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- Sashidy - Le coeur qui pleure Vide
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 - Sashidy - Le coeur qui pleure

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Cassidy

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Cassidy "Dopey" Dwarf
J'ai posé bagages ici le : 15/11/2014 Jouant le rôle de : Simplet (team blanche neige) Nombre de messages : 382 On me connait sous le pseudo : nenes (Inès) Un merci à : anaëlle. + WILD HEART. Je suis fier(e) de porter l'avatar de : Louis Cute Tomlinson
MessageSujet: - Sashidy - Le coeur qui pleure - Sashidy - Le coeur qui pleure EmptyLun 2 Fév - 2:02


Sashidy

▽ If heaven's grief brings hell's rain then, I'd trade all my tomorrows for just one yesterday.
Il y avait des jours comme ça où rien n'allait plus. La vie parfois était douloureuse. Elle lui rappelait le passé, ce qu'il avait perdu, ceux qu'il ne reverrait de toute évidence jamais. Il aimait tellement cette vie que parfois il en oubliait d'être triste. Oui souvent il s'émerveillait pour tout, il passait sa journée un sourire aux lèvres à découvrir le monde. Tout était si beau, si nouveau, si attirant. Parfois, sa vision des choses était alternée. Un coup heureux, un coup triste, il passait sa journée entre deux humeurs, passant du rire aux larmes sans pouvoir expliquer pourquoi. Et parfois, tout n'était que tristesse. La vie seul se mettait à lui paraître bien fade. Quel était l'intérêt d'explorer le monde si personne n'était là pour partager l'expérience ? Bien sur, il avait des amis ici. Les gens l'aimaient bien en général. Ceux qui le trouvait trop bête pour en valoir la peine se contentait de l'ignorer, ceux qui le trouvait attachant faisaient des efforts pour apprendre à le connaître. Dans ses jours sombres, il prenait conscience d'être un fardeau pour eux. Le genre de boulet que l'on traîne par charité. Il était ce pauvre gars, pas très malin, un peu allumé, incapable de s'exprimer ou de comprendre la vie. Parfois il voyait les regards de pitié sur lui et ça lui faisait un mal de chien quand il y repensait. En tant normal, quand tout allait bien, il les ignorait. Quand tout était plus triste, il les revoyait posé sur lui, jugeant son corps, sa vie et tout son être. Il aurait tout donné finalement pour être comme les autres. Savoir parler, comprendre, prendre des décisions, être un homme responsable. Lui tout ce qu'il savait faire c'était compter sur les autres. Il avait toujours été l'incapable, celui qui n'apporte rien mais qui prend tout. Il se disait souvent que le supporter devait être un véritable fardeau. Parfois, il s'en voulait d'imposer ça aux autres. Il l'avait été pour ses frères, il l'était pour ses amis dans ce monde.
Ses frères. La plupart du temps, ils étaient la raison de sa tristesse. Il faisait tout ce qui était en son possible pour les retrouver. Il était persuadé d'avoir trouvé la solution avec Kiméo qui un jour irait tous les embrasser pour les réveiller. Alors pourquoi n'arrivait-il pas à remettre la main sur leurs corps inanimés ? Y penser le faisait frissonner. Il s'imaginait un endroit sombre et froid, les corps de ses six frères étendus misérablement, attendant que lui, le petit dernier vienne les sortir de leur sommeil maléfique. Et lui, il ne faisait rien, il n'arrivait pas à les sauver, il était trop incompétent pour ça. Penser à eux, était si douloureux et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de le faire encore et encore. Aujourd'hui était un jour sombre. Il s'était réveillé obsédé par leur image. Il s'était revu dernier de leur file indienne, les suivant avec joie jusqu'à leur petite maison. Il aurait tout donné pour remarcher derrière eux dans ce monde également. Alors il avait trainé dans la maison, triste, à deux doigts de fondre en larme à chacune de ses pensées. Ella n'était pas là, Henri non plus, il était seul, seul chez lui, seul dans son monde, seul toujours. Il avait besoin de voir du monde, besoin de s'accrocher à quelqu'un. Certes il n'aimait pas être ce boulet, mais il devait s'y résigner. Il ne pouvait pas passer cette journée seul. Alors il quitta la maison et se rendit sans trop réfléchir au Méli Mélo House. Il faisait si froid dehors que son esprit fut bien trop occupé à réchauffer son corps pour se concentrer sur son mal être pendant qu'il marchait. Sa tête se vida quelques instant, seul comptait à présent d'atteindre son but. Pourtant, il savait que cela reviendrait très vite. Une fois arrivé, il n'hésita pas une seconde, il n'y avait pas réfléchis mais finalement il savait très bien qui il était venu trouvé. Il monta les étages, décidé à arriver rapidement à destination, se refusant de se laisser le temps de repenser à tout ça.
Il toqua à la porte. D'abord timidement, puis à grands coups. « Sasha , articula-t-il avec difficulté, Sashaa - Sha - sa - sa -sasha shasa ... » Sa voix commençait à se briser à mesure qu'il ne lui répondait pas. De toute évidence il n'était pas là. Il aurait mieux fait d'aller le trouver à l'église, c'était là qu'il était la plupart du temps et puis même si il avait été absent, il aurait surement pu y trouver du réconfort. Là bas les gens sont bons, ils font attention aux malheureux. Maintenant, il se retrouvait là, seul comme l'idiot qu'il était. Il avait fait le mauvais choix, encore. Il s'appuya un instant sur la porte, posant son front sur la matière froide. Il n'avait plus aucun espoir pour aujourd'hui. Personne ne serait là pour l'aider, ni ses frères, ni Sasha, personne. Il commença à sangloter, reniflant légèrement. Il n'allait pas se mettre en plus à pleurer comme l'enfant triste qu'il s'interdisait d'être ?  Se retournant, s'adossant à la porte, il baissa la tête miséreux. Sentant une vague d'émotion prête à le submerger, il se laissa glisser, incapable de rester plus longtemps debout. Quand il se retrouva assis, il éclata en larme. Repliant ses jambes contre son torse, les entourant de ses bras, il enfouit son visage dans ses genoux. Recroquevillé comme un pauvre malheureux, il se laissa aller, n'essayant même plus de se contrôler. La vie était bien trop dure ici pour lui.
(c) AMIANTE

