscients que leur vie n’a toujours mené qu’à cette fin inévitable et immuable – la mort. Est-ce que, toi aussi, tu vas mourir un jour, maintenant que tu fais partie de ce monde ? La douleur, les blessures, la maladie – tout ça est nouveau pour toi et si dangereux à la fois. Tu les crains, les redoutes. Tu ne veux pas périr. Tu ne dois pas mourir. Mais tu n’as plus rien et tu n’es plus rien. Et cette vie n’est pas la tienne, pas celle de Hadès, le Dieu des Enfers. Tu régnais sur tout un monde et voilà que c’est le monde qui aujourd’hui t’engloutit. Tu as la sensation de disparaître parmi cette foule mouvante comme des abeilles qui butinent une ruche. Tu es devenu invisible.

Tu détestes tellement te sentir si faible. À la merci de tout un univers qui t’es hostile. Tu es comme un lion en cage, tu sens cette boule qui te serre l’estomac. Il y a même un goût de bile sur tes lèvres, acide. Tes chiens s’agitent autour de toi, ils couinent comme s’ils sentaient l’émoi qui te broie le corps et l’âme ce soir. Tu vois leurs pupilles qui te fixent, les petites têtes se frottent contre ta jambe comme en signe de réconfort. Tu lâches un léger soupir avant de te lever et d’empoigner ta veste en cuir. Tu dois sortir, t’aérer. Tu as juste l’impression que ton crâne est sur le point d’exploser à force de t’enfoncer dans toutes ces pensées sombres. Pendant un instant, tu te dis que marcher te fera du bien. La nuit est ton alliée, comme une protection. C’est ton univers tout ce noir partout. Les lumières trop blanches presque aveuglantes, le silence assourdissant. C’est chez toi. Les rues désertes de la ville, recouvertes du manteau de la nuit sont ton nouveau royaume. Machinalement, tu as pris le chemin du Hyena Club, sans même en être étonné. Tu sais qui tu as besoin de voir, qui tu as envie de voir. Tu aurais pu aller aux Rhumeries et l’écouter chanter mais tu ne veux pas qu’elle te voie – pas dans cet état. C’est plus facile de te montrer à Mégara dans cette position de trouble plutôt qu’à Khadija. Et la regarder danser sur scène te rappellera ces premiers instants que tu appréciais tout particulièrement. Ces premiers moments où elle ne savait pas encore qui tu étais, quand il n’y avait entre vous que ces regards échangés. Alors, tu retrouvais tout ce pouvoir qui coulait jadis dans tes veines, tu te sentais Dieu à nouveau. Et c’était agréable. Aujourd’hui, votre relation n’était plus qu’une longue guerre. Une bataille sans fin dans laquelle tu t’amusais à faire de son existence un véritable enfer. Tu ne lui as jamais pardonné sa trahison. Tu te souviens encore avec tant de précision comment elle t’a tout simplement tourné le dos, à toi, celui à qui elle devait tout. Mais elle avait semblé oublier pourquoi elle était encore là et grâce à qui. Tout ça à cause d’un demi-Dieu de pacotille. Tu avais vu cette nouvelle vie à Fantasia Hill comme une opportunité de lui rappeler qui était son Maître, à qui elle devait la vie. La retrouver parmi tous ces êtres humains avait été une chance – une chance que tu ne pouvais pas laisser passer. Encore une fois, aujourd’hui, elle essaye parfois de t’échapper. Elle t’en veut, elle t’exècre. Ce sont là des sentiments que tu lui rends au centuple avec plaisir parce qu’elle n’a pas encore fini de payer sa dette. Elle te doit tout, absolument tout. Elle t’a vendu son âme et tu n’as jamais accepté de lui rendre sa liberté. Par la force des choses, tu as dû la voir s’échapper mais c’était une erreur de débutant. Une erreur que tu ne reproduirais plus. Mégara était tienne, elle faisait partie de ton monde. Elle était aussi sombre, aussi noire que toi. Elle ne voulait sûrement pas se l’admettre mais telle était la limpide vérité – au fond, Mégara te ressemblait.