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Sasha-Maé Fleur Skunk

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Sasha-Maé Fleur Skunk
J'ai posé bagages ici le : 15/11/2014 Jouant le rôle de : la mouffette – fleur. #teambambi. Nombre de messages : 64 On me connait sous le pseudo : olympe. Un merci à : tearsflight (ava) hedgekey (signa) wild heart. (code rp). Je suis fier(e) de porter l'avatar de : sam claflin.
MessageSujet: Re: - Sashidy - Le coeur qui pleure - Sashidy - Le coeur qui pleure EmptyLun 9 Mar - 15:31



LE CŒUR QUI PLEURE.


La journée avait longue mais fructueuse et bien remplie. Tu t’étais senti utile, aujourd’hui. Et il n’y avait pas de meilleure sensation que celle du devoir accompli gonflant ton cœur de satisfaction. Tu avais passé la journée à l’hôpital, à admirer les sourires brillants de tous ces enfants malades. Depuis près d’un an et demi, tu faisais partie d’une association qui venait en aide aux jeunes hospitalisés de la ville, intervenant deux à trois fois par mois dans les hôpitaux et orphelinats en organisant des spectacles et collectes de jouets. Aujourd’hui, tu avais dû te déguiser en clown, troquant ta tenue sobre de prête pour revêtir un vieux jean troué et rapiécé de morceaux de tissus colorés et un gros nez rouge sur ton visage vulgairement maquillé. Tu as toujours aimé le contact des enfants. Leur esprit innocent et toujours plein d’émerveillement était une source inépuisable de bonheur selon toi. Il te fallait seulement les regarder s’esclaffer lorsque tu t’entravais dans tes propres pieds pour sentir ton cœur se réchauffer. Et tout le reste s’effaçait. Il n’existait plus de malheur, de souffrance ou d’angoisse quand tu regardais un enfant rire aux éclats. Plus rien n’avait d’importance sinon ce son mélodieux, sinon cette étincelle dans leur regard. Ils étaient ce pourquoi tu gardais la foi, jour après jour, malgré les questions qui te taraudent et malgré les injustices de ce monde trop violent pour toi. Ils étaient la raison de tes croyances. Oui, grâce à eux, tu croyais. Tu croyais un peu plus fort en Dieu, en ce chemin sur lequel Il ne cessait de te guider. Oui, tu croyais. Et même si certains jours étaient plus difficile que d’autres, même si parfois tu regrettais ta vie d’avant, tu continuais de croire grâce eux. Ils étaient l’espoir, ton espoir. L’espoir d’un futur plus beau, d’un bonheur tout nouveau. L’espoir que tout s’arrange à la fin. On te dit fou, on te dit naïf mais tu n’en as que faire parce que tu veux t’accrocher à tes croyances. Tu veux t’accrocher à tes espérances. Que serais-tu sans ta foi ? Rien. Rien qu’une ancienne mouffette qui n’appartient pas à ce monde. Rien qu’un homme perdu, sans but ni direction. Et c’est ce que Dieu t’a donné, ici, à Fantasia Hill – un but, une direction. Et tu ne veux pas lâcher tout ça parce que c’est tout ce que tu as. Alors peu importe ce qu’on en dira, peu importe si les autres te prennent pour un naïf, tu veux croire. C’est ce que tu continues de te répéter, un sourire apaisé aux lèvres, cependant que tu conduis ton vélo à travers les rues de la ville pour rentrer au Meli Melo House. Toujours maquillé, toujours habillé en clown, tu vois que les passants te jettent des coups d’œil curieux, les enfants te montrent du doigt et tu leur fais signe parfois, juste parce que tu te sens heureux. Et ça faisait bien longtemps que tu ne t’étais pas senti comme ça. Peut-être arriveras-tu à t’habituer à ce monde, aux humains. À cette nouvelle vie. Peut-être que cette nouvelle existence peut t’offrir bien plus que tu ne l’espérais au départ. Cette pensée te fait même pédaler un peu plus vite, tu aimes sentir le vent qui glisse dans tes boucles blondes désordonnées.