De légers bruits de lutte ont attiré ton attention avant que tu n’entres dans l’établissement. Habituellement, tu aurais continué ta route en pensant que ce n’était là que quelques manants qui se cherchaient querelle mais quand tu as reconnu la voix sauvage et rageuse de ton jouet personnel, ton sang n’a fait qu’un tour. Et alors, tu es là, à observer cet inconnu qui se montre trop familier avec celle qui t’appartient. Elle se défend, la tigresse, mais il est bien trop imposant pour elle. Et la seule vision de ces mains qui la touchent est comme une violation de ton propre espace personnel. Ta vision se brouille, s’emplit de rouge et la colère te submerge. Sans même t’en rendre compte, tu l’as empoigné par le col et tes poings se sont abattus sur son visage avec une violence telle que tu ne sentais même pas la douleur dans tes propres mains. Ses gémissement n’étaient que des bourdonnements à tes oreilles. Tu aurais été capable de le tuer si le souvenir de la brune derrière vous ne t’avait pas ramené à la réalité. « Pars. Loin, tu souffles dangereusement contre le visage tuméfié. Et ne te retourne pas. » La lueur de terreur au fond de ses pupilles est une grande satisfaction et tu le regardes courir à toutes jambes jusqu’à ce que sa silhouette ne soit plus qu’une masse sombre dans la nuit. Sortant un mouchoir en tissu de ta poche, tu prends une minute pour nettoyer le sang sur tes mains engourdies. La voix qui résonne dans la ruelle est mélodieuse, presque chantante. Ce n’est que lorsque tu te retournes vers elle et que son regard distingue tes traits que son visage s’affaisse. Un sourire goguenard ourle tes lèvres et tu retiens un rire devant toute cette déception qui se dépeint dans ses yeux. Immédiatement, Megara sort les griffes. « Personne d’autre que moi n’a le droit d’abîmer ce si magnifique corps, personne d’autre que moi n’a le droit de t’humilier, tu rétorques en haussant un sourcil comme si tu semblais étonné qu’elle ait oublié cet accord tacite entre vous. Tu as donc oublié ? » Tes doigts empoignent le visage anguleux, l’observant avec intensité. « Je suis le seul à pouvoir disposer de toi. Et je ne te donne à d’autres hommes que si je l’ai décidé. Tu devrais le savoir, depuis le temps, tu lâches dans une moue faussement déçue. » Ne peut-elle donc accepter cette situation ? Tout serait plus simple pour vous deux si elle voulait bien admettre que sa vie t’appartenait. Mais elle refuse, elle continue de se démener comme un animal pris au piège. Elle mord, elle griffe. Elle se défend. Elle s’épuise dans une lutte inutile et qui ne fera que resserrer la corde autour de son cou. Quelque part, tu aimes ça. Tu éprouves une sorte de plaisir malsain à la voir se déchaîner pour se libérer de ton emprise sans pour autant y parvenir. C’est presque ce que tu attendais d’elle, pour rendre tout ça plus jouissif. La regarder combattre et perdre ensuite. « Tu devrais surveiller ton langage, ma petite Mégara, siffles-tu avec une dangerosité dans la voix. Tu sais que je peux faire bien pire que ce que cet homme était sur le point de te faire avant que je n’arrive. Alors remercie-moi plutôt d’avoir épargné ta pauvre carcasse, au lieu de me dénigrer de la sorte. Je ne serais pas toujours aussi conciliant et la prochaine fois, je pourrais bien décider de te faire payer ton insolence. » Et la gifle part, sans un signe d’avertissement. Le bruit est sec, comme un coup de tonnerre. « Compris ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Faites place à la vedette
Invité
MessageSujet: Re: (megès) Altercation nocturne (megès) Altercation nocturne EmptySam 14 Mar - 1:09