Tu gares ton vélo à la place habituelle et tu montes les escaliers quatre à quatre en sifflant doucement. Tu as hâte de pouvoir prendre une douche et de t’installer confortablement dans le canapé. Tu es presque certain que Khadija n’est pas là, pas encore rentrée de sa soirée aux Rhumeries. Tu sais que si elle te voyait dans cette accoutrement, elle te lancerait une remarque un peu cinglante, un peu désobligeante mais tu le prendrais avec le sourire parce que tu sais qu’au fond, elle n’est pas méchante. Tu t’empêches de rire et le son reste bloqué dans ta gorge quand tu aperçois avec surprise une masse informe sur le pas de ta porte. Tu restes un instant immobile et plisses les yeux. « Cassidy ? » Tu reconnais bientôt le visage doux et innocent, tu vois rapidement les larmes qui glissent sur les joues rondes. Ton sourire aussitôt s’efface et tu te précipites à ses côtés. Tu n’as pas l’habitude de voir Cassidy malheureux, pas de cette façon en tout cas. Tu sais combien la vie ici est dure pour lui, certainement plus dure qu’elle ne l’est pour toi. Tu sais aussi que ses frères lui manquent, que c’est un vide que personne ne pourrait combler pour l’aider à apaiser la douleur de leur absence. « Cassidy, je suis là, tout va bien, tu tentes de le rassurer alors que tes bras enserrent ses épaules pour le plaquer contre toi. Je suis là. » Tu sais qu’il n’y a rien que tu puisses faire pour lui à part être là, à part l’écouter épancher son cœur et ses malheurs. Être l’épaule sur laquelle il s’appuiera, être l’oreille qui entendra. Être la voix qui l’apaisera et le conseillera. « Viens avec moi, rentrons, tu chuchotes cependant que tu l’aides à se relever. » Ouvrant la porte comme tu peux, tu le conduis directement au petit canapé. Assis tous les deux, tu le laisses se pelotonner contre toi, caressant ses cheveux châtains dans une geste calmant. Pendant quelque temps, tu restes silencieux et tu n’entends alors que les pleurs et ses reniflements. Sa douleur est un supplice à entendre, surtout pour toi. Et, quelque part, tu te sens coupable. Coupable d’avoir été si heureux aujourd’hui pendant que ton ami souffrait autant ; coupable d’avoir été égoïstement joyeux pendant que lui était si triste. « Parle-moi, Cassidy, souffles-tu avec douceur. Raconte-moi. Dis-moi ce qui te rend si malheureux. Je suis là maintenant, je vais t’aider à te sentir mieux. D’accord ? » C’était toujours comme une véritable mission pour toi – aider ton prochain. C’était ce qui te semblait le plus naturel au monde dans cette nouvelle vie qu’était la tienne. Et Cassidy était ton ami, une ami très cher. Un ami que tu devais protéger, que tu voulais protéger. Il semble si perdu dans cet univers, comme si ce monde n’était pas le sien. Comme s’il ne lui convenait pas. Et tu peux comprendre ce qu’il ressent, tu peux comprendre ce qu’il vit. Parce que tu as toi-même des difficultés à comprendre cet environnement si différent de celui où tu as grandi avec tes deux meilleurs amis, Bambi et Panpan. Deux meilleurs amis qui avaient laissé une vide dans ta vie. Comme ce vide que Cassidy avait ressenti aujourd’hui.

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