Altercation nocturne
Hadès & Mégara

Tu me hantes jour et nuit , infâme dieu des enfers . ✻✻✻ Il éclate d'un rire glacial et guttural . Un rire à glacer le sang . Tu émets une petite exclamation méprisante mais tu es quasi certaine qu'il n'a rien entendu . Il rit jusqu'à en avoir la gorge irritée . Tu sens une onde de peur te traverser . Tu connais Hadès et tu sais jusqu'où sa cruauté peut parfois aller .  Tu aurais préféré être secourue par quelqu'un d'autre , un parfait inconnu . Tu lui aurais montré ta reconnaissance . Mais là , tu dois l'avouer , tu es envahie par un sentiment de déception amère . Etre  sauvée par lui. Celui qui prend un malin plaisir à te torturer chaque jour . Celui qui fait de toi sa petite marionnette . Celui qui t'a tout simplement emprisonnée . Tu as beau te débattre , tu as la nette impression que cette fois-ci , tu ne t'en sortiras pas aussi facilement . Oh ma pauvre Meg , mais dans quel pétrin tu t'es fichue ? Tu n'es pas prête de goûter de nouveau à la liberté .  Il y'a ce pacte , ce pacte inviolable . Ce putain de pacte .  Il est la cause de tous tes ennuis . C'est à cause de ce pacte que ce monstre a tous les droits sur toi . Il fait de toi n'importe quoi , se permettant d'offrir ton corps à d'autres hommes sans aucun scrupule . Te voir aussi impuissante , aussi faible le fait jubiler . C'est comme si le démoniaque dirigeant de happy funerals n'avait goûté de pareil plaisir depuis des lustres . Tu fixes sans ciller le visage blafard de ton bourreau comme si tu le défiais . Tu aimes le provoquer , lui faire perdre son sang froid . Il est souvent sujet à des sautes d'humeur . Tu sais que lui faire perdre ses moyens peut être chose aisée . Il t'a sauvée et pourtant tu n'as nullement l'intention de faire profil bas . Il ne t'a pas sauvé par bonté de cœur mais par pur égocentrisme . Tu lui appartiens . Il te veut pour lui tout seul .  Il veut être le seul à abuser de toi . Il veut contrôler ton esprit , le torturer à sa guise . Ne parlons même pas de toutes les sales choses qu'il a l'intention de faire à ton corps . Une totale immobilité semble s'abattre sur toi . Tu as beau vouloir lui tenir tête , il n'empêche que Hadès t'inspire de la crainte . Une certaine colère palpite en toi . Tu sens ton cœur tambouriner contre tes côtes .  Il se rapproche de toi mais tu détournes le regard . Tu ne veux même pas croiser son regard et y voir cette lueur malsaine qui scintille habituellement  . Son sourire sarcastique et mauvais t'inspire tellement de dégoût . Il te donnerait presque l'envie de régurgiter . Tu tremblotes . Tu es encore secouée . D'abord l'agression , maintenant la présence indésirable de celui que tu redoutes le plus . De toute évidence , la chance ne te sourit pas ce soir Meg . Tu serres les dents , croises les bras et continues d'éviter le regard du diabolique bourreau . Il ne peut pas te lâcher . Non , il veut toujours et encore veiller à avoir cette emprise malsaine sur toi . C'est plus fort que lui . Il a peur que tu lui échappes de nouveau , que tu files comme la fumée file entre les doigts .  Sans même le vouloir , tu jettes un bref regard en sa direction . Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du tiens . Ses paroles acides te consument de l'intérieur . Combien de temps ce petit jeu va encore durer ? Tu te dis qu'à force de lutter , il va finir par abandonner , par te lâcher la grappe . Grossière erreur . Tu es liée à lui . Tu l'as toujours été et ce , depuis ce jour où tu as vendu ton âme au diable en personne , cédant ainsi à un désespoir farouche . Tu aurais du te douter que ces quelques années de bonheur passées aux côtés du demi-dieu n'étaient qu'éphémères . Ton passé et ton futur sont à jamais liés au sombre Hadès . Tu tiens bien entendu Hadès pour responsable de tous tes malheurs . Il a l'habitude de coopérer avec les âmes en détresse . Il se nourrit de ces âmes désespérées , rongées par le chagrin ou le regret . Ce charognard . Il te répugne plus que tout .

« Excuse-moi de ne pas montrer ma gratitude envers toi Hadès . Il est vrai que je te dois beaucoup ...» lances-tu d'un ton las et sarcastique en t'éloignant lentement .

Cette fois-ci , il perd plus rapidement le contrôle de lui-même . Il profère des menaces , menaces que tu ne prends pas au sérieux , comme à ton habitude . Il te fait déjà vivre un enfer , comment ta situation pourrait-elle empirer ? Il t'étourdit d'une claque . La bouche entrouverte , tu gardes la tête baissée , gardant une main à l'endroit exact où sa main puissante a frappé . Ta crinière  brune retombe en cascade devant ton visage pâle si bien qu'il lui est impossible d'y lire une quelconque expression . Tu restes pendant plusieurs minutes sans même changer de position . Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un événement pareil se produit . Cependant , tu ne peux t'empêcher d'être abasourdie . Une larme vient perler le long de ta joue et s'écrase sur le sol goudronneux et humide . Tu le jauges d'un regard froid .  Tu as le teint d'un rouge soutenu . Tu lui voues une haine corrosive .  Tu ne veux pas t'égosiller . Tu as peur de parler . Cet homme n'a peur de rien et n'hésite aucunement  à lever la main sur une femme . Tu relèves lentement la tête sans pour autant daigner lui accorder un seul regard . Tu cales une mèche derrière ton oreille et t'empresses de sécher une larme . Tu ne veux pas qu'il te voit aussi vulnérable . Tu ne veux pas voir ce sourire triomphant s'étirer sur ses lèvres . Tu acquiesces d'un signe de tête , à contrecoeur . Tu bats en retraite Meg . Te voir aussi faible et dépassée doit lui procurer un plaisir certain .  Tu masses délicatement l'endroit où sa main a frappé , les yeux larmoyants . A quoi bon rétorquer ? Si tu continues , il risque de te faire bien pire . Tu as passé une sale soirée et tu peux être certaine que dans ce genre de cas,  il es toujours prêt à apporter sa pierre à l'édifice .  

« Si tu as fini , les filles m'attendent » dis-tu d'une voix éraillée en passant dangereusement devant lui , tête baissée .

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas

Faites place à la vedette
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: (megès) Altercation nocturne (megès) Altercation nocturne Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(megès) Altercation nocturne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pixie Dust ::  :: Vieux RP